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Octobre 1941, la préparation de la défense de Moscou :
En octobre 1941 les armées Allemandes sous le commandement de Von Bock commencent l'opération Typhon. Cette opération consiste ni plus ni moins à arracher la glorieuse ville de Moscou à la mère patrie. Du côté soviétique les défenses se prépare et c'est tout un effort de guerre qui commence. Les habitants de la ville, homme, femme, enfant aide les soldats à construire des murs, creuser des fosses ou encore s'occuper du matériel militaire....
Anna se trouve dans son T34/76 en provenance du Novgorod, Le char fait partit d'un convois de 3 chars de la même série d'une escouade de recrue d'infanterie et d'une autre du génie civil. Ils arrivent près des portes de Moscou et ça tombe car les chars n'ont plus guère d'essence. Le camarade sergent du corps mécanisé sort alors du véhicule, Anna le suit et tout deux se diriges vers le Camarade commissaire. -" Allo camarade commissaire, la cinquième division de blindée et prête à repousser les forces de l'axe hors du sol soviétique. " Commence le camarade sergent, le commissaire répond aussitôt. " Vous êtes le bienvenue vous et votre équipe. vous allez devoir vous déplacer vers la troisième ceinture autour de la ville, votre mobilité va nous être très utile. " Conclut-il en riant, le camarade sergent répond alors " En parlant de ça camarade commissaire... Nous revenons de loin et tout nos blindés sont à sec. Serait-il possible de faire le plein d'essence ?", cette nouvelle attriste le camarade commissaire et il rétorque froidement " Niet... les pompes sont à sec nous attendons une livraison par le train d'ici plusieurs semaines. Bon je vais réfléchir à une nouvelle stratégie. Laissez moi maintenant !" " Bien camarade " conclut le camarade sergent.
Le camarade sergent se retire et Anna le suit toujours. Pour sûr que sans essence ça va être très dur de déplacer les blindés. " Camarade Anna, nous n'avons plus qu'à attendre les nouveaux ordres du camarade commissaire. Vous pouvez disposer et ainsi vous reposer, je ne vous demanderez qu'une chose restez dans le coin et portez votre Nagant à la ceinture. " Dit le camarade sergent avant que Anna ne répond d'un simple " Da Camarade." Ainsi la jeune femme laisse son camarade sergent et se dirige vers son T34/76, elle remarque que Stanislav est entrain de dessiner une femme nue sur le blindage du char. " Ah Anna je te présente Loreleï, le bébé de la compagnie. Char du sergent, notre char. "
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Vyasma... une défaite de plus ! Lourde comme toutes les autres... et la colonne de soldat, lourde aussi de millier de blessés et de millier d'autre qui seront bientôt blessé ou mort. Un vent de résignation avait prit le cœur de la plupart d'entre eux. Et l'ennemi qui s'approchait sans cesse de Moscou, roulant et piétinant les cadavres de l'armée soviétique en déroute.
Heureusement, l’aviation allemandes ne fut pas sadique ou peut être occupé ailleurs. Et les bruits de mort provenant du ciel ne dérangèrent pas la retraite russe. Tous parvinrent donc dans les avants poste établis à plusieurs kilomètres de la capitale. De nombreux officier s'affairèrent dans tout les sens, gérant et jumelant les efforts combinés de civils et de beaucoup d'autres soldats d'armées différentes. Canons, blindés, tranchées... tout était la pour accueillir comme il se doit ses enfoirés de nazi. On laissait pas le temps aux nouveaux de se reposer ou de s’accabler sur leur sort, les entrainants dans cet engouement quasi national de la protection du cœur de la Russie.
- Sergent !? Au rapport, force et effectif disponible, vite !
- 23 soldats et 12 blessés... épuisement du stock de grenade et deux mitrailleuses sur pied sans cartouche, camarade officier !
Le lieutenant assit à l'arrière pick up griffonna quelque truc dans un carnet, il désigna ensuite du doigt une direction. Vers Moscou !
- Vous allez remonté avec votre groupe jusqu'à la troisième ceinture de défense... cela vous permettera d'y soigné vos blessés et de reprendre des munitions ! L'ensemble de votre division sera affecté sur le flanc Ouest... je resterais ici avec la 18eme division blindé mais le Lieutenant Kerov est déjà sur place !
Un blindé passa à côté d'eux. Il fut suivi d'une bataillon complet, marchant en cadence en sifflotant. Le lieutenant soupira avant de gueuler encore plus fort...
- Dites lui bien que vous êtes affecté au flanc Est ! Bien compris ?
Vladislav se raidi et salua son lieutenant.
- Da, camarade officier !
Le Lieutenant le salua avant de cogner sur l'habitacle du pick-up indiquant au chauffeur une autre direction. Le sergent Strabwosky se redirigea vers son groupe installé sur des souches et des troncs d'arbre mort qui allaient bientôt partir pour servir de palissade. Ils étaient tous affalé, discutant, se reposant et cassant la croute.
Son mosin-nagant en bandoulière, le sergent arriva, un ton grave sur la tête.
- Les gars... ont est affecté sur la troisième ceinture de défense de Moscou... affecté sur le flanc Ouest avec le reste de la section !
- Ouais... en plein face à l'ennemi...
Marmonna l'un d'entre eux, l'air maussade.
- Une remarque, camarade Vlad' ?
- Non, mon sergent !
- Ok parfait... alors faites moi vos paquetages ! On embarque tout dans une heure, histoire de passé la nuit sur place... Aller plus vite que ça !
La troupe s'activa, leur sergent était heureux. Il allait être éloigné du feu de la guerre pour quelque temps. Le temps pour lui de raser cette monstrueuse barbe qui attaquait son visage. Le temps pour lui de se laver, de bien dormir, de bien manger... il se sentait en sécurité ! Comme si jusqu'à présent l'armée russe tâtonnait... mais là, ça devenait sérieux.
Le matin pointait doucement le bout de son nez sur leur visage emmitouflé... quelle heure était il ? On ne les avait pas réveillé, ils avaient pu enfin dormir. Et le traitement de leur blessé devait être encore plus agréable. Il y avait un nombre impressionnant de femme. C'était assez reposant comme situation, et ça dénaturait quelque peu l'horreur de la vie de soldat.
La journée passa calmement. Leur stock de munition fut rapidement rempli. Nouvelles grenades pour tous et de la bouffe un chouilla plus consistante. Le réel bonheur, et une vague d'euphorie gagna rapidement la troupe.
Si bien que lorsqu'une petite bimbo visiblement affecté au pilotage de char passa avec le reste de son équipage, ils n'hésitèrent pas une seule seconde à lui faire les yeux doux et de petite réflexion un peu lourde. La pauvre était tranquille penché sur le blindage de son char garé à une vingtaine de mètre de leur attroupement.
Leur petite bavardage fut rapidement stoppé par le sergent Strabwosky... comme des gamins prépuberts rappeler à l'ordre par un père, qui ne valait probablement pas mieux qu'eux mais qui devait montrer l'exemple.
Après un sermon d'officier bien chiant, il se redressa, écrasant la neige sous ses bottes en mauvaise état. Il s'approcha à la hâte de la jeune femme et de son équipe avant de s'incliner. En général les tankistes étaient mieux gradé et de toute façon mieux vu que la piétaille, il ne s'agirait pas de se mettre un quelconque officier sur le dos.
- Sergent Strabwosky, affecté à la 14eme division de la 16eme armée rouge, camarade !
Il salua, supposant toujours avoir affaire a un hypothétique supérieur.
- Veuillez excusez le comportement de mes hommes ! Nous revenons de Smolensk et a part des morts, nous n'avons pas vu beaucoup d'être humain... heum...
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Anna observe avec la plus grande attention Stanislav, celui-ci dessine la fameuse effigie de l'équipe. Une jeune femme vénuste qui tient un Nagant dans les mains. Le salaud il a un don pour le dessin, cette femme c'est presque une représentation réaliste d'une vrai femme. Certes la petite brune possède des seins bien rondelet mais c'est comme ça quand les aimes dans le bas-pays soviétique. Anna observe un moment le chef d'oeuvre puis s'installe sur le char qui va effectuer son dernier déplacement vers la troisième ceintures. Le groupe ne mets pas longtemps à aller vers cette fameuse troisième ceintures. Il faut dire qu'avec des chenilles aussi puissante il suffit simplement de couper à travers champs pour rejoindre une destination. Une fois sur place le T34 se place contre une fosse afin d'être couverts de possible tir d'obus ou de bombardement aérien. Anna se trouve sur le char, assise contre sa tourelle elle observe un groupe de soldat d'infanterie qui arrive du front de Smolensk.
L'un des soldats siffles pour attirer le regard de Anna, celle-ci se tourne de façon innocente. Les soldats l'interpellent alors : "Hé ma belle tu voudrais pas tâter de mon dard ? " " Viens t'asseoir sur mes cuisses plutôt, je vais te faire vibrer. " " Tend moi ton cul ma belle je vais te faire connaître le paradis. " Et ça continue de plus belle dans les politesses. Anna ne s'attendait pas à ça aussi reste t-elle immobile presque choquée, il est vrai que sa compagnie la traite comme une petite soeur et non comme un morceau de viande qu'il faudrait mettre à froid sur le barbec. Heureusement pour la soldate le sergent d'infanterie rappelle ses hommes pour les gronder. Mais c'est trop tard, ils viennent de toucher la petite soeur de la compagnie. Stanislav , Alexey, et le sergent chef sortent du char prêt à en découdre avec les troufions de l'infanterie.
Vladislav s'approche alors pour dire ses quelques mots : - "Sergent Strabwosky, affecté à la 14eme division de la 16eme armée rouge, camarade ! Veuillez excusez le comportement de mes hommes ! Nous revenons de Smolensk et a part des morts, nous n'avons pas vu beaucoup d'être humain... heum..." dit-il le sergent du corps mécanisé répond alors.
-" Vous devriez mieux tenir vos hommes sergent Strabwosky ! car sinon les miens risquent de faire des votres de la bouillie pour boche ! Je suis le sergent du corps mécanisé Ragunoff et chacun de mes hommes sont une équipe solide si vous touchez à un de nous même verbalement c'est toute la compagnie qui frappe. " Dit-il visiblement en colère. Anna se retrouve derrière son équipe principal autour d'elle se trouve d'autre membre de la compagnie de blindé tous prêt à jouer des poings si il le faut.
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Vladislav était un homme qui respectait la hiérarchie, mais les horreurs traversés avec ses camarades avaient créé un lien très fort entre eux. Il lui était souvent arrivé de s'énerver sur un supérieur contre qui il cultivait une forte animosité.
Et voilà que l'un d'entre eux venait à le menacer !
Qui plus est un putain de tankiste avec son cul vissé dans un siège molletonné... pendant que la piétaille crevait dans le froid et le merde.
Il resserra son poing... Dimitri se redresse de son siège, toujours chaud pour jouer les gros bras. Mais le sergent Strabwosky ne pouvait se permettre des sanctions disciplinaires envers son groupe de combat parce qu'on venait de le vexer et de l'agacer. Alors qu'il était venu immédiatement présenter ses excuses...
Il pointa violemment du doigt Dimitri, un regard embrasé qui aurait fait de son camarade une torche humain si il pouvait.
- Camarade Dimitri ! ASSIT !
Il se retourna ensuite vers les membres d'équipages du char...
- De la bouille pour boche hein !? Pour ça, il faudrait que vous posiez votre gros cul de merde dans votre putain de char à la con ! Vous n’êtes pas d'accord, CAMARADE OFFICIER ?
Il restait droit comme un piquet, au garde à vous toujours... comme pour ne pas donner de prétexte à son supérieur de lui en coller une, mais ne pouvant cependant retenir son énervement.
L'ensemble de sa troupe se releva malgré ses contres ordres... sentant que la situation devenait plus tendue ! Attendant le feu vert pour se jeter dans une baston de bras cassé à la con. Ca leur retomberait dessus... ils seraient surement déplacé plus au front mais qu'importe, y a des choses qu'on disait pas à des mecs qui passaient leur temps à servir vraiment comme bouille pour les boches.
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Le sergent des corps blindé, Ragunoff observe avec haine le sergent d'infanterie Strabwosky. Il sait que c'est inévitable, que ceci va finir en bagarre général alors autant ne pas perdre la face. Le sergent des corps blindé crache sur les bottes du sergent d'infanterie -" Vous n'êtes que des idiots vous ne fait pas le poids contre la division blindé" Dit-il en grognant. Cette annonce devrait énerver davantage le sergent Strabwosky si ce n'est pas le cas la joute verbale risque de continuer. Les soldats des blindés s'avance derrière le général Ragunoff, ils crient des insultes aux soldats d'infanterie et finalement c'est d'un élan commun que la bagarre commence. Les soldats, autant de l'infanterie que des corps blindés fonce dans le tas pour aller arracher la gueule de l'équipe d'en face. Le sergent Ragunoff n'a pas le temps d'arrêter ses hommes, de toute façon il est trop tard pour ça. Se dernier évite un coup de poing provenant d'un soldat et s'écarte légèrement pour fracasser la gueule d'un des soldats d'infanterie. Anna dans tout ça, se recule vers le flanc droit pour éviter le plus possible de prendre de coup, seulement elle se retrouve nez à nez devant le sergent Strabwosky. La jeune femme l'observe de la tête aux pieds, et ce mord les lèvres. Elle n'a pas forcément envie de lui éclater la gueule mais elle ne veux pas se dégonfler devant ses frères de section aussi elle s'approche et mets un coup de poing dans le visage du sergent. - " Raaah mange ça espèce de salopard ! " Crie t-elle en faisant de son mieux pour lui faire mal.
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La tension monta d'un cran au moment Exact où le mollard dégueulasse du sergent de blindé tomba sur la pointe de sa botte.
Vladislav baissa doucement la tête pour observer le massacre. Le cuir de ses chausses n'était certes pas d'une excellente qualité, qui plus est, le cracha se maria parfaitement avec la boue et la crasse. Donc en soit, on s'en foutait. Mais ce genre de chose, c'était un peu comme arracher une bouteille de vodka de la bouche d'un soviet assoiffé.
Le petit sergent de piétaille serra les poings si fort que ses articulations se blanchirent. Dans son dos, quasi au même moment, ses soldats c'étaient redresser pour accourir dans sa direction. Deux membres d'équipage de blindé c'était avancé le pas menaçant vers lui. Vladislav avait reculé d'un pas pour revenir avec son poing dans la gueule de l'un d'entre eux. Emporté par son élan, il ne pu esquiver une mandale qui lui était destiné et le choc dans son dos se produisit. 17 soldats enragés, avec un corps a corps contre les bochs derrières eux, déboulèrent sur la bande de tankiste visiblement très chaud de casser la gueule à leur sergent.
Vladislav se mangea un coup de genoux dans le ventre, il recula et heurta un mec ! Sans savoir si il s'agissait d'un des siens ou d'un tankiste, il se redressa et le balaya d'un solide coup de pied avant de le finir au penalty... Mais on l'empêcha d'aller plus loin. Empoigné par un russe plus grand que lui, il se mangea deux trois coups au visage avant que l'armoire à glace de Dimitri le plaque comme un footballeur américain... Vladislav fut éjecté encore un peu plus loin pour tourner sur lui même et tomber nez à nez avec la petite bimbo à l'origine du conflit ! Elle l'observa un instant, il fit de même... ne sachant pas trop comment réagir. Puis la bougresse s'emporte et se met a hurler en lui cognant un gnon dans le visage. Le visage du russe fut projeté sur la droite suite à l'impact. Il se tient la joue et pivota son visage vers la petite soviétique visiblement bien énervé.
- Aie mais putain de merde... j'vais te...
Le sergent d'infanterie fut interrompu. Des compagnons de la jeune femme avait probablement vu le sergent tenter monstrueusement de s'en prendre à elle, et d'en un élan de bravoure était venu lui porter secoure. Ruant de coup Vladislav qui se retrouva rapidement au sol sous le poing de trois autres russes.
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Anna vient juste de poser la prune sur le visage de Vladislav, le coup vient de l'atteindre sur la joue provoquant un "PLOK" vulgaire. Une fois le coup de poing donné la jeune femme se recule, elle se secoue rapidement la main afin de faire disparaître la vive douleur qui vient de naître dans son extrémité. Elle n'avait pas l'habitude de donner des prunes surtout avec autant de violence et de force il se peut même qu'elle ce soit fracturée la main à taper comme une sauvageonne. Anna n'a pas le temps de se ressaisir complètement qu'elle se reçoit elle même une beigne dans le visage par un des soldats de l'infanterie. Sous le coup la jeune femme chancelle et tombe sur le sol pour se tenir le nez qui saigne abondamment. La soldate se redresse péniblement et entend des coups de revolvers, elle se redresse et observe la personne qui vient d'ouvrir le feu, dieu du ciel ce n'est pas un des membres de l'infanterie ou des corps de blindé et encore que... ça aurait peut-être était moins pire. La personne qui vient de tirer n'est autre qu'un sergent commissaire, l'homme avance doucement faisant claquer ses bottes contre le sol.
-" Vous n'avez pas assez des vermines Nazi à exterminer ? Il faut encore que vous vous mettez sur la gueule ? Vous pensez que c'est en frappant la division frère qu'on va réussir à libérer la mère patrie ? J'estime que nous somme suffisamment dans la merde et qu'il n'est nullement nécessaire de faire plonger la tête du camarade plus profondément dedans. Bordel de merde ! Sortez vous les doigts du cul et mettez vous en ligne quand je vous parle ! " Commence t-il à gueuler en serrant les poings... chacun sait qu'il ne va pas hésiter à tirer sur les récalcitrant aussi chacun se mets en ligne, d'un côté les corps blindé de l'autre l'infanterie. -" Pfff bande d'enfant... Pour la défense de Moscou vous allez devoir travailler ensemble. L'infanterie, vous êtes bien heureux de savoir qu'un blindé et là pour détruire un nid de mitrailleuse MAXIM qui dérange... Quand à vous les blindé vous êtes heureux de savoir que l'infanterie est là pour détruire un Canon PaK anti-char... Merde vous êtes complémentaire. Je ne veux pas savoir qui est la cause du grabuge mais je vous préviens que si vous continuez à vous battre je vous fais tous fusiller pour trahison. Est-ce-que je me suis bien fais comprendre ! " Conclut le sergent commissaire tendis que tout les autres répondent : "Da camarade commissaire !"
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Des coups de feu... a dire vrai, Vladislav ne les avait même pas entendu. Couché sur le côté, il tentait de se protéger d'une multitude de coup de pied qui pleuvaient encore et toujours sur sa gueule.
Il parvient dans la bagarre à s'agripper à une bottine qu'il tira de toute ses forces... celle ci se déchaussa du pied de son propriétaire qui tomba en beuglant. Les autres redoublèrent d'effort pour stopper la défense du sergent d'infanterie, co-hauteur de ce petit débordement.
La foule se dispersa, s'écartant les un des autres avant de courir se mettre en rang, chacun de son côté ! Joseph avait empoigné Vladislav pour le faire suivre le pas, qu'il ne reste pas tout seul à terre devant le commissaire politique. Il manqua de trébucher plusieurs fois, et un autre camarade les aidèrent et ne pas se faire remarquer en intégrant les rangs rapidement.
Garde à vous pour tout le monde, droit comme un "i" ! Malgré la douleur le sergent d'infanterie se plia à la règle, mais il devait pour sur avoir un jolie coup bleu dans les côtes, voir un os brisé. Ce qui serait quelque peu gênant.
Il se voyait bien à l'infirmerie, essayant d'expliquer que la multitude de coup imprimé sur sa peau et la côte brisé n'étaient pas lié.
Le commissaire militaire passa calmement devant eux, élevant sa grosse voix de sociopathe fanatique et cruel. Il faisait le fier comme un coq dans sa bassecours, et tous se gardait de l'observer ou de montrer une quelconque force d'opposition. Mais bien que Vladislav était contre l'idée d'être commandé par ce genre d'individu, il était heureux qu'il soit intervenu. Eux, n'allait pas retourner s'assoir dans leur blindé pour tirer sur des manivelles ! On leur avait prévu tout un programme. Creuser la terre gelé, construire des palissades et des avants postes et déplacé des sacs de sable assez lourd sur un sol installe et glissant.
Lorsque le commissaire eux le dos tourné, le sergent pencha sa tête pour observer rapidement l'état de ses troupes... mais il se redressa rapidement car le commissaire venait de finir de donner ses directives et tous avaient répondu en cœur.
- Da, camarade commissaire !
Celui ci lança un dernier regarde à la ligne de gentil toutou bien docile. Et il continua...
- Retournez à vos postes !
Et l'ensemble des soldats se dispersèrent, non sans se lancer une série de regard assassin ! Leur histoire n'étaient pas fini, même si la menace de se faire fusiller avait un côté plutôt dissuasif.
Le reste de la journée se passa sans mal... tous discutèrent de ce qui venait de se passer. Nettoyant les quelques nez plein de sang, recrachant des dents ou paradant avec ce qu'ils avaient arraché à leur adversaire avant d'être séparé.
La division de blindé n'était pas loin et bien que restant à distance, ils s'observèrent méchamment.
Pour les deux camps, c'était l'autre qui avait commencer... l'autre qui était en tord ! Et dire qu'il allait falloir compter sur leur appuie lors de l'affrontement. Cela promettait de mal se passer tous ça...
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La jeune femme essuie d'un revers de manche son nez qui saigne abandonnement, elle laisse ainsi une belle trace rouge qu'elle est certaine de garder un moment n'ayant aucune affaire de rechange. D'ailleurs c'est ça qui lui manque, une bonne douche, de quoi se changer, manger un bon repas et dormir mais bon aucune de toute ses propositions n'est à l'ordre du jour. Le programme est nettement différent, en effet Anna va devoir creuser une trancher et pour cela elle n'a qu'une simple pelle au manche branlant, la jeune femme n'est donc pas sortit de l'affaire.
Anna crache donc dans ses mains afin d'éviter de possible futur ampoule puis se les frottes entre elles. Elle prend ensuite la pelle correctement et commence donc à creuser le troue. Elle n'est certes pas la seule à creuser la trancher mais pour le moment il y'a tellement d'écart entre les autres travailleurs que ça revient presque au même. Elle enfonce sa pelle, retire la terre et l'envois derrière elle, une fois deux fois... plein de fois elle décide d'arrêter au bout d'une cinquantaine. Au début l'effort est plutôt simple mais les difficultés s’enchaîne sans pourtant se ressembler. La chaleur l'étouffe pourtant il ne fait que quelques degrés, cela n'est juste la cause de l'effort de la tâche... Le deuxième problèmes n'est ni plus ni moins que le sol gelé. Anna ne trouve pas de solution à cela sauf forcer plus que de raison pour réussir à enlever trois cailloux du sol.
La fin de la tâche arrive enfin, Anna n'arrive même plus à tenir sur ses jambes tant elle est épuisée, aussi c'est avec la plus grande peine du monde qu'elle se dirige dans son sac de couchage pour se reposer quelques heure. Un véritable calvaire. Les sac de couchages sont non loin de ceux de l'infanterie il suffirait presque que l'un d'eux ronfle trop fort pour réactiver un combat entre les deux légions. Seulement cette fois Anna n'est pas apte à lever le poing aussi si une attaque de l'infanterie se levait maintenant la jeune femme pense qu'elle se laisserais frapper sans riposter....
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Il était tard, la nuit était tombé et l'obscurité de l'hiver russe avait comme un côté isolant ! Surtout autour de feu. L'entierté de l'unité de la 14eme division était comme dans une boule, très clairement aidé par un bon petit verre de Vodka dans le nez.
Un verre de la taille d'une petite bouteille quoi... en gros ! Les nuits froides et les tensions s'apaisaient grâce à ce petit cocktail made in soviétique. Pour remonter le moral, on distribuait une rations par tête dans chaque division. Aussi, on ne donnait les noms des morts qu'en fin de journée, histoire qu'on puisse disposé de leur ration de vodka.
Mais vu qu'il n'y avait pas eut d'affrontement et qu'il préparait leur position défensif, ce soir c'était assez soft.
Aussi, l'ensemble alla se coucher assez tôt. Avec un petit coup de nostalgie et une pointe de mauvaise humeur...
Le réveil au lendemain fut comme tout les autres, avec une brique moins lourde dans la gueule cependant.
On leur réaffecta un nouveau travail et ils s'exécutèrent calmement.
Non loin de là, les membres de l'unité blindé aussi c'était remis au travail, toujours avec leur regard en coin. Ce qui avait l'art d'agacer les plus chaud d'entre eux.
- Attendez moi les gars, on va régler ce petit souci de merde... ça commence à me gonfler.
Le sergent allait en effet mettre un terme à toutes ces histoires à la con. Il avait déjà assez à faire avec mes nazis, c'était pas la peine d'avoir une unité blindé dans leur dos qui ne leur voulait pas que du bien. Il arriva avec le fond de bouteille de vodka et la ferme intention d'être aimable.
Devant l'autre sergent, il fit un effort pour sourire et agita la bouteille pour annoncer la couleur...
- Bon... si on arrêtait tout ça ! Ok on c'est foutu sur la gueule, ok on a manqué de respect à votre amie... et je m'en excuse. On pourrait pas essayé d'oublié ça ? Vodka ?
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La nuit est tombée comme une masse, assombrissant l'horizon de Moscou aussi rapidement qu'un raz-de-marée le ferait, une nuit auquel personne ne peut échapper ni les hommes ni les bêtes, une nuit inévitable. Une nuit sombre, sans aucune étoile, sans aucune lune même les pauvres lumières de Moscou ne peuvent illuminer les campagnes alentours et c'est cette pénombre terrifiante qui envahis les soldats soviétiques. Certain, comme Anna s'en fiche de cette nuit noire... C'est vrai, ils ont travaillé péniblement toute la journée parfois même jusqu'à la limite de l'épuisement si celle-ci n'est pas atteint par certain. D'autre, comme les sentinelles bordant les frontières Russo-Allemande sont en proie à une panique certaine. Il est très difficile voir impossible de voir une escouade Allemande dans ses conditions et laisser passer une escouade même minime sonnerait le glas de l'armée soviétique en position autour de Moscou. Un bruit dans les branchages et un vent de panique se lève parmi les sentinelles. L'alerte est donc levée, certes ce n'est pas l'alerte maximum mais cette alerte oblige certaine section à se lever pour patrouiller autour de la ville. C'est pour cela que Anna doit se relever, arme en main pour effectuer une patrouille simple dans la campagne. Une heure, il faudra une heure à l'équipe d'Anna pour terminer la patrouille simple et rentrer à la base en vain.
La jeune femme se réveille un peu après l'aube après une nuit horriblement longue et tumultueuse. Anna est complètement épuisée et des cernes se trouve sertie le long de son visage. En voyant l'état de sa petite protégée le sergent Ragunoff décide de l'envoyer avec les femmes de la ville afin de nettoyer le linge des soldats militaire, une tâche moins épuisante que de creuser des tranchés ce qui pour Anna reste salutaire. Ainsi, la jeune femme passe son temps à récupérer les chemises sales et autre tissu de l'armée rouge. C'est une tâche pas très compliquée mais qui doit être fait.
Vers le milieux de l'après-midi, Anna vient de terminer de nettoyer le linge des soldats, il faut juste attendre que ça sèche. La jeune femme décide donc de rejoindre sa compagnie de blindé, inspirant de se faite à les encourager et les soutenir dans cette tâche énorme, tâche qui à cette heure de la journée arrive à sa fin. Les camarades de la jeune femme termine donc les derniers préparatifs d'une défense acharné. Soudain, le sergent Strabwosky arrive devant le sergent Ragunoff en remuant avec frénésie la bouteille de Vodka.
- "Bon... si on arrêtait tout ça ! Ok on c'est foutu sur la gueule, ok on a manqué de respect à votre amie... et je m'en excuse. On pourrait pas essayé d'oublier ça ? Vodka ?" Dit-il en forçant un sourire à se dessiner sur son visage. Il ne reste pas grand chose dans cette bouteille mais ça devrait suffire à sustenter la soif de certain. Le sergent Ragunoff reste un instant stoïque, froid puis se tourne vers ses compagnons puis de nouveau vers le sergent Strabwosky. - " Da camarade, Nikolaï sort ton accordéon, c'est l'heure de trinquer à la chute des Nazis ! " Ainsi le sergent Ragunoff va dans les bras du sergent Strabwosky pour une franche accolade amical, accolade que tout les camarade du corps blindé ont fait au corps d'infanterie. Cette rasade de Vodka signe enfin la paix entre les deux escouades du moins pour le moment. La première bouteille de Vodka terminée l'ambiance se soutient à redescendre, on ne sait qui ni comment d'autre bouteille de se fameux nectars vient à circuler au sein du groupe laissant ainsi l'ambiance remonter à son apogée. Tous boivent ,chantent et dansent, usant de vodka au rythme d'accordéon de Nikolaï. Même la jeune Anna boit avec soif et même peut-être gourmandise de cette fameuse Vodka, dansant avec le sergent Ragunoff bouteille en main comme un vrai bonhomme. Certain dans l'unités se mettent ensuite à raconter des exploit militaire comme la fois ou un des soldats à tirer sur un nid de colombe pour qu'il s'écrase sur la tête d'un nid de mitrailleuse en contrebas ou encore la fois ou char à écraser un soldat du Reich qui faisait tranquillement sans lassé derrière un muret. Toute ses histoires donnent rire et acclamation aux soldats soviétique. Qu'il est bon de se détendre dans une période aussi trouble que celle qui s'annonce ici même.
Après plusieurs rasade de Vodka, la jeune Anna décide de s'écarter du groupe afin d'observer le coucher de soleil sur l'horizon de Moscou. ça reste une femme tendre même malgré les griefs de la guerre et le coucher de soleil est une chose qu'elle apprécie, c'est sans doute la chose la plus en paix sur cette guerre. Allez, encore une gorgée de Vodka en observant l'horizon feindre d'une couleur oranger bientôt ça sera la guerre...
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L'humeur était à la fête... cela changeait ! Même si il s’agissait d'une fête pour s'illusionner, pour se voiler la face et ne plus penser aux horreurs de la guerre.
Du coup, l'accordéon tombait à point donné, l'air était agréable et entrainant. Tous frappèrent dans leur main, trinquant et chantant au rythme d'un joueur de talent. D'autre unité s'approchèrent, attiré par la musique et les rires. C'était fréquent, on se serrait les coudes, on s'entre aidait. Et n'importe quelle occasion était bonne pour faire la fête ensemble.
Accordéon (https://www.youtube.com/watch?v=EvcA_iLdVUI)
Le sergent Strabwosky était assit avec Joseph qui lui racontait pour la vingtième fois sa blague sur l'âne et le renard ! Assez amusant mais après vingt fois y avait pas photo, ça emmerdait tout le monde.
Mais en brave gars, il restait la, à écouté sa beuverie et ses stupidités. Réflexe de guerrier ou simple manque de vodka, il était bien moins atteint que la moitié de sa compagnie.
Du coin de l’œil, il aperçu la belle plante qui était à l'origine de tout ce qui se passait. Elle c'était légèrement écarté de la troupe, s'installant sur un tronc d'arbre qui allait sans doute être taillé ou utilisé comme renfort d'une passerelle.
Troublante... probablement par son absence de rapport féminin depuis des moins, et sans doute par une réelle beauté typiquement slave. Il ne pu s'empêcher de sourire, se rappelant son coup de poing sur le visage. C'était à peu près le seul contact qu'il avait eut mais son visage, ses yeux perçants et sa fine bouche s'étaient imprimé dans sa mémoire. Dé lors, une curiosité (certes très intéressé) c'était développé dans son cerveau d'homme en manque d'odeur féminine.
Il abandonna donc Joseph avec une large tape dans le dos. Lui proposant de boire pour deux, ce que l'Ukrainien accepta de bon cœur, levant sa tasse métallique rempli de vodka.
Le sergent s'éloigna donc à son tour de la troupe, l'air de rien... genre tout vas bien ! Il s'installa ensuite sur le dos du tronc d'arbre, observant également le couché du soleil, ne regardant pas tout de suite la demoiselle.
- Salut... je te dérange pas... ?
Il l'observa ensuite, un léger sourire et une main tendue.
- Enchanté, je m'appel Vladislav... tu te rappels de moi ? Tu m'as envoyé ton poing dans la gueule... hahaha
-
La jeune femme observe toujours l'horizon qui passe clairement du bleu à l'orange et de l'orange au noir. La première étoile, l'étoile du berger vient tout juste de se lever et cette étoile fait sourire de bonheurs la jeune femme. Anna n'écoute pas l'homme arriver et est surprise quand elle l'entend parler. Elle se retourne un peu gênée et le laisse finir sa phrase.
- " Salut... je te dérange pas... ?" Commence t-il alors qu'il tend la main et qu'un sourire se dessine le long de son visage.
- " Non... pas du tout, hum... je me présente Anna. " Répond timidement Anna qui se souvient très bien de qui est là personne. Elle se demande même si il va se venger.
- " Enchanté, je m'appel Vladislav... tu te rappels de moi ? Tu m'as envoyé ton poing dans la gueule... hahaha" Conclut-il.
- " Euh oui... tu es là pour te venger de ce que j'ai fais ? Pour venir me rendre le coup que je t'ai mis ? Je n'espère pas car cela risquerait de relancer le conflit entre nos deux factions" Demande Anna en serrant le poing, inquiète de ce qui se passe là et espérant que ses craintes n'existe pas.
Anna l'observe de haut en bas et s'appuie elle aussi contre un arbre afin de paraître calme et sereine. En vérité c'est tout autre, elle est inquiète, stressée et apeurée de la présence du sergent Strabwosky. Anna espère que la situation va rester diplomate.
-
Le sergent s'étonna quelque peu d'une telle réaction ! Il était arrivé avec de la vodka, et par deux fois avait présenté ses excuses. Bien évidemment, il n’estimait pas être l'auteur de leur bagarre. Et de son côté, la demoiselle devait être persuadée que tout était de sa faute. Mais ce débat était tout à fait stérile et il était inutile de s'aventurer sur cette voie. Aussi, il fit encore une fois l'effort d'être conciliant, écartant les bras comme un soldat qui se rendait et montrait ne pas être armée. Son visage se marqua de son plus beau sourire... ou en tout cas d'un sourire. Libre à chacun de le trouver beau ou pas, les marques de la guerre rendait les traits de son visage continuellement dur et il arborait le plus souvent une expression autoritaire et désagréable, souvent malgré lui.
- Ohoh non non... je suis pas du genre à frapper une femme ! Surtout quand c'est une belle plante de chez nous... tu n'as vraiment rien a craindre... Anna...
Mais les traits de la jeune femme restèrent assez tendus, l'homme d'infanterie n'était pas trop doué pour rassurer les gamines ! Car comme beaucoup de nouvelle recrue, il s'agissait de gamin, tout juste prêt à tenir les armes. Des petits frères, des petites sœurs ou des chouchou à leur parent encore sans barbe. Il n'était pas tellement vieux, mais ses mois d'affrontement lui paraissait comme des années.
Il tenta quelques choses... une technique infaillible, mais il lui faudrait quand même user de subtilité.
- Tu vas pas me dire qu'après avoir bourrer le cul des bochs a coup d'obus, un petit sergent d'infanterie un peu saoul va te faire peur hein ?
L'humour. La seule force capable de relever les plus désespérer. De pousser les jambes sur les champs de bataille ou de faire ramper dans la boue et la neige des hommes déjà épuisés.
Pour tenir le coup il fallait rire de la mort, presque la mépriser. La provoquer et déformer la réalité... ainsi, un homme qui avait perdu sa main droite était à plaindre, mais pour d'autre raison. L'usage était de feindre l'intérêt, puis de lancer une vanne.
"Roh putain Boris qu'est ce qui c'est passé...?
Ma grenade m'a pété dans la main...
Hahaha bordel, et tu vas faire comment pour te branler ?"
Et voilà comment on encaissait le choc ! Le malheur général devenait sujet de raillerie. Jusqu'à présent cela avait toujours marché, il espérait que la gente féminine était sensible au même macabre sens de l'humour.
- Nah mais sérieux arrête... on est tous de courageux soviétiques. Certain plus que d'autre...
Il baissa doucement les mains pour venir les poser sur le tronc...
- Je trouve ça... plutôt admirable de ta part d'avoir choisi les unités blindés ! En général on vous laisse le choix d'aller dans l’infirmerie, c'est plus sûr quoi... tu... tu es volontaire ? Mmmh et d'où est ce que tu viens ?
-
La jeune femme est plus ou moins rassurée en ce qui concerne le sergent Strabwosky, ce n'est pas grâce à l'humour du dit soldat, encore moins grâce à sa bonne bouille qui tente un maladroit sourire non, si Anna est rassurée c'est plutôt car oui la hache de guerre est depuis plus d'une heure signé ou plutôt consommé et qu'une nouvelle attaque serait comme une trahison ultime ce qui pourrait se résoudre uniquement par la mort. Mort que ni les corps blindé ni l'infanterie ne souhaite.
Anna observe l'état de l'homme, il est complètement saoul... En vérité il n'est pas dans un pire état que la jeune femme. Il faut dire que se soir les bouteilles de Vodka sont en nombre enfin les bouteilles vide sont autant nombreuse que les pleines. Ce qui signifie clairement que lorsque l'aube va sonner les migraines v'ont pleuvoir.
-" On va dire que je connais l'infanterie et ses malheurs. Mon frère est un ancien soldat de l'armée rouge, il a servit lors de la guerre d'hiver contre les Finlandais. Du coup pour ne pas sombrer comme mon frère j'ai décidée de tout faire pour être dans une armée autre que l'infanterie d'ou ma présence dans les corps blindé. " Dit Anna en faisant une pour rire à la question de Vladislav puis elle reprend. " A l'heure d'aujourd'hui plus personne n'est de son plein grès dans l'armée. " Conclut-elle.
-
Le sergent fronça les sourcils l'air embêté ! Il venait de pincer une corde sensible. La famille qui crevait au quatre coin de la Russie, c'était fréquent et pas mal d'entre eux en avaient souffert.
Lui même avait un frère porté disparu au frontière Ukrainienne. Et à en croire ce que les allemands faisaient subir à leur prisonnier, Vladislav préférait savoir son frère mort que capturé.
Il se contenta donc de grimacer un instant... cherchant un moyen de rebondir pour désarmer la situation.
Le russe trouva rapidement la solution, suite à ce qu'elle venait de dire... il esquissa un sourire, déjà amusé de sa propre bêtise.
- Eh ben t'as un animal en voie d'extinction devant ! J'étais volontaire, et je le resserrais si on me le demandait... mon frère est mort aussi dans l'infanterie. Depuis je me bas pour nous deux...
Il se gratta le menton, l'alcool n'aidait pas mais il était sincère dans son approche. Et sa blague le faisait rire... il s'imaginait en ours ! Un ours avec un casque de l'armée rouge, vous vous rendez compte du bazar. Il ne put s'empêcher de ricaner tout seul. Secouant doucement la tête, l'air de dire qu'il était décidément bien trop con.
- Mmmh... Non mais c'est moche en fait ! Le patriotisme nous pousse à honorer leur mémoire... mais au fond on préférerait honorer leur présence. Mon frère à disparu en Ukraine. T'as une idée de comment c'était la bas ?
-
-" Vous étiez volontaire... effectivement comme espèce rare vous en êtes une. " Commence doucement la jeune femme avant de reprendre "L'Ukraine ? " avec une teinte de tristesse de la voix.
- "Oui... Enfin, parfois je me dis que je devrais pas trop savoir tu vois ! Me laisser bercer par la propagande qui parle des frères tombés héroïquement au combat... héhé..." Répond l'homme.
-" J'étais en Ukraine... Je... en faire je suis sans doute la cause de cette défaite. " rétorque Anna avant de faire silence complet gênée par ce qu'elle semble vouloir dire. Le sergent quant à lui semble un peu surprit par cette révélation et lui demande pourquoi elle dit cela. Il n'obtient pour unique réponse qu'une demande de bouteille de Vodka demande que le sergent satisfait tout en étant interloqué.
-"Je vous pris de m’excuser d’avance " dit elle triste alors que Vladislav enroule son ras autour de l'épaule de Anna tout en caressant l'autre avec une franche camaraderie " Raconte " disait t'il ce que Anna a fait.
- " J'étais sur place... et je pense ne pas m'être donné a fond pour sauver l'Ukraine... Je pense que si je me serais donnée à fond on aurait peut-être gagné. " Clame t'elle... alors que cela n'attise que le rire du sergent.
-"Mais allé... roh, dis pas des trucs comme ça... et je suis sur que t'as déjà du leur exploser un paquet de char" Répond t'il alors que son rire n'a fait que faire froncer les sourcils de la jeune femme qui se reprend heureusement bien vite pour répondre " Un paquet entier mais j'ai arrêté de les recenser après une dizaine. "
- "Et ben voilà... t'as pas a t'en faire je t'assure... tu t'es battue comme une lionne" Répond le sergent, Anna remarque que la main de Vladislav et toujours sur son épaule mais elle n'en porte pas rigueur.
- " Bon dans ce cas je te remercie vraiment ça me soulage. " Dit-elle bien que Vladislav ne s'empêche pas de rire tout en secouant la jeune femme légèrement de gauche à droite " Hahaha non non je t'assure... c'est moi que ça soulage ! Je sais que j'aurais un canon manoeuvré par une experte dans mon dos... ça va gonfler le moral ! c'est bien... " Conclut-il avant que Anna ne s'ose à aller contre lui. La jeune femme avait bien besoin de contacte pour combler la tristesse de son coeur le sergent sourit doucement appréciant se geste à son égard finissant finalement dans une franche accolade. Seulement il commençait a se faire tard les autres membre de la compagnie avait déjà fermé l’œil depuis plus d'une demi heure ainsi les deux soldats rejoignirent leurs couches respectable afin de pouvoir se reposer pour le lendemain.
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L'invasion continue.
Au combat camarade ! (https://www.youtube.com/watch?v=_Efb1DAeA34)
Un coup de pied dans le bide de petit matin, c'était pas franchement ce qui était le mieux. Surtout lorsqu'on avait une gueule de bois aussi lourde qu'une enclume.
Vladislav haïssait ça, un sentiment de honte et de colère s’emparait de lui. La bouche pâteuse, les yeux mi-clos et une sérieuse envie de dégueuler le mettait à la merci de n'importe quel nazi passant dans le coin. Il peinait d'ailleurs à se relevé, sentant sa tête tourner un peu trop. Ses yeux n'étaient pas trop en face des trous et il ne captait pas tout de suite le sentiment d'angoisse qui saisissait Vasili.
- Putain Sergent ! Réveillez vous ! On sonne l'alerte... au poste de combat... z'entendez pas ?
Tout arriva en un coup. Comme un gigantesque coup de massue. Le sergent grommelle quelques jurons en jetant son regard dans tout les sens. Des sifflets, des commissaires qui cours avec des officiers. Les chars qui s'allument et les servants d'artilleries qui cours avec des caisses d'obus en tout sens. Son groupe de combat encore à moitié a poil s'habillait à la va vite... quand on parlait de s'habiller, c'était enfile les bandoulières de munitions, glisser les grenades dans la ceinture, enfourné les chargeurs dans les besaces. Car on dormait habillé, mais sans les armes, pour pas causer d'accident. Vasili était prêt, tenant son fusil plus fermement que nécessaire.
Le sergent se redressa comme il put et fit de même, le sang sembla s’évaporer de son corps à une vitesse folle et il fut bientôt apte au combat. Son groupe de combat finissait de se préparer et un officier supérieur passa non loin deux sur une jeep en piteux état. Il pointa son gros doigt dans leur direction, une radio collé à son oreille.
- Strabwosky ! Vous allez posté votre groupe de combat sur les lignes Nord. On signale une force d'opposition importante dans les bois... Pour la patrie !
Vladislav avait à peine comprit la moitié que ce que l'officier avait pu déblatéré. Juste les lignes Nords, et ça lui suffisait. Il se retourna vers son escouade et leur hurla de se magner le cul, qu'il fallait défendre les tranchés nord avec d'autre camarade soviétique et que visiblement l'armée allemande semblait avoir fait une étonnante et inattendu percée dans leur ligne avancée.
Ils n'étaient pas la dernière ceinture de défense avant Moscou mais chaque kilomètre prit par les allemands étaient intolérables. Aussi les consignes étaient simple "On ne quitte sa tranché qu'avec les pieds devants, pour la sauvegarde la sainte Russie et pour Staline !"
C'est donc en colonne plus ou moins ordonné que le groupe de combat de la 14eme division se dirigeait au pas de course vers son secteur d'affectation. Se faufilant entre d'autres russes rejoignant leur poste. Esquivant les chars, les véhicules et les canons qu'on repositionnaient selon les directives de l'état major.
La tranché était en vu, ils avaient longé par derrière. Apercevant les centaines de soldat se préparant à recevoir les bochs comme ils se devaient.
A leur tour ils sautèrent dans les tranchés, s'appuyant contre la parois extérieur de celle si, maintenant leur fusil ou installant leur mitrailleuse sur pied.
- J'en ai strictement rien a foutre des consignes et de l'ordre de tirer... vous attendez MON signal ! On visage l'infanterie exclusivement et on s'occupe pas des blindés ! Vous laissez sa à notre artillerie... Tenez vous prêt les gars, écoutez moi et Tous se passera bien.
Les vétérans savaient que c'était faux ! Que tout se passait jamais bien... mais ça rassurait les nouveaux, alors on répondait "Oui sergent !"
Mais tout les encouragements du monde ne pourraient rassuré le cœur des hommes... Alors que les premiers tir d'artillerie ennemi touchèrent des tranchés proche d'eux. Ca allait pleuvoir encore un moment, puis le vrombissement des chars allemands allaient se faire ressentir. Et la terrible armée nazi déverseraient encore une fois leur fureur et leur haine sur les défenses soviétiques.
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5:00 L'armée Allemande décide d'effectuer une mission d'approche contre les lignes Soviétique, une mission simple mais qui devrait en faite être un teste des défenses fait sur place. Ainsi le général Von Karfell va diriger les troupes Germanique qui se compose à l'heure de plusieurs dizaines d'unité de östruppens, plusieurs mitrailleuse M42, quelques canons antichars PaK et de 2 char tigres. Un groupe assez polyvalent qui n'a pour unique but celle de vaincre la vermine Soviétique.
Du côté de l'armée rouge, l'alerte n'est donnée qu'une heure plus tard. Le sergent Ragunoff qui reçois les informations par l'opérateur radio et à la limite de la crise de nerf... il gueule un puissant " Anna debout et habit toi on subit une attaques des boches ! " Sous les cries la jeune femme ne peut que se réveiller non sans une certaine angoisse. Elle s'habit de l'unique veste et du casque militaire qu'elle ne portait pas encore et fonce dans le t34/76. La jeune femme ouvre l'écoutille de la tourelle et vient directement s'asseoir sur son siège de cuir. Elle fait quelques manoeuvre de rotation avec la tourelle pour voir si tout est opérationnelle. Droite OK gauche Ok tout est parfait. Anna vérifie maintenant les munitions 16/100... Surprise elle fonce voir le sergent Ragunoff.
-" Chef ! Chef ! Il n'y'a que 16 munitions dans le char !C'est trop peu ! " Gueule t-elle
-" Nous n'avons rien de plus nous devons faire avec bon en avant vers les positions germaine." rétorque le chef.
-" Bon ben je pense que c'est Foupoudav..." Conclut Anne tendis que le chef aquièces.
La jeune femme remonte dans sa tour. Le char commence à se diriger vers les positions Allemandes, les pauvres feu de la machine éclairant difficilement la campagne Russe. L'air et froid et le sol est encore gêlé de la première brise du matin. On entend claquer sous les chenilles " Clak clak clak clak clak " Comme un millier d'os qui se briseraient en même temps c'est tout simplement horrible. Anna se concentre davantage sur son viseur, allant d'un horizon à un autre, afin de voir si il y'a pas un Allemand ou deux dans le coin. 16 munitions... Comment elle va faire pour gérer son terrain avec ça... Comme elle l'a dit c'est mort d'avance... Anna rage et sert ses mains sur la machine de guerre... elle sert le plus fort qu'elle peut... A s'en faire péter les files de couture de ses gants de cuir.
-
- Tiens l'coup putain !
La main ensanglanté de Vladislav venait de frapper la grosse gueule pleine de barbe de Joseph qui sursauta, se réveillant d'un coup. Il se remit à appuyer de ses deux mains sur la plaie au niveau de son abdomen. Un autre gars en face s'excitait dans sa trousse de soin, cherchant rapidement un truc pour faire un compresse.
Le sergent l'observa un instant... un putain de gamin. 18 ans max... moins peut être ! Même pas de poil au menton, et une peur dévorante du sang et des blessures qu'il avait à peine regarder avec un air de dégout. Vladislav attrapa les mains du gamin et il les força sur la blessure cherchant à sa place ce dont son ami avait besoin.
- Appuie fort gamin ! Appuie bordel, tu vois pas que ça pisse...
Joseph n'avait cesser de serrer la manche de son sergent en serrant les dents, trop fier pour gueuler comme une pucelle. Mais c'est qu'un éclat d'obus qui vous butait pas, ça faisait vachement mal. Lui même c'était prit un éclat de il savait pas trop coin sur le crâne et ça l'avait sacrément amoché.
L'artillerie n’arrêtaient pas de les pilonnés les russes, trop contentes que leur connard de généraux les avaient jeté dans des tranchés bien efficace pour les obus qui rentraient dedans.
Un autre projectile explosa en plein coeur de sa tranché, faisant valdingué une demie douzaine de ses hommes.
- PUTAIN ! Mais bordel... que fait notre artillerie, on les entends pas.
Le gamin était aussi blanc qu'une merde laitière, évidemment qu'il en savait rien. Peut être qu'il capta même pas la question. Au même instant, un officier de ligne qui marcha accroupi derrière les soldats appuyer contre la trancher s'approcha de lui.
- Sergent... préparez vos troupes ! On va lancé un assaut sur les bois devant vous... délogé leur infanterie pour marcher sur leur artillerie...
Le sergent venait de trouver une compresse qu'il refourgua au gamin, celui ci commença son affaire, les mains tremblantes. Ses yeux devinrent des billes de plomb, et il les fusilla vers l'officier qui le regardait d'un air con. Et c'était le cas visiblement.
- Putain camarade t'es complètement con où quoi ? Faut riposter avec notre artillerie... ils attendent que ça ! Et j'ai la moitié de mes gars blessé bordel de merde !
- On a pas l'choix... notre artillerie à été déplacé sur un autre front ! Un gros de plus grande importance stratégique... au coup de sifflet tu t'élances avec tes hommes, c'est un ordre ! Et me fais pas chier putain ou je te ramène un officier politique.
L'officier parti pour annoncer la merveilleuse nouvelle à d'autres sergent planqué dans leur section de tranchée. Qui avait il de plus con que de faire creuser un trou à des hommes morts de faim et de froid, pour ensuite les élancés dans une plaine découverte vers des lignes ennemis embusqués dans les bois...
Probablement rien... a moins peut être de charger les canons de leur char avec des bouteilles de vodka. En parlant de char, qu'est ce qui foutaient putain.
Mais ses pensées furent interrompu... plusieurs coups de sifflet retentir simultanément, se répétant vivement, annonçant le début de la boucherie. Mais personne ne s'élança, les soldats ne comprenaient même pas bien ce qu'ils devaient faire. C'était au rôle des sergents d'infanterie de montrer la voie, c'était à Vladislav de se faire trouer la peau en premier. Il empoigna une bannière soviétique qui ne se trouva la que par pur "hasard"... nullement incorporé dans le récrit pour donné un trame patriotique et héroïque à l'action qui allait se passé. De son autre main il empoigna une PPSH nettement plus abordable à utiliser d'une main et il sorti de sa tranchée vaillamment. Son regard se porta sur l’ensemble de ses troupes et il hurla...
Charge Russe (https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=1h-qOPx9cWU#t=13)
POUR LA MÈRE PARTIE !
(http://fc02.deviantart.net/fs70/f/2013/174/a/d/stalingrad_series__vol1__for_motherland__by_russianduh-d6a9f5k.jpg)
D'autre sergent et officier l'imitèrent, incitant peu à peu l'ensemble des hommes se mirent à charger les bois à quelques centaines de mètres plus loin. Bientôt des centaines et des centaines d'hommes courraient arme au poing en hurlant pour se donner du courage. Sous le feu nourrit de l'artillerie allemande et avec une bonne dizaine de char qui venait se passer sur les côtés du bois pour se mettre en position, visiblement prêt à leur tirer dessus.
Vladislav n'osait même pas imaginer les allemands dans les bois les mettre en joug, attendant qu'ils soient assez proche pour faire un vrai carton. Mais dans ce genre d'élan patriotique, son cœur s'engourdissait d'un sens du devoir très poétique.
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Hrp / Je suis conscient que ce n'est pas Vladislav sur la photo ! Mais je trouvais l'image approprié :) merci de votre compréhension
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Les chars soviétique ont pour mission de contourner la ligne de front germanique. Ils emprunte un petit couloir étroit et boueux se situant entre une colline et une bute. Passent près d'une forêt chatoyante et pourtant victime des nombreux raids aériens. Enfin, après une demi-heure de conduite, ils arrivent derrière cette fameuse ligne. De cette position, les membres du corps blindé peuvent apercevoir l'artilleries Allemandes qui tirent un feu nourrie sur l'infanterie. Il est temps, les chars de l'armée rouge foncent sur les positions Allemandes faisant feu dans le dos des obusiers et des artilleurs ce qui fait un grand bien à l'infanterie Russe. Ce n'est pas terminé pour autant, non loin de là. Les chars d'assaut de la Wehrmacht s'approchent des chars de l'armée rouge.
La belle Anna qui se trouve dans sa tourelle de tir observe avec inquiétude et angoisse les tigres Allemands. Pour la première fois au cours de la guerre il va y avoir une bataille de blindé. La jeune femme n'attend pas l'attaque des tigres ni l'ordre de son supérieur hiérarchique et ouvre le feu. visant les canons de ses adversaires pour les empêcher de faire des dégâts lors de la prochaine salve. Le premier tir vient malheureusement s'écraser contre une vieille ferme derrières les blindés Allemand. La contre attaque est sévère, les chars adverse tirent dans le blindage du char de Anna qui fort heureusement résiste bien pour le moment. Anna recharge, vise et tir et cette fois elle atteint le canon d'un des tigres il ne peut désormais que fuir. L'autre blindé tente de se reculer pour se mettre à couvert derrière le cadavre fumant de son collègue. L'équipage entend alors un bruit effrayant et tonitruant. Des lances roquettes Allemandes tirent sur la position, il est trop tard pour faire reculer le char. L'impacte est terrible, les chenilles sont mortes, le blindage troué et malheureusement le pilote et le sergent décèdent dans l'attaque. Anna doit fuir avec son mitrailleur hors du char et revenir du bon côté de la campagne. La jeune femme sort par l'écoutille de la tourelle et se mets à courir hors de la zone de conflit des chars. Son mitrailleur en fait autant mais malheureusement il se prend un tir dans la tête d'un sniper Allemand. La jeune femme est maintenant seule, courant en zig-zag pour éviter de se faire toucher et par le sniper et par les chars Allemand restant.
"PAN" Le sniper Allemand vient de tirer sur Anna. La jeune femme ralentie, touche sa blessure passant un doigt à l'intérieur. "Ho" la douleur est insupportable intenable. Elle s'écroule sur le sol boueux respirant avec difficulté et perdant son sang petit à petit.
Du côté de l'infanterie le front se dégage. Les tirs d'artillerie ne faisant plus autant de massacre dans les troupes. Le sergent Strabwosky peut même déceler une faille dans l'assaut allemand. Une faille sur le flanc gauche, les troupes germaniques se dégarnissant grandement sur se côté. Il suffirait que d'une charge pour chambouler toute la ligne germanique. Une unité d'infanterie de d'un autre corps de l'armée Russe s'approche du sergent Strabwosky.
-" Salut camarade, je suis l'officier de la 22 éme de chasseur, nos hommes se mettent sous vos ordres sergent. " Commence l'un portant le grade d'officier et le casque de médecin de guerre. " Notre ancien sergent le sergent Manovicht est entre la vie et la mort, il réclame qu'ont lui rendent sa putain de jambe mais c'est ses connards de germanique qui l'ont ! " Dit un autre qui porte une mitraillette vide de munition dans les mains.
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Putain de merde, putain de merde... PUT...
Une gigantesque gerbe de terre s'envola sur sa droite ! Soufflant comme un fétu de paille Vladislav Strabwosky. En sois, cela avait quelque chose de rassurant. Personne n'échappait au tir d'artillerie et de char allemand, et le sien ne l'avait pas tuer. La bannière soviétique s'était déchirée, sa PPSH toujours dans ses mains et visiblement pas de dégât. Il se redresse péniblement, aveuglé par un nuage de neige soulevé par des impacts de balle. Un soviétique passa sur sa droite avant de s'écrouler en hurlant... deux mains l'aidèrent à se lever.
- En avant sergent !
Et Strabwosky, sans même se retourner s'exécuta, arme dans une main, bannière dans l'autre ! Cela faisait de lui une cible prioritaire, mais qu'importe. N'importe qui avait autant de chance d'essuyer les feux nourris des allemands ou de se prendre une balle perdue que lui. Il pointa le canon de sa mitrailleuse et tiré, profitant du fenêtre de tir sur le bois pour lâcher une grosse salve. Tactiquement c'était complétement stupide, il avait bien trop peu de chance d'être précis et le mieux qu'il pourrait faire c'est d'arriver avec un chargeur vide en zone d'affrontement. Mais cela offrait le courage nécessaire pour continuer, cela alimentait le feu de l'ardeur qui les animait...
L'avancé soviétique était pénible, lente et obstrué par une épaisse couche de neige. Cet ordre était encore une fois un bel exemple de la tactique de masse Russe. Un trop plein d'âme rendaient se genre d'opération fructueuse, au prix de millier de vie évitable. La ligne d’infanterie se jetant dans un renfoncement dans la plaine, faisant office de tranché temporaire, et un échange de feu plus équilibré s'échangea. Les deux lignes de combat était à une grosse centaine de mètre l'un de l'autre. Et elle teint le coup, dû à son sur nombre et à la ténacité légendaire des soviétiques.
Ce que l'infanterie ne savaient pas, c'est que les chars de l'URSS s’apprêtaient à rentré en scène, débordant sur les flancs Nazi, ayant l'artillerie en ligne de mire et les panzers non loin d'eux. Un feu ciblé et intensif réduit à néant l'artillerie qui ne put contre attaquer, mais les panzers allemands en profitèrent pour se déporter et lancer l'assaut sur les blindés de l'armée rouge, occasionnant de lourde perte.
Le sergent eut un instant d’hésitation... voilà une petite heure que l'assaut avait été lancé, et leur jambe se faisaient lourde dans ses tranchés de fortune, mais l'occasion de déborder sur les flancs de panzer étaient belle, surtout que l'infanterie allemande se portaient sur leur flanc droit, cherchant le couvert des arbres.
Un officier tapota sur l'épaule pour lui expliquer sa situation...
- Ah ouais ? Heum... ben d'accord camarade ! Vous tombez bien...
C'était le coup d'impulsion qui lui fallait.
- Gardakof ! GARDAKOF PUTAIN...
Il s'adressait a un autre sergent de sa division avec qui il lui était arrivé de combattre.
- Ouais ?
Les coups de feux sifflaient autour d'eux, et le bougre n'était pas à côté...
- On va bourrer dans le lard des boches, tu m'suis ?
- Au poil mec... parts devant, on te suit, hahahaha... Ou putain mais !? C'est qu'il le fait ce con ! Section avec moi ! A L'ASSAUT !!!!!
Le sergent avait jailli de se tranché comme un diable, courant encore une fois seul vers les panzers... Son groupe de combat et l'officier de chasseur se mirent à le suivre en tirant comme des gros bourrins sur les allemands restant pour épauler leur char. Leur progression fut plus rapidement alors que le reste du front de l'armée rouge tenait en respect les troupes allemandes.
Arrivé au niveau de ceux-ci, les russes grimpèrent sur les blindés comme des cafards, ouvrant les gros sas des panzer pour balancer des grenades...
Progression de l'affrontement (http://sd-1.archive-host.com/membres/up/58265372651449942/100207112804727134.jpg)
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- " Zariadkaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! " Crie l'officier de la 22 éme de chasseur tout en suivant le sergent Strabwosky. Dans ses mains, Il tient fermement son fusil Nagan. Certes, l'arme n'a plus de munition mais au moins il a plus de courage en la tenant qu'en courant sans rien . Derrière lui se trouve les troupes cumulée de la 3 éme d'assaut et des restes de son propre groupe. Les pertes sont nombreuses, comme toujours mais le groupe parvient à rallier la ligne de défense Allemandes. Cette fameuse ligne est débordée par la masse de soldat et par les chars soviétique dans leurs dos.Une fois en haut de la colline, les soldats soviétique rentre au corps à corps avec l'adversaire.
L'officier jette son fusil dépourvue de munition sur le sol boueux du champ de bataille et sort son Nozh. Il fait quelques mouvement pour impressionner le vert-de-gris en face de lui et finalement fonce contre lui pour lui planter sa lame dans la jugulaire. Il laisse le corps inerte de l'allemand tomber et se retourne prestement en écoutant des bruits de pas craquelant dans la neige. Il se prépare à affronter le Bosh avec tout le courage que la mère patrie peut lui insuffler. Quand le Bosh sort de derrière la motte de terre avec un lance-flamme dans les mains l'officier se décompose de peur. Il n'a pas le temps de réagir que forcément l'Allemand relâche le feu sur le pauvre soviétique.
Le combat continue pendant une dizaine de minutes et la poche de résistance germanique s'écroule. Les Allemands devrait fuir mais ce n'est pas le cas. Les troupes soviétiques ne le savent pas mais les renforts Allemands arrivent dans moins d'une heure d'où la position de défense des troupes de la Werchmach.
Néanmoins, le sergent Strabwosky approche de la zone ou se trouve Anna. Elle est encore inconsciente dans la neige et perd du sang. Seulement il remarque qu'un Sniper Allemand et planquée dans la forêt alentours. Il vient même de tirer sur un des soldats soviétique. La balle c'est logée exactement entre dans les deux yeux du soldat. Un tir parfait.