Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Carol Danvers le samedi 12 avril 2014, 10:24:22

Titre: L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Carol Danvers le samedi 12 avril 2014, 10:24:22
C’était une belle matinée ensoleillée. Un léger vent frais venait du littoral, faisant se plier les palmiers plantés le long de la plage. Une matinée estivale, aurait-on pu dire. Un grand ciel bleu, quelques rares nuages blancs plantés à droite et à gauche. Les gens allaient faire leurs courses, et ceux qui travaillaient regardaient parles grandes baies vitrées en se disant qu’ils seraient bien mieux à la plage, plutôt que dans leurs boxes. Ils changèrent d’opinion quand la créature arriva.

Elle débarqua sur l’un des grands axes de circulation de la ville, un long boulevard en centre-ville avec une multitude de bosquets, de buissons, et d’arbres en plein milieu. Un boulevard comprenant au minimum quatre voies, et des rangées de magasins divers et variés à gauche et à droite, avec une multitude d’enseignes lumineuses et de néons qui brillaient comme des guirlandes de Noël quand le soleil se couchait. On y trouvait des vendeurs à la sauvette, ouvrant leurs grillages pour proposer aux passants leurs rāmen et leurs concoctions de nouilles. Les bus du ramassage scolaire passaient fréquemment par ici quand, tôt le matin, ils apportaient les gamins des villages ruraux à proximité. Takagi Nishimura, un buraliste, était convaincu que ce serait une bonne journée. Inversement, Akiyoshi Nijo, lui, avait un mauvais pressentiment en étant dans sa voiture, une Honda, comme si le ciel allait soudain lui tomber sur la tête. Rien de surprenant, en soi : Akiyoshi était par nature un pessimiste, convaincu que, quand il faisait beau comme ça, c’est qu’une catastrophe se préparait.

Pour le coup, on ne pouvait pas lui dire tort.

Le monstre arriva en plein milieu de ce long boulevard, s’écrasant sur un rond-point. Personne ne le vit venir, ce fut comme si un mage l’avait téléporté. L’instant d’avant, il n’y avait rien de plus qu’un grand parterre d’herbes et de fleurs. L’instant d’après, une créature abominable, haute comme un immeuble, se tenait là. Comme si le créateur de Godzilla avait laissé s’échapper l’une de ses créations de son studio. En train de discuter avec ses associés au téléphone portable, Arihito emboutit l’arrière d’une voiture qui avait pilé sous la surprise, et insulta copieusement le conducteur de devant, avant d’entendre le monstre hurler. Un hurlement terrifiant, surréaliste. Arihito tourna lentement sa tête sur la gauche... Et crut biens ‘étrangler en voyant la créature, dont les yeux jaunâtres regardaient autour d’elle :

(http://nsa34.casimages.com/img/2014/04/12/mini_140412102719500135.jpg) (http://nsa34.casimages.com/img/2014/04/12/140412102719500135.jpg)

Les automobilistes se ruèrent hors de leurs véhicules en hurlant, et le monstre, un immense golem, rugit. Énervé par les bruits de klaxon et les hurlements, et voyant de bons petits plats filer à toute allure, il bondit sur le sol, et attrapa une voiturez sans difficulté, ses énormes doigts explosant les vitres, tordant le toit de cette dernière. Il la souleva, et la balança en avant, comme une espèce de projectile. La voiture atterrit sur le sol, mordant le bitume, et le monstre continua à s’avancer. Son pied écrabouilla la Honda d’Akiyoshi, et provoqua une belle explosion quand il atteignit le réservoir d’essence. Le golem en fut surpris et recula spontanément, mais nullement blessé.

« RRRRROOOOAAAARRRRRRRRRRR !! » hurla-t-il à nouveau.

Il s’avança furieusement, attrapant d’autres voitures pour les balancer dans le décor, et tourna la tête sur la droite en entendant des bruits.

Il y avait un bus, et des gens se ruaient pour en sortir. Un excellent vivier pour le monstre, qui s’avança de l’autre côté du boulevard. Il tendit sa main vers le bus, défonçant les vitres en essayant de saisir quelques jambes. Les personnes restées à l’intérieur poussèrent d’incompréhensibles hurlements pour lui, et roulèrent sur le sol. L’énorme patte du golem arracha les barres métalliques sur lesquelles les usagers pouvaient s’attacher, mais n’obtint personne. La main du golem tâta alors sur le sol, essayant d’attraper quelque chose, mais n’y parvint pas. Le golem grogna de dépit, retira sa main, et la posa sur le toit du bus, puis entreprit d’arracher la toiture. Il serra avec ses doigts, comprimant la toiture, la tordant et la cabossant, et l’arracha, comme on retirait un emballage de papier-cadeau. Il la balança au loin, et porta son attention sur son trophée.

Entre deux sièges, il y avait une lycéenne, recroquevillée contre le sol, remuant les lèvres. Lentement, le golem approcha son énorme main de la femme pour l’envoyer tout droit dans son estomac.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Jonathan S. Storm le samedi 12 avril 2014, 15:35:08
Quoi de plus agréable que la possibilité d'une vie sous anonymat sous un ciel bleu azur et un soleil éclatant ? C'est précisément la question que se posait cet homme, qui traversait la rue d'un air passablement nonchalant. Lunettes de soleil au bout du nez, une veste en cuir beige sur les épaules, des cheveux châtains clairs légèrement plaqués sur le côté de son crâne. L'homme doit avoir le trentaine et n'a rien d'un japonais. Il vit ici depuis désormais plusieurs mois, mais tous ses voisins ont prit l'habitude de l'appeler "le touriste". Il faut dire que, tous autant qu'ils sont, ils ne savent rien ou presque de la vie de leur nouveau voisin américain. Aimable bien que parfois trop exubérant pour Seikusu, il reste discret et se fond dans la masse. Distrait, il traverse la rue et manque de se faire percuter par un homme d'une Honda grise. Il s'excuse d'un signe de la main et s'arrête sur un trottoir pour allumer une cigarette. Un rapide coup d’œil pour se rassurer, et un léger claquement des doigts vient allumer sa clope.

Restons discret mais économisons les briquets.

Tout se passe bien. Jonathan s'engage dans les petites rues du centre ville de Seikusu. Les gens se sont dépêchés de sortir en voyant le soleil pointer le bout de sa lueur jaune aux premières heures du jour. Les commerçants ont le sourire : le chiffre d'affaires promet d'être intéressant en cette belle saison. Jonathan s'arrête rapidement devant une vitrine d'une petite boutique alimentaire. Ses yeux bleus sont attirés par un met qu'il n'a pas encore eu l'occasion de goûter depuis son arrivée au Japon. Soudain, la vitre transparente se met à trembler. Les tremblements de terre sont monnaie courante au pays du soleil levant, et le jeune Storm ne s'inquiète pas. Du moins pas jusqu'à ce que la vitrine lui explose littéralement au visage, de la même manière que les vitrines voisines. Un bruit gigantesque résonne au loin. Un cri voire un rugissement.

Même "La Chose" ne rugit pas comme ça. Bordel.

La rue, désormais jonchée de verre, s'était instantanément vidée de ses passants. Les commerçants ayant permit aux clients de se réfugier dans les petites échoppes, Jonathan se retrouvait seul au milieu d'une rue devenue étrangement silencieuse. Un silence régulièrement déchiré par des explosions et des rugissements à vous glacer le sang. Sans plus chercher à comprendre, notre ex-Torche progressait désormais dans la rue, se repérant à l'ouïe pour se diriger vers les émanations sonores. Et il comprit qu'il risquait d'y avoir un "petit" problème quand une voiture passa plusieurs mètres au dessus de sa tête avant de s'écraser contre un bâtiment. Voilà. Quelques mois de tranquillité, et il fallait bien que tout recommence. Qu'un nouveau "super-connard" se pointe et décide de tout écraser. De préférence en présence d'un des "4 Fantastiques".

J'ai décidé de raccrocher, démerdez-vous sans moi.

Le "petit" soucis dont nous parlions plus tôt était en fait un gros, un très gros soucis. Jonathan se trouvait désormais sur une des artères principales de la ville, un gros boulevard ultra-fréquenté, que ce soit par les voitures ou par les piétons. Ces derniers fuyaient la route à grandes enjambées au milieu de voitures absolument défoncées, en feu pour certaines. Au milieu de ce chaos se dressait un colosse. Une créature gigantesque, haut comme un immeuble de 6 étages au moins. Hideuse, ses yeux jaunes guettaient le moindre mouvement dans la rue. Ses mains ressemblaient plus à de longues serres qu'à des mains, et il "découpait" avec apparemment beaucoup de plaisir tout ce qui avait le malheur de passer entre ses pattes. Johnny allait reculer. Il s'était promit de ne plus se mêler de problèmes de ce genre-là. Et tant pis pour les autres. Il n'était pas garant de la bonne santé de l'humanité, et ne pouvait pas affronter n'importe quel enculé de monstre qui décidait de sortir de nulle part pour s'amuser un peu. Il allait reculer, quand il l'entendit crier. Une jeune lycéenne, recroquevillée entre deux sièges dans un bus scolaire au toit littéralement arraché. La créature la surplombait de toute sa hauteur, prête à en faire son amuse-gueule.

Et merde. J'aimais bien cette veste en cuir.

Il n'eut pas le temps de se déshabiller, ni d'enlever ses lunettes de soleil. Ce n'était pas le moment. Tout son corps s'embrasa en une demi-seconde. Il n'était plus Jonathan Storm. Il venait de redevenir La Torche. Une demi-seconde plus tard, son corps incandescent venait percuter le ventre de la bête, qui titubait en arrière, totalement surprit pas ce coup de canon dans le ventre. En lévitation à quelques mètres du sol, Johnny vit le regard incrédule de la jeune femme et lui fit signe de la main. A mi-chemin entre un "Coucou, je me la pète" et un "dégage de la, vite". Cela faisait quelques temps que Jonathan n'avait pas fait d'exercice. Il était l'heure de se réveiller.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Carol Danvers le dimanche 13 avril 2014, 01:54:11
Plus elle y pensait, et plus Carol se disait qu’elle allait sans doute devoir entièrement se consacrer à sa vie de super-héroïne : servir le SHIELD, c’était quand même mieux que de continuer à travailler dans cette épicerie pourrie sous les ordres d’un gros porc qui ne pensait qu’à coucher avec les caissières. C’était le seul boulot que Carol avait réussi à trouver en débarquant à Seikusu. Elle parlait plutôt bien le japonais, et, quand elle avait rejoint Seikusu, elle avait en tout cas de bonnes bases, qu’elle avait su perfectionner. Alcoolique, buvant pour oublier un passé plein d’amertume, Carol avait peu à peu sombré, avant que son passé ne se rappelle à elle, et qu’on ne lui propose d’utiliser ses nouvelles facultés à bon escient. Carol Danvers était ainsi devenue Miss Marvel, une super-héroïne capable de voler, dans une tenue moulante, et qui se battait pour défendre la veuve et l’orphelin... Encore un peu, et on la canoniserait, tiens ! Quel dommage qu’elle ne puisse pas utiliser ses pouvoirs contre les imbéciles, car elle se serait alors correctement occupée de ce gros tas qui l’oppressait, et lui payait une misère. Comme quoi, des cons, on en trouvait sur tous les continents, et c’était bien la preuve que, ce qui était de commun à l’humanité, ce n’était pas la raison, mais la bêtise.

*Bon, n’y pense plus, et détends-toi...*

Venant de terminer son service à l’épicerie de quartier, Carol faisait la seule activité qui l’avait empêché de se suicider après qu’elle ait été limogée de l’US Air Force : voler. S’envoler au milieu des nuages, et se faire des piques de vitesse, filer le long de la surface de l’océan, et se reposer au large d’Okinawa le soir, en sirotant un cocktail dans une noix de coco. Elle flottait dans les airs, yeux clos, laissant le vent la caresser, laissant les nuages l’emporter et l’atmosphère la saisir. Un bref instant de détente... Avant qu’elle n’entende des gyrophares, et des bruits d’explosion.

Carol se retourna, et vit, en contrebas, les rues de la ville. Elle était au-dessus des gratte-ciel, et, sur un balcon surélevé, un homme, qui était occupé il y a cinq minutes à arroser ses plantes, l’observait avec des jumelles, fantasmant sur le cul de cette créature volante. Carol ne s’arrêta pas pour lui signer un autographe, et fondit en contrebas. Elle vit une espèce de boule de feu dansant autour d’un truc énorme et gigantesque.

*Nom d’un petit Schtroumpf, mais qu’est-ce que c’est que ce truc ?!*

Une espèce de golem énorme était en train d’essayer d’attraper une torche humaine qui se baladait autour d’elle, répandant des flammes tout autour, tandis que des individus effrayés s’enfuyaient. La police venait d’arriver, et des policiers faisaient feu sur le monstre, sans que leurs balles ne semblent l’égratigner.

« RRRAAAARRRRRRRRRRR !! » rugit la créature, de dépit.

Carol, qui s’était arrêtée sous l’effet de la surprise, finit par revenir à elle. Elle ne connaissait pas cinquante personnes capables de se transformer en torche volante... Si ce n’est la Torche elle-même. Quant à savoir ce qu’un Fantastique faisait à Seikusu, ça, c’était une autre question. Le golem était extrêmement résistant, mais lent. Cependant, les flammes de la Torche ne semblaient pas énormément le blesser. Carol se rapprocha, et s’appela à eux, en balançant un rayon d’énergie qui atteignit le monstre à l’épaule, faisant tomber quelques petits cailloux, mais sans le blesser.

« Je peux me joindre à la fête ? » demanda Carol, essentiellement à l’attention de la Torche.

Le golem poussa un rugissement, et attrapa alors un morceau de bitume, avant de le balancer, en visant Miss Marvel. Cette dernière l’esquiva habilement, et balança de nouvelles décharges à énergie, qui égratignèrent encore les rochers. Elle nota que la « peau » rocailleuse du monstre se reconstruisait progressivement, et qu’il y avait, sous cette couche de granit, une sorte de masse verdâtre brillante. Réfléchissant rapidement, Miss Marvel comprit qu’il s’agissait de l’énergie magique de la créature. Cependant, elle n’avait pas le temps de balancer une décharge, puis une seconde, avant que le golem ne l’attaque.

C’est ce qui finit par lui donner une idée.

« Torche ! Je vais faire un trou dans sa paroi, il faudra que tu balances tes flammes dedans ! »

Elle ne le connaissait pas, n’avait jamais travaillé avec lui, mais c’était la meilleure idée qui lui était venue à l’esprit. Il fallait arrêter ce monstre avant qu’il ne fasse trop de dégâts.

Joignant le geste à la parole, et esquivant une nouvelle charge du monstre, la super-héroïne envoya une décharge en visant son flanc, faisant exploser les rochers. Une faille se forma alors, donnant à la Torche un court laps de temps pour attaquer la créature.

Elle espérait que ce serait suffisant.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Jonathan S. Storm le lundi 14 avril 2014, 16:19:26
Le choc fut violent. La boule de feu que formait désormais Jonathan s'écrasa contre le thorax de la créature et la fit reculer de plusieurs pas. Assez pour permettre à la jeune fille du bus de s'enfuir sans demander son reste. Mais la collision ne fit pas bien mal au golem qui, non content d'être gigantesque, était apparemment protégé par une épaisse couche rocailleuse lui servant de peau. La Torche n'avait pas perdu la main et était toujours aussi dangereux dans les airs, mais cet adversaire là ne plaisantait pas. Dénué de toute intelligence -du moins à première vue- il compensait par une formidable puissance de feu. Le boulevard était tout simplement dévasté, et de grandes crevasses s'étaient formées dans un bitume qu'il prenait un malin plaisir à arracher pour s'en servir de projectile. Notre boule se feu essayait tant bien que mal de se coller au corps du géant pour tenter de faire fondre la roche, en vain. Il se dégagea rapidement et reprit de la hauteur, se trouvant à hauteur de l'hideuse tête du monstre.

"Je peux me joindre à la fête ?"

Quelle ne fut pas la surprise du fantastique quand un espèce de rayon d'énergie de couleur atteignit le golem à l'épaule. Sortie de nulle part, une femme se trouvait à côté de lui. Un peu plus âgée que lui mais pas en reste au niveau agilité, elle évita tranquillement un énorme morceau arraché du sol avant de balancer, à nouveau, un de ses jets de lumière dans le ventre de l'ennemi.

"Torche ! Je vais faire un trou dans sa paroi, il faudra que tu balances tes flammes dedans !"

John fronça les sourcils. D'où sortait-elle ? Elle lui faisait vaguement penser à Miss Marvel, mais personne ne l'avait prévenu qu'il ne serait pas le seul Super-Héros à squatter cette petite ville nippone. Perdu dans ses pensées, il fut ramené à la réalité par un bloc de pierre qui frôla son visage.

*Bien entendu, je vais encore devoir jouer le kamikaze pour faire exploser un truc qui ne devrait pas avoir atterrit ici.*

Il ne prit pas le temps de répondre à sa nouvelle partenaire. Ce n'était pas vraiment le moment de faire un brin de causette. Sans un mot, elle fit s'ouvrir une faille dans le flanc du monstre en lui assénant une nouvelle décharge lumineuse. La créature rugit et pointa ses yeux jaunes sur Miss Marvel. La Torche ne se fit pas prier. La faille était assez grande pour laisser passer un Homme. Le choc fut surement encore plus violent que le précédent, et Jonathan agrandit encore la faille quand il se retrouve DANS la créature. Il était désormais au centre d'une masse verte gluante absolument dégueulasse, mais qui représentait l'énergie magique du golem. Par chance, celle-ci se mit à fondre au contact de La Torche, et le géant poussa un nouveau hurlement de douleur. Quand John considéra avoir fait fondre assez de matière verte, il se dégagea de la faille et retrouva l'air libre. Le géant de pierre semblait touché, beaucoup moins robuste tout d'un coup. La boule de feu se jeta à nouveau contre lui, frappant ses jambes à vive allure.

"Fait le péter bordel !"

Seules les décharges d'énergies pourraient faire exploser définitivement cette masse difforme. Son énergie magique avait été considérablement réduite grâce au feu de Storm : c'était le moment où jamais.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Carol Danvers le mardi 15 avril 2014, 02:36:07
Ce golem était costaud, et, à défaut d’avoir l’appui de l’armée, Miss Marvel espérait pouvoir s’en débarrasser à deux. Les policiers nippons restaient prudemment en retrait, se contentant d’empêcher les badauds de passer, plutôt que de tenter d’attaquer le redoutable monstre. Ils avaient bien compris que leurs pistolets étaient dérisoires contre un tel monstre, et n’étaient donc pas mécontents de voir des agents surhumains débarquer. Miss Marvel vit alors la Torche foncer directement dans le corps du monstre, étonnant cette dernière.

*Ce type est cinglé !*

Elle s’attendait plutôt à ce qu’il balance des jets de feu… Mais peut-être qu’il ne le pouvait pas ? Quel intérêt de pouvoir se transformer en corps de feu, si on ne pouvait pas balancer des boules de feu ? De la frime, rien de plus... Carol se concentra assez rapidement sur le combat. À l’intérieur du corps, les flammes semblaient protéger la Torche, tout en continuant à déchiqueter la carcasse du golem, qui hurla de rage, et essaya d’attraper l’homme avec ses doigts. Il s’y brûla toutefois, ses doigts rocailleux s’écroulant sous le contact du feu. Le corps de la Torche devait bouillonner à très haute température pour pouvoir ainsi faire fondre la roche comme du vulgaire papier. Une odeur de brûlé se répandait autour du golem, et voir cette blessure faisait mal aux yeux de Miss Marvel. Ce corps était hypnotique, éblouissant, et le feu dansait devant elle. Elle ne pouvait rien faire, pour l’heure, et se protégeait les yeux à l’aide d’une main.

La Torche finit par ressortir, et intima à Carol, toujours aveuglée par les flammes, d’agir rapidement.

« Fais-le péter bordel !
 -  Okay, chef ! »

Carol n’était pas restée totalement inactive, et avait profité de ce court laps de temps pour recharger son énergie, et balança une puissante décharge, qui agit presque comme une espèce d’épée énergétique, transperçant le golem. La créature poussa un hurlement en vacillant sur place, partant lentement en arrière. Carol envoya de nouvelles décharges énergétiques, continuant à déchiqueter l’intérieur du corps du monstre. La mana s’échappait de son corps, comme s’il était en train de saigner, et l’ossature rocailleuse du golem se mit alors à vibrer, à trembler, et à se fracturer. Le golem poussa un hurlement de rage, avant d’être lentement en train de se désagréger. Petit à petit, ses morceaux tombèrent sur le sol, ne devenant plus que de simples cailloux.

*C’est tout ? Diable, je m’attendais à quelque chose de plus...*

La masse verte, une sorte de silhouette informe, la seule chose qui restait du golem, explosa alors, répandant une onde d’énergie magique circulaire qui souffla Carol comme un fétu de paille. Cette dernière étouffa un juron de protestation, et heurta la carcasse d’une voiture sur les fesses, rebondissant sur le sol, pour atterrir sur le ventre. Ça, c’était le final !

« ’Loperie de merde... » grogna Carol en se redressant lentement.

Elle cherchait la Torche, afin de savoir si ce dernier allait bien... S’il n’en avait pas profité pour prendre la poudre d’escampette, naturellement.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Jonathan S. Storm le mardi 15 avril 2014, 03:21:21
La Torche pu presque ressentir la décharge d'énergie balancée par sa partenaire improvisée, tant cette dernière s'employa à achever la créature qui se dressait devant eux. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit alors le Golem se désagréger tout simplement, la roche s'effritant sur le sol comme s'effrite un gâteau apéritif que l'on briserai avec les doigts. Storm allait presque être déçu de ce "final" si peu époustouflant, lorsqu'il fut littéralement catapulté contre la façade d'un immeuble proche. Il avait pratiquement détourné le regard lorsque l'énergie magique du monstre -la masse verte qu'il avait fait partiellement fondre auparavant- explosa en une onde d'énergie magique circulaire qui souffla absolument tout sur une bonne centaine de mètres. John ne dérogea pas à la règle et fut projeté contre un solide bâtiment en verre, contre lequel il s'écrasa comme une mouche. Il aurait simplement dû traverser la vitre en la faisant fondre et se retrouver dans le bâtiment. Mais l'onde d'énergie avait soufflé ses flammes également, et c'est absolument nu qu'il percuta le bâtiment avant de retomber au sol, à demi-inconscient.

*Putain de mer...*

Il tenta de se relever mais s'écroula un mètre plus loin et se rendit compte de sa nudité. En venant au Japon, il avait écarté sa vie passée et n'avait donc pas emportée avec lui sa tenue de Fantastique. Un équipement spécialement conçu pour résister aux fortes températures de son corps enflammé. Or aujourd'hui, il avait "prit feu" habillé de manière tout à fait classique. Il retombait donc nu et blessé dans un boulevard dévasté et désert. Les forces de l'ordre se trouvaient encore autour du défunt Golem et ne se préoccupaient guère de savoir où étaient passés les deux Super-Héros responsables de la mort de l'ennemi.

*D'ailleurs où est t'elle ? Bordel John tu te retrouves à poil au Japon alors qu'une Miss en culotte courte aurait pu s'occuper seule de ce putain de golem.*

John, blessé à un genou, se relevait tant bien que mal en boitant, cachant maladroitement ses parties intimes. Il s'engouffra dans un immeuble avant d'en ressortir précipitamment, des cris de femmes résonnant derrière lui. Il tourna finalement à l'angle d'une ruelle et s'écroula contre un mur. Un sans-domicile-fixe dormait à quelques encablures. Surement le seul homme de la ville à ne pas avoir été dérangé par une créature de pierre aujourd'hui. Storm en profita pour emprunter à l'homme endormi une espèce de grande serviette noire qu'il s'enroula autour de la taille, en solution de secours. Il fallait encore qu'il trouve comment se sortir d'ici sans se faire remarquer. C'est au moment où il se drapait de ce linge de fortune qu'une brique s'écrase au sol à quelques centimètres de son visage. John n'eu pas besoin de lever la tête pour comprendre.

- Donc vous n'êtes pas morte non plus Miss... ?
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Carol Danvers le mardi 15 avril 2014, 12:31:18
C’était une chance que son costume soit assez résistant. Elle en avait marre de se retrouver avec une tenue déchirée, et les ingénieurs du SHIELD avaient renforcé la solidité des tissus de ses collants et de son long corset. Elle se releva donc sans difficulté, et put voir que l’explosion magique avait renversé une voiture de police. Les policiers se rapprochaient des cailloux, médusés, et elle, elle tourna la tête, recherchant la Torche. Elle ne voyait aucune trace de flammes... Quand le golem avait explosé, elle avait perdu le contact visuel avec la Torche, mais l’homme ne pouvait pas s’être volatilisé. Avait-il choisi de prendre la poudre d’escampette ? Carol s’envola légèrement, regardant dans le ciel, mais ne vit aucune lueur enflammée. Elle regarda alors en contrebas, et ne tarda pas à percevoir du mouvement, furtif, dans le coin d’une ruelle. Surprise, Miss Marvel se mit à descendre, tandis que plusieurs policiers la pointèrent du doigt. Carol atteignit une sorte de petit balcon surplombant la ruelle. Un SDF dormait près d’une poubelle, et la Torche était là... Carol sourit en comprenant son embarras. En devenant la Torche, l’homme avait incendié tous ses vêtements, et était nu comme un ver. Il récupéra une serviette puante, et s’en servit comme une espèce de pagne.

*Si la police le voit ainsi, c’en sera fini de la réputation et de la crédibilité des super-héros...*

Non pas que l’homme soit laid à voir, bien au contraire, mais, tout de même... Carol fit alors tomber par mégarde une brique qui se tenait sur le toi, et qui atterrit à côté de la Torche. Ce dernier leva alors la tête, et croisa le regard de la femme, qui se laissa descendre à son tour, flottant lentement.

« Donc vous n'êtes pas morte non plus Miss... ? demanda l’homme.
 -  ...Marvel, compléta l’intéressée. Mais vous pouvez m’appeler Carol. »

Carol se laissa descendre devant lui. Le clochard soupira faiblement. Il dormait profondément, plusieurs carcasses de bouteilles d’alcool à côté de lui. Une odeur insupportable se dégageait de ce lieu, tout comme du pagne improvisé du super-héros. Miss Marvel tourna la tête en entendant les policiers parler. Ils se dirigeaient vers eux.

« Si j’étais vous, je reprendrais mon apparence de flamme. Je vais vous offrir de quoi vous habiller, mais il vaut mieux ne pas traîner ici... Ah, et délaissez ce truc, là, ça pue sévère. »

Miss Marvel avait beaucoup de choses à lui dire, et, pour commencer, des vêtements à lui offrir. Elle s’envola donc, en attendant que l’homme la suive. Sa destination était son appartement, dans la partie périphérique de la Toussaint.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Jonathan S. Storm le mardi 15 avril 2014, 13:27:08
-...Marvel. Mais vous pouvez m'appeler Carol."

La femme qui fait face à John est grande. Peut-être un mètre soixante-quinze, peut-être légèrement plus. Son visage est jeune, et La Torche se rend compte qu'en fin de compte, elle doit surement être plus jeune que lui. De longs cheveux blonds tombent en cascade dans son dos, certains se rabattent sur une poitrine plus que généreuse. Elle semble musclée et ferait un adversaire coriace lors d'un combat, c'est sur.

"Si j’étais vous, je reprendrais mon apparence de flamme. Je vais vous offrir de quoi vous habiller, mais il vaut mieux ne pas traîner ici... Ah, et délaissez ce truc, là, ça pue sévère."

*Oui et bien j'ai fais avec ce que j'ai pu, elle est gentille celle là.*

Alors que Miss Marvel s'envole, des bruits de pas se font entendre au bout de la ruelle. John n'a plus le temps de ne pas se faire remarquer. Et il ne faut surtout pas qu'ils voient son visage. En quelques centièmes de secondes, son corps est à nouveau enflammé. La déflagration réveille le clochard qui, prenant peur, tente de s'enfuir avant de percuter un poteau et de tomber au sol, inanimé. La Torche manque de se prendre un fou rire et s'élève dans les airs aux côtés de la Super-héros blonde. Un bruit de tir résonne, puis un sifflement à son oreille. Un idiot de flic vient de leur tirer dessus. En bas, le boulevard se remplit petit à petits de badauds terrifiés qui prennent conscience qu'ils ont échappé au pire. Ceux qui lèvent la tête peuvent apercevoir une véritable torche humaine s'envoler dans le ciel à une allure folle. Storm se met tout simplement à l'abri des balles.

*Au pays au moins, les flics nous respectaient.*

Il s'arrêta finalement à une bonne hauteur et regarda, de ses yeux enflammés, sa partenaire.

"Alors ? Je vous suis."
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Carol Danvers le mercredi 16 avril 2014, 02:09:12
Suivant les conseils avisés de Miss Marvel, La Torche se couvrit à nouveau de flammes, ce qui eut pour effet de dissimuler ses parties intimes, et s’envola. Le clochard, en sentant le feu autour de lui, gémit en feignant de se réveiller, et un policier, prenant peur en pensant être tombé sur une espèce d’apparition infernale, tira au jugé, mais en ne touchant rien d’autre que le vide. Carol était en l’air, et attendit que La Torche le rejoigne. C’était ce même corps hypnotique. Plus il se rapprochait, plus il était difficile de regarder les flammes sans ciller. C’était tout simplement trop bouillonnant.

« Alors ? s’exclama l’homme, arrachant Carol de sa rêverie. Je vous suis » rappela-t-il.

Elle hocha lentement la tête.

« Euh... Ouais. Suivez-moi ! »

La Torche... C’était l’un des 4 Fantastiques. Elle connaissait un peu sa culture américaine, et savait que ces types avaient été d’anciens spationautes, qui, suite à un accident, s’étaient retrouvés avec des pouvoirs... Fantastiques. Elle ne s’attendait pas spécialement à trouver La Torche à Seikusu, mais, après tout, ce n’était pas surprenant. Johnny avait choisi de rejoindre le camp de Captain America lors des troubles liés au recensement des supers-héros. Après New York et l’abandon de Captain America, le mouvement s’était dissous. Certains avaient choisi de bénéficier de la loi d’amnistie décrétée par le gouvernement, afin de, soit mener une vie normale, soit rejoindre l’Initiative. D’autres, en revanche, étaient entrés dans la clandestinité, afin de continuer la lutte, et avaient pu choisir de s’enfuir dans d’autres pays, comme le Japon. Ce devait vraisemblablement être le cas de la Torche.

*Jonathan... Storm...*

Elle se rappela son nom. Jadis, Carol avait hésité entre rejoindre la NASA pour devenir spationaute, ou l’US Air Force, afin de devenir pilote de chasse. Elle avait finalement opté pour le métier qui la rapprocherait le plus de son rêve : voler dans le ciel, et non dans l’espace. Elle savait que devenir pilote de chasse était à peu près aussi difficile que devenir spationaute, car, outre d’excellentes conditions physiques, il fallait aussi avoir de bonnes capacités intellectuelles, afin de diriger son avion. Tout en filant le long des toits, Carol y pensait, alors qu’elle se rapprochait progressivement de son appartement, descendant lentement pour rejoindre le toit. Ce dernier était situé près d’une ligne de métro aérienne, et il y avait, comme toujours, du monde dans la rue. Elle préféra donc passer par les toits, et se posa sur le sol.

« Évitez de déclencher un incendie, Storm, reprenez votre forme normale. »

Il allait devoir être à poil, mais ce n’était pas la première fois que Carol verrait un homme nu, et, pour éviter de le mettre mal à l’aise, elle s’efforça de ne pas le regarder. Elle ouvrit la porte menant à l’escalier, et descendit lentement les marches, s’assurant qu’il n’y avait personne dans la cage d’escaliers, puis dans le couloir. Elle se rappela alors, en se sermonnant, qu’elle avait, avec son costume, une sorte d’écharpe rouge, et la tendit alors vers l’homme.

« Maintenant que j’y pense... Prenez ça, au cas où... »

Carol rejoignit ensuite son appartement, et y pénétra. C’était un simple studio, avec une pièce principale, une salle de bains, et une cuisine. Elle ouvrit le placard comprenant ses affaires. Il y avait essentiellement des affaires pour filles, mais Carol avait aussi quelques vêtements d’hommes... Et il valait mieux ne pas savoir comment elle les avait trouvés. Elle trouva un jean, et le balança sur son lit, ainsi qu’un débardeur blanc.

« Vous voulez boire quelque chose, d’ailleurs ? Je suppose que vous ne vous attendiez pas vraiment à tomber sur cette espèce de monstre tout droit sorti d’un roman de Tolkien, non ? »

Carol ne savait pas trop par où commencer la discussion, et avait donc choisi un angle d’attaque.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Jonathan S. Storm le mercredi 16 avril 2014, 05:34:13
Et voilà. Il n'avait pas tenu plus de quelques semaines sans devoir se transformer à nouveau. Sa clandestinité n'avait pas tenue bien longtemps, et le bruit allait vite courir qu'une véritable torche humaine avait participé à un combat, tout droit sorti d'un film, dans une importante ville japonaise. Les médias s'empareraient de l'affaire et on ne tarderait pas à se douter que l'un des 4 Fantastiques s'était clandestinement exilé au pays du Soleil Levant. S'il devait tout recommencer une nouvelle fois, le jeune Storm n'avait aucune idée d'où il irait se poser. Il était littéralement perdu dans ses pensées lorsqu'il se rendit compte que Carol perdait intentionnellement de l'altitude. Ils se rapprochaient d'une ligne de métro aérienne, bondée. Finalement, elle opta pour le choix le plus judicieux : passer par les toits.

"Évitez de déclencher un incendie, Storm, reprenez votre forme normale."

Ils venaient de se poser sur le toit d'un immeuble, et mieux valait éviter de le faire cramer. La matinée était chaude et ce n'est pas le froid qui dérangeait John, mais simplement le fait de devoir se balader absolument nul sur le toit d'un bâtiment, puis dans ses couloirs, avant de rejoindre l'appartement de Miss Marvel. Dès l'instant où il perdit ses flammes, elle eut l'intelligence d'éviter de le regarder. Il aurait pu tout aussi bien mal le prendre, mais Johnny Storm n'avait pas changé : il se savait plus que charmant et n'avait aucun doute sur le fait de plaire. Paradoxalement, il était plutôt gêné de se retrouver ainsi dans ces conditions. La Super-Héros à la chevelure blonde lui donna une espèce de grosse écharpe rouge sortie de son propre costume. Il évita de nouer le tissu autour de sa taille, ne s'en servant que partiellement pour cacher ses parties intimes le temps d'avoir quelque chose à enfiler. Ils ne tardèrent d'ailleurs pas à entrer dans l'appartement de Danvers. Un petit studio qui comportait une pièce principale, une petite salle de bain et une cuisine. Peu spacieux et tout le contraire de l'appartement cossu de La Torche, mais confortable et discret. La jeune femme balança sur le lit, sans plus attendre, un jean et un débardeur blanc.

"Excusez-moi."

Il la quitta le temps de se changer dans la salle de bain. Quelques traces noires parsemaient son corps. Il se sentait comme un vulgaire bout de bois attaqué par le feu. Après avoir enfilé les affaires prêtées par sa camarade volante, il la rejoignit dans la pièce d'à côté, et s'assit sur le lit.

"Vous voulez boire quelque chose, d’ailleurs ? Je suppose que vous ne vous attendiez pas vraiment à tomber sur cette espèce de monstre tout droit sorti d’un roman de Tolkien, non ?"

Il esquissa un sourire en coin. Non, pour sur, il ne s'attendait pas à devoir se débattre dans le corps d'un Golem haut comme 6 étages, une matinée de semaine dans une ville tranquille à l'autre bout du monde. A l'autre bout de son monde, de son Amérique natale.

"Juste de l'eau, merci. Non, j'espérais ne plus avoir à faire à ce genre de.. créatures. Pour tout dire, je n'avais jamais eu à faire à ça. Ceux que nous combattions étaient plus... humains. Je voulais tout arrêter en venant ici, c'est loupé. Dès demain, les photos tourneront. "Une Torche Humaine dans le centre ville de Seikusu", je vois déjà les gros titres.

Storm prit le verre qu'elle lui tendait en la remerciant d'un signe de la tête, puis bu une gorgée.

"Et vous ? Que faites-vous ici ? Je dois vous dire que je ne vous connais que peu, je ne me souviens pas vous avoir croisé aux Etats-Unis. J'ai dû fuir après le recensement."
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Carol Danvers le jeudi 17 avril 2014, 01:37:58
Carol alla chercher de l’eau au robinet, sans rien dire sur les inquiétudes de Strom. Il était venu ici pour se faire oublier... Effectivement, quand on affrontait un monstre gigantesque, il ne fallait pas s’attendre à passer inaperçu. Cependant, aucune vidéo n’avait été prise, et il n’y avait donc, techniquement, aucune preuve qu’un golem avait été là, ou même que La Torche soit ici. Carol savait déjà comment les choses se passeraient. Tandis qu’elle servait de l’eau à Jonathan, et que ce dernier lui confiait ses angoisses, le SHIELD enverrait des agents au commissariat, et se chargeait de donner une version officielle : un mutant avait été détruit par Miss Marvel, une agente du SHIELD, et point barre. Il n’y avait pas eu de Torche humaine. Carol savait que les choses se passeraient comme ça. La manipulation de l’information était l’une des prérogatives fondamentales du SHIELD. Dans sa lutte ancestrale contre le surnaturel, contre les forces occultes et les invasions extraterrestres, l’ancienne Confrérie du Bouclier avait appris à dissimuler la vérité, à la truquer. Néanmoins, elle ne dit rien sur le coup à l’homme, car elle était pensive. C’était vraiment un curieux hasard que, en s’exilant, Johnny ait choisi d’aller à Seikusu... Comme si cette ville était une sorte d’épicentre, de confluent attirant à elle tous les évènements paranormaux du monde.

« Et vous ? s’enquit-il alors. Que faites-vous ici ? Je dois vous dire que je ne vous connais que peu, je ne me souviens pas vous avoir croisé aux Etats-Unis. J'ai du fuir après le recensement. »

Le recensement... L’Initiative... Carol connaissait cette histoire. Le gouvernement avait tenté de faire passer une loi qui obligerait tous les supers-héros à se recenser, et à devenir des agents détenteurs de l’autorité publique, au même titre que les pompiers, ou les policiers. Des supers-policiers, en quelque sorte, qui, en tant que tels, pourraient être poursuivis pour les dommages secondaires qu’ils occasionnaient dans l’exercice de leur mission, et pour éviter de nouvelles tragédies comme à Stamford. Miss Marvel savait que ce projet de loi avait divisé la communauté super-héroïque. Elle était une militaire de pure souche, et, si on lui demandait son avis, elle aurait dit qu’il était normal que les supers-héros puissent rendre des comptes à un peuple qu’ils s’étaient chargés de protéger, sans aucune habilitation officielle. Elle comprenait les volontés du SHIELD, même si, pour autant, elle se méfiait tout autant de l’appareil étatique. L’armée n’hésitait pas à broyer des vies, et elle en avait été personnellement la victime. Aurait-elle soutenu Captain America ? Elle ne savait pas. Ce qu’elle savait, c’est que sa confiance envers l’État s’était profondément atténuée, et qu’elle ressortait péniblement d’une dépression. Contrairement à Rachel, Carol n’avait plus une confiance absolue envers l’armée.

Elle ne tarda pas à lui répondre, tout en remettant sur son uniforme son écharpe rouge.

« C’est normal, j’étais encore une simple pilote de chasse quand la catastrophe de Stamford a eu lieu. J’ai acquis mes pouvoirs quand des astéroïdes ont détruit l’avion de chasse que je pilotais. J’aurais du mourir dans le crash de l’avion, et l’armée m’a récompensé en me limogeant. On peut dire que j’ai acquis mes pouvoirs un peu comme vous, Storm... Je me suis rendue à Seikusu, car je voulais m’éloigner des États-Unis, et on m’a dit que cette petite ville était l’une des communes japonaises acceptant le plus facilement les étrangers. »

Carol avait voulu se faire une nouvelle vie... Du moins, c’est ce qu’elle s’était dit.

« Le passé a tendance à nous rattraper, hein ? C’est curieux que vous ayez aussi décidé de vous exiler aussi... À cet endroit précis. »

La vie aimait bien les coïncidences.

« Par ailleurs, vous n’avez pas à craindre pour vos actions passées... Il s’est passé beaucoup de choses depuis Stamford, et je ne crois pas que le SHIELD cherchera à vous traquer. Vous aurez même sans doute intérêt à vous rapprocher d’eux... Au moins pour avoir une combinaison spéciale qui résisterait à vos flammes... »

Elle souriait légèrement. C’était le genre de choses auxquelles on ne pensait pas vraiment, les embarras de la vie quotidienne des supers-héros...
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Jonathan S. Storm le jeudi 17 avril 2014, 02:07:47
Avion de chasse ? Voilà qui parlait à Jonathan. Il avait été un des tous meilleurs pilote au monde avant sa mission dans l'espace. Celle qui avait changé sa vie en l'exposant à des radiations qui avaient fait de lui... La Torche. Elle avait eu une chance inouïe de s'en sortir.

"Le passé a tendance à nous rattraper, hein ? C’est curieux que vous ayez aussi décidé de vous exiler aussi... À cet endroit précis."

"J'étais moi-même pilote de chasse avant de devenir.. ce que je suis devenu. Le passé ne nous rattrape pas. J'ai tendance à dire qu'il fait partie intégrante de nous et de notre futur. Question de point de vue."

La Torche but une gorgée d'eau fraîche et reposa le verre sur la table quand il se rendit compte que ses doigts commençaient à le brûler. Ses émotions influaient énormément sur sa capacité à produire du feu sans s'en rendre compte, et Storm était encore sous tension. Il se concentra à nouveau sur sa partenaire. Il s'étonnait de n'avoir jamais entendu parler d'une si belle pilote de chasse. Après tout, il n'était pas n'importe qui. Et toute pilote de chasse un tant soit peu agréable à regarder, il en avait eu connaissance. Du moins c'est ce qu'il croyait.

"Par ailleurs, vous n’avez pas à craindre pour vos actions passées... Il s’est passé beaucoup de choses depuis Stamford, et je ne crois pas que le SHIELD cherchera à vous traquer. Vous aurez même sans doute intérêt à vous rapprocher d’eux... Au moins pour avoir une combinaison spéciale qui résisterait à vos flammes..."

John sourit. Le SHIELD. Il avait assez donné.

"Non merci. Une combinaison spéciale, j'en ai une à la maison, seulement je n'avais pas prévu de l'utiliser ici, encore moins après quelques semaines de vie à Seikusu et contre un espèce de monstre en pierre. Le SHIELD, très peu pour moi. Je suis assez grand pour me débrouiller seul, vous resterez l'unique personne à savoir mon "petit" secret."

Non, il n'irait pas se rapprocher du SHIELD. C'était clair et net, et il ne reviendrait pas sur cette décision. Il essayerait de se faire discret durant les prochains jours, en espérant qu'un autre monstre ne sorte pas de nulle part dans le but de faire de la ville son buffet à volonté. Quel sans-gêne. Storm, qui s'était tut depuis quelques secondes, posa les yeux sur ses jambes. Même sous le jean, on pouvait voir le genou droit était enflé.

*Bordel, quelle journée de merde.*

"Je ne vais pas abuser de votre hospitalité et puis mon g..."

Alors qu'il se levait de sa chaise après avoir vidé son verre d'eau, John s'écroula sur le sol. Sa jambe droit ne le portait plus. Alors qu'il marchait encore quelques minutes auparavant, le fait de s'être reposé assez longtemps avait permit à l'articulation de gonfler. La jambe avait dû prendre cher lors du combat conte le golem. La Torche se retrouvait donc une nouvelle fois sur le cul, allongé sur le sol de Miss Marvel.

*Ridicule.*

Le jeune homme tenta de se relever, en vain. Il prit appuie sur la chaise et manque de la faire brûler. La colère de La Torche faisait surface, et l'impression de se sentir comme un infirme n'améliorait rien.

"Je crois avoir un problème de genou.  Un peu de repos ne me ferait pas de mal."
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Carol Danvers le vendredi 18 avril 2014, 02:27:00
Partie intégrante de nous... Carol méditait silencieusement cette phrase, qui était comme un aveu d’échec de Storm. Si c’était le cas, alors ses tentatives de rester discret étaient d’emblée vouées à l’échec. Néanmoins, il semblait résolu à ne pas retourner vers le SHIELD, ce qui, malheureusement pour lui, était trop tard. De fait, Miss Marvel doutait que le SHIELD ne soit pas déjà au courant de l’endroit où Johnny était. Après l’invasion des Skrulls, et la prise de pouvoir, par Norman Osborn, du SHIELD, l’organisme avait perdu de sa superbe. Il s’était restructuré depuis quelques temps, mais ces affaiblissements avaient sans aucun doute eu pour conséquence indirecte de permettre à des gens comme Jonathan Storm de pouvoir fuir dans l’ombre. Malheureusement pour eux, le gouvernement avait fini par comprendre qu’il se passait des trucs anormaux à Seikusu, et la base américaine locale, Seikusu Base Camp, accueillait ainsi un bunker du SHIELD. Il était très probable que la cellule japonaise du SHIELD sache déjà que Johnny était là, et son récent exploit contre cette espèce de golem ne pourrait que le confirmer.

Carol n’en dit rien, car elle comprenait son choix, mais elle n’était clairement plus la seule à connaître son « petit » secret. Contrairement à d’autres, elle ne croyait pas qu’un grand pouvoir amenait de grandes responsabilités. En réalité, ça amenait surtout un tas d’emmerdes et de problèmes en série. Aussi, s’il n’avait pas envie de reprendre le « combat », ce n’était franchement pas elle qui chercherait à l’en dissuader.

« Je ne vais pas abuser de votre hospitalité et puis mon g... » lâcha-t-il.

Epic fail en perspective, comme diraient les jeunes ; Johnny trébucha, et Carol se porta à son secours, en craignant qu’il ne s’affale lamentablement sur le sol, mais il réussit à se rétablir sur la chaise. Elle sentit alors une odeur de brûlé, et en déduisit que, sous l’effet des émotions, Johnny devait laisser son pouvoir s’échapper. Encore une chose qui risquait de poser problème. Est-ce que son contrôle sur lui-même avait progressivement décliné, avec toutes ces années d’oisiveté ? N’importe quel militaire de formation avait tendance à se méfier de ça... L’oisiveté était mère de tous les vices, comme disait le vieux proverbe, et, en tout cas, elle encourageait très certainement la paresse et un relâchement moral. De là à devenir une vielle bigote conne, et à dire que l’oisiveté était la source de la décadence occidentale, il n’y avait qu’un pas, mais ce n’était pas encore Carol qui allait le franchir.

Elle le laissa reprendre son souffle, en espérant surtout qu’il ne ferait pas flamber son appartement... Non pas que Carol tenait à ce dernier, mais, dans l’absolu, il était quand même préférable d’avoir un toit plutôt que de dormir dans la rue.

« Je crois avoir un problème de genou, remarqua Johnny.  Un peu de repos ne me ferait pas de mal. »

Elle hocha lentement la tête.

« Faites comme chez vous. »

Elle avait récupéré le verre d’eau, et s’écarta un peu, sans trop savoir comment aborder la question. Que lui dire ? Elle finit par trouver de l’inspiration :

« On m’a dit que vous étiez un excellent pilote de chasse... Ne prenez pas la grosse tête, mais j’aurais adoré voler avec vous, à l’époque... Même si on m’a aussi dit que vous étiez du genre à préférer les collègues féminines aux collègues masculins... »

Elle sourit légèrement. L’attirance de La Torche pour les femmes n’était pas vraiment un secret d’État non plus, et, dans la base d’Afghanistan où elle était, des rumeurs circulaient quotidiennement, au sein des pilotes, sur les éventuelles mises à pied ou sanctions probables que Jonathan Storm recevrait si l’état-major apprenait ce qu’il faisait avec ses collègues... Quant à savoir si c’était vrai ou non, ça, c’était une autre question. Dans une base militaire, où il y avait peu de choses à faire, à part des entraînements et des exercices, les ragots et les rumeurs étaient monnaie courante.

« Vous pouvez vous reposer ici, en tout cas, je ne vous dérangerais pas... Mais je tiens à vous le dire, en toute honnêteté : après ce que vous avez fait, il est fort probable que vous receviez la visite d’officiels du SHIELD... Et les incidents comme ce golem sont assez fréquents à Seikusu. Si vous n’en avez pas entendu parler dans la presse, c’est bien la preuve que le SHIELD sait comment conserver des secrets. »

Elle rajouta assez rapidement :

« Je ne cherche pas à vous enrôler, rassurez-vous, juste à vous expliquer les choses. Le SHIELD viendra certainement vous voir pour vous convaincre, mais ils n’insisteront pas... Tant que vous ne foutez pas le feu à votre plumard, ils vous laisseront tranquilles. L’organisation préfère consacrer son temps à traquer des monstres comme ce golem et ceux qui les invoquent, plutôt que de poursuivre des chimères. »

Carol pouvait le lui certifier, car elle travaillait au sein du SHIELD. Les directives du gouvernement étaient toujours de retrouver les fugitifs du projet Initiative, mais, dans l’échelle des priorités de l’organisation de défense, cette mission était tout en bas de la liste.

« Alors, vous pouvez vous reposer ici... Tant que vous me promettez de ne pas foutre le feu à mon appartement... Il résiste moins bien que moi aux élans fougueux, pour être honnête. »
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Jonathan S. Storm le vendredi 18 avril 2014, 15:44:23
Affalé sur sa chaise, John se calma. Il avait toujours eu, depuis l'arrivée de ses pouvoirs, des montées en pression qui pouvaient lui provoquer des manifestations intempestives de ses capacités. Il ne tenait pas à faire flamber le studio de la charmante blonde. Il redressa la tête quand elle sous-entendit un compliment à son encontre.

"On m’a dit que vous étiez un excellent pilote de chasse... Ne prenez pas la grosse tête, mais j’aurais adoré voler avec vous, à l’époque... Même si on m’a aussi dit que vous étiez du genre à préférer les collègues féminines aux collègues masculins... "

Un sourire amusé se forme sur le visage de La Torche. Plus pour l'allusion à son goût prononcé pour les femmes plutôt qu'au compliment de Carol sur ses capacités de pilote de chasse. Il est vrai que sur les bases militaires où il avait pu évoluer, les jolies pilotes de chasse étaient souvent passées.. dans son lit. C'était une réalité et cela ne servait strictement à rien de s'en cacher.

- Les "on dit" sont souvent faux vous savez. Mais pas cette fois. Il est vrai que j'avais une sacrée réputation avec les femmes pilotes de chasse. Mais je n'ai rien fais de si répréhensible que ça, précisa t'il. Et je vous remercie pour le compliment. J'étais censé être l'un des meilleurs du pays. Puis j'ai arrêté.

Il fut tenté de se replonger dans ses souvenirs, du temps où il était vraiment considéré comme l'un des meilleurs pilotes de chasse des Etats-Unis, voire même du monde. Avant l'incident dans l'espace aux côtés des 3 autres "Fantastiques". Mais elle ne lui en laisse pas le temps, enchaînant sur le SHIELD. Oui, il était fort probable qu'ils entrent en contact avec lui. Mais il ne reviendrait pas aux affaires.

- Merci de m'en prévenir. Mais je me ferai discret et je ne reviendrai pas aux affaires. Si vous aviez été là en première ce matin, j'aurai observé de loin sans intervenir, sauf dans le cas où vous auriez été en mauvaise posture, évidemment.

John eu un sourire gêné. Il regarda par la fenêtre du petit studio. Le ciel était bleu dehors, et tout semblait calme. Il entendrait surement parler de l'incident du matin quand il ressortirait de l'appartement, plus tard dans la journée.

"Alors, vous pouvez vous reposer ici... Tant que vous me promettez de ne pas foutre le feu à mon appartement... Il résiste moins bien que moi aux élans fougueux, pour être honnête."

Il reporta son attention sur Miss Marvel.

- Ne vous en faites pas, je ferai attention, dit-il en souriant. Vous résistez bien aux élans fougueux, c'est vrai ? Ne vous inquiétez pas, je ne compte pas vous foutre le feu, ce n'est pas parce que vous m'avez vu partiellement nu dans une ruelle et que vous m'offrez un verre d'eau que je vais céder ! fit-il en riant.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Carol Danvers le samedi 19 avril 2014, 02:17:44
Savoir que Johnny ne serait pas intervenu si Carol avait été là la première était... Troublant. Carol semblait discerner comme de la peur derrière son refus de reprendre le flambeau. De quoi donc pouvait-il avoir aussi peur, lui qui, par nature, était l’insouciance même ? Storm se moquait des règlements militaires. Il avait beau être un pilote de chasse, et savoir qu’il pourrait se faire renvoyer si on apprenait ses aventures sexuelles, ça ne l’avait pas empêché de le faire, et même de le revendiquer. Alors... Pourquoi ? Carol avait du mal à le comprendre, et ce d’autant plus que ses pouvoirs, honnêtement, étaient la seule raison qui l’avait définitivement empêché de se flinguer quand l’US Air Force lui avait recommandé d’aller au diable après avoir été considérée comme responsable de la destruction d’un prototype ultramoderne qui avait coûté quelques millions de dollars. Pouvoir voler dans le ciel... Pour elle, c’était vraiment la plus belle chose qui soit. Ce simple petit plaisir valait bien toutes ses galères. Alors, que recherchait Storm ? Que cachait-il ? Les conflits entre super-héros avaient-ils donc été si éprouvants que ça pour lui, au point qu’il cherche à se cacher ? Carol n’était pas au courant de l’actualité super-héroïque, mais elle savait que les Quatre Fantastiques avaient été brisés durant ce conflit. Red Richards avait choisi de soutenir Stark et le gouvernement, tandis que sa femme, comme Johnny, avaient rejoints les rebelles, menés par Captain America. Carol, en tant que femme, et donc en tant que commère partielle, avait bien envie de lui poser la question, mais elle ne voulait pas que l’homme s’y oppose.

*Tôt ou tard, je finirais bien par le savoir... Après tout, la patience est une arme féminine.*

C’est ce qu’on disait, et, pourtant, Miss Marvel ne se trouvait guère patiente... Elle n’y pensa plus quand Johnny reprit sur ce qu’elle avait dit, ayant visiblement saisi le double sens de ses paroles (ce qui, par ailleurs, pouvait aussi confirmer le fait qu’il avait une certaine expérience de la gent féminine) :

« Vous résistez bien aux élans fougueux, c'est vrai ? Ne vous inquiétez pas, je ne compte pas vous foutre le feu, ce n'est pas parce que vous m'avez vu partiellement nu dans une ruelle et que vous m'offrez un verre d'eau que je vais céder ! »

Elle sourit lentement, et haussa les épaules, avant de lentement se rapprocher se lui.

« Vous n’êtes pas un homme facile, donc... Mais, pour ne rien vous cacher, j’aurais moi-même des remords à profiter de la faiblesse d’un éclopé qui se protège derrière les femmes. »

Elle le taquinait, bien entendu, et poursuivit ensuite, tout en déposant le verre d’eau sur la table, puis en revenant vers lui, se penchant légèrement, lui offrant une vue improbable sur son décolleté.

« Mais je vous comprends... Se faire border par des femmes, c’est agréable, n’est-ce pas ? »

Son ton était un peu plus bas, presque sensuel. Difficile de savoir si Carol était sérieuse, ou si elle se contentait de jouer avec le feu.

Une femme, après tout, se devait d’être mystérieuse.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Jonathan S. Storm le samedi 19 avril 2014, 02:40:59
Oui, pour sur, John n'est pas prêt à rejoindre le SHIELD. La guerre menée par le Gouvernement américain contre les rebelles, menés par Captain America, a laissé trop de traces. Si sa sœur -Sue Storm, la femme invisible- et lui étaient devenus des rebelles à l'instant-même où ils avaient choisis de ne pas se laisser recenser, cela n'avait pas été le cas pour tout le monde. La scission était telle que les 4 Fantastiques s'étaient séparés. John, lui, n'imaginait pas la suite sans les autres. Il se considérait comme étant le maillon d'un tout, ce tout formé lui-même de 4 maillons : Mister Fantastic avait rejoins le Gouvernement, tandis que la Chose s'était exilé en France. John, lui, n'avait pas tenu longtemps. La rébellion, mal organisée, craquait. Souvent repérés, cela devenait de la survie plus que de la vie. En venant ici, il voulait être tranquille quelques temps. Ce n'était pas parti pour, certes.

John, perdu dans ses pensées, revint à lui quand Carol reprit la parole, cette fois tout près de lui. Il ne mit pas bien longtemps avant de réaliser le rapprochement, fin mais bien visible, opéré par la jeune femme.

*Des remords.. tu parles.*

Son regard bleuté vint se poser sur le visage de la jeune héroïne, et un sourire en coin, limite amusé, se forma sur le sien.

- Un... éclope ? Voyez-vous ça...

Il marqua un temps d'arrêt et son regard se déporta, un court instant, vers le décolleté absolument incroyable qui s'offrait désormais à lui. Imperceptiblement, la jeune blonde s'était penchée en avant pour déposer un verre d'eau sur la table, et, évidemment, la vue était absolument dantesque. Cela faisait d'ailleurs longtemps que le jeune homme n'avait pas vu une poitrine aussi... intéressante. Les japonaises semblaient bien moins fournis que les américaines sur ce point-là, sauf exceptions. John releva rapidement les yeux quand la jeune femme ajouta que se faire border par une femme était plutôt agréable.

- Et bien pour tout vous dire, ça fait déjà quelques temps que je n'ai plus été bordé, vous savez on vieillit... Encore faut-il se faire border par une femme qui soit... agréable ? ajouta-t-il d'un air interrogatif, reportant clairement son regard sur la poitrine de la jeune femme, parfaitement mise en valeur par le costume de cette dernière.

A vrai dire, il ne savait pas ce que Carol cherchait. Après tout, il la connaissait depuis une heure, deux tout au plus. Mais comment résister aux sous-entendus suspects de la si charmante Miss Marvel ? John déglutit en fixant sa partenaire dans les yeux, lui offrant ce qui devait être son plus beau sourire.

- Et puis vous savez, j'aurai aimé me faire border dans un avion de chasse en vol. Cela doit être absolument.. grisant. Un peu comme de l'alcool, vous ne pensez pas ?
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Carol Danvers le dimanche 20 avril 2014, 00:59:27
« Et puis vous savez, j'aurai aimé me faire border dans un avion de chasse en vol. Cela doit être absolument.. grisant. Un peu comme de l'alcool, vous ne pensez pas ? »

Carol hocha lentement la tête. Elle restait relativement proche du jeune homme, et se redressa alors, s’écartant ce dernier. Savait-il donc qu’elle avait des tendances alcooliques ? Pour elle, ce n’était qu’une curieuse circonstance. Carol avait effectivement des problèmes avec l’alcoolémie. Quand elle avait été limogée de l’armée, elle avait pris pour habitude de boire, afin d’oublier sa souffrance, d’oublier le fait qu’elle avait tout perdu. Elle avait progressivement sombré, ne trouvant un mince espoir dans cette vie laborieuse qu’en buvant. Elle avait même hésité à rejoindre les Alcooliques Anonymes, et, en un sens, elle était redevable à Rachel Hawkes d’être revenue dans sa vie. Iron Girl lui avait permis de redonner un sens à sa vie, de faire autre chose que simplement boire et travailler dans une épicerie sous les ordres d’un type qui ne cherchaient qu’à la baiser contre le vestiaire.

Miss Marvel s’écarta de l’homme, croisant les bras sous sa poitrine. Elle était suffisamment lucide pour savoir qu’elle lui plaisait. Ce n’était pas le premier militaire qui l’avait complimenté sur sa beauté. À la base militaire, en Afghanistan, ou quand elle était affectée à de porte-avions, il ne se passait pas une fois sans qu’un soldat ne vienne lui faire des avances. Le sexisme était quelque chose de très présent dans l’armée, même au 21ème siècle. C’est sans doute ce qui avait amené Carol à devenir bisexuelle. Cependant, Jonathan n’était pas aussi lourd que les anciens Marines de la base, aux blagues graveleuses, et aux propositions indécentes, qui flirtaient avec le harcèlement. Fort heureusement, Carol pouvait se féliciter de ne s’être jamais abaissée à se laisser aller. Tous les rabaissements machistes auxquels elle avait droit n’étaient rien en comparaison du sentiment de liberté et de plénitude qu’elle ressentait quand elle était dans son avion. Elle pouvait voir les nuages, filer à la lisière entre le ciel et l’espace, et voyait le monde depuis les nuages. Des visions magnifiques, tout simplement. En ce sens, elle comprendrait la Torche : il n’y avait pas de meilleures choses au monde que de pouvoir ainsi observer le monde depuis son cockpit, les mains serrées sur le manche, en observant le soleil se coucher lentement, éclairant de sa lueur orangée l’espace alentour.

*Oui..., songea-t-elle. Des visions magnifiques...*

Tout cela appartenait au passé. Maintenant, elle avait encore mieux. Il n’y avait plus d’obstacles entre elle et le ciel, entre ses doigts et les nuages. Elle pouvait s’enfoncer dans ces derniers comme un boulet de canon, les couper en deux, et foncer à une vitesse supersonique. Lentement, Carol revenait à sa situation actuelle, au fait qu’elle hébergeait un individu capable de se transformer en torche humaine, un fin séducteur, plutôt mignon, et qui, surtout, semblait cacher quelque chose d’important, une blessure. Les gens désinvoltes agissaient souvent ainsi, feignant le détachement et le désintéressement, afin de dissimuler ce qu’ils cachaient réellement en eux. C’était une sorte de protection naturelle que l’esprit forgeait pour se protéger de nouvelles blessures à venir, et pour arriver à guérir. Johnny cachait-il une telle blessure en eux ? Comme elle ? Carol l’ignorait. Elle ne pouvait que le présumer, et, de toute façon, elle ne voulait pas vraiment en savoir plus.

Pour l’heure, elle considérait les propositions de l’homme, et finit par sourire.

« Grisant, ouais... Mais je ne suis pas sûre qu’on aurait pas la place pour ça dans un cockpit... Reposez-vous en paix, Johnny, je veillerai sur vous. »
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Jonathan S. Storm le dimanche 20 avril 2014, 16:02:31
Avait-il dit quelque chose qui ne lui avait pas plu ? Il n'en avait pas la moindre idée, mais la jeune femme s'était subitement écartée de lui. Terminée la magnifique vision qui s'offrait à lui. La Torche fronça les sourcils. Cette jeune ex-pilote de chasse semblait avoir une expérience de la vie assez considérable mais, paradoxalement, il ne lui donnait pas plus de 25 ans. Soit quelques années de moins que lui. Il porta à sa bouche le verre d'eau et but une nouvelle gorgée. Salvatrice, dans sa gorge était sèche. Il n'osait pas briser le silence qui s'était installé dans le petit appartement. Carol semblait perdue dans ses pensées. La jeune femme n'en était que plus intéressante. Pas seulement charmante, non. John ne comprenait pas bien son rôle dans toute cette histoire. Pourquoi cet attachement au SHIELD ? Dans quelle foutue ville était-il tombé ? Finalement, la jeune femme reporta son attention sur lui, lui accordant même un sourire.

"Grisant, ouais... Mais je ne suis pas sûre qu’on aurait pas la place pour ça dans un cockpit... Reposez-vous en paix, Johnny, je veillerai sur vous."

John eu un sourire. Il n'aurait surement rien du tout. Du moins pas aujourd'hui. Pas de réconfort après l'effort. Contribuer à la destruction d'un golem sanguinaire serait la seule action majeure de la journée.

- Merci à vous. C'est gentil de me laisser me reposer ici.

John se leva de sa chaise, parvenant cette fois à rester debout, même si son genou le faisait encore souffrir. Il s'étira et fixa la jeune femme. Elle était presque aussi grande que lui.

- Je suppose qu'il n'y a pas de chambre d'amis, alors est-ce déplacé de vous demander où est votre lit ?

Johnny eu un sourire amusé. Il allait dormir un peu, se reposer, puis il ne recroiserait surement plus de si tôt la jeune femme. Mais la question se posait : étaient-ils les seuls ici ? Seikusu commençait sérieusement à ressembler à une succursale de l'enfer, et les Super-Héros pouvaient y être légions. Il ne souhaitait en aucun cas refaire parti d'un groupe. L'époque des 4 Fantastiques était révolue. Pour le moment, John souhaitait l'anonymat, le repos. Les blessures du passé étaient encore trop profondes. Démarrer une nouvelle vie ici, rencontrer une femme. Voilà qui semblait être un bon plan.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Carol Danvers le lundi 21 avril 2014, 01:22:05
« Je suppose qu'il n'y a pas de chambre d'amis, alors est-ce déplacé de vous demander où est votre lit ? »

L’homme s’était relevé, et avait tapé dans le mille. Pas de chambre d’amis, en effet. Le studio était trop petit pour ça, ce qui revenait à dire que l’homme dormirait dans sa chambre. Carol n’en était pas spécialement choquée. Elle n’était plus aussi prude qu’il y a quelques années... Pas quand on vivait à Seikusu, et qu’on se baladait dehors avec la moitié du corps à l’air. Elle le regarda lentement, puis hocha la tête.

« Vu que je vous ai invité... Je ne crois pas que ce le soit... Mais, puisque vous allez partager mon intimité, je crois qu’on peut se tutoyer, non ? »

Souvent, femme varie, et il était aussi difficile de parier sur ce que voulait une femme que de parier sur une main gagnante au poker. Néanmoins, elle trouvait l’homme mignon... Ça, c’était vrai. En revanche, elle n’appréciait pas cette espèce de comportement lâche qu’il semblait avoir en lui. Quand on avait des pouvoirs aussi grands, il fallait bien s’en servir à quelque chose, non ? Certes, les hommes étaient libres, mais elle trouvait juste que c’était du gâchis. Cependant, elle ne le jugeait pas non plus, car elle se doutait bien qu’il avait du vivre plus de choses qu’elle, et elle était suffisamment intelligente pour savoir que le monde ne se résumait pas qu’à des choses toutes blanches ou toutes noires. Pour reprendre le titre de ce livre qui faisait fureur chez les quinquagénaires, il y avait, dans le monde, des nuances de grey.

Quoiqu’il en soit, Carol ouvrit la porte menant à sa chambre. C’était une petite pièce confortable, avec une fenêtre, des rideaux, un lit 2 places, une table de chevet, et, à droite du lit, une armoire comprenant ses affaires, comme des costumes de rechange. Il y avait, sur la table de chevet, un livre avec un marque-pages. C’était un thriller jubilatoire avec une intrigue menée tambour battant : Psycho Killer. Le lit était fait, les draps étaient propres, et, non, il n’y avait pas d’ours en peluche... Ni de draps avec des motifs de cœur, ni même de la soie fine.

« Voilà pour toi, Johnny... »

Elle se retourna alors, et l’embrassa sur la commissure des lèvres, instinctivement, posant ses mains brièvement sur ses épaules, en appui. Le baiser fut aussi bref qu’inattendu, et elle lui sourit ensuite en s’écartant, bras croisés. Après tout, c’était censé être lui le séducteur, non ? Ah, ces hommes... Il fallait toujours tout faire à leur place, même la séduction ! Les temps avaient effectivement bien changé.

Carol ignorait si elle allait revoir Johnny après ça, mais, comme lui, elle estimait qu’il essaierait de mettre de la distance entre elle et lui, et qu’elle ne le reverrait jamais. Elle ferait son rapport au SHIELD, certes, mais elle savait que l’organisme avait un certain talent pour la dissimulation et le secret.

Comme Jonathan, Miss Marvel venait d’oublier qu’il ne fallait jamais dire jamais.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Jonathan S. Storm le lundi 21 avril 2014, 02:14:10
Elle était bien plus qu'aimable de le laisser se reposer chez elle, alors même qu'ils ne se connaissaient que depuis tout au plus deux heures. Certes, le fait de devoir travailler ensemble pour abattre un golem gigantesque prêt à mettre la ville à feu et à sang, cela rapprochait considérablement. John aurait pu y rester en se retrouvant dans la créature, mais Carol avait également prit des risques en venant aider La Torche lorsque celui-ci essayait tant bien que mal de mettre le monstre hors d'état de nuire. Il aurait bien fini par y arriver, mais Miss Marvel avait été d'une aide non négligeable.

L'ex-pilote de chasse aurait également été bien ennuyé, nu dans une ruelle, en plein jour, si la jeune femme ne l'avait pas retrouvé pour lui permettre de venir ici se changer. Sa seule crainte, maintenant, était d'être traqué par le SHIELD. Il savait à quoi s'attendre. Il faudrait peut-être qu'il change ses plans très prochainement. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, c'était bien ça le dicton ? Un grand pouvoir impliquait aussi d'aimer être emmerdé. Mais au final, ni lui, ni aucun autre Super-Héros ne pouvait se plaindre. On leur permettait d'avoir accès à une vie absolument hors du commun. Dangereuse, certes, mais plus qu'intéressante. Johnny avait presque fini par oublier l'adrénaline que procurait un combat aérien contre une créature de ce genre. C'en était presque... excitant. Mais il avait souffert de la séparation des 4 Fantastiques. Arrogant, frimeur et souvent pitre, John n'en restait pas moins un affectif. Un de ces hommes qui marchent à la confiance. Or, il ne savait plus en qui avoir confiance, ou pas.

- Oui, je crois que l'on peut se tutoyer toi et moi. Après tout, nous ne sommes pas si différents.

Les deux individus pénétrèrent dans la chambre de la jeune femme. Une petite pièce, loin d'être exigu, plutôt confortable à première vue. Un grand lit deux places, une armoire dont dépassait le bout de ce qui semblait être un costume. A côté du lit, une table de chevet et un livre. John aimait lire et se cultiver, mais n'en parlait presque jamais. Une chambre tout à fait normale, une chambre d'adulte. Le jeune Storm, à l'entrée de la chambre, n'eut même pas le temps de comprendre pourquoi ni comment les lèvres de Carol s'étaient retrouvés au coin de sa bouche. Les mains de la jeune femme se posèrent l'espace d'une seconde sur ses épaules, tout aussi rapidement que le fut ce baiser. A vrai dire, John fut surpris et, face à la jeune femme qui s'était retournée et retrouvée à quelques centimètres de lui, il avait posé, par réflexe, les mains sur sa taille.

Ses mains aussi ne furent pas longtemps sur la taille de Miss Marvel, qui se trouvait toujours devant lui et lui souriait. Bizarrement, le jeune homme ne pensait plus à la douleur de son genou. A vrai dire, son cerveau fumait. Ne s'était-elle pas éloignée de lui quelques secondes auparavant, juste après lui avoir offert une vue plongeante sur son décolleté ? Et que voulait dire cet espèce de baiser à la commissure de la bouche ? Super-Héros ou pas, une femme restait parfaitement incompréhensible. La seule différence ? Mieux valait ne pas trop énerver une Super-Héros incompréhensible. Elle pouvait vous faire bien plus mal qu'une simple jeune femme lambda. John failli bien rester planter là, en bug absolu. Ses instincts le ramènent finalement à la réalité.

Quand ses lèvres entrèrent en contact avec celles de la jeune femme, il ne sut pas vraiment pourquoi il l'avait fait. Il prenait le risque qu'elle le repousse vraiment cette fois-ci, et il n'aurait alors qu'à s'envoler par la fenêtre, après s'être déshabiller pour ne pas carboniser les vêtements qu'elle lui avait prêté, question de respect. Mais il le fit. Il ne l'agressa pas, ne la plaqua pas contre le mur telle une espèce de brute sans cerveau et poussée par ses pulsions sexuelles. Non, il resta calme et s'empêcha par la même occasion de s'enflammer. Il embrassa tout simplement la belle blonde qui se tenait devant lui.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Carol Danvers le mardi 22 avril 2014, 02:27:26
Le pauvre homme semblait être en train de surchauffer. Que faire ? Passer l’éponge ? L’embrasser ? Rire comme un idiot ? Obi-Wan Kenobi ? Les choix se multipliaient dans sa tête, et Carol dut de se retenir de pouffer. Elle avait l’impression que le jeune homme venait de redevenir un adolescent boutonneux venant d’être embrassé par la fille qui passait son temps à le charrier. C’était bien connu : quand un gosse aimait quelqu’un, la meilleure manière qu’il avait de montrer cet amour était de dénigrer ladite personne. La psychologie humaine était avant tout paradoxale. Et on retrouvait la même logique chez les adultes. Il y avait, en réalité, fondamentalement assez peu de différences entre un adulte et un enfant. Comme l’enfant, l’adulte avait peur d’afficher réellement ses sentiments. La femme craignait de passer pour une fille facile, l’homme pour un pied tendre. Cependant, Carol avait laissé suffisamment de signaux et de coups de pieds à Jonathan pour que ce dernier ne se trompe pas. Il semblait peser le pour et le contre, hésitant entre deux options.

Finalement, la Torche trancha, et posa ses mains sur les hanches de Miss Marvel. Un frisson la traversa, elle entrouvrit ses lèvres, sentit ses seins s’enfoncer mollement contre le torse de l’homme, et ce fut ensuite l’heure du baiser. Elle ferma les yeux en penchant la tête sur le côté, et répondit au baiser de l’homme. Il était lent, timide, peu assuré, comme s’il craignait une réaction négative... Alors qu’elle venait de l’inviter dans son lit ! C’était à croire que la légendaire témérité des hommes, leur audace et leur désinvolture, s’étaient effondrés à l’aube du troisième millénaire. Ou alors, c’était le fait de tomber sur une super-héroïne... Une femme qui pouvait dégommer un mur de béton d’un coup de poing, ça devait être intimidant, non ? En tout cas, elle appréciait ce baiser.

*Il embrasse plutôt bien, pour un retraité...*

Jonathan aurait sûrement opté pour un baiser assez court, simplement afin de tâter le terrain, mais, à sa décharge, il y avait longtemps que Carol n’avait pas couché avec un homme. Elle faisait surtout l’amour avec Rachel, qui s’avérait être une amante plutôt gourmande, mais cette dernière était souvent très occupée... Et Carol n’en était pas au point d’acheter des vibromasseurs. Elle sentit le désir exploser en elle, et, tout en conservant les yeux clos, soupira de plaisir, avant d’enrouler ses mains gantées autour de la nuque de l’homme, l’enlaçant comme seules les femmes savaient le faire.

L’une de ses mains caressa tendrement ses cheveux, et elle se blottit un peu plus contre lui. Carol était une femme assez grande, et Jonathan la dépassait seulement d’un ou deux centimètres. Pas besoin de se hisser sur la pointe des pieds. En se pressant contre lui, elle l’amena à se déplacer un peu en arrière. Ses chevilles heurtèrent le rebord du lit, probablement le bien meuble le plus entretenu dans tout son studio. Carol l’embrassait maintenant plus nerveusement, tirant sur ses lèvres, avant d’aller jouer avec sa langue, la glissant dans sa bouche. Pouvait-on encore se méprendre sur ses intentions, maintenant ? La seule chose qu’elle craignait vraiment était que l’homme ne se mette à flamber. Carol était forte, résistante, mais pas ignifuge.

Le baiser se prolongea ainsi, et elle déplaça lentement ses mains, agrippant la veste qu’elle avait fourni à l’homme...Et le poussa alors soudainement, sans prévenir. L’homme s’étala sur le lit, et, en souriant, Carol s’avança un peu, se mettant à gauche et à droite de l’homme, les genoux pliés. Lentement, tout en l’observant, et en lui laissant surtout le soin de la mater, elle dénoua le ruban qui longeait son corps, retirant le lacet. Elle se pencha alors sur l’homme, se laissant tomber, et fit passer le ruban sous sa tête, tenant ensuite le tissu entre ses deux mains. Elle l’emprisonnait, et, en souriant, retourna ensuite happer ses lèvres, pour un nouveau baiser. Elle remua lentement son corps sur l’homme, essayant de sentir la virilité de ce dernier se réveiller, tout en retournant jouer avec sa langue en lui.

Ses mains relâchèrent ensuite le ruban, et elle se redressa lentement, ses mains allant caresser les épaules de l’homme, s’appuyant dessus.

« Tu sais quoi ? demanda-t-elle alors, de manière purement rhétorique. Pour une torche éteinte, tu sais encore allumer le feu chez les autres... »

Elle frotta ensuite son nez contre le sien, ses cheveux tombant en rideau sur le corps de l’homme, et le laissa faire, attendant de voir comment il allait réagir.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Jonathan S. Storm le mardi 22 avril 2014, 13:23:11
Ce baiser, il ne l'avait pas prémédité, ne l'avait pas imaginé en patientant de trouver le moment propice pour le tenter. Il ne pensait pas obligatoirement le prolonger de longues minutes, ne savait pas si la jeune femme y serait réceptive ou pas. Après tout, ne lui avait-elle pas offert une vue plongeante sur son décolleté avant de finalement s'écarter de lui lorsqu'il avait fait un ou deux sous-entendus peu discrets ? John n'avait pas l'habitude de douter de cette manière. Au cours de "sa vie d'avant" -comme il avait tendance à l'appeler- il n'avait jamais hésité avec une femme. Jonathan Storm était connu pour être un jeune pilote de chasse talentueux, surement parmi les meilleurs, et son arrogance semblait proportionnelle à son talent. Il voulait une femme ? Il finissait par l'avoir.

Aujourd'hui, il n'avait pas tout fait pour embrasser Miss Marvel. Evidemment, c'était une belle jeune femme. Une des plus belles qu'il ait surement pu voir dans sa vie. Grande, magnifique, des formes particulièrement agréables... Que demander de plus ? Finalement, ses mains prirent appui sur les hanches de Carol, et le baiser se prolongea. Alors que les mains gantées de la jeune femme s'enroulèrent autour de sa nuque, sa propre langue s'infiltra dans la bouche de la belle blonde, dansant avec la sienne dans un véritable appel au plaisir. Elle fini par se blottir contre lui, et John nota qu'il ne devait pas se baisser pour l'embrasser.

*Une grande blonde... parfait.*


Puis il se retrouva plaqué sur le lit. Ils s'en étaient dangereusement rapprochés et la jeune femme fini par l'y pousser lorsque ses jambes furent collés contre le rebord du matelas. Il bascula donc en arrière et ne s'étonna pas de la force avec laquelle il fit plaquer. Il pu observer la belle créature blonde s'installer au dessus de lui, lui emprisonnant la tête dans le ruban rouge tout droit sorti de son costume. Si elle souhait enflammer La Torche, elle était en train de réussir. Il senti son corps remuer contre son bassin, et une vague de frissons parcouru son bas-ventre.

*Elle est forte.*

"Pour une torche éteinte, tu sais encore allumer le feu chez les autres... "

John eu un sourire amusé alors qu'elle venait frotter son nez contre le sien. Elle était véritablement excitante. Il n'avait encore jamais rien fais avec une autre Super-Héros. S'était-il cantonné aux femmes "normales" ? Peut-être un peu trop. Il redressa légèrement le visage, venant se frayer un chemin entre les cheveux de la jeune femme pour chuchoter à son oreille.

- Une torche... éteinte ?

Le jeune homme releva ses bras et glissa en douceur ses mains sur les fesses de Carol, encore engoncées dans son costume.

- Je vais devoir te montrer que la torche est loin d'être éteinte très chère..

John n'allait pas se laisser traiter de torche éteinte sans réagir. Non. La bouche de l'ex-fantastique se posa sur le cou de la jeune blonde, et la langue de John ne tarda pas à venir titiller la peau, froide, de sa compagne. Il choisit l'option "descente" et progressa rapidement vers le décolleté plongeant de Carol. Alors que sa bouche glissait au sommet de sa poitrine cachée, la flexibilité de sa nuque ne lui permit pas d'aller plus bas. Sourire amusé. D'un coup de rein qu'elle en vit pas venir, il fit rouler la jeune femme sur le lit et se retrouva sur elle, la fixant de ses yeux bleus azur.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Carol Danvers le mercredi 23 avril 2014, 02:06:02
C’était un grand tort de sous-estimer les pulsions sexuelles des super-héroïnes... Quand on se promenait dehors avec une tenue qui aurait volontiers pu enflammer un club de strip-tease, c’est qu’on pouvait faire preuve d’une activité sexuelle particulièrement intense. En tout cas, c’était le cas pour Carol, qui avait embrassé cet homme avec passion, et l’immobilisait contre elle, savourant le contact de son corps, appréciant la bosse en agrandissement dans son pantalon, qui remontait lentement pour taper son bassin. Elle appréciait toujours autant ce contact, cet aveu implicite, un simple mouvement physique, mais qui valait bien mille discours. Très subtilement, elle avait choisi de provoquer un peu Johnny, pour le réveiller, pour le titiller... Avec les hommes, ça marchait plutôt bien,e t elle ne fut pas déçue. Elle sourit légèrement, une lueur amusée dans le regard, en le voyant réagir, et glisser ses mains le long de ses hanches, pour lui peloter les fesses. Carol ferma brièvement les yeux en soupirant, et bomba un peu son cul, appréciant le contact des mains de l’homme sur son corps. C’était toujours aussi agréable de se sentir désirée. Elle soupira lentement, et sentit l’homme poser ses lèvres sur son corps.

« Je vais devoir te montrer que la torche est loin d'être éteinte très chère.. , souffla l’homme.
 -  Je... Hum… Mais je ne demande que ça... »

Il lui embrassa tendrement le cou, la faisant frissonner, et elle conserva ses mains gantées sur les épaules de l’homme, sentant sa bouche glisser, descendant le long de son corps. Elle se redressa un peu, sentant les mains de l’homme s’accroître sur son postérieur, afin d’y avoir un appui. Sa bouche vint brièvement caresser le bout de ses seins, durcissant légèrement ses tétons. Ceci trahissait le fait que la vie sexuelle de Miss Marvel était plutôt faible en ce moment, et elle laissa un nouveau soupir de plaisir s’échapper de ses lèvres. Malheureusement, l’homme manquait de temps pour vraiment atteindre les seins de Miss Marvel, et sans prévenir, la renversa alors, inversant les rôles.

Carol poussa un soupir en se retrouvant couchée sur le dos, et vit l’homme se placer au-dessus d’elle, une main posée sur son torse, appuyée sur son costume, son regard se plantant dans le sien. Carol ne dit rien pendant quelques secondes, remuant lentement ses jambes, croisant également son regard, puis se mit à sourire. Elle releva alors ses jambes, et les enroula autour du torse de l’homme, amenant ainsi son bassin à retourner se plaquer contre le sien, tandis qu’elle lui caressait les cheveux, guidant sa tête vers ses seins.

« Il me semble qu’ils te tentaient, non ? Viens les palper... Si tu te débrouilles bien, peut-être que je retirerais le costume... »

Miss Marvel avait aussi un certain fantasme caché pour le fétichisme, un fantasme qui s’était réveillé à Seikusu. Si sa tenue était résistante, elle était aussi, parallèlement, très moulante. Elle utilisait ses mains pour amener la tête de Johnny vers ses seins, tout en défaisant un peu son étreinte autour de ses cuisses. Elle ne devait pas oublier qu’elle avait une force surhumaine, ce qu’elle avait en effet tendance à occulter sous l’excitation sexuelle.

Et elle n’avait pas envie de briser la nuque de Jonathan par inadvertance !
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Jonathan S. Storm le mercredi 23 avril 2014, 03:28:41
Pour sur, il ne s'attendait guère à vivre une journée pareille. Se retrouver successivement en plein affrontement contre un golem géant, aux côtés d'une jeune et pulpeuse Super-Héroïne blonde, puis dans le lit de cette dernière, tout aussi excitée que lui à l'idée de s'envoyer en l'air une seconde fois aujourd'hui, de manière beaucoup plus charnelle cette fois-ci. Alors qu'il use de sa force surnaturelle pour la retourner sur le lit et se retrouver sur elle, elle lui rappelle bien vite qu'elle aussi n'est pas comme les autres, d'autant plus qu'elle n'a pas besoin de devenir une torche humaine pour jouir de la totalité de ses super-pouvoirs. En une fraction de seconde, les jambes de la jeune femme s'enroulèrent autour de son torse, leurs bassins dangereusement collés l'un à l'autre.

"Il me semble qu’ils te tentaient, non ? Viens les palper... Si tu te débrouilles bien, peut-être que je retirerais le costume..."
"Fais bien attention, si le costume tarde à être retiré je pourrais bien.. m'enflammer."

C'est après un clin d’œil complice que le jeune homme laisse les mains de sa compagne lui prendre la tête et la diriger vers sa formidable poitrine. Le cliché de la grande blonde aux gros seins n'en est peut-être pas tant un que ça, tant la vue plongeante sur son décolleté l'attire depuis le début de leur conversation dans la pièce d'à côté. La tenue de la jeune femme n'aide d'ailleurs pas John à calmer ses ardeurs : elle moule à la perfection les formes de la Miss. Tout homme sain d'esprit n'aurait qu'une envie. Plonger le visage entre ces deux atouts. Le jeune Storm vient poser sa bouche sur le haut de la poitrine de Carol, et la bosse de son propre jean enfle encore un peu plus. Alors qu'elle desserre légèrement l'étreinte de ses cuisses -et quelle étreinte !- John remonte une de ses main et la pose directement sur le sein gauche de la jeune femme qui, les yeux à demi-fermés, profite de l'instant.

Alors que sa langue descend petit à petit et rencontre finalement le haut du cuir de la tenue de Carol, La Torche vient mordre, tout en douceur, le téton de la jeune femme par dessus la matière noire. Un téton qui a l'air de sacrément commencer à s'impatienter sous ce tissu collant. De l'autre côté, sa main se fait plus pressante, malaxant sans vergogne cette chair absolument désirable.

La bosse de son jean vient frotter l'arrière des cuisses de la jeune femme et, à ce contact, le corps tout entier de Johnny se crispe. Depuis son arrivée au Japon, ses conquêtes se font plus rares. L'ex-fantastique, qui essaie de rester discret, ne multiplie plus les relations d'un soir. Ou d'une matinée, en l'occurrence. Et cela fait quelques temps qu'il n'a plus connu cette sensation de désir sexuel intense envers une belle inconnue rencontrée quelques minutes, quelques heures auparavant. Le fait que l'inconnue soit une jeune femme dotée de super-pouvoirs exacerbe peut-être encore plus ce désir, ces envies. Il en oublie d'ailleurs totalement sa douleur au genou. Ce n'est pas aujourd'hui, du moins pas tout de suite, qu'il pourra se reposer.

Il était bien trop occupé à toucher de toutes les manières possibles les formes de la jeune femme. Il regrettait seulement que le costume soit encore présent et, si le cuir aidait aussi à apporter un peu de piment à l'acte sexuel, il ne serait pas forcément fâché de le voir finir par terre, libérant ainsi ce corps splendide dont il allait devoir s'occuper aujourd'hui.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Carol Danvers le vendredi 25 avril 2014, 01:53:12
On ne portait pas une telle tenue sans avoir développé un certain attrait pour le fétichisme. Jadis, ce truc aurait été pour Carol à classer dans la catégorie des « pervers irrécupérables », au même titre que la fellation, la sodomie, la zoophilie, la pédophilie... Bref, tous les mots en « -ilie », ou presque. Depuis qu’elle était à Seikusu, et qu’elle se promenait dans un costume moulant, cet avis de républicaine pure souche avait progressivement décru, et Carol était maintenant ouverte à bien des pratiques qu’elle aurait jugé impensables jadis, comme la sodomie... Ou le fétichisme. Elle vit Jonathan se rapprocher lentement, pétrissant son costume avec ses doigts, avant d’y approcher ses lèvres. Elle se doutait bien que l’homme aurait préféré sentir directement la peau de la femme, plutôt que son costume, et Miss Marvel trouvait qu’il y avait là quelque chose de supplémentaire, de délicieusement excitant aussi. Le sexe, c’était tout un art, toute une science qu’il fallait maîtriser à la perfection. Ce n’était pas que de l’instinct pur, il y avait aussi toute une maîtrise derrière, tout un jeu de désir et de frustration. Le sexe se baladait entre des émotions totalement contradictoires : souffrance, plaisir, frustration, désir... Il fallait jongler avec tout ça pour que le rendu final soit inoubliable. Carol sentit l’une des mains caresser son sein gauche, le durcissant. Elle gémit à nouveau, remuant lentement sur le lit, sentant encore la virilité de l’homme taper contre ses cuisses. Son mât était en train de fièrement se dresser, et ça, ça la tentait de plus en plus !

De plus, les baisers sur ses seins n’aidaient guère Carol à rester pudique. Elle soupirait lentement, poussant quelques discrets gémissements en caressant les cheveux de l’homme, la tête basculée en arrière. Le plafond n’étant pas très beau à voir, elle conservait les yeux clos, savourant cette agréable sensation, savourant ces promesses d’un plaisir bien plus immense après. L’homme continuait à s’appliquer, avec un indéniable talent, et une expertise très appréciable, et elle continua à le laisser faire pendant un certain temps, encore, avant d’inverser à nouveau les rôles.

Ses seins étaient alors bien tendus, et, sous l’effet de la langue de l’homme, on pouvait voir l’un d’eux se mouler dans sa tenue, à l’emplacement de l’éclair orange qui serpentait le long de sa tenue. Jonathan suçait plutôt bien, et Carol le repoussa alors. Elle décala pour ça ses mains, les faisant glisser le long de ses cheveux pour les reposer sur ses épaules, pressa dessus, et le poussa. Il se retrouva à nouveau couché sur le dos, l’extrémité de ses jambes filant hors du lit, et Carol bondit à nouveau sur lui, s’asseyant à califourchon, sourire coquin sur les lèvres, la virilité de l’homme allant caresser ses cuisses. Elle apprécia cette bosse, et, comme pour éviter d’inutiles questions, Carol posa un doigt sur les lèvres de l’homme, lui intimant le silence.

« Je crois qu’il y a une partie de ton anatomie qui a besoin d’être soulagée, Johnny... »

Et une belle pièce, en réalité. En souriant, Carol, qui s’était légèrement penchée, se redressa lentement, puis se laissa glisser hors du lit, ses jambes foulant le sol, les jambes de la Torche à gauche et à droite de la sienne. Elle lui sourit, et vint caresser sa verge, à travers le jean, pressant le pantalon, savourant le contact de ce sexe, la vigueur qui s’en dégageait, puis, lentement, elle déboutonna le jean, et tira un peu dessus, jusqu’à faire sortir ce sexe de son antre. Elle posa ensuite ses doigts gantés dessus, caressant la hauteur de cette verge. Carol agissait avec un certain talent, et sans aucune pudeur notable. On était entre adultes, après tout.

Elle masturba ce sexe pendant quelques secondes, afin de le sentir grossir davantage, laissant l’opportunité à l’homme, s’il le souhaitait, de se redresser. Carol le sentait glisser contre sa paume, et entreprit ensuite de se rapprocher, venant le lécher, sa langue glissant dessus. Elle joua avec, déposant quelques baisers le long de sa surface, de la base du sexe jusqu’à son extrémité, titillant également un peu les testicules de l’homme, sa langue glissant sans hésitation sur les poils pubiens. Frustration, encore. C’était ainsi que le monde tournait.

« Hum-hum... Tu as une belle queue... »

Elle en profitait pour le complimenter, exagérant très légèrement ses gémissements, car elle savait que les hommes aimaient bien ça. Elle observa ensuite la virilité de l’homme, retirant ses doigts. Son serpent pointait vers le haut, assoiffé, impatient de sentir à nouveau le traitement de la super-héroïne, et elle ne tarda pas à y retourner, l’enfournant cette fois-ci dans sa bouche, pour une fellation du tonnerre.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Jonathan S. Storm le vendredi 25 avril 2014, 03:02:54
L'appel de la chair. Qu'existait-il de plus excitant, en ce moment, qu'une partie torride, langoureuse, épique, sauvage, bestiale et humide de jambes en l'air ? Pour certain, l'adrénaline d'un saut en parachute -ou d'un saut à l'élastique- provoquait une excitation sans précédent, avec tous les aspects physiques du sexe en moins. Pour d'autres, la drogue voire l'alcool suffisaient à provoquer une telle décharge électrique au niveau du cortex cérébral que l'individu se retrouvait en train de planer dans un état censé être le bien être, mais n'étant en réalité qu'un leurre. John était d'avis que le sexe était l'instinct le plus primitif de l'homme, mais, au bout du compte, il était ce pourquoi l'être humain avait le droit de vivre. La reproduction n'était-elle pas la condition sine qua non à la survie de l'humanité ? Le sexe était véritablement un aspect primordial de l'avis d'un humain. Depuis la nuit des temps, le coït était là, encré en chacun de nous. Seulement, désormais, ce n'était plus obligatoirement une nécessité. Non, c'était un plaisir.

Et John l'avait comprit. Tout comme, à n'en pas douter, la jeune Super-Héroïne blonde qui se dressait maintenant à califourchon sur lui. Passablement excitée par les caresses du jeune américain sur le latex recouvrant sa poitrine, la blonde aux super-pouvoirs l'avait repoussé sur le lit telle une brindille. Lui-même n'était pas dénué de force, mais il pouvait user des siennes presque exclusivement lorsqu'il se transformait en une véritable allumette humaine. Carol, elle, usait de sa force surhumaine au quotidien. Actuellement, ce n'était pas pour déplaire à l'ex-Fantastique qui, en bon pilote de chasse, était tout simplement prêt à s'envoyer en l'air avec une collègue. Il bénissait intérieurement l'heureuse coïncidence qui avait permit que Miss Marvel et lui aient tous les deux fait parti de l'US Air Force.

Carol, plus jeune que lui de plusieurs années et qui aurait surement été sous son commandement s'il n'avait pas abandonné l'armée, avait aujourd'hui décidé de prendre les choses en main. Elle lui intima l'ordre de se taire d'un habile doigt déposé sur ses lèvres, et le regard bleu azur du jeune homme lui fit bien comprendre qu'il se taisait pour l'heure, mais qu'elle finirait pas être "son quatre heures". Il est vrai, pourtant, qu'il préférait se taire. Il n'eut plus aucune envie de parler lorsqu'elle vint se mettre presque à genou entre ses jambes pendante du lit, et entama de presser sa verge, par dessus son jean.

Une gigantesque décharge électrique parcourue le corps du jeune homme qui ferma à demi les yeux, profitant de cet agréable picotement. Enfin une femme sure d'elle et qui n'avait pas peur de dire ce qu'elle voulait. De le montrer, en l'occurrence. Son organe ne resta cependant pas bien longtemps sous cloche, et la jeune blonde eu la politesse d'enfin libérer la bête. Une bête qui se dressa fièrement devant elle, dure et droite comme un i. La jeune femme ne le laissait pas indifférent, et il ne pu s'empêcher de se redresser légèrement sur le matelas, juste assez pour pouvoir assister à ce magnifique spectacle. Les sensations étaient extraordinaires. Sa main gantée montait et descendait le long de son sexe, et le cuir procurait surement plus de sensation que si la jeune femme avait eu la main non-couverte. Quoi qu'il en soit, il en attendait plus.

Manifestement, elle aussi. Quand sa langue se posa pour la première fois sur le bout de son pénis, c'est un frisson qui le parcouru. Elle le fit ensuite languir, déposant quelques baisers de-ci de-là sur la peau tendue de cette généreuse partie de son anatomie. Le pire vint quand elle entreprit de lécher ses bourses, sans ménagement aucun. Chez John, les testicules pouvaient être une zone particulièrement érogène si tenté que l'on s'en occupe bien. Or, Miss Marvel semblait douée.

"Hum-hum... Tu as une belle queue... "

Terminé le temps des causeries d'après-combat, terminé le temps des gamelles à cause d'un genou défaillant. La belle blonde pulpeuse se lâchait, et Johnny n'avait qu'une hâte : en faire autant. Dans les deux sens du terme. Là aussi, la jeune femme semblait lire dans ses pensées. Après une période de flottement, où son sexe se redressa dans un ultime soubresaut, incroyablement dressé devant le nez de sa compagne, elle l'enfourna littéralement dans sa bouche, dans sa totalité. Son sexe disparu autour des lèvres de la jeune femme, et John pu sentir l'incroyable sensation de son gland tapant le palais de cette dernière, puis s'enfonçant dans sa bouche sans ménagement. Ses lèvres se refermèrent sur la base de sa verge, et lorsque sa langue s'activa à sucer le principal attribut masculin du jeune homme, ce dernier semblait déjà monté au paradis. Il observait la jeune femme, le souffle court, et ne pu s'empêcher de passer la main dans ses longs cheveux blonds. Un geste typiquement masculin, qui laissait surement croire aux hommes que cela motivait leur partenaire à rendre la fellation encore plus sensationnelle. Mais John n'avait aucunement besoin d'appuyer sur la tête de sa compagne pour que celle-ci laisse le bout de la verge s'enfoncer dans sa gorge.

Galvanisé par cette fellation, le jeune homme, tremblant de plaisir, trouva la force de se redresser et de faire ce dont il avait envie de faire depuis la petite discussion du salon. Sa main fusa et se glissa entre le sein gauche de la jeune femme et le costume en cuir noir, attrapant ainsi la généreuse poitrine qu'il rêvait de voir se ballotter sans costume de latex. Le contact de cette chaude et douce peau fini d'enfoncer le jeune Storm dans un état de bien-être absolu. Il se prit même à pincer avec tendresse le téton de la jeune femme, respirant de plus en plus fort tandis qu'augmentait le plaisir que lui procurait Carol, qui alternait désormais entre sa verge et ses bourses. John ne pu l'empêcher, et son gland s'humidifia du liquide séminal et qui précédait le sperme. La jeune femme pu le sentir avec sa langue, et le sourire de satisfaction qu'elle afficha ne laissait pas place au doute. Mais lui n'était pas prêt à jouir, même si l'envie de voir ses lèvres trempées de sa semence était bien présente. Il voulait que le combat dure, que cela soit intense, même pour cette petite mise en bouche. Cette grosse mise en bouche.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Carol Danvers le samedi 26 avril 2014, 02:44:34
Si on lui avait dit, il y a quelques mois, qu’elle aurait sucé la queue d’un homme qu’elle venait de rencontrer il y a à peine quelques heures (et encore...), Carol n’y aurait certainement pas cru. Tout comme elle aurait ri au nez de l’individu lui ayant dit qu’elle se déplacerait à moitié à poil, elle aurait trouvé que c’était là une blague très particulière. Pourtant, c’était bien ce qu’elle faisait. Elle respirait lentement, inspirant et expirant par le nez, ses gémissements étouffés par la verge de l’homme. Elle avait les genoux posés sur son parquet, et les yeux clos, remuant d’avant en arrière, répétant l’éternelle litanie en deux temps de la danse sexuelle : haut, et bas. Avant. Arrière. Avant. Arrière. Ce n’était pas plus compliqué que ça, et c’était en même temps très pointilleux. Elle essayait d’aspirer de l’air en glissant le long de ce morceau de chair, comme si elle aspirait profondément. Ceci avait pour effet de creuser délicieusement ses joues, et d’exciter davantage le membre planté en elle. Elle se débrouillait pour ne jamais le retirer. Elle n’était pas une grande experte en matière de fellations, mais elle savait y faire. Ce n’était fondamentalement pas très compliqué. Il fallait surtout conserver son calme, et y aller tranquillement, sans vouloir aller trop vite, ou être trop gourmande. Prendre son temps, voilà. La tâche paraissait aisée en théorie, mais, en pratique, elle aussi était excitée, et cette excitation la rendait plus instable, plus intrépide.

Elle conservait une main sur la base de la chair, écartant ses doigts quand elle se rapprochait, tandis que l’autre se rapprochait de son intimité, la caressant à travers le costume quand le besoin était trop fort. C’était différent des hommes : un plaisir intime plus discret, mais non moins ardent... Comme si elle avait une démangeaison dans son trou, une sorte d’inflammation qui nécessitait une compresse pour aller mieux... Et une grosse compresse, du calibre de celle qu’elle avait dans la bouche, par exemple. Elle se soulageait avec ses doigts, mais ce n’est pas ça qui la ferait jouir. Pour l’heure, Carol avait les choses en main... Ou en bouche, plutôt. On était chez elle, et il était donc normal qu’elle mène le rythme. Les mains moites de la Torche ne tardèrent pas à caresser ses cheveux, la faisant frissonner. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle aimait ça : qu’on lui caresse les cheveux quand elle astiquait le mât de ses amants. L’ancienne Carol aurait trouvé être la reine des putes, une salope hors concours. L’actuelle Carol trouvait ça normal. C’était l’atmosphère de Seikusu, tout simplement... Ou le fait de porter des collants en cuir, une tenue moulante, et de se promener entre les toits. Mine de rien, quand on avait des supers-pouvoirs, tout était remis en perspective. Pendant ses années à l’US Air Force, elle avait suivi les règles du jeu. Pas de sexe, rien d’autre que le boulot, l’armée, la patrie, et son avion. Sa récompense avait été d’être balancée aux oubliettes comme une malpropre, alors elle pouvait emmerder bien profondément toute cette moralité hypocrite bienpensante. Elle n’avait eu que pour effet de lui briser méchamment les ovaires.

Sentir les doigts de l’homme sur ses cheveux était donc délicieusement excitant, et elle se débrouillait pour essayer d’enchaîner les gorges profondes. Ça, c’était plus difficile qu’on ne le pensait, car la respiration était alors bloquée, créant une sensation de haut-le-cœur qu’il fallait savoir appréhender, pour ne pas paniquer. Cependant, les hommes adoraient ça, et Carol essayait donc de glisser le plus loin possible sur cette verge, la sentant taper contre sa gorge. Elle y restait plusieurs secondes, et revenait ensuite en arrière, sa langue glissant le long de cette verge, essayant de l’entourer. La langue était un organe relativement mou et flasque, ce qui permettait de l’incurver, et ainsi de glisser le long de cette verge humide. C’était sale, crade... Délicieux !

« Hum-huuummmm... !! » gémissait-elle.

Elle sentit ensuite Jonathan se redresser lentement, et l’une de ses mains glissa vers elle, trouvant un moyen d’atteindre l’un de ses seins. Il passa par le côté, et put ainsi glisser sa main sous la combinaison. Carol en fut légèrement surprise, et remua un peu des  jambes, avant de sentir ses doigts presser son téton, tirant sur la combinaison. La femme gémit à nouveau, et ses dents râpèrent très légèrement sur la verge de l’homme. Difficile de sentir le liquide séminal de l’homme : elle avait déjà du mal avec toute la salive qui emplissait sa bouche, mais d’exquises sensations de plaisir traversèrent son corps, partant à hauteur du téton. Ses paupières s’ouvrirent et s’entrouvrirent, et, progressivement, elle prenait aussi conscience que cette tenue était gênante, restreignant les mouvements de l’homme.

C’est ce qui finit par l’amener, au bout d’un certain temps à se relever lentement. Elle se plaça devant l’homme, et, lentement, défit sa combinaison, en tirant sur les pans à hauteur de son cou. Elle la fit ainsi passer par-dessus ses épaules, et, lentement, la combinaison glissa le long de son corps, dévoilant ainsi tout son corps. Elle ne portait plus que ses gants et ses collants, et lui fit un sourire ravageur en se rapprochant à nouveau. Elle posa chacune de ses mains sur les épaules de l’homme, et remonta jusqu’à sa nuque, tout en sentant sa virilité caresser ses cuisses.

« Je pense que, comme ça, mes seins et mon corps devraient davantage te plaire, non ? »
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Jonathan S. Storm le dimanche 27 avril 2014, 02:41:10
Quelle exquise sensation. Le mot semblait faible pour décrire le plaisir procuré au jeune homme grâce à cette fellation. Les femmes n'étaient pas toutes adeptes de l'acte, et certaines s'y prenaient plus que mal, croyant faire plaisir à leur partenaire en mordant la verge à certains endroits où, au contraire, cela relève plutôt de la gêne voire de la douleur. Fort heureusement, sa compagne de l'après-midi savait particulièrement bien de servir de sa bouche. John lui caressait sans ménagement ses longs cheveux blonds, se permettant de temps à autres d'appuyer légèrement sur le crâne de la jeune femme qui, certes, maîtrisait parfaitement l'art de la gorge profonde. Le gland de l'ex-fantastique allait frapper dans la gorge de la jeune femme, ressortant systématiquement trempé de longs filets de salive de la jeune femme. Particulièrement dégoûtant pour certain, et particulièrement jouissif pour lui.

Sa queue avait eu le temps de prendre de l'ampleur, et une ampleur de cette taille là pouvait permettre maintes et maintes folies. Un bruit de succion se faisait entendre à chaque gorge profonde, et le jeune homme retardait tant bien que mal le moment où il ne pourrait plus se retenir. Fort heureusement, la jeune femme retira sa bouche, décidant d'offrir un nouveau plaisir à son compagnon. Un plaisir visuel cette fois-ci. Elle retira sans difficulté son costume, ne gardant sur ses collants et ses gants de cuir. John, avachi sur le lit, jean baissé aux chevilles et verge dressée vers le ciel, ne pouvait qu'admirer le corps splendide de la jeune femme. De sa poitrine parfaite, généreuse et qui tenait bien en place, à son intimité imberbe, tout semblait parfait. Elle se rapprocha de lui, posant chacune de ses mains sur les épaules de La Torche. Il ne put qu'être béat devant la vue qui s'offrait à lui.

- C'est vrai que c'est encore mieux ainsi mais.. je n'ai pas goûté.

Il répondit au sourire de la jeune femme par une moue provocatrice et la frit grimper sur le lit, debout, chacune de ses jambes autour de lui. Il se redressa, assis, le visage à hauteur de l'entre-jambe de Carol. Il leva la tête et posa son regard dans celui de la jeune femme, l'attrapant en douceur par les fesses. Il palpa son postérieur mais l'abandonna bien vite, glissant un doigt sur la surface de son intimité. Quelle belle après-midi.

Sa verge trempée ne faiblissait pas, et l'idée d'offrir du plaisir à sa compagne l'excitait surement tout autant que d'en recevoir. La réaction que pouvait entraîner ce plaisir serait surement fougueuse, et les futurs ébats en sortiraient largement gagnants. John continuait à caresser la surface de la fente humide de la blonde, se régalant de cette peau si douce. C'est en lui envoyant un regard plein de défi qu'il se redressa encore, le visage à quelques centimètres de son vagin, et y inséra le bout de son index. Il patienta quelques instants en sentant les cuisses de la jeune femme se crisper très légèrement, puis le remua à l'intérieur, comme il caressait quelque chose. Sa propre bouche, à moitié ouverte, ne rêvait que d'entrer en contact avec l'objet principal de son plaisir. Il se permit d'abord de la faire languir en glissant la pointe de sa langue sur l'intérieur de sa cuisse.

Le sexe n'était pas destiné à être délivré de manière brute et à ne durer que de courtes minutes. C'état un jeu dont les règles se renouvelaient continuellement. Aujourd'hui, il avait prit l'option de faire patienter sa partenaire. De la faire monter en pression, petit à petit, pour lui permettre l'explosion totale. Exactement comme pour le bouchon d'une bouteille de champagne. La comparaison semblait bien trouvée, mais John lui même avait été soumis à la tentation quelques minutes auparavant, lorsque son "matériel" avait disparu dans la gorge de la Super-Héroïne. Aussi, lorsque sa langue effleura l'entrée du paradis et qu'il goûta pour la première fois Carol Danvers, il ne pu pas la faire attendre plus longtemps. Sa langue avait déjà parcouru sa fente de bas en haut, son regard encore à moitié posé sur le sien.
Titre: Re : L'appel du devoir [Jonathan S. Storm]
Posté par: Carol Danvers le lundi 28 avril 2014, 02:34:10
Jonathan avait la bouche entrouverte pendant quelques secondes, avec l’air d’un parfait ahuri. L’image fit sourire Carol. Sa virilité trempée de salive devait lui peser bien lourd, maintenant. Elle aurait pu continuer jusqu’à le faire jouir, mais elle savait qu’un homme qui se déchargeait peinait à retrouver une érection de taille convenable... Et une super-héroïne se devait tout de même d’être un peu gourmande. Cette queue qu’elle avait sucée et léchée, elle voulait la sentir en elle, bien profondément, plantée dans sa chair. Maintenant qu’elle était à poil (pour ainsi dire), elle pouvait le dire sans souci : il y avait tellement longtemps qu’on ne l’avait pas baisé qu’elle en avait sacrément envie. Elle s’attendait à ce que l’homme vienne suçoter ses seins, mais, au lieu de ça, il l’amena à se tenir debout au milieu du lit, et se mit à genoux devant elle. Un bref frémissement traversa son corps quand elle sentit la virilité de l’homme glisser le long de ses jambes, caressant son corps. Il voulait également jouer avec elle, ce qu’elle comprit bien... Tout en se demandant s’il allait pouvoir tenir. Certes, elle avait son trou en feu, mais elle n’avait pas un bâton qui tapait sur son corps. Carol n’avait jamais pu éprouver cette sensation, mais elle se disait que... Et bien... Ça devait faire mal. Elle, elle ressentait juste une espèce de démangeaison un peu forte, comme quand ça vous grattait en bas du dos, mais que vous étiez incapables d’atteindre la zone à en question, à croire que Dieu lui-même était un éternel farceur.

Lentement, elle sentit les doigts de l’homme jouer avec son bassin, tapotant ses fesses, les pressant, la faisant soupirer. Sa tête était proche du plafond, et, si elle redressait les bras, elle pourrait sans doute le toucher. Au lieu de ça, elle choisit de les baisser, et rendit à Johnny la monnaie de sa pièce en lui caressant les cheveux, plaquant sa tête contre son intimité, sentant sa langue remuer en elle, ainsi que son doigt. Le regard de l’homme l’observait légèrement, guettant probablement une quelconque réaction de plaisir... Ce à quoi il eut droit quand la langue s’enfonça dans son sexe, caressant sa peau.

« Haaann..., soupira l’intéressée. Mais viens-tu donc, haaa... »

Sa main se raffermit sur la tête de l’homme, et elle écarta davantage les jambes, le poussant, le pressant, afin qu’il daigne s’occuper de son intimité. Cette dernière était fraîchement épilée et rasée, le signe que Carol entretenait son capital beauté, veillant ainsi à rester au top. Après tout, il aurait été maladroit que des poils pubiens dépassent de son costume... Le genre de petits détails auxquels on ne pensait pas forcément. Pour l’heure, elle ne pensait qu’à cet homme, à sa queue, et s’imaginait déjà être prise par ce dernier. En sentant sa langue jouer contre elle, son nez glisser sur sa peau, elle mouillait délicieusement, son intimité se remplissant de cyprine. Oui, ce Jonathan était effectivement doué, et elle ne pouvait que l’admettre. Il savait y faire avec les femmes, et le sentir en elle, voilà qui était un véritable régal.

Carol ne s’en lassait pas, et n’avait qu’une envie : que les choses aillent encore plus vite, de manière plus intense.

Contrairement aux hommes, Carol pouvait jouir plusieurs fois d’affilée, après tout. Mine de rien, dans ce genre de circonstance, c’était un grand avantage.