Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Discussion démarrée par: Myumi Ichtora le mercredi 30 avril 2014, 02:31:12
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« Là, là... Détends-toi, mon mignon, laisse-toi aller...
- Haaa-haaa...
- Chut-chut, ne précipite pas les choses, mon mignon… Respire, respire, c’est le plus important…
- Sen-sensei…
- Làààà, làààà… »
La main de Myumi remuait lentement, tendrement, glissant sur ce monceau de chair qui pulsait entre ses doigts. Engoncé dans sa chemise blanche, Takeshi avait la tête légèrement basculée en arrière, les lourds seins de la professeur heurtant son dos, alors que sa main continuait à jouer sur son appendice, qui dépassait de son pantalon Takeshi était un jeune puceau venant tout droit d’Hokkaidō. Un jeune homme timide et renfermé, qui avait bien du mal à contrôler ses érections devant sa senseï, ce que cette dernière avait ressenti. Elle avait pour but de lui enlever sa virginité, et était en train de le former. Elle avait néanmoins ordonné à Takeshi, en attente de perdre sa virginité avec elle, de n’avoir aucune relation sexuelle avec quelqu’un d’autre, et, plus difficile encore, de ne jamais se masturber, en lui affirmant qu’elle saurait s’il avait menti ou non. Influençable, le jeune homme avait tenu parole, et, depuis un peu plus d’une semaine, seule Myumi le masturbait, généralement dans son bureau, en prenant son temps. Elle y allait avec une expertise certaine, et savourait ce jeune homme, adorant l’entendre gémir, avant de jouir d’un coup.
C’est ce qu’il finit par faire, au bout d’un moment, incapable de résister à la main de Myu’. Il éjacula en soupirant, assise sur les cuisses de sa prof’, sur le fauteuil en cuir de cette dernière, et cette dernière se retrouva avec la main couverte de sperme. Elle l’observa brièvement, puis la rapprocha des lèvres de Takeshi, afin de lui donner quelques ordres :
« Lèche, mon beau... »
Les joues rouges, Takeshi obtempéra, nettoyant la main de sa prof’, puis elle le repoussa, l’embrassa, puis remit son pantalon en place, agissant presque comme une mère dévouée envers le jeune homme, qui, il est vrai, était un peu déboussolé depuis qu’il avait quitté son village natal, après le déménagement de ses parents. Myumi ne tarda pas à le congédier, par un ultime baiser, et elle resta ensuite dans son bureau, pensive.
Elle ne remettait nullement en doute la moralité de ses actions, au contraire. Elle préférait que Takeshi perde sa virginité avec elle plutôt qu’en fin de soirée, où il serait complètement imbibé. Cependant, elle se demandait comment faire. Elle y réfléchit encore un peu, avant de finir par remiser ça au fond de son esprit. Myumi sortit de son bureau, et alla vers la machine à cafés la plus proche. Sa vie était plutôt tranquille, et, étant après tout une fille de succube, il allait de soi qu’elle tournait généralement autour du sexe.
La machine à cafés était dans une petite alcôve de détente, avec quelques plantes vertes et un canapé vert. Il y avait un homme à proximité, et Myu’ tiqua... Il était un peu trop vieux pour être un lycéen, et elle ne l’avait jamais vu. Elle le salua à la Japonaise, courbant son buste en avant.
« Bonjour, Monsieur, lâcha-t-elle. Comment allez-vous ? »
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Cinis était une personne assez étrange tout bien considérée. Un guerrier de sa trempe, vétéran de plusieurs guerres face à des races inimaginables et il se retrouvait sur un plan terrestre pour son amusement personnel, cherchant encore et toujours sous son apparence de beau mâle dans la vingtaine la femme qui serait capable de supporter sa... vigueur. C'est dans la "salle de repos" -- une simple alcôve, rien de plus -- d'une école à Seikusu qu'il se faisait cette remarque qui lui arracha un sourire. Il avait été attiré dans cette ville pour la simple et bonne raison qu'il semblait qu'une forte concentration magique s'en dégageait et qu'il aurait sans doute plus de chances ici que sur des villes plus communes. Le grand "homme" s'étira sur le grand canapé vert, un vert assez écœurant par ailleurs, avant de se remettre à boire à sa flasque personnelle profitant de l'absence des professeurs.
S'il y avait bien une chose qu'il devait éviter, c'était d'attirer l'attention sur lui. Certes, il faisait forte impression mais tant qu'il n'interagissait pas directement avec le personnel professoral, il n'aurait sans doute aucun soucis à continuer son "inspection des lieux." Ses yeux dorés avaient analysés en toute discrétion l'ensemble des demoiselles de l'école ou en tout cas la vaste majorité mais il ne pouvait décemment pas vouloir être discret et attirer une étudiante dans ses bras charmants. C'est pourquoi il était dans la salle de repos, il attendait. Il savait qu'une entité magique intéressante se trouvait dans l'école, sa sensibilité magique le lui avait permis de le déceler. Cependant, il n'avait pour le moment pas la moindre idée de qui cela pouvait bien être. C'était encore trop ténu.
Il soupira et but une dernière gorgée de son alcool personnel... avant de cacher la flasque dans la poche intérieure de son grand manteau noir, entendant des bruits de pas dans le couloir adjacent. Une superbe femme venait de faire son apparition dans une tenue à la fois très professionnelle et très séduisante, le côté "juste" au niveau de la poitrine donnait un effet saisissant. Cependant, si Cinis sourit intérieurement, ce n'était pas par ravissement pour la sensualité évidente de celle qu'il reconnut comme Myumi Ichtora, une professeure dont la réputation de beauté la précédait... non... C'était l'aura qui se dégageait d'elle. Le destin, ce grand farceur venait de lui offrir le fruit de sa recherche, c'en était presque vexant. Il ne savait pas ce qu'elle était mais elle était magique. Dans tous les sens du terme.
Il posa ses yeux d'or sur la femme qui s'inclinait( ce qui lui valu une vue très intéressante sur le buste de celle-ci) et se redressa avant de lui rendre son salut, s'inclinant plus bas encore pour montrer son respect pour la demoiselle comme c'était la coutume au Japon. Dominant la professeure de son mètre quatre-vingt dix, il répondit d'une voix calme, sur un air d'excuse :
« Oh, je vous en prie, appelez moi Takeda, le "Monsieur" me va mal et je ne suis qu'un simple surveillant. Et je vais fort bien, je vous remercie Ichtora-sensei. Et comment vous portez-vous, vous même ? »
Il préférait jouer la carte de l'humilité devant elle, ne sachant à quoi s'attendre. Il ajouta sur le même ton.
« J'ai été engagé récemment et ne vous connait que de réputation si jamais vous vous posiez des questions. »
Il lui offrit un charmant sourire et lui proposa un café, puisque c'était sa raison d'être ici. Elle était un vrai plaisir pour les yeux mais il avait encore des doutes.
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« Oh, je vous en prie, appelez moi Takeda, le "Monsieur" me va mal et je ne suis qu'un simple surveillant. Et je vais fort bien, je vous remercie Ichtora-sensei. Et comment vous portez-vous, vous même ? »
Elle fut surprise l’entendre prononcer son nom, car elle ne savait pas du tout de qui il s’agissait... Ceci étant dit, elle ne surveillait pas non plus perpétuellement la liste des nouveaux arrivés, surtout les simples surveillants. Mishima était un complexe scolaire plutôt grand, et il y avait donc bon nombre de surveillants. Certains signaient des contrats temporaires, et venaient généralement de l’université, y trouvant là un petit boulot pratique pour gagner de l’argent tout en ayant assez de temps pour réviser leurs examens. Takeda ne lui disait absolument rien, et elle soupçonna donc qu’il était nouveau.
« Je vais plutôt bien, merci... »
Myumi allait lui poser une nouvelle question, lorsque, la devançant visiblement, l’homme ne tarda pas à s’expliquer davantage :
« J'ai été engagé récemment et ne vous connait que de réputation si jamais vous vous posiez des questions. »
Elle tiqua sur cette phrase. De réputation ? Qu’est-ce que c’était censé vouloir dire ? La senseï se demanda alors si cette rencontre était totalement due au hasard... La machine n’était pas loin de son bureau, après tout, et l’homme connaissait son prénom. De plus, elle était sûre qu’il avait louché sur ses seins... Bon, ça, à la limite, ça ne la dérangeait pas trop, car c’était assez habituel qu’on louche sur sa généreuse poitrine, mais... Le reste ? De quelle réputation était-il en train de parler ? Myumi esquissa un léger sourire.
« Hum... Je dois bien admettre que je ne vous avais jamais vu... Vous êtes étudiant ? On en a beaucoup qui décident de devenir surveillants, l’administration recrute plutôt facilement. »
Myu’ glissa une pièce dans la machine, et demanda, non pas un café, mais un chocolat chaud, avec du lait. En attendant que la machine prépare sa commande, elle se retourna vers l’homme, et croisa les bras sous ses seins.
« Par contre, j’ai bien peur de ne pas vous connaître... De quelle réputation parlez-vous ? »
Elle avait presque peur de le savoir... Mais il était assez difficile de la choquer, après tout. Elle avait des origines de succube, après tout, et ce n’était pas le sexe qui allait la surprendre... Surtout quand on savait vraiment ce qu’elle faisait certains soirs au lycée.
Mais ça, il y avait peu de chances que Takeda le sache, pas vrai ?
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Cinis avait la mauvaise habitude d'analyser les gens lorsqu'il leur parlait, les intonations, les coups d'oeil, les crispations faciales et tous ces petits détails que l'on omet qui permette de cerner une personne et ses intentions. Myumi Ichtora était une personne assez facile à lire car elle ne faisait aucun effort pour dissimuler ses réactions, sa surprise et son regard inquisiteur n'avait pas échappé au vadras qui avait anticipé sa question. Cependant, aussi perceptif qu'était Cinis, il devait faire attention à ne pas paraître suspect aux yeux de la jeune femme tant pour éviter d'attirer l'attention sur l'aspect clandestin de sa présence que pour se rendre "intéressant" à ses yeux.
Le jeune homme aux yeux légèrement dorés observa attentivement la demoiselle lorsqu'elle fut de dos. Son aura magique était clairement celle d'un démon et... à la vue des atouts féminins qui tenaient lieu de bonbons pour les yeux d'un mâle, elle devait être une succube ou être en relation avec une au vu de l'aspect ténu de la chose. Courtois et subtilement charmeur, il répondit à l'inquisition de la supposée "succube" avec honnêteté.
« Etudiant ? Non, je crains de ne pas l'être. Je suis plus de ses hommes qui vont de travail en travail, j'ai toujours été un homme de terrain et je n'ai pas fait d'études supérieures. (Il se rapprocha de la machine à café et d'elle par la même occasion et se prépara un café simple.) Pour ce qui est de votre réputation, Ichtora-sensei, je ne pensais qu'il ne s'agissait que d'une rumeur comme il en existe des centaines. Déformant la réalité, calomniant ou encensant parfois une personne. Cependant... je dois vous avouer que la rumeur se confirme à mesure que je vous regarde. »
Il boit doucement son café, n'étant pas dérangé par la chaleur de la boisson et poursuivit, ayant volontairement laissé une pause dans son discours pour analyser sa réaction. Il jeta son gobelet brun dans la corbeille adjacente et ajouta avec un sourire.
« Je suppose que vous êtes effectivement aussi belle que la rumeur le prétend. (Il rit doucement et s'excusa) Désolé si je dépasse les limites de nos grades respectifs mais je vous informe que l'ensemble du corps étudiant vous trouve à tomber. Je supposais au vu de leurs âges que c'était avant tout leurs hormones qui s'exprimaient. Mais il est vrai que vous avez une beauté mature qui dépasse la simple libido. »
Il était peut-être un peu trop direct ici, dieu sait qu'elle pouvait mal prendre le fait qu'un surveillant tel que lui lui dise cela alors qu'ils venaient de se rencontrer. Il inclina légèrement son buste avec un petit sourire et dit :
« Veuillez excuser mes remarques si jamais j'avais dû outrepasser les frontières de mon rôle en tant que surveillant, Ichtora-sensei. »
La "succube" saurait-elle voir au delà de son rang ?
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Takeda-san lui expliqua qu’il n’était pas un étudiant, mais plutôt un individu voguant de petit boulot en petit boulot... Comment avait-il pu entendre parler d’elle, alors ? La question troublait Myu’, qui n’en laissa toutefois pas paraître grand-chose, préférant se concentrer sur la situation actuelle. Elle n’avait rien de prévu aujourd’hui, mis à part quelques cours l’après-midi, mais il n’y avait aucun contrôle, aucun devoir à rendre, aucune interrogation à faire... Myumi pouvait donc s’accorder une pause plus ou moins longue, et ce surtout qu’elle avait encore en tête sa masturbation avec le brave Takeshi. Le timide élève reviendrait sûrement la voir en fin de soirée pour une autre masturbation, car il respectait à la lettre les instructions de sa professeur.
Entre-temps, Takeda-san alla se servir un café, et lui expliqua alors en quoi consistait les rumeurs à son sujet, en quoi consistait la réputation de la femme : elle était belle. Myumi sourit légèrement. Entre Isley-senseï, Hardy-senseï et des professeurs plus discrètes, plus silencieuses, comme Shimamura-senseï, il fallait reconnaître qu’il y avait de jolis lots à Mishima. Myumi n’était pas vraiment différente du reste, et elle pensait sincèrement que la beauté physique était un critère de sélection de l’équipe enseignante. Cependant, il n’y avait pas de fausse modestie chez elle : elle savait qu’elle était belle, et qu’elle avait une poitrine bien fournie. C’était un héritage de sa mère, Erelda, et elle ne s’en plaignait pas. C’était clairement sa beauté qui lui avait permis de réussir ses études, et de finir professeur ici. Et c’était clairement par son capital beauté que Myu’ entendait éduquer les garçons et les filles de sa classe. Elle se débrouillait plutôt bien, non ? Il ne fallait beaucoup pour la choquer, car elle avait tout de la nymphomane en puissance, en manque perpétuel de sexe. Si elle savait se contrôler en public, elle admettait volontiers être une grosse perverse, et, loin d’en être choquée, elle trouvait même que l’appeler ainsi était gratifiant.
« Mais il est vrai que vous avez une beauté mature qui dépasse la simple libido » avoua l’homme.
Oh, libido... Il avait bu son café, et elle, elle terminait son chocolat chaud, ses yeux pétillant de malice. On n’employait pas le terme « libido » devant une femme sans arrière-pensées, et elle savait ce que ce dernier voulait. Pour autant, ça ne répondait pas à la question principale que Myu’ se posait : d’où est-ce que cet homme la connaissait ? Elle ne l’avait jamais vu auparavant, mais lui semblait visiblement en savoir un rayon sur elle. Est-ce qu’il l’espionnait ? Elle sourit alors, toute seule, comme une idiote, à l’idée d’imaginer un détective privé avec un long imperméable et un chapeau mou, embarqué dans sa voiture, la suivant discrètement quand elle sortait de sa maison
Ayant peur de l’avoir froissé, l’homme mit de l’eau dans son verre :
« Veuillez excuser mes remarques si jamais j'avais dû outrepasser les frontières de mon rôle en tant que surveillant, Ichtora-sensei. »
Myu’ hocha lentement la tête, puis haussa les épaules.
« Je ne vais pas rougir comme une vieille bigote parce que vous dites que vous bandez en pensant à moi, Takeda-san. »
Le sexe n’était pas un tabou avec elle, ce qu’elle venait de démontrer. Elle jeta à son tour son gobelet en plastique, puis regarda l’homme.
« Néanmoins, une question me brûle la langue... Si vous n’êtes pas étudiant, comment avez-vous entendu autant de choses à mon sujet ? »
C’était bien naturel de se renseigner là-dessus, non ?
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La réponse de Ichtora-sensei le fit rire aux éclats ce qui sous sa forme humaine donnait lieu à un rire frais, grave et sincère et le son de sa voix résonna dans les couloirs vides de l'école. Les élèves devaient être en cours à cette heure aussi la discrétion n'était pas forcément importante. Ses yeux légèrement dorés se posèrent sur la jeune femme qui était sans nulle doute une succube de niveau inférieure et il plongea un bref instant son regard dans le sien, s'oubliant un instant. Elle était belle et elle le savait et en plus de cela elle était l'une des seules créatures qui pouvait sans doute apaiser sa libido de guerrier Vadras. C'était un problème assez récurrent pour le maître-soldat, les femmes qui avaient la gentillesse de partager sa couche n'avait cependant pas l'endurance nécessaire et, pas assez égoïste pour cela, il ne les poussait pas au delà de leurs fatigues. Il respectait beaucoup trop la gente féminine pour ça. Il s'étira un peu le bras et répondit avec un sourire à la remarque de la jeune professeure.
« Rassurez-vous, Myumi-san, il me faut bien plus que de simples pensées pour me mettre dans un état si embarrassant. Quoique cela ne me dérangerait pas s'il se trouvait qu'une telle femme soit celle qui me fasse bander. Mais puisque nous en sommes là, il me semble que c'est de la salive sur votre main. » rit le Vadras.
L'odorat des Vadras était un peu supérieur à celui des humains mais il avait surtout vu un reflet lumineux sur seulement l'une des deux mains de Myumi, une trace que beaucoup aurait raté. Il n'insista pas sur le sujet, se contentant de se rapprocher de la professeure sans être trop direct. Des années d'entraînement dans les camps de son mon l'avait rendu très sensible à la plupart des choses et l'avait également transformé en machine de guerre... c'était d'ailleurs pour cela qu'il venait parfois sur Terre, pour oublier tout cela et se détendre en charmante compagnie. Parfois sans conséquence et parfois, il se créait une amitié durable pour pouvoir et discuter et prendre du plaisir à cela. Revenant à la situation présente et à la question de Myumi, il décida de répondre avec un petit sourire.
« J'ai un sens de l'observation assez développé et j'ai des "oreilles" qui traînent parfois, il suffit de les payer pour pouvoir se renseigner en général sur les points d'intérêts. Cependant, vous pouvez également vous demandez comment je sais que cette salive n'est pas la vôtre. Plus sérieusement, Myumi-san, vous m'intéressez. Saviez-vous que j'étais un petit garçon capable de reconnaître une belle "créature exotique" quand j'en voyais une ? Apparemment c'est parce que j'en serais une moi-même. » lâcha de façon sibylline le surveillant.
L'implication était claire. Cinis prit place sur le canapé qui était dans l'angle mort des deux couloirs et lâcha avec un clin d'oeil discret.
« Oh, et apparemment vous seriez la plus perverse des professeures de cette école selon les élèves. Je peux comprendre pourquoi. »
Il se demandait comment elle réagirait, il ne pensait pas lui faire peur. Il ne lui avait donner aucune raison pour cela. Cependant, malgré sa subtilité, le fait de lui dire qu'il savait qu'il s'agissait d'une succube pouvait la mettre mal à l'aise. Il ajouta pour apaiser les possibles tensions.
« Myumi-san, vous êtes une femme pleine de répartie. C'est agréable. »
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De la salive sur sa main ? Étonnée, Myumi regarda cette dernière, fronçant lentement les sourcils. Elle s’était nettoyée en sortant de son bureau, mais il était possible qu’il reste quelques résidus de la salive de Takeshi quand il avait avalé son propre sperme. Myu’ ne voyait pas de quoi d’autre il pouvait s’agir, de toute manière, et remercia poliment l’homme, tout en essuyant sa main contre le rebord de la machine à cafés. L’homme était étrange, énigmatique, agissant comme s’il était en terrain conquis, et Myu’ avait du mal à voir en lui un simple pion. Il semblait en réalité être bien plus que ça, et sa présence la troublait. Il lui expliqua être un homme attentif et vigilant, parlant un peu de son passé, mais la senseï trouvait tout cela bien mystérieux. Il lui annonça en effet être une « créature exotique », ce qui interpella Myu’... S’il avait simplement envie de la baiser, pourquoi ne le disait-il pas simplement ? Ce n’est pas que Myu’ était contre l’idée d’avoir un peu de séduction, car elle n’était pas non plus une bête, mais elle trouvait que l’homme tournait en rond. Il était peut-être observateur, mais Myumi, elle, savait lire les signes. Elle voyait le regard de l’homme, elle voyait son envie, elle le ressentait... Non pas parce qu’elle avait une mère succube, mais parce qu’elle savait observer, parce qu’elle était une femme qui savait ouvrir ses yeux.
Il revint alors sur la réputation de la femme :
« Oh, et apparemment vous seriez la plus perverse des professeures de cette école selon les élèves. Je peux comprendre pourquoi. »
Elle ne rougit pas, se contentant d’un léger hochement de tête et d’un clignement de cils. Il cherchait probablement à la complimenter... Certaines auraient pu se sentir offusquées qu’on les traite de « salopes », mais, pour Myu’, c’était plus un compliment. Ce dont elle avait une sainte horreur, en revanche, c’était de rabaisser les autres en se portant soi-même sur un piédestal. Qu’on la traite de salope, soit, mais il fallait, tout simplement, accepter la répartie, et l’inverse. Un juste retour des choses, et une consécration logique de l’égalité entre les sexes. C’était aussi simple que ça.
Il choisit de la complimenter à nouveau, affirmant qu’elle était une femme « pleine de répartie ». L’intéressée sourit, et se rapprocha alors du canapé. Il n’y avait personne pour les déranger à cette heure, et dans cette partie du lycée. Les élèves étaient en train de manger, ou étaient en train de rentrer chez eux. Myumi se rapprocha donc de l’homme, et se pencha lentement vers lui, soulevant un peu sa veste, tout en lui mettant sous le nez ses seins. L’une de ses mains se posa sur la banquette du canapé, et elle aventura l’autre, posant un doigt sur le nez de Takeda. Elle le poussa alors contre le dossier du canapé, un sourire amusé sur les lèvres.
« La plus perverse des professeures..., reprit Myumi. Le compliment est flatteur, mais j’ai de lourdes concurrentes. »
Elle ne mentait pas. Il fallait avoir couché avec Isley-senseï pour le savoir. Myumi avait pu goûter à ses plantes, et elle savait donc que c’était une femme aussi sensuelle que redoutable. Pour l’heure, elle s’occupait de ce mystérieux Takeda, et resta face à lui, croisant à nouveau les bras sous sa poitrine.
« Pour un jeune inconnu, tu me parais plutôt bien informé sur ce lycée, ou sur ce qu’on dit... Qu’est-ce qu’on a bien pu te dire sur moi pour que tu en arrives à en croire que je suis une salope ? »
Myumi y allait franchement. Elle n’hésitait pas à manier les injures et les insultes en privé.
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Cinis en était maintenant certain. Elle était de nature démoniaque et certainement une succube ou sang mêlé. Leur proximité lui permettait de voir en profondeur dans l'aura qu'elle dégageait et pour un mâle comme Cinis, c'était une perspective réjouissante. Cependant, malgré sa puissante libido en ce moment, il n'avait aucun intérêt dans le sexe sans un minimum d'intérêt chez l'autre, sans une certaine... recherche. Cinis aurait pu être directe et espérer pouvoir "sauter" Myumi-san sans autre subtilité que de lui faire de vains compliments sur les parties les plus proéminentes chez elle. C'était une femme assez directe dans ses agissements, il le savait et elle devait sans doute penser qu'il ne cherchait qu'à la prendre sous sa forme la plus virile. Cependant, Cinis était du genre à prendre son temps, à se lier un minimum avec la personne, lui faire ressentir un minimum d'intérêts pour lui. Si elle devait être celle qui pouvait apaiser cette douleur permanente, il voulait un peu plus que de la bestialité stupide.
Elle se fit alors plus sensuelle et il se laissa faire avec plaisir. Son odeur de femme légèrement aromatisé d'une saveur démoniaque indiscernable pour ceux qui n'en avait jamais rencontré était certainement quelque chose d'agréable. Continuant sur sa lancée, il lâcha :
« De lourdes concurrentes ? Croyez bien que jamais je n'irais demander son poids à une demoiselle. Ce n'est pas correcte, Myumi-san. (Il rit doucement et dit) Mais je pense réellement que vous avez quelque chose que les autres n'ont pas. Et je serais agréablement surpris si vous compreniez que je n'étais pas qu'intéressé par votre physique seul... Même si ça aide grandement, je ne vous le cache pas. »
Sa question et son changement de ton lui firent lever un sourcil et il ne répondit pas tout de suite. Le terme "salope" était certes un adjectif commun pour les succubes mais il se demandait s'il était temps de jouer cartes sur table ou de rester dans l'énigme... Imitant Myumi-san, il posa son index sur son nez en lui adressant son plus charmant sourire et prit un ton de voix que tous aurait pris pour charismatique.
« Un jeune inconnu. J'aime ce titre. Cependant, permettez moi de dire ce que je pense de vous pour que vous vous fassiez une idée du pourquoi du comment. Vous êtes une professeure à la fois belle et séduisante, votre physique est étrangement parfait pour une personne comme moi et vous avez un charme de personnalité certain même si je pense que vous restez fidèle à un mode de vie assez carpe diem. Pour le reste, disons que je suis capable de voir l'influence de votre mère, je suppose que c'est elle qui vous a donné cette atmosphère de délicate sensualité, Myumi-san ? »
Il avait décidé de rester mystérieux mais de dévoiler peu à peu ses cartes. Il voulait qu'elle s'intéresse à lui, c'était commun chez les mâles comme lui mais il essayait d'y apporter un peu de piment.
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L’homme répondit aux interrogations de la senseï par une tirade qui ne convainquit guère Myumi. Oh, n’allons pas se tromper, la senseï appréciait les compliments, mais Takeda-san n’était pas le premier à lui en faire, ni le dernier. On avait déjà dit tellement de choses sur elle que les compliments rebondissaient un peu sur son corps. La référence à sa mère, en revanche, était plus surprenante... Est-ce que c’était elle qui l’avait conduit ici ? Myumi envisagea très sérieusement cette possibilité. Si elle était une perverse, alors sa mère était encore plus terrible. Myu’ savait que sa mère était une succube, une créature infernale, qui s’était éloignée des Enfers, et se faisait passer pour une humaine sur Terre.
Sa plastique et sa beauté lui avaient permis d’avoir de l’argent. Dans le monde des Terriens, dès lors qu’on était beau, et qu’on savait comment profiter de cette beauté, les portes de la fortune vous étaient ouvertes. Plus cultivée qu’on ne le pensait, Myumi avait déjà lu certains livres célèbres qui traitaient du pouvoir de la beauté et du charisme physique. Le « Bel-Ami » de Maupassant avait pendant longtemps été son livre de chevet. Sa mère l’avait entraîné dans ce sens, à perfectionner sa beauté, et à l’utiliser. Le sexe était omniprésent dans ce monde, il suffisait juste d’ouvrir les yeux pour le voir. Il fut un temps où c’était sa mère qui arrangeait les relations sentimentales de Myumi, afin d’égayer sa sexualité. Erelda avait toujours cherché à développer les pouvoirs démoniaques de Myumi, mais elle avait compris que sa fille avait surtout hérité de son père. Mis à part son hermaphrodisme, et son appétit sexuel très élevé, Myumi restait une humaine normale.
Myumi finit cependant par rejeter cette idée. Il y avait bien longtemps que sa mère ne faisait plus ce genre de choses, car elle savait que Myu’ n’en avait pas besoin. Sa perversion était très élaborée, et elle couchait fréquemment. Tout comme les hommes avaient besoin de manger, les succubes et les incubes avaient un besoin vital de sexe. Myumi le savait : si elle ne couchait pas assez, elle risquait de ressentir un terrible effet de manque, un effet qui la rendrait peu à peu folle, et, si elle ne satisfaisait pas, elle régresserait ensuite, une régression qui risquait de devenir irrémédiable et irrévocable. On ne rigolait pas avec le cul chez les succubes.
La professeur regarda donc Takeda-san pendant quelques secondes, puis sourit lentement, tout en s’écartant un peu de lui.
« Je pense être une épicurienne convaincue, oui... Même si ma vision de l’épicurisme ne doit pas vraiment correspondre à celle qu’on en a habituellement, mais, hey... Comme on dit, la vie ne vaut pas la peine d’être vécue si on ne la vit pas comme un rêve, non ? »
Myumi haussa les épaules en penchant la tête sur le côté, et croisa les bras contre sa poitrine, avant de reprendre :
« Mais, et ne crois pas que je n’apprécie pas les compliments, ce n’est pas une raison pour éviter de répondre à mes questions... »
S’humectant brièvement les lèvres, Myu’ se rapprocha alors, décroisant les bras, et se remit devant l’homme, se penchant lentement, ce qui plaça son visage à quelques centimètres du sien. L’une des mains de Myumi se posa sur l’épaule de l’homme, la serrant légèrement, tandis que son autre main se posa sur le dossier du fauteuil, en appui.
Myumi laissa planer quelques secondes de réflexion, avant de poser la fatidique question :
« Comment me connaissez-vous, Takeda-san ? »
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Cinis adorait la discussion qu'il avait avec Myumi, s'échangeant des répliques qui apportaient la méfiance, l'indifférence, une forme d'excitation aussi peut-être ? Ou peut-être est-il seul à trouver ce duel de regards et de sourires, de mots et d'intonations, amusant ? L'absence de rougeur chez la belle semi-succube lui indiqua qu'elle était très consciente de sa beauté et qu'en conséquences ses petits commentaires étaient inconséquents. Comme le vent sur la montagne pourrait-on dire. Cinis dévisagea en silence la jeune femme et se mit à réfléchir sérieusement à la suite des opérations. Il pouvait décider de continuer la charade éternellement mais elle risquait de se lasser comme toujours quand une discussion devenait trop... rasoir. Cependant, plus il discutait avec elle plus il sentait qu'elle avait de quoi régler son problème...
Cinis était un Vadras dans la force de l'âge et plus imposant que la moyenne qui plus est dû à son enseignement dans l'art de la guerre et de la magie et... malgré le fait qu'il adorait prendre son temps avec les femmes, leur montrer sa capacité à discuter, à être subtile et un peu prétentieux sur les bords, il restait empreint d'une libido certaine qui un peu à la manière des succubes devaient être apaisés régulièrement sans quoi, ses mouvements devenaient lourds, ses mots perdaient de leur prestance et il semblait désorienté en permanence. Apparemment, il y avait une raison physiologique à cela sur l'instinct de reproduction et l'importance d'assurer sa dominance sur les autres créatures mais il ne pensait pas réellement que quelque chose d'aussi primaire pouvait dicter la conduite. C'était une erreur de sa part. Cependant, il était attiré par les créatures surnaturelles pour l'unique raison qu'elles seules pourraient accepter sa forme d'étalon anthropomorphe, c'était effrayant pour certaines personnes et son sentimentalisme ridicule l'empêchait de forcer et de violer pour sa propre santé. Étrange, non ?
Cinis avait cependant une idée pour rendre la chose plus agréable. Montrer qu'il n'était pas la bête qu'il semblait être, cela pouvait être stupide de prendre des gants pour une succube qui sucerait n'importe qui du moment que cela lui apportait du plaisir mais il était ainsi.
« Si la vie doit être vécue comme un rêve, devez vous accepter que des créatures du même acabit s'approche de vous pour la partager ? »
Elle s'approcha de lui et se pressa sa main contre sa large épaule, son visage à quelques centimètres. Il décida donc de jouer franc jeu. Il fit doucement s'asseoir Myumi sur ses jambes, se servant du fait qu'elle soit dans une position instable pour cela. Il posa une main sur ses cuisses et une sur son épaule, mimiquant la scène précédente, et dit avec un sourire élégant.
« Voyez-vous Myumi-san, je suis une personne qui voyage énormément et qui recherche une personne particulière pour lui faire une offre mais cela sonnait trop marchandage pour moi. Donc, en arrivant dans cette école, j'ai vu que vous exsudiez une aura proche des succubes que j'avais rencontré par le passé lors d'une rare occasion. De charmantes demoiselles, très inventives je dois dire. » Il laissa quelques secondes s'écouler en silence. « Les compliments que je vous ai fait étaient sincères mais je dois maintenant vous faire l'offre qui me tient à coeur. Souhaitez-vous l'entendre même si je vous dis que je ne ressemble pas à un humain en réalité ? »
Il lui sourit à nouveau et retira lentement ses mains, lui permettant de se refuser si jamais ce devait être le cas. Il laissait cependant un instant son aura de mâle Vadras puissant filtrer un instant afin qu'elle l'identifie comme surnaturel. Il parait que ça avait également une sorte d'effet excitant pour les femmes mais c'était vraiment si elles étaient enclines à l'idée.
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Takeda-san ne la repoussait pas. Est-ce que Myumi sentait en lui qu’il était un homme anormal ? Qu’il n’était pas vraiment un humain ? Difficile à dire... Selon sa mère, Myumi n’avait pas de pouvoirs démoniaques très développés, mais il était toujours possible que, inconsciemment, quelque chose ne s’agite dans l’esprit rosâtre de la senseï. Instinctivement, elle avait le sentiment que Takeda-san n’était pas comme ses autres amants. Au lycée, ses amants se classaient dans deux catégories, assez séparées : les pudiques, et les autres. Elle avait tendance à classer Takeda-san dans la seconde catégorie, même s’il en était légèrement différent. Les compliments sur sa beauté, elle les acceptait généralement d’élèves timides et nerveux, car c’était le signe qu’ils commençaient à être suffisamment en confiances avec leur senseï pour oser la complimenter. Autrement dit, ce n’était pas le comportement en lui-même qui la flattait, car Myu’ savait déjà qu’elle était bien roulée, et bien baisable. Le romantisme n’était pas vraiment un sentiment partagé chez les succubes... Pas chez Myumi, en tout cas.
Au lieu de la repousser, l’homme l’attrapa, doucement, mais tout de même assez fermement mais pour qu’elle se rapproche. Elle se retrouva à califourchon sur l’homme, ses jambes glissant contre les siennes, ses seins heurtant son torse. À n’importe quel instant, on pouvait les surprendre, mais, loin de la réfréner, cet exhibitionnisme latent déchaînait en elle ses pulsions, la grisant fortement. Par exemple, elle savait que cette partie du couloir était filmée par une caméra de sécurité. Elle était dans un angle, et Myumi savait que la vidéo arrivait directement dans le bureau de la proviseure. Sa mère lui avait expliqué que cette dernière était la « Reine des salopes », ce qui, dans la bouche d’Erelda, était clairement un compliment. Les caméras avaient été installés pour prévenir des risques de viols et d’agressions... Officiellement, du moins. En réalité, Myumi soupçonnait surtout que c’était un bon moyen d’avoir facilement des vidéos pornos de belle qualité.
L’homme lui parla donc, terminant en confirmant qu’il n’était assurément pas un homme normal :
« Les compliments que je vous ai fait étaient sincères mais je dois maintenant vous faire l'offre qui me tient à cœur. Souhaitez-vous l'entendre même si je vous dis que je ne ressemble pas à un humain en réalité ? »
Elle sourit légèrement, réfléchissant. Elle était en train de se blottir contre lui, et rapprocha son visage, respirant contre ses lèvres.
« Dit comme ça, répondit-elle rapidement, vous me donnez assurément envie d’en savoir plus, Takeda-san... »
Myumi était bien placée pour savoir qu’il n’existait pas que des êtres humains sur Terre, et que ces derniers avaient une fâcheuse tendance à se regrouper à Seikusu. Elle avait déjà couché avec plusieurs d’entre eux, comme des femmes-chats se faisant passer pour des lycéennes.
Proche de l’homme, elle posa une main sur ses cheveux, les caressant, et reprit :
« Je suis née et j’ai grandi à Seikusu, Takeda-san... Il en faudra beaucoup pour me surprendre. »
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Cinis souriait à la jeune femme avec une forme désarmante de sincérité, il avait toujours eu un aspect délicat qu'on lui reprochait beaucoup auprès des femmes mais cela n'avait rien à voir avec du romantisme de bas étage. C'était simplement une envie un peu primaire mais orienté par son sens de l'honneur, de protéger. Cela remontait sans doute à la mort de sa soeur et au lien fort qu'il avait eu avec elle mais il abritait une forme de sérénité et de confiance qui pouvait séduire inconsciemment les femmes. Cela n'était pas forcément charnel comme attirance mais le simple fait de pouvoir serrer dans ses bras une personne et qu'elle se sente en confiance réel auprès de vous avait une forme de charme magique pour le Vadras à l'apparence d'homme aux yeux dorés. Ses pensées lui parurent étranges mais peut-être parce que Myumi-san ressemblait un peu à sa sœur. Elles étaient toutes les deux belles, faciles dans la discussion et avait ce don pour le taquiner sensuellement.
Voyant qu'elle se blottissait contre son torse et se rapprochait avec suggestivité de ses lèvres, il lui caressa doucement la joue en souriant très légèrement. C'était une beauté, même chez ses consœurs, il pouvait en certifier. Le parfum de la professeure était enivrant car il s'y mêlait l'odeur si délicate des succubes qui avait le don de ravir n'importe quel mâle. Il se mit à caresser ses cheveux à son tour et dit avec un petit peu de sérieux dans cette atmosphère cotonneuse où le son de leurs respirations chaudes étaient seul à briser le silence.
« Même si je vous dis que ma véritable forme est l'anthropomorphisme d'un pégase céruléen de deux mètres cinquante aux ailes de chauve-souris et au profil impeccable, si je puis me permettre ? Enfin, je pense pouvoir prendre le risque Myumi-san. Voyez-vous, je cherche activement une amie capable de... me satisfaire sans que j'ai à me camoufler. Je suis sûr qu'en tant que succube, vous savez ce qu'est le fait d'avoir la nécessité pressante et régulière de devoir obtenir satisfaction dans ce domaine. Malheureusement, je n'ai jamais encore trouvé de femmes capables d'autant d'endurance que moi-même et je vous avoue que... je ne suis pas assez cruel pour me mettre à violer des femmes mortes de fatigue. L'image est moins charmante, n'est-ce pas, belle succube Myumi-san ? »
Avant de lui laisser formuler sa réponse, il la serra doucement dans ses bras et vint l'embrasser longuement et avec une expérience certaine, sans doute moindre que celle de la succube, mais il avait de quoi être fier. Elle était dos à la caméra et donc dissimulait plus ou moins bien la scène de son corps féminin. Il laissa sa main glisser sur sa nuque doucement et ajouta dans le silence.
« Vous comprenez cependant que je ne peux pas vous laisser faire un show devant les caméras ? Ce n'est pas que je n'apprécie pas cela mais ma forme véritable marque trop les esprits pour que je sois pris sous mon mauvais profil par des humains agaçants de curiositié. (Il se mit à rire) Vos fans risqueraient d'être terriblement jaloux. »
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Un pégase céruléen aux ailes de chauves-souris et qui... Quoi ? Myu’ fronça légèrement les sourcils, devant bien admettre que, celle-ci, elle ne s’y attendait pas. Était-elle en train d’être emballée par un cheval ? Elle s’attendait plutôt à ce qu’il lui apprenne qu’il était d’une autre race anthropomorphique. Myumi avait rencontré des nekos à Mishima. Ils se faisaient passer pour des lycéens, mais, avec un peu d’entraînement, il était facile de les remarquer. Ils avaient toujours quelque chose sur la tête, afin de dissimuler leurs oreilles. Elle n’avait jamais compris pourquoi ils désiraient tant aller au lycée, alors qu’ils avaient tant de chance de se faire surprendre. Était-ce là un fantasme émanant de leurs maîtres ? Fréquemment, les nekos étaient des esclaves. Myumi trouvait ça horrible, que l’esclavage puisse encore exister. Certes, elle savait qu’il en existait encore, sur Terre, des versions modernes, mais, légalement, cette abomination était proscrite. Myu’ n’était évidemment pas contre l’idée de domination sexuelle, mais, pour elle, ça n’avait tout simplement rien à voir avec cette aberration qu’était l’esclavage. Son esprit commençait à vagabonder, et elle le ramena à la situation présente. Un pégase, donc... Elle n’avait pas l’impression qu’il plaisantait. De plus, il savait qu’elle était une succube...
*Demie-succube, en réalité* précisa mentalement Myumi, pour elle-même.
Seule sa mère était succube, pas son père, et elle avait hérité des deux à la fois. Contrairement à sa mère, Myu’ ne pouvait pas se transformer en une démone sensuelle à la peau rouge, ni commander aux démons, mais elle avait l’appétit sexuel insatiable des succubes... Ainsi qu’un autre héritage masculin. Elle ne disait rien, tandis que l’homme lui expliquait être un étalon du cul (normal, pour un cheval !), et qu’il cherchait une véritable amante, douée et performante, pour satisfaire ses envies. Cette assurance aurait énormément amusé sa mère, et Erelda lui aurait sans doute rappelé que les succubes sont des trésors aux mortels interdits, et que vouloir bénéficier de leurs services était une arme à double tranchant. Si on ne parvenait pas à satisfaire la succube, elle vous ravivait votre âme. Fort heureusement, Myu’ n’était que demie-succube, et n’était pas assujettie à cette règle.
Comme pour lui prouver qu’il était doué, l’homme l’embrassa. Myumi plissa légèrement les yeux, entrouvrant les lèvres, et répondit à ce baiser, sans aucune réelle intention. La caméra filmait le dos de Myumi, mais il était impossible de se méprendre sur ce qu’ils étaient en train de faire. Avoir un public ne dérangeait toutefois nullement Myu’, au contraire. La perversion était l’art des succubes, et l’exhibitionnisme en était l’une des plus belles expressions. Comme s’il y pensait lui aussi, Takeda, en rompant le baiser, désigna la caméra :
« Vous comprenez cependant que je ne peux pas vous laisser faire un show devant les caméras ? Ce n'est pas que je n'apprécie pas cela mais ma forme véritable marque trop les esprits pour que je sois pris sous mon mauvais profil par des humains agaçants de curiosité. Vos fans risqueraient d'être terriblement jaloux. »
Myu’ se redressa un peu, et tourna la tête. Elle avait encore sur les lèvres le goût de la salive de Takeda-san, qui, à son goût, faisait très humaine. La caméra était effectivement là, spectateur impassible, discret, et infatigable. Elle sourit ensuite.
« Monsieur est un timide, donc... Très bien... Il n’y a pas de caméra dans mon bureau. »
Elle ne releva pas la mention sur ses « fans »... Parfois, il valait mieux ne pas en dire trop. Myumi s’écarta donc, et s’avança dans le couloir, laissant à Takeda-san le soin de la suivre. Ils pénétrèrent ainsi dans son bureau, et Myu’ referma la porte derrière elle. Son bureau était semblable à n’importe quel bureau. Il y avait plusieurs chaises, un bureau, des fenêtres permettant de voir l’intérieur du lycée Mishima, avec les cours de sport, et plusieurs armoires, certaines abritant les petits trésors de Myumi Ichtora.
« Puisque vous n’êtes pas vraiment humain, je suppose que votre véritable nom n’est pas Takeda, n’est-ce pas ? Qu’êtes-vous donc ? Un démon ? Un rescapé de la mythologie grecque ? Ou... Encore autre chose ? »
Bien qu’elle soit japonaise, Myumi avait lu l’Iliade dans son enfance, car Erelda lui avait dit que le poème d’Homère s’inspirait de la réalité. Or, il était toujours important de se renseigner, car, d’après Erelda, les Dieux grecs avaient encore une certaine influence dans le monde, particulièrement à Seikusu.
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Cinis ne put s'empêcher de rire en voyant le visage incrédule de la semi-succube qui devait sans doute tomber de haut à la révélation qu'il venait de lui faire. Il se doutait qu'il devait exister d'autres races un peu différentes des humains dans cette ville mais pas à ce point, il avait effectivement déjà vu des petites oreilles ou queues d'animaux sur certaines personnes mais c'était mineur quand on considérait la nature polymorphe de Cinis. Cependant, il devait s'avouer un peu surpris d'une telle réaction. Il ne pouvait pas être le premier polymorphe venant d'un autre plan comme Terra à s'être inviter à Seikusu, si ? La nature de Vadras du beau mâle impliquait certes une certaine liberté dans les voyages planaires et il se dit intérieurement que les autres créatures les plus étranges devaient avoir quelques restrictions qui les empêchaient de venir semer le chaos et la destruction dans ces beaux quartiers humains.
Le regard du Vadras s'amusa à déshabiller Myumi et il se demanda très sérieusement si elle comprenait l'intégralité de l'implication de sa demande. En tant que semi-succube, elle ne risquait pas de lui voler son âme mais Cinis ne voyait pas entièrement cela comme un business froid. Il fallait un certain degré de bonne volonté et même s'il appréciait sa rencontre avec la belle professeure, il craignait qu'elle ne le voit que comme un autre de ses élèves qu'elle devait gentiment torturer (la salive sur sa main avait une odeur masculine et il n'y avait pas énormément de candidats chez les professeurs.) Il suivit donc en silence Myumi après qu'elle eut lancé sa petite pique avec un sourire adorable auquel il répondit de la sorte :
« Je vous promet de me racheter de cette timidité de la manière la plus appropriée que je puisse connaître, Myumi-san. Je suis certain que vous trouverez cela... hautement satisfaisant. »
Une fois dans le bureau de la jeune femme, Cinis observa avec attention son environnement. Un vieux réflexe de soldat. Il se dirigea vers une des fenêtres et, après avoir posé son long manteau noir sur le bureau de la semi-succube répondit gentiment.
« Je suis désolé de vous avoir trompé, Myumi-san. Takeda est le nom que j'emprunte quand je suis dans cette ville. Mon véritable nom est Cinis. Pour vous dire, ce que je suis, je risque de vous ennuyer... Disons simplement que je suis d'une race différente de la vôtre et que je viens d'un autre plan où ma forme est normale. Mais comme je veux vous montrer que mon offre implique une certaine confiance, je peux vous dire que ma race se nomme Vadras et que nous sommes une race guerrière, un peu à la manière des spartiates de votre Histoire. Donc, peut-être que rescapé de la mythologie grecque n'est pas trop éloigné de la vérité. (Il soupira) Et maintenant vient le moment de vérité où vous acceptez ma forme ou la refusez par peur. »
Il claqua des doigts et changea lentement de forme. Sa peau blanche se recouvrant lentement d'une douce fourrure couleur céruléenne, sa taille quittant son petit mètre quatre-vingt pour culminer à deux mètres cinquante, ses muscles se dessinèrent de façon visible et son visage prit une forme légèrement équine mais suffisamment humaine pour qu'on ne le confonde pas avec un cheval (HRP : si besoin est j'ai des images qui montre le style.). Enfin, deux superbes ailes jaillirent de son dos mais ne se déployèrent pas pour des raison évidentes. Il sourit et dit d'une voix devenu plus grave.
« Je suppose que maintenant votre intérêt est perdu, n'est-ce pas ? »
Il se mit à rire doucement et étira ses doigts engourdies par la transformation. Il avait trouvé une semi-succube belle et avec de l'esprit mais il se demandait si elle avait également ce qu'il fallait pour... accepter qu'il existe quelqu'un comme lui dans cette petite ville.
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Myumi avait fermé la porte à clef derrière eux, et elle était sûre qu’il n’y avait pas de caméra dans son bureau... Normalement, du moins. Avec ce lycée si particulier, on ne pouvait être sûre de rien, n’est-ce pas ? Mais, comme personne n’était jamais venu lui parler de ce qui avait lieu avant, elle soupçonnait que ce n’était pas important. Il restait toujours la fenêtre, mais il n’y avait pas d’immeuble en face, simplement des cours de sport. Les immeubles étaient très éloignés, hors du lycée Mishima. Elle restait proche de Takeda, qui lui expliqua alors s’appeler Cinis. Un nom qui sonnait un peu grec, mais Myumi pensait sans doute à cela parce qu’il lui avait dit ressembler à Pégase, le cheval ailé légendaire. Il lui expliqua être en réalité un genre d’alien, un Vadras. Myu’ l’écoutait silencieusement, un peu incrédule. C’était la première fois qu’elle avait un alien devant elle ! Ceci étant dit, d’un certain point de vue, sa mère pouvait aussi être considérée comme une forme de vie extraterrestre. Elle n’était donc pas si choquée que cela, et hocha lentement la tête. Les Vadras étaient des guerriers un peu semblables aux Spartiates... Si c’était le cas, cela voulait aussi dire qu’ils étaient cultivés. Les Spartiates étaient un idéal guerrier grec, soit une philosophie que Juvénal avait parfaitement su résumer dans ses Satires : « mens sana in corpore sano ». Un esprit sain dans un corps sain. Concrètement, Cinis n’était pas qu’une brute épaisse, mais pouvait aussi faire preuve de retenue et de charme... Ce qu’il avait su faire preuve jusqu’à présent.
La professeur sentait son cœur battre lentement dans sa poitrine. C’était le moment où elle allait voir si tout ça était une blague bien inventée pour attirer l’attention d’une belle femme, ou si c’était vrai. Il claqua des doigts, et les yeux de Myu’ s’écarquillèrent sous la surprise en voyant l’homme grandir devant elle, gagnant de la taille. Sa peau se recouvrit d’une teinte bleuâtre, une fourrure bleue, alors qu’il était en train de grandir, et de... De se transformer. Il ne se transforma pas en une espèce de centaure, car il tenait toujours sur ses deux jambes, mais Myu’ pouvait voir, dans son dos, des ailes recourbées. Il ne pouvait pas les déployer, n’ayant pas assez de place pour ça. Il gagna une belle musculature, et son visage changea également de forme. Il était toujours humanoïde, mais plus... Hum... Disons qu’il était un peu plus équidé.
« Woow... » commenta Myumi.
Au moins, ce n’était pas un canular. Un géant se tenait devant elle, qui aurait pu lui briser la colonne vertébrale sans réelle hésitation.
« Je suppose que maintenant votre intérêt est perdu, n'est-ce pas ? » demanda le colosse.
En acquérant cette forme, il s’était déshabillé, tous ses vêtements craquant, et Myu’ porta évidemment son regard sur son membre. Une belle queue, aussi tendue que celle d’un cheval. Pendant quelques secondes, la professeur ne disait rien, se contentant de poser sa main sur le torse de l’homme, sentant sa musculature, cette douce fourrure contre ses doigts. Elle hocha lentement la tête, et la redressa alors, son regard croisant les yeux de Cinis.
« Je vous ai dit que j’étais habituée aux choses bizarres, non ? »
Myumi cessa de caresser son torse, et glissa sa main le long de la verge de l’homme, ses doigts glissant sur sa belle virilité. Elle le masturba délicatement, un sourire épanoui traversant alors son visage.
« Un vrai étalon... Quelle femme tournerait les talons devant une telle chose ? Sûrement pas moi. »
Elle n’avait pas peur. C’était même tout le contraire. Elle n’en était pas sur le point de mouiller sa culotte, mais c’était l’idée. Cette créature, ce Vadras, l’excitait fortement.
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Cinis avait été anxieux, terriblement anxieux pendant sa transformation. Allait-elle hurler et alerter l'école ? Allait-elle tomber dans les pommes devant l'improbabilité de la scène ? Allait-elle le regarder avec dégoût ? C'était des inquiétudes de collégien mais il n'y avait rien de pire que de vivre caché toute sa vie. La frustration de ne pas être ce que l'on peut être, la colère quand on se transforme et la haine que l'on génère parce que l'on est différent. Une créature d'un autre monde, un alien, un mutant, tous ces termes étaient là pour signifier le danger, l'incongruité et l'effroi que cela générait. Cinis avait été formé pour être un guerrier performant et même le guerrier ultime vu qu'il avait accès à l'unique forme de magie accessible aux Vadras mais cela ne voulait pas dire qu'il était comme ses congénères : belliqueux et incapables de subtilité. Il en avait assez de ne pas pouvoir se balader à Seikusu sans cela et la réaction de la semi-succube eut tout pour l'enchanter.
Il avait été idiot de garder ses vêtements lors de sa transformation. Il savait qu'au vu de sa taille réelle, il risquait de finir nu. Il l'avait prévu de toute façon mais il se demandait maintenant comment il allait pouvoir se rhabiller. C'était une erreur de débutant mais le charme de Myumi, cette envie de l'avoir pour amante et la peur d'essuyer un nouveau rejet lui auront fait faire une petite erreur. Il était un étalon infatigable et il se savait capable de satisfaire même les plus délicieuses succubes mais... il tenait encore à son âme et sa vie. C'était ainsi. Son large membre, culminant une fois dur à une longueur faisant pâlir les chevaux, il pouvait toutefois la réduire pour s'ajuster aux capacités humaines de contenance. Il se demanda intérieurement si la succube pourrait le prendre entièrement.
Ses yeux se posèrent sur le visage de Myumi et fut ravi d'y voir un sourire si radieux alors qu'elle se mettait à le masturber doucement comme si elle était sur un petit nuage.
« J'en déduis que cela vous a immunisé contre le choc d'un étalon ailé dans votre bureau alors. Et pour répondre à votre question : beaucoup de femmes seraient effrayés par ma forme ou par l'idée de recevoir ma virilité en elle. Je ne suis pas le plus petit des mâles à ce niveau-là. »
Il se mit à rire et commença à caresser doucement la poitrine de Myumi de ses mains puissantes et s'amusa avec ses extrémités qui semblaient déjà se durcir.
« Dois-je conclure à vous voir en transe que ma proposition vous intéresse, Myumi-sensei ? Comprenez que si vous acceptez, vous risquez d'être terriblement insatisfaite par les élèves de cette école. A moins que vous n'en ayez cure, je suppose ? »
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Cinis venait de se montrer sous sa véritable apparence. Le moins que Myu’ puisse en dire, c’est qu’elle était plus attirante que Takeda-san, le surveillant humanoïde. Un homme-cheval était face à elle, la dominant de toute sa stature, sa virilité imposante menaçant de la défoncer. Il lui avoua que bien des femmes auraient été effrayées par sa véritable apparence, ce que Myumi pouvait comprendre assez facilement. Les Terriens n’étaient pas très réceptifs et compréhensifs à ce qui sortait de leur normalité. L’inconnu faisait peur, et un homme pouvant se transformer en cheval ailé faisant plus de deux mètres... Et bien, c’était plutôt anormal. Il se tenait face à Myumi, et elle le laissa s’attaquer à ses seins, qui se durcirent et se tendirent sous sa veste. Seulement, Myu’ n’avait pas envie d’arracher ceux-là. Non pas qu’elle y était contre, mais sa veste valait une petite fortune. Or, elle sentait toute la puissance de cette créature. Ce Cinis aurait pu la tuer, mais elle n’était pas inquiète. Elle avait l’habitude de défier le danger, de l’affronter, et de s’en repaître.
L’homme (si toutefois on pouvait toujours l’appeler ainsi) se rapprocha un peu d’elle, et fit ce que tous els hommes, d’un bout à l’autre du cosmos, savaient faire : se vanter.
« Dois-je conclure à vous voir en transe que ma proposition vous intéresse, Myumi-sensei ? Comprenez que si vous acceptez, vous risquez d'être terriblement insatisfaite par les élèves de cette école. A moins que vous n'en ayez cure, je suppose ? »
Après tout, quand on était monté comme un étalon, Myumi supposait qu’on pouvait être arrogant. Un sourire insolent traversa ses lèvres, et elle s’écarta alors du Vadras, puis commença à se déshabiller.
« Je suis une femme d’expérience, Cinis... Une femme qui croit que le sexe n’est pas une chose se résumant simplement à un coït. Bien des gens mésestiment l’importance des préliminaires... Pas moi. »
Elle retira sa veste, dévoilant son corset rouge, qu’elle retira également, ainsi que sa jupe... Tout simplement, elle se retrouva rapidement nue, au milieu de ce bureau. Une habitude chez elle. Elle n’éprouvait aucune gêne à l’idée d’être nue, et trouvait même amusant, parfois, d’accueillir ses élèves ainsi, de les voir rougir comme des tomates en étant incapables d’aligner deux mots, leurs yeux fixés sur les obus de leur senseï. Les humains étaient tellement prévisibles sur ce point, tellement amusants... Alors, être insatisfaite, elle ? Il n’y avait aucune chance. Elle recherchait généralement autre chose dans le sexe qu’une simple excitation physique, et, si elle avait vraiment voulu n’avoir que des amants montés comme des poneys, elle aurait fait appel à Erelda, à sa mère, pour qu’elle lui trouve de virils amants infernaux.
Nue, Myumi se rapprocha à nouveau, et se hissa sur la pointe des pieds pour poser ses mains sur les épaules de l’extraterrestre, et poussa alors un peu. Elle se hissa, et ses jambes s’enroulèrent autour de sa taille, tandis qu’elle se mit à l’embrasser dans le cou, ses seins s’enfonçant contre son torse.
« Pour l’heure, je dirais que j’ai juste eu envie de me faire baiser par une queue bien grosse et tendue... Et quelque chose me dit que tu dois avoir un moyen de m’aider à arranger ça. »
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Cinis était quelqu'un d'assez particulier pour un Vadras. Dans sa culture, il était normal de prendre ce qui lui était offert et si l'on ne pouvait l'obtenir aisément, la force était la solution, même si la force en question passait par des élaborations tactiques assez surprenantes et efficaces. Cinis, au contraire, était du genre à obtenir ce qu'il voulait en s'attachant au détail, la subtilité des mots, l'inventivité du langage corporel ou encore la délicatesse de certaines actions. C'était pour cela qu'il ne se jetait pas sur Myumi et se montrait calme même après qu'elle ait accepté son offre, il n'y avait rien de plus dégradant que les mâles jouant sur les mots pour devenir des bêtes dès l'instant où ils avaient obtenus ce qu'ils voulaient.
Le sexe, comme toute chose, était vraiment appréciable lorsqu'un lien et une compréhension du corps et de l'esprit de l'autre se formait. Mettre sa verge dans un trou avec pour seul but de le mettre au chaud était bon pour les animaux dont le Vadras cherchait à s'éloigner. Il fut ravi d'entendre qu'elle était du même avis après sa petite bravade volontairement arrogante. Cependant, ce qu'elle ne comprenait peut-être pas, c'est qu'il était plus que monter comme un cheval, c'était également quelqu'un qui avait su s'entraîner dans l'art amoureux où la baise n'est pas qu'une question de coït.
Il se contenta de rire en la voyant se déshabiller, mettant à nue ces atouts les plus féminins. Elle pensait réellement qu'il suffisait de se mettre nue et de lui dire de la prendre pour être excitante ? N'était-elle pas un petit peu imbue de sa personne ? Lorsqu'elle s'accrocha à lui, il ne fit aucun geste pour l'en empêcher, imaginant un moyen de lui faire comprendre qu'il n'était pas que confiant dans son physique.
« Je pense très chère, que vous me mésestimez grandement et que votre hâte à me ramener à ce que vous connaissez chez les hommes est une erreur. »
Il laissa ses mains se glisser dans son dos avec douceur, sa fourrure lisse et chaude apportant une texture différente de la peau humaine, stimulant ainsi la ligne sensible de sa colonne vertébrale. Il bougea également son torse afin de laisser ses muscles recouverts de fourrure frotter contre sa large poitrine, jouant de ses tétons dressées comme s'il avait s'agit de jouets. Il vint embrasser la jeune femme sur la nuque, laissant son souffle chaud glisser sur sa peau et puis, après une pause de que quelques secondes, vint lui mordiller le lobe droit.
Son membre avait atteint sa taille maximale durant ses caresses adroites et la verge veinée et brûlante venait frotter contre les lèvres vaginales de la professeure sans lui accorder toutefois le plaisir de la pénétration. Il la tenait dans ses bras et elle n'avait aucun moyen de lutter contre la force du guerrier. Toutefois, l'étreinte dans laquelle il l'avait prise était protectrice et douce, pas oppressante. Cinis recherchait une amante capable de le comprendre, pas une succube qui pensait que se mettre nue était le pinacle de la séduction... et il comptait lui faire comprendre.
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« Je pense très chère, que vous me mésestimez grandement et que votre hâte à me ramener à ce que vous connaissez chez les hommes est une erreur. »
Sourire sur les lèvres de l’intéressée, tandis que l’équidé enroulait ses mains autour de son dos, la plaquant contre son torse. Elle ne touchait pas le sol, et s’était un peu enroulée autour de lui. Les hommes... Toujours si fiers. Mais Myu’ n’était pas choquée, juste amusée. En tant que demi-succube, elle avait sur le sexe une certaine emprise, un certain contrôle. On ne pouvait pas la battre là-dessus. Comme sa mère le lui avait expliqué, les succubes se nourrissaient de sexe, ce qui faisait qu’elles étaient théoriquement inépuisables. À chaque fois qu’elles faisaient l’amour, elles s’en nourrissaient, étant ainsi toujours d’aplomb. Elle n’était donc pas paniquée par la taille de cet homme, juste excitée par cette dernière.
Elle eut un peu du mal à comprendre sa tirade, et se dit juste qu’il devait être blessé dans son orgueil qu’elle le considère comme un homme, avec un tel chibre. Elle sentait son sexe glisser entre ses cuisses, frotter ses jambes, remuant sous son corps, formant presque comme une espèce de branche sur laquelle elle pouvait s’asseoir. Un membre de cheval, un étalon... Myumi savait que sa mère avait prévu de l’initier davantage à la zoophilie, et la senseï savait aussi que sa mère avait déjà couché avec des chevaux. Elle avait des amis qui avaient de grands manoirs en campagne, avec des écuries, et elle avait déjà goûté au membre d’un cheval, en se trouvant sous cette dernière. Mieux valait être une succube pour pouvoir endurer ça. Contrairement à un amant humain, un cheval, lui, ne s’arrêtait jamais. Myu’ avait vu les vidéos prises par les amis de sa mère, où on la voyait prise par un énorme cheval. Elle en avait mouillé comme une petite folle, et sa mère avait du s’occuper de ça. Myu’ n’avait pas été aussi gourmande, que sa mère : elle avait juste couché avec des chiens, pour le moment.
Cinis l’écrasait contre lui. Il ne serrait pas assez pour l’étouffer, mais suffisamment pour que Myu’ soit immobilisée. Les doigts de la senseï glissaient sur son torse, et elle soupirait, essayant de remuer. Difficile à faire. Elle ne pouvait guère que bouger sa tête, frottant son nez contre la nuque de l’homme, et faisant glisser ses mains le long de ses épaules.
« Hum... On compare toujours les nouvelles expériences à ce qu’on connaît déjà, Cinis... »
Elle continuait à embrasser sa joue, se faisant provocante, léchant sa peau, et reprit :
« Mais tu n’es pas un simple humain, non... Tu es juste mieux membré, plus épais... Avec une teinte de peau un peu différente. Est-ce que tu as d’autres différences ? »
Elle le souffla ensuite dans ses oreilles :
« Montre-les moi, alors. »
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Cinis ne pouvait s'empêcher de rire intérieurement. Elle semblait si sûre d'elle, si savante des hommes dans leur intégralité qu'elle devait prendre toutes ses remarques comme celles de mâles arrogants voulant rouler des mécaniques pour impressionner. Sauf que Cinis n'avait pas besoin de se vanter, il avait d'autres atouts très intéressants et qu'il adorait employer. Les Vadras les plus puissants étaient maîtres mages de la force vitale qui les entouraient. Ce qui pouvaient se résumer par une modification, une altération des éléments vivants autour de lui. En combat, il l'employait rarement mais cela pouvait servir à figer le sang, arrêter un coeur, imploser un corps mais peu étaient les adversaires qui méritaient qu'il emploie cela.
En revanche, il avait également appris qu'avec un peu de subtilité et une méthode un peu plus délicate, on pouvait modifier temporairement ou définitivement les réseaux nerveux d'un corps, faire halluciner et tout autre manipulation corporelle délicate. Cependant cela requérait de la patience et de la proximité. Et il avait les deux avec Myumi-san. Posant ses mains à plat sur son dos, il offrit pour toutes réponses à ses bravades provocatrices un large sourire. Ses pupilles se mirent à luire et seconde après seconde la sensibilité du corps de la succube augmentait jusqu'au point où la moindre caresse était pour elle presque source d'orgasme léger.
Cinis savait que les succubes étaient infatigables et que fatalement il perdrait à ce jeu-là. Cependant, il ne comptait pas la laisser insatisfaite. Loin de là. Il hésita à utiliser ses dons de polymorphe pour créer un second membre et décida de garder cette carte par devers-lui. Calme, ses mains desserrèrent leur étreinte mais ses caresses se firent plus intenses, ses doigts agiles venant stimuler son clitoris gonflée.
Dégageant ses phéromones de mâle alpha (une autre particularité des Vadras, cela effrayait les plus faibles, provoquait les égaux et faisait désirer les femmes), il ajouta en plaisantant, l'embrassant doucement :
« Je crains de n'être qu'un peu novice. »
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Myumi sentit la chaleur monter en elle, et claqua des dents en frissonnant...Un frisson traversa en effet son corps, et elle se blottit encore contre le corps de l’homme, s’appuyant sur sa fourrure blanche. Ses seins se durcirent encore, alors qu’elle sentait son corps se transformer. Elle n’aurait pas su le dire comment, mais elle sentait que cet être, ce Vadras, était en train d’user de magie avec elle. Quand on avait comme mère une succube, on avait une tendance assez forte à croire aux phénomènes paranormaux, comme la magie. Erelda était une spécialiste de la magie rose, mais Myu’, malheureusement, n’avait pas hérité de ses capacités. Néanmoins, elle savait tout ce qu’on pouvait faire avec la magie rose. Chez elle, cette magie était inconsciente, s’exprimant dans le fait qu’elle était Futanari, et que l’énergie sexuelle la nourrissait. Elle sentit sa mouille jaillir, alors que les caresses du Vadras frottaient son dos. Il avait du l’ensorceler pour la rendre plus réceptive à ses attentions, et elle tremblait, embrassant sa peau, sa cyprine venant tacher son corps, glissant le long de son estomac pour tomber sur cette verge, sur cette virilité tendue dont Myumi se servait comme d’un soutien pour se maintenir contre son corps.
Cette créature était talentueuse, elle le reconnaissait, et elle sentait bien qu’elle allait violemment prendre son pied ici. Son esprit s’embrumait par des pensées peu avouables, lui faisant perdre pied, mais elle conservait son calme, se retenant, essayant de conserver l’esprit clair. Difficile, car l’envie de baiser se faisait de plus en plus ressentir, ainsi que, avec elle, cette sensation de manque entre les cuisses, une sensation d’autant plus forte qu’elle sentait précisément, sous elle, une queue tendue, n’attendant que ça de l’enfourner. Elle ne pouvait néanmoins pas le forcer. Cinis était bien plus puissant qu’elle. Myu’ ne restait qu’une faible femme malgré le fait qu’il était techniquement impossible de la violer.
L’extraterrestre retourna l’embrasser, son museau se blottissant contre ses lèvres. Elle entrouvrit ces dernières, et sentit une langue épaisse contre la sienne. Sa main s’agrippait à sa nuque, et ses jambes s’étaient enlacées autour de sa taille. Elle se maintenait plutôt bien, gémissant et soupirant lentement.
« Je crains de n'être qu'un peu novice », souffla alors la créature.
Myu’ sourit, et l’embrassa à nouveau, plus voracement, tout en remuant son corps, usant ses jambes et sa main pour ça. Elle se frottait contre son ventre. Cinis avait attisé le feu en elle, et Myu’ devait bien trouver un moyen de l’apaiser. Ses lèvres intimes glissaient ainsi contre les poils de l’être surnaturel, et c’est de cette manière qu’elle finit par atteindre un premier orgasme, expulsant l’envie en elle, afin de ne retenir que le plaisir. Elle gémit dans la bouche de l’homme, fermant les yeux en bandant ses muscles le temps de l’orgasme. Elle tira ensuite sur la lèvre inférieure du Vadras, mettant ainsi fin à son orgasme, et rompit son baiser.
« Ha ! Ma foi, je suppose que, dans un monde peuplé d’étalons, la notion de ‘‘novice’’ doit être différente de celle qu’on utilise sur Terre. »
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Cinis prenait un plaisir un peu malsain à faire jouir la belle semi-succube contre lui. C'était une façon amusante de lui imposer à reconnaître son talent dans le domaine sexuel. Sa cyprine coulait le long de sa fourrure épaisse, renforçant l'odeur superbe dans la salle. Le Vadras adorait créer une ambiance parfaite avant de passer aux choses sérieuses. Myumi-sans reposait sur son large membre bleuté avec la grâce débridée qui était la sienne. Le beau mâle était un exemple de douceur dans ses caresses, effleurant ses seins et sa nuque comme s'il possédait une statue de cristal. Le Vadras fit aller et venir sa verge contre les lèvres glissantes de la succube, ce qui le fit trembler de désir alors que ces phéromones se dispersaient dans toutes la pièce.
Cependant, ce n'était pas le seul pouvoir que sa magie lui accordait. Modifiant avec habileté certaines fonctions de leurs cerveaux respectifs temporairement pour leur faire avoir une hallucination collective où elle et lui se retrouvait au beau milieu d'une salle de classe entouré par des élèves mâles comme femelles, visiblement embarrassée par les deux êtres nus au tableau. Pour Cinis, leurs visages étaient communs mais pour elles, ils devaient s'agir de visages connues, ce qui rendait l'illusion tout autant amusantes.
« J'espère que les efforts que je fais pour vous montrer en quoi être mon amante est un avantage vous plaisent. », s'amusa à dire le Vadras.
Il l'embrassa langoureusement tentant de faire brûler son feu à son rythme, massant ses fesses blanches avec une puissance contenue, experte même. Ses poils frottaient contre la soie de sa peau et son membre hurlait de pouvoir la pénétrer devant tous ces élèves qui semblaient si réels. Il lui lécha la nuque doucement et dit doucement en montrant du doigt l'assemblée à la jeune succube :
« N'avez-vous pas quelque chose à dire à vos gentils petits élèves, professeure ? Je crains que certains d'entre eux soient terriblement... surpris. N'avez vous pas une brillante remarque à leur faire pour leur expliquer pourquoi je vous monte ? »
Il positionna son membre à l'entrée des lèvres intimes de Myumi et l'embrassa alors qu'il la pénétrait totalement, déformant son intérieur brûlant et... incroyablement plaisant ! Elle n'était pas du tout comme les autres femmes, c'était un fait. Cela promettait d'être intéressant.
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L’étalon jouait avec elle, Myumi le sentait. Une chance qu’elle ait ce côté humain dont sa mère était privée. À sa place, Erelda aurait été bien plus insistante, elle aurait poussé et insisté pour que le Vadras la prenne tout de suite, au lieu de la faire inutilement languir. Quand on allumait une succube, malheur à celui qui avait envie de jouer avec ses nerfs. Sous l’effet du manque, une succube pouvait devenir terriblement dangereuse, la frustration engendrant la colère. Le côté humain de Myu’ tempérait fortement cet aspect, et, si elle avait joui, c’était en partie à cause de la magie du Vadras... Magie qu’il continua à utiliser en créant une superbe hallucination. Myu’ ne fut pas dupe très longtemps. D’une part, les élèves mangeaient à cette heure, et, d’autre part, Cinis avait réuni dans cette classe différents élèves qui étaient d’âge et de classes différentes. L’hallucination était toutefois bien faite, et Myu’ tourna sa tête vers eux, se mordillant les lèvres, en écoutant le Vadras lui parler. Il ne lui laissa pas le temps de répondre, car il l’embrassa, un baiser plus langoureux, tout en déplaçant un peu son corps, le bout de sa verge se rapprochant des lèvres intimes de Myumi. La senseï se mit à en trembler, et raffermit sa prise sur la nuque de l’homme, sentant le moment arriver... Celui où il allait enfin la pénétrer. Pas trop tôt, aurait-elle pu dire ! Cependant, elle se contentait de frissonner, les joues rougies par le désir.
« N'avez-vous pas quelque chose à dire à vos gentils petits élèves, professeure ? demanda alors la créature membrée. Je crains que certains d'entre eux soient terriblement... surpris. N'avez vous pas une brillante remarque à leur faire pour leur expliquer pourquoi je vous monte ? »
S’humectant les lèvres, Myumi sourit, et tourna la tête vers eux. Elle réfléchit brièvement, et dit ensuite la seule chose qui lui passait par la tête :
« Watch and learn, folks. »
Cinis l’embrassa ensuite tout en la pénétrant, et, en sentant ce monceau de chair s’enfoncer en elle, Myumi écarquilla les yeux, et mordit involontairement la bouche de l’homme, tandis que des larmes de suffocation s’échappèrent de ses yeux. Elle hoqueta, incapable de retenir sa salive. Cette verge était grosse, énorme, même, et la sentir en elle était une expérience terrible, extrêmement grisante. Elle la sentait remuer en elle, s’enfonçant dans les profondeurs de son corps, ramonant son vagin, se frayant un chemin dans son bassin.
« Haaaa.... Haaaaa !! »
Elle bascule sa tête en arrière, reprenant son soufflé, papillonnant des yeux. Sa bouche s’était figée en une expression de plaisir démesurée pendant quelques secondes, avant qu’elle ne revienne peu à peu à elle, s’accommodant à la présence de ce membre.
« Ooooh... Hoooo... Putain, haaaaa... Haaaaaaaaa !! »
Elle cligna des yeux, la respiration haletante, ses jambes serrant le bassin de la créature. Elle se crispa à lui, grimaçant, avant d’onduler son corps, une voix lui hurlant dans la tête de faire ainsi, afin de soulager la présence impériale de ce pieu planté en elle. Elle remua donc ses hanches, lentement, car il fallait bien dire que ce membre tendu la prenait intégralement, défonçant son corps. Elle en avait même du mal à retenir sa salive, qui s’échappait parfois de ses lèvres.
Mais putain que c’était bon !
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Cinis avait tout du mâle planificateur. Il détestait totalement improviser dans les moments d'importance et il savait que faire monter l'insatisfaction de la succube était dangereux mais qu'elle lui en serait reconnaissante une fois prise par son membre, après tout, c'était comme cela que beaucoup de choses fonctionnait : Impatience croissante, presque insupportable et puis terrible plaisir de l'obtention. Il se décida alors à la pénétrer, faisant glisser son monstre en elle avec une lenteur calculée jusqu'à la remplir totalement, créant une bosse visible sur son ventre dans l'opération. L'homme à l'apparence équine sentit son souffle se couper lorsque son extrémité tendue poussa l'utérus délicat de Myumi, ses parois l'emprisonnait dans une poigne de velours à la chaleur torride, ondulant contre son membre. Il sentait chaque imperfection du vagin de la professeure contre ses veines gonflées dont la plus grosse frottait contre son clitoris devenu maintenant hypersensible grâce à sa magie.
Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas pénétrer quelqu'un qui avait cette qualité de corps et il poussa un grognement grave de plaisir contenu. Il devait garder une certaine forme de self-control avant de commencer à la dévaster de la manière la plus animale qui soit. Il sentait qu'il devrait d'abord lui montrer ses qualités d'amants avant celles de corps, lui montrer qu'il était plus qu'une queue de cheval sur un corps musclé avant de la bourrer comme si demain ne devait jamais être. Elle était déjà plus ou moins complètement perdu dans le plaisir cumulé de sa magie et de ses caractéristiques et ce visage complètement extatique lui donna une envie instinctive de domination.
Tout son corps lui hurlait qu'elle n'attendait que d'être prise mais il décida d'abord de venir utiliser sa langue pour venir lécher la salive au bord de ses lèvres avant de l'embrasser à nouveau passionnément, n'ayant aucune crainte qu'elle le morde, sa peau étant affreusement résistante. Il décida également de faire en sorte d'affiner son hallucination en se basant sur la mémoire et la cohérence de Myumi. Certains élèves disparurent, le temps changea, l'heure avança et il doutait que dans son état, elle fasse encore la différence. Les élèves qui restaient les observaient furieusement, leurs mains descendant vers leurs entrejambes honteusement. Certains se mirent à dire quelque chose à la professeure mais l'hallucination faisait en sorte qu'elle entende ce qui l'exciterait le plus dans cette parodie d'exhibitionnisme.
Son envie de domination lui donna envie de jouer une autre de ses cartes. Massant sa poitrine avec force et expérience, il vint lui murmurer tout en faisant apparaître un membre jumeau entre ses jambes dont l'extrémité suintante de pré-sperme venait chatouiller l'entrée entre ses fesses soyeuses et encore immaculées.
« J'ai encore un petit cadeau à vous offrir, Myumi, en gage de ma... gratitude. »
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Pour le coup, Myumi en avait totalement oublié les présences autour du couple, et, si Cinis se retenait, elle, elle ne se privait pas pour exprimer son plaisir, poussant des hurlements et de longs soupirs. L’équidé avait fait rentrer une superbe verge en elle, et, si c’était comme ça, se faire prendre par un cheval, Myumi comprenait mieux pourquoi sa mère avait adoré ça. Dieu, qu’elle était grosse ! Myumi se sentait disparaître sous cette verge, la belle professeur laissant place à une femme sauvage, néanderthalienne, qui était prise par son amant dans sa grotte. C’était aussi simple que ça. Elle hurlait, enfonçant ses ongles dans la chair de la créature, qui alla l’embrasser, étouffant son cri. Elle mordilla effectivement ses lèvres, tout en s’accommodant progressivement à ce membre. Elle avait l’impression d’entendre des voix lui parler, mais tout son corps frémissait et vibrait, ce qui faisait qu’elle n’y faisait même pas attention, pleinement concentrée sur ce feu qui bouillonnait entre ses cuisses. Le sexe du Vadras mettait à l’épreuve son anatomie de succube, faisant légèrement gonfler son ventre, l’épuisant physiquement.
Elle sentit alors une autre verge, semblable à une espèce de tentacule filer entre ses jambes pour approcher de sa rondelle. Elle en frémit, se pinçant les lèvres. Malgré la sueur, la douleur, et ce sentiment persistant d’être littéralement écartelée, Myumi était comblée. Elle adorait ça, tout simplement, et ne faisait rien pour se défaire de l’étreinte solide de son partenaire.
« J'ai encore un petit cadeau à vous offrir, Myumi, en gage de ma... gratitude. »
Elle comprit ce qu’il avait en tête, mais, une sodomie à sec... Il fallait être une succube pour le supporter. Myumi soupira lentement, la sueur continuant à couler le long de son visage et de ses joues. Elle était en transe, son corps devenant de plus en plus flasque et rouge. Elle l’embrassa à nouveau, remuant ses hanches, ondulant son bassin. Le Vadras la mettait à dure épreuve, elle le sentait, et, pour le coup, elle comprenait mieux pourquoi il avait été si hésitant au début. Une femme normale en aurait sombré dans le coma, et Myumi n’avait d’ailleurs pas été si loin que ça de s’effondrer. Sans l’énergie exceptionnelle des succubes dans tout ce qui, de près ou de loin, concernait le sexe, elle aurait probablement aussi sombré. Au lieu de ça, la jeune femme réussissait à se maintenir, et ondulait contre le corps de l’homme, avant d’hocher la tête, essayant d’articuler.
Difficile de le faire. Autour d’eux, une bulle de sexe artificielle était en train d’éclater, mais Myumi n’était pas dupe. Elle savait que c’était fictif, ses sens le lui disaient. Elle était à moitié succube, après tout.
« Prends-moi... Haaaa !! »
Ça allait arracher, mais elle était une succube.
Elle pouvait l’endurer.
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Le grand mâle sentait qu'il devait rester un minimum calme pour leur bien-être à tous les deux, ce que la succube semblait avoir oublié vu dans l'état de transe dans lequel elle se trouvait mais ce n'était pas pour lui déplaire. Quelque part, le fait de voir une succube prendre son pied à ce point était une forme de reconnaissance et cela venait flatter son ego d'une certaine façon et il fit en sorte de la récompenser en étant un peu plus subtil dans ses mouvements. Se mouvant non seulement de bas en haut pour qu'elle s'empale sur son membre gigantesque, il commença également à établir un mouvement de rotation afin de frotter plus sur certaines zones par moment, pressant toujours son utérus avec une persistance délicieuse dans ses entrailles délicates.
Le bel équidé, quant à lui, ne se fatiguait que très peu et si son pelage était humide cela venait de la sueur et la cyprine de sa partenaire qui avait été littéralement été réduite à une femelle gémissante et avide de plus de ce sexe si animal. Il claqua des doigts à nouveau, recouvrant son second membre d'un fluide extrêmement glissant et s'amusa à positionner l'extrémité entre ses fesses d'hurleuse. Il l'embrassa doucement avant de venir lécher la sueur sur ses joues et dit simplement avec un gentil sourire :
« Comment refuser une telle demande ? »
C'est alors que son second membre la pénétra tout entière, allant encore plus profondément en elle que le premier car n'étant pas stoppé par un utérus. Le Vadras se mit à trembler face à la double pression sur son premier membre, son anus était encore plus chaud et le serrait dans un étau moins doux que son vagin mais était superbe néanmoins. Cinis aurait pu faire en sorte d'augmenter encore la sensibilité de la succube mais il se dit qu'elle était déjà au bord de l'inconscience et que ce serait une mauvaise idée.
Ses deux masses puissantes frappèrent de façon rythmique, modelant l'intérieur du corps de Myumi à sa guise alors qu'il tremblait à chaque fois face aux ondulations désespérées de la professeure, tout était si glissant et si chaud. Il aurait préféré qu'elle ne soit pas à ce point perdue dans le sexe mais elle aurait le temps de s'habituer, Cinis n'avait pas l'habitude de laisser ses amantes sans un peu d'attention trop longtemps. Il était lui, après tout. Il vint l'embrasser tendrement alors que ses mains venaient lui masser la poitrine, les muscles de son dos et la rigidité de ses membres étant suffisantes pour maintenir la succube.
Il se demandait presque s'il n'allait pas se débarrasser de l'illusion. C'était un peu jeter des perles aux pourceaux.
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Les cris de Myumi se turent quand il la pénétra une seconde fois. Même s’il avait lubrifié son membre, l’anus restait une partie assez intime et étroite, douloureuse. Il la pénétra vigoureusement, et Myumi se tut, émettant des borborygmes en renversant sa tête vers l’arrière, sa langue pendant hors de sa bouche. Tout son corps vint à imploser chaudement, malmené par l’énergie fougueuse du Vadras, par sa passion déchirante à la prendre. Myumi tremblait comme une feuille, de grosses gouttes de sueur filant le long de son être. Elle papillonnait des yeux, en poussant de légers croassements, écrasée par une douleur qui explosa en elle. Deux lances de chair la déchiraient de l’intérieur, remontant en elle, éprouvant sa constitution de succube. Elle gémissait, soupirant faiblement, et raffermit ses mains sur le cou du Vadras, l’extraterrestre continuant à la prendre avec toute son énergie. La brave Myu’ était comblée, et, peu à peu, revint à elle, suivant le même fonctionnement que quand la créature l’avait pénétré. Peu à peu, ses esprits se rétablirent, ses sens revinrent, et, au plaisir fulgurant, vint se mélanger une douleur terrifiante et écrasante. C’est dans cette étrange alchimie que résidait le sexe, un subtil mélange de plaisir et de souffrance aiguë.
« Haaa... Haaaa... »
Sa salive continuait à s’échapper de sa bouche, et elle referma lentement cette dernière, avant de couiner et de gémir, tout son corps semblant être en train de trembler. La senseï n’en menait vraiment pas large, et elle se blottit un peu contre le corps du Vadras, repensant à serrer ses jambes, respirant lourdement, essayant d’accepter la présence de ces deux chibres en elle. Elle comprenait maintenant bien mieux pourquoi le Vadras l’avait mis en garde. Sa respiration était haletante, lente, trébuchante, et, si elle reprenait du poil de la bête, c’était lent.
N’allons toutefois pas nous méprendre : c’était bien de la mouille qui sortait de son vagin. C’était juste qu’elle se retrouvait comme un navire emporté subitement sur une tempête, incapable de faire autre chose que s’accrocher en espérant que les voiles tiendront le coup. Les voiles, fort heureusement, tinrent, et Myumi, haletante, continuai à se cramponner contre la créature. Son illusion d’optique était alors totalement insignifiante aux yeux de Myumi, qui concentrait l’intégralité de son esprit à ce qu’elle subissait de la part de cet étalon, ce Vadras qui la prenait par devant et par derrière. Son cul était tout simplement en feu, la faisant frémir et bouillonner sur place.
« Plus viiite, haaaa... Haaaaaaaaaaaaa !! » gémissait-elle, en haleine.
Il fallait qu’il accélère, qu’il remue mieux ses queues, afin que Myumi puisse s’y faire, qu’elle puisse se laisser bercer. C’était tellement douloureux, comme si on l’écartelait. N’aurait-elle pas été une succube qu’elle aurait fini dans les pommes, mais, en tant que tel, l’intérieur de son corps s’accommodait à ces membres, lubrifiant plus facilement les parois internes, et cette énergie sexuelle qui les enveloppait, loin de l’épuiser, la nourrissait, contribuant à faire sauter ses inhibitions, à la lâcher.
La succube s’exprimait.
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Cinis prenait peu à peu ses marques à l'intérieur de la succube, ses membres ridiculement grands faisant des entrailles délicates de Myumi quelque chose de moins en moins élégant mais de plus en plus accueillant et agréable. Malgré son côté subtil et son amour de la discussion, Cinis devait avouer que les cris d'agonie et de plaisir de la professeure lui apportait plusieurs élans d'adrénaline, son sang de Vadras bouillonnant à l'idée de victoire et de domination, chose qu'il n'aimait pas en général mais dont il aurait besoin pour lui plaire, elle qui avait du sang des démones de la luxure. Il accéléra ses mouvements afin de faciliter la "conversion" que Cinis lui infligeait. Ses membres glissants allant et venant en elle, d'abord perçant les murailles de chair qui tentaient de le broyer en retour, rapaient ses parois de ses membres aux glands larges, poussaient jusqu'à l'utérus et en forçant l'entrée pour l'un et se perdant dans les profondeurs de son anus pour l'autre.
Le Vadras était infatigable et son excitation lui donnait envie de faire plus à cette professeure. Il coupa son illusion qui ne l'intéressait plus et se déplaça avec une lenteur calculée vers la large fenêtre et laissa Myumi s'y adosser, laissant le froid du verre contre sa peau pâle. Il l'embrassa profondément et agrandit légèrement sa langue afin de littéralement violer sa bouche des mouvements habiles de sa langue, lui offrant l'un de ses vrais baisers, un baiser Vadras chargée d'une salive emplie de phéromones masculines qui avait un pouvoir similaire bien que plus faible à son sort de sensibilisation dans le sens où il augmentait le plaisir et diminuait la douleur. Une arme ancienne datant de l'époque où sa civilisation violait d'autres races pour éviter l'extinction.
Il donna un coup de rein puissant et il sentit l'entrée de son utérus lentement abandonner face à ses assauts. S'il avait laissé la bouche de la professeure libre, son souffle aurait été rauque et saccadée, voulant montrer à cette succube qu'elle était loin d'avoir le monopole du plaisir sexuel. Ses yeux étaient toujours clairs et fixaient impitoyablement Myumi comme pour tenter de faire se réveiller plus rapidement sa nature. Il se demandait si une succube, même de sang mêlé avait un corps aussi puissant dans l'art de l'amour que les véritables. Il ramena lentement la tête en arrière, retirant sa longue langue de sa gorge, un lont filet de salive emplie d'une odeur de luxure les reliait encore et il demanda d'un regard provocateur si c'est tout ce qu'elle savait faire...
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Son amant était vorace, et la senseï ne fit même pas attention à la disparition de son illusion. Elle avait d’autres motifs qui occupaient sa tête, à savoir deux membres voraces et imposants qui lui défonçaient le corps. Son côté succube lui avait permis de ne pas tomber dans les pommes, et de se nourrir de cette vigueur sexuelle, continuant à la maintenir éveillée, lui permettant de multiplier les orgasmes, et son côté humaine rendait tout cela plus réaliste, plus fort encore. Sa mère lui avait expliqué à de nombreuses reprises les bienfaits de sa situation. Une pure succube ressentait le sexe différemment des humains, elle l’appréhendait plus comme une sorte de carburant, d’énergie vitale, et le plaisir sexuel, chez une succube, n’était donc pas que physique. En un sens, ce que les humains ressentaient étaient encore plus intenses que ce que les succubes éprouvaient. Myumi ne sentit donc pas l’illusion disparaître, car elle était déjà dans sa propre illusion, une tornade rose de désir qui tournoyait autour d’elle, qui la berçait tendrement et lourdement. Le sexe avait pour lui d’être un plaisir qui n’aimait pas partager. Quand il s’emparait de vous, vous étiez incapables de penser à autre chose, ce qui était aussi bien que mauvais. Myu’ ne pouvait que se féliciter que les murs de Mishima soient insonorisés, car, ce faisant, personne ne l’entendait hurler.
Cependant, elle n’eut pas l’occasion de hurler longtemps, car l’équidé l’embrassa à nouveau, continuant à attiser les fantasmes zoophiles de Myumi. Elle se retrouva contre son carreau, sentant contre son dos le contact glacé du verre. Elle rouvrit les yeux, clignant à plusieurs reprises. Le Vadras la regardait, tout en enfonçant ses chibres en elle. Sa langue fila également dans sa bouche, et un gémissant caverneux s’échappa du corps de la professeur, un long soupir. Elle bascula sa tête à l’envers, la renversant en sentant cette langue s’enfoncer en elle. Cet amant était envahissant, ce qui, soit dit en passant, était tout à fait ce qu’elle recherchait. Elle voulait un homme fort, capable de la prendre, de la faire hurler, de la défoncer comme il fallait. Sur ce point, elle n’était pas déçue de la marchandise. Cinis était doué dans son genre.
Il retira son baiser, et le filet de bave qui les relia disparut quand Myumi secoua la tête. Cette dernière était toujours en ébullition, haletant et gémissant, recouvrant la verge de Cinis de mouille. Elle posa ses mains sur ses épaules, les caressant tendrement, se pinçant les lèvres, reprenant son souffle.
« Haannn !! Haaannn !! Haaaaannn !! »
De la sueur coulait le long de ses cheveux, parler était difficile, elle était toute rouge, mais, peu à peu, elle reprenait du poil de la bête, son corps s’habituant à cette surdose de plaisir en elle. Oh, elle était encore bien loin de pouvoir suffisamment se concentrer pour réussir une dissertation, mais suffisamment pour pouvoir répondre. Son corps était écrasé contre le sien, pris sous les élans de la créature blanchâtre, et elle se redressa un peu. Elle l’embrassa contre la joue, tout en griffant sa peau velue, et glissa ses mains le long de son dos, le caressant et le grattant en même temps. Ses pieds tapaient sur les fesses de la créature, un joli petit cul comme elle les aimait bien. Myu’ se laissait prendre.
« Sacré... Sacré étalon... », réussit-elle à dire, avec un léger sourire.
Les gouttes de sueur continuaient à glisser le long de son corps, et elle s’écrasa à nouveau contre lui, subissant avec plaisir. Elle gémit à nouveau, poussant un long hurlement ténu qui fusa dans son bureau, ce bureau qui en avait vu des vertes et des pas mûres.
Comme en ce moment.