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[
Musique d’ambiance ! (https://www.youtube.com/watch?v=Nfhy0S93Ivk)]
(http://nsa30.casimages.com/img/2012/08/01/mini_120801110555632465.jpg) (http://nsa30.casimages.com/img/2012/08/01/120801110555632465.jpg)
Port de Seikusu«
Allez les gars, dépêchons ! »
Le navire était amarré le long des quais. Un immense porte-conteneurs venant tout droit d’Europe, et qui, sur le registre officiel, amenait quantité de marchandises diverses et tout à fait légales, notamment plusieurs conteneurs chargés de peluches... Des ours en peluche en prévision de Noël, au milieu de bacs entiers remplis de chocolats, de fruits, de nourritures, et de meubles électroménagers. Le cargo qui les relâchait, le «
Siren’s Wave », appartenait à une entreprise spécialisée dans l’import/export, «
TransOcean Incorporation ». Or, TOI était une entreprise dont l’un des membres siégeant au conseil d’administration était Dimitri Petrovski... Et les Petrovski étaient une importante mafia russe, qui était établi à Seikusu depuis des années. Avec un dirigeant qui n’était rien de plus qu’un homme de paille, TOI fournissait aux Petrovski tout ce dont ils avaient besoin pour augmenter leurs revenus. L’une des spécialités de la Mafia russe, c’était les drogues synthétiques. Par le biais de produits chimiques et d’addictifs, ces nouvelles formes de drogues avaient pour fonction d’augmenter fortement la dépendance des clients, et étaient évidemment encore plus dangereuses pour la santé.
Pour passer la douane, les sachets de drogue étaient fournis dans les ours en peluche, et, sur le quai de chargement, plusieurs camions étaient là, tous au nom d’entreprises de jouets et de peluches. Les camions iraient ensuite dans des dépôts, et les ours en peluche seraient ouverts, la drogue stockée, les ours en peluche recousus. L’opération prendrait moins d’une semaine, et, pour la suite, la drogue déferlerait dans les rues de la veine, avec ses effets habituels : hallucinogène, psychotropes, overdoses... La police n’y verrait que du feu, car les Petrovski avaient graissé les bonnes pattes. Leur affaire était bien huilée, et, parmi les véhicules stationnés ici, Batgirl pouvait voir, depuis ses jumelles, plusieurs policiers locaux, serrant la main au capitaine du navire, Boris Dime (http://rankthegame.net/img/character/Boris_Dime.jpg). C’était un mercenaire travaillant pour le compte de la Mafia russe, recherché par la CIA et par Interpol pour sa participation dans des trafics d’armes à destination de certains pays africains. Barbara aurait pu les photographier, mais elle savait que ses preuves ne seraient pas recevables. Kenji Takeshi, le policier, était un homme véreux, qui était un ripoux pour les Russes, mais aussi pour les Yakuzas. Or, les deux mafias étaient rivales. Si Barbara divulguait son triple jeu, non seulement il serait tué, mais aussi sa famille. Or, si Takeshi était un pourri, il avait deux adorables filles. Tout cela, Barbara le savait. Elle savait les conséquences que ses actions auraient : faire souffrir des innocents. De plus, un procès durerait des années, et, en définitive, la Mafia aurait tout à fait le temps de trouver de nouveaux Takeshi à corrompre.
Contre le crime organisé, la réponse légale était inefficace. Il fallait frapper vite et fort, sans s’encombrer des barrières légales. Pour une fille de flic, Barbara était bien placée pour le savoir.
«
Chargez les ours ! -
On se croirait au pays, on s’les gèle ! »
La neige tombait lentement. Une belle tempête d’hiver, un vent frais venu depuis le Pacifique. La météo prévoyait encore plusieurs jours de tempête. Depuis la grue sur laquelle elle se trouvait, Batgirl observait toutes les personnes présentes ici. Ce soir, c’était Barbara en personne qui sortait, et, dans son communicateur, Stéphanie faisait office d’assistante technique.
«
Ils sont nombreux... -
Rien que je ne puisse endurer. -
Je n’en doutais pas... Quel est le plan ? -
Ils chargent la drogue dans trois camions différents. L’objectif est de s’assurer que cette cargaison ne quitte jamais le port, et je ne peux pas me permettre de laisser la police la récupérer. Autrement, ce sont les Yakuzas qui viendront se servir. »
Le plan était donc de tous les neutraliser, et de détruire les camions, en s’assurant que personne ne soit tué. La fameuse ligne morale... Barbara continuait à observer, solitaire oiseau de nuit perdu dans l’obscurité, puis elle se pencha en avant, et se laissa tomber, déployant ses ailes, ralentissant sa chute, afin d’atterrir sur le toit d’un entrepôt face au «
Siren’s Wave ». Deux truands se tenaient là, sur une plateforme surélevée, et l’un d’entre eux rentra à l’intérieur, s’installant dans un petit bureau, où il se mit à observer la télévision. Son comparse, lui, fumait une cigarette. Barbara inspira lentement, ferma les yeux... Puis bondit sur lui. Elle s’écroula sur l’homme, et ce dernier gémit silencieusement, sans heurter la barre métallique. Aucun bruit, rien. Il s’écroula entre les bras de Barbara, et cette dernière se tourna immédiatement vers le bureau. L’homme lui tournait le dos, regardant son programme télé’.
Batgirl ouvrit délicatement la porte, et l’homme s’exclama, sans tourner la tête, en russe :
« <
Boris, viens voir ! Et on dit que les Japonaises ont des petits nichons... Regarde-moi les seins de cette salope !> »
Il regardait un film pornographique.... La particularité des pornos japonais ? On ne voyait jamais d’organes génitaux. Barbara se releva lentement, et, quand l’homme tourna la tête, son hurlement mourut dans sa gorge... Et sur le poing que Barbara lui envoya en plein visage. Il s’affala contre son siège, et la femme s’approcha ensuite de l’entrepôt.
Un camion se trouvait là-dedans, et il y avait énormément de gardes.
*
Maintenant, les choses sérieuses commencent...*
-
Une autre nuit de patrouille ordinaire pour Squirrel Girl, dans la ville de Seikusu. Elle avait déjà empêché une transaction entre un gang et des flics ripoux, mis fin à un cambriolage, sauvé un indic de la police sur le point de se faire descendre et aidé une famille d'écureuils à se trouver un nouvel arbre pour vivre, l'ancien ayant été détruit après qu'une voiture lui soit rentré dedans. La neige tombante et le vent froid venu de la mer lui gelait les os, et même la fourrure de Monkey Joe ne protégeait pas ce dernier d'un possible rhume. Il a commencé à se plaindre du froid à son amie : les écureuils détestent le froid, c'est pour ça qu'ils passent tout l'hiver à hiberner. Mais lui devait suivre Squirrel Girl à travers la ville, endurant le froid et les combats à ses côtés. Il n'avait rien contre les combats, mais le froid le faisait frissonner, alors il voulait rentrer pour se blottir dans son abri artificiel, construit par Squirrel Girl dans son appartement.
« Allons Joe. Encore quelques heures et on pourra rentrer. Si tu as besoin d'un coin chaud, tu peux toujours te blottir dans l'une de mes poches. Mais ne mange pas les noisettes ! »
Sans se faire prier, il alla se mettre au chaud dans l'une des poches de la ceinture de Squirrel Girl. Cette dernière reprit sa patrouille en direction du port de la ville. Une fois arrivée, elle vit qu'un gros transfert était en train de s'effectuer sur les quais. Un immense porte-conteneurs amarré, le « Siren's Wave », était déchargé de centaines de conteneurs par des hommes à l'allure plutôt effrayante, même vue de loin. Intriguée, Squirrel Girl décida d'apprendre ce qui se passait, alors elle se rendit à l’accueil du port pour questionner le responsable des entrées.
« Bonjour. Dites moi, qu'est ce qui est en train de se passer sur les quais ? »
D'une impulsion, l'homme attaqua Squirrel Girl dès qu'il la vit. Le pauvre aurait du s'abstenir, puisqu'il a fini au sol, assommé par une contre redoutable de l'héroïne. En voyant sa réaction, elle comprit qu'il se passait quelque chose de louche, alors elle alla directement jusqu'à la salle des registres, pour regarder ce que le porte-conteneurs transportait. En chemin, elle croisa certains des hommes déchargeant le bateau, quelques uns étaient armés. La situation semblait de plus en plus étrange à Squirrel Girl : quelle genre de cargaison pouvait nécessiter un tel niveau de sécurité ? Et ça ne pouvait pas être un transfert gouvernemental, ces hommes n'étaient clairement pas des policiers ou des agents secrets. Une fois la salle des registres atteint, elle regarda le contenu déclaré du porte-conteneurs.
Des ours en peluches ? Des chocolats ? Des fruits ? Des meubles ? Des hommes armés pour surveiller un tel chargement ? Impossible. Ce qui ne pouvait vouloir dire qu'une seule chose : quoique ce bateau transportait réellement, c'était illégal. Il ne lui en fallut pas plus pour décider de passer à l'action.
« Debout Joe. On a du travail. »
L'écureuil sortit de la poche de Squirrel Girl, un peu déçu de devoir renoncer au confort et à la chaleur de cette poche pour retrouver le froid hivernal de Seikusu. Mais le devoir l'appelait.
Squirrel Girl et Monkey Joe traversèrent le port, jusqu'à ce que l'odorat de l'héroïne lui fasse sentir un important groupe des hommes chargés de surveiller la cargaison dans un entrepôt. Elle grimpa sur le toit et entra discrètement par une trappe du plafond, pour aller s'installer dans les poutres du toit, un point de vue idéal pour observer la situation. Un camion et énormément d'hommes pour le surveiller : un défi risqué, même pour elle. Soudain, elle aperçut, au-dessus de la cour de l'entrepôt, une fille en costume de chauve-souris, qui semblait également surveiller le niveau inférieur et planifier une attaque.
« Tiens, tiens, tiens... mais qu'avons nous là ? »
Squirrel Girl décida d'attendre, de voir si la fille chauve-souris était une alliée ou une ennemie. Et quand elle le saura, elle se lancera.
-
« <
Bon ! Il est chargé quand, ce putain de camion ?!>
- <
Les gars avancent...>
- <
Et bien, qu’ils avancent plus vite, merde !> »
Suite à cet échange verbal fort, si fort que Barbara pouvait l’entendre depuis l’entrepôt, une porte métallique s’ouvrit, puis se referma sèchement. Un homme s’avança en grognant, pestant contre son chef. Depuis les poutres métalliques en hauteur, dissimulée dans l’ombre, Batgirl observait ses proies. Ses proies, oui... Car elle était en chasse. Un camion se trouvait au centre, et les deux autres étaient dehors. Barbara en profitait pour cibler chacun des hommes présents dans la pièce, afin de déterminer la stratégie à employer :
- 7 hommes se trouvaient autour du camion, dont 2 à l’intérieur, en train de poser les caisses, et un à la place du pilote, veillant à garder le moteur chaud ;
- 3 hommes se trouvaient dans un angle, près d’un distributeur de boissons et de la machine à cafés ;
- 5 hommes jouaient aux cartes dans un coin, près d’une porte latérale ;
- 4 hommes se trouvaient en hauteur, dont 2 dans un conteneur ouvert.
Soit un total de 21 hommes, car il fallait rajouter à ces 19-là celui qui venait de sortir du bureau... Et celui qui se tenait dans le bureau.
Par ailleurs, Barbara avait listé la présence d’une quinzaine de truands dehors. Elle était clairement en infériorité numérique, et ils étaient bien armés. AK-47, grenades, Desert Eagle, ou pistolets-mitrailleurs Uzi, avec des gilets pare-balles, et des couteaux de combat. Un équipement militaire, confirmant les liens forts entre la Mafia russe et l’armée. Après la chute de l’URSS, de nombreux stocks militaires avaient vendu leurs surplus à des mercenaires et à des mafieux. L’Eurasie était passée du totalitarisme soviétique au mercenariat libéral et capitaliste... De Charybde en Scylla. Maintenant, ce fléau se répandait jusqu’à Seikusu, jusqu’au Japon. Barbara se déplaça lentement, le long des poutres, et, peu à peu, son plan s’élaborait.
L’entrepôt était relié à la zone extérieure par deux portails métalliques ouverts, mais il y avait, à côté de chacun d’eux, un mécanisme d’urgence, un levier qui, en tapant dessus, abaissait automatiquement les portails. C’était un bon moyen de séparer ses ennemis. Cependant, si elle faisait cela, elle serait immédiatement repérée. Par conséquent, son plan était d’agir rapidement, et, pour ça, elle avait repéré, près de la salle de détente, un disjoncteur. Lentement, Barbara s’approcha de ce dernier, et se laissa tomber sur un conteneur. Elle se déplaça donc, et arriva juste au-dessus d’eux, aussi silencieuse qu’une chatte.
« <
Je devrais être en train de me faire sucer la queue par Katrina, ce soir...>
- <
Alors, c’est sérieux entre vous ?>
- <
Je pense la proposer en mariage, ouais... J’espère que Yuri nous paiera bien, j’ai trouvé la bague parfaite pour elle...> »
Barbara se déplaça à nouveau, et se posa sur le toit de la salle de détente. Avec sa Bat-vision, elle avait enclenché une vision spéciale (http://img110.xooimage.com/files/3/2/2/ark_mans908650-4a4504f.jpg), et s’en servait pour mieux visualiser le décor. Elle put ainsi voir que le toit de cette petite salle était fragile, et plaça sur ce dernier un peu de gel explosif, utilisant à cet effet un pistolet spécialement conçu pour (http://www.videogamesartwork.com/sites/default/files/images/image/1386173088/batmanarkhamorigins_prop_weapon_explosive_gel_concept_by_meinert_hansen_additions_01.jpg). L’appareil disposait d’un bouton qui, en appuyant dessus, ferait exploser le gel. Le toit leur tomberait dessus.
Une fois ce piège mis, Barbara se déplaça à nouveau, et atterrit en contrebas. Elle se rapprochait du disjoncteur, dans un coin, mais s’arrêta en voyant qu’un homme s’en était approché. L’un des sept qui tournaient autour du camion. Barbara se tenait derrière un conteneur, et le vit contourner le disjoncteur, rentrant dans les toilettes. Elle le suivit lentement, l’entendant siffloter, et empêcha la porte de totalement se fermer. Il était seul dans les toilettes, et elle continua à le suivre, le dos courbé... Puis fondit sur lui. Sa main empoigna ses cheveux, et elle envoya sa tête heurter violemment le mur. Un carrelage sauta, l’homme couina, son sang décora le mur, et il s’étala sur le sol, inerte.
*
Bien...*
Barbara l’enferma dans une cabine, puis sortit des toilettes. Elle se rapprocha du disjoncteur, sentant son pouls s’accélérer légèrement... L’adrénaline commençait à battre dans ses veines, et elle sourit pour elle-même.
*
Maintenant, le show commence...*
Elle abaissa le disjoncteur, et plongea la pièce dans l’obscurité, puis déploya son Bat-grappin.
« <
Qu’est-ce que ?!>
- <
Les plombs ont encore sauté !> »
Barbara agit vite. Depuis les hauteurs, elle lança deux Batarangs, qui frappèrent à quelques secondes d’écart les panneaux d’urgence des portails. Ces derniers s’abaissèrent alors dans des claquements, et elle appuya sur son pistolet à gel explosif. Le toit de la salle de détente explosa, et, dans un hurlement de surprise et de douleur, les cinq malfrats se retrouvèrent ensevelis sous les gravats, inconscients.
« <
On nous attaque !> »
Batgirl se mit ensuite au-dessus du conteneur où deux sentinelles étaient juchées en hauteur. Ils avaient enclenché les lampes-torches de leurs armes, et elle tendit son Bat-grappin. L’arme fusa, en attrapant un à la cheville, et elle rétracta son arme. En hurlant, ce dernier lâcha son arme, et se retrouva la tête en bas, suspendue dans le vide par un filin métallique que Barbara avait fixé sur la poutre.
« <
Au secours ! Au secours !>
- <
Mais que... ?!> »
Son comparse se rapprocha du rebord... Et Barbara bondit en avant, déployant ses ailes. Il tira quelques coups de feu en vain, et le pied de Barbara le frappa à la tête, l’envoyant s’étaler sur le sol. Elle fondit ensuite sur lui, et le frappa à hauteur de la tempe, le neutralisant.
Entre-temps, les autres hommes se rapprochèrent de son appât, sur lequel Barbara avait eu le temps de placer une grenade étourdissante. Elle sortit ensuite un Batarang, et visa le point de rupture du filin, attendant que les autres hommes se rapprochent.
*
Venez, mes petits, venez...*
Batgirl, toutefois, ignorait qu’elle n’était pas la seule sur ce coup...
-
SquirrelGirl attendait, et observait la fille chauve-souris, qui n'avait même pas remarqué sa présence. Tout comme elle, cette fille observait, en bas, le remplissage des camions par la bande de criminels qui étaient arrivés au port en même temps que ce mystérieux navire. L'héroïne terranide n'avait toujours aucune idée de ce que les caisses transportaient réellement, et cela la dérangeait. Pas parce qu'elle hésitait à intervenir, par crainte que ces caisses ne contiennent un produit dangereux, mais juste parce qu'elle voulait le savoir. Une envie venue de sa curiosité animale, en somme. Mais elle luttait contre de toutes ses forces : pas question d'agir avant la chauve-souris. Si c'était une ennemie, il fallait l'évaluer, l'étudier de près avant de passer à l'action, pour que, si jamais elle ouvre les hostilités, un plan de riposte soit déjà en place. Heureusement, la question n'allait pas se poser longtemps.
La fille chauve-souris commença à se déplacer. Tout en silence, Squirrel Girl la suivit. Son agilité et sa rapidité d'écureuil lui permettaient de suivre son inconnue à la trace, sans pour autant se faire repérer par les hommes qui surveillaient l'entrepôt. Elle sauta du toit pour atterrir tout en finesse dans l'ombre de l'entrepôt, puis commença sa course, en s'arrêtant parfois à couvert pour éviter le regard des gardes, avant de se relancer de plus belle. Pas de peur, pas de doute, juste elle et sa ''proie''.
Elle la vit d'abord aller sur le toit de la salle de détente pour y poser un produit étrange. Une fois qu'elle s'était éloignée, SquirrelGirl envoya Monkey Joe renifler le produit, pendant qu'elle continuait à suivre la chauve-souris.
Elle la fila jusqu'à ce que la fille se cache derrière un conteneur, elle fit alors de même, quelques mètres derrière. Elle profita de cet instant pour observer discrètement sa camarade costumée, en notant tous les détails possibles : chevelure rousse, yeux bleus, la taille bien faite, comme la poitrine... mais ses jambes tremblent un peu. Elle n'est pas nerveuse, alors ce doit être un problème d'ordre physique. Ce n'est pas due à l'âge, elle doit avoir, au mieux, une trentaine d'années. On dirait juste qu'elle n'a pas l'habitude de se servir souvent du bas de son corps.
L'analyse fut interrompu quand la fille chauve-souris se remit en marche en direction des toilettes. Elle la suivit, entra un peu après elle, juste à temps pour la voir écraser la tête d'un des types armés contre le mur. Un sacré choc, mais personne à part elle ne l'avait entendu. SquirrelGirl sortit des toilettes en vitesse pour ne pas se faire prendre. D'un pas agile et rapide, elle se lança tandis que les gardes regardaient ailleurs. Elle monta à l'étage supérieur, puis sauta sur le toit du camion, et enfin fit un bond puissant pour retourner dans les poutres métalliques du toit, son nid d'observation. Son déplacement était une manœuvre extrêmement risquée, même pour elle, qui n'avait réussie que parce que les hommes en bas, trop concentrés sur leur travail, ne prenaient même pas la peine de regarder au-dessus de leurs têtes.
Monkey Joe revint vers SquirrelGirl poour lui faire son rapport : le produit posé sur le toit de la salle était un gel explosif, facilement reconnaissable à l'odeur.
Cette fois, les choses étaient claires : à la manière dont la chauve-souris a envoyé ce pauvre bougre s'aplatir la tête contre un mur et la façon dont elle a piégé l'endroit, à défaut d'être une ennemie de l'héroïne terranide, elle était au moins une ennemie des bandits. Maintenant que la question était réglée, il était temps pour SquirrelGirl et Monkey Joe de passer à l'action.
Mais alors qu'elle allait se lancer, l'entrepôt fut plongée dans le noir. Dans la seconde suivante, les panneaux qui reliaient l'intérieur du bâtiment à la zone extérieure tombèrent dans un claquement métallique presque synchronisé. Et dans la seconde encore suivante, le toit de la salle de détente explosa, envoyant cinq des vingt-et-un hommes postés à l'intérieur de l'entrepôt faire une longue sieste sous plusieurs kilos de gravats. Tout ça ne pouvait être que l'œuvre de l'autre fille en costume.
« Ingénieuse, la chauve-souris. Elle a calculé son coup avec une précision millimétrique. Mais elle va voir que moi aussi, j'ai de la ressource. »
Sentant l'adrénaline parcourir tout son corps, et réveiller ses instincts sauvages, SquirrelGirl prit appui sur la poutre et, poussant de toutes ses forces avec ses jambes, se projeta vers le sol comme un diable sortie d'une boîte, pour aller directement tomber sur l'un des malheureux compères armés, l'assommant sur le coup.
Les humains normaux ont beaucoup de mal à s'orienter dans le noir. Mais grâce à sa vision et à son odorat d'écureuil, SquirrelGirl pouvait aisément situer le positionnement de ses ennemis, même dans le noir. Elle voyait leurs silhouettes, sentait leurs violentes odeurs de transpiration, et se servait de ces repères pour les avoir un à un. Elle courait dans tous les sens, frappait à toute vitesse et repartait sans attendre, tandis que Monkey Joe distrayait ceux qui étaient assez proches pour la blesser, en se jetant sur leurs visages pour griffer et mordre. Il parvint même à en envoyer un au tapis : complètement aveuglée par le petit écureuil, il n'avait même pas vu qu'il courait droit dans un mur.
D'abord un, puis deux, puis cinq, les malfrats tombaient comme des mouches face à SquirrelGirl. Au milieu des cris d'horreurs, des coups de feux et des mots hurlés en russe, elle se sentait vraiment dans son élément. L'action, le danger, c'est comme ça qu'elle aimait vivre. Elle se remémora sa vie dans ses terres natales, chassant les animaux sauvages pour les manger, et les marchands d'esclaves pour les tuer et libérer ses amis. Puis elle fut arrachée de sa rêverie quand un bandit, attaché par un filin à l'une des poutrelles du toit, tomba en criant et qu'une grenade incapacitante explosa au moment où il toucha le sol. Ayant la vue plutôt sensible, la lumière de la grenade obligea la fougueuse héroïne à se replier pour un court instant. Elle sauta sur le toit du camion pour atteindre la passerelle de l'étage supérieur. La vue encore un peu floue, elle tâtonnait pour chercher un abri quand, soudain, elle se retrouva dos-à-dos avec quelqu'un. Cette personne tenta un coup de poing en revers au niveau de la mâchoire. La terranide bloqua le coup, prête à riposter, mais son odorat fut plus rapide que ses réflexes.
« Une minute... »
Elle renifla la personne devant elle. Elle dégageait une odeur douce, qui lui chatouillait les narines. Une odeur de femme. Mais seuls des hommes surveillaient le camion. Ça ne pouvait donc être qu'une seule personne.
« Eh, c'est toi la fille chauve-souris ! »
-
Après l’infiltration, place à l’action. Barbara n’arriverait pas à se débarrasser de tous ses adversaires en y allant en douce, et, alors que ces derniers avançaient vers son piège, elle avait enclenché sa vision nocturne... Ce qui lui permit de voir qu’une autre personne venait de rejoindre la fête, fondant sur les ennemis. Barbara la reconnut rapidement, avec sa longue queue poilue, et l’écureuil qui se tenait avec elle.
*Squirrel Girl ?!*
C’était étonnant, mais pas vraiment surprenant. Squirrel Girl était une Terranide, et, si Batgirl n’avait jamais eu l’occasion de travailler avec elle, elle avait entendu parler de cette femme. Elle ne s’attendait juste pas à la voir ici, car on disait que Squirrel Girl s’était retirée depuis des mois, après avoir combattu en compagnie des Avengers des menaces aussi importantes que MODOK, Fatalis, ou encore Thanos. Tout cela était consigné dans les archives de son Bat-ordinateur, et Barbara s’était toujours demandée si cette femme ne venait pas de Terra... La voir ici, à Seikusu, était un début de réponse. Elle la vit donc fondre sur ses ennemis, rapide et mortelle, combattant aussi bien avec ses poings qu’avec sa queue. Batgirl regarda autour d’elle, et repéra rapidement les sentinelles en hauteur, qui visaient la femme avec leurs armes.
Barbara déploya sa tyrolienne juste au-dessus d’un ennemi, en grimpant pour cela sur le toit du conteneur, puis elle se lança dessus. Le Russe essayait d’avoir un angle de mire dégagé sur Squirrel Girl quand, entendant un sifflement, il leva la tête... Pour se recevoir un pied en pleine figure. Il appuya instinctivement sur la gâchette, et les balles ricochèrent contre un conteneur tandis qu’il heurtait la rambarde de l’autre côté. Barbara le retint par les pans de sa veste, l’empêchant de tomber, et sa tête vint heurter douloureusement la sienne, le neutralisant pour le compte.
Un autre larron se tenait de l’autre côté, et, ayant entendu ce bruit, il se tourna vers Barbara.
« <Batgirl !>
- Bravo... » répliqua cette dernière à voix basse.
Elle s’élança vers sa cible. L’homme avait sorti un pistolet-mitrailleur, et allait faire feu... Mais Babrara lança à temps un Batarang, qui atteignit l’homme à la main, le faisant hurler. Elle bondit ensuite sur lui, et son pied le heurta au torse, l’envoyant rouler sur le sol. Batgirl fondit ensuite sur lui, et le neutralisa rapidement, puis se redressa. Elle porta ensuite son regard de l’autre côté de l’entrepôt, et vit la porte du bureau s’ouvrir sur l’homme en question. Batgirl lança un Batarang, qui décrivit un arc de cercle en l’air, avant d’atteindre l’homme à la gorge. Dans un gargouillis, l’individu, armé d’un Desert Eagle, partit à l’arrière, et s’affala au milieu de la pièce, sonné.
Maintenant que les hauteurs étaient neutralisées, Batgirl bondit en contrebas, déployant ses ailes, et atterrit près de la zone de combat, où Squirrel Girl affrontait la mêlée. Dehors, les autres tueurs cherchaient un moyen d’entrer, ce qui leur laissait peu de temps pour les assommer. Batgirl vint à sa rescousse, attaquant un homme dans le dos en l’attrapant à la gorge et en le renversant. Un autre tenta de lui tirer dessus, mais le pied de Barbara fusa vers sa main, déviant le canon de l’arme, et elle lui décocha un uppercut qui l’envoya contre un conteneur. Ici, elle était enfin dans son élément. Coincée dans son fauteuil roulant, rien ne lui manquait plus que ça, l’action, le souffle du combat, le frisson de l’adrénaline... Elle s’était entraînée pendant des milliers d’heures afin d’être une guerrière endurante. Plus svelte que Batman, elle pouvait esquiver bien plus facilement les attaques, ce qu’elle était en train de prouver en ce moment. Elle évita un crochet du gauche par un autre tueur, et envoya son poing dans son estomac. L’homme, un chauve, écarquilla les yeux en soupirant, sentant l’air lui manquer, et elle l’acheva en envoyant la tête de l’homme heurter son genou, brisant son nez au passage.
C’est dans la foulée de ces combats qu’une de ses attaques rencontra le main de Squirrel Girl. Pendant quelques secondes, les deux femmes arrêtèrent de se battre, afin de se regarder.
« Eh, c'est toi la fille chauve-souris ! » s’exclama Squirrel Girl.
Batgirl sourit légèrement, puis un homme l’attaqua dans son dos en sortant un couteau à cran d’arrêt. Ne répondant pas tout de suite, la justicière se retourna, et évita le couteau, puis tournoya sur elle-même, envoyant sa cape frapper le visage de l’agresseur, le perturbant. Elle le frappa alors à plusieurs reprises au visage, fit sauter l’une de ses molaires, puis laissa l’homme s’affaler sur le sol.
« Oui... Oui, c’est bien moi. Batgirl ! »
Barbara tendit sa main vers Squirrel Girl. Elles avaient neutralisé la première équipe... Mais, au même moment, les portails que Barbara avait abaissé s’ouvrirent de nouveau, livrant passage à d’autres hommes armés.
« Merde... »
Des Russes supplémentaires s’approchèrent lentement.
« <Restez prudents, ils sont par ici !>
- <Qui les a attaqués ?>
- <Qui que ce soit, ils sont encore là, alors, on évite de se séparer, et on sécurise le camion !> »
Barbara s’était cachée derrière un conteneur. Il y avait une douzaine de tueurs armés.
« Je vais les attaquer depuis le plafond... fit-elle alors en désignant les poutres. Quant à toi... Fais ce que tu fais le mieux. »
Batgirl prenait l’initiative, oui, mais, après tout, c’était elle qui avait initié cette attaque. Les deux justicières étaient sur le même coup, alors, autant que les compétences de chacune des deux femmes soient exploitées au mieux. Joignant le geste à la parole, Barbara fila vers le plafond à l’aide de son Bat-grappin, et se posa sur les poutres, observant, depuis sa position, les malfrats en train de se rapprocher de la camionnette.
Tout cela lui rappelait le bon vieux temps...
-
Drôle de façon de faire une rencontre. Dans le feu de l'action, SquirrelGirl était tombé par hasard sur Batgirl. Et même si elle avait un peu de mal à voir et à entendre à cause la grenade aveuglante, elle reconnut immédiatement la fille chauve-souris à sa silhouette et à l'allure de son costume, en particulier les pointes sur sa tête.
Peu à peu, l'héroïne terranide retrouvait toutes ses capacités sensorielles, si bien qu'elle put voir un homme attaquer Batgirl avec un couteau. Elle allait l'arrêter, mais Batgirl fut plus rapide : elle se retourna, évita le couteau, étourdit son assaillant avec sa cape avant de lui asséner une série de coups de poings dévastateurs au visage et de l'envoyer au sol.
« Oui... Oui, c’est bien moi. Batgirl ! »
C'était vraiment une drôle de rencontre. Batgirl tendit sa main vers SquirrelGirl et cette dernière la lui serra. Au même moment, les portails métalliques qui séparaient l'entrepôt de l'extérieur s'ouvrirent, et une douzaine de tueurs russes armés jusqu'aux dents entrèrent. En les entendant arriver, Batgirl alla se cacher derrière un conteneur pour les observer. SquirrelGirl la suivit. Elle aussi observait la situation, et son esprit ingénieux commençait à mettre au point un plan.
« Je vais les attaquer depuis le plafond... fit-elle alors en désignant les poutres. Quant à toi... Fais ce que tu fais le mieux. »
« Compte sur nous. Monkey Joe et moi, on va se donner à fond. »
Batgirl venait de lui prendre l'initiative. L'autre héroïne se sentit un peu vexée, mais après tout, c'était la chauve-souris qui avait lancé le premier assaut, alors c'était à elle de décider comment les choses allaient se dérouler. Elle utilisa son Bat-grappin pour monter dans les poutres du plafond pour observer ses ennemis depuis les hauteurs. Quant à SquirrelGirl, elle était resté au même niveau, toujours à étudier ses ennemis.
Faire ce qu'elle faisait le mieux... Pour SquirrelGirl, c'était une flagrante invitation à laisser ses instincts sauvages la guider. Et elle n'allait pas se faire prier. Néanmoins, une stratégie était de rigueur : même si, tout à l'heure, elle frappait sans trop réfléchir, elle profitait de l'absence de lumière. Cette fois, avec la lumière venant de l'éclairage du port, les malfrats avaient une visibilité suffisante pour tirer avec précision sur toute personne passant dans leur champ de vision. Il fallait donc les prendre par surprise. SquirrelGirl discuta avec Monkey Joe d'un plan pour s'occuper de ces bandits. Une fois accordés, les deux se lancèrent.
La stratégie de SquirrelGirl était des plus simples : Monkey Joe allait faire du bruit dans tous les coins de l'entrepôt pour amener les russes à se séparer. N'étant qu'une douzaine d'hommes, ils ne pouvaient pas être partout à la fois. Une fois isolés, ils feraient des proies faciles pour les deux héroïnes. SquirrelGirl ne savait pas comment Batgirl allait agir, mais, pour sa part, elle savait exactement comment procéder : attendre que l'un des hommes se sépare du groupe, puis frapper et se retirer dans les hauteurs en attendant une nouvelle occasion. En utilisant intelligemment la disposition du camion et des conteneurs dans le bâtiment, elle pouvait même agir sans se faire voir des autres bandits. L'opération pouvait commencer.
Monkey Joe courut vers un coin de l'entrepôt, à l'abri des regards, et secoua une caisse pour faire du bruit. Dès qu'ils l'entendirent, les malfrats commencèrent à se parler en russe. SquirrelGirl ne comprenait pas un mot de ce qu'ils disaient, mais elle pouvait les voir se déplacer comme elle l'avait supposé. Et pendant que son petit camarade courait dans toute la pièce pour distraire le groupe et l'amener à se diviser, SquirrelGirl sauta dans le coin où l'un des bandits se dirigeait après avoir entendu l'écureuil secouer une caisse. Quand celui-ci fut suffisamment près, l'héroïne terranide lui sauta dessus, lui couvrit la bouche pour qu'il ne fasse pas de bruit et lui bloqua la tête jusqu'à ce que le manque d'oxygénation le fasse tomber dans les pommes. Un autre bandit la vit, hurla des mots en russe avant d'ouvrir le feu. SquirrelGirl s'échappa facilement, et retourna sur la passerelle du niveau supérieur pour se reposer un instant, en attendant une nouvelle tentative.
Pendant ce temps, deux bandits grimpaient les escaliers vers sa position. Mais qu'importe, son super-odorat lui fit sentir les deux arrivants. Et elle était prête à les recevoir.
Les deux hommes débarquèrent dans le bureau, où ils trouvèrent l'un des leurs, asommé depuis longtemps. Ils cherchaient SquirrelGirl... mais c'est elle, suspendu au plafond, qui leur tomba dessus. Elle neutralisa le premier sur le coup, puis utilisa sa queue pour déstabiliser le deuxième, avant de lui asséner un coup de pied fatal dans l'estomac, qui l'envoya au sol.
Une fois débarrassée d'eux, SquirrelGirl retourna sur la passerelle pour observer les autres, et quelque chose lui sauta aux yeux. Sur les douze bandits arrivés dans l'entrepôt, elle en avait déjà neutralisé trois. Alors pourquoi semblait-il en manquer plus ?
-
Se tenant juchée en hauteur, Barbara était un oiseau de nuit… Une proie silencieuse et invisible, tapie dans l’obscurité, observant ses cibles. Appuyée sur la poutre en bois, elle voyait les hommes de la Mafia russe avancer lentement, tandis que Squirrel Girl se déplaçait, avec son écureuil. De cette femme, Batgirl ne savait pas grand-chose, si ce n’est son profil public, figurant sur le site Internet des Vengeurs. Une femme-écureuil talentueuse, un pilier indispensable de l’équipe, qui avait remonté le moral et le courage des Vengeurs par sa détermination, sa bonne humeur, et son sens aigu de la justice et des valeurs morales. Squirrel Girl avait une affinité extrasensorielle avec les écureuils, ce que Barbara pouvait réaliser, mais le reste des informations relatives à la femme était consignée. Peu importe… Barbara avait confiance en elle, et c’était la seule chose qui importait. Squirrel Girl était fiable, et c’était tout ce dont Batgirl avait besoin.
Elle voyait les Russes se déplacer, restant en formation serrée, regardant tout autour d’eux avec leurs lampes, en se dirigeant vers le disjoncteur. Ils virent leurs alliés au sol, et tâtèrent leurs pouls, et virent qu’ils étaient tous vivants, simplement blessés et neutralisés.
« <Restez prudents, ils sont toujours là…>
- <Comment les Guramu ont-ils eu connaissance de cette transaction ? C’est sûrement leurs ninjas…>
- <Ils sont toujours en vie, ça ne peut pas être ces femmes…> »
Les Guramu étaient un clan de Yakuzas… Le plus solide clan de la ville, qui dominait Seikusu depuis les hauteurs, par un ancien château-fort en montagne, Muramasa-jo. Ce fort était le siège de l’Oyabun de cette mafia, Akihiro Guramu, un homme obèse et ventripotent, l’équivalent seikusien de Wilson Fisk. Or, Akihiro et ses hommes étaient en guerre contre les Russes, et l’arme spéciale d’Akihiro se composait d’un dojo spécial, composé uniquement de kunoichi formées dès l’enfance, soit des femmes ninjas. Il les recueillait dans des orphelinats, des bordels en Thaïlande ou en Inde, ou les kidnappait… Le trafic d’enfants était très important en Asie du Sud-Est, et les Guramu y étaient impliqués, servant d’intermédiaires entre les groupes mafieux sévissant en Thaïlande, en Vietnam, ou surtout en Inde, où il était coutumier de voir des pères vendre certains de leurs enfants à des bordels, développant en toute illégalité des pratiques ancestrales et barbares. Les kunoichi d’Akihiro étaient ses esclaves, des tueuses formées dès l’enfance à tuer de toutes les manières : armes, empoisonnement, étouffement mammaire… Barbara les avait déjà affrontés, et elle avait pu se faire une bonne idée de leur redoutable potentiel.
Quand Monkey Joe commença à faire diversion en tapant sur une caisse, la justicière sortit de ses pensées, et commença à étudier ses proies. Elle en vit une qui s’écartait un peu du groupe, restant en retrait, et Barbara se laissa tomber en avant. La tête en bas, ses pieds étaient posés de l’autre côté de la poutre, et elle se laissa tomber à toute allure vers l’homme. Il eut à peine le temps de lever la tête que Barbara posa une main sur sa bouche, et s’envola avec lui. Le truand devant lui se retourna alors, et, médusé, vit que son comparse n’était plus là.
« <Mais que… ?!> »
Batgirl neutralisa l’homme en hauteur, l’attacha à un filin, et le laissa pendre en l’air, puis relâcha ensuite son propre harnais, celui qui lui avait permis de descendre et de remonter si vite, et fondit sur l’homme, envoyant son pied sur sa figure. Il heurta lourdement le sol, et elle envoya son coude frapper sa nuque, le neutralisant à son tour.
Barbara allait partir à la chasse quand elle entendit des hurlements :
« <Elle est là !> »
Elle entendit ensuite des coups de feu, et se dépêcha de remonter, pour voir Squirrel Girl en train de fuir un adversaire qui lui avait tiré dessus. Elle grimpa le long de conteneurs, les balles rebondirent, et elle disparut dans l’obscurité, se faufilant dans le bureau.
*Occupe-toi d’eux, Barb’…*
Squirrel Girl n’avait pas besoin d’un chaperon. Les mafieux parlaient entre eux, plus nerveux que jamais, et elle put voir que trois d’entre eux avaient rejoint le disjoncteur, cherchant à le remettre en place. Deux travaillaient dessus, et un troisième observait les alentours.
« <Fais gaffe, il y a des arcs électriques !> » prévint un Russe.
Barbara sortit de ses affaires un Batarang électrique, puis le lança. L’objet se posa sur le disjoncteur, et provoqua des étincelles. Des arcs électriques frappèrent les deux Russes affairés autour de l’objet, et le troisième, étonné, se retourna, montrant ainsi son dos à Batgirl. Elle déploya son Bat-grappin, et ce dernier l’attrapa à la veste, avant de se replier, emmenant avec lui l’homme, qui hurlait. Barbara le réceptionna, et le neutralisa à son tour… Puis un faisceau l’éclaira alors, tandis que Squirrel Girl venait de sortir du bureau.
« <C’est elle !>
- <Batgirl !> »
Les Russes restants s’étaient réunis, et Barbara eut tout juste le temps de bondir de côté pour éviter les balles. Elle atterrit en bas du conteneur, puis, n’ayant plus l’occasion d’agir furtivement, bondit vers eux. Un Batarang fila, heurta les doigts d’un homme tenant son Uzi, et, avec son Bat-grappin, elle attrapa un fusil à pompe, et l’arracha des mains d’un autre, avant de fondre sur eux, pied tendu en avant, venant heurter un homme au visage. Ils étaient moins d’une dizaine, et elle pouvait donc les neutraliser…
…Bien sûr, un petit coup de main ne serait sûrement pas de refus.
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Dans le rez-de-chaussée de l'entrepôt, il n'y avait plus beaucoup de bandits. L'un d'eux pendait au plafond, attaché par les pieds avec un filin, un autre était évanoui au sol, un groupe de deux était au sol, leur corps parcourus de spasmes, et un autre était assommé un peu plus loin. Sans aucun doute l’œuvre de Batgirl
Pour une héroïne sans super-pouvoirs, elle a fait un sacré travail.
SquirrelGirl observait avec admiration l’œuvre de sa collègue héroïne, avant de voir qu'elle était dans de beaux draps. Même s'il ne restait que cinq bandits sur les douze entrés dans l'entrepôt, ils avaient réussi à encercler Batgirl. Trois d'entre eux avaient perdus leurs armes, mais il en restait quand même deux avec des fusils automatiques, braqués sur la chauve-souris. De plus, un autre, en train de se relever, lorgnait sur le fusil à pompe tombé par terre. Aussi forte qu'elle soit, face à trois armes avec une fenêtre de tir parfaitement ouverte, elle ne ferait pas long feu. Une assistance était de mise. Ni une ni deux, SquirrelGirl se prépara à intervenir. La première chose à faire était de détourner l'attention de ceux qui tenaient les armes. Elle sauta de la plate-forme de l'étage supérieur en criant.
« Hey, bande d'idiots, levez la tête ! »
Pas sur que les Russes l'aient compris, mais l'intonation de sa voix fut suffisante pour distraire les bandits. Batgirl profita de cet instant d'inattention pour se jeter sur les ennemis sans arme, et les envoya rapidement à terre avant même qu'ils n'aient pu comprendre ce qui leur arrivait. De son côté, l'héroïne terranide fut arrosée de balles, mais elle était trop rapide et aucune n'atteignait sa cible. Elle envoya ses pieds finir leur course dans le visage du premier tireur, puis détourna l'arme du deuxième avec sa queue avant d'envoyer un direct fatal dans sa mâchoire, qui le mit K.O sur le coup. Et avant que le premier n'ait pu se relever, SquirrelGirl lui envoya son pied dans la figure pour le finir. Tous les bandits à terre, seuls les deux héroïnes étaient encore debout.
Une fois le danger passé, Monkey Joe revint se nicher sur l'épaule de sa partenaire. Cette dernière se tourna vers sa collègue.
« Beau boulot, Batgirl. Et maintenant, c'est quoi la suite du plan ? »
Batgirl lui expliqua que la cargaison, qui était en fait de la drogue, devait être détruite avant que la police n'arrive, car certains de ses membres étaient au service des yakuzas, et que si la marchandise était saisie, ce seraient eux qui viendraient la prendre. Du coup, tout ça n'aurait servi à rien.
« Je vois... Mais le problème, c'est qu'il doit rester encore plein d'autres caisses remplis de drogue sur ce fichu bateau. »
SquirrelGirl passa un instant à cogiter pour trouver un moyen de régler ce problème là également.
« Ah, j'ai une idée ! Et si ça marche, on peut faire d'une pierre deux coups.
Alors voilà. D'abord, on piège le camion de façon à le faire exploser. Ensuite, on l'envoie s'écraser contre le réservoir du bateau. Si on calcule bien la trajectoire, le navire et son contenu seront détruits, rendant impossible la récupération du moindre gramme de drogue. Qu'en dis tu ? Tu as une autre idée, peut-être ? »
Le plan de SquirrelGirl était un peu dangereux et un peu expéditif. Mais c'est ainsi que la nature sauvage de l'héroïne s'exprimait : des idées explosives, mais néanmoins finement réfléchies. C'est grâce à cette mentalité à la fois brillante et sauvage qu'elle avait pu triompher d'ennemis bien plus imposants qu'elle, comme le Docteur Fatalis.
Reste à savoir si son plan sera au goût de la chauve-souris...
-
La priorité de Barbara, en combat, était de neutraliser les armes de ses adversaires. Sa combinaison protectrice avait beau être efficace, elle ne pouvait pas la protéger contre des tirs à bout portant. Batgirl n’avait aucun super-pouvoir, aucune résistance surnaturelle. Ce faisant, elle ciblait prioritairement les ennemis armés. C’est ainsi que, au milieu de sa danse, son Bat-grappin avait fusé pour attraper le pistolet d’un homme, envoyant l’arme s’envoler dans les airs, ricochant contre un conteneur. Elle était rapide et agile, une véritable panthère, qui exécutait ce combat comme une sorte de danse. Petite, Barbara avait été inscrite par son père adoptif, James Gordon, dans des écoles de danse, et avait aussi suivi une formation d’arts martiaux, qu’elle n’avait jamais vraiment abandonné. Bruce Wayne l’avait perfectionné, mais le fait est que, depuis qu’elle était toute petite, Barbara savait se battre. À Gotham, c’était indispensable. Elle filait ainsi au milieu de ses adversaires, bondissant par-dessus eux, bloquant leurs attaques quand ils arrivaient dans son dos, frappaient précisément les points sensibles des criminels qu’elle affrontait. Réalisant cela, plusieurs Russes avaient choisi de s’écarter, la visant avec leurs Kalachnikov. La situation commençait à devenir problématique quand Squirrel Girl intervint, couvrant les arrières de Barbara.
Avec son aide, les quelques ennemis encore survivants ne purent rien faire d’autre que s’écrouler sur le sol, inertes. À elles deux, elles avaient bien réussi à neutraliser une vingtaine d’ennemis. Certes, l’effet de surprise y avait été pour beaucoup, mais il était bon de voir que Barbara n’était toujours pas rouillée… Et ce encore plus quand on savait ce qu’elle avait traversé. Son dos, pour l’heure, tenait bon, et elle avait encore plusieurs heures d’autonomie avant que le traitement qu’elle s’infligeait pour soigner ses vertèbres ne se détériore à nouveau.
Pendant les quelques minutes qui suivirent ce combat, Barbara se sentait toute légère, heureuse et guillerette. Elle venait de frôler la mort, mais… Ça faisait du bien. Pouvoir se déplacer à nouveau, se battre, frapper des gens, se sentir à nouveau Batgirl, et non seulement l’Oracle. Elle serra les poings, retenant ses frissons d’excitation, en se rappelant les enseignements de Batman… Ne jamais croire l’ennemi totalement vaincu, et toujours rester vigilant. Squirrel Girl la félicita, et, même si Barbara n’était plus vraiment une débutante, elle ne put s’empêcher de sourire. Redevant ensuite plus sérieuse, elle lui expliqua la situation. Il fallait détruire cette cargaison de drogue afin de perturber le chiffre d’affaires de la Mafia russe. La police ne devrait maintenant plus tarder, et, tout ce qu’elle trouverait, ce serait des criminels ficelés et menottés, avec des armes, et quelques sachets de drogue. Tout le reste devait être détruit pour éviter que les forces corrompues au sein de la police ne refourguent la cargaison à d’autres clans de la ville, comme les Guramu.
Squirrel Girl eut rapidement une idée à lui exposer :
« Ah, j'ai une idée ! Et si ça marche, on peut faire d'une pierre deux coups. Alors voilà. D'abord, on piège le camion de façon à le faire exploser. Ensuite, on l'envoie s'écraser contre le réservoir du bateau. Si on calcule bien la trajectoire, le navire et son contenu seront détruits, rendant impossible la récupération du moindre gramme de drogue. Qu'en dis-tu ? Tu as une autre idée, peut-être ? »
Batgirl ne dit rien pendant quelques secondes, car elle réfléchissait à ce plan.
« Et bien, pour accomplir ce plan, il nous faudrait des explosifs. Cependant, je ne pense pas que détruire ce bateau soit judicieux. Nous risquons de noyer le port sous une nappe de pétrole, sans parler des personnes à l’intérieur du navire. »
On ne pouvait tout de même pas les condamner à mort. Et puis, il y avait sans doute des marins innocents à l’intérieur.
« Le bateau doit avoir des bombes, et probablement des caches d’armes. On y va, on tape sur tout ce qui bouge, on trouve des bombes, et on détruit les camions. »
C’était un plan sommaire, mais le personnel à l’intérieur du bateau devait être au courant de leur présence, maintenant, avec tout le raffut qui avait eu lieu. Ce faisant, Barbara ne comptait pas sortir par la grande porte, et leva la tête. De sa main gauche, elle sortit son Bat-grappin, et, de la droite, elle invita Squirrel Girl à se coller contre elle. Tout contre son corps, elle sentit ainsi celui de la femme, et leurs seins se touchèrent quand les bras de la femme-écureuil s’enroulèrent autour de sa nuque. La main de Barbara, elle, se posa à hauteur de sa ceinture, et elle visa le plafond. Le Bat-grappin cracha un filin argenté qui fila en l’air. Il traversa une grande vitre, puis alla se poser sur le rebord d’une grue, bien au-dessus.
« Attention, ça va remuer… »
Le filin les souleva alors quand Barbara le rétracta, et elles s’envolèrent, passant par la vitre. Barbara appuya alors sur un autre bouton, et le grappin se relâcha alors. Les ailes de Batgirl se soulevèrent sous la pression de l’air, et elles atterrirent ainsi en toute sécurité sur le toit, après un soubresaut qui amena leurs seins à se frotter un peu plus les uns contre les autres. Batgirl relâcha rapidement la Terranide, la rougeur de ses joues masquée par son casque.
*Un simple frottement…*
Restant sur sa mission, elle regarda le bateau, et, comme elle s’y attendait, il y avait de multiples hommes armés sur le pont, qui regardaient les portes de l’entrepôt. Ils étaient reconnaissables à leurs vestes militaires vertes. Batgirl et Squirrel Girl étaient dissimulées dans l’ombre, au-dessus du toit. Au milieu d’eux, Barbara vit Boris Dime.
« C’est le capitaine du navire, fit-elle, en désignant l’homme, qui rejoignait la cabine de commandement. C’est lui qui est derrière cette opération. »
Boris Dime était un homme costaud, faisant bien deux mètres de haut. Ce n’était pas un individu à prendre à la légère, clairement pas.
« Voilà ce qu’on va faire… Je vais me rendre discrètement sur le toit du navire, et, quand je commencerais à attaquer Dime, tu pourras venir, et taper sur tout ce qui bouge. »
Elle préférait laisser le gros des troupes à Squirrel Girl, car cette dernière avait des pouvoirs que Batgirl n’avait pas... Et quelque chose lui disait qu’elle ne serait pas contre l’idée de taper sur cette dizaine de malfrats.
-
Batgirl ne dit rien pendant quelques secondes, réfléchissant au plan de SquirrelGirl. Au final, elle rejeta l'idée, justifiant que la destruction du navire serait non seulement un drame écologique, mais aussi humain, avec tous les marins innocents qui se trouvaient à bord.
« C'est vrai que ce serait dommage. Bon... tu as un meilleur plan ? »
Batgirl avait, en effet, une meilleure idée pour aborder la situation. Le navire contenant le reste de la cargaison contenait également des stocks d'armes et d'explosifs. La chauve-souris voulait donc aller se servir chez l'ennemi, et utiliser leurs propres explosifs pour faire sauter le camion et son chargement. SquirrelGirl acquiesça à l'entente de ce plan.
« Ça m'a l'air d'un bon plan. Mais on ne pourra jamais traverser le port sans se faire attaquer de toutes parts. »
Heureusement, l'héroïne humaine avait également un moyen de parer à cette éventualité. Elle sortit le pistolet-grappin attaché à sa ceinture et invita SquirrelGirl à venir. Sur ces mots, cette dernière alla se coller contre elle, les bras autour de sa nuque et sa poitrine si proche qu'elle frottait contre celle de l'autre femme. Un frisson de plaisir rapide la parcourut. Sentir la friction du latex de leurs combinaisons réveillait un peu plus ses instincts primaires. Batgirl sortit son grappin, et lança le filin à travers une vitre, jusqu'au rebord d'une grue, à l'extérieur de l'entrepôt. Prête au départ, SquirrelGirl se serra plus fort contre son amie. Elles s'envolèrent alors, d'abord à travers la vitre, puis jusqu'au-dessus du toit d'un entrepôt voisin, avant que le filin ne lâche et que la chauve-souris ne déploie ses ailes pour aller atterrir tranquillement sur ce même toit. Une nouvelle fois, les seins se rencontrèrent. Une fois pied à terre, l'écureuil ne put s'empêcher de rougir après avoir senti le corps de la chauve-souris si proche du sien.
Si proche...
Puis elle revint à la mission. Batgirl lui indiqua le pont du navire, rempli d'hommes armés en tenues militaires. C'est là que l'héroïne terranide devait aller, pour éliminer tous les ennemis, pendant que sa collègue irait dans la cabine de commandement pour neutraliser le capitaine, un colosse assez intimidant.
« Tu es sur que ça va aller ? Il a l'air plutôt dangereux. Je sais que tu n'es pas une amatrice non plus, mais... »
Batgirl lui assura que tout irait bien. Et les événements récents confortèrent SquirrelGirl dans cette idée. L'héroïne chauve-souris prit alors son envol, tout droit vers le toit du navire. Avant de se lancer à son tour, l'héroïne terranide alla chuchoter quelque chose dans l'oreille de Monkey Joe, glissa un bout de papier dans son collier, et l'envoya accomplir une autre mission. Ensuite, elle sauta du toit, se réceptionna sur l'un des éclairages du port, puis sauta à nouveau pour atteindre le pont du bateau. Il n'était plus question pour elle de faire dans la discrétion, l'adrénaline coulait dans ses veines, ses gènes sauvages appelaient à l'action. Elle alla attaquer un premier homme, qui tomba d'un seul coup de poing à l'arrière du crâne. Immédiatement après, les autres hommes sur le navire ouvrèrent le feu. Le bruit ameuta plus d'hommes, et ils furent très vite nombreux. Pourtant, malgré sa claire infériorité numérique, SquirrelGirl dominait le champ de bataille : elle courait, esquivait, sautait, enchaînait les coups de poing, de pied, de queue... et les russes tombaient les uns après les autres. Rien n'arrêtait l'écureuil.
Quand, finalement, tous les malfrats sur le pont du navire furent neutralisés, SquirrelGirl prit un instant pour souffler. Soudain, elle entendit un coup de feu venant de la cabine de commandement.
Oh non ! Batgirl !
-
Boris Dime était un costaud, mais il n’effrayait guère Batgirl. Elle en avait vu d’autres. Quand on avait vu et affronté des individus comme Bane, Killer Croc, ou Solomon Grundy, affronter des mercenaires comme Dime, c’était presque du repos. Elle rassura donc Squirrel Girl, puis rejoignit le toit, volant dans l’obscurité, chauve-souris nocturne invisible dans le voile de la nuit. Elle se posa sur la poupe, et avisa la présence d’une sentinelle armée d’un fusil à lunette sur une vigie. Un ennemi qui pouvait surprendre Squirrel Girl. Barbara déploya donc à nouveau son Bat-grappin, et arriva sur la vigie. Entendant le déplacement d’air, l’homme se retourna… Pour se recevoir un coup de genou dans le ventre. Son fusil à lunette glissa de ses mains, et tomba dans le vide, venant se fracasser sur le sol, surprenant quelques gardes, qui levèrent la tête. Ils ne virent rien d’autre que les lumières de la vigie. Barbara plaqua l’homme contre le mur, et le neutralisa pour de bon.
Elle observa ensuite, avec sa vision infrarouge, le pont. Il y avait beaucoup d’hommes, et Dime se trouvait dans la cabine de pilotage avec deux hommes. Elle allait devoir faire confiance à la Terranide. Batgirl l’avait vu en action, et elle savait qu’elle était forte. Autant ne pas froisser sa susceptibilité en l’aidant davantage. Batgirl se laissa tomber à nouveau, et rejoignit la proue du navire, se posant au-dessus de la cabine de pilotage. Elle s’avança lentement, jusqu’à trouver une porte permettant de rejoindre l’intérieur du navire. Elle l’ouvrit, et s’avança le long du pont. Il y avait d’autres hommes à l’intérieur. Elle s’approcha ainsi d’une porte ouverte, et vit, par cette dernière, une salle de détente. Des hommes regardaient un autre porno, ce qui fit intérieurement soupirer Batgirl.
*Est-ce quelqu’un me croira un jour, si je dis que j’ai déjà affronté des gangsters lisant du Balzac ?*
Il fallait admettre que ce n’était pas fréquent. Se fixant sur Boris Dime, Batgirl les laissa, et continua à marcher, faisant le moins de bruit possible. Bruce lui avait appris à marcher discrètement. Quand on était une chauve-souris, il fallait savoir ne pas se faire remarquer, et, pour ça, l’un des meilleurs moyens était d’étouffer ses bruits de pas, afin de ne faire aucun bruit. C’était notable sur un bateau, où les pas pouvaient résonner le long des murs en métal. Elle devait se dépêcher, car Squirrel Girl n’allait pas tarder. Barbara s’approcha ainsi d’un escalier, et entreprit de le descendre… Quand elle entendit des coups de feu et des hurlements.
*Tant pis pour la discrétion…*
Elle se mit à courir dans un nouveau couloir. Une porte s’ouvrit sur un homme avec un débardeur. Il eut à peine le temps de tourner la tête que Batgirl le frappa, l’envoyant s’écrouler sur le sol. Elle ne cherchait maintenant plus à étouffer ses pas, et filait à toute allure, comme une véritable gazelle. Elle atteignit ainsi un autre escalier, et entreprit, lui, de le grimper, suivant les panneaux indicateurs, ce qui finit par l’amener sur le pont de commandement.
Un garde était en train de grimper l’escalier quand Barbara lui tomba dessus. Elle déploya son Bat-grappin, et l’envoya partir en arrière. La gravité fit ensuite le reste, et l’homme heurta violemment un mur, s’écroulant sur le sol. Batgirl entreprit ainsi de rejoindre la cabine, et tomba à côté d’un mercenaire. Le temps qu’il se retourne, Batgirl fondit sur lui, faucha ses jambes, balança au loin son AK-47, et envoya son coude sur sa nuque, le faisant dormir.
Face à elle, Dime, surpris, écarquilla des yeux, et avait encore avec lui un homme.
« Batgirl ! s’exclama Dime.
- Pour vous servir ! »
Le second malfrat russe pointa sur elle un Ingram, mais un Batarang fila, et frappa l’homme aux doigts, lui faisant lâcher son arme. L’homme hurla ensuite, sortant un couteau de combat. Barbara n’eut aucune difficulté à parer son attaque, et envoya son genou dans son ventre, lui coupant la respiration, avant de le frapper au visage. Sa tête heurta la vitre blindée, puis rebondit contre le tableau de bord, et il s’écroula sur le sol.
Dime en avait profité pour sortir un Desert Eagle, et visa Barbara.
« J’aurais dû me douter que les chauve-souris seraient derrière cette histoire…
- Nous sommes si prévisibles ? »
Barbara parlait beaucoup… Beaucoup plus que Bruce. Dans sa main, elle tenait un petit dispositif issu des laboratoires Wayne. La technologie WayneTech était très efficace
« Vous êtes surtout de sacrées emmerdeuses… »
Barbara sourit, puis appuya sur le bouton, ce qui déclencha une petite onde IEM. La lumière s’éteignit subitement, et, quand Dime tira, Barbara avait déjà bondi sur le côté. La balle transperça sa cape, et elle bondit vers l’homme. Un coup de pied retourné frappa Dime au visage, le faisant reculer L’homme grogna, mais était plus costaud que les autres Batgirl tenta de le charger, mais l’une des mains de Dime la saisit à la gorge, la soulevant, et l’envoya traverser la vitre blindée. Barbara grogna, et s’étala en contrebas. Elle se releva pour voir la lumière de la cabine de pilotage s’allumer à nouveau, tandis que d’autres tueurs avaient rejoint Dime sur le pont… Ceux que Batgirl n’avait pas neutralisé en remontant le pont.
Ils se mirent à lui tirer dessus, et elle s’abrita derrière un container.
« <Tuez cette salope !> » beugla alors Dime en russe.
Squirrel Girl avait neutralisé l’essentiel des hommes de Dime. Ils n’étaient plus qu’une poignée. Boris, lui, profita de ce laps de temps pour récupérer un fusil à pompe, et descendit également, furieux, et résolu à dégommer de la chauve-souris ce soir… En oubliant que Batgirl n’était pas seule sur ce coup.
-
Après avoir entendu ce coup de feu, SquirrelGirl craignait déjà le pire. Même si Batgirl était loin d'être sans défense, elle ne possédait pas de super-aptitudes comme celles de l'héroïne terranide. Cette dernière aurait pu aisément esquiver un tir à bout portant grâce à son agilité, mais l'héroïne humaine était loin d'être aussi rapide. Et si elle s'est faite toucher par une balle...
Non ! Ce n'est pas le moment d'avoir ce genre de pensées !
SquirrelGirl préféra croire que tout allait bien, et elle poursuivit sa course dans les couloirs du bateau. En chemin, elle assomma plusieurs hommes, visiblement mis en alerte par sa prestation plutôt bruyante sur le pont du navire. C'était étonnant de voir comment une héroïne impulsive et sauvage comme SquirrelGirl associée à une héroïne réfléchie et discrète comme Batgirl pouvait faire un bon duo, avec des résultats plus que convaincants.
A mi-chemin de la cabine de commandement, elle entendit alors un bruit de vitre brisée, suivie d'un râle de douleur qu'elle identifia vite.
Batgirl !
Elle pressa le pas. En chemin, elle évita une groupe de trois gardes armés, puis un type plutôt balèze. Elle ne prit pas le temps de les affronter, vu l'urgence de la situation, et repartit de plus belle. Mais, une fois dans la cabine, elle ne vit personne de conscient. Seulement un garde, au sol, la tête bien amochée, et la vitre brisée. Elle regarda en bas, et vit Batgirl, étalée au sol. Et au moment où elle allait l'appeler, les quatre malfrats russes qu'elle avait précédemment évités, dont l'un qu'elle identifia comme le capitaine du navire, ouvrirent brutalement le feu sur la chauve-souris, qui alla se cacher derrière un container.
Ça va mal ! Une chance que je sois là.
Sans hésiter une seconde, SquirrelGirl sauta par la fenêtre brisée pour aller atterrir derrière les russes, trop occupés à tirer pour la remarquer. Le premier sous-fifre eut droit à un coup de poing à l'arrière du crâne, le deuxième eut la tête prise dans la queue de l'héroïne avant de se faire projeter contre les containers, et le troisième finit avec un coup de pied dans l'estomac et un autre dans la tête.
Il fallut que ses trois hommes finissent K.O pour que Dime se rende compte de la présence de SquirrelGirl. Avant qu'il ne puisse réagir, l'écureuil désarma son agresseur, envoya son fusil par-dessus bord, et alla, d'un saut agile et puissant, se mettre à couvert aux côtés de Batgirl. Malgré la tension de la situation, la femme-écureuil gardait son côté enjoué.
« Salut. Je t'ai manquée ? Ah, au fait, on ferait mieux de ne pas rester ici. »
Dans la seconde suivante, les deux héroïnes sautèrent en arrière, et esquivèrent ainsi l'assaut furieux des poings de Dime. Deux bons mètres les séparaient maintenant de ce colosse russe en colère.
« Écoute, ma belle, si on veut le battre, on va devoir agir en équipe. »
''Ma belle''... Ce surnom était venu naturellement à SquirrelGirl. L'adrénaline qui parcourait son corps la rendait excitée, sur tous les plans. Et elle se mettait même à avoir des pensées décalées sur sa partenaire.
« Je sais que, de nous deux, c'est plutôt toi le cerveau. Mais si tu permets, j'ai une stratégie à proposer.
Le point faible de tout géant, c'est son équilibre. Si on le frappe aux jambes où à la tête, on le neutralisera plus facilement. Libre à toi de voir pour les détails, mais fais vite, parce que Dime arrive. »
En effet, le capitaine chargeait les deux jeunes femmes. Un combat puissant venait de s'engager.
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Coincée derrière son conteneur, Batgirl pouvait sentir les malfrats russes se déplacer, afin de la prendre en tenaille. La femme réfléchissait au meilleur moyen de se sortir de ce guêpier. Ce n’était pas la première fois qu’elle était placée dans une situation difficile, et elle n’était, en conséquence, pas particulièrement paniquée. C’est, en tout ce, que les capteurs de sa combinaison confirmaient : son pouls restait à un rythme régulier et calme. Quand on avait affronté des pourritures comme Killer Croc ou Le Joker, et qu’on continuait quand même à se battre, même après avoir reçu une balle qui vous avait rendue paraplégique pendant de longues années, ce n’était pas quelques petites frappes sur un bateau qui allaient vous faire perdre vos moyens. Dime se déplaçait également, et restait la cible principale de Barbara. C’était lui qu’il fallait capturer, afin de lui soutirer des informations sur ses supérieurs. Le remettre à la police se ferait ensuite. Si les policiers étaient nombreux, il n’y aurait pas de risques que les policiers ripoux travaillant en réalité pour Akihiro Guramu ne cherchent à le tuer.
Batgirl réfléchissait donc à un moyen d’action quand l’un des plans qu’elle avait en tête s’exécuta. Squirrel Girl, son alliée improvisée, bondit en arrière sur les ennemis, les neutralisant l’un après l’autre, avant de désarmer Dime, qui jura en russe. Cependant, plutôt que de l’achever avec sa superforce, la Terranide choisit de rejoindre Barbara, qui en avait profité pour s’écarter du conteneur, et lui proposa de neutraliser Dime en s’attaquant à son point faible. Dime avait un corps en acier, des muscles proéminents. Le frapper au torse, c’était prendre le risque de s’y casser les phalanges.
« Oui, souffla rapidement Batgirl. C’est aussi ce que je pense. »
Dime se rua vers Batgirl, qui évita son uppercut en bondissant sur le côté. Le poing de Dime résonna en heurtant le conteneur, mais le choc ne sembla guère freiner Boris, qui se retourna vers Batgirl, et tenta de le frapper à nouveau. Barbara bondit prudemment en arrière, et, en grognant, le Russe envoya son pied vers son ventre. En effet, en bondissant en retrait, Batgirl avait légèrement courbé son corps, et leva ses mains, agrippant le genou de l’homme. Surpris, ce dernier en fut légèrement déstabilisé, et Barbara en profita pour le renverser, en tirant pour cela sur son pied.
Boris tomba au sol, et Barbara se releva rapidement, et chercha à envoyer son coude sur son ventre, mais l’homme roula sur le côté, se releva alors, et se reçut un coup de Squirrel Girl. Dime grogna, et s’avéra plus résistant que ce que Barbara pensait car il repoussa sa collègue, l’envoyant heurter le conteneur. Barbara s’attendait à ce qu’il la poursuive, mais, au lieu de ça, Boris se retourna, et se rua vers Batgirl à nouveau. Elle se reçut un coup de poing dans le ventre, hoqueta, et sentit une main lourde l’attraper à la gorge, la soulevant du sol. Barbara sentit l’air lui manquer. Les doigts de l’homme serraient fort, mais elle n’avait pas encore dit son dernier mot. Batgirl compensait sa faible force par son agilité, et, alors que du sang s’échappait de son nez suite au coup de poing de Dime, elle posa ses mains sur son bras, et s’en servit comme appui pour soulever ses jambes. Son talon frappa Dime au menton, le forçant à lâcher prise. Barbara tomba sur le sol, se releva, puis courut vers Dime, et fit un saut périlleux, passant au-dessus de lui, évitant ainsi son coup de poing. Elle tournoya en l’air, se reposa sur ses cannes, et attrapa sa cape par un bord, puis courut vers l’homme, et, quand il se retourna, le fouetta avec sa cape en la relâchant, et en pivotant dans ce sens. Sa cape fila avec elle, prit de l’élan, et atteignit l’homme au visage, le sonnant.
L’homme recula, et se reçut un mawashi geri (http://img110.xooimage.com/files/1/6/8/ushirouramawashigeri-4acb03a.gif) en pleine figure de Batgirl, qui prit pour cela son élan, afin de bien lui asséner ce redoutable coup. En grognant, Dime s’écroula par terre, l’une de ses molaires roulant sur le sol.
Barbara se tourna alors vers Squirrel Girl, et un léger sourire vint éclairer le visage de Batgirl.
« On le finit à deux ? »
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Batgirl accepta l'idée de SquirrelGirl. Dime prit la chauve souris pour cible, et lui fonça dessus. L'écureuil s'éloigna pour éviter d'être prise dans le rayon d'attaque du balourd russe, et vit l'uppercut de ce dernier finir dans un conteneur, ce qui ne semblait pas le gêner pour autant. Il repartit immédiatement à l'attaque, mais ne réussit qu'à se faire jeter au sol par Batgirl. Quand cette dernière voulut le frapper à l'estomac, il roula sur le sol pour l'esquiver. C'est là que SquirrelGirl, profitant de l'ouverture, passa à l'action : elle fit un bond avec ses puissantes jambes et retomba le coude en avant, l'envoyant s'écraser sur le ventre de Dime. Ce dernier poussa un grognement, puis contre-attaqua immédiatement : quand l'héroïne terranide tenta de s'éloigner, il l'attrapa par la queue et la projeta contre un conteneur du pont. Elle heurta brutalement le métal et tomba ensuite au sol. Elle mit quelques secondes à reprendre ses esprits car la violence du coup du capitaine l'avait bien secouée. Elle voyait flou, ses tympans résonnaient encore et ses muscles étaient un peu engourdies. Quand elle retrouva enfin tous ses moyens, ce fut pour voir Batgirl, tenue à la gorge par Dime, avec du sang lui coulant du nez. Elle était sur le point d'aller à sa rescousse quand elle la vit se libérer d'un coup de talon dans la mâchoire du russe, pour ensuite sauter au-dessus de lui d'un saut à la fois puissant et gracieux, le genre de saut que fait SquirrelGirl en permanence, le sonner d'un coup de cape et le mettre à terre d'un mawashi geri bien placé.
L'écureuil était impressionnée : elle n'avait beau être qu'une humaine, Batgirl était une redoutable combattante, à la mesure de l'héroïne terranide. Et quand on connaît son talent au combat au corps-à-corps, c'est un compliment de dire que quelqu'un est à son niveau.
Elle alla rejoindre son amie près de Dime, encore à terre.
« On le finit à deux ? »
« Avec plaisir. »
Les héroïnes se penchèrent en avant et assénèrent un double coup de poing à Dime, en plein visage. Tout son corps s'immobilisa. Cette fois, il n'était pas prêt de se relever avant l'arrivée de la police. Par mesure de sécurité, Batgirl l'attacha avec des menottes spéciales qu'elle gardait dans sa ceinture.
« Parfait. Maintenant qu'il est K.O, on peut passer à la suite du plan. Direction la cale du navire. »
SquirrelGirl prit la tête de la marche, suivie de près par Batgirl. Elles ne croisèrent aucun autre bandit jusqu'à la cale, qui était gardée par cinq hommes armés que Batgirl put voir à travers la porte grâce à la vision à rayons X de son masque.
« Waow ! Tu as des gadgets vraiment cools. Tu voudras bien me les montrer quand on sera sorti d'ici ? »
Même au milieu de la bataille, SquirrelGirl ne perdait jamais sa joie. Tout comme elle ne perdait jamais de temps pour mettre un plan sur pied.
« J'entre par la porte, j'attire leur attention et j'en assomme un ou deux. Toi, tu profites de la panique pour entrer et les neutraliser discrètement. Prête ? »
Avant même que son amie n'ait pu placer un mot, l'héroïne terranide entra bruyamment dans la cale et se mit à courir partout pour monopoliser l'attention des bandits, qui juraient en russe tout en vidant leurs chargeurs sur elle. Elle en frappa un, puis repartit de plus belle. La façon dont elle évitait les balles tout en étant efficace au combat était très frustrante pour ses ennemis mais, pour un observateur intéressé, cela aurait pu être un délice pour le regard. Toujours dans ces mêmes mouvements, elle assomma un autre ennemi. Hélas pour elle, ce geste l'avait placé en plein dans la ligne de tir d'un autre russe, prêt à la descendre. Elle se retourna et lui fit face, prise au dépourvu et croyant déjà être morte. Au dernier moment, Batgirl neutralisa le tireur. Elle regarda l'écureuil droit dans les yeux, et celle-ci poussa un grand soupir de soulagement.
« Je t'en dois une, Batgirl. »
Tous les ennemis étant à terre, les deux héroïnes se dirigèrent tranquillement vers les caisses de la cale. Dans l'une d'entre elles, elles trouvèrent les explosifs dont avait parlé Batgirl un peu plus tôt. Chacune en prit un maximum avec elle, puis elles retournèrent sur le pont du bateau.
Une fois à l'air libre, Batgirl ressortit son grappin et l'envoya vers le toit d'un entrepôt proche. A nouveau, SquirrelGirl passa ses bras autour de sa nuque, agrippant fermement son amie, poitrine contre poitrine. Un nouveau frisson de plaisir lui traversa le corps, dressant les poils de sa queue d'écureuil. Elles s'élevèrent dans les airs jusqu'à finir sur le toit de l'entrepôt en question. Elles se séparèrent rapidement, visiblement gênées par cet excès de contact physique.
Du calme, du calme... Une fois que tout cette histoire sera terminé, j'aurai ma chance avec elle.
Les deux héroïnes se firent à nouveau face.
« OK, voilà ce que je propose : tu t'occupes des camions de la partie Est du port, et moi de la partie Ouest. On se donne rendez-vous à l'entrée du port dans quarante-cinq minutes au plus tard. Ça marche ? »
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Boris Dime était une véritable force de la nature, mais qu’est-ce qu’un gros balourd pouvait faire face à Batgirl et à Squirrel Girl ? Un double coup de poing en plein visage par les deux filles costumées l’envoya s’étaler sur le sol. Avec un sourire joyeux sur les lèvres, Barbara s’empressa de le menotter, avec des menottes conçues par WayneTech.. Autant dire que Dime n’était pas prêt de se relever de celle-là. La femme prit ensuite le soin de contacter la police, tandis que le duo rejoignait les entrailles du navire. Certes, la police était corrompue, mais elle n’allait tout de même pas laisser des criminels russes repartir en liberté... Et elle n’allait pas déranger le SHIELD, car l’organisme n’était pas compétent pour la gestion de criminalité ordinaire. Dime était trop dangereux pour le laisser libre.
Le duo rejoignit donc la cave, et, face à la lourde porte, Barbara arrêta Squirrel Girl, le temps d’inspecter l’intérieur de la pièce avec sa vision spéciale, à rayons X, ce qui ne manqua pas d’impressionner la jeune femme. La Terranide se permit ainsi une remarque qui fit naturellement sourire Barbara :
« Waow ! Tu as des gadgets vraiment cools. Tu voudras bien me les montrer quand on sera sorties d'ici ?
- S’il ne s’agit que de ça, je te montrerai tout mon attirail, si tu le demandes gentiment... »
Elle lâcha cette phrase sur un ton légèrement sensuel. Barbara avait toujours été une jeune femme assez insouciante. Elle n’avait pas rejoint Batman parce qu’elle était traumatisée, mais par idéalisme. Étant la fille adoptive du commissaire Gordon, elle avait pu voir à quel point la police de Gotham était court-circuitée par la mafia, et à quel point le crime organisé faisait pression sur le circuit légal afin de pouvoir exister. C’était en voyant les pressions exercées autour de son père, et la relaxe de nombreux criminels notoires, qu’elle avait progressivement connaître que, parfois, pour protéger la loi et pour assurer son efficacité, il fallait que des personnes se mettent hors du système. C’était une conception très hégélienne, et c’était pour ça que, sur Internet, Barbara était devenue l’Oracle, un hacker qui cherchait à diffuser des informations sur le crime organisé. Elle avait ensuite rejoint Batman, car elle partageait ses convictions. Cependant, quand on était une adolescente... Et ben, avoir le costume de Batgirl, et savoir qu’on était copine avec le Chevalier Noir, c’était... Juste trop cool !
Barbara avait toujours été une femme idéaliste, et elle avait gagné en maturité quand Le Joker l’avait envoyé dans le fauteuil roulant. Cependant, il en fallait plus pour achever Barbara, et ce encore plus quand elle pouvait retrouver le costume moulant. Loin d’être paniquée, l’idée de savoir que ses lombaires tenaient bon l’enthousiasmait davantage. Le traitement était de plus en plus efficace, mais ce n’était pas une raison pour relâcher sa vigilance. Batgirl regarda donc autour d’elle, et finit par trouver ce qu’elle cherchait... Des câbles électriques menant vers un disjoncteur. Pour neutraliser ces types armés, elle fallait faire ce que toute chauve-souris digne de ce nom faisait : les plonger dans l’obscurité.
C’était son plan, mais, au même moment, sa partenaire en exposa un autre :
« J'entre par la porte, j'attire leur attention et j'en assomme un ou deux. Toi, tu profites de la panique pour entrer et les neutraliser discrètement. Prête ?
- Hey, att... ! »
Elle n’eut pas le temps de répondre que Squirrel Girl ouvrit déjà la porte, fonçant dans la mêlée.
*Mon Dieu, elle est encore pire que moi...*
Quel duo de choc ! Barbara s’élança dans la pièce, et vit un malfrat pointer vers elle un AK-47. Batgirl réagit vite, et déploya son Bat-grappin. Le filin métallique se planta dans la crosse de l’arme, et elle tira dessus d’un coup sec. L’arme s’envola des mains de l’homme, et il eut à peine le temps de tourner la tête qu’un poing de Batgirl rencontra sa joue, suivie d’un coup de genou dans le ventre, et d’un troisième coup en pleine tête qui le neutralisa dans la douleur et les gémissements.
Squirrel Girl lui avoua alors qu’elle lui en devait une, et Barbara haussa les épaules, tout en souriant légèrement :
« Comme ça, on est quittes. »
Les deux femmes s’emparèrent ensuite du C4, puis sortirent du bateau, désormais apaisés. Tous les malfrats étaient neutralisés, et l’activité des Petrovski allait prendre du plomb dans l’aile. Moiuns de drogue, moins de revenus, plus de dealers arrêtés... Une très bonne chose. Barbara grimpa sur un toit avec sa partenaire, et hocha la tête quand la femme-écureuil annonça la suite du plan.
« Ça marche ! »
Barbara se rendit vers les camions à l’aide de son Bat-grappin, s’assura qu’il n’y avait personne à proximité, et les plastiqua. Elle n’était pas fan des explosifs, mais ce serait un joli message pour le crime organisé. Les Russes sauraient que ça viendrait d’elle, car elle n’avait tué personne... Ce que les Yakuzas ne faisaient jamais. Ce qu’elle leur faisait était un avertissement supplémentaire. La chauve-souris protégeait maintenant Seikusu.
Les camions explosèrent joyeusement, et Batgirl rejoignit l’entrée du port, avec une autre question en tête, et les forces de police qui approchaient.
Qu’allait-elle bien pouvoir faire de cette femme-écureuil intrépide, maintenant ?
-
Une fois mise d'accord avec Batgirl, SquirrelGril partit vers la zone Ouest du port, prête à faire exploser les camions russes remplis de marchandise illégale. Il n'était pas question pour elle de laisser des cochonneries comme la drogue se répandre dans les rues de la ville qu'elle protégeait. Bien sur, ce n'était pas ça qui allait endiguer tout le marché de cette horreur à Seikusu mais, au moins, ce chargement là n'irait pas aggraver le problème.
Sautant entre les toits, les piles de conteneurs et les éclairages du port, elle arriva rapidement au premier camion. Seul deux hommes le surveillaient, en plus du chauffeur, et on pouvait clairement voir qu'ils étaient nerveux. Manque de chance pour eux, ils ne levaient presque jamais la tête, là où se trouvait justement leur cible. Une fois que les hommes à pied s'éloignèrent du chauffeur, l'héroïne terranide bondit du conteneur sur lequel elle se trouvait et tomba sur le capot du camion. Elle cassa le pare-brise avec son poing et jeta le chauffeur hors de son siège. Quand les deux hommes arrivèrent pour voir ce qui se passait, le premier se reçut un coup de poing à l'estomac et un coup de queue au visage, le deuxième se prit un coup de pied dans la mâchoire, reçu après que SquirrelGirl ait fait une glissade sur le capot.
« Si ça c'est pas la classe. »
Le chauffeur fut le dernier : quand il tenta d'assommer l'écureuil en l'attaquant par derrière, elle le bloqua et l'envoya au sol d'un ippon (http://a142.idata.over-blog.com/3/21/57/70/moroteseio.jpg) bien placé.
SquirrelGirl plaça le C4 près du réservoir du camion, amena les trois hommes assommés à bonne distance et déclencha l'explosion. La drogue fut détruite lors de la détonation, ainsi que tout ce que le camion contenait. L'héroïne terannide partit ensuite à toute vitesse vers le prochain camion.
L'écureuil détruisit trois autres camions de la même façon, mais les choses s’annoncèrent plus compliquées quand elle arriva au dernier camion. Ce dernier se dirigeait déjà vers la sortie du port, et d'après les calculs rapides de SquirrelGirl, il lui faudrait moins de deux minutes pour l'atteindre. Elle se sentit à nouveau envahie par l'adrénaline en imaginant comment elle allait l'arrêter. Elle courut de toit en toit et sauta sur le toit du véhicule quand il fut à sa portée. Elle ouvrit la porte du conducteur, attrapa ce dernier par le col de sa veste et le sortit de force de son siège, jeta le pain de C4 à cette même place, bondit en l'air et, avant même qu'elle n'ait atterri, activa la détonation. Le camion explosa et alla s'encastrer dans une pile de conteneurs, déclenchant une onde de choc particulièrement violente et un puissant brasier, qui s'éleva dans le ciel en formant une immense colonne de fumée.
« Waow ! »
L'héroïne terranide jeta un coup d'œil au chauffeur, pour s'assurer qu'il allait bien. L'onde de choc de l'explosion l'avait assommé. Elle le laissa au sol et partit à toute vitesse.
SquirrelGirl retrouva Batgirl à l'entrée du port. Cette dernière avait rempli sa part de la mission ; toute la drogue était maintenant détruite. Dommage pour les ours en peluche, mais on ne peut pas satisfaire tout le monde.
Au loin, les sirènes de police retentirent.
« Bon, je crois que c'est le moment pour nous de filer. »
Les héroïnes quittèrent le port, mais Batgirl voulut rester un petit moment à observer la police, juste pour être sure qu'elles n'avaient rien laissé derrière elles. SquirrelGirl l'attendit patiemment. Une fois que la chauve-souris fut assurée que les choses allaient bien, l'écureuil alla vers elle pour lui parler.
« Eh bien voilà ce que j'appelle une mission rondement menée. On devrait aller boire un verre pour fêter ça. Tu préfères chez toi où chez moi ? »
En fait, l'héroïne terranide avait une autre idée derrière la tête pour cette fin de soirée. Après tout, elle n'avait oublié la proposition de Batgirl de lui montrer « tout mon attirail si tu demandes gentiment... » Et quand elle le voulait vraiment, SquirrelGirl pouvait être très gentille...
-
La mission avait été une réussite totale, et les deux femmes se retrouvèrent dans un endroit isolé autour du port, sur un parking à l’arrière d’un bar fermé. Un endroit tranquille, en bordure de la rue. Barbara entendait encore les gyrophares des véhicules d’intervention, tout en se félicitant du déroulement de cette opération. Des kilos et des kilos de drogue avaient été vaporisés, et beaucoup de Russes avaient été neutralisés. C’était un coup dur dans l’affaire des Petrovski, et, avec l’arrestation de Boris Dime, la police aurait peut-être de quoi le capturer. C’était un homme dangereux et influent. Les avocats des Petrovski s’empresseront de vouloir le libérer avant qu’il ne se mette trop à parler. Mais cela n’était maintenant plus du ressort de Batgirl. L’opération était un succès total, et, cerise sur le gâteau, Batgirl avait trouvé une nouvelle alliée. La femme-écureuil la suivait, car Barbara avait quitté le port avec elle, en utilisant son Bat-grappin.
« Eh bien voilà ce que j'appelle une mission rondement menée. On devrait aller boire un verre pour fêter ça. Tu préfères chez toi où chez moi ? » décréta alors Squirrel Girl.
Batgirl sourit sous son casque, et hocha la tête, en restant proche de la femme. Elle n’avait pas oublié leur rapprochement tantôt, et les discrètes promesses, tacites, qu’elles s’étaient mutuellement faites. Barbara hocha donc la tête, et lui répondit rapidement :
« Hum.. Ce serait intéressant de connaître ta tanière... Mais, pour des raisons médicales, je vais devoir passer une partie de la nuit chez moi... »
Son dos, encore et toujours. Le traitement médical était de plus en plus efficace, mais il n’était pas éternel, et, quand ce dernier se terminait, ses vertèbres se rompaient à nouveau, là où Le Joker lui avait tiré dessus. La balle du Joker avait endommagé ses vertèbres, entraînant une paralysie totale du système nerveux en-dessous de la ceinture. Grâce au traitement, ces connexions nerveuses étaient rétablies, mais elles étaient étroites, instables. La balle qu’elle avait reçue était ressortie de son corps, mais elle avait endommagé ses vertèbres, et les techniques médicales terriennes n’étaient pas suffisamment évoluées pour réussir une telle opération. Il fallait du matériel médical tekhan, et leur savoir-faire avancé en la matière.
Batgirl se tourna vers un coin du parking, et appuya sur un bouton d’une télécommande issue de sa Bat-ceinture. On put entendre plusieurs bips, ainsi que le vrombissement d’un moteur.
« Je te présente notre taxi... »
Dans un coin du parking, des phares s’allumèrent, puis, comme par enchantement, une voiture apparut... Une longue voiture noire profilée : une Batmobile (http://img110.xooimage.com/files/d/f/3/onstarbatmobile-4b04c68.jpg) ! Elle disposait d’un camouflage optique qui venait de disparaître quand Barbara l’avait allumé.
« Tu grimpes à l’intérieur ? »
Des panneaux coulissèrent à hauteur du cockpit, afin de permettre de rentrer à l’intérieur.
Barbara vivait dans un grand appartement près du centre-ville de Seikusu, et ce fut là-bas que Batgirl se rendit, en filant avec la Batmobile. Le véhicule fila dans le parking souterrain, et Barbara descendit au dernier niveau du parking souterrain, puis appuya sur un bouton du panneau de commande. Ceci eut pour effet d’ouvrir une partie du mur, et elle roula encore, filant à travers pour rejoindre un étage souterrain supplémentaire, où elle s’arrêta.
« Cet endroit me sert à entreposer tout mon matériel... Vois-le comme ma Batcave. »
C’était un hangar assez silencieux, et, quand Barbara s’arrêta, des lumières s’allumèrent au plafond. Il y avait d’autres véhicules, des caisses de ravitaillement, mais Barbara ne travaillait pas souvent ici. Elle préférait les hauteurs de son duplexes aux derniers étages. Cet endroit lui fournissait juste la discrétion nécessaire, à elle et à ses coéquipières, pour agir en toute quiétude. Elle s’approcha d’un ascenseur dans un coin, et monta à l’intérieur, avec Squirrel Girl, puis la regarda, avec un léger sourire sur le coin des lèvres.
Les portes de l’ascenseur se refermèrent, et la cabine s’éleva lentement, filant vers le dernier étage. La main de Barbara alla alors caresser la joue de Squirrel Girl, très rapidement.
« Juste pour être sûre... Tu demandes juste un verre ? »
Barbara n’était pas totalement idiote. Elle avait bien senti, durant ce combat contre les Russes, combien le corps de la femme-écureuil se serrait contre le sien...
-
Pour des raisons médicales, Batgirl devait rentrer chez elle, et avait invitée sa nouvelle alliée à se joindre à elle pour fêter leur réussite. SquirrelGirl était ravie de pouvoir la suivre jusqu'à sa maison. Qui sait dans quel genre d'endroit cette chauve-souris avait bien pu bâtir sa tanière. L'écureuil penchait plutôt pour un petit appartement perché au sommet d'un grand immeuble, pour combler aux besoins de discrétion et de vue imprenable nécessaires à cette jolie rousse.
Batgirl se tourna vers un coin du parking, appuya sur un bouton de sa bat-ceinture et, l'instant d'après, un moteur rugit et des phares éclairèrent l'étage. Une voiture venait d'apparaître devant les yeux de SquirrelGirl, une voiture noire profilée et à la carrosserie bien polie. La batmobile de l'héroïne humaine. Cette dernière monta du côté conducteur, puis dit à l'héroïne terranide de la rejoindre. Elle ne se fit pas prier, et fit un saut périlleux avant pour aller atterrir directement assise à sa place, du côté passager. Les panneaux au-dessus de sa tête coulissèrent pour fermer la voiture, qui fila alors dans le parking, jusqu'à un niveau souterrain qui n'était même pas censé exister. C'était un hangar abandonné, sur lequel on avait construit le parking, et que Batgirl utilisait comme lieu d'entreposage. On pouvait y trouver d'autres voitures, des caisses de ravitaillement, des tas de gadgets, et des tenues de rechange. Étant donné le fait que cet entrepôt était censé ne plus être encore debout, rien d'étonnant à ce que personne n'ait jamais découvert le pot aux roses. C'était l'endroit idéal pour faire office de Batcave. L'héroïne terranide ria doucement de la façon dont l'héroïne humaine renommait tout à son image en ajoutant juste le préfixe ''Bat-'' devant.
SquirrelGirl monta avec Batgirl dans un ascenseur, qui devait les conduire jusqu'à l'appartement de cette dernière. La main de l'humaine alla caresser la joue de la terranide, pour lui demander si elle ne venait que pour boire un verre. Évidemment, joueuse comme elle était, elle avait bien d'autres plans en tête qu'un simple verre. Et elle saisit l'occasion que son amie était en contact direct avec elle pour s'amuser un peu. Elle colla sa main contre la sienne pour ne pas qu'elle l'enlève, et approcha son visage avec un air provocateur.
« Si tu me touches la joue avant de demander, c'est que tu connais déjà la réponse. La vraie question que tu aurais du me poser, c'est « Est ce que je peux t'embrasser » ? »
Elle utilisa sa queue pour venir chatouiller le visage de l'humaine, là où la peau était exposée, histoire de s'amuser un peu plus. En même temps, elle continua d'avancer son visage, mettant ses lèvres à moins d'un mètre du casque de chauve souris. Elle fit également reculer Batgirl pour l'obliger à plaquer son dos contre la paroi métallique.
« Au cours de cette soirée, nos corps, en particulier nos seins, se sont souvent frôlés. En plus, tu m'as dit que tu me montrerais ton équipement si j'étais gentille. »
La voix de l'écureuil était traînante et suave, et on pouvait voir aux rougissements de ses joues que la chauve souris était loin d'y être insensible.
« Et là, tu te demandes si c'est correct de faire ce genre de choses, alors que l'on vient juste de se rencontrer ? Et la réponse est... »
C'est à ce moment que l'ascenseur s'ouvrit.
« Plus tard. »
L'héroïne terranide lâcha son jouet pour entrer dans l'appartement. Et il était bien loin de ce qu'elle imaginait. Alors qu'elle voyait Batgirl vivre dans un petit appartement, cette dernière vivait dans un duplex, bien éclairé et décoré à la manière moderne. Il n'avait rien à envier à l'endroit où SquirrelGirl vivait, et cette dernière s'étonna qu'une seule personne vive dans un endroit aussi spacieux. Elle, elle viviat avec Monkey Joe, qui avait besoin de beaucoup d'espace pour gambader, donc ça se justifiait.
Batgirl sortit de l'ascenseur et dit à son invitée de faire comme chez elle. Son premier réflexe aurait été d'enlever sa tenue, mais il était un peu tôt pour se mettre toute nue devant l'humaine. Avant, elle voulait faire une petite pause et s'amuser un peu. Après tout, si elle ne l'avait pas embrassé dans l'ascenseur, ce n'était pas par hasard. Elle voulait attiser la flamme de son envie, remuer les braises de sa passion jusqu'à ce que tout son corps brûle du désir de faire des galipettes avec le joli brin de femme qu'elle avait invité chez elle. C'était ainsi que l'écureuil jouait. Et la chauve-souris pouvait être sur d'une chose : avec un animal comme celui-là chez elle, elle n'allait pas dormir de la nuit.
-
Squirrel Girl flirtait avec elle, lovant son corps contre le sien, se rapprochant de plus en plus. Barbara sentit sa queue poilue caresser sa joue, et elle se pinça les lèvres, en sentant une certaine rougeur pointer à hauteur de ses joues, exprimant le plaisir qu’elle ressentait. Ah ! Qu’il était bon de ne plus être
juste l’Oracle, mais d’être aussi Batgirl, la grande justicière, une héroïne talentueuse et très douée. Elle sentait la forte femme-écureuil se rapprocher d’elle, son visage s’approchant du sien, leurs seins recommençant à se frôler. La respiration de Barbara s’emballa un peu, et de multiples frissons traversèrent son corps, de part en part. Elle soupira à nouveau en fermant les yeux, entrouvrant les lèvres en s’attendant à un baiser… Qui ne vint pas. Au lieu de ça, la femme resta espiègle, et s’écarta d’elle pile au moment où les battants de l’ascenseur s’ouvrirent.
«
Plus tard » souffla-t-elle.
Se mordillant les lèvres, le cœur de Barbara battait la chamade, et, tout en la regardant pénétrer dans le salon, elle loucha sur ses fesses, sur ses belles jambes musclées, et sur sa longue queue poilue. Un léger sourire perla sur ses lèvres, et elle s’empressa de la suivre, sortant de la cage d’ascenseur à son tour. Les deux femmes débarquèrent dans le salon principal, une grande pièce avec, sur la droite, plusieurs baies vitrées permettant d’aller sur la terrasse. De là, on avait une vue imprenable sur le centre-ville de Seikusu. De grandes tours brillaient au loin. Sur la gauche, un escalier dans un coin menait à une mezzanine. C’était un grand appartement, abritant de nombreuses pièces, car plusieurs femmes étaient susceptibles de vivre ici. Ce soir, il n’y avait aucun autre membre de l’équipe de Batgirl, juste Barbara… Et Squirrel Girl.
Elle s’avança à sa suite, restant dans sa combinaison, la lumière s’allumant automatiquement à son passage. La porte de l’ascenseur se referma derrière elles, et Barbara s’avança un peu.
«
Tu peux visiter… Il n’y a aucun piège caché. »
Elle-même quitta rapidement le salon, et s’avança dans un couloir. Il y avait de nombreuses portes le long des couloirs, et elle en ouvrit une, la conduisant dans une pièce assez grande. Là encore, la lumière s’alluma toute seule, montrant un fourbi incroyable sur un grand bureau : le
Bat-ordinateur (http://img110.xooimage.com/files/4/1/d/bao-batcomputer-4b1e2d5.jpg) de l’Oracle. Il y avait une multitude d’écrans, de composants électroniques, d’ordinateurs… Barbara s’approcha de l’un des claviers, et appuya sur plusieurs touches, puis approcha ses lèvres d’un microphone.
«
Barbara Gordon. »
Sur l’écran principal, le noir laissa place à un bref message :
VÉRIFICATION DU TIMBRE DE VOIX…
IDENTITÉ DE L’UTILISATRICE CONFIRMÉE…
BIENVENUE, BARBARA GORDON !
L’écran afficha à nouveau du noir, puis le logo de WayneTech s’afficha en gros :
(http://img110.xooimage.com/files/4/1/e/waynetech-logo-4b1e324.jpg)
Le disque dur SSD à l’intérieur de la tour principale s’ébranla, et Barbara s’assit sur un fauteuil, puis retira ses gants pendant quelques secondes, en portant ses doigts sur le clavier. Un écran d’accueil s’afficha, demandant un mot de passe. Ses doigts pianotèrent sur le clavier, et, pendant ce temps, le clavier enregistrait l’empreinte de ses doigts, et vérifiait qu’il s’agissait bien de ceux de Barbara Gordon, en se référant aux empreintes digitales de Barbara, figurant dans la base de données de WayneTech. L’accès au Bat-ordinateur était extrêmement sécurisé, vu toutes les informations qu’il comprenait. Le mot de passe changeait toutes les vingt-quatre heures, et Barbara tapa le bon.
Elle remit ensuite ses gants, et se retourna vers Squirrel Girl.
«
Je te présente mon repaire… Le Bat-ordinateur. C’est essentiellement là que j’y passe mes journées. »
Le Bat-ordinateur abritait des quantités phénoménales d’information. Elle avait accès aux informations de Bruce, et, de fait, la majorité des informations de Bruce Wayne venaient de ses propres recherches. Le Bat-ordinateur était relié à celui du manoir Wayne, et partageait toutes les informations. Il y avait des dossiers sur tout le monde, ou presque : chaque super-criminel, chaque justicier, chaque
vigilante, chaque membre du GCPD, chaque membre de la police de Seikusu, et, au-delà de ça, chaque fonctionnaire des administrations de Seikusu, des établissements publics, que ce soit des EPA ou des EPIC, car chaque fonctionnaire était potentiellement susceptible d’être corrompu. C’était une gigantesque base de données, d’autant plus forte que, grâce à l’Oracle et à Batwoman, dont le père travaillait au sein de la CIA, Barbara avait accès aux bases de données du FBI, de la CIA, ou de grandes agences de police mondiales, comme Interpol, ou encore Europol.
Il y avait aussi des informations sur de nombreux établissements pénitentiaires, notamment l’asile d’Arkham, ou encore d’autres prisons. Le Bat-ordinateur donnerait des cheveux blancs à n’importe quel défenseur des libertés individuelles, et à n’importe quelle personne luttant contre la peur d’une société orwellienne. S’arrachant à son écran, Barbara pivota sur son siège, regardant la femme.
«
Alors, dis-moi… Que veux-tu faire, Squirrel Girl ? »
-
Une vue magnifique. Un bon éclairage. De l'espace pour vivre. Décidément, SquirrelGirl n'en revenait pas qu'une chauve-souris puisse vivre dans un tel endroit. Elle s'attendait à voir une grotte et, au lieu de çà, c'était un charmant duplex. Cependant, elle se demandait si une personne vivant seule ne se sentait pas trop seule avec autant d'espace. Batgirl ne donnait pas l'impression d'être une fille triste ou solitaire. Au contraire, elle avait l'air d'être énergique, joyeuse et souriante. Sans doute y avait-il une explication, mais elle n'avait pas envie d'y réfléchir pour l'instant. Car plus elle était excitée, moins elle réfléchissait. Et là, sans être une bouillotte pour autant, elle était déjà bien chaude.
Elle fit un tour rapide de l'appartement : salon, cuisine, salle de bains, mezzanine, la vue imprenable sur le centre-ville de Seikusu depuis la terrasse de l'appartement... Tout était si bien que, pour un peu, cela lui aurait donné envie de s'installer ici. Mais elle préférait de loin son propre appartement.
Pendant sa visite, elle nota des signes évidents qui montraient qu'au moins une autre personne vivait dans ce duplex. Mais qui cela pouvait-il être ? La chauve-souris aurait-elle un petit ami ? Non, sinon elle n'aurait jamais ramené chez elle une personne avec qui elle voulait faire l'amour. Une colocataire ? Mais quelle genre de colocataire pourrait vivre avec cette femme sans découvrir son secret au bout d'un moment ?
Oh, et puis on s'en fiche. Ce qui compte, c'est que, ce soir, il n'y a qu'elle et moi.
Et la soirée n'allait pas être ennuyeuse.
SquirrelGirl alla retrouver Batgirl dans une des pièces de l'appartement, qui abritait un véritable fourbi informatique sur un grand bureau. Sûrement l'un de ses outils de super-héroïne.
OK... Avec un truc pareil bien en vue, je crois qu'on peut oublier l'idée de la colocataire ou du chéri. Mais alors qui vit ici ?
L'héroïne terranide lâcha ses interrogations pour répondre à celle de l'héroïne humaine. Mais d'abord, elle alla s'asseoir sur ses genoux pour qu'elle sente à nouveau son corps contre le sien.
« On a été interrompus quand l'ascenseur s'est ouvert. Peut-être que, maintenant, on pourrait reprendre. Où est ce qu'on en était déjà ? »
Le visage proche du sien, un grand sourire sur les lèvres, l'écureuil pouvait sentir que la chauve-souris était à nouveau excitée. D'ailleurs, rien que ses joues rouges la trahissaient.
« Ah oui, ça me revient. »
Elle utilisa à nouveau sa queue pour lui chatouiller le visage, puis elle approcha le sien dans la perspective de l'embrasser. Mais alors que la chauve-souris avait les lèvres entrouvertes et les yeux fermés, l'écureuil changea de trajectoire au dernier moment pour venir lui embrasser la joue. Elle était si rouge et si chaude qu'elle se permit même d'y donner un petit coup de langue. Puis elle regarda son amie dans les yeux, où elle put voir la tristesse de cette dernière de ne pas encore avoir eu son baiser.
« Je sais que tu en espérais plus... Mais tu es une grande fille, alors tu ne dois pas faire de caprices. A la place, tu vas te comporter en adulte... et mériter ton baiser. »
SquirrelGirl se leva.
« Voilà ce qu'on va faire. Je vais quitter cette pièce, et toi, tu vas essayer de m'attraper après ça. Si tu réussis, alors tu pourras me faire ce que tu voudras. En revanche, si tu abandonnes avant de m'avoir mis la main dessus, alors c'est moi qui ferais ce qui me chante avec toi. Intéressée ? »
Sans même attendre sa réponse, la terranide fila dans le salon. Grâce à sa visite de l'appartement, elle connaissait parfaitement l'agencement des lieux, et savait comment se déplacer pour échapper à Batgirl. En plus, ses super aptitudes lui donnaient un avantage sur l'humaine. Pour compléter le tout, elle comptait jouer avec elle sans endommager la moindre petite chose dans cet appartement. Après tout, jouer n'est pas un prétexte pour faire des dégâts, en particulier lorsque l'on est invitée chez quelqu'un.
SquirrelGirl était prête à recevoir Batgirl. Et elle ne comptait pas perdre à son petit jeu.
-
Barbara, assise devant son Bat-ordinateur, était comme une jeune fille voulant se réfugier dans une activité complexe pour éviter de penser à autre chose. Elle était une femme remplie de qualités et de points forts. Une grande intelligence, un esprit analytique qui surclassait celui de Bruce, des capacités en informatique faisant d’elle un hacker de premier plan, des talents en arts martiaux qu’elle pratiquait depuis l’école élémentaire… Mais tout portrait avait son tableau d’ombres, et Squirrel Girl mit la queue dessus en frottant son visage tout en se désintéressant totalement du Bat-ordinateur pour s’asseoir sur les cuises de Batgirl. Derrière son masque, Barbara rougit, bien évidemment, guère habituée face à une telle proximité. Durant leur affrontement contre les Russes, elle avait senti son corps se frotter à plusieurs reprises contre le sien, et elle mentirait en disant que ça n’avait été pour elle que de simples coïncidences… Et Squirrel Girl le montra clairement, lui refusant de près un baiser en déposant ses douces lèvres sur sa joue, et en lui disant que, pour bénéficier de son corps, elle allait devoir l’arrêter.
« Hein ? »
Surprise, Batgirl écarquilla les yeux, mais ne fut pas assez rapide pour empêcher Squirrel Girl de filer, laissant la jeune en plein doute. Barbara s’humecta les lèvres, et se releva. Squirrel Girl lui proposait une partie de cache-cache ? Avec tous les détecteurs et le Bat-ordinateur, Barbara n’avait que quelques clics à faire et un logiciel à lancer pour savoir précisément où se trouverait Squirrel Girl… Mais ce serait sûrement tricher, et elle avait bien compris à quoi la Terranide faisait allusion en lui disant d’être à son service, ou inversement. Un jeu sexuel… Un jeu sexuel qui fit trembler Barbara, qui s’en pinça les lèvres.
Quand on grandissait à Gotham City, et qu’on était la fille du célèbre commissaire Gordon, connu au sein du GCPD et de l’opinion publique pour ses prises de position contre la corruption et l’influence des mafias, il ne fallait pas s’attendre à avoir beaucoup d’amis. De fait, Barbara, pétrie d’idéalisme, et soucieuse d’aider son père à pacifier la ville, n’avait jamais véritablement songé à sa vie sexuelle. Elle était devenue une courageuse justicière, et, si elle avait parfois, en de très rares occasions, pu goûter aux charmes de certaines personnes de Gotham, comme Dick, ou encore Selina (un épisode de sa vie sur laquelle elle parlait peu, tant il avait été inattendu et intime pour elle), de manière générale, le sexe restait une grande inconnue… Et il l’avait encore plus été après que le Joker lui eût tiré dessus. Elle avait passé des années à rééduquer son corps, à enchaîner les traitements médicaux et les programmes expérimentaux afin de soigner ses vertèbres. Et son corps finissait progressivement par se rappeler à elle, a fortiori dans un État comme le Japon, où le sexe était assez fréquent.
*Bon… Une partie de cache-cache, alors…*
Barbara allait jouer un peu. Elle sortit de la chambre, referma la porte derrière elle, et rejoignit l’entrée de l’appartement, avec le disjoncteur, et coupa tout le courant. Seul le Bat-ordinateur resta allumé, car il bénéficiait d’un générateur électrique autonome avec une batterie rechargeable. Batgirl coupa donc le courant, et marcha lentement, aussi discrète qu’un fantôme, avançant le long des murs. Où est-ce que la femme-écureuil avait bien pu filer ? L’appartement était grand, et il y avait beaucoup d’endroits où se cacher… La femme marcha donc lentement, à l’affût du moindre signe susceptible de trahir la présence de Squirrel Girl.
Batgirl se rapprocha ainsi du salon en arrivant par un autre couloir. Discrète comme une ombre, elle se demandait où elle était passée…
-
Quelques secondes après être sortie de la chambre de Batgirl, SquirrelGirl vit toutes les lumières s'éteindre, hormis celles du grand ordinateur, et tout l'appartement fut plongé dans le noir. La chauve-souris avait choisi de se déplacer dans son environnement favori : l'obscurité. Mais il ne fallait pas prendre l'écureuil à la légère. Même dans le noir absolu, elle savait encore se repérer. D'ailleurs, dès que les lumières furent éteintes, elle sauta d'un seul coup vers le deuxième étage du duplexe, allant se mettre sur le lit de son hôte.
Au moins, si elle m'attrape, je serais prête à y aller directement... Hihi...
Les gadgets et l'entraînement de Batgirl contre les réflexes et les sens affûtés de SquirrelGirl. La partie venait de se lancer.
Au début, l'humaine chercha au niveau du salon, guettant le moindre bruit ou la moindre trace qui pourrait indiquer où la terranide était partie. Mais cette dernière avait bien pris garde de ne rien laisser derrière elle. Ce n'était pas la première fois qu'elle jouait à ce genre de jeu et, jusqu'à présent, elle n'avait jamais perdu. Mais cette fille si ingénieuse qui lui faisait face pourrait bien changer la donne. Après tout, elle avait fait des choses qui auraient paru impossible au premier coup d'œil pour une humaine ordinaire. Attraper cet écureuil malicieux qui se cachait dans son appartement était parfaitement à sa portée.
Pendant cinq minutes, SquirrelGirl resta sur le lit, attendant que quelque chose se passe. Elle commençait à s'ennuyer et somnolait un peu sur le matelas sur lequel elle était allongée. Soudain, son ouïe et son odorat supérieurs perçurent quelque chose tout près d'elle. Elle fit un rapide bon en avant, en réflexe de survie, et atterrit au rez-de-chaussée de l'appartement. Elle avait clairement reconnu Batgirl par son odeur, qui avait tenté de l'attraper après s'être faufilée discrètement derrière elle. Une chance pour SquirrelGirl que ses supers sens soient si affûtés, et qu'elle ait pu sentir venir son amie avant de se faire capturer.
L'humaine partit rapidement à la poursuite de la terranide, qui fila dans la cuisine pour lui échapper. Elle se fit suivre, tenta de repartir mais se fit rattraper en chemin. Batgirl essaya de l'immobiliser pour gagner le jeu. N'ayant pas l'intention de se laisser faire, elle utilisa sa queue pour lui chatouiller le nez et le ventre, ce qui la fit rire et la déconcentra assez longtemps pour que l'écureuil puisse filer.
Elle se dirigea vers la salle du Bat-ordinateur, le seul endroit encore éclairé. La lumière des écrans projetait l'ombre de l'héroïne contre le mur et indiquait clairement où elle se trouvait. Pour un jeu de cache-cache, cela semblait complètement idiot. Mais la jeune femme, loin d'être idiote, savait exactement ce qu'elle faisait.
Quand Batgirl arriva dans la pièce, SquirrelGirl était accroupie sur sa chaise. Un de ses pieds prit appui sur le rebord du bureau, puis elle poussa de toutes ses forces et se projeta vers la sortie. L'humaine s'écarta rapidement pour ne pas se faire renverser, et put juste voir la terranide filer à nouveau, mais sans savoir où elle était partie.
L'écureuil attendait à nouveau sur le lit de son amie. Elle s'était dit que, puisqu'elle avait déjà été presque attrapé ici, elle y serait en sécurité pendant quelques instants. Du moins, c'était ce qu'elle croyait. Mais elle déchanta vite car, moins de deux minutes après son arrivée, Batgirl lui tomba à nouveau dessus. Probablement parce que la terranide n'était plus très concentré, voulant rapidement arriver à la fin du jeu pour passer à la partie amusante.
L'humaine allait l'attraper, mais elle n'était toujours pas assez rapide pour battre les réflexes surhumains de SquirrelGirl, qui bondit à nouveau vers le salon pour filer. Batgirl suivit rapidement, et la course continua de plus belle.
Alternant phases d'attente et phases de course, la terranide était prête à jouer à ce petit jeu toute la nuit, mais elle voulait aussi jouer à un autre genre de jeu. Malgré tout, elle n'était pas prête à abandonner le cache-cache. L'idée d'avoir un jolie poupée en tenue de latex entre ses mains était si délicieuse...
-
Ce jeu du chat et de la souris se poursuivit dans tout son appartement. Barbara repéra Squirrel Girl dans une chambre à l’étage, et, quand elle s’approcha d’elle, la femme-écureuil bondit par-dessus le parapet, arrivant dans le salon.
*Hey ! Ne compte pas partir si vite !*
Barbara s’élança à sa poursuite, bondissant à son tour par le parapet, et atterrit en contrebas, et s’élança à la poursuite de la femme. La Terranide était une vraie gamine, mais il fallait reconnaître que c’était rafraîchissant. Avant que Le Joker ne l’envoie dans un fauteuil roulant, Barbara avait toujours été relativement immature, apportant comme un vent de fraîcheur au sein de la Bat-famille. La longue queue poilue de Squirrel Girl pénétra dans une grande cuisine, et Barbara bondit à l’intérieur, et sauta par-dessus la table au centre, pour atterrir pile devant la femme.
Elle l’attrapa par les épaules, mais, avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, la grosse queue poilue de la femme vint la frapper au visage.
« Haa !! »
Surprise, Barbara se recula, et sa cible en profita pour fuir à nouveau, aussi rapide... Qu’un écureuil en fuite. Batgirl secoua la tête, et se déplaça à nouveau. Elle savait ce que Squirrel Girl avait en tête, et, de fait, elle se demandait s’il n’était pas mieux pour elles que ce soit elle qui échoue. Barbara la retrouva dans la salle abritant son Bat-ordinateur, mais l’écureuil lui bondit dessus. Batgirl s’écarta prudemment, son dos heurtant le mur, et la femme rebondit contre le sol, se déplaçant à quatre pattes avant de se relever, et de filer à nouveau dans le salon.
Très énergique, Squirrel Girl était bien décidée à ne pas se laisser capturer, et Barbara s’élança à sa poursuite. Elle aurait pu user de ses gadgets pour l’arrêter, comme son lasso, mais elle ne voulait pas que leur partie devienne violente. Le fait est que Barbara n’était qu’une humaine, et que Squirrel Girl était tout simplement trop rapide. Barbara la poursuivit, jusqu’à pénétrer dans un autre salon, la salle de jeux. Il y avait un grand billard, et d’autres appareils dans les coins, ainsi que plusieurs baies vitrées permettant d’éclairer la pièce grâce aux lumières de Seikusu.
Barbara savait que la femme-écureuil était là, et elle reprit lentement son souffle, en regardant un peu autour d’elle.
« Tu es trop rapide pour moi, Squirrel Girl... Je m’avoue vaincue. »
Ce qui, de fait, n’était pas pour la déranger spécialement.
-
SquirrelGirl courait et sautait dans tout le duplex, comme un véritable écureuil en train d'échapper à une vraie chauve-souris. Derrière elle, Batgirl la poursuivait sans relâche. Que ce soit pour le frisson de la chasse ou la récompense de la capture, on pouvait saluer sa hargne et sa volonté de vaincre.
La course folle des deux héroïnes les entraîna dans la salle de jeux de l'appartement. Une pièce de la taille du salon, avec un billard, divers autres appareils de jeux, et de grandes baies vitrées pour baigner la pièce dans la lumière des éclairages de la ville. A peine arrivée, la terrainde alla se cacher derrière l'un de ses appareils, prête à recevoir sa camarade. En effet, elle avait décidé de changer de stratégie en appliquant l'un des plus vieux préceptes du monde : « La meilleur défense, c'est l'attaque ». Elle comptait donc se jeter sur la chauve-souris à l'instant où elle lui tournerait le dos, l'immobiliser et la garder prisonnière jusqu'à ce qu'elle abandonne. Mais, par malheur ou par chance, elle n'en eut pas le temps. Une fois arrivée, et après avoir passé un bref coup d'œil dans la pièce, l'humaine jeta l'éponge.
« Tu es trop rapide pour moi, Squirrel Girl... Je m’avoue vaincue. »
Après l'avoir entendue, SquirrelGirl hésita pendant un bref instant. Puis elle fit une entrée spectaculaire : d'un seul saut, elle alla atterrir dans le dos de Batgirl, passa ses bras sous ses aisselles puis les remonta pour la bloquer contre elle, sa poitrine allant s'écraser dans son dos, et lui fit cadeau d'un baiser dans le cou et d'un coup de langue sur le lob de son oreille droite.
« Tu t'es bien défendue. Peu de gens parviennent à me faire courir de cette façon. Mais tu connais les règles. Maintenant, je peux faire ce que je veux avec toi. »
L'écureuil dirigea sa queue vers l'entrejambe de sa prisonnière et frotta le latex, histoire d'occuper la chauve-souris le temps de réfléchir à une bonne entrée en matière. Et c'est en voyant le billard qu'elle sut quoi faire.
Elle avança droit devant elle, obligeant l'humaine à avancer avec elle, puis elle la poussa pour l'envoyer s'allonger sur le billard. Puis elle se mit à califourchon au-dessus d'elle. Le visage de la chauve-souris était déjà bien rouge à cause la queue poilue qui avait touché sa combinaison au niveau de son intimité, et ça n'allait pas s'améliorer.
« Tu vas enfin y avoir droit. »
SquirrelGirl approcha lentement son visage de celui de Batgirl, et lui offrit enfin le baiser qu'elle attendait depuis longtemps. Un contact doux et amoureux, mais quand même passionnel, dans lequel leurs langues ne mirent pas longtemps à se rencontrer. Chacune de ces femmes pouvait sentir à la fois le talent et l'expérience certaine que l'autre portait derrière elle. Il dura cinq bonnes minutes, pendant lesquelles elles purent évacuer leur trop-plein d'excitation, puis elles se séparèrent.
« Tu sais, j'ai bien envie de te prendre ici, sur ce billard. Ça rajoute un côté interdit à la chose... »
Le visage de l'écureuil devint souriant et extrêmement malicieux.
« … mais je préfère quand même un lit pour faire l'amour. Allez, on y va ? »
Elle se releva et tendit la main à sa partenaire pour l'aider à se redresser. Mais elle ne s'arrêta pas là, et attrapa Batgirl pour la porter dans ses bras en mode ''mariée''.
« Je vais t'amener jusqu'au lit. Profites en, après c'est toi qui feras des choses pour moi. »
L'écureuil transporta sa partenaire jusqu'à la chambre en l'embrassant pendant tout le chemin. Une fois arrivée, elle jetta la chauve-souris en l'air, qui alla atterrir sur le lit, puis vint se remettre au-dessus d'elle.
« A partir de maintenant, tu vas faire tout ce que je te demanderai et tu répondras honnêtement à toutes les questions que je te poserai. C'est l'accord dont on a convenu quand tu as accepté de participer à mon petit jeu. On est d'accord ? »
Batgirl acquiesca.
« Bien. Première question, ma petite poupée en combinaison moulante : tu as de la corde pour que je puisse t'attacher ? Je vais te caresser dans tous tes endroits sensibles, et je veux être sur que tu ne va pas essayer de me résister... ou de t'échapper. »
-
Batgirl aurait encore pu continuer à jouer avec cette femme, mais elle n’avait pas envie que tout l’appartement soit dévasté... Si les autres filles revenaient, et voyaient ça, elles allaient se moquer d’elle... C’était une excuse qu’elle se servait pour elle-même. La vérité, c’était que Barbara avait une faible expérience sexuelle, et qu’elle pensait qu’il était préférable que ce soit Squirrel Girl qui domine leurs ébats. La femme-écureuil accepta l’offre, bondissant dans le dos de Barbara, et ceintura cette dernière, la soulevant légèrement, ce qui permit à Barbara de sentir sa force surnaturelle. Les généreux seins de Squirrel Girl s’enfoncèrent dans son dos, sa langue lécha son cou, et elle soupira, avant de se retrouver sur la table de billard. Elle s’étala en plein milieu, le bout de ses jambes dépassant de l’autre côté, et eut enfin droit au baiser... Leur fameux baiser. Soupirant longuement de plaisir, Barbara entrouvrit les lèvres pour y répondre, frissonnant au contact du corps de la femme, de leurs combinaisons se caressant mutuellement. La bouche de Squirrel Girl était magnifique, et Batgirl l’appréciait avec toute l’honnêteté du monde. La femme finit par la soulever, et la porta alors dans une chambre à proximité... Celle de Barbara.
C’était une chambre assez spacieuse, avec un grand lit deux places, et, surtout, des rambardes le long de ce dernier et le long du mur. Les deux femmes n’eurent pas trop le temps de s’y intéresser, car Squirrel Girl s’empressa de balancer Barbara au milieu du lit. Cette dernière cligna des yeux en se redressant vers elle, écartant lentement les jambes. La domination... Elle était rouge sous son masque. Barbara n’aurait jamais osé le dire à haute voix, mais la domination était quelque chose qui, en toute sincérité, lui faisait plaisir. À Gotham, elle avait eu la chance d’y goûter avec Catwoman*... Une savoureuse expérience dont elle n’avait parlé à personne, pas même à Bruce, mais qu’elle n’avait jamais oublié.
« À partir de maintenant, tu vas faire tout ce que je te demanderai et tu répondras honnêtement à toutes les questions que je te poserai. C'est l'accord dont on a convenu quand tu as accepté de participer à mon petit jeu. On est d'accord ?
- Yep, acquiesça-t-elle, en hochant légèrement la tête.
- Bien. Première question, ma petite poupée en combinaison moulante : tu as de la corde pour que je puisse t'attacher ? Je vais te caresser dans tous tes endroits sensibles, et je veux être sûre que tu ne va pas essayer de me résister... ou de t'échapper. »
Barbara esquissa un léger sourire, tout en sentant la nervosité monter d’un cran en elle. Comment était-il possible que le sexe puisse autant la paniquer ? Elle avait la vingtaine passée, se rapprochait même de la trentaine, et, pour autant, les relations sexuelles l’impressionnaient encore comme une gamine de dix-huit ans qui embrasserait pour la première fois le quaterback du lycée. Les explications étaient assez simples : du fait de sa blessure, Barbara avait passé des années en fauteuil roulant, et n’avait véritablement pu retrouver les joies de son corps que récemment. Le sexe avait donc toujours été pour elle une grande énigme, et une source d’angoisses... Ce qui était d’autant plus paradoxal qu’affronter quelqu’un comme Boris Dime ne l’avait jamais heurté.
Soupirant lentement, elle se redressa alors, et s’approcha d’un coin de la pièce.
« J’ai une surprise pour toi... Quelque chose qui pourra te faire plaisir. »
Elle s’approcha d’un interrupteur, et ouvrit un petit panneau métallique à côté, avec un boîtier digital. Elle tapa un corde, et une bibliothèque s’écarta alors, révélant être un panneau coulissant. Barbara fit signe à Squirrel Girl d’y aller, tandis qu’elle s’installait à nouveau sur le lit, en baissant les yeux, toute gênée. Il y avait, derrière cette porte coulissante, son antre secret... Une pièce sans fenêtres, qui n’apparaissait pas sur les plans, et qui était une sorte de placard abritant divers instruments sexuels : des masques de soumission, des gag balls, des martinets, des chats à neuf queues... Et tout un ensemble de cordes. La petite collection privée et très secrète de Barbara... Squirrel Girl devait être la première personne à la voir.
Quand on était handicapée pendant des années, avec toute une partie du corps à partir du bas de la moelle épinière qui ne fonctionnait plus, l’imagination sexuelle finissait par se développer... Parfois de manière assez surprenante.
* : Cf. RP « Batgirl/Catwoman : Sex & Submission (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=11114.0) ».
-
« J’ai une surprise pour toi... Quelque chose qui pourra te faire plaisir. »
SquirrelGirl leva un sourcil interrogateur. Quel genre de surprise pouvait bien lui réserver sa petite ''esclave'' sexuelle ? Elle regarda Batgirl se lever pour se diriger vers un panneau métallique à boîtier digital. Après y avoir tapé un code, elle revint s'asseoir sur le lit tandis qu'une bibliothèque se mit à coulisser, révélant une pièce secrète. La terranide jeta un bref coup d’œil à sa partenaire, qui lui fit signe d'entrer dans la pièce nouvellement apparue. Elle semblait toute gênée, et fuyait le regard de son invitée. Intriguée par sa réaction, l'écureuil entra dans la pièce.
C'était bien loin de tout ce qu'elle s'attendait à voir : la pièce était une antre sans fenêtres qui abritait des tas d'accessoires sexuels, en particulier des outils de SM, comme des masques, des gag-balls, des menottes, ou divers types de fouets. Et, bien évidemment, la fameuse corde que la femme écureuil avait demandée. Un large sourire se dessina sur ses lèvres à la vue de cette chambre cachée du plaisir. Elle passa sa tête de l'autre côté du panneau pour pouvoir voir sa charmante femme chauve-souris, au visage rougi par l'embarras.
« Toi, ma belle, tu sais comment me parler. »
SquirrelGirl parcourut la pièce du regard, se demandant ce qu'elle allait prendre pour le début de leurs petits jeux sexuels. Le choix s'avérait difficile, avec tout ce qui se trouvait sur les murs. Après quelques longues minutes de réflexion, elle choisit de prendre un masque de soumission en plus de la corde. L'ensemble idéal pour réduire la perception et les mouvements de sa poupée de latex.
L'écureuil revint dans la chambre avec son attirail. Batgirl avait l'air de se demander ce qui allait lui arriver maintenant.
« Maintenant, je vais t'attacher au lit, puis tu vas te mettre ce masque de soumission afin de cacher tes yeux, ta bouche et tes oreilles. Je veux que tout ce que tu puisses sentir, ce sont mes caresses sur ta peau et ma langue frottant contre tes lèvres ou jouant avec son homologue dans ta bouche. J'insiste pour que tu mettes le masque toi même pour que je ne voies pas ton visage. C'est important que tu gardes ton identité secrète. En plus, ça rajoutera un côté mystérieux. C'est toujours amusant. »
L'espièglerie de SquirrelGirl ne connaissait aucune limite. Elle pouvait s'amuser de presque tout, peu importe les circonstances, les lieux ou les personnes. Et ce soir, elle allait bien s'amuser.
« A moins que tu n'aies assez confiance en moi pour me le montrer... »
Si Batgirl n'avait pas confiance en son invitée après tout ce qu'elles avaient fait ensembles sur le port, ce serait quand même un comble. Mais on ne sait jamais. Certains secrets ont parfois trop de valeur pour qu'on se risque à les dévoiler.
« Avant que je ne t'attache, dis moi... où est la fermeture éclair de ta combinaison ? Je ne vais pas te l'enlever, c'est juste pour savoir... Que je ne la mette pas hors de portée en t'attachant. »
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Barbara, en montrant cette chambre à Squirrel Girl, faisait preuve envers cette dernière d’une rare confiance. Même les autres membres de son équipe n’avaient pas vu cette pièce... Oh, elle aurait été surprise qu’ils ne se soient pas aperçus que, entre la chambre de Barbara et l’autre pièce, il y avait un espace creux, mais Barbara savait que personne d’autre n’était entrée dans cette pièce, qui bénéficiait de protocoles de sécurité avancés. Elle laissa la femme-écureuil visiter cette petite pièce, restant pour sa part dans la chambre, près du lit, serrant nerveusement les poings. Qu’est-ce que Squirrel Girl allait bien pouvoir faire ? Barbara avait senti toute l’espièglerie de cette femme, de cette Terranide joueuse et assoiffée... Le pire était effectivement à craindre, mais, loin de déranger Barbara, elle ressentait au contraire de profondes bouffées d’excitation.
*Parfois, j’ai moi-même du mal à me reconnaître...*
Le sexe, cette grande énigme pour elle, était aussi une grande aventure dont elle espérait bien saisir toutes les subtilités, et dont elle avait envie de voir toutes les parties. Depuis sa lointaine séance avec Selina Kyle, Barbara avait toujours ressenti en elle une envie profonde de sexe, quelque chose dépassant le simple coït, la simple pénétration, qui, si elle était jouissive, restait tout de même très embryonnaire et guère stimulante. Elle pouvait entendre Squirrel Girl fouiller, et cette dernière finit par un revenir, en lui tendant un masque. Barbara le vit, et son rougissement s’accentua.
Un masque de soumission (http://img110.xooimage.com/files/4/6/a/masque-4b865d4.jpg).
Fait en latex noir, ce masque avait pour but de couper tous les sens de la personne le recevant, suivant cde vieux dogme, propre au sadomasochisme et au bondage, selon lequel couper une personne de certains de ses sens amenait le corps humain à amplifier automatiquement les autres. C’était un système de vases communicants qu’on observait chez les personnes aveugles, et qui, en matière de bondage, était fort, et justifiait souvent le fait de faire subir aux personnes des restrictions de libertés, dans le but de leur procurer une plus grande excitation.
Squirrel Girl avait aussi amené des cordes... Il s’agissait de cordes particulières, car elles étaient celles utilisées par les grands maîtres de kinbaku, l’art japonais du bondage, une sorte d’improbable mélange entre la science, le désir sexuel, et la géométrie. Le kinbaku, ou shibari, consistait en effet à utiliser les cordes pour attacher les personnes dans des positions très sensuelles, formant ainsi de véritables géométries humaines (http://img110.xooimage.com/files/0/5/5/shibari-sheena--p...ope-flip-4b8669f.jpg), mettant en exergue des notions aussi fondamentales que la géométrie, ou encore la résistance du corps humain. Barbara, intriguée par cet art, avait acheté des cordes, et avait parfois secrètement rêvé de subir ce traitement auprès des grands maîtres en kinbaku officiant autour de Seikusu.
Avant d’enfiler sa cagoule, Squirrel Girl lui demanda comment retirer la combinaison. En souriant, Barbara commença par ôter son masque, révélant ainsi son beau visage aux longs cheveux roux sous le nez de la femme.
« Avec ce que je t’ai montré... Je crois que je peux te faire confiance. Je m’appelle Barbara. »
Elle tenait entre ses doigts gantés le masque, et répondit à la question de la femme.
« Pour ôter la combinaison, il faut tirer sur la fermeture Éclair se trouvant dans mon dos, sous la cape. Je ne te raconte pas à quel point il était difficile de la mettre, au début... Cependant, il faut aussi retirer la ceinture, qui relie l’ensemble, mais je n’ai pas eu le temps d’encoder tes empreintes. Si tu te risques à la toucher, tu te recevras un coup de jus. »
Autrement dit, il allait falloir passer par Barbara pour la retirer. En attendant, la jeune femme s’assit sur le rebord du lit, contemplant le masque, puis l’approcha. On l’enfilait comme une cagoule, mais, juste avant de l’enfiler, elle avisa du nez la corde :
« J’espère que tu t’y connais en bondage, c’est l’une des spécialités du Japon... Et j’ai tendance à être exigeante. »
C’était du bluff, mais il ne faisait jamais de mal de mettre un peu la pression... En attendant, elle enfila le masque, mais se débrouilla pour le mettre mal, notamment mettant les bouchons destinés à boucher ses oreilles à côté. Elle voulait sentir les mains de Squirrel Girl sur sa tête, alors qu’elle sentait, tout contre son visage, le contact du latex. Elle respirait grâce à un tube sortant de sa bouche, mais qu’on pouvait retirer, afin d’avoir accès à sa bouche.
*C’est la première fois que j’enfile ce truc...*
C’était froid, collant... Et étrangement agréable.
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Contre toute attente, SquirrelGirl vit Batgirl enlever son masque d'héroïne sous ses yeux et lui dévoiler son visage. Un très beau visage, avec de jolis yeux bleus, qui lui ajoutait encore plus de charme grâce à son harmonisation avec sa chevelure rousse. La terranide savait que son amie lui faisait confiance, mais elle ne pensait pas que c'était au point de lui montrer son visage et de lui donner son nom. Pourrait-elle en faire autant ? Certes, elle avait confiance en cette jolie rousse, mais jusqu'à quel niveau ?
Barbara lui indiqua que la fermeture éclair de sa combinaison se trouvait dans son dos, cachée sous sa cape. Cependant, pour la lui retirer complètement, il allait aussi falloir détacher la ceinture, qui servait à maintenir le tout. Cependant, en tant que ceinture high-tech, elle était conçue pour envoyer un électrochoc à quiconque la touchait sans avoir ses empreintes encodées.
« T'inquiète pas pour moi, je trouverais bien une astuce.
Au fait, avant que tu ne puisses plus m'entendre... Mon vrai nom, c'est Doreen Green.»
Barbara lui avait donné son vrai nom, Doreen pouvait bien faire de même.
Juste avant d'enfiler son masque de soumission, l'humaine incita sa partenaire terranide à faire preuve de beaucoup d'application quand elle l'attacherait, car elle était très exigeante en matière de bondage. SquirrelGirl se sentit soudain un peu nerveuse. Elle avait beau afficher un grand sourire avec sa corde entre les mains, c'était la première fois qu'elle pratiquait le bondage. Certes, le jeu maîtresse-esclave n'avait pas de secret pour elle, mais utiliser des attaches dans le sexe, c'était l'inconnu total. Malgré tout, elle prit ça comme elle prenait quasiment tout dans sa vie : avec rigolade et détente. C'est vrai, on ne peut pas apprendre à faire quelque chose si on essaie jamais de le faire. Le meilleur moyen d'apprendre à utiliser les cordes dans un but sexuel, c'était de s'entraîner. Et quel meilleur mannequin d'entraînement que cette chère Batgirl, qui avait accepté de se soumettre à toutes les demandes de la femme écureuil ? A nouveau, SquirrelGirl sentit la confiance l'emplir.
Elle regarda Barbara enfiler son masque de soumission. Encore un outil dont elle ne savait rien, mais dont elle avait facilement compris l'utilisation en voyant sa forme et la façon dont il recouvrait totalement le visage de la personne qui le portait. De même qu'elle comprit, en voyant comment sa partenaire l'avait mis, qu'elle l'avait volontairement mal installé ; les bouchons dans ses oreilles étaient décalés, laissant à l'air libre ses orifices auditifs ainsi qu'une partie de son visage. La terranide fit mine de ne rien voir. Elle aurait tout loisir de s'occuper de ça plus tard.
SquirrelGirl fit allonger Barbara sur le ventre, puis prit la corde entre les mains. Elle en avait quatre pièces de longueur égale. Elle attacha un morceau sur chacun de ses poignets, puis un morceau sur chacune de ses chevilles. Ensuite, elle tira le plus possible sur chacun des morceaux pour les tendre au maximum, les réunit au milieu du dessous du lit et les attacha ensemble dans un triple nœud bien serré. Batgirl était à présent couchée sur le ventre, les bras et les jambes tendus, le corps entier ayant une forme de croix. L'héroïne terranide s'assit sur le dos de sa poupée, totalement immobilisée et sans aucune possibilité de fuite. Les nœuds étaient trop serrés pour qu'elle les détache seule, les cordes étaient trop tendues pour qu'elle puisse remuer ou plier ses membres, presque tous ses sens étaient coupés par le masque de soumission. Elle était la victime idéale. Et la terranide allait bien s'amuser avec elle.
SquirrelGirl vint murmurer dans l'oreille de Barbara.
« Tu es une vilaine petite poupée. Je t'avais dit de mettre ton masque correctement, et tu m'as désobéi. »
La terranide éloigna son visage et dirigea ses mains dans le dos de l'humaine. Elle attrapa le haut de la fermeture éclair, entre les omoplates, et la fit très lentement glisser jusqu'à dévoiler complètement le dos de la chauve-souris. Une fois fait, elle utilisa ses doigts griffus d'écureuil pour écorcher un peu sa peau.
« Ça, c'est ta première punition. »
Puis elle rentra ses griffes et glissa ses mains sous sa combinaison pour venir toucher sa poitrine et son entrejambe.
« Tiens... Je ne pensais pas que tu portais des sous-vêtements. Je t'imaginais nue comme un ver sous tout ce cuir et ce latex... »
Ses mains passèrent en un éclair sous le tissu pour venir caresser directement les zones érogènes de sa partenaire. Elle pressait et malaxait ses seins tout en caressant son sexe, en insistant bien sur son clitoris.
« Ta seconde punition, c'est que je vais te faire jouir dans ton costume. Je vais te faire souiller ta culotte et ta combinaison jusqu'à ce qu'elles soient pleines de ta mouille... et je vais te faire adorer ça. Porter des sous-vêtements trempés et collants, qui produisent des bruits humides à chaque fois que tu bouges, et qui te donneront envie de te masturber, encore et encore, pour qu'ils restent bien mouillés... »
Très vite, Batgirl commença à mouiller, ce qui incita SquirrelGirl à libérer un peu sa poupée. Elle détacha le tube qui permettait à sa partenaire de respirer, libérant ainsi sa bouche, à laquelle elle offrit un sauvage baiser. Puis sa main repartit immédiatement là où elle était avant.
« Je veux t'entendre me supplier. Supplie moi d'arrêter de te punir. Ou bien, si tu aimes ce que je te fais, je veux t'entendre gémir. Gémis comme la vilaine et vicieuse poupée que tu es, qui prend son pied à se faire punir par sa maîtresse. »
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La respiration de Barbara lui semblait bien plus forte, maintenant qu’elle avait ce masque. Elle n’était pas habituée à le porter, et, de fait, elle ressentait une sensation d’étouffement et d’oppression en sentant ce latex coller à sa peau, épousant les formes de son visage. Ses longs cheveux roux ressortaient du masque, et elle se laissa porter par Squirrel Girl, se retrouvant sur le lit. Sous l’effet de l’excitation, le souffle de Barbara s’emballa. Son corps fonctionnait très bien, et le peu d’expérience sexuelle qu’elle avait eu au cours de sa vie faisait que, en ce moment, elle réagissait un peu comme une adolescente, surexcitée. Le latex lui donnait à la fois chaud et froid. Chaud, parce qu’il collait à sa peau, et froid, parce que c’était une texture fraîche. Elle se retrouva couchée sur le ventre, et n’émit aucune résistance quand Squirrel Girl (ou Doreen Green) déplaça ses jambes et ses poignets. Elle sentit les cordes s’enrouler autour de ses chevilles et de ses poignets, et se pinça les lèvres, n’arrivant pas à retenir une multitude de frissons. Les cordes filèrent sous son lit, la femme-écureuil s’amusant à les attacher. Barbara soupira en sentant de vives tensions s’exercer le long de son corps, et remua ses doigts, essayant de bouger les poignets... Squirrel Girl avait serré fort, et les liens s’enfonçaient dans sa combinaison, amenant sa chair à les sentir quand elle se déplaça les poignets. C’était douloureux... Mais, pourtant, Barbara n’avait rien envie de changer en ce moment. Au contraire, elle prenait un pied d’enfer ! Sentir ainsi Squirrel Girl s’occuper d’elle était tout simplement délicieux, trop bon pour qu’elle passe à côté.
Elle sentit la femme se glisser sur son dos, s’installant sur elle, la faisant soupirer. Volontairement, la Terranide n’avait pas mis les bouchons d’oreilles à leur place, lui permettant ainsi de communiquer avec Barbara. C’était en effet à sa convenance, et, de toute façon, Barbara était déjà restreinte. Elle ne voyait rien, et cette chape de latex l’entourait fermement, diminuant d’autant plus le sentiment de liberté qu’elle pouvait avoir. Elle frissonna ensuite en sentant les mains de Squirrel Girl dégrafer un peu sa combinaison.
« HMMMMMMMM.... !! » gémit-elle quand elle sentit les griffes de la Terranide griffer son dos.
Elle remua sur place, aussi faiblement qu’elle pouvait le faire avec ses entraves. Sa « première punition » faite, Doreen déplaça ses mains, et constata que Barbara, sous sa combinaison, portait effectivement un soutien-gorge et une culotte, ce qui la surprit. Effectivement, Barbara pouvait y aller sans rien mettre, mais elle préférait enfiler quelques vêtements afin de protéger ces parties sensibles du frottement contre sa combinaison. Elle remua un peu son bassin en soupirant, toujours autant prisonnière de la Terranide-écureuil, toujours aussi délicieusement prisonnière de ses doigts experts. Elle caressait ses zones érogènes avec un indéniable talent, qui faisait gémir et rougir Barbara. La jeune femme, qui n’était pas habituée à un tel traitement, n’était donc pas préparée face à ces vagues qui la traversaient, et qui l’amenaient à se tordre sur son lit.
Barbara soupirait longuement, et sentit ensuite Squirrel Girl s’affaler contre son dos, et tirer sur le tube bloquant ses lèvres. L’air frais revint plus facilement, et Barbara soupira à nouveau, en sentant le corps massif de Squirrel Girl contre son corps, afin que ses magnifiques seins. Elle tourna la tête de la jeune femme, et lui offrit un tendre baiser, auquel Barbara répondit, là encore, à la hauteur de ses faibles moyens.
Heureuse et comblée, la justicière se tortilla sur place, et Doreen lui proposa ensuite, soit de demander à arrêter ça, soit de gémir pour exprimer son plaisir. N’étant pas très douée pour simuler les gémissements, Barbara opta rapidement pour une autre approche :
« Con... Continue, Squirrel Girl. Haaa... Je... Hummm... C’est si bon, haaan... Ne t’arrête pas, je t’en prie... »
Barbara ne pouvait pas, rationnellement, s’expliquer le plaisir qu’elle ressentait... Mais il était bel et bien là, et, en l’état actuel des choses, c’était l’essentiel.
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Barbara se tortillait comme un asticot entre les mains de Doreen. En effet, la terranide avait un doigté et une sensualité d'experte, et faisait tellement de bien à sa partenaire que ça ne passait même pas pour une punition. Du moins, si on oubliait les cordes.
Batgirl suppliait SquirrelGirl de continuer son traitement. Dans l'esprit de la terranide, cela voulait dire beaucoup de choses. D'abord que cette humaine aimait se faire soumettre et malmener, et ensuite qu'elle acceptait pleinement le comportement de celle qui partageait actuellement son lit. Elle approcha sa bouche de l'oreille de la femme attachée pour lui murmurer de quoi stimuler un peu plus sa libido.
« Très bien... Je vais continuer à te torturer de la sorte... Mais je veux continuer à entendre tes gémissements... Dis moi que tu aimes ça... Dis le, encore et encore, jusqu'à ce que tu jouisses. »
Doreen masturbait énergiquement Barbara tout en malaxant sa poitrine. La rousse gémissait de tout son souffle comme un animal en chaleur sous les mains expertes de celle qui la dominait. A chaque seconde, elle répétait qu'elle prenait son pied. Et à chaque fois qu'elle le répétait, la femme écureuil accentuait un chouïa l'activité de ses mains. C'était à la fois délicieux et frustrant pour la chauve souris.
Heureusement pour elle, quand elle atteignit l'orgasme, toute sa frustration s'évacua en même temps que sa cyprine, qui vint asperger joyeusement sa culotte et la main de sa partenaire. Cette dernière retira doucement sa main et fourra deux de ses doigts dans la bouche de sa prisonnière, son index et son majeur.
« Lèche, ma belle. Avale ton propre jus et nettoie mes doigts. »
Barbara s'exécuta sans discuter, et lécha les doigts pleins de mouille de Doreen. L'écureuil y trouva un certain plaisir. Puis, quand la tâche fut fini, elle prit ses trois autres doigts et les lécha elle même pour les nettoyer. Une fois fait, elle revint murmurer à l'oreille de sa poupée.
« Ca t'a plu, n'est ce pas ? Eh bien dis toi que ce n'est que le début. Pour l'instant, ta culotte est juste un peu humide. Mais bientôt, elle ressemblera à une éponge. »
SquirrelGirl détacha les mains et les pieds de sa prisonnière, lui offrant une seconde pour respirer.
« Enlève ta combinaison, mais garde tes sous-vêtements. Ensuite, on passera à la punition suivante. »
Batgirl se déshabilla, sauf pour ses dessous. Grâce à sa connaissance de sa tenue, elle put le faire sans enlever son masque de soumission.
« Parfait. Je vais te rattacher, alors recouche toi sur le ventre et ne bouge plus. »
Doreen attacha les chevilles de Barbara de la même façon mais, au lieu de faire la même chose sur ses poignets, elle prit la corde et alla nouer l'autre bout sur la lampe accrochée au plafond. De cette façon, les bras de l'humaine se retrouvèrent tirés vers le haut, son buste se leva et son bassin fut très légèrement soulevé.
« J'espère que ça ne te fait pas mal. »
SquirrelGirl se leva du lit, alla dans la cache secrète de Batgirl, et prit une des cravaches accrochées au mur. Elle revint ensuite vers sa jolie poupée en petite tenue et baissa l'arrière de sa culotte pour dévoiler sa croupe, mais sans toucher à l'avant, qui cachait son intimité. Elle vint encore une fois murmurer à l'oreille de sa partenaire.
« Sache que... ton derrière va prendre une sacrée fessée. »
La terranide approcha la cravache d'une des fesses de l'humaine. Elle commença d'abord par la frotter doucement avec le bout de l'outil, écoutant les petits couinements d'anticipation de sa poupée puis, sans prévenir, abattit la cravache sans prévenir. Barbara eut un petit sursaut qui fit sourire Doreen.
« Héhé... Alors comme ça, ma petite poupée aime quand on donne des coups sur ses petites fesses ? Hum ? »
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Attachée en croix sur le lit, Barbara était entre les mains de Doreen, et elle sentait les doigts de cette dernière jouer contre son corps, la masturbant et la massant à travers sa combinaison. Ses seins étaient tout tendus, et, même si la combinaison retenait la chaleur en absorbant la sueur, Barbara avait terriblement chaud. Le masque de soumission masquait ses belles joues rougies par le plaisir, et elle tirait sur ses cordes, des spasmes musculaires nerveux la terrassant pour exprimer tout son plaisir. Doreen avait glissé ses doigts sous la combinaison, en tirant sur la fermeture Éclair, et avait filé sous la culotte, s’enfonçant ainsi directement dans son sexe. Joueuse et douée, elle la prenait ainsi, laissant Batgirl traversée par des vagues de plaisir remontant le long de tout son corps. Elle ne pouvait rien faire pour les retenir, et de longs et délicieux soupirs filaient de ses lèvres à de multiples reprises. Elle clignait des yeux sous le masque de soumission, tout en soupirant, encore et encore.
« Do... Doreen-Haaaaa... Haaaaaaannnn... ! »
Elle se tortillait, encore et encore, et l’orgasme finit par arriver. Dans un long soupir, Barbara se mit à jouir, et toute la tension musculaire sur son corps se relâcha d’un coup sec. Elle s’affala contre le lit, en soupirant profondément. Sa poitrine se soulevait et s’abaissait à un rythme régulier, et elle sentit ensuite les doigts de Doreen s’approcher de ses lèvres.
« Hum-hmmmm... Haaaaa... »
Batgirl soupirait lentement, et les doigts de la femme se retirèrent. Squirrel Girl rythmait la danse, et, en un sens, elle s’en sortait aussi bien que Catwoman à son époque, quand elle était encore une jeune femme patrouillant à Gotham City, et qui, pour son malheur (ou pas...), était tombée entre les griffes sensuelles et tranchantes de Catwoman. Squirrel Girl la détacha alors, et lui demanda de se déshabiller, de rester en sous-vêtements. Barbara se releva lentement, et posa une main sur son masque de soumission, puis se releva, et entreprit de se déshabiller. Elle commença par dégrafer la cape, qui tomba sur le sol, puis retira ensuite la Bat-ceinture. Les gants filèrent ensuite, puis elle tira sur la fermeture Éclair dans son dos, un peu plus, et remua un peu du bassin pour la faire glisser. La combinaison bascula vers l’avant, le long de ses bras, puis elle tira ensuite sur les pans de la combinaison. Elle frotta le long de ses jambes, et se retira ensuite définitivement.
Barbara se retrouva ainsi dans sa plus simple tenue, avec un soutien-gorge noir retenant ses seins et une culotte noire trempée. Squirrel Girl lui ordonna ensuite de se rallonger à nouveau, et Barbara acquiesça en se mordillant les lèvres, puis sentit les mains de Squirrel Girl empoigner les siennes, reliant ses mains avec les cordes vers le haut.
« Hum... »
Elle sentit ses bras partir en arrière, et son corps se souleva légèrement quand Doreen attacha aussi ses jambes. Pour le coup, Barbara ne pouvait pas nier ; Squirrel Girl était très douée ! Son corps se releva légèrement, flottant au-dessus du lit, remuant légèrement de haut en bas.
« Haaa... N-Noonn, ça... Hummm... Ça va... »
Batgirl sentit quelque chose glisser le long de sa culotte, puis Squirrel Girl se déplaça. En s’aidant des ondes sonores, Barbara repéra qu’elle était en train de retourner dans sa chambre spéciale, et se pinça les lèvres.
*Qu’est-ce qu’elle me prépare, encore ?*
Avec elle, le pire semblait être à craindre... Mais pouvait-on vraiment parler de « pire », quand on voyait dans quel état ce traitement rendait Barbara ? Elle sentit les mains de Squirrel Girl tirer sur sa culotte, l’abaissant. Le tissu frotta contre ses cuisses, puis se pinça les lèvres quand quelque chose frotta ses fesses, qu’elle identifia comme étant une cravache.
« Ha ! » gémit-elle.
La cravache s’abattit alors, faisant remuer Batgirl, qui soupira encore, amenant sur les lèvres de son amante dominatrice un soupir.
« Haaaa... Ouuiii... Huuummm... C’est... C’est si bon, haaaannn... !! »
Pour le coup, elle se laissait totalement aller.
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Oui, Batgirl aimait se faire fesser. Elle semblait même beaucoup aimer. Ses longs et langoureux gémissements après un unique coup de cravache traduisaient bien son désir. Elle se laissait complètement aller, pour le plus grand bonheur de SquirrelGirl.
« Dans ce cas, je vais fesser ma petite poupée jusqu'à ce qu'elle jouisse encore dans sa culotte. »
Doreen commença par donner des petits coups sur les fesses de Barbara, histoire de la préparer doucement à ce qui l'attendait. Mais comme l'humaine semblait vouloir plus de force dans les coups, alors la terranide exauça son souhait et la frappa de telle façon que chacun de ses coups de cravache secoua le corps enchaîné de sa petite poupée comme un poisson hors de l'eau. Et elle se réchauffait en la regardant se tortiller. Ses parties sensibles commençaient à se réveiller d'une façon agréable, et cela lui donnait envie d'en finir au plus vite pour pouvoir profiter du corps de la chauve souris sur le sien.
Batgirl aimait tellement se prendre des coups sur l'arrière train qu'il ne fallut guère longtemps avant que les coups de cravache ne l'amènent à aux portes de l'orgasme. En voyant cela, SquirrelGirl arrêta les coups car elle voulait que les choses soient un peu différentes pour la faire jouir. Elle posa ses mains sur les fesses de sa poupée.
« Je fais te faire jouir... Mais pas avec un vulgaire outil. Non, ma petite poupée va jouir grâce à mes mains. »
Et elle la fessa avec ses mains. Elle fit claquer ses mains, encore et encore, jusqu'à ce que l'humaine ne finisse par jouir à nouveau. Sa culotte fut encore plus souillée, mais elle était aux anges après son nouvel orgasme. Quant à SquirrelGirl, elle se réjouissait de le voir, sans compter qu'elle allait enfin pouvoir utiliser sa poupée pour son propre plaisir.
« Maintenant que ma petite poupée a eu droit à sa fessée, elle doit me remercier. Alors tu ne bouges pas, je vais te changer de position. »
La terranide détacha l'humaine, puis rattacha son corps en forme de croix, mais cette fois, elle la mit sur le dos. Après quoi, elle enleva les pièces en fourrure de sa combinaison, puis l'ensemble en cuir et en latex, pour finalement se retrouver complètement nue. Malheureusement pour la chauve souris, elle ne pouvait pas profiter de la vue puisque son masque de soumission lui cachait encore les yeux.
Doreen se mit à genoux et plaça son sexe humide juste au dessus de la bouche de Barbara.
« Lèche moi, ma jolie poupée. »
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Avec son masque sur la tête, Barbara était incapable de réagir face aux assauts de Squirrel Girl, et se contentait donc de subir, sans pouvoir rien faire d’autre. Elle remuait d’avant en arrière, et chacun des coups de cravache de Doreen amenaient ses cuisses à frotter contre le rebord du lit. C’était comme ça que ça se passait, et, à chaque mouvement d’avant en arrière, Batgirl pouvait sentir le plaisir remuer en elle, explosant sur place. Le désir remontait dans tout son corps, et elle ne pouvait que les endurer. Le plaisir éclatait dans tout le corps de Barbara, remuant en elle. Elle se laissait faire, sentant les coups se multiplier, encore et encore. Barbara gémissait et soupirait longuement, et elle continuait à se laisser faire. Comment expliquer cette attirance sexuelle pour la douleur et la soumission ? Pour Barbara, c’était d’autant plus bizarre qu’elle avait toujours éprouvé du dégoût en voyant les clubs SM de Gotham City dans lesquelles elle faisait parfois des descentes. Elle voyait des hommes avec des masques de clou, des femmes dans des cages, des lumières sombres, des couloirs étroits, exigus et étouffants, avec des chambres faisant office de cellules… Batgirl avait toujours ressenti du dégoût pour les pratiques sadomasochistes, et avait toujours dissimulé, très profondément, ce fantasme secret. Elle ne se l’expliquait pas, et, concrètement, elle avait découvert cette attirance pour le bondage avec Selina, quand elle s’était infiltrée dans son appartement, et avait été repérée par elle.
Maintenant, Batgirl se tenait là, et Doreen la cravachait, et, loin de vouloir la repousser, Barbara lui avait donné les clefs de son royaume. Elle lui avait montré sa pièce secrète, et portait sur le visage ces masques de soumission qu’elle avait vue dans les mêmes clubs précédemment cités. Les coups continuaient à s’abattre, Squirrel Girl laissant évidemment le temps à Barbara de se reposer. Elle reprenait ainsi son souffle, en serrant les mains, se laissant ainsi faire. Les coups continuaient à fuser, les cordes se tendaient, et, peu à peu, le plaisir croissait, l’amenant progressivement vers l’orgasme. De la sueur coulait de son corps, et de la mouille s’échappait de ses lèvres intimes.
« Haaa… Haaa !! »
L’orgasme se rapprochait de plus en plus, mais, au bout d’un moment, Squirrel Girl s’arrêta. Les fesses de Barbara étaient bien rouges, du fait de tous ces coups, et elle soupirait à grands coups, ses membres tirant le long des cordes. Ses muscles étaient vibrants, et Squirrel Girl se déplaça ensuite, ce que Barbara pouvait percevoir. Elle n’utilisa plus sa cravache, mais ses mains… Avec cette particularité que Doreen avait une superforce, et qu’elle n’était pas assurée de la maîtriser. Les coups s’abattirent donc, et Barbara soupira, gémissant.
Les claques résonnaient dans toute la pièce, et elle pouvait sentir le masque remuer contre ses lèvres, au fur et à mesure que la femme la claquait. Ce n’était même pas encore du sexe, juste une forme de violence physique… Mais qui, par un incompréhensible procédé inconnu de Barbara, suscitait en elle des réactions de plaisir intense. Elle continuait ainsi à se faire prendre, jusqu’à ce que, dans un énième cri, et un frottement contre le lit, elle se mette à jouir. Oh, elle mouillait déjà, mais elle sentit le plaisir exploser en elle. L’avantage de Squirrel Girl, c’est que Barbara avait une très faible expérience sexuelle, tellement cette dernière était plongée dans son rôle de Batgirl. Elle venait de jouir, et son corps se soulagea un peu… Puis Doreen la relâcha, et Barbara se retrouva en croix, sentant les liens revenir l’enserrer, les mains puissantes de la femme les déplaçant pour les attacher encore.
« Do… Doreen… » soupira-t-elle.
Allongée ainsi, Barbara ne voyait pas grand-chose, et elle reprenait surtout son soufflé… Tout en entendant des bruits de glissement et des mouvements. Tout indiquait que Squirrel Girl était en train de se déshabiller, et Barbara se mordilla les lèvres, frustrée de ne pouvoir rien voir… Tout en étant aussi énormément excitée. Doreen était vraiment en train de se faire plaisir, et cette sensation de blocage était particulièrement excitante. Elle ne voyait rien, et soupirait profondément, en imaginant le corps nu de Squirrel Girl. La fourrure glissa, et effleura l’une de ses jambes, puis ce fut la même chose pour le latex.
Toute tremblante, Barbara serrait les poings, envieuse malgré tout de voir ce corps. À travers le masque, elle ne voyait que des formes floues et indécises, une masse sombre correspondant au corps nu de Squirrel Girl. La Terranide super-héroïne se déplaça alors, et Barbara sentit des gouttelettes tomber sur le masque, puis sur ses lèvres, la faisant trembler. Elle serra les poings, et le corps de Doreen se déplaça à nouveau… Puis se rapprocha de sa figure, tandis que Doreen donna ses instructions :
« Lèche-moi, ma jolie poupée. »
Barbara n’eut pas le temps de répondre que Squirrel Girl s’affaissa sur son visage.
« Hum… »
Sa langue sortit de ses lèvres, et elle enfonça sa langue dans son intimité, la remuant en gémissant, son nez recouvert par le latex se frottant contre la peau nue de la femme.
*Elle va me rendre folle !*
Clairement !
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A genoux devant Batgirl, SquirrelGirl avait ordonné à sa petite poupée de lui faire un cunnilingus. Pour que cette dernière n'ait aucun mal à trouver son sexe, elle le plaqua contre sa bouche. Et quand elle sentit la langue de sa partenaire aller directement dans son intimité, elle lâcha un petit couinement.
« Hum... Oui, Barbara... Comme ça... C'est bien... »
Doreen fut légèrement surprise de voir à quel point Barbara s'en sortait bien. D'après ce qu'elle avait pu observer plus tôt, la jeune femme était plutôt dans le fantasme que dans l'activité réelle. Pourtant, en condition, elle était loin d'être manchot. Elle savait faire usage de sa langue pour donner du plaisir, et elle tenait très bien le rôle ''d'esclave sexuel''. Et c'était d'autant mieux pour la terranide. Comme ça, elle pourrait s'amuser avec l'humaine toute la nuit.
Tandis que Batgirl la léchait, SquirrelGirl utilisa sa queue caudale pour venir lui chatouiller le dos et la nuque. Elle lui faisait du bien, il était normale de lui rendre la pareille. A chacun des passages de sa douce fourrure, l'humaine se tortillait et riait, bien que sa voix fut étouffée par le minou de sa partenaire. Mais il n'y eut pas que ça : à force d'insister sur la nuque de sa poupée, la terranide vit que le sexe de cette dernière se remettait à goûter. Elle était excitée par l'activité de ces poils sur son corps.
« Han... Alors... Ah... comme ça... tu aimes... Oh... que ma queue... te caresse... Han... Et si... elle te caressait... ici... »
L'écureuil déplaça sa queue jusqu'aux seins de la chauve-souris, la zone la plus érogène qui était à sa portée, et les caressa encore et encore. Même la tête coincée entre les cuisses de Doreen, la voix de Barbara était parfaitement audible et chargée de désir.
« Ah... Ça te plaît... »
SquirrelGirl retira sa queue de la poitrine de Batgirl.
« Mais... han... si tu la veux... il va falloir... oh, ah... que tu me fasses jouir... aahh... »
Juste après qu'elle ait fini sa phrase, la terranide sentit sa partenaire humaine s'activer soudainement sur son cunnilingus. Comme si la perspective de se faire tripoter par la queue de la femme-écureuil lui avait donné une motivation supplémentaire pour lui obéir. Encore une fois, sa partenaire ne s'en plaignait pas.
« Oui... oui... c'est bon... aahh... »
La terranide prenait son pied. Elle avait fantasmé pendant longtemps sur l'idée de faire l'amour à un autre héros costumé et, maintenant, son rêve devenait réalité : elle était dans le lit de Batgirl, la femme chauve-souris, et cette dernière lui était totalement obéissante. Elle s'était laissée attachée, masquée, fessée, et elle lui faisait un cunni sans même pouvoir voir son visage au moment où elle jouirait. Décidément, c'était le bonheur.
Cinq petites minutes après, l'endurance de Doreen finit par craquer sous l'effet des coups de langue de Barbara.
« BARBARA ! AAAHHH ! »
L'orgasme vint d'un seul coup. Elle expulsa un jet de cyprine qui finit sur le masque et dans la bouche de sa partenaire. Cette dernière récupéra ce qu'elle put avec sa langue. Doreen cala son dos contre le bord du lit, fatiguée, reprenant son souffle. A présent c'était à elle de jouer.
Elle alla joyeusement embrasser Batgirl.
« Maintenant, tu vas y avoir droit. »
SquirrelGirl détacha sa partenaire, mais ce ne fut que pour mieux la rattacher sur le dos. Dans cette position, elle put voir que la culotte de Barbara était complètement trempée et bonne pour le lavage. Cependant, elle ne comptait pas l'en libérer tout de suite. En revanche, elle lui enleva son soutien-gorge pour avoir un accès complet à sa poitrine.
« Comme promis, tu vas avoir droit à ma queue sur tes seins. Mais d'abord, j'aimerais te poser une question. »
La terranide s'allongea à côté de l'humaine et prit son ton habituel de femme joueuse et allumeuse.
« Qu'est ce que ça te fait de porter une culotte trempée par ta mouille ? Est ce que ça finit par être agréable ? »
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Barbara avait la particularité d’avoir ce qu’on appelait une mémoire eidétique. Pour le comprendre, il fallait se représenter le processus de la mémoire comme une sorte d’immense bibliothèque, une bibliothèque en construction perpétuelle, où chaque livre correspondrait à un souvenir. Vous, la partie consciente de l’esprit, n’êtes qu’un simple utilisateur, de taille normale, face à cette gigantesque bibliothèque, et vous avez face à vous seulement accès à deux ou trois étagères, avec cette particularité que la bibliothèque ne cesse jamais de grandir, ou de se remplir. Et, dans le fonctionnement de cette bibliothèque, plus les étagères sont hautes, et moins vous y avez accès. Voilà donc comment la mémoire marchait : les souvenirs n’étaient jamais détruits, mais inaccessibles, s’estompant de la partie consciente avec le temps et l’accumulation de souvenirs. Si on pouvait parfois se souvenir de certains évènements marquants, qui restaient dans les étagères les plus basses, la grande majorité des souvenirs remontaient. Et, la particularité de ce système, c’est que, quand on avait une mémoire eidétique, l’utilisateur disposait tout simplement d’un escabeau. Barbara avait donc accès plus facilement à ses souvenirs, qu’ils soient purement intellectuels, ou physiques.
Quel était le rapport avec ça ? Et bien, si elle était aussi doué de ses mains et de ses lèvres, c’est parce qu’elle se souvenait de ce qu’elle avait fait dans le passé. Batgirl léchait cette moule avec passion, tout en sentant la queue touffue de Squirrel Girl glisser contre ses seins. Doreen prenait littéralement son pied, gémissant de plaisir, se tortillant sur le lit. C’était une Terranide, et Barbara savait que les Terranides étaient très réceptifs au toucher, et qu’ils avaient généralement tendance à adorer les câlins... Du moins, pour les Terranides-félins.
« Humm-hmmmm... »
La belle Barbara était ailleurs, jouant avec ce sexe, le léchant, encore et encore. Elle se faisait vraiment plaisir ici. La jeune femme avait effectivement une très faible expérience sexuelle, et c’était pour elle un grand moment. Depuis qu’elle avait rencontré Catwoman dans son appartement, le sexe, cette grande inconnue, ne l’était maintenant plus pour elle. Barbara avait beau être Batgirl, une justicière combattant le crime, et survivant envers et contre tout, il ne fallait pas oublier Barbara Gordon, et le fait de la satisfaire... Et Squirrel Girl était une femme qui avait visiblement besoin d’amour. Batgirl léchait donc abondamment, tout en déplaçant ses doigts, les enfonçant en elle, cherchant son clitoris, qu’elle pressait et appuyait, le coinçant entre ses doigts, avant de le lécher, encore et encore...
Sentir la queue touffue de Squirrel Girl sur ses cheveux était particulièrement excitant. Sa queue était duveteuse, chaude, élégante, et Barbara continua donc... La mouille de la Terranide remplissait sa bouche, rebondissait contre sa langue, et c’est dans ces circonstances que Doreen se vide en elle.
« Hnnnn... !! »
Barbara savoura ce contact, cet orgasme magnifique. Elle-même mouillait de plaisir, mais goûta à cette mouille, à la cyprine de Squirrel Girl, qui la déplaça ensuite, et alla l’allonger sur le lit. Barbara, encore une fois, se laissa docilement faire, et se retrouva couchée sur le dos, avant de sentir la femme l’attacher à nouveau. Elle s’en mordilla les lèvres. Le bondage... En réalité, Barbara avait commencé à emménager sa chambre secrète après sa nuit avec Selina Kyle. C’était elle, cette maudite femme adoratrice de chats, qui lui avait donné le goût des plaisirs sexuels déviants, impliquant la soumission et de la domination.
La justicière se tortillait donc, et sentit la femme retirer son soutien-gorge, révélant ses beaux seins. Les joues rouges, Barbara tirait sur ses liens, en soupirant de plaisir, et sa culotte, trempée, continuait à rester là. On pouvait néanmoins voir les tâches de mouille, ce qui sembla intriguer Doreen... Doreen et sa grosse queue tendre et douce. Elle lui demanda alors quel effet ça faisait, d’avoir la culotte trempée. Barbara dut cligner des yeux à plusieurs reprises, avant de finir par lui répondre :
« Je... J’aime ça, Doreen... Je ne saurais pas trop dire pourquoi, mais... C’est assez agréable... Même si... Même si j’ai le sexe en feu, et que... Hun... C’est... C’est douloureux... »
Barbare respirait bruyamment, reprenant peu à peu des forces, mais elle serrait nerveusement ses poings, signe de sa profonde excitation face à tout ce qu’elle subissait en ce moment.
« Tu... Haaa... Tu es douée, Doreen... » alla-t-elle même la complimenter.
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Pour une raison qu'elle ignorait, Batgirl trouvait agréable le fait de porter une culotte complètement inondée par sa mouille, même si son sexe s'irritait à cause du contact rapproché et prolongé avec le liquide. En tout cas, on pouvait bien voir, malgré le masque de soumission, qu'elle était excitée : son souffle bruyant, ses poings serrés, son intimité qui continuait à goutter, et ses compliments envers celle qui la maintenait captive.
« Oh tu sais, ce sont des années d'expériences. »
Depuis qu'elle était en âge d'apprécier les plaisirs intimes, Doreen n'avait pas chômée dans sa vie sexuelle, que ce soit dans son ancien village sur Terra, où à Seikusu. Elle s'était prêtée à de nombreuses pratiques sexuelles et, bien qu'il lui en restait beaucoup à découvrir, elle était quand même une petite encyclopédie sur les différentes façons d'aborder l'acte sexuel. Et ce soir, tout cet apprentissage allait servir pour faire grimper la petite Barbara au septième ciel, jusqu'à ce que son corps demande grâce et ne s'écroule sur le lit.
Doreen changea doucement de position, se couchant à moitié sur sa partenaire, posa une de ses mains sur son masque de soumission et plaqua ses lèvres contre les siennes. Un autre baiser dont elle avait le secret, tandis que l’extrémité de sa queue de terranide venait frotter les tétons de l'humaine. Elle retira ensuite ses lèvres pour pouvoir l'entendre couiner.
« Oh oui, je sens que tu adores ça. »
En effet, les caresses de Doreen rendaient Barbara plus fébrile. Cette humaine possédait un grand besoin d'affection, et la terranide comptait bien le combler. Mais pas sans s'amuser un peu. Après tout, elle pouvait disposer d'elle comme d'une jolie poupée en combinaison moulante. C'était l'accord de leur jeu. Et justement, elle avait une idée derrière la tête.
« Barbara... Je sais que, sous ce masque, il y a des yeux qui meurent d'envie de se poser sur le spectacle de mon corps entièrement nu. Et je crois que tu le mérites. Mais je ne peux pas te libérer aussi simplement. Alors je veux que tu fasses quelque chose pour moi : donne moi une bonne raison de t'enlever ce masque. Si tu réussis, je te l'enlève dès maintenant. Si tu échoues, il faudra que chacune de nous jouisse encore plusieurs fois avant que je consente à te libérer. »
Certes, c'était une drôle de demande. Mais il n'y avait que l'esprit sinueux de SquirrelGirl pour l'imaginer.
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Barbara Gordon, pour autant qu’elle s’en souvienne, avait toujours été une femme très logique. Avec sa mémoire eidétique, elle avait toujours été très douée à l’école, et très mauvaise dans les relations sociales. Quand on se souvenait de tout, il était difficile d’avoir des amis, et, même si elle n’irait évidemment pas jusqu’à dire qu’elle était asociale, le fait est que son adolescence n’avait pas brillé par un grand nombre de petits amis. Maintenant, elle se savait bisexuelle, mais peut-être que, inconsciemment, elle ressentait une attirance plus forte pour les femmes ? Quand on était dans cette position, attachée au lit avec un masque de soumission, et qu’on avait construit et dissimulé une chambre de plaisir à côté de sa propre chambre à coucher, on était en droit d’envisager tous les scénarios possibles. Elle était devenue Batgirl pour des raisons idéologiques, presque enfantines, en se disant qu’être Batgirl, ce serait cool, mais aussi en sachant très bien combien le GCPD était, non seulement corrompu, mais aussi inapte à endiguer les vagues croissantes et exponentielles de criminalité dans la ville. Elle était devenue Batgirl en se fondant sur cette conviction que, quand le système était corrompu et grippé, le meilleur moyen pour le système de répartir était une intervention extérieure. C’est ce que les Français avaient fait en 1789, en changeant le système politique depuis ceux qui n’en faisaient pas partie, le Tiers-État, et en transférant le pouvoir de la noblesse à la bourgeoisie, à des gens issus du peuple. Les changements n’avaient certes pas fonctionné aussi bien que possible, mais ils avaient permis d’instituer une vague démocratique, qui avait fini par s’imposer. Le système avait parfois besoin d’un soutien externe, et Batman était, à Gotham City, ce système. Pour Barbara, le rejoindre avait donc autant été un grand honneur qu’un vaste plaisir.
Mais peut-être qu’elle était aussi devenue Batgirl pour des raisons plus freudiennes... Peut-être que ce choix avait aussi été, inconsciemment, une manière de compenser sa carence affective. Car, enfin, même si Barbara avait bénéficié de l’amour de Jim, avec son petit-frère psychotique et sa mère dépressive qui avait fui, et son père qui était continuellement occupé à la protéger et à se battre contre le crime, elle n’avait pas vraiment eu beaucoup de câlins. Elle aurait pu devenir boulimique et bipolaire, elle était devenue une justicière en combinaison moulante. Et Doreen était en train de lui rappeler qu’elle n’avait pas eu beaucoup de câlins... Contrairement à elle. Barbara, toutefois, n’était pas jalouse, simplement excitée comme une puce, frissonnant à l’idée de coucher avec une femme expérimentée et talentueuse.
Elle sentit les lèvres de Squirrel Girl se poser sur les siennes, la faisant soupirer. Barbara en serra les poings, avant de frémir au contact des poils de cette femme sur ses seins. Elle lui fit de tendres caresses, agréables et chaudes, et Barbara se tortilla lentement sur son lit, éprouvant les sangles qui la retenaient. Sa poitrine était en feu, et ses tétons étaient étrangement douloureux et sensibles, tandis qu’on pouvait l’entendre soupirer.
« Haaaa... Haaaaa... !! »
Elle n’aurait pas su expliquer en quoi, mais la privation de ses sens avait pour effet de l’exciter davantage. Ne rien voir, c’était mettre l’accent sur d’autres sens, incluant le toucher. Or, en matière de relations sexuelles, le toucher était le principal sens concerné. Il était donc d’autant plus agréable de sentir des contacts corporels. Barbara réfléchissait à tout ça, tandis que son cerveau continuait à carburer à toute allure.
Interrompant alors le jeu, Squirrel Girl proposa de lui retirer son masque de soumission si elle trouvait les mots justes.
*Oh, ça, je peux les trouver, mais...*
Est-ce que c’était mieux de le retirer ? Ou pas ? D’un côté, le fait de porter ce masque accroissait l’excitation de Barbara, et elle avait peur que les choses ne soient pas aussi intenses si Squirrel Girl lui ôtait ce masque. Pour l’heure, Batgirl voulait continuer dans cette lancée, elle voulait être davantage brimée et frustrée... C’était tordu à dire, mais elle avait bien le droit d’avoir ses propres fantasmes ! Et puis, vu la famille dont elle était issue, c’était bien là un moindre mal !
Barbara finit donc par lui répondre :
« N-Noon, ne... Je veux encore garder ce masque pour le moment, Doreen... Continue à me faire l’amour ainsi, s’il-te-plaît. Après... On fera l’amour de manière plus traditionnelle, mais, pour l’heure, je veux laisser mon imagination parler... »
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Toujours couchée sur Barbara, Doreen la regarda réfléchir à une raison de lui ôter son masque, même si elle ne pouvait pas voir autre chose que sa bouche, pendant qu'elle lui caressait les tétons avec le bout de sa queue. Et la réponse qu'elle eut ne fut pas exactement celle à quoi elle s'attendait.
« N-Noon, ne... Je veux encore garder ce masque pour le moment, Doreen... Continue à me faire l’amour ainsi, s’il-te-plaît. Après... On fera l’amour de manière plus traditionnelle, mais, pour l’heure, je veux laisser mon imagination parler... »
SquirrelGirl resta clouée en l'entendant. Batgirl avait eu une occasion en or de pouvoir satisfaire sa curiosité, et elle avait choisie de la laisser passer. Une attitude surprenante, mais néanmoins compréhensible. L'humaine aimait se sentir restreinte et elle voulait en profiter un maximum. La terranide, amusée par son choix, lui offrit un autre baiser tandis que sa queue insistait plus fort sur ses petits tétons dressés par l'excitation.
« Comme tu voudras, Barbara. Mais il y a une chose sur laquelle je dois te corriger : il est hors de question que nos rapports passent dans la normalité ce soir. Pour une fois que je peux satisfaire mon fantasme de coucher avec un super-héros, je ne vais pas le gâcher en me contentant d'une sexualité ordinaire. J'ai déjà quelques projets pour nous qui devraient te plaire. »
Doreen ne laissa même pas une chance à Barbara de demander ce qui allait lui arriver, et envoya sa queue à l'assaut de sa petite culotte, qu'elle passa vite pour atteindre sa vulve et son clitoris, pendant que ses mains et sa langue s'activaient sur ses seins. L'humaine se mit à remuer dans tous les sens quand elle sentit tout ce qu'on lui faisait.
« Tu auras beau te tortiller comme un asticot ou comme un bébé qui demande à manger, tu ne pourras pas m'échapper, petite poupée. »
Puisque Batgirl aimait tant se sentir restreinte, SquirrelGirl lui rappela à quel point elle était impuissante quand elle était attachée. Et ça avait l'air de l'exciter encore plus. La terranide la léchait et la caressait avec une énergie qui semblait inépuisable, et l'humaine était prisonnière de son propre plaisir, parcourue de spasmes mais incapable de se dégager, obligée de sentir le plaisir monter en elle comme une violente déferlante qui allait tout balayer sur son passage. De son côté, l'écureuil était libre comme l'air mais elle se sentait en manque. Son corps chauffait et elle avait envie de se satisfaire, mais rien de ce qu'elle pourrait faire avec la chauve souris dans la position où elle était ne serait suffisamment excitant.
En quelques minutes, Batgirl atteignit à nouveau l'orgasme et souilla de nouveau sa culotte, ainsi que les poils de la queue de SquirrelGirl avec sa cyprine. Son bourreau la relâcha pour réfléchir à ce qui allait arriver et, histoire de faire patienter sa poupée, lui fit ouvrir la bouche pour lécher les poils qu'elle avait salis avec sa mouille. Elle suçait le bout de cette queue comme si c'était un pénis pendant que la terranide se demandait quoi faire. Heureusement, la solution arriva d'elle même.
N'étant plus occupée à satisfaire Barbara, Doreen put sentir la présence d'un écureuil sur la terrasse de l'appartement. Et pas n'importe quel écureuil, c'était Monkey Joe.
« Ne bouge pas, je reviens tout de suite. »
La terranide laissa sa partenaire humaine seule pour pouvoir aller ouvrir à son petit compagnon à fourrure, qui amenait avec lui un tube rempli de sphères blanches et de sphères roses, l'objet que son équipière l'avait envoyé chercher quand ils étaient encore sur le port.
Elle remonta à toute vitesse et ordonna à Joe de rester sage. Pour le tenir tranquille, elle lui donna quelques noisettes de sa ceinture et lui indiqua un coin où il pourrait dormir au chaud. Elle revint ensuite vers Batgirl avec son tube plein de pilules.
« Je sais que tu ne voies pas à cause de ton masque, mais j'ai dans la main un flacon rempli de pilules amené par ce cher Monkey Joe. Ce sont des pilules très particulières, fabriquées là d'où je viens, qui vont nous permettre de pimenter un peu cette soirée. Il y en a des blanches et des roses. Chaque couleur possède des effets différents, mais je ne te dirai pas lesquels histoire de ne pas te gâcher la surprise. Laquelle as-tu envie d'essayer en premier ? Et sache que, quelque soit ta réponse, je prendrai la même que toi.
Maintenant choisis. Et fais vite, sinon je choisis pour toi. »
Les pilules blanches déclenchaient la lactation des seins chez les femmes. Les pilules roses étaient des pilules futanari, qui dotaient les femmes de pénis en plus de leur vagin. Deux effets amusants, mais lequel allait choisir Barbara ?
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Barbara, à proprement parler, n’était pas une super-héroïne. En effet, dans la mesure où elle n’avait aucun super-pouvoir en particulier, il semblait assez présomptueux de la considérer comme ce qu’elle n’était pas : une femme dotée de capacités surnaturelles. Elle acceptait le qualificatif d’héroïne, mais, pour le reste... Enfin, elle n’allait pas chipoter là-dessus. La femme avait réfléchi avant de faire son choix, avant de refuser la possibilité de voir la belle Doreen, et, si elle avait refusé, c’est parce qu’elle avait eu peur que le fait de recouvrer la vue ne restreigne ses pulsions, et ne l’amène à vouloir avoir une relation sexuelle plus normale, ou à refuser ce qui se passait. Sur ce point, Squirrel Girl lui rappela donc qu’elle ne comptait pas faire quoi que ce soit de normal avec Barbara ce soir, et ses mots excitèrent follement la femme, qui se pinça les lèvres, serrant les poings, tout en se demandant quelle idée perverse avait bien pu traverser la tête
Squirrel Girl retourna ensuite à l’assaut de son corps, et Barbara ne put que gémir et se tortiller, tirant sur ses liens en sentant la queue caudale de la femme se glisser sous sa culotte, le bout de ses poils s’enfonçant dans son sexe. Le reste était à l’avenant, car, entre les mains et la bouche de Doreen jouant sur ses seins, pinçant ou léchant ses tétons pendant de longues minutes, le plaisir explosait dans tout le corps de Barbara.
« Haaaannn... Hnnnnn... ! »
Barbara se tortillait lentement sur le lit, en continuant à tirer sur les liens l’entravant. Tant de baisers, tant de doucereuses attentions... Et le plaisir continuait à croître, à monter, encore et encore... Squirrel Girl savait que Barbara était inexpérimentée, et Barbara sentait qu’elle voulait la pousser à bout, ce contre quoi elle ne put rien refuser. Elle tira sur les liens, les éprouvant, et le désir déferla en elle, un magnifique orgasme. Tout son corps se relâcha d’un coup, et Barbara soupira longuement, épanouie, sa mouille lui donnant l’impression d’avoir déversé avec la force d’un torrent.
Elle venait de jouir encore, et Doreen s’écarta alors. Barbara secoua la tête en clignant des yeux, reprenant son souffle. Elle avait chaud avec ce masque, et n’arrivait pas à voir grand-chose. Le masque était noir, et, si ses yeux s’habituaient peu à peu à cette obscurité, elle ne distinguait que des formes floues. Elle cligna lentement des yeux, avant d’entendre des bruits de pas. N’ayant plus sa vision, Barbara se concentrait davantage sur ses autres sens, ce qui lui permit de constater que Doreen n’était pas seule. Elle avait probablement ramené son écureuil, Monkey Joe, et, avant que Barbara ne puisse dire quoi que ce soit, la femme vint à lui parler :
« Je sais que tu ne voies pas à cause de ton masque, mais j'ai dans la main un flacon rempli de pilules amené par ce cher Monkey Joe. Ce sont des pilules très particulières, fabriquées là d'où je viens, qui vont nous permettre de pimenter un peu cette soirée. Il y en a des blanches et des roses. Chaque couleur possède des effets différents, mais je ne te dirai pas lesquels histoire de ne pas te gâcher la surprise. Laquelle as-tu envie d'essayer en premier ? Et sache que, quelque soit ta réponse, je prendrai la même que toi. Maintenant choisis. Et fais vite, sinon je choisis pour toi. »
Barbara cligna des yeux à plusieurs reprises, assimilant les informations données par Doreen. Il s’agissait très probablement de pilules magiques venant de Terra, ce qui n’avait rien de surprenant, dans la mesure où Squirrel Girl en était originaire. Or, Barbara en savait suffisamment sur Terra pour savoir qu’il y avait ce genre de choses. Blanche ou rose ? Barbara s’attendait à ce que la pilule rose soit une espèce de puissant aphrodisiaque, et, en déglutissant lentement, tout en sachant qu’elle devait aussi répondre aussi vite, elle s’empressa de donner sa réponse :
« La... La pilule blanche ! »
Elle ignorait ce qu’il y avait là-dedans... Et elle ne pouvait pas s’empêcher d’être curieuse à cette idée.
Qu’est-ce que Doreen avait prévu ?
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Barbara se décida finalement pour la pilule blanche. Doreen se mit à sourire. De toute façon, qu'elle choisisse la blanche ou la rose, elle aurait souri.
« D'accord. Alors ouvre la bouche et tire la langue. »
Batgirl obéit, et SquirrelGirl lui déposa une bille blanche sur son orifice buccal avant que ce dernier ne retourne de là d'où il venait. Ensuite, la terranide avala à son tour une de ces pilules, impatiente de voir comment elle et sa partenaire humaine allaient réagir à l'ingestion.
En moins de trente secondes, les effets se firent ressentir chez les deux femmes : leurs seins se gorgèrent de lait, et la pression devint vite intenable. Il fallait qu'elles expulsent le liquide, sinon leurs seins allaient leur faire souffrir le martyre. Cependant, avec sa résistance naturelle de terranide, Doreen pouvait supporter cette sensation plus longtemps que Barbara, qui était déjà en train de se plaindre de la douleur et de la tension.
« Je pourrais apaiser cette souffrance. Mais tu dois me supplier de le faire. Supplie moi de te téter comme un bébé le ferait et de te vider entièrement les seins. Et fais en sorte que ce soit convaincant s'il te plaît. »
Batgirl n'hésita pas une seconde. Le sexe semblait la désinhiber complètement, et elle supplia SquirrelGirl avec des mots très excitants de la soulager. La terranide s'en lécha les babines.
« Très bien. Alors... à table. »
Elle s'allongea sur sa prisonnière et commença par masser un peu ses seins et à pincer ses tétons pour faire sortir les premières gouttes de lait. Et quand elles apparurent, l'écureuil colla sa bouche contre le téton droit de la chauve souris, passa sa langue autour pour le nettoyer puis se mit à le sucer pour aspirer le lait.
Dans la bouche de Doreen filait le liquide blanc au goût doux et sucré. Pour Barbara, c'était une libération de taille. Chacune des deux femmes y trouvait son compte et prenait son pied à jouer à la maman qui nourrit son bébé. Quand le premier sein fut entièrement vidé, le ''bébé'' écureuil passa immédiatement au second. Sur celui ci, pendant qu'elle tétait, elle en profitait pour mordiller de temps à autre ce délicieux téton libérateur de lait, et la ''maman'' chauve-souris semblait aimer ça. A moins que ces gémissements ne soient à la fois de la douleur et du plaisir...
Finalement, la terranide réussit à soulager l'humaine du poids de son lait. Elle n'en avait pas joui, mais il suffisait d'un rien.
« A présent, c'est à ton tour de me soulager. »
Elle lui colla un de ses tétons dans la bouche, pressa son sein pour faire sortir les premières gouttes de lait et ajouta un petit commentaire graveleux.
« Tu sais Barbara, si tu as envie d'une autre fessée après... ça pourrait être très vilain de la part de la petite fille qui tète sa maman de lui mordre le sein. Mais attention hein, ce n'est qu'une suggestion. »
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Barbara était de plus en plus dépassée par les évènements, mais intimement convaincue qu’elle était sur la bonne voie. Le sexe avait toujours été pour elle une grande énigme, quelque chose face à quoi elle était généralement dépassée. En conséquence, Batgirl ne pouvait être qu’heureuse de pouvoir enfin trouver un moyen de s’accomplir. Le sexe était une source de frustration chez elle, ce qui faisait que, les rares fois où elle avait l’occasion d’en faire, c’était souvent assez intense, et axé BDSM… Et, là, avec les fameuses pilules de Doreen, Barbara Gordon sentait bien qu’elle n’était pas au bout de ses surprises. Ses mains se crispèrent quand elle avala la petite pilule blanche, et elle soupira longuement, en se tortillant sur le lit. Elle comptait bien ensuite goûter aussi à la pilule rose de la femme. De manière générale, Batgirl voulait faire l’amour toute la nuit. Squirrel Girl était, sur ce point, une véritable bénédiction. La femme-écureuil était plus résistante qu’elle, une perverse venant de Terra, et donc à même de satisfaire clairement Barbara sur tout ce que cette dernière, au plus profond d’elle-même, souhaitait.
« Humm… »
Assez rapidement, elle sentit une douleur terrible exploser entre ses seins, et se crispa sur ses liens, poussant de longs et langoureux soupirs. Elle comprit assez rapidement ce qui se passait quand ses seins semblèrent grossir et se gorger de lait, à tel point que ses tétons en devinrent douloureux. Doreen était toujours à califourchon sur elle, et semblait beaucoup s’amuser de la torpeur dans laquelle elle avait plongé son amante.
« Do… Doreen !! »
Hélas, ce n’était pas suffisant pour motiver son amante à lui faire l’amour, à la soulager de sa souffrance, car Squirrel Girl voulait que Batgirl la supplie… Et Batgirl, qui était en ce moment totalement submergée et partie dans les voies sans fin et joyeuses de la luxure, lui répondit rapidement, d’une voix fatiguée, et profondément excitée :
« Pi… Pitié, Doreen, hummm… Soulage-moi, haaann… Soulage-moi !! »
Fondamentalement, il y avait dans la douleur autre chose qu’une simple perversion sexuelle résultant de sa frustration. La véritable raison était liée à cette soirée maudite où, alors qu’on sonnait à la porte de son appartement, où elle accueillait son père, elle avait eu la visite du Joker et de ses gorilles. On lui avait tiré dessus, et, suite à cet évènement traumatisant, elle n’avait plus jamais rien ressenti en-dessous de son bassin… Un coup de fourchette planté dans ses jambes lui était totalement indifférent, et, après des années, elle avait progressivement fini par ressentir à nouveau des sensations à hauteur de ses jambes… Alors, quand elle se faisait mal aux pieds, c’était un grand moment de bonheur. La douleur, cette douleur que personne n’aimait ressentir, avait quelque chose de magnifique quand on pouvait enfin la sentir de nouveau, car elle exprimait le fait que vous étiez en vie… Et ça, il n’y avait pas meilleur cadeau qu’on pouvait vous faire.
En conséquence, la douleur que Barbara ressentait à hauteur de ses seins était jouissive. La femme laissa donc Doreen la traire, tout en soupirant, en mouillant, et en gémissant longuement. Encore et encore, elle se tortillait sur son lit, délicieuse et magnifique prisonnière de cette femme. Squirrel Girl jouait avec ses seins, jusqu’à finir par les traire, remplissant sa gorge d’un délicieux lait, indubitablement produit par cette pilule blanche.
« Haaaa… Haaaa, Doreen, hummmm… »
Barbara avait le sentiment d’avoir joui… Mais c’était difficile à dire, car son amante la mettait dans un état assez impensable. Remuée dans tous les sens, Batgirl reprenait sa respiration lentement, tandis que Squirrel Girl lui proposait de s’occuper des seins de la femme… Ce qui l’amena à comprendre que Squirrel Girl avait aussi dû avaler l’une de ses pilules blanches.
Un frisson d’excitation parcourut le corps de Barbara quand ses lèvres heurtèrent son sein, et elle entendit la proposition de Squirrel Girl… Mais, de fait, en pressant ses lèvres contre son sein, elle sentit immédiatement le lait jaillir dans sa bouche.
« Hum… »
Doreen reproduisait une parodie de la scène d’allaitement. Une telle parodie excitait énormément Barbara, et elle ne tarda pas à suivre les recommandations de son amante, en lui mordant le sein, faisant affluer davantage de lait, ce bon lait qu’elle buvait goulûment, avec grand plaisir… Tout en continuant à mouiller abondamment.
Leur nuit était encore loin de se terminer, et, en l’état actuel des choses, c’était là bel et bien tout ce que Barbara pouvait espérer.
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Doreen jouait à un drôle de jeu avec Barbara, mais elle pouvait sentir que la chauve-souris adorait ça. Cette jolie fille avait en elle un profond sentiment de soumission qui ressortait dans l'intimité, c'est ce même sentiment qui l'avait amené à aménager cette pièce secrète à côté de sa chambre et lui avait fait accepter ce jeu SM qui virait maintenant à l'allaitement grâce à l’œuvre des pilules venues de Terra. Elle n'avait pas hésité avant de commencer à téter le sein qui lui était offert et à boire goulûment tout le lait qui en sortait. SquirrelGirl pouvait même entendre les bruits produits par l'avalement du liquide. Et très vite, elle sentit aussi les dents de sa soumise mordiller son téton pour faire couler plus de lait, comme elle le lui avait suggérée. Voir la fougue que sa petite poupée mettait dans cet allaitement la laissait penser que l'activité de son entrejambe devait être abondante.
« Oh, on dirait que mon petit bébé chauve-souris est vraiment affamé... »
La terranide plongea sa main sous la culotte trempée de mouille de l'humaine, qui continuait à s'humidifier. Batgirl eut un sursaut quand les doigts de sa maîtresse touchèrent son sexe.
« …et qu'elle continue de mouiller sa culotte. Peut-être devrais-je lui mettre une couche. Comme ça, elle arrêtera de souiller ses vêtements. »
Doreen n'avait pas l'intention d'aller jusque là, mais cette plaisanterie était très appropriée à la situation. La pratique de la domination passait aussi par l'humiliation, et qui y a-t-il de plus humiliant que d'être prise en faute avec une culotte trempée ? Impossible de savoir ce à quoi Barbara pensait maintenant, mais elle continuait à boire et à mordiller le sein de sa maîtresse écureuil.
Quand elle eut entièrement vidé le premier sein, SquirrelGirl ne lui laissa pas une minute de répit, juste le temps de reprendre son souffle qu'elle avait déjà l'autre téton dans la bouche et qu'elle se remettait à téter et à mordre. La terranide aussi trouvait son plaisir dans la stimulation ininterrompue de ses pointes de chair, et mouillait sur le lit. Elle aurait voulu prendre une de ses mains pour se masturber, mais elle préférait laisser ce plaisir à Batgirl une fois qu'elle aurait fini de se nourrir. La petite était déjà au bord de l'orgasme après s'être faite téter, il ne manquait qu'un rien pour la faire exploser, et sa partenaire savait déjà comment s'y prendre.
Très vite, le deuxième sein se retrouva vide à son tour. Doreen prit les lèvres de Barbara entre les siennes pour lui offrir un très délicat baiser, un moment de tendresse avant qu'elle n'honore sa douloureuse promesse.
« Maintenant que mon bébé chauve-souris a bien mangé, il est temps qu'elle reçoive sa punition parce qu'elle a mordu le sein de sa maman. »
La terranide changea les attaches de l'humaine pour la mettre sur le ventre et remonter le haut de son corps pour que ses fesses soient bien visibles. Elle descendit à nouveau l'arrière de sa culotte pour voir son joli derrière nu et encore un peu rouge à cause de la fessée précédente. Elle empoigna ces deux belles bosses et les massa avant de s'adresser à sa soumise.
« Mais avant, je veux t'entendre me supplier. Réclame moi une bonne fessée, ma petite Batgirl. Dis moi que tu n'es qu'une vilaine petite chauve-souris, qui a mordu les tétons de celle qui lui offrait son lait, et qui a mouillé sa culotte comme une petite fille, si bien que maintenant on dirait une éponge. Je veux t'entendre m'implorer de te châtier... et quand mes mains s’abattront sur ton petit derrière, je veux t'entendre gémir et me dire que tu aimes ça, me remercier pour ton châtiment.
Si tu fais tout bien correctement, je t'offrirai une récompense. Mais si jamais tu me déçois, alors je te punirai encore et encore, jusqu'à ce que tes fesses soient aussi chaudes que des braises et que tes sous-vêtements soient trop souillés pour que tu arrives à les enlever. »
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Ce qui se passait ici... Ne quitterait jamais ses murs ! Barbara s’en était fait inconsciemment la promesse, et elle espérait surtout que Doreen aurait ensuite la maturité nécessaire pour ne pas en parler à tout le monde. Elle était une super-héroïne, après tout, elle savait comment les choses marchaient ! Barbara, elle, était juste une femme qui n’avait jamais vraiment pensé à avoir une jeunesse éclatante. Clouée dans son fauteuil pendant des années à cause du maudit clown, elle profitait du fait de retrouver l’usage de ses jambes, et tout cela créait un ensemble de causes qui justifiaient la situation actuelle... Une situation où Squirrel Girl jouait avec elle, la narguant, avant de venir sucer son autre sein, tout en la masturbant. Toutes les défenses de Barbara s’étaient abattues, et elle était bien incapable de faire quoi que ce soit contre cette femme. Elle ne pouvait guère que suivre le courant, en soupirant, en gémissant, et en mouillant sur place.
Les doigts de Doreen glissaient dans son intimité, approchant peu à peu la belle rouquine de l’orgasme. Soupirant profondément, elle crispait ses poings sur les cordes, tout en sentant, encore et encore, les doigts de la femme remuer... Et ses seins n’étaient plus que des atomes de plaisir, la soulageant, l’envoyant voler au loin, au rythme de ses multiples soupirs précipités et langoureux. Batgirl se laissait aller, approchant de l’orgasme, tandis que son sein retrouvait une taille normale... Mais son amante n’avait pas envie de la faire jouir trop tôt, et s’empressa alors de retourner Barbara. Esclave docile et volontaire, Barbara se laissa faire. Les mains de Squirrel Girl se posèrent sur son bassin, la soulevant, tirant sur les liens. Barbara soupira, avant de se retrouver dans une position encore plus humiliante... Et tout autant excitante !
*Ohlàlà, mais que m’arrive-t-il donc ?!*
La belle ne se contrôlait plus, et serra les poings en se mordillant les lèvres. Elle sentit alors les douces mains de Doreen tirer sur son sous-vêtement, exposant ses fesses, et Barbara soupira. Que dirait Bruce s’il la voyait ?! Mais, après tout... Elle avait bien le droit de se faire plaisir, non ? Au moins, elle ne déprimait plus ! Elle savait ce qui allait se passer, et, quand les mains de Doreen se posèrent sur ses fesses, elle soupira, courbant légèrement son dos, comme pour anticiper la suite... Mais Squirrel Girl la surprit en lui disant qu’elle voulait l’entendre parler. Le poids des mots... On sous-estimait visiblement leur importance en matière sexuelle, car ils étaient de très bons moyens de se relâcher en faisant sauter ses inhibitions.
Barbara se pinça les lèvres devant cet ordre, mais elle était en ce moment très excitée, suffisamment pour mouiller le lit, et tout autant pour se prêter à ce genre de jeux, si cela lui permettait d’avancer plus loin, et de satisfaire les besoins impérieux de son corps.
« Je... Hum... »
Elle se pinça les lèvres en fermant les yeux, réfléchissant pendant quelques secondes, les poings serrés sur le lit, avant de se mettre à parler :
« Fesse-moi, Doreen... Frappe mon cul, car... Car je le mérite... Oui, frappe-moi... F-Frappe-moi, Doreen, pitié ! Punis-moi pour ce que je t’ai fait, pour t’avoir mordu le sein ! Oui, Doreen, punis-moi, punis-moi car je suis une vilaine fille... FRAPPE-MOI !! »
De manière curieuse, plus elle parlait, et plus les mots venaient facilement...
Le poids des mots, encore.
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« Fesse-moi, Doreen... Frappe mon cul, car... Car je le mérite... Oui, frappe-moi... F-Frappe-moi, Doreen, pitié ! Punis-moi pour ce que je t’ai fait, pour t’avoir mordu le sein ! Oui, Doreen, punis-moi, punis-moi car je suis une vilaine fille... FRAPPE-MOI !! »
Le sourire de Doreen s'étendait jusqu'à ses oreilles. Plus Barbara parlait, plus les mots semblaient lui venir facilement et étaient chargés de perversion. La rouquine avait envie de cette fessée, et la terranide n'allait pas se faire prier pour la lui administrer. Elle aussi avait envie de sentir les jolies fesses de sa prisonnière remuer sous ses mains, sa peau devenir rouge et l'entendre couiner et gémir jusqu'à ce qu'elle humidifie encore un peu plus sa culotte qui ressemblait déjà à une mare de cyprine en tissu.
SquirrelGirl mordilla le cou de Batgirl avec ses dents puissantes d'écureuil, des morsures qui firent le bonheur de l'humaine attachée, puis vint encore une fois lui murmurer à l'oreille de sa voix mielleuse et perverse.
« Tu as bien mérité ta récompense. Mais d'abord, ta fessée. »
La terranide passa le plat de sa main sur le derrière bien ferme et rebondi de l'humaine, qui en soupira d'aise rien que par la caresse. Cette zone était encore sensible après la punition précédente mais la femme-écureuil ne se priva pas pour autant de pincer les zones de peau qui étaient redevenues claires, les rendant à nouveau rouges. La pauvre chauve-souris se tortillait sous l'effet de l'excitation, ce qui faisait bien rire sa partenaire.
« Je crois qu'il est temps de passer aux choses sérieuses. »
Doreen offrit à Batgirl une dernière caresse sur son popotin avant de lui donner sa première claque qui la fit sursauter d'un coup. Appréciant sa réaction, la terranide en chaîna vite avec une autre claque, et puis une autre, et une autre, et une autre...
Pendant cinq minutes, SquirrelGirl punit Batgirl pour sa mauvaise conduite, et aussi parce qu'elle savait que la chauve-souris adorait ça. Son manque d'expérience la rendait ultra-sensible à tous les plaisirs coupables qu'elle avait pu imaginer, d'où la création de son antre secrète remplie d'accessoires pour la pratique du SM. C'était un phénomène que la femme-écureuil avait souvent constaté quand elle vivait encore sur Terra : quand de jeunes terranides en pleine puberté s'offraient à elle, qu'ils soient garçons ou filles, elle leur proposait de réaliser le plus pervers et le plus intense de leurs fantasmes et, quand c'était réalisable, les jeunes terranides prenaient toujours intensément leur pied à vivre une situation qu'ils n'avaient jusqu'alors qu'imaginée. Qui dit faible expérience sexuelle dit meilleure réceptivité, et donc moins d'efforts à déployer pour les faire jouir. Et même si Batgirl n'était plus vierge, SquirrelGirl voyait très bien qu'elle n'était pas du genre à souvent partager son lit avec un ou une amant(e), alors autant lui laisser un bon souvenir en participant à ses envies de jeux de domination.
Quand Barbara se mit à mêler des suppliques à ses gémissements, Doreen comprit que la fin était proche. Elle accentua donc la force et la fréquence de ses coups pour la faire jouir au plus vite sans rendre ça douloureux, tout en lui parlant pour user au mieux du fameux ''poids des mots''.
« Oui... Oui... Barbara est une vilaine fille... très vilaine... elle mord le sein de sa maman... elle souille sa culotte... elle prend son pied à se faire fesser... Barbara n'est qu'une petite perverse qui va encore répandre sa mouille... Vas y, ma vilaine petite chauve-souris... Salis toi encore plus car tu adores ça... Oui, tu es vilaine... tu es une vraie petite cochonne... »
C'en fut trop pour Batgirl, qui poussa son dernier cri avant d'expulser son jus de son entrejambe et de s'écrouler de tout son corps, seulement retenue par ses attaches. La pauvre était en sueur, les fesses rouges comme des tomates et la langue pendante dans le vide. SquirrelGirl se glissa sous elle pour venir lui prendre les lèvres avec les siennes et titiller un peu ses tétons. Elle la réchauffa juste ce qu'il fallait avant de lui parler de sa récompense. En même temps, elle fit discrètement signe à Joe pour qu'il amène le flacon rempli de pilules.
« Maintenant que tes fautes ont été expiées, il est temps pour toi de recevoir ta récompense. Fais ''aaahhh''. »
Doreen sortit deux pilules roses du flacon. Elle en donna une à Barbara et mangea l'autre. Dans peu de temps, les deux femmes allaient sentir un membre masculin se former au-dessus de leur fente, à la place de leur clitoris. Et ces membres allaient leur donner une folle envie de baiser.
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Pour des raisons de sécurité, chaque pièce du vaste penthouse des Batgirls était doté d’un système de caméra de vidéosurveillance... Et Barbara était sûre que l’enregistrement de cette pièce correspondant à leur tranche horaire disparaîtrait comme par magie. Autrement dit, si on plaçait Barbara devant le fait accompli, en lui montrant ce qu’elle avait fait, la manière dont elle avait hurlé qu’on la fesse, elle-même n’y croirait pas. Un mauvais démon venait de s’emparer de son esprit, un démon sexuel et joueur qui s’amusait à la narguer, à la provoquer, et qui parvenait à obtenir d’elle ce qu’il voulait. Elle était totalement soumise à Doreen, à elle et à ses envies lubriques et perverses. En l’état actuel, la repousser relevait de l’impossible, tant Barbara appréciait ce moment.
La main de Squirrel Girl alla ainsi caresser ses fesses, et, comme on pouvait s’y attendre, la jeune femme se mordilla les lèvres. C’était un contact très agréable, alors que les doigts de la femme continuaient à glisser... Puis elle se mit à la fesser.
« Haa !! »
Devant de tels coups, Barbara ne pouvait véritablement rien faire d’autre que de gémir et de serrer les dents. Doreen avait une belle poigne, et Batgirl avait déjà eu l’occasion de s’en rendre compte au port, tout à l’heure... Fort heureusement, la femme n’employait pas toute sa force, mais, malgré tout, elle donnait de beaux coups, sans se ménager, et fit, pendant de multiples minutes, pleuvoir les coups, amenant Barbara à se tortiller et à gémir, la justicière ressentant, de manière inexplicable, de multiples frissons de plaisir. Oui, le plaisir déferlait dans tout son être, au fur et à mesure que la femme était en train de la battre, de la gifler amoureusement... Jusqu’à ce que Batgirl finisse par atteindre le point suprême.
Tout son corps sembla se détendre, puis un orgasme fulgurant la traversa. Son corps se raidit sur place, puis la cyprine jaillit à toute allure, dans de longs hurlements et des soupirs étouffés. Elle sentit sa mouille venir, l’orgasme venant à force de se frotter contre le lit, et d’être fessée... Elle avait terriblement mal aux fesses, mais c’était une douleur qui n’avait rien de rédhibitoire, bien au contraire. En ce moment, elle était la bienvenue, car elle était magnifique, très agréable, et laissait sur son corps de magnifiques souvenirs.
« Haaa... Haaaa... »
Barbara était en train de reprendre son souffle, mais Squirrel Girl n’en avait pas encore fini avec elle. La femme la relâcha un peu, et alla en effet se glisser sous elle. Barbara se laissa faire, et, ensuite, parvint à lui voler un baiser. Les deux femmes s’embrassèrent tendrement, Batgirl soupirant de plaisir sous ce contact, ainsi que sous celui des mains de Doreen venant habillement ses tétons. Elle la mordilla un peu, le corps encore marqué par les multiples fessées de la femme... Puis l’écureuil de Doreen se déplaça, se rapprochant d’elles, et leur fournit les autres pilules. Barbara cligna alors des yeux, et avala le comprimé, sentant bien qu’elle n’aurait pas le choix...
...Le précédent l’avait transformé en vache, qu’allait-il se passer maintenant ?
Elle sentit alors quelque chose remuer dans son estomac, et serra les dents. Elle ferma les yeux en soupirant, de la sueur se mettant à couler, tandis que son intimité s’enflamma. C’était comme si son sexe était en feu, et, alors qu’elle sentait des vagues de douleur la traverser, quelque chose pointa hors de son corps, et vint taper contre la peau de Doreen... En même temps que Barbara sentait aussi quelque chose taper contre sa peau.
*Non !!*
Une vive douleur éclata, comme une sorte de forte frustration, alors qu’elle commençait à comprendre ce que Doreen lui avait fait avaler...
« Tu... Tu m’as... »
La pauvre en était tellement abasourdie qu’elle n’arrivait même plus à parler !
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La pilule rose ne mit que peu de temps à agir sur le corps de Barbara, mais mit un peu plus de temps pour Doreen. Son organisme de terranide était naturellement plus habitué à toutes ces substances venues de Terra, ça n'avait donc rien d'étonnant. Mais quel ne fut pas sa joie, quand la transformation commença, de sentir son sexe se mettre à brûler comme une fournaise et son envie de sexe devenir aussi forte que la lumière du soleil. Elle jubila en sentant une chose longue et dure cogner contre sa peau, puis en voyant la même chose sortir au-dessus de sa vulve pour aller cogner contre la peau de Batgirl. Les deux super-héroïnes étaient devenues des futanaris. Et si cela réjouissait la terranide, ça ne semblait pas être la même chose pour l'humaine, qui avait l'air assez secouée.
« Tu... Tu m’as... »
« … transformée en homme ? Oh non, je t'ai juste dotée du même outil. Tu es devenue ce que l'on appelle communément ''une futa''. »
Elle ne semblait pas plus calme.
« Ne t'en fais pas, ce n'est que temporaire. Les effets de la pilule se dissiperont d'ici une ou deux heures... peut-être un peu plus. En tout cas, tu n'as pas à t'en faire. »
Batgirl n'avait pas l'air d'être du même avis. Elle était tellement abasourdie d'avoir senti un pénis pousser au-dessus de son mont de Vénus qu'elle ne trouvait plus ses mots. SquirrelGirl comprenait très bien : à sa place, n'importe quelle humaine n'ayant jamais vu Terra, aussi ouverte d'esprit soit-elle, aurait eu du mal à assimiler le concept. Du coup, l'écureuil prit sur elle de l'aider à s'y faire. Elle lui retira ses attaches pour la changer de position et l'allongea à nouveau sur le dos. Elle approcha ensuite son visage du nouveau sexe de la femme, qui pointait fièrement vers le ciel tel un soldat au garde-à-vous. Cet organe était d'une belle taille : environ vingt centimètres de long pour sept de large, il y avait de quoi rendre jaloux bien des hommes. Et un engin pareil allait permettre aux deux femmes de prendre un pied monstrueux.
Barbara était toujours un peu déconcertée. Du coup, Doreen décida qu'elle allait faire le premier pas. Elle prit délicatement le bâton de chair dans sa main droite et commença à le masturber, pour le plus grand plaisir de sa propriétaire qui en gémit de plaisir.
« Tu verras : dans moins de soixante secondes, tu auras joui et tu me remercieras de t'avoir équipé de ce joujou. »
Comment pouvait-elle savoir que sa poupée allait jouir en moins d'une minute ? Parce que les garçons encore vierges étaient toujours les plus rapides à jouir. Et même si l'humaine n'était pas un garçon, elle était vierge avec son nouvel appareil génital donc facile à faire venir. La terranide continua à la masturber puis, sans crier gare, se mit à lécher ce sexe comme une grosse glace. La chauve souris en couina d'extase, ce qui fit bien rire la terranide.
« Dis moi, on t'a déjà sucée ? Oh, suis-je bête, bien sûr que non. »
Doreen remonta sa bouche jusqu'au gland, l'embrassa pour le voir tressauter puis prit le pénis de Barbara en bouche, lui offrant une fellation experte qui lui fit extrêmement plaisir. Du moins, c'était ce que ses gémissements proches des cris laissaient penser.
SquirrelGirl avait derrière elle des dizaines de rapports hétéros, et elle savait que les hommes aimaient qu'on leur suce la queue. Une bonne gâterie buccale était toujours appréciée dans les préliminaires, et c'était un excellent moyen d'exciter et de faire jouir rapidement, surtout quand la personne en face débute dans l'utilisation de son jouet. Et dans le cas de Batgirl, c'était une première. C'est pourquoi la terranide s'appliqua bien dans ce qu'elle faisait avec sa langue. Et à force d'insister, moins de quarante secondes après le début de la pipe, l'humaine finit par se lâcher dans la bouche de sa maîtresse et la remplit d'un sperme épais et blanc, typique des organes des futas, en quantité monstrueuse. L'écureuil crut bien s'étouffer, mais elle put tout garder en bouche un petit moment. Elle récupéra une poignée de ce dégoulinant liquide dans sa main et l'étala sur son propre sexe, puis avala le reste. Après ça, elle retourna voir sa poupée, qui était encore en haleine après son orgasme masculin. Néanmoins, elle était contente.
« Je te l'avais dit : rien ne vaut un pénis pour prendre son pied. D'ailleurs, c'est à mon tour maintenant. »
Doreen changea encore les attaches de Batgirl pour la mettre en position assise sur le lit avec les mains détachées.. La terranide se dressa sur les genoux, le sexe tendu vers l'avant et se présentant près de la bouche de l'humaine.
« A toi de jouer. Tu fais comme tu veux, avec tes mains ou ta bouche, mais fais moi jouir comme je l'ai fait avec toi. J'espère que tu utiliseras ta langue, j'ai laissé une petite surprise pour toi sur mon bâton de chair. »
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Barbara connaissait le terme... Futanari. Elle allait sur Tekhos pour y suivre son traitement, après tout, celui qui lui permettait de tenir debout. Elle savait donc ce que les cliniques privées de Tekhos proposaient aux femmes... La possibilité de se doter d’un zob’. Impensable ? Même sur Terre, l’hermaphrodisme était envisagé par la science, et il existait aussi des cas naturels d’hermaphrodisme. Tekhos ne faisait que développer ça, conformément à leur vision discriminatoire (et effrayante) du sexe masculin. Babrara n’était donc pas étonnée dans le sens où elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, mais étonnée dans le sens où... Et bien, c’était sa première fois, et, pour le coup, elle ne s’était jamais vue avec un mandrin ! Tout ça dépassait de loin ce qu’elle avait pensé faire initialement, confirmant que Doreen était une belle perverse. Squirrel Girl, néanmoins, sentit la gêne de Batgirl, et entreprit donc de la rassurer, de la guider et de l’épauler.
Douée, Doreen la coucha sur le dos, et entreprit ensuite de la sucer, amenant cette dernière à soupirer longuement.
« Haaa... Haaaannnn... »
Ce plaisir, ce plaisir... Il était... Si violent, si intense ! Barbara se sentait traversée par ces vagues qui remuaient joyeusement en elle. Son corps se tortillait le long des sangles et du lit, et elle ne pouvait que gémir, que soupirer, continuant à sentir la bouche de la femme remonter d’avant en arrière, après qu’elle ait pris le temps de la durcir. Plaisir et douleur se mélangeaient mutuellement, et croissait, encore et encore. Elle serrait les poings, et poussait de longs gémissements... Avant de sentir le plaisir atteindre un point culminant.
Barbara se mit alors à jouir intensivement, et, effectivement, son premier jet fut assez rapide. Elle balança son foutre dans la bouche de la femme en se tortillant, continuant à gémir longuement... Et elle constata ensuite que son membre restait toujours assez tendu.
« Do... Doreen, hum... C’est... C’est si lourd... »
Ce membre, bien entendu... Squirrel Girl n’en avait toutefois pas encore fini totalement avec elle, et elle retira les sangles de Barbara, la déplaçant à nouveau. Et, encore une fois, la jeune femme se laissa faire, jusqu’à se retrouver à quatre pattes, et vit la femme se placer devant elle, le propre sexe de la femme venant caresser ses joues, avant de se rapprocher de ses lèvres. Doreen lui ordonna de jouer, et Barbara hocha la tête, soufflant pour l’heure sur ce membre. Si elle n’avait jamais été sucée avant... Et bien, elle n’avait jamais non plus fait de fellation ! La femme se mordilla donc les lèvres, et commença par lécher lentement ce sexe, avant d’y donner quelques baisers, très nerveuse.
C’était un membre assez gros, et elle préférait juste utiliser sa bouche pour l’heure, ses mains restant appuyées sur la couverture.
« Hum... Hum... Ton sexe... Haaa... Il est si gros, Doreen... »
Bien gros, en effet... Et, peu à peu, à force de le lécher, elle finit par le prendre en bouche, et commença à se déplacer, d’avant en arrière, en serrant la couette entre ses doigts, et en soupirant de plaisir. Elle n’arrivait pas à croire à ce qu’elle était en train de faire... C’était une toute autre Barbara Gordon qui était en train de s’affirmer ici !
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Avec Barbara à quatre pattes devant elle, Doreen se sentait particulièrement en confiance. Sa poupée avait la position parfaite pour illustrer sa soumission, et ça n'allait que s'améliorer car l'humaine était sur le point de sucer sa grosse queue de futa. Elle commença par donner quelques coups de langues et des baisers hésitants, ne sachant sûrement pas quoi faire avec un sexe tendu devant la bouche, même si son vocabulaire cru pouvait laisser penser le contraire.
« Et encore ma grande, tu ne comprendras vraiment à quel point il est gros que lorsqu'il sera en toi. »
Des promesses plus qu'alléchantes pour SquirrelGirl, qui avait hâte d'enfoncer son pénis dans la chatte humide de Batgirl, ainsi que dans son petit trou secret. Mais d'abord, elle savourait sa bouche, qui lui taillait une pipe avec énergie. Tout le corps de l'humaine remuait d'avant en arrière pour accompagner cette bouche qui suçait joyeusement le membre viril de sa maîtresse. C'était encore au niveau amateur, mais il y avait du potentiel, la terranide ne pouvait pas le nier.
« Aahh... Oui... C'est bon... Remue bien ma petite chose... Suce ma grosse queue... »
L'apparition d'un organe masculin entre les jambes de Doreen avait le don de la rendre plus directe qu'elle ne l'était d'habitude. Ce n'était pas la première fois qu'elle se dotait d'un pénis grâce à la science tekhane. La plupart du temps, c'était pour profiter de l'effet que procurait une masturbation pour les garçons, mais elle l'avait déjà utilisé sur des filles de Terra. Cependant, Barbara était la première humaine à goûter à ce bâton de chair ''artificiel''. D'une certaine façon, ça la rendait spéciale.
Batgirl dut remuer d'avant en arrière pendant six longues minutes qui furent presque une torture pour SquirrelGirl tant c'était bon, mais la conclusion arrivait enfin, la terranide en frémissait plus qu'elle ne l'avait fait jusqu'à présent. Elle se secouait sur le lit tout en se malaxant les seins et en gémissant des obscénités.
« Aahh... aahh... Oui... Oui, ma petite pute... Aspire ma bite dans ta petite bouche de soumise... Fais moi cracher mon sperme... Aahh... AAHH... OUI... BARBARA... OUIIIIIII !!! »
Doreen expulsa de longs jets de foutre de futa, noyant la bouche de Barbara sous sa jouissance jusqu'à ce que cette dernière se retire pour ne pas étouffer. Les derniers filaments de sperme s'étalèrent sur son corps. Après cet orgasme, la terranide était calmé et avait à nouveau la tête à peu près froide.
« Barbara... j'espère que tu ne m'en veux pas... pour tout ce que j'ai pu dire... Je sais que ça... pouvait paraître insultant... C'est juste que... quand je sors mon pénis... je m'enflamme... très vite... »
Honnêtement, l'écureuil s'en voulait d'avoir traité sa petite poupée de pute. En espérant se faire pardonner, elle lui offrit un baiser qui devint vite gluant à cause des restes de sperme dans la bouche de la chauve-souris, ce qui ne dérangea pas tellement sa maîtresse.
« Et si je puis me permettre, tu t'es bien débrouillée. »
Doreen se pensait pardonnée, c'est pourquoi elle passa directement à la suite.
« Bien, maintenant que nous avons toutes les deux eu droit à une fellation et que nous sommes bien dures et tendues, nous allons pouvoir passer à la pénétration. Voici ce que je te propose : chacune d'entre nous aura le droit de choisir dans quel trou de l'autre elle mettra sa bite. A moins que tu ne préfères choisir toi-même par où je vais rentrer ? Même si c'est toi la poupée, je ne veux rien faire dont tu n'ai pas envie.
Et évidemment, il faudra que tu m'implores avant que je te prennes et avant que tu me prennes. Et pour te montrer que je suis bonne joueuse, c'est toi qui va me défoncer en première. »
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Se retrouver avec un sexe masculin, un phallus, et en sucer un autre, voilà qui, clairement, n’était pas rentré dans les prévisions matinales de Barbara. Maintenant, il était difficile de reculer face au fait accompli... Et ce principalement parce qu’elle n’avait aucune envie de reculer. Elle aimait cette sensation, le goût d’un membre tendu dans sa bouche, l’aimait plus que de raison, car elle n’arrivait pas à s’expliquer en quoi elle aimait ça. Beaucoup de féministes critiquaient la pratique de la fellation, la voyant comme une sorte d’humiliation primitive de la femme... Mais, en ce moment, si Barbara se sentait effectivement humiliée, ce n’était pas une mauvaise chose. Au contraire, elle était terriblement excitée par toutes les sensations qui traversaient son corps, et, en conséquence, continuait à lécher avidement ce mandrin, ce sexe qui se plantait en elle. On pouvait l’entendre soupirer et gémir, au fur et à mesure qu’elle s’enfonçait, répétant ce qu’elle avait vu en théorie, dans ses fantasmes les plus fous, mais sans jamais avoir véritablement eu l’occasion de les pratiquer.
C’était sa frustration qui la faisait agir, une frustration sexuelle qui était en train de battre en brèche devant une vague incommensurable de plaisir. Barbara remuait d’avant en arrière, suçant ce sexe, creusant pour cela ses joues. Elle remuait d’avant en arrière, déplaçant un peu son visage, ses mains s’enfonçant dans la couverture, tout en entendant régulièrement Doreen, sous l’effet de l’excitation, l’insulter. Chacun des mots de sa belle amante, tout comme le fait de sentir ses mains se crisper sur ses cheveux, l’accompagnaient dans ses mouvements, et, loin de la restreindre, ils ne contribuaient au contraire qu’à provoquer en elle de sourdes excitations.
« Hummm... Hum !! »
Le lit se mettait ainsi à craquer sous les mouvements d’avant en arrière de Barbara, tandis qu’elle sentait, de plus en plus, son propre membre continuer à l’élancer. Elle était bien loin de s’imaginer combien un sexe de garçon pouvait se montrer douloureux et... Et encombrant. Comment est-ce que les garçons pouvaient porter des pantalons avec un truc pareil ?! Elle aurait presque rigolé en se disant que, somme toute, une jupe était sans doute mieux indiquée pour leur permettre de dissimuler une érection naissante. Dommage que la société ait choisi de donner les jupes aux femmes... Mais oui, ce phallus était gros et lourd, et, si Barbara n’arrivait pas vraiment à s’expliquer comment la pilule de Doreen avait bien pu lui faire pousser un chibre, c’était un cadeau qu’elle appréciait chaleureusement, même si, pour l’heure, il était surtout douloureux. Au moins, il lui garantissait que cette séance de sexe hanterait ses rêves, tout comme l’avait fait, pendant longtemps (et le faisait encore) sa lointaine nuit d’amour à Gotham City avec Catwoman.
Elle continuait donc à prendre ce membre, d’avant en arrière, en soupirant, y arrivant de plus en plus facilement, car s’habituant à ce sexe durci, à cette grosseur qui s’enfonçait régulièrement dans sa bouche. Ses mains s’appuyaient sur la couverture, et elle sentait, aux multiples soupirs de Doreen, que cette dernière approchait de l’orgasme... Un orgasme que Barbara attendait avec impatience, tant elle était excitée. La jeune Gothamite continuait à prendre la femme, avec plaisir, goûtant à son mandrin, l’enfonçant parfois dans sa gorge, avant de se retirer au bout de quelques secondes, pour recommencer.
C’est ainsi qu’elle finit par sentir Doreen jouir. Cette dernière la prévint, tout en l’insultant, et Barbara put même le pressentir, dans la manière dont le corps de la femme se contractait, ou dont ses soupirs se modifiaient. Le foutre jaillit ensuite, comme une sorte d’attaque qui surprit Barbara, et qui l’étouffa un peu. Elle éternua, surprise par cette projection, ainsi que par le goût âcre et poisseux du sperme. La Terranide jouit longuement, remplissant la bouche de Barbara, et se retira au bon moment. Barbara expulsa une grande quantité de foutre en éternuant, et se retint de ne pas s’écraser dessus.
*Oh la vache !!*
Elle ne savait pas trop à quoi elle s’était attendue, honnêtement... Mais sûrement pas à un goût aussi... Dégueulasse ! Elle l’avait encore dans sa bouche, ce goût de foutre, et elle dut se racler cette dernière à plusieurs reprises, tout en émettant des bruits de mastication, comme pour tenter de laver ses dents avec sa salive. Elle savait que le sperme n’était pas une matière corrosive pour la bouche (c’était même le contraire, selon les sexologues), mais elle n’était en tout cas guère agréable à goûter... Surtout pour une première fois !
Barbara secoua donc la tête, et entendit ensuite Doreen s’excuser. Ceci fit sourire Batgirl, qui, sur ce point, répondit assez vite :
« Ne t’inquiète pas, je comprends ça, le feu de la passion... Et puis, c’est à charge de revanche. »
Oh non, Barbara n’allait quand même pas se formaliser pour si peu ! À Gotham, on lui avait fait bien pire que juste la traiter de « pute ». Même si son expérience sexuelle était relativement faible, la jeune femme n’était pas non plus une ingénue. Elle écouta donc la proposition de Doreen, puis frémit quand elle lui annonça qu’elles allaient se pénétrer mutuellement. Barbara s’en mordilla les lèvres, et Squirrel Girl lui offrit la première place.
« Ça... Ça me va... »
Ça lui allait même très bien ! Libérée de ses entraves, ce fut donc au tour de Barbara de se redresser, et elle incita Doreen à se mettre à quatre pattes, et observa la scène. Elle se tenait dans le dos de cette femme, et... Ce spectacle visuel était tout simplement magnifique. Elle posa ses mains sur la croupe de Doreen, et se mit à caresser ses fesses, lentement, avec des mains qui tremblaient sous l’effet de l’excitation. Ses pouces appuyèrent sur sa masse de chair, et elle se mordilla les lèvres.
« Oh, ça va être dantesque... »
Elle posa ensuite sa main sur son sexe, le pressant en gémissant, car son membre l’élançait douloureusement, puis elle le rapprocha ensuite des lèvres intimes de la femme, le cœur tambourinant chaudement dans sa poitrine.
« Crois-moi, je vais adorer te baiser, ma chère Doreen... Ma belle petite salope... »
Juste retour des choses, n’est-ce pas ? Elle s’avança alors, et enfonça son membre dans le vagin humide de la femme, poussant alors de longs soupirs en commençant à la prendre...
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Après avoir eu le consentement de Barbara, Doreen la libéra de ses entraves pour lui permettre de se redresser puis, après avoir hésité un petit moment, se décida à lui retirer son masque. Il risquait d'être difficile pour l'humaine de pénétrer correctement la terranide si elle ne voyait pas ce qu'elle faisait. En lui enlevant son masque, l'écureuil put redécouvrir le visage charmant et la chevelure rousse de la chauve-souris, et cette dernière eut enfin droit au spectacle vivifiant de la vue du corps nu de sa partenaire.
« J'espère que tu aimes ce que tu vois, parce que tu vas surtout voir mes fesses pendant les prochaines minutes. »
Batgirl incita SquirrelGirl à se mettre à quatre pattes, ce qu'elle fit bien volontiers, et posa ses mains sur sa croupe, caressant ses fesses et pressant ses pouces dans la peau de ces muscles fermes. La terranide put ensuite sentir le gland de l'humaine presser contre l'entrée de son vagin.
« Ouh Barbara, c'est un langage bien assuré pour une futa débutante. J'espère pour toi que tu pourras l'assumer... Aahh... »
Sur ces mots de Doreen, Barbara rentra sa verge dans son intimité humide, ce qui lui arracha immédiatement un soupir.
« Oohh... Ça c'est bon... »
Et ainsi, Batgirl se mit à prendre SquirrelGirl en levrette. La femme écureuil trouvait très amusante la tournure qu'avait prise les événements : au début de la soirée, c'était elle qui jouait avec cette humaine timide, en avait fait son jouet, sa poupée soumise, l'avait attachée, aveuglée, masturbée, fessée, elle avait même fait sortir du lait de ses seins. Et maintenant, cette poupée venait de s'émanciper du contrôle de sa maîtresse et était en train de la démonter avec son nouvel organe génital. Bien que sa technique manquait un peu de pratique, elle compensait par une volonté de bien faire qu'on sentait dans chacun de ses coups de reins. En plus, sa partenaire lui donnait des conseils pour s'améliorer et trouver le bon rythme. Ainsi, en moins de deux minutes, les deux femmes avaient atteint leur vitesse de croisière et prenait leur pied magistralement.
« Aahh... Aahh... Barbara... ton sexe... est si gros... c'est si bon... kyyyaaahhh... »
Doreen était en train de sombrer complètement au plaisir charnel que lui procurait le pénis de Barbara, et l'humaine ne devait sûrement pas être en reste non plus : ses coups de reins étaient forts sans être violents et son vocabulaire se dégradait un peu plus à chaque seconde. Cependant, ce n'était pas pour déplaire à la terranide, qui s'amusait de voir sa partenaire se lâcher enfin. Depuis le début de la soirée, elle pouvait sentir une certaine retenue de sa part, comme si elle ne voulait pas reconnaître son attirance pour tout ce qui lui avait été fait durant la soirée. Avait elle honte d'aimer le bondage et le SM ? Sans doute une honte provoquée par toutes les restrictions qu'imposent la société, le genre de contraintes dont la femme écureuil s'était débarrassée dès son plus jeune âge. Après tout, pourquoi être embarrassé par ce qu'on aime ?
Que ce soit à cause de sa sensibilité ou parce que c'était sa première pénétration, Batgirl fut rapide à venir. Tout son corps se contracta avec son pénis, et elle expulsa son sperme dans les entrailles de SquirrelGirl. De son côté, la terranide jouit deux secondes après l'humaine. Quand cette dernière se retira, l'intimité de sa partenaire expulsa des jets de mouille et de sperme en continu pendant quelques secondes. Une fois le choc de l'orgasme passé, la femme écureuil se releva et alla voir Barbara.
« Très bien joué. Maintenant, c'est à ton tour de te faire prendre. »
Contrairement à SquirrelGirl, Batgirl allait se faire pénétrer face à face, attachée sur le matelas du lit, les jambes bien écartées. Cependant, elle put garder les yeux ouverts pour pouvoir assister au spectacle. La terranide approcha d'elle, la regarda un instant, puis prit son sexe en main et l'approcha de sa fente humide. Mais au dernier moment, alors qu'elle était sur le point d'y aller, elle se rétracta, un geste que sa partenaire ne comprit pas dans un premier temps.
« On dirait que tu as oublié ce que je t'ai dit tout à l'heure : tu dois me supplier pour que je te prenne, et tu aurais aussi du le faire avant de me prendre. Du coup, puisque ma petite poupée a décidé de se rebeller, je ne vois pas pourquoi je devrais lui faire plaisir. Je devrais plutôt la laisser finir sa soirée toute seule, attachée au lit, avec un gode dans la chatte pour la faire s'asperger de son propre sperme jusqu'à ce que quelqu'un ait la bonté de la détacher. »
Barbara se confondit en excuses, implora le pardon de Doreen, lui dit tout ce qui lui passait par la tête pour bien lui montrer à quel point elle s'en voulait.
« Alors dans ce cas, tu as intérêt à me supplier deux fois mieux pour que j'accepte de te pénétrer. Allez, je t'écoute. »
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Qui aurait cru que Barbara puisse se retrouver membrée ? Tout ça était délirant, comme si elle venait de plonger dans l’un de ces hentaïs japonais abracadabrants où tout était possible... Y compris de se retrouver avec une queue d’homme. Elle se tenait donc là, dans le dos de Doreen, en ayant enfin retrouvé la vue, et elle cligna des yeux, puis posa ses mains sur la croupe de la fesse, massant ses fesses. Barbara s’en mordilla les lèvres, puis approcha son sexe, sa main se déplaçant de cette peau douce et tendre pour venir masturber son sexe. Elle la pénétra donc, et poussa un long soupir de plaisir en sentant son membre s’enfoncer en elle, filant dans cette fente intime, sous son phallus. C’était... C’était assez incroyable. Barbara se mit à fermer les yeux et à gémir, en sentant une énorme vague la traverser, puis elle se mit à remuer son corps d’avant en arrière, sentant le claquement de son sexe s’enfoncer dans les parois internes de la femme.
« Hum-hmmm... Haaaa... !! »
Ses mains se crispaient sur les fesses de la femme, et elle continua à remuer, d’avant en arrière, se perdant en elle. Cette sensation, cette souffrance, ce plaisir qui croissait en elle, comme un volcan en éruption. Barbara gémissait longuement, tant le plaisir était fort, tant il était... Impensable. Impensable, oui, elle n’aurait jamais pu se douter que ça puisse être aussi lourd. Douleur et plaisir ne faisaient plus qu’un, se concentrant tout le long de sa queue, et elle, elle continuait à remuer dans ce corps, d’avant en arrière. Barbara la pénétrait joyeusement, longuement, sentant le corps de Doreen remuer d’avant en arrière, ployant sous les mouvements du corps de Barbara.
La justicière continuait à la prendre, en soupirant et en haletant, ses mains, tout comme son corps, se couvrant de sueur. Doreen avait eu raison de lui retirer son masque de soumission, car, sans ce dernier, Barbara aurait été incapable de s’enfoncer... Et, vu ce qu’elle ressentait, vu l’intensité de cette sensation, il était heureux qu’elle puisse le faire, qu’elle puisse la pénétrer, qu’elle puisse remuer ainsi en elle, longuement et joyeusement.
« O-Ouiii, haaa... »
Les joues rouges et les dents serrés, Barbara continuait à la prendre, longuement, s’enfonçant, encore et encore, en elle. Elle pouvait sentir les multiples soupirs s’échapper de la gorge de la femme. Doreen était une femme endurante, et ça se sentait. Barbara le ressentait en la pénétrant, en s’enfonçant contre elle, et en sentant ce corps musclé, ce corps qui ployait difficilement face à ses assauts. Fougueuse, la justicière se lâchait, se lançait, encore et encore, son sexe se déplaçant de plus en plus... Elle haletait, soupirait, gémissait, et... Et l’orgasme vint. Une belle projection de sperme, qui alla s’enfoncer dans son corps, se répandant dans l’estomac de Squirrel Girl, faisant longuement soupirer Barbara, si heureuse qu’elle en avait même de la salive coulant sur son menton.
Elle se retrouva ensuite couchée sur le lit, la respiration haletante, et sentit Doreen se déplacer. C’était à son tour, maintenant, et Barbara avait la respiration lourde, sa poitrine se soulevant et s’abaissant. Quelle intensité, quelle énergie ! Et, pourtant, son mandrin était toujours dressé... Mais la jeune Terranide voulait l’entendre gémir. Barbara hocha donc la tête en souriant, en sentant ce membre proche de son intimité. Batgirl se mordilla les lèvres, et se força à la regarder, le corps en sueur :
« Je... Je... Prends-moi, Doreen... S’il-te-plaît. Je t’en prie, défonce-moi, je... C’est si chaud en moi, je.. Je veux me sentir être remplie par ta grosse queue, je veux que tu me laboures, que tu me défonces, que tu remues sur moi, que nos chairs claquent... Défonce-moi, pitié ! »
Parler était difficile, ses mots étant entrecoupés de soupirs, Barbara devant reprendre ses forces.
Néanmoins, elle espérait que ce serait assez convaincant pour Doreen...
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« Je... Je... Prends-moi, Doreen... S’il-te-plaît. Je t’en prie, défonce-moi, je... C’est si chaud en moi, je.. Je veux me sentir être remplie par ta grosse queue, je veux que tu me laboures, que tu me défonces, que tu remues sur moi, que nos chairs claquent... Défonce-moi, pitié ! »
Bien que sa difficulté à parler s'entendait dans sa voix, Barbara avait fait l'effort de supplier Doreen de la prendre. Cette dernière, satisfaite par le discours suppliant de sa petite poupée, avait décidé de lui accorder sa demande, mais elle commença d'abord par approcher ses lèvres des siennes pour lui donner un baiser d'avant-goût, histoire de bien l'exciter.
« Ma petite Barbara... tu es une délicieuse petite poupée... et je vais maintenant te donner la récompense que tu mérites. »
SquirrelGirl s'éloigna pour faire à nouveau face à la fente humide de Batgirl, l'entrée par laquelle elle allait pénétrer son nouvel organe génital. Elle prit son pénis en main, le masturba un peu pour bien le durcir puis le rentra progressivement dans le corps de sa partenaire. Son intérieur était des plus accueillants et, quand la terranide eut fini d'enfoncer sa lance de chair, les deux femmes avaient le souffle lourd.
« Aahh... ton intérieur... ma puce... il est si chaud... si étroit... si humide... merveilleux... »
Pour laisser le temps à Barbara de s'habituer à la présence de cet organe démesuré en elle, Doreen commença par bouger lentement, puis accéléra la cadence au fur et à mesure, jusqu'à ce qu'elle ait trouvé son rythme de croisière et que ses allées et venues lui fassent autant de bien qu'elles en faisaient à l'humaine et que leurs cris de plaisir se mêlent ensemble dans une délicieuse symphonie.
« Aahh... Oui... Ouuuiii... Barbara... ma puce... crie pour moi... petite chienne... en chaleur... »
A moitié déconnectée de la réalité à cause du plaisir qui la parcourait, SquirrelGirl put quand même noter que la bite de Batgirl, grosse et veineuse, pointait fièrement vers le ciel et remuait à chaque coup de bassin qu'elle recevait de son amante. Poussée par la passion, la terranide attrapa le membre de sa partenaire et le masturba énergiquement, au rythme de ses pénétrations. De son autre main, elle prit un de ses seins et se mit à le masser et le presser avec force. L'excitation était si forte que la femme-écureuil était en train de s'envoler hors de son corps. L'orgasme arrivait à toute vitesse, et il s'annonçait des plus puissants.
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Pour l’attirer, Doreen l’embrassa tendrement sur les lèvres, un baiser auquel Barbara goûta avec plaisir, avant de sentir la femme se déplacer dans son dos. Barbara avait un phallus, et elle peinait à comprendre comment elle en était arrivée là, à un tel degré d’excitation. Se mordillant les lèvres, elle frissonna en sentant les mains de la femme se poser sur ses hanches. Elle sentit ensuite la verge de la femme caresser ses cuisses, et elle se mordilla les lèvres, ses mains se crispant sur la couverture.
« Haaa... »
Elle était loin de se douter que Squirrel Girl soit à ce point... Perverse. Mais, fondamentalement, était-ce si surprenant ? Cette jeune femme venait de Terra, d’un monde qui, par définition, était extrêmement sensuel et pervers, et cette chose pouvait s’observer en ce moment, quand Squirrel Girl alla la pénétrer... Et son sexe fila en elle, et Barbara poussa un couinement, en sentant sa propre queue, cette hampe de chair inattendue et lourde, venir frotter contre le lit, s’enfonçant dessus. Les joues de Barbara se mirent à rougir, alors qu’elle était en train de subir une levrette... Une magnifique levrette, qui faisait frémir Barbara. Elle soupirait longuement, et les soupirs donnèrent place aux cris, aux cris et à des hurlements.
Ce membre s’enfonçait en elle, tapant contre son corps, avant de revenir en arrière, et de taper à nouveau, continuant à remonter dans son corps. Elle filait d’avant en arrière, avec cette énergie inépuisable, cette incroyable expérience sexuelle, confirmant à Barbara qu’elle venait de se trouver une nouvelle amante, et qu’elle aurait très sûrement envie de la revoir par la suite. Coucher avec elle était tout simplement magnifique, et, alors que le temps continuait à passer, rapidement, Doreen lui demanda d’hurler pour elle... Tâche qui, en réalité, au vu de l’excitation de la femme, n’aurait rien de difficile.
« HAAAAAAAAAAAAAAA... DO-DOREEEEENNN... HAAAAAAAAAAAAANNN.. !! DOREEENNN, HAAAAAAAAAAANNNN... !!! »
Elle sentit alors la main de la Terranide-écureuil se pencher vers le bas, et venir saisir son sexe, le masturbant, s’occupant ainsi de ses deux sexes, faisant saliver Barbara. Papillonnant des yeux, cette dernière enfonçait ses ongles dans la couverture, tout en continuant à gémir, à gémir, et, surtout, à hurler.
Si Doreen approchait de l’orgasme, c’était aussi le cas pour Barbara, mais ce ne serait pas qu’un seul orgasme... Car le plaisir affluait dans sa moule, mais aussi le long de son sexe. Batgirl eut donc un double orgasme, qui déferla en elle à toute allure, explosant joyeusement dans les tréfonds de son corps.
« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa... !! »
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En bonne petite poupée, Barbara suivit les instructions de Doreen à la lettre et se mit à hurler le nom de sa partenaire, en signe du plaisir que cette dernière lui apportait. La terranide gémissait à l'unisson avec l'humaine, enfonçant son organe de futa toujours plus loin dans ses entrailles et masturbant sa verge imposante avec toujours plus d'énergie. Oui, l'héroïne chauve-souris prenait son pied, mais l'héroïne-écureuil n'était pas en reste non plus. Son orgasme était encore loin, mais c'était plutôt une bonne nouvelle car cela voulait dire qu'elle allait pouvoir profiter du corps de la belle encore un moment.
Doreen finit par réussir à faire jouir Barbara, qui cria pendant dix secondes sans interruption tout en laissant ses fluides sexuels exploser joyeusement hors de son corps. La terranide immobilisa ses mouvements, plaça son visage au-dessus de la verge de l'humaine, la bouche grande ouverte, et récupéra ce qu'elle pouvait du sperme de sa poupée, qui recouvrit son visage et entra dans sa bouche, tandis que sa cyprine noya son pénis dans un incroyable déluge. Cet orgasme avait vraiment été puissant si on considérait que celle qui l'avait eu n'était qu'une humaine, aussi bien au niveau de la façon dont son corps avait remué que par le volume de liquides qu'elle avait libérée.
Après ça, Batgirl avait l'air pleinement comblée mais SquirrelGirl, elle, n'avait pas encore joui. Elle ne se sentait pas de continuer à pénétrer sa poupée alors qu'elle venait juste de jouir, mais elle trouva bien vite un autre moyen de pouvoir achever le désir qui bouillonnait dans son corps. Elle commença par retirer sa bite de l'intérieur de sa partenaire, puis se déplaça à quatre pattes jusqu'à être près de son visage. Elle caressa une joue de l'humaine avec sa main, griffant même sa peau du bout des ongles.
« Maintenant que tu as bien profité de mes performances avec ma grosse queue, il est temps pour toi de me rendre la pareille... et de me faire jouir. »
Doreen posa sa vulve trempée au-dessus de la bouche de Barbara, et attrapa une de ses mains qu'elle posa sur sa verge gonflée et tressaillante.
« Lèche moi bien ma puce... et pense à me branler en même temps. »
Dès que Batgirl commença à agir, SquirrelGirl se mit à remuer son corps d'avant en arrière pour accompagner ses mouvements. Décidément, cette humaine était un délice dont il allait être difficile de se passer.
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Il était difficile, pour Barbara, de clairement comprendre et assimiler ce qui lui arrivait. Elle venait de jouir, de doublement jouir, à la fois par sa chatte, mais aussi par son phallus. Une superbe croissance. Barbara en était toute secouée, effondrée sur le lit, et, alors qu’elle reprenait son souffle, Doreen se rapprocha d’elle, son membre érectile glissant sur son corps. En soupirant, Barbara la vit ainsi se mettre au-dessus d’elle, avec sa vulve dégoulinante, et, en hochant la tête, elle comprit ce que cette dernière avait en tête.
*Pas le temps de te reposer, Babes...*
Au moins, son dos avait tenu,c e qui était une bonne consolation. Mine de rien, le sexe était un sport très physique, a fortiori avec une amante passionnée comme Squirrel Girl, et Barbara avait eu peur que son dos ne finisse par lâcher. Faute de quoi, ce dernier avait très bien tenu, et elle se trouvait maintenant sous la femme, couchée sur le dos, et sentit cette dernière s’asseoir sur elle, ses lèvres intimes formant comme une bouche qui se posa à hauteur de ses lèvres, tandis que l’une de ses mains vint masturber la femme.
Son autre main se déplaça rapidement pour s’appuyer sur le bas du dos de la femme, glissant un peu pour venir masser son beau petit cul, et elle s’évertua donc à faire plusieurs choses en même temps : sucer sa bouche, et masturber sa queue.
« Hmmm... »
Concernant la succion, elle n’avait qu’à remuer sa langue dans le corps de la femme, et il lui fallut un peu de temps pour s’habituer à cette sensation, à ce nectar sucré qui filait sur sa langue. En léchant bien, elle finit par sentir son clitoris, et appuya dessus, venant le titiller, sentant son clitoris, cette petite bosse, ce bouton de plaisir, sur lequel elle s’évertua à le lécher, tout en continuant à soupirer et à gémir.
Et, concernant la masturbation, sa main remuait d’avant en arrière, serrant ce sexe, tirant dessus. Partiellement étouffée par le corps de Doreen, Barbara respirait par le nez, tâche difficile, car les testicules de Doreen caressaient son nez, glissant dessus, au fur e tà mesure que son corps remuait d’avant en arrière. La courageuse Batgirl était bien loin maintenant, il n’y avait plus qu’une femme avide de désir et remplie de passion.
« Haaaa... ! »
Barbara continuait à jouer avec elle, jusqu’à la sentir, à son tour, s’abandonner avec joie...
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Pour une personne qui paraissait ne pas avoir beaucoup d'expérience dans le domaine sexuel, Barbara s'en sortait merveilleusement bien, et Doreen en était ravie. L'humaine était en train de remuer frénétiquement sa langue sur son sexe féminin, duquel coulait la cyprine de façon abondante, et insistait fortement sur son clitoris, ce qui lui procurait beau coup de plaisir. Quant à son membre masculin, il profitait d'une masturbation enjouée avec l'une des mains de la belle qui remuait d'avant en arrière sur toute la longueur, enserrant et tirant cette longue verge. Heureusement que la terranide était endurante, sinon elle aurait déjà joui depuis longtemps et n'aurait pas pu profiter de l'activité linguale et manuelle de sa partenaire. Et ça lui plaisait tellement qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de l'extérioriser.
« Haaannn... Oh oui Barbara... Comme ça... Continue... C'est bon... mmmhhh... »
Depuis le temps qu'elle était sur Terre, SquirrelGirl avait assimilé le fait que les humains avaient bon nombre de complexes, de tabous et d'interdits sociaux sur le sexe. Elle les trouvait coincés et rigides, mais Batgirl était en train de lui faire revoir son point de vue sur le genre humain. Elle ne s'étaient jamais rencontrées avant cette nuit sur les quais du port, et voilà qu'elles étaient en train de se livrer à des pratiques sexuelles que beaucoup d'humains auraient pu trouver incongrues ou même irréalistes vu qu'elles avaient utilisé des composés chimiques venant de Terra pour se remplir les seins de lait ou se faire pousser un pénis. La terranide ne pensait pas pouvoir un jour avoir un rapport sexuel aussi singulier sur Terre, à moins d'aller dans des clubs spécialisés... et voilà qu'elle était tombé sur cette humaine, qui cachait sous son apparente innocence une chambre d'accessoires SM et qui avait véritablement pris son pied à pénétrer une autre femme. Comme quoi, même hors de Terra, le destin continuait de lui sourire.
« HHAANN... Je... je sens que ça viens... Oui... OUI... AAAAAHHHHH ! »
Et il arriva enfin. L'orgasme, la libération de toute la tension de son corps. Elle s'arqua comme une corde d'arc, la langue pendante et les yeux révulsés, tandis que ses deux sexes expulsaient ensemble leur liquide intime. Barbara eut droit à un flot de cyprine dans sa bouche et sur son visage. Après ça, Doreen s'étala mollement sur le lit, à ses côtés. Jouir avec deux sexes en même temps l'avait beaucoup fatiguée, il lui fallait un peu de temps pour reprendre des forces. Et en attendant, elle profitait de la présence de l'humaine et lui caressait les cheveux.
« Moi qui avais toujours rêvé de m'envoyer en l'air avec un autre super-héros... voilà qui est fait. »
Les deux femmes avaient toutes les deux été comblées l'une par l'autre. Pourtant, leur queue continuaient de se dresser fièrement au-dessus de leur mont de vénus. Pour Doreen, ça ne pouvait signifier qu'une chose : la fête n'était pas encore terminée.
« Les effets des pilules s'estompent une fois que l'utilisateur est pleinement satisfait et qu'il ne peut pas continuer. Donc, si nos bites sont toujours là, ça veut dire qu'on peut encore continuer. La durée des effets changent selon les personnes mais, à vue d'oeil, je dirais qu'il nous reste encore... un jet avant que ces belles triques ne disparaissent. Qu'en dis tu ? Tu te sens de jouir encore une fois avec moi ? Je crois me souvenir qu'il reste un endroit de ton corps que je n'ai pas encore visité... ton autre trou. Ou alors, je peux prendre ta queue entre mes seins. Mais si tu préfères en rester là, alors on arrête. Les effets disparaîtront demain matin... en théorie. Et si ce n'est pas le cas, tu n'auras qu'à te masturber un bon coup et tout reviendra à la normale.
Alors, de quoi ma petite poupée a-t-elle envie ? »
-
Il y avait eu un moment où le cerveau de Barbara avait décroché, un moment, dans cette soirée, où sa retenue, sa pudeur, ou tout ce qu’on pourrait appeler ainsi, s’était brisé, pour laisser place à quelque chose de bien différent, à une autre facette de sa personnalité, une facette qu’on ne voyait pas souvent. Elle-même avait du mal à s’expliquer comment elle en était arrivée là, à sucer la queue de Squirrel Girl, tout en se retrouvant également dotée d’un chibre, et à faire un curieux 69. Elle pouvait sentir Doreen remuer contre elle, enfonçant sa verge dans sa bouche, faisant soupirer Barbara, qui en avait parfois la respiration coupée. En sueur, son corps se crispait au sien, et ses mains malmenaient le cul de Doreen, appuyant dessus, l’utilisant comme appui... Et c’est dans ces étonnantes et magnifiques conditions qu’elle finit par jouir. Trop d’émotions dans la soirée, trop de choses à encaisser, Barbara larguait le trop-plein avec plaisir, et se vida dans la bouche de Doreen... Tout en sentant également le sperme éclater dans sa bouche.
La jeune femme avait toujours eu des fantasmes osés, mais qu’elle n’osait pas laisser s’exprimer. Elle était donc particulièrement ravie, en son for intérieur, d’être tombée sur une personne qui lui avait un peu forcé la main, car c’était concrètement l’une des meilleures façons d’obtenir ce qu’on voulait avec Batgirl. La jeune femme s’abandonna donc, et sentit le sperme éclater contre ses lèvres et son visage, la faisant ensuite toussoter.
*Clairement pas bon...*
Sortant de la tornade qui l’avait saisie, elle put « apprécier » le goût du sperme, qui laissait une trace relativement écœurante dans sa bouche. Doreen se retourna ensuite, visiblement toute excitée, caressant tendrement ses cheveux, avant de lui laisser le choix... Tout en lui rappelant qu’il y avait une partie de son corps qu’elle n’avait pas encore visité, ce qui fit rougir Barbara... À cette idée, elle se mordilla les lèvres, en sentant un nouveau fantasme osé la traverser, ainsi qu’une sorte de vertige à hauteur de son phallus. Impensable de penser qu’elle était dotée d’une verge... Certes, elle avait entendu parler de ce genre de produits sur Terra, mais elle avait toujours cru à une blague, ou, en tout cas, n’aurait jamais pu s’attendre à ce qu’on expérimente sur elle ce genre de traitements. Sa tête observa ainsi cette curieuse queue qui pointait, comme une sorte d’organe supplémentaire, qui n’avait rien à faire là, et qui apparaissait entre ses deux sexes.
Des tâches de sperme étaient collés dessus, et, même malgré son orgasme, elle bandait toujours... Ce que Doreen lui expliqua, en lui indiquant que, tant que les hôtes n’étaient pas totalement rassasiés
« Je... Euh... »
De quoi avait-elle envie ? Ah ! C’était bien ça la question complexe ! Dans la tête de Batgirl, les hypothèses se multipliaient et se mélangeaient dans tous les sens ! Elle finit par se pincer les lèvres, et alla poser une main sur les cheveux de Doreen, puis l’embrassa tendrement, après quelques secondes d’hésitation, un bref moment, mais qui lui avait semblé durer des heures. Elle l’embrassa tendrement, et sentit sa queue se durcir encore un peu, caressant celle de Doreen au passage, faisant soupirer Barbara.
Elle rompit le baiser après quelques secondes, et un léger sourire vint se dessiner sur ses lèvres, tandis qu’une lueur malicieuse se mit à brûler dans le creux de ses yeux :
« Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? »
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Un moment d'hésitation plana dans la pièce. Doreen avait offert le choix à Barbara pour son dernier orgasme en tant que futanari, et l'humaine ne semblait pas vraiment savoir ce qu'elle voulait. Mais finalement, la terranide eut droit à un délicieux baiser et put sentir la queue de sa poupée frotter contre la sienne. Toutes les deux étaient dures et palpitantes, impatientes de pouvoir à nouveau entrer dans un orifice. Quand le baiser se rompit, un sourire léger et une lueur malicieuse ornaient le visage de la femme chauve-souris.
« Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? »
La femme écureuil se réjouit à son tour.
« Tu as bien raison. Et comme je te l'ai dit, il reste une porte de ton corps par laquelle je ne suis pas encore entrée. Mais d'abord, je vais te positionner pour que ce soit plus confortable. »
SquirrelGirl changea à nouveau les attaches de Batgirl, positionnant cette dernière à quatre pattes, sans possibilité de bouger les bras ou les jambes, le buste descendu et le popotin bien relevé. Elle posa ses mains sur ces deux belles bosses, qu'elle se mit à malaxer et remuer, pressant ses doigts sur sa peau et appréciant la fermeté de ses muscles.
« Ouah. Quel beau petit cul tu as. Ça doit être toutes ces nuits de sport qui t'ont musclé les fesses. »
Tentée par l'envie d'éprouver la fermeté du derrière de Barbara, Doreen lui donna quelques fessées qui firent remuer ses deux belles bosses. Pas très fort, juste de quoi l'exciter avant de lui faire découvrir ce plaisir si spécial qu'est la sodomie. Peut-être l'avait elle déjà essayé, mais ça allait quand même être un moment plaisant pour elle et pour la terranide qui ne cessait de taper ses fesses pour l'exciter et lui donner envie.
« Oh oui... Je sens que ça te plaît... Ma petite poupée adore les fessées... Alors je vais continuer à t'en donner... avec une autre surprise en même temps... »
Et avant même que Batgirl n'ait pu placer un mot, SquirrelGirl alla titiller sa rondelle avec son chibre. Elle n'avait jamais compris pourquoi tant de femmes étaient répugnées par la pratique du sexe anal, alors que la plupart d'entre elles n'avait même jamais essayé. Certes, le plaisir de la sodomie était très différent du plaisir vaginal, mais il était quand même bon. Et avant de le critiquer, il fallait essayer. La terranide avait essayé... et depuis, elle faisait toujours en sorte de se faire prendre en sodomie de temps en temps. Et maintenant, elle allait passer de l'autre côté et devenir celle qui enfonçait son organe dans la porte arrière de l'autre.
« Alors ma petite Barbara, prête pour ton dernier orgasme de la soirée ? »
Doreen comptait bien sodomiser Barbara tout en continuant à la fesser, afin de la faire tellement prendre son pied que jamais elle n'oublierait cette nuit.
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Entre elle et Doreen, c’était une pure nuit de folie... Pourquoi y mettre si abruptement un terme ? Barbara était tout simplement bien trop excitée pour s’arrêter maintenant ! Elle avait donc proposé à Squirrel Girl de passer à la suite, ce qui sembla ravir cette dernière. Et, même si Barbara se sentait également très excitée, elle ne pouvait aussi s’empêcher de ressentir une certaine peur. La sodomie... Un acte sexuel intense, potentiellement douloureux. Elle sentit Doreen la détacher et la déplacer, Barbara se laissant docilement faire, heureuse, par ailleurs, de constater que son dos arrivait à subir à la perfection tout ce qu’elle était en train de subir. Elle laissa Doreen l’attacher à nouveau, l’immobilisant, tout en veillant à ne pas ankyloser trop ses membres et ses muscles. Batgirl se retrouva ainsi dans une position assez ridicule, avec le cul redressé, et Doreen dans son dos. La Terranide-écureuil était en train de se faire follement plaisir, et commença par fesser Barbara.
« Haaa... Haaa !! »
Squirrel Girl la complimenta sur son cul, ce qui l’avait fait sourire. Barbara, même malgré son handicap, n’avait jamais cessé ses entraînements, et, depuis qu’elle avait trouvé un traitement lui permettant d’être de nouveau sur pied, elle s’entraînait de nouveau très régulièrement, avec l’aide de Black Canary. Même si Dinah Lance était à la retraite, et avait choisi de se reconvertir dans la vie civile, les deux femmes entretenaient des liens étroits, ce qui faisait que Dinah continuait à régulièrement la voir, et à la former.
Barbara soupirait donc, savourant maintenant pleinement les fessées, son corps remuant de gauche à droite sous les assauts digitaux de la femme. Doreen aimait bien la fesser, et Barbara aimait bien ça, elle aussi... Elle avait du mal à se l’expliquer, mais, de toute manière, maintenant qu’elle était membrée, elle avait choisi de débrancher son cerveau, en se disant que la logique n’avait plus de raison d’être, et que seul comptait le plaisir immédiat qu’elle était en train de recevoir en ce moment. Tout le reste lui apparaissait en effet comme secondaire, et sans grand intérêt.
« Ouuuiii... Haaaa... ! »
Et, tout en se faisant fesser, Barbara sentit soudain ce sexe se rapprocher de ses fesses, caressant sa peau, la faisant frémir. Elle se mordilla les lèvres, les joues devenant cramoisies, mais Doreen, pour l’heure, se contentait juste de la provoquer, de la narguer, de frotter sa queue contre son corps, probablement avec un sourire malicieux sur les lèvres.
Doreen lui demanda ensuite si elle était prête... Pour s’en convaincre, il suffit de voir l’érection de Barbara, mais, pour autant, cette dernière fit quelques précisions en lui répondant :
« O-Oui, mais... Vas-y doucement au début, je... Je ne suis pas habituée... »
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« O-Oui, mais... Vas-y doucement au début, je... Je ne suis pas habituée... »
Évidemment qu'elle avait l'intention d'y aller en douceur. La sodomie était certes plaisante mais il fallait s'y prendre avec plus de finesse, l'anus étant un conduit bien plus étroit et plus sensible que le vagin.
« Ne t'en fais pas. Je sais ce que je fais. »
Doreen continua un peu de frotter son sexe contre la rondelle de Barbara pour bien la préparer puis, lentement et avec finesse, elle enfonça sa verge gonflée entre ses fesses. Les deux femmes poussèrent un profond gémissement.
« Aahh... Ton cul est si étroit... Je sens que je vais vite jouir... »
Et la terranide commença à remuer son bassin, faisant bouger son organe masculin dans les entrailles de l'humaine, qui couinait comme une folle alors que les choses ne faisaient que commencer. Mais c'était si bon ! Sodomiser cette femme était très plaisant, et ce n'était pas la femme écureuil qui allait dire le contraire : son membre était complètement enserré dans son conduit arrière et cela lui procurait des sensations de dingue. Mais ça ne lui suffisait pas ; pour ce dernier orgasme de la soirée, il lui fallait quelque chose de puissant. Du coup, pendant qu'elle prenait la femme chauve-souris, elle se mit à lui donner quelques bonnes claques sur son cul si ferme et si bien taillé. Et chacune d'elles aimait ça.
« Han... han... oui... j'adore ton cul Barbara... »
SquirrelGirl passait réellement un bon moment et, même si elle ne savait pas comment se sentait Batgirl en ce moment, elle supposait à son érection grandissante et à ses halètements mêlés de gémissements qu'elle était elle aussi en pleine extase. Quoi de plus normal après tout, c'était sa première expérience en tant que futa, et ce nouvel organe génital devait lui donner un plaisir fou, sans oublier le fait qu'elle était prise en étant attachée.
Afin de ne pas faire exploser le plaisir trop vite, Doreen essayait de ne pas bouger à toute vitesse et prenait son temps, mais il devint très vite difficile de résister à la tentation, et elle se mit à remuer à toute vitesse, labourant l'intérieur de l'humaine sans lui faire mal. Au contraire, c'était extrêmement plaisant, pour l'une comme pour l'autre. Et quand elles allaient jouir, ça allait être un véritable torrent de foutre. Bon sang, quel délice !
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Depuis que Squirrel Girl et elle avaient rejoint son penthouse, Barbara avait du mal à se reconnaître. Où était-elle, la fille sage et gentille de Jim Gordon ? Elle avait disparu au profit d’une perverse, une perverse qui venait de dépasser les limites du possible et du rationnel en se retrouvant avec une grosse queue joufflue entre ses cuisses. Se crispant sur le lit, elle se mordilla les lèvres en sentant ce membre caresser sa croupe. Évidemment qu’elle avait peur ! Le sexe avait toujours eu quelque chose d’effrayant chez elle, et, avec ses faibles expériences sexuelles, il était normal qu’elle anticipe et redoute ce moment. Pour autant, la jeune héroïne faisait entièrement confiance à Doreen, avec qui tout se passait merveilleusement bien depuis le début... Et Doreen même alla la rassurer en lui soufflant qu’elle savait ce qu’elle faisait, et que Barbara n’avait pas à s’inquiéter.
*Hum... Facile à dire, ça !*
Ne pas se sentir inquiète... Hey, elle en avait de bonnes ! Mais il était un peu tard pour ça, car Barbara était effectivement nerveuse, et il n’y avait pas grand-chose à faire pour lutter contre cette sensation. Elle sentit alors les mains de Doreen se crisper plus fermement contre sa croupe, écartant sa peau avec ses pouces... Puis cette verge rentra en elle, après avoir frotté son fondement pendant un certain temps.
« Hmmm... Haaaaa... !! »
Yeux clos, Barbara pencha la tête sur le côté, les joues rouges, en sentant progressivement une vague déferler en elle. Doreen se mit à remuer, et entama donc sa sodomie, s’enfonçant dans le cul de Barbara Gordon. Elle ouvrit ensuite les lèvres en soupirant, se sentant épuisée, comme si elle venait de faire un marathon. Une écrasante sensation remplit tout son être, une vague de douleur qui la fit gémir lourdement.
« Hhhhhhhhhhhhhhnnnnnnnn... !!! »
De la sueur coulait le long de ses joues, et elle respira longuement, en sentant ce membre planté en elle, qui s’enfonçait de plus en plus profondément, perforant son cul. La douleur éclatait dans son corps, tourbillonnant dans son être, la faisant longuement soupirer. Elle se tortillait donc, suivant les mouvements de la Terranide-écureuil, en poussant de longs soupirs, frissonnant quand Doreen lui avoua que son cul était très agréable.
*Ne retiens pas cette vague, Barb’, laisse-là s’exprimer !!* hurlait une voix dans sa tête.
Et c’était ce qu’elle faisait :
« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !! HHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNN... !!! »
Barbara se dandinait sur place, continuant à gémir et à soupirer, en sentant le corps de la femme continuer à remuer et à se tortiller dans son dos... Et, peu à peu, Batgirl succombait.
« Haaaaa... Oooouiiiiii... Huuuummmm... !! »
Tendue, sa queue remuait contre le lit, et elle se laissait prendre, partant dans cette spirale de sexe... Se rapprochant ainsi rapidement de l’orgasme... À toute allure, même !
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Pour Doreen, la sodomie était un bon moyen de se débarrasser des tensions accumulées après une dure journée. Le sexe en général était un bon moyen, mais la sodomie avait en plus ce petit côté interdit que beaucoup lui apposaient. La Bible l'avait critiquée, ainsi que bien des puristes, mais jamais Doreen ne les écoutait. Pour elle, enfoncer ou se faire enfoncer une verge dans le cul était un bon moyen d'oublier ses soucis et de prendre son pied. Et à voir l'expression sur le visage de Barbara, ce n'était pas pour lui déplaire non plus. Ses cris de plaisir emplissaient la chambre, tandis que sa queue grossissait entre ses cuisses. En clair, elle prenait son pied.
Finalement, après un ultime coup de reins, les deux héroïnes arrivèrent enfin à l'orgasme ensemble : SquirrelGirl se vida allègrement dans le fondement de sa partenaire, tandis que Batgirl souillait son lit avec la mouille expulsée depuis son vagin et les filaments de sperme éjaculés par sa bite. Et elles hurlèrent leur extase ensemble.
« HHHAAAHHHAAAHHHAAA !!! »
Après ce dernier orgasme, Doreen et Barbara s'accordèrent un repos bien mérité. Allongée de tout son long sur le matelas, la terranide regarda entre ses jambes et vit son membre de futa rétrécir peu à peu, jusqu'à disparaître complètement, ne laissant que sa féminité en place. Elle tourna les yeux vers Barbara, et vit qu'il en était de même pour elle. Adieu les sexes d'homme, seuls restaient les monts de Vénus.
Au bout de quelques minutes, Barbara s'absenta pour filer aux toilettes afin d'évacuer le sperme qui stagnait dans son corps, plus particulièrement dans son fondement. Doreen resta allongée, à fixer le plafond et à soupirer. Certes, cette séance de baise avait été très marrante, mais maintenant il allait falloir qu'elle parte. C'était toujours triste pour elle de laisser filer un(e) partenaire avec lequel(laquelle) elle s'était bien amusée, et cette humaine l'avait faite rêver du début à la fin. D'abord le jeu de cache-cache dans l'appartement, puis le jeu de soumission où elle avait pu user de cette fille comme si c'était sa poupée, la lactation, les sexes masculins... En une nuit, elle avait enchaîné un véritable festival d'activités sexuelles, et maintenant elle ne voulait plus arrêter. Mais elle se fit quand même une raison. Dans la vie, on ne fait pas toujours ce que l'on veut, et son hôte lui avait déjà beaucoup donnée, elle méritait de se reposer.
Quand Barbara revint, Doreen se tourna vers elle.
« Dis moi Barbara... tu as aimé ce qu'on a fait cette nuit ? »
Même si ça semblait évident, elle voulait quand même en être sûre. Heureusement, elle eut droit à une réponse positive.
« Tant mieux. Je m'en serais voulu que tu ne sois pas satisfaite.
Au fait... tu veux bien que je reste ici cette nuit ? Promis, je serai partie demain matin. Mais là, j'ai vraiment besoin de dormir. »
Batgirl accepta de la laisser dormir ici.
« Merci. »
Avant de dormir, Doreen aida Barbara à ranger son matériel SM dans sa chambre des plaisirs secrets, à mettre les draps souillés par leurs fluides intimes au lavage, pour qu'ils soient bien propres dès le lendemain, à les remplacer par d'autres draps, puis elle se coucha à ses côtés, toujours en tenu d'Eve, la serrant contre elle comme une grosse peluche. En effet, elle aimait bien plus s'endormir en ayant quelqu'un à serrer dans ses bras, c'était toujours une sensation très apaisante, l'idéal pour se détendre après une bonne partie de jambes en l'air.
Contrairement à ce que SquirrelGirl avait supposé en fermant les yeux, le matin arriva très vite. Ses petits jeux avec Batgirl avaient du durer plus longtemps qu'elle ne l'avait supposé. Mais comme elle avait envie de dormir, elle ne se réveilla que bien après l'heure qu'elle avait prévu. Et à son réveil, sa partenaire de la nuit précédente était là, habillée, à l'observer en silence, sa tasse de café à la main.
« Hhmm... Bonjour... »
Toujours délicieusement nue, Doreen se sortit des couvertures du lit et marcha d'un pas léger vers ses vêtements, ondulant des hanches pour le plaisir des yeux de Barbara. Elle renfila sa petite culotte, toujours marquée par les traces de cyprine de la veille, puis remit sa combinaison de super-héroïne sur ses épaules. Une fois complètement vêtue, elle réveilla Monkey Joe en sifflant un coup, et ce dernier alla se nicher sur son épaule en vitesse.
« Bien... il est temps que je m'en aille. »
Doreen alla embrasser Barbara longuement et langoureusement, profitant une dernière fois du contact de ses belles lèvres, et ne se priva de palper sa poitrine et son cul une dernière fois, appréciant leur rondeur et leur fermeté, allant même lui mettre une petite tape sur le derrière qui fit tressauter l'humaine.
« Il vaut mieux que je file vite, ou je vais encore te sauter dessus. »
L'humaine devait sûrement s'attendre à ce que son invitée s'en aille par la porte, mais SquirrelGirl n'avait rien d'une invitée ordinaire. Elle sortit sur la terrasse de l'appartement et de là, elle adressa un dernier clin d'oeil à l'humaine avant de faire un bond puissant dans le vide qui l'amena jusqu'au toit d'un autre bâtiment. Avant de filer, elle se tourna une dernière fois vers l'appartement de Batgirl, esquissant un sourire. Avant de partir, elle avait laissé un petit cadeau pour son amante : son flacon de pilules issues de Terra, les pilules de lactation et les pilules futa, avec une petite note : « Garde les pour la prochaine fois. » Car même si leur nuit ensemble était finie, la terranide savait qu'elle la recroiserait une nuit, lors d'une patrouille... et qu'elles se retrouveraient ensemble à nouveau pour une autre nuit de débauche.