Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Discussion démarrée par: Väria le dimanche 24 novembre 2013, 02:45:20

Titre: Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Väria le dimanche 24 novembre 2013, 02:45:20
Musique d'ambiance
 (https://www.youtube.com/watch?v=EgLsA32w17w)

Le village de Valkadia, grand village des territoires Ashnardiens, pas aussi grand pour que les gardes d’Ashnard aillent garder cet endroit, je venais d’accomplir un de mes meurtres à Bëlden, un village avant celui-ci, je devais bientôt me rendre à Ashnard voir mon client, mais cela allait être le lendemain. À soir c’était un repos bien mérité qui m’attendait. Rune sur mes jambes, je courrais plus vite sans que mes jambes se fatiguent, l’avantage des runes, on peut faire ce qu’on voulait avec, fallait juste bien les utiliser à notre service! Étant un elfe né des runes, je sais bien les manipuler!

Me voici à l’auberge, je demande une chambre, celle qui est la plus éloigner et part m’y installer, posant mes deux arbalètes, je n’en auras pas besoin, mais je gardas mes dagues sur moi, simple protection, ne sait-on jamais sur qui on peut tomber. Je fermas mon œil unique, pensa rapidement à ce que j’avais à faire, ah! Je me souviens, je devais m’acheter un nouveau carreau d’arbalète, dans mon contrat, j’en ai brisé un sans le faire par exprès, la cible à bouger et le carreau à éclater contre le mur. Alors, un petit tour au vendeur d’arme du coin puis je retourneras manger à l’auberge avant d’aller me reposer pour la nuit et le lendemain repartir vers Ashnard. C’était le plan, j’allais l’exécuter, je descendis donc l’étage et marcha jusqu’au forgeron qui était deux rues plus loin, montra le type de carreau que je voulais et chanceuse comme j’étais il lui en restait qu’elle que une, je lui en achetas qu’une seule, voulant toujours garder seulement 20 par étui. Après mon achat je repartie vers l’auberge, mais entre les rues un groupe d’hommes m’interceptas, cinq individus, je les regarda tous un à un.

Je soupiras, en les regardant, il m’entourait, ils pensaient que j’avais peur? Je suis sûre que d’un geste je serais capable de les mettre tous au sol. Habiller de mon long manteau noir cachant la plupart de mes habits.

« Alors, l’elfe on voyage tout seul? Cela n’est pas trop effrayant de te retrouver entre cinq beaux mâles? Le chef de leur bandes sembla rire à ses paroles, l'idiot.
-Bon… Premièrement, j’ai un nom et ce n’est pas polie de nommer une personne par sa race, c’est comme si je t’appelais le Laid, c’est vrai, mais pas gentil! Ah si vous saviez comme les voyages c’est mieux en solitaire! Et pour les cinq beaux mâles, je ne sais pas où vous les voyez, mais moi je ne vois pas! Laissez-moi passer! »

Je crois que je viens de les irriter, car l’un d’eux voulu me frapper, mais d’un coup je levas ma jambe, mon genou frappant l’entre jambe, brisant surement sa masculinité tandis qu’il se coucha au sol sous la douleur, les autres hommes me regardant en furie, lâchant nombre de vulgarité, deux sortir un couteau et les deux autres m’attrapa.

« Bon, j’imagine que c’est à ce moment que je cris pour appeler mon défenseur? »

J’eus un rire méchant qui traversa mes lèvres, mais comme par hasard le destin fut qu’une personne arriva. Première fois qu’une personne arrive quand je dis une chose complètement sarcastiquement! Cela devait être l’un des leurs, je me préparais à tous les mettre au sol, au cas où.
Titre: Re : Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Amser le dimanche 24 novembre 2013, 03:38:57
Encore perdu, le titan admirait le paysage en tentant de se souvenir quand il était passé par ici la dernière fois. Approximativement, il était encore loin de son pays et cela le surprenait, l'Empire avait donc grossi à ce point sans qu'il ne le remarque ? Les lettres des prêtres d'Ispolin étaient claires sur le sujet, ils n'étaient pas encore à leurs portes, comme disant que la nation du terranide était encore en paix. Enfin, paix relative avec les tensions internes. C'était une bonne chose et c'était avec une rune que le géant marquait un petit volatile, cachant le message dans ses plumes avant de l'envoyer dans les airs. Les gens autour de lui le dévisageaient et c'était normal, les animaux l'appréciaient et lui leur parlait bien que l'homme n'était pas tout à fait une princesse de conte pour enfants... Tout juste un monstre qui parcourait le monde à la poursuite de runes pour approcher le niveau de Forgenoire, son très cher maître. Mais en attendant, les runes, il savait bien les manipuler !

Valkadia le dévisageait depuis son arrivée de toute manière car il était un étranger. Élevé de plus de deux mètres, certains pensaient qu'il était un émissaire noir représentant l'autorité de Ashnard et bien entendu, il n'en était rien. Bien enroulé dans ses capes et son capuchon, Amser était juste un forgeron itinérant qui fuyait les esclavagistes friands d'êtres inhumains et dans sa course, il en profitait pour étudier le monde, remplir des petites quêtes pour les clercs de Lanos avec lesquels il entretenait une correspondance aussi riche que régulière, par tous les moyens. C'était son seul moyen de faire savoir qu'il était encore en vie car devenu grand, il avait eu envie de voire le monde et trouver des gens comme lui bien qu'aujourd'hui encore, il était le seul représentant de son espèce. Tant mieux, la route aurait été trop courte sinon !

« - Allez allez. Je me suis encore perdu, Seigneur... Dites moi, que veut le ciel aujourd'hui ? »

Les yeux du Gris se posaient sur un ciel plutôt clément qui ne lui disait rien et simplement ça le faisait sourire. Que devait-il comprendre ? Son dieu lui faisait la tête ou bien encore lui offrait des vacances ? C'était vrai aussi que ce dernier offrait toujours le choix alors si quête il y avait, Amser devrait gratter lui-même et pas attendre un parchemin tombant du ciel. Quoique ça c'était déjà produit mais cette fois là, Lanos était particulièrement précis sur son envie et tout comme son représentant sur Terra, il communiquait de mille et une manières alors dès fois, le terranide passait juste à côté.

Marchant en direction de l'auberge du village, profitant de l'air calme ambiant,, Amser aurait bien pu croiser l'elfe sans plus d'histoire mais ce qui attirait son regard était bien entendu une bande de mâles orgueilleux qui le faisaient sourire dans un premier temps, imaginant une discussion bien vulgaire entre paysans mais rien du tout. Discrète et jolie, Väria était presque cachée dans la masse et était visiblement la raison de toute cette excitation. Allez allez, la galanterie était relative et changeait de visage d'un endroit à un autre sans aucun doute.

Elle se défendait bien ! A cette distance, Amser pouvait admirer le spectacle et l'entendre même malgré que c'était à la limite pour un humain. Une chance pour lui, il ne l'était pas. L'elfe en tout cas, elle, avait la réplique facile et se battait dans un premier temps, de quoi faire gémir le titan au loin lorsqu'il voyait un des cinq s'écroulant, comme souffrant pour la progéniture de la victime. La suite par contre était beaucoup moins amusante, la belle attrapée solidement, deux gars sortaient des armes pour lui apprendre les règles de savoir vivre de Valkadia et c'était l’élément déclencheur de la rencontre entre l'elfe et le monstre qui s'approchait d'un pas pressé, discret malgré son énormité et arrivant naturellement par derrière les gens armés, ses mains surgissant de ses tissus bien trop vite pour que le reste de la bande puisse l'identifier comme une menace.

« - Désolé, j'ai entendu parler de laid alors j'ai pensé qu'on m'avait appelé. »

Un des crétins admirait le géant, perplexe face à la situation et surtout à cette grande main posée sur la lame de son couteau, la serrant jusqu'au sang et malgré tout ça, les doigts d'Amser restaient en place, ce dernier prenant possession de l'arme pour tamponner violemment le front de l'agresseur qui tombait dans les vapes avec la marque du manche de son couteau au visage. Le second tentait bien entendu une attaque mais le titan avait la présence d'esprit d'envoyer ses capes vers celui-ci, le saucissonnant avant de l'éjecter d'un coup de talon dans les fesses pour qu'il parte la tête la première dans un mur. Le terranide semblait détendu, comme un homme qui allait prétendre la légitime défense si on l'accusait de quoique ce soit mais c'était en oubliant qu'ici, une loi très simple existait : celle du plus fort.

« - Et j'ai aussi compris Amser, pas défenseur. Désolé, je m'en vais. »

Le fameux Amser abordait un sourire idiot qui le faisait passer pour un crétin alors qu'il tournait talons tout simplement, son apparence débile faisait partie du charme de la scène peu commune. Serait-ce si simple ? Non ! Se penchant vers l'avant, sa jambe droite partait quant à elle en arrière, enfonçant son long pied dans le visage d'une des personnes retenant l'elfe alors que le géant d'Ispolin lâchait un petit 'J'ai glissé !' pour s'excuser.

Il n'en restait plus qu'un mais avait-il quelque chose à craindre ? Avec son bras brûlé qui transpirait la magie runique et son épée à la ceinture, dépourvue de tranchant mais pourtant redoutable à cause des marques dessus, Amser avait encore quelques tours et gadgets pour botter le dernier cul debout -Et indice, ce n'était pas celui de Väria- mais il laissait couler, souriant d'une manière plus large et plus tendre, comme si une idée traversait sa caboche vide, sachant malgré sa stupidité que toute l'attention devait être sur lui.

« - Je suppose que par galanterie, je devrais vous laisser faire, madame ? »

Väria était effectivement une madame. Avec ses oreilles pointues et l'habitude qu'Amser avait avec les elfes, il supposait sûrement à juste titre que celle-ci était plus âgée que lui mais préférant taire ces discussions sur les races, sachant qu'elle ne serait pas impressionnée de ces connaissances de base. Il proposait donc juste à l'assassin d'achever la dernière gêne qui la retenait toujours. Encore un beau petit coup de genou dans les bijoux, qui sait ?
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Väria le dimanche 24 novembre 2013, 16:06:16
L’ennuie avec les humains et leurs réactions, ils se ressemblent tous, je suis même capable d’identifier chaque type de personne après que qu’elle que mots et c’était la même chose chaque êtres humains, par exemple ceux-ci, ils se prenaient pour des brutes, mais qu’un petit coup suffisait à leurs faire mordre la poussière comme des fillettes ayant perdu sa doudou, ils prennent leurs forces en groupes, l’effet de masse comme on parle. Je regardai de gauche à droite, on me tenait fortement les bras, mais mes mains étaient libres et mes poignets aussi, première erreur de leurs part, j’ai une lame de cacher dans l’une de mes manches de poignet, une simple petite dague qui semble si inoffensive à première vue et qui pourtant fait tant de ravage. Il me suffirait simplement de la faire sortir légèrement, graver dans une de mes mains une petite rune toute simple et tous les humains se retrouveront au sol en même pas cinq secondes!

L’homme que j’avais vue s’approcher et que je crus l’un deux s’approcha un peu plus, il prit alors le voile de mon défenseur, se saisit de la lame en même temps de parler :

« - Désolé, j'ai entendu parler de laid alors j'ai pensé qu'on m'avait appelé. »

J’eus un sourire à ses mots, le sang coulant de ses doigts, mais il maintenait la lame pour ne pas qu’il bouge! Voilà! Faudrait que je parle plus souvent! Peut-être mes paroles se réaliseront, comme  un souhait! Comme il venait de se passer, j’observai l’homme qui frappa mon agresseur d’un manche de la dague qui le fit tomber au sol sous le choc du coup, l’autre tenta à son tour de l’attaquer, mauvaise idée, le voilà la tête dans le mur rejoignant son copain dans le monde des rêves, je regardai ceux qui me tenaient les bras qui commençaient à craindre le pire et je soupirai à nouveau, soufflant un léger : courez avant que le loup vous mange.

« - Et j'ai aussi compris Amser, pas défenseur. Désolé, je m'en vais. »

Amser? Voilà une étrange manière de se présenter. Mais bien comique, je retiendrais ce nom, cela à bien ce mérite, il se retourna et j’eus un nouveau soupire de découragement, jouer des comédies c’est ennuyant, fort ennuyant surtout en ce moment où nous savons tous ce qui va arriver. Le voilà que d’un coup de pied au visage il fit tomber un de mes agresseurs qui s’écroula au sol, un grand sourire naquit sur mes lèvres alors que je tournai légèrement la tête vers l’autre qui me retenait, on pouvait voir le brillant d’une lame sur ma main libre, je traçais dans ma chair le symbole runique de la force.

« - Je suppose que par galanterie, je devrais vous laisser faire, madame ? »

J’eus un grand rire, Madame!? Voyons, j’étais certes vieille, mais je ne suis pas une madame! Il était surement un bouffon dans une autre vie celui-là! Je sentie alors la main de l’homme commencé à me lâcher, il voulait fuir? Non, trop tard! Je lui saisis rapidement la tête de ma main saignant du symbole de la rune et d’une force très étrange, enfin surtout pour l’homme que j’avais ses cheveux entre mes doigts et sa tête à son bout, je vins frapper sa tête contre le mur et l’homme glissa doucement au sol, dans les vapes à son tour, mon regard se tournant vers l’homme à la grandeur qui me surpassait, je m’approchai de ce Amser sans un mot, l’observant tout simplement.

« Je suis censée te remercier là! Faire comme les femmes apeurées et vous remercier en pleurant comme une madeleine? Nah oublie ça comme un rêve Amser! Je me nomme Väria! Je viens d’arriver à cette ville et là je vais manger à l’auberge, je t’offre le repas comme remerciement, même si j’aurais pu les mettre tous à genoux en moins de temps qu’il t’a fallu pour m’aider! »

Je regardai ma main marquée de la rune et essuya le sang à l’intérieur de mon long manteau noir. J’allais me faire une rune de soin rendu à l’auberge, je n’adressai pas un mot de plus à ce Amser, partant vers la taverne du joyeux nom de : Le pied du monde. J’entrai sans un mot et aussi discrète et m’approcha de l’aubergiste pointa une table au fond de l’auberge, comme je les aime, lui demandant de m’apporter deux assiettes de leurs meilleures assiettes, qu’importait le prix, je peux payer.

Direction la table, je m’assois à être dos au mur, simple précaution d’assassin, moins de chance de pouvoir me faire égorger vivante, traçant discrètement une rune sur un bout de papier grâce à mon sang, je vins la poser par la suite sur ma blessure qui se referma, les deux runes ayant réagi pour me guérir, la joie de la magie runique. Le bout de papier semblait n’avoir jamais eu de marque, car elle avait disparue, comme par magie. Mon regard se leva vers cet Amser qui venait de s’asseoir face à moi, je l’analysais. Je ressentais qu’elle que chose en lui, non pas juste en lui, sur lui… Je sentais la magie runique. Un humain utilisant cette force, cela pouvait être dangereux, je me devais d’être tranquille sur mes runes en sa présence alors. Heureusement, la seul pouvant être apparente ce retrouvait sur mon bandeau qui cachait mon œil, une rune très simple, mais en même temps très puissante pour ceux réussissant à la déchiffrer, mais seul de vrai maître, ceux connaissant les runes à la perfection pouvait la comprendre.

On vint alors nous portez à tous deux une assiette, beaucoup de viande consistait ce repas, peu de légume ou de pomme de terre, mais vraiment beaucoup de viande! Je pris une fourchette et je me mis à manger, je ne parle pas beaucoup, surtout quand parler est si peu intéressant à ce moment.
Titre: Re : Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Amser le dimanche 24 novembre 2013, 17:30:45
Amser n'avait pas vu les couteaux et après tout, ils n'avaient que peu d'importance à cet instant précis. Si la belle le désirait, elle pouvait utiliser juste ses poids et ses pieds pour se défendre et ça, le forgeron le savait en attendant sa réaction, son retour triomphal qui lui donnerait la victoire que lui reniait pour le coup en offrant la dernière frappe à cette curieuse inconnue. Curieuse, c'était bien le mot. Il avait vu ce cache-œil et avait été sensible aux symboles gravés sur sa surface et il tiquait encore une fois en voyant l'elfe se gravant la main d'une rune qu'il connaissait également, quoiqu'un peu modifiée... Question de pays et de convention, pour un résultat au final presque similaire. Cette magie ressemblait à n'importe quel domaine et l’événement le prouvait assez bien pour que le terranide puisse en sourire en admirant la fin du combat. Brutale à souhait bien que différente de ce qu'il espérait. Le cinquième gars allait garder ses testicules intactes et c'était en soi une belle chance que Väria lui offrait !

C'était avec des applaudissements qu'Amser accueillait l'elfe qui revenait vers lui, l'inspectant sans aucune gêne mais c'était de bonne guerre, tout ce temps avec les humains maintenant au sol, il ne s'était pas non plus retenue d'analyser ce qu'il pouvait sur la borgne à laquelle il souriait gentillement, reprenant un visage idiot pour écouter ce qu'elle avait à dire.

« - Il serait stupide de penser que vous aviez besoin de mon aide mais dans le doute, lorsque je vous ai vu être entravée... Disons que mes besoins de sauvetage de femmes apeurées ont pris le dessus ? »

Une forte tête nommée Väria qui avait une manière bien particulière de le remercier malgré tout. Ce qu'elle annonçait avec le mérite de faire sourire le monstre envers elle qui prenait alors des airs un peu pervers à l'idée tout en expliquant le pourquoi de ce changement sur son faciès :

« - Oh ? Je suis venu seulement pour le repas en faites. »

Encore un peu d'humour pour ressembler un peu plus à un bouffon, Väria allait vite le détester sûrement elle qui était si terre à terre à première vue. Mais malgré une certaine fierté et un contact difficile, on pouvait décrire l'elfe comme une personne aimable et cette impression rendait les traits du terranide plus doux, ce même terranide qui se contentait de se taire par la suite pour ne pas attirer ses foudres davantage, juste obéissant lors de la marche. Ça l'arrangeait, il voulait se rendre là-bas et en plus s'il pouvait manger gratuitement ! Rien que l'idée faisait râler son ventre. Qu'est-ce qu'il crevait la dalle... Même son bras calciné lui faisait mal, la magie runique y circulant librement lui brûlant autant cette zone que la légère balafre positionnée à ses lèvres.

Cette sensation désagréable enflait en lui, le gênait au point qu'il commençait un peu à tituber quand enfin ils étaient à destination. Le nom ne l'intéressait pas, il se contentait de rentrer dans le bâtiment en se penchant pour ne pas prendre le haut de la porte et d'admirer la plèbe qui le dévisageait. Et oui encore. Väria quant à elle s'en moquait tout simplement, invisible malgré ses spécificités et elle traçait à travers la salle pour un endroit bien choisi où Amser la rejoignait, dos au reste de la population locale. En attendant le repas, il se permettait seulement quelques mots en devinant un comportement assez sournois et habituel avec ce genre d'individu, celui des assassins.

« - Dame Väria, si vous me permettez la remarque... Les murs qui protègent vos arrières limitent votre vision d'ensemble. Prenez donc à boire, je vous offre au moins cette partie du repas. »

Le manque de surprise d'Amser en face de la magie de la belle l'avait peut-être alerté ou bien que simplement, elle estimait que son esprit apparemment réduit ne pouvait pas comprendre et préférait ignorer. C'était une bonne démarche mais en face d'elle, un homme qui était joyeusement gravé de partout et qui avait apprit à contrôler sa puissance, au point d'ailleurs de déglinguer une elfe d'une race cousine à celle d'en face de lui sans trop de difficulté lors d'un conflit de maîtrise. Une charmante personne d'ailleurs, il fallait qu'il aille la voire et lui apporte des fleurs à l'occasion, s'il n'oubliait pas ce plan en sortant de l'auberge.

Le maître avait eu cependant la sagesse de se taire en entendant des pas s'approcher et finalement, ils étaient servis. Du bonheur, juste du pur bonheur ! L'homme imposant mangeait rapidement les éléments végétaux du plat pour en être débarrassé et se plaisait à prendre chaque morceau de patate, l'écrasant avec délice dans sa bouche tout en roucoulant de joie, muet par cet acte de mastication divin. Avec du fromage en dessert, il serait au Paradis mais eux deux n'en étaient pas encore là et pour attendre, le forgeron demandait d'un geste de la main deux choppes. Pour lui et pour elle ? Qui sait ? Si elle n'en voulait pas, il pouvait très bien avaler l'intégralité des deux récipients couleur d'argent bien tôt mis sur la table. L'intérêt ici ? Amser admirait le reflet déformé de la pièce derrière lui grâce à sa boisson et ça, sans être gêné dans sa gestuelle, cependant c'était en oubliant que l'elfe était à moitié aveugle dans un certain sens et donc qu'elle avait peut-être plus facile à agir comme elle l'avait fait.

« - Si vous voulez autre chose, il suffit de demander. Et sinon, votre plat vous plaît ... ? »

Un immense ventre sur pattes qui ne pensait qu'à son estomac, c'était cette fois cette image qu'Amser avait décidé d'afficher bien que ses manières demeuraient toujours présentes. Se rinçant un coup la bouche avec de la grosse bière mélangée à de la crasse, il veillait toujours à paraître digne, ne pas baver bêtement à cause de sa descente rapide ou ne pas montrer le contenu de sa bouche à Väria. Con mais poli, c'était bien lui, un gosse bien éduqué qui n'avait pour finir jamais grandi quoiqu'ayant attraper certaines déviances, dont l'amour irraisonné pour l'alcool!
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Väria le dimanche 24 novembre 2013, 22:47:21
Un peu de viande rosé à point, un peu de pomme de terre légèrement plus cuite qu’il ne le devrait ainsi qu’un peu de légumes beurrés d’un peu de beurre qui leurs donna un goût délicieusement meilleur, je mangeais le tout en variant d’aliment de temps en temps ou en prenant un peu de tout dans une boucher, je n’ai jamais été difficile sur la nourriture, appréciant toujours ce qu’on m’offre, car je sais que dans la vie il y a des moments où je ne pourrais manger convenablement alors je me devais d’en profiter quand je le pouvais comme en cette fin de journée. Je mangeais tranquillement et pourtant bien des questions sur cet homme venait s’interposer dans ma tête, il dégageait qu’elle que chose d’étrange, une énergie runique, cette personne avait qu’elle que chose sur lui de runique, son bras dégageant beaucoup plus de cette énergie, il devait avoir une arme dont des runes y étaient graver, je voulais voir cela de plus près.

Je continuais de manger, cachant sans aucun mal mes questionnements, cela allait bien vite se poser ses questions, car je ne tolèrerais point qu’il parte sans me fournir les réponses. Le goinfre, il s’empiffrait terriblement, heureusement qu’il n’était pas dans ma liste de personnes à assassiner, cela aurait été facile, une goutte de poisson et au revoir mon cher Défenseur dites bonjour à la mort de ma part. Mais je n’oserais pas faire cela, je ne tue pas pour le plaisir, enfin si, mais c’est un détail. Je pigeais un peu dans ma viande puis dans mes légumes et coin de pomme de terre pour l’entrer dans ma bouche, mâchant ma nourriture lentement telle une noble, tranquillement et sereinement, personne ne pouvait me déranger pendant que je prenais mes repas, c’était un moment important pour moi, me donnant toute l’énergie dont j’avais besoin pour vivre.

J’aperçus les chopes de bières arriver et celle qui nous les servit les posa sur la table et lentement leva ma main pour m’en saisir, il put remarquer que c’était ma main qui avait eu une rune plus tôt et que maintenant il n’y en avait plus. Je penchai légèrement mon nez, humant l’odeur de cette boisson et lentement en pris une gorgée. L’alcool rentrait bien en ce début de soirées.

« Si vous voulez autre chose, il suffit de demander. Et sinon, votre plat vous plaît ... ? »

C’était presque une demande pour dire que si je n’avais plus faim de lui donner mon assiette? J’eus un légée rire et je rapprochai mon assiette un peu plus près de moi pour lui démontrer qu’il ne l’aurait point et je continuai à manger avec appétit, buvant en même temps l’alcool à coup de petite gorgée. Quand j’eus finis mon assiette je la mis un peu plus loin de moi, reprenant une autre gorgée de bière vide de la moitié.

Mon regard se posa alors sur cet homme goinfre devant moi, je ressentais en lui la magie runique, je me questionnais sur beaucoup de choses et il fallait que cette curiosité soit détruite et que j’allais avoir mes réponses dès maintenant. Je me mordis légèrement la lèvre inférieure à l’aide d’une de mes dents légèrement plus pointu, cela rajoutait de l’effet, mon œil verdoyant semblant presque fouiller à l’intérieur de l’homme tant que celui-ci était fixe. Puis mes mots fusèrent de mes lèvres.

« Sortez l’arme que vous avez et poser là sur la table et aussi votre bras! »

Mon regard fixait toujours l’homme, les personnes qui usaient des runes étaient des êtres généralement bien particulier, mais moi j’étais une curieuse de savoir qu’elle type de rune il utilisait, car il existe plusieurs types de runes et ma race est celle qui excelle dans tous les types de rune existante de tous les royaumes, nous mettions l’harmonie dans ses types différent, c’est pour cette raison que nous étions des êtres si particulier pour les êtres qui utilisait les runes, les runes ne pourraient exister sans nous, comme nous n’existerions pas sans eux, l’un avais besoin de l’autre pour survive et ainsi de suite.
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Amser le lundi 25 novembre 2013, 06:53:50
Le colosse rougissait presque instantanément à la réaction de la belle en face de lui qui rapprochait son assiette de son corps. Il y avait eu quiproquo et Amser, malgré tout poli, en était assez bien gêné. Son semblant de galanterie s'était transformé à l’œil de Väria en demande de goinfre et pour le coup, toute la démarche perdait son charme et son élégance, réduisant donc le forgeron à ce qu'il semblait être pour l'instant et c'était même logique. Sans rancune donc. Il n'était qu'un ventre sur pattes que des grandes bouchées permettaient de satisfaire bien vite, vidant l'assiette en n'y laissant qu'une ou deux malheureuses miettes pour les chiens de l'aubergiste qui allaient probablement servir de lave-vaisselle après cette petite aventure gastronomique.

« - Nonononon ! Ce n'est pas ce que vous pensez ! Je n'ai plus faim de toute façon et... Roh. »

Découragé à la fin de sa phrase par sa tentative stupide de se rattraper, le titan frottait sa main imposante et à la couleur particulière à son visage un peu fatigué par une digestion qui commençait déjà. Heureusement pour lui, les gorgées de bière le maintenaient assez bien réveillé pour que son cerveau puisse prendre en considération une grande partie de la pièce et des personnes y 'habitant' tellement leurs visages étaient typiques de l'endroit. Des ivrognes énervés, des serveuses magnifiques, ce genre de population.

Au moins, le réconfort se situait en Väria même. Elle avait ri et simplement grâce à ce souvenir, Amser se calmait et souriait d'un air ravi en admirant l'alcool de sa choppe, comme pensif. C'était une des choses dérangeantes avec lui, il semblait changer sans arrêt de personnage au point qu'on avait du mal à le mettre dans une case bien définie mais pour les voyageurs attentifs de Terra, surtout aussi près de l'Olympe, on pouvait y confondre les traits d'un suivant du dieu Lanos. Ils avaient tous cette particularité qu'était d'être tellement imposant et visible que ironiquement, ils se transformaient bien vite en 'Monsieur et Madame Tout-le-Monde'. Et cet homme si innocent redressait son regard métisse sur la belle elfe qui se mordait la lèvre, jolies dents et joli tableau, bien qu'en mâle pervers qu'il pouvait être sur les bords, il commençait tout d'abord à y voire une invitation avant de se reprendre et commencer à stresser légèrement. Ce changement chez Väria, il s'imaginait déjà avec une dague entre les deux yeux avant de pouvoir dire 'Chocolat' ou 'Café' ou 'Secrétaire d'état' ou quelconque mot assez court facile à prononcer.

Une curieuse. Voilà ce qu'elle était et le terranide était le moins choqué du monde à l'instant même. La demande ressemblait plus à un ordre mais pourtant, il était amusé en faisant glisser sa cape doucement sur le dossier de sa chaise, dévoilant un bras brûlé jusqu'à l'épaule, brûlure qui couvrait de nombreuses traces existantes au préalable mais il s'agissait là de symboles religieux et non de signes de puissance comme l'elfe pouvait le croire. Amser avait quinze ans quand son corps invulnérable avait encaissé une flamme runique assez puissante dans sa forge pour déformer son corps à l'endroit et l'énergie qui s'y emmenait à présent était seulement dû à la surpuissance de l'instant. La dame voulait aussi voire Ispolin ? Très bien. Chef d’œuvre qui avait été forgé dans la flamme qui avait blessée le terranide, l'épée bâtarde était adaptée à sa grande taille et présentait mille et un symboles, ressemblant d'ailleurs plus à un livre qu'à une arme du fait qu'il lui manquait un tranchant bien défini. Si l'arme était faible ? Väria pouvait voire sur sa surface assez de runes puissantes pour comprendre un fonctionnement plus proche de l'épée laser que de l'arme moyenâgeuse. Ici se trouvait l'histoire du monde de Terra, mais seulement en partie. Des runes d'ange adaptées pour ne pas entrer en conflit avec des arts plus sombres également tatoués. On pouvait y voire la maîtrise de l'homme à transformer les éléments, à les comprendre, et l'abondance de runes elfiques, appartenant à différents peuples, le prouvait encore.

« - Allez allez. Regardez donc et permettez moi d'inspecter votre cache-œil, si cela ne vous gêne pas, bien évidemment. »

L'épée était allongée en travers de la table, n'attendant que l'ordre de son véritable maître qui y était sans aucun doute lié pour agir. A côté, un bras musculeux qui pouvait aussi bien tuer à cause de la force physique délirante du forgeron que par la magie y circulant. Dans un équivalent futuriste, on pouvait y voire une sorte d'énorme canon avec une baïonnette au bout, rien de bien rassurant, mais malgré tout il n'y avait aucun stress, aucune tension. On pouvait au moins savoir ça chez ce 'Monsieur Tout-le-monde', il n'était pas du tout du genre à tuer par plaisir et se retenait même parfois de donner le coup fatal. Question d'éducation -qu'il avait montré en ne foutant pas la bouffe partout- et surtout de conscience car voilà, malgré les coups pris dans la gueule, il apprenait lentement, restait enfantin, et c'était sûrement pour ça qu'il se dévoilait sans de peine à la jolie Väria devant lui. Sûrement encore qu'en bon mâle, il était rapidement séduit devant une mademoiselle, mettant ça sur le dos de la galanterie plutôt que sur celui de la perversité ou de l'instinct et de la fierté.
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Väria le mardi 26 novembre 2013, 11:29:58
J’attends, j’attends toujours et toujours, l’impatience est un de mes pires défauts! Je l’affirme haut et fort en cette journée! L’elfe que je suis est une IMPATIENTE! Heureux de le savoir? Non? Ah je m’en fou de votre avis, j’ai bien le droit de dire ce que je veux! Ça oui, personne ne peut me contester sur ce fait! Ma main parcourt légèrement ma chevelure alors que mon œil verdoyant fixait l’homme face à moi, presque tel un animal affamé je l’observais et attendais qu’il agisse… Je devais me dompter pour ne pas lui sauter à la gorge pour voir ce que ma curiosité désirait voir pour la calmer!

Puis il fit enfin ce que je désirais! Il fit glisser sa cape pour y faire découvrir un bras brûlé, mais j’en fus fasciner au lieu d’en être dégoûtée, tout mon regard observait chaque marque laisser par ce feu que j’avais tout de suite réussit à reconnaître! Seul un feu Runique pouvait causer ce genre de dégât  sur un corps, les seuls personnes que ce feu ne pourrait blesser est cette race à l’affinité unique des runes, nous Les Elfes des Runes! Cohabitant avec les runes, gravant sur notre peau dès la naissance nos premières runes. Je sentais se pouvoir runique traverser sa chair qui me donnait le goût que de toucher pour sentir cette force de cette flamme, si délicieuse et si réconfortante, même si elle semblait avoir été fait depuis fort longtemps, les flammes de runes restent toujours là, graver, malgré tout… Beaucoup qui ont goûté à ses flammes et qui ne sont pas des Elfes de Runes ont généralement toujours mal, je me demande si c’est le cas avec cet homme, s’il sent toujours le feu chauffer sa chair même si aucune flamme n’est voyante.

Lentement il sortit son arme, mes yeux s’écarquillant devant cette arme, belle malgré son étrangeté, j’étais fascinée. Le forgeron qui avait fait cette arme était d’une grande habileté… Mon regard revint vers l’homme et je réalisas rapidement qu’il était le forgeron l’ayant sculpté, car elle sentait que les runes et qu’elle en était induite par le feu qui la créer. Mon regard s’attaquait à cette arme, elle était parcourue par ses symboles sculptés à l’intérieur! Tant de runes différentes mais aussi de différente culture runique, la plupart étaient bien placer, malgré tout l’art runique qu’il y avait, elle avait certains défauts qui pouvaient être dangereux, même très dangereux, mais le savait-il?

« - Allez allez. Regardez donc et permettez moi d'inspecter votre cache-œil, si cela ne vous gêne pas, bien évidemment. »

Mon regard se leva vers l’homme, regardez mon cache-œil? Un étranger et qui plus est connait les runes, l’existence des runes sur mon cache-œil était si puissante que je ne pouvais laisser une simple personne y toucher alors qu’il rêve de pouvoir mettre ses salles pattes dessus..

« Non. »

Directe, sans un mot de plus j’observai la lame, mais tout d’abord une curiosité. Je pris la main de l’homme dans ma main puis mon autre main vint toucher ses marques de brûlure, lentement, chacun de mes doigts détaillaient chaque déformation dû à la brulure, je pouvais presque en sentir des légers crépitements sur le bout de mes doigts qui m’y firent que de léger frison, un léger sourire sur mes lèvres, tandis que j’observais plus attentivement son bras qui serait si facile à faire revenir  *Normal* Trois ou quatre runes très simples suffirait.  Mon regard allait de temps en temps sur le visage de l’homme, l’air idiot mais, tout de même bel homme. Rapidement mon regard revint sur son bras, non, je n’ai pas le temps de m’attarder à ses détails qu’était cette chose qu’on nommait l’attirance physique, j’avais d’autre préoccupation.

Je lâchai son bras après que ma curiosité ai été atteint, je retournai à l’arme qui m’intéressait encore plus, Lentement j’analysai chaque partie des runes qu’elle y composait, lentement mes doigts touchèrent les symboles des runes qui semblaient réagir à mon toucher, une légère lumière, discrète et pourtant si intéressante, j’écoutais les runes, car chaque rune à sa chose à dire… Certains disent que les elfes parlent aux plantes, nous Elfe Runique parlons aux runes, comme elles nous parlent… J’eus un léger sourire, à chaque rune que je touchais, celle d’avant s’éteignait. Mon air s’était légèrement radoucit, c’était bien de se retrouver en présence de choses qu’on reconnait facilement… Je me sentais bien à ma place en sentant mes doigts toucher à chacune des runes et elles réagissaient bien à mon contact.

Je perdis légèrement mon sourire quand je touchai à certaines runes, je regardais Amser sérieusement, les runes n’étaient pas bien, un jour cela pourrait se retourner contre lui s’il ne réussissait à les changer de place, car les runes malgré leurs airs inoffensifs peuvent se revirer contre celui qui s’en sert si mal utilisé.

Puis je retirai ma main, prenant la chope de bière dans ma main et la but d’un coup, avant de la déposer, je fis un sifflement à la tavernière qui vint et je lui demanda une assiette de fruit et de fromage, assez fournis, car j’allais l’emporter dans ma chambre, fallait bien que je me repose et il commençait à avoir trop de gens et trop de gens c’est agressant. Je sortie une bourse de mes poches, je regardai à l’intérieur et me mit à sortir les pièces, une à une pour atteindre un montant de 45 pièces d’or, bien suffisamment pour le repas et même pour les boissons. La tavernière vint me porter mon assiette que je pris dans l’une de mes mains, regarda ce Amser et dit :

« Attention à votre arme forgeron, elle est plus dangereuse que vous croyez l’être… Pas juste pour vos ennemies… »

Puis, je tournai mon regard de lui et monta les marches pour partir jusqu’à ma chambre, 10eme chambre au fond, la dernière, je l’ouvris et y entra pour refermer la porte. Posa l’assiette sur le petit bureau à coté de mon lit et mit assit, fermant les yeux, pour prendre mon arbalète sur le coté de mon lit, une rune graver dessus, un léger sourire sur mes lèvres, la posant sur le lit et sortie mon nouveau carreau d’arbalète et sortie de mon chandail sur mon poignet une lame de dague et y grave une rune et la rangea dans ma pochette à carreau, voilà une chose de fait… J’entendis alors quelques choses dans l’auberge, une voix d’homme, oh je reconnais cette voix,  cela ressemble à la voix de l’homme que j’ai frappé à l’entre jambe à la sortie de l’auberge, il devait vouloir se venger, mais s’il réussissait à venir jusqu’ici me chercher, je tirerais de mon arbalète que je la chargeai au cas où qu’un être indésirable entrait, quand je parle d’être indésirable, je parlais des hommes que j’avais croisée à l’extérieur, si un entrait je tirais, sinon je prendrais en considération de la personne.
Titre: Re : Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Amser le mercredi 27 novembre 2013, 17:46:41
L’elfe avait le don d’énerver le mâle en face d’elle qui commençait déjà à râler comme un gamin dès son refus de laisser son cache œil à l’inspection quelques secondes. Il n’était pas si vilain pourtant ! Il était même poli ! Mais non, elle ne coopérait pas et Amser boudait à moitié, réfléchissant à des moyens de la faire parler car sa curiosité était aussi élevée que la sienne. Comment faire ? La torture ? Un petit jeu ? Quelque chose d’embêtant ou non pour elle ? Lorsque notre dieu nous encourage à varier les choix, bien souvent nous n’en faisons pas car il y en a trop et c’était à présent le cas d’Amser qui se boudait lui-même de ne pas savoir choisir un moyen de faire parler la jolie. Au moins, elle aurait la paix comme ça, vu que l’homme ne parvenait pas à lui faire la tête et ne tardait pas à se remettre bien en face d’elle, la laissant le palper un peu de tous les côtés pour une étude qui semblait être intéressante, vue la tête qu’elle tirait.

Avoir repris son sérieux aidait Amser à analyser la situation, à comprendre ce que Väria faisait avec sa main. Elle devait sentir la magie qui en était la cause, elle causait un léger déplacement de celle-ci à la surface de l’épiderme du titan qui ne s’en plaignait pas, ce n’était pas plus terrible que d’habitude. Cela faisait en effet bien longtemps qu’il s’était habitué à cette douleur, au point de s’y attacher et de la considérer comme une partie intégrante de lui. Si elle n’était pas là, il était fort probable qu’il aille chercher lui-même un moyen de ramener son bras à sa forme qu’il considérait d’origine maintenant, c'est-à-dire brûlé. Mais ça aussi Väria devait l’avoir senti, que si cette brûlure pouvait être guérie, le corps même du titan refusait le soin au point d’être devenu une sorte d’aspirateur à magie plutôt qu’un gros canon à positron comme on pouvait se l’imaginer. Tellement de magie que les différentes essences autour brûlaient et cet art-là avait un nom très simple et facile à deviner… De l’anti-magie, oui. Une déviation des flux arcaniques autour de ce bras abîmé.

« - Soyez gentille avec elles je vous prie, elles n’ont pas l’habitude d’un contact autre que le mien… »

Väria avait commencé à analyser l’épée et écoutait ce que les écritures gravées y disaient. Une chose importante à savoir sur ce qu’elle regardait, il s’agissait juste de trait et le pouvoir qui en débordait était dû principalement à une interprétation. Le pouvoir d’Amser ne venait pas d’une exactitude mais bel et bien de ce qu’il entendait et comprenait, ainsi chacun avait sa façon d’utiliser le pouvoir et cette manière pouvait s’étendre à un peuple entier, comme celui des elfes auquel appartenait Väria. Les runes avaient leurs petites humeurs, c’était ce qui les rendait également si puissante si on prenait la peine de les considérer correctement. Utilisées comme objet ou simple mot de pouvoir, elles se vexaient et ne donnaient qu’un éclat de leurs pouvoirs, tournant le dos à l’arrogant qui pensait pouvoir les soumettre. Est-ce que la belle connaissait cette histoire ? Ou bien est-ce que les gens de chez elle expliquait leurs origines autrement ?

Dans le cas du forgeron, c’était son seul maître qui lui avait appris, pour lui faire comprendre pourquoi il ne trouverait aucune trace écrite de cet art chez lui. Les runes étaient comme des personnes, chacune, et si on voulait expliquer qui le terranide était, on pouvait dire ‘Amser’ mais le sens pouvait changer par rapport au moment de la journée, du temps dehors, selon un nombre incroyable de paramètre en faites. C’était pour cela qu’une rune ne voulait jamais signifier une seule chose et pourquoi les écrire ne servait à rien. Forgenoire, un seigneur de ce domaine, l’avait compris et agissait comme les Bersekers des dieux nordiques, enseignant tout cela de bouche à oreille sans jamais écrire. Cela ne servirait à rien. Tout comme il n’y avait pas d’utilité à argumenter dans un débat sur le sujet, chose que se rappelait Amser en croisant le regard sérieux de Väria à laquelle il souriait, pas trop inquiet à propos de sa mise en garde visiblement.

« - Cette arme a été forgée avec mon sang et mes os. Tant que je l’écoute et que je reste humble, je suppose que je vivrai, dame. »

Il était confiant, sachant qu’Ispolin était incapable de le blesser car plus qu’une arme, il s’agissait d’un grimoire où il transportait ses sœurs de bataille sans les juger selon leurs provenances. Et c’était un phénomène pas moche à voire, il suffisait de voire les hommes s’approchant d’Amser qui les avait repéré dans le reflet de sa choppe une fois Väria partie. Qu’est-ce qu’ils pouvaient bien lui vouloir ?

« - Pas mal l’épée. Elle vaut combien ? Ta vie, au moins.
- Si ça me permet de survivre, prenez-la mais faites attention. Parait qu’elle est dangereuse. »


Ah, c’était pas lui qui le disait ! Le chef de la bande prenait Ispolin en main malgré l’avertissement et était surpris par sa dimension dantesque à son échelle. Pour ce qu’il comptait faire, c’était cependant bien suffisant ! Soulevant l’épée de Damoclès au-dessus de son propriétaire, la lame ne tardait pas à s’abattre sur la nuque du terranide qui pliait légèrement vers l’avant. Aucun tranchant, aucune raison d’être coupé et le seul blessé dans l’affaire était l’humain dont les mains fumaient par la suite, submergées par cette force qu’il n’était pas capable de comprendre. Qui pouvait bien se servir d’Ispolin mis à part Amser ? Väria peut-être mais elle n’était pas là pour le défendre et il râlait en finissant sa bière, se redressant alors qu’un autre gus approchait, furieux du sort de son compagnon.

« - Je vous prie. Même cette table est plus dangereuse. »

Le seul qui comprenait ce qu’allait faire le forgeron était l’aubergiste qui priait déjà au mâle de ne pas appliquer son plan. Trop tard ? La lourde table était saisie et usée comme une arme qui fouettait l’humain déjà trop proche du Gris qui l’envoyait à travers la pièce avec certainement quelques côtes en moins.

‘Baaastoooon’ pouvons-nous entendre raisonner dans l’auberge alors que les gens commençaient à se frapper un peu au hasard. Ce serait une grande bataille se disait Amser qui s’appliquait juste à tabasser ceux qui étaient venus le provoquer, ne tardant pas à se mélanger à la mêlée et à cogner sur tout ce qui se passait dans un vacarme assourdissant typique de ce genre d’ambiance explosive. Mais toute bonne chose a une fin et en se rendant compte que le cas de figure avait été imaginé par les harceleurs, Amser montait en vitesse en profitant qu’ils étaient concentrés sur autre chose.

Où était-elle ?

Le patron de l’établissement était en bas en train d’essayer de calmer le jeu alors il fallait faire avec et le titan s’amusait donc à ouvrir chacune des portes, voyant des spectacles plus ou moins charmants dans chacune des pièces, frappant quelques fois sur le pif d’un client mécontent venant à sa rencontre mais c’était à la chambre du fond qu’il trouvait son bonheur. Un endroit qu’il espérait calme et où il entrait un peu en panique avec un sourire large qui se voulait gentil mais qu’on sentait un peu oportuniste sur les bords. Ici, il serait en paix, à condition qu’on ne lui tire pas dessus, ce qui avait déjà été le cas en bas si on en croyait les quelques dagues et couteaux dans le dos qu’Amser exposait à la vue de l’elfe, tentant d’attraper les armes maladroitement avec ses bras pas assez souples qui le bloquait dans ses mouvements.

« - Vous pouvez juste me retirer ça ? Et je retourne en bas ! »
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Väria le jeudi 28 novembre 2013, 11:19:17
Mes yeux fermés, ma bouche légèrement ouverte, la manche de mon chandail relevé pour vous laisser voir toutes ses runes gravés à même la chair. Tant de signification pour de si simple rune, certaines elfiques, certaines humaines, d’autre provenait même de tribus sauvages de Terranide, j’avais que sur mon avant-bras 10 sortes différentes de runes qui provenaient de peuples différents, mais chaque rune était à sa place, organiser dans une parfaite harmonie, les runes se montrent souvent gentilles, mais ce n’est qu’une simple facette. Utilisez les trop quand elles ne sont pas aux bons ordres et un jour elles se vengeront, comment? Tout dépends des runes, certaines vont user de leurs pouvoirs contre leurs utilisateurs, d’autre ne fonctionneras juste plus, tant de manière de se venger pour seulement une faute qui pourtant était si simple à corriger… Quand on ne connait pas tout, on n’utilise pas plusieurs types de runes sur la même surface!

Je repensais à ce qu’il m’avait dit avant que je parte, son arme était fait de ses os et de son sang, malgré cette fabuleuse arme à la composition si unique, malgré qu’il écoute les runes, elles pourraient mentir et mener son possesseurs dans le pire des tourments. Ils vaudraient mieux qu’ils reprennent son apprentissage de certaines runes, car certaines runes doivent complètement éviter de se retrouver à coté et sur son arme il avait ses runes trop près.

Mes doigts caressaient mes runes qui brillaient sous une délicieuse teinte rougeâtre, les runes nous parlent à nous les elfes des runes, elles nous disent leurs problèmes, leurs impressions, leurs caprices et comment bien les utilisez, elles sont malignes, car elles sont d’habilles manipulatrices, parfois elle change d’avis, un jour elle dit une chose et le lendemain sera l’inverse, alors je prenais garde à ce qu’elle disait et ressentait chaque changement dans les runes que j’avais sur tout mon corps, cacher sous tous mes vêtements se retrouvaient plus qu’une centaine de tatouage ou même de lacération de rune différente, chacune ayant une caractéristique précise et qui somnolait en attendant que je les actives.

« BASTOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON! »

Quoi!? Ce bruit heurta mes tympans alors qu’une bagarre arriva dans l’auberge… Pauvre aubergiste, je compatissais pour lui et son auberge qui risque de se détruire à cause de tous ses soulons et de tous ses bagarreurs qui avaient éclatés en combat généralement dans l’auberge. Je soupirai de découragement, ne peut ont jamais avoir la paix dans une auberge? Cela en est désespérant. Ma main revint caresser ma chevelure brune et je me remis à penser lentement à ce que j’avais à faire, me reposer cette nuit, pour que le lendemain je puisse partir lorsque le soleil se lèvera pour aller réclamer mon payement.

Lentement, j’entendis des bruits dans le passage, une personne arrivait et s’amuser à regarder dans chaque pièce, je saisis mon arbalète à côté de moi et la pointa vers la porte, puis elle s’ouvrit, laissant place à l’entrée de ce géant d’Amser… qui avait des couteaux de planter sur lui…  Mon regard se fit dure et il tenta de se saisir des armes plantées en lui, mais n’en fus point apte à s’en saisir. Un nouveau soupire quitta mes lèvres,  quel idiot que voilà face à moi! Mais voyons donc le ciel m’en veux-t-il d’avoir à rencontrer un tel idiot? Rapidement je cachai les symboles sur mon poignet à l’aide de mon chandail.

« Vous pouvez juste me retirer ça ? Et je retourne en bas ! »

Nouveau soupire qui quitta mes lèvres et je tira, le carreau allant dans la direction de sa tête, frôlant de qu’elle que vulgaire centimètre sa tête, je ne voulais pas le tuer, seulement l’avertir qu’il n’avait pas vraiment frappé à la bonne porte, mais lentement je me leva et m’approcha de lui, fixant chacun de ses mouvements.

« Ne bouge pas, sinon je te les enfonce plus profondément. »

Ma voix était dure, ne voulant aucune riposte, j’étais ennuyée qu’on me dérange surtout quand j’étais en plein état de repos. Lentement je sortie une dague de mon poignet et me grava un symbole dans la paume, avant de la repositionner sous ma manche, rune de l’anesthésie sous sa version elfique, voilà la rune graver dans ma peau. Je posa alors cette main sur l’une des lames de plantée dans son dos et Amser put sentir sa peau engourdir à l’endroit où la lame était plantée et elle arracha la lame d’un coup, il ne devait pas avoir ressentie grand-chose, j’avais anesthésier la zone de la lame. Je refis ceci à chacune des autres lames d’arme planter dans sa peau, lançant les armes souiller plus loin dans la pièce, légèrement décourager.

« Heureux? Maintenant sortez de ma chambre, j’ai besoin de me reposer. »

J’ouvris alors la porte, faisant un signe de ma main pour l’inciter à sortir plus vite. Mon visage démontrant la gamme d’émotion d’une personne qui semblait ennuyer par la situation et aussi fortement fatiguer. Je n’avais point envie de me battre pour faire sortir cet homme de ma chambre. J’avais en ce moment que le goût de m’étendre sur le lit et dormir un peu.
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Amser le jeudi 28 novembre 2013, 20:40:24
C'était un accueil chaleureux, c'était le cas de le dire. Le carreau avait frôlé le terranide qui était resté de marbre face à cette tentative d'assassinat. Toujours avec son visage d'heureux crétin, il ne s'était pas inquiété plus que ça d'avoir eu un projectile passer si près de lui et pour une raison très simple, on pouvait ravager son visage et son corps, seuls certains endroits étaient susceptibles d'être mortels et ceux visés par l'elfe n'en faisaient pas partis. En conséquence, elle aurait pu tirer tout son carquois, l'imbécile serait resté dans la même posture, la douleur et les trous en plus.

Inutile aussi de s'excuser, Väria semblait se moquer des petites choses du genre et mettait juste une fois de plus en garde le terranide de son idiotie en précisant même qu'elle ne l'aiderait pas s'il ne coopérait pas. Pas de problème, on pouvait supposer qu'il s'agissait là d'un échange donnant-donnant et Amser soupirait, rassuré malgré tout, en espérant ne pas l'avoir autant déranger qu'il ne paraissait. Jamais se fier aux apparences, ça trompait souvent et elle ne pouvait pas le haïr à ce point, pas aussi vite du moins !

Väria ne voulait pas de riposte et le forgeron ne comptait pas à en faire. Du moins au début en faites, comment pouvait-il rester ainsi face aux runes ? Les dessins elfiques sur la peau de la demoiselle faisaient tiquer le titan qui se retenait, encore et encore, avant de finalement lâcher, le plus naturellement du monde :

« - Ne vous forcez pas à être gentille comme ça. J'ai le cuir solide à force de finir comme ça. »

Ce n'était pas la première fois effectivement qu'Amser était dans cette situation et des bouts, il en avait perdu beaucoup. Plusieurs fois son poids peut-être même si ça avait été par étape car c'était sûr qu'une destruction complète pouvait avoir raison de lui, sans aucun doute pour tout dire. Et ne préférant pas y penser, le crétin riait à chaque fois que son cuir s'élargissait pour laisser partir un fragment de métal, les sentant légèrement même si la sensation était moindre grâce au mot de pouvoir de Väria qu'il dévisageait avec plaisir. Comme il l'avait dit, elle était gentille et son regard était celui des imbéciles pensant à une chose comme la 'beauté intérieure'. Encore une chose pour l'embêter et Amser plissait les yeux à l'idée, riait même derrière un sourire éclatant un peu pervers sur les bords. Les femmes qui résistent, ça se faisait toujours un peu plus embêtées que le reste de la population féminine.

Le découragement de Väria forçait Amser à en rire un peu, moqueur pour le coup, et celui-ci s'évadait vers un coin de la pièce alors que l'elfe ne voulait qu'une chose, le voire partir. Il fallait être bête en pensant qu'il allait laisser ainsi les objets du crime souillés de son sang sucré dans une ombre pour que la jolie se blesse dessus et c'était ce que ses yeux rieurs indiquaient lorsqu'il se redressait, solidement armé à présent et surtout sans Ispolin qui était restée seule au centre de la mêlée en bas. Est-ce que le forgeron se devait d'être inquiet ?

« - P'tain d'merde ! L'épée m'a brûlé ! »

Non. Personne là-bas n'était apte à l'attraper, sorte d'Excalibur des temps difficiles de contrées chaotiques.

Bon. De toute évidence, il était à présent temps de se quitter mais le terranide se grattait la nuque en admirant la stature de la demoiselle qui attendait encore avec ces airs durs qu'on lui obéisse. Que devait-il faire ? Tenter d'être un pur mâle et s'imposer à une faible femelle pour être respecté ? Lui faire sentir une quelconque éventuelle supériorité ? Dans un soupir, il s'avouait à lui-même que l'idée ne l'intéressait pas et il progressait dans la direction de l'être sylvain, lui ébouriffant avec tendresse les cheveux au passage, un peu par surprise en montrant une improbable vivacité à l'occasion. C'était le seul moyen d'y parvenir car en la regardant, Amser devinait qu'elle lui aurait fait une clé de bras ou l'aurait bien vite repoussé. La surprise, avec l'humour, était une bonne arme.

« - Fermez bien la porte et ne dormez pas trop tard, dame Väria. D'accord ? »

Un petit comble pour l'elfe probablement qui ne demandait pas mieux mais au moins, si elle était attentive, elle remarquait qu'Amser lui donnait au moins le choix avec sa petite question à la fin. Que fallait-il répondre à ça ? Rien, sauf peut-être un grand coup de pied à son fessier musculeux mais le sourire de l'homme était déjà là pour réceptionner les réactions, large et tendre alors qu'il dévisageait Väria d'un regard intelligent, inspectant ses gestes tout comme elle l'avait fait plus tôt lorsqu'il était entré. Vous savez, ces petits regards qui voulaient dire 'Je te surveille' sans chercher à être méchant, juste l'histoire de dire qu'on restait bien sur nos gardes. Au cas où.

Plus bas, on ne tardait pas à entendre un pas plus lourd qu'était celui de l'enquiquineur. Ses poings motivés écartaient efficacement les saouls et récupéraient l'épée rapidement. La lame sur l'épaule, quelques moulinets servaient à tenir les plus revanchards en respect et de toute manière, ce n'était pas comme s'il était temps de s'amuser : l'auberge allait fermée et le propriétaire ne demandait pas mieux. Combien de temps ces échanges duraient ? Une dizaine de minute avant d'être totalement calmés et on retrouvait des gars assommés un peu partout, d'autres fuyant juste l'établissement ou continuant cette petite guerre dehors, ce qui était la meilleure chose à faire.

« - Désolé désolé... »

Ça ne suffirait pas, le gérant était furieux et le sourire idiot d'Amser n'arrangeait pas les choses, pas du tout. Parce qu'il avait aidé à virer les fortes têtes et qu'il avait été assommé dans la bagarre, le terranide était encore là avec une compresse humide sur le visage et divers projectiles dans le corps, allant de simples flèches à des épées de petite taille. Pour dire, le forgeron était en train de servir à stocker un arsenal à la surprise de l'aubergiste qui lui servait une bière. Une autre sorte d’anesthésie.
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Väria le dimanche 01 décembre 2013, 22:27:09
Moi ce que je déteste le plus dans la vie ce sont les personnes qui aiment rire des autres, qui regarde la personne d’un air idiot avec un grand sourire (Généralement idiot aussi) sur les lèvres… Enfin, comme cet homme! Il m’agaçait, m’épuisais juste à le regarder et j’avais seulement hâte de le voir disparaître de ma vue! Moi qui n’était pas si fatiguée que cela avant, je le devenais de plus en plus à devoir que le regarder agir, j’avais le goût que de lui mettre une rune de mutisme et avoir le bon repos de sa voix ou de ses légers rires qui m’agaçais et mon visage démontrait très bien cet état d’âme.

Amser parti, mais pas dans la direction que je souhaitais ardemment, il alla plus vers le coin et pris les armes souillées que j’avais lancée et commençai à s’en saisir… Aller prends les tous et ne laisse aucune trace et disparait de ma vue avant que la colère me gagne plus qu’elle ne l’ai déjà! Lentement il se retourna vers moi et partie vers la sortie et d’un coup rapide m’ébouriffa les cheveux, l’impoli, si j’aurais vue cela venir, son bras n’existerait même plus!

« - Fermez bien la porte et ne dormez pas trop tard, dame Väria. D'accord ? »
« C’est ça c’est ça, allez partez et ne revenez plus. »

Il m’observa de la tête au pied, son regard qui semblait m’analysais et me lancer des remarques comme quoi il me surveillait, j’eus un léger grognement d’énervement et lever mon pied pour le pousser complètement en dehors de ma chambre et referma ma porte d’un geste colérique et je la barras pour être sûre qu’elle soit barrée, lâchant un long soupir de découragement, au moins s’était fini! Je ne le reverrais plus! Enfin, j’espère.

Je retournas à mon lit et je m’y assis, pris qu’elle que fruit dans ma main et les mangea tranquillement, relaxant légèrement, puis doucement j’enleva cette pince qui attachait mes longs cheveux, glissa mes doigts derrière ma tête pour retirer mon cache-œil graver de rune, découvrant ainsi une paupière complètement refermer et attacher à son bas par des fils noirs pour interdire l’ouverture de ce vide absolu. Je caressa doucement les runes sur mon cache-œil qui s’illumina légèrement, ce sont les runes qui sont le plus en accord sur tout mon corps, ceux que j’ai le moins à craindre d’un effet secondaire, car elles sont si unis tous ensemble dans le plus merveilleux des accords, malgré toutes leurs différences. Puis je le posa sur la table de chevet.

Je retira mon long manteau noir, découvrant ainsi mon corps à l’allure si fragile, pour un chandail à la style corset noir. Je portais mon pantalon noir, serrant légèrement mes jambes. Je soupira à nouveau, caressant doucement mes épaules tatoués de rune comme l’était tout mon dos. Je fronça alors des sourcils et me dirigea vers la porte, mordit mon doigt au sang et commença à dessiner une rune sur la porte. Si une personne touchait la porte, il ressentira un puissant choc électrique traverser tout son corps et qui continuera tant qu’il touche la porte, petite protection au cas où qu’une personne voudrait rentrer.

Je partis vers le lit et fit doucement glisser le restant de mes vêtements au sol, pliant ceux-ci pour les poser à côté du lit, à côté de mon arbalète et de mes cinq couteaux que je gardais toujours sur moi, mais je pensa à qu’elle que chose et je plaça deux de mes couteaux à des endroits précises, protection de plus.  Et lentement je vins m’étendre sous les draps, posa ma tête sur l’oreiller, ferma mes yeux et je m’assoupis comme si je n’avais pas dormis depuis des jours, ce qui était presque le cas. 
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Amser le lundi 02 décembre 2013, 18:51:10
Sous la cape récupérée, le forgeron admirait le décor de bataille qui s'étalait sous son regard pensif. Combien faudrait-il pour réparer les tables, pour tout ranger ? Amser ne le savait pas exactement mais du coin de l’œil, il regardait le tenancier qui se plaignait, se promettant de remettre en ordre l'établissement d'ici la levée d'un nouveau jour. Pouvait-il lui proposer quelque chose pour le consoler ? Il y pensait, peiné par sa propre bêtise qui au final avait peut-être provoqué tout ça. C'était toujours surprenant de constater qu'aucune réponse crédible ne venait lorsqu'on se demandait ce que ce gars faisait toujours en vie malgré ses maladresses et ce n'était certainement pas lui qui allait se chercher une excuse. Les gens étaient trop pressés, voulaient tout savoir et Amser n'était pas sûr de les comprendre, malgré tout il allait dans leurs sens pour mieux s'intégrer et c'est vrai que jusqu'à maintenant, la méthode marchait à merveille.

S'il voulait quelque chose ? Bien entendu. Même si le forgeron n'était pas connu pour son ambition, en ce début de soirée il avait quelques idées de projets sur quoi faire les prochains jours. Déjà, réparer les lieux après son passage, ensuite se faire oublier mais entre-temps, il comptait bien voire si le bourg ne lui réservait encore rien. Peut-être encore des ennemis et qui sait, un message des dieux pour lui. S'il ne bougeait pas d'ici, les clercs de sa maison pouvaient communiquer plus facilement avec sa personne et comme la situation n'était pas non plus catastrophique, Amser espérait même pouvoir loger dans l'auberge quelques temps. Surtout qu'à l'étage du haut, une femme l'intéressait, elle était gentille et jolie, avec un petit caractère, et plus encore : elle avait des secrets qui intéressaient le titan. Väria avait beau s'inquiéter à son sujet depuis qu'elle avait aperçue l'épée runique tatouée de toute part, cela n'allait pas freiner le colosse, loin de là. Elle connaissait son langage en partie, son niveau d'intérêt grimpait en flèches et si lui cachait des choses, l'inverse était vrai. Seulement, le terranide ne se voyait pas livrer des récits anciens à cette demoiselle peu coopérative.

« - Bon, je vais aller m'excuser et puis je reviens vous aider. »

Les marches semblaient toujours un peu plus lourdes lorsqu'il fallait les grimper pour faire quelque chose qu'on n'aimait pas faire. En face d'Amser, bien vite, une porte qu'il avait franchi et il hésitait encore un peu. Cette fois, probablement que Väria viserait la tête ou même l'un de ses cœurs, avec un peu plus de chance que la dernière fois, elle pourrait même l'atteindre au cœur si la corde de son arme était assez bandée pour ça. Mh. Quelle drôle de sensation, être amusé à cause d'un danger imminent que l'on se retrouve incapable de prendre au sérieux.

Devant la porte bien trop vite, le terranide soupirait en se grattant la tête d'un air distrait. Il n'était en réalité plus très sûr de vouloir entrer, déjà gêné à l'idée du regard borgne de l'elfe se posant sur lui et au fond, on avait plus besoin de lui en bas qu'ici. Un peu de courage, gamin ! Sa main s'avançait lentement vers le morceau de bois pour le pousser et la seule chose qu'il faisait, c'était lâcher un râle en reculant vivement. L'adrénaline avait filée dans son corps d'un seul coup, bandant ses muscles et lui permettant de reculer assez vite pour voire l'arc électrique tenter de relier sa main. Son corps, comme celui des humains, avait cette capacité embêtante d'être conducteur mais une chance pour lui, ce n'était pas le cas pour l’ensemble de son organisme. Ses doigts cramoisis venaient finalement couper court à la course du courant qui disparaissait suite à cet échange violent avec l'intrus. Ça restait juste de la magique runique, un monde sur lequel Amser était capable de régner alors un tour de passe-passe comme ça pouvait être facilement stoppé pour celui qui savait à quoi s'en remettre.

« - Je ne suis pas vexé. Je ne suis pas v-... »

Elle va voire ce qu'elle va voire.

Amser écrasait doucement sa peau roussie contre le bois de la porte et la foudre avait beau le frapper, cette partie de son corps insensible se nourrissait tout juste de cette tentative désespérée. Väria pensait qu'il lui faudrait voire les symboles pour les lire ? Ils n'étaient qu'une interprétation parmi tant d'autres et lui préférait agir comme à la naissance même de cette curieuse écriture, en prenant un élément libre pour le synthétiser par magie avec des mots de pouvoir précis et bien connus à son âme. Les anciens avaient faits ainsi toute une gamme de ces choses et les suivants s'en étaient servie, voilà pourquoi Amser avait su croiser des elfes incapables de produire des mots qui leur étaient propres. Une elfe des runes devait être différente, c'était sûr, mais cette fois Amser allait se servir lui même de sa poésie et la copier comme un ignorant. L'occasion était juste trop belle après tout ! Le seul autre moyen pour lui d'avoir cette magie était de se faire frapper par la foudre et là, même son cuir aussi épais qu'il était, n'allait pas tenir. La violence des orages rendait ses observations également trop brèves et ici, en contact qu'on pouvait qualifier de permanent, c'était aussi simple que voire que l'eau mouillait.

Quoi ? Une protection en plus ?! Dis donc, elle ne voulait pas être embêtée la petite... Et si tel était son désir, le colosse reculait ses vilaines extrémités brûlantes de la porte, décidé de la laisser tranquille au moins pour ce soir. Ils avaient tous besoin de se reposer, c'était là un besoin plutôt naturel pensait-il.

Prochaine mission : finir la première que le forgeron s'était fixée à la base. D'un pas pressé et la cape sur le bras éternellement abîmé, il se représentait devant l'aubergiste qui le dévisageait, comme curieux. Il lui demandait même si tout de même il était parti s'excuser et le rire gêné comme réponse semblait lui convenir parfaitement, parvenant même à détendre l'atmosphère alors qu'Amser était rassuré par cet homme qui restait au final juste un inconnu.

Ainsi se passait le reste de la nuit et le propriétaire n'était pas resté tout le temps, allant se coucher finalement en plaidant qu'il finirait demain et qu'ils avaient déjà bien assez travaillé. Amser n'était pas de cet avis et il avait attendu les premiers rayons solaires pour s'arrêter, laissant dans les cuisines dont il avait crocheté la porte une série de course qu'il avait eu le temps de faire -ou de dérober?- et tous ceux-ci étaient repris sur un bout de papier écrit par le responsable des lieux agréablement surpris de voire que son échoppe avait repris un peu plus d'allure, étant même plus propre par endroits car avec sa taille et son habilité d'homme, certaines zones lui étaient interdites. Le forgeron, lui, était face contre une table, près de sa choppe vide de la vieille et il dormait juste à point fermé, dans son sommeil toujours aussi vide et entre ses ronflements toujours un peu présents. La seule chose qui semblait encore vivre chez lui était son étrange amie, Ispolin, fumante des nouvelles notes qu'elle avait apprise pour compléter sa mélodie.
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Väria le dimanche 08 décembre 2013, 18:11:38
Dormir, qu’elle douce évènement d’une journée, l’une des choses que j’aime encore plus après le meurtre. Enfin, il y a aussi la nourriture… Donc j’aime Manger, dormir, tuer… Autre chose? Nah pas vraiment… Ah oui! J’ai presque oubliée la plus importante chose que j’aime : les Runes! Les runes font partie de moi, qu’importe le nombre de rune, même ceux que je n’ai jamais vue et dont je doutais de l’existence sont une partie importante de moi, je réagis à la présence de ceux-ci, je réussie à les comprendre, les manipuler, les contrôler… Tout faire d’un simple tour de main et pourtant elles restent si secrète en même temps. 

Les secondes s’écroulent pour faire place aux minutes… Puis lentement aux heures qui laissèrent place au soleil levant…

J’ouvris doucement les yeux, j’avais eu conscience durant la nuit d’un léger mouvement de mes runes, enfin plutôt celle sur la porte, on avait essayé d’entrer pendant mon sommeil, mais elle avait réussie à éloigner la personne que je savais exactement de qui il s’agissait.  Lentement je m’assis sur le lit, m’étira légèrement et aperçut sur l’oreiller des runes tracer en sang. Je regardai ma main et aperçut le bout de mon doigt en sang… Encore? Cela m’arrivait beaucoup trop souvent ses temps-ci, surement le stress et le manque de sommeil qui me provoquait ce genre de choses, je devrais me reposer un peu avant d’aller chercher ma récompense, même mes runes me le disaient. Peut-être rester deux ou trois jours, le temps de bien reprendre du repos et du calme dans mon esprit.

Oui, je ferais bien cela, mais je vais devoir envoyer un corbeau à mon client, qu’il n’oublie pas ma récompense… Car certains de ceux qui me donnent mes contrats semblent penser que si je ne viens pas le jour même chercher la récompense, c’est que c’est gratuit ou que je me suis fait attraper. Grave erreur de jugement, car si j’arrive et qu’ils ne me payent pas, dans les jours qui suivent, la mort leurs rendra visite, mais pas pour une visite de courtoisie.

Pour aujourd’hui ce que j’allais faire… Tout d’abord manger, mon ventre gronde et quand il gronde cela n’est pas bon signe! Après avoir mangée, j’envoie un corbeau à mon cher monsieur, après cela je dois aller voir le forgeron pour une amélioration sur mon arbalète et une petite retouche et ensuite… On verra, peut-être aller méditer à la rivière près de là, c’est toujours bien revenir à nos sources, car malgré que je sois un être runique, je reste un elfe et la nature restera toujours l’un des endroits que je me sens le mieux.

Je m’habillai lentement sans presse, il y en avait pas à avoir, je me suis accordée une pause pour la journée minimum et si je me sentais parfaitement bien physiquement et mentalement, je partirais demain à l’aube comme j’étais supposée le faire ce matin. Après avoir installé mon long manteau noir, j’installai mon bandeau et me sentie à nouveau mieux. Puis au final j’attachai mes longs cheveux bruns à mon dos. Écrivit une nouvelle rune sur la porte qui parut invisible, mais elle était belle et bien là et je sortie enfin de la pièce. Cette rune annule temporairement la rune précédente, mais permet de l’activer à nouveau la prochaine fois qu’elle entrera dans la chambre.

Accrocher à mon dos mes arbalètes, cacher sur tout mon corps mes cinq dagues que personne ne voyait, trop bien caché, j’arriva dans la partie manger de l’auberge et fit signe à l’aubergiste à manger, posant l’assiette de la veille sur la table, voyant dans le coin de la pièce, cet Amser qui dormait à point fermé, je ne fis point de cas, même si l’aubergiste semblait vouloir de son regard que j’aille voir, j’hochai négativement la tête, voyons! Pourquoi j’irais voir un tel homme, je n’ai plus rien à lui dire, j’en ai déjà trop dit. L’aubergiste hocha la tête, décourager, je laissa sortir un soupire de découragement et je croisa mes bras et il partit me chercher ma nourriture, je fermai mon œil qu’elle que minute, lorsque j’ouvris mon œil je pus voir l’homme revenir avec mon assiette, œuf, pain grillé, pomme de terre et un peu de fruit. Léger sourire à mes lèvres, lentement je pris l’ustensile qu’on me tendit et je commençai à manger silencieusement.

À la fin je donnas qu’elle que pièce à l’aubergiste et je lui demandas où était celui qui s’occupait des oiseaux messagers, il m’indiqua la place et je lui redonnai qu’elle que pièce pour les renseignements –Car tout renseignement mérite une récompense- et je sortis de l’auberge toujours aussi silencieusement. Et je partis vers celui qui s’occupait des oiseaux messagers, arriver à destination, je fis cela rapidement, j’écrivis une note à l’homme s’occupant de mon paiement, l’attacha à la patte de l’un des oiseaux et écrivit à l’encre sur les deux ailles une rune et je la fis s’envoler et elle partit dans la direction souhaiter, un problème de régler, je sortis en payant l’homme, lui promettant que son oiseau reviendra correctement.

Je partis vers le forgeron et lui donna mes arbalètes en signifiant ce que je désirais comme amélioration et je lui donnai de l’argent et même un peu plus d’argent pour qu’il fasse mes arbalètes avant toute chose, car si je devais partir dès le lendemain, mieux valais que cela soit terminé au plus vite. Je lui demandai la rivière la plus près elle était située où et je partie par la suite en sa direction qu’il m’avait donné. Lentement je mis rendis et après une dizaine de minute à pied, je la trouva rapidement et m’y chercha un coin tranquille, caché par de haut buisson et des arbres. Rendue à cet endroit j’enleva doucement mes bottes et me mit pieds nus en les plongeant dans l’eau et m’assit au bord de la rivière en remontant le bas de mon pantalon pour que mes jambes soient dans l’eau, sans que j’ai à mouiller mes vêtements, lentement je fermas mon œil pour me mettre à penser…
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Amser le dimanche 08 décembre 2013, 19:30:41
Les Runes comme les dieux évoluaient sur un plan consacré aux idées, aux pensées et aux secrets. C'était sûrement à cette dimension que les elfes de la race de Väria étaient connectés, peut-être même qu'ils s'étaient légèrement déphasés pour vivre une double-existence qui expliquerait le léger phénomène de transe qu'ils avaient lors de la présence des mots de pouvoir et pourquoi ils se sentaient liés, appréciant bien volontiers ce qui paraissait pour d'autres gens comme des simples dessins. Mais Amser, lui qui était aussi lié à ce plan de ces elfes, les aimait-il forcément autant ? Il n'en était pas sûr de plus qu'une partie de ses pouvoirs runiques venaient d'un élément simple, hérité directement du dieu Odin, l'absence d'êtres chères. L’abandon était quelque chose d'horrible mais c'était dans ce contexte que le dieu scandinave avait donné naissance à cet alphabet si particulier au forgeron à présent. La divinité borgne était resté des jours entiers à se faire torturer pour comprendre l'essence du monde et dans ce même esprit, encore enfant et incapable de comprendre les runes si précieuses à Forgenoire, le forgeron nain qui l'avait recueilli, Amser avait prit une branche tombée d'un frêne malade, le même arbre qui avait servi à faire la lance d'Odin, et s'était empalé un de ses deux cœurs pour rester accrocher au bord du bord pendant une semaine entière sans manger... Son esprit s'était évadé déjà après le deuxième jour avec la faim et la soif et c'était grâce à cette expérience de solitude que le terranide avait compris qu'il ne serait jamais humain. Les flammes le léchaient sans le brûler, l'eau infiltrait ses poumons sans le noyer et les rochers pouvaient chuter sur lui, l’aplatir, il garderait sa forme en final. Ce n'était pas tout à fait une immortalité mais l'impression que c'était effectivement ça était effrayante, gênante... L'abandon prolongé sur des siècles et des siècles, était-ce cette crainte qui avait ému le seigneur nordique au point qu'il se décide à écrire le monde sur les fameuses runes que beaucoup utilisaient aujourd'hui ?

Amser n'était sûr d'aimer les runes juste parce qu'il était sur le même plan de conscience. C'était comme considérer que tous les humains s'aimaient parce qu'ils étaient semblables, ça aurait été beau mais naïf. Qu'est-ce que lui aimait ? Voire les gens faire les choix qui arrangeaient tout le monde et permettait à la fête de continuer, maintenant un équilibre parfait dans un monde en évitant les guerres et ce genre de chose... Oui, le terranide n'aimait pas le changement et pour se faire, il restait un gamin perdu à travers Terra à marcher. C'était sa manière de profiter de sa vie de mortel, voire des millions de culture et les étudier, avoir des discutions avec les inconnus. Le loisir de l'homme ? Apprendre et imiter, jalouser les autres espèces des différents règnes pour ce qu'ils savaient faire et pas lui, et cette jalousie, Amser en raffolait. Il ne pouvait pas vivre sans elle et ce n'était pas comme si elle était mauvaise.

C'était son choix et il l'avait toujours eu, il pouvait se débarrasser de cette héritage maudit mais au fond, les runes restaient toujours là. Ça voulait dire que Lanos lui donnait la permission d'apprécier une autre magie que la sienne ? L'homme avait le droit à quelques faveurs, il s'agissait d'un prêtre après tout.

« - Amser... Amser, tu m'entends ? »

Dans l'univers sombre et vide qu'étaient les 'rêves' du terranide, ce dernier tournait en rond depuis plusieurs heures avant que la voix ne vienne le déranger. Cette voix... Elle le faisait sourire, toujours aussi timide au point de devoir venir ici pour lui parler. Lui était incapable de ce genre de prodige alors comme beaucoup d'habitant de ce monde, il utilisait les pigeons voyageurs, mais cet intrus mental préférait de loin son système. C'est vrai qu'il était plus rapide bien qu'impoli sur les bords. Mais voilà, Amser dormait et souriait juste bêtement, joue contre le bois de la table alors que l'aubergiste supposait qu'il faisait un rêve aussi idiot que le rêveur qu'il était. Amser, cet homme qui rêvait de pouvoir rêver. Il ne faisait que dormir, se perdant dans l'ennui de son subconscient en entendant au loin ces appels qu'il ignorait dans un premier temps bien qu'ils revenaient de plus en plus souvent, plus puissants, plus impatients.

« - AMSER, ESPÈCE DE SALE GRIS !
- Putaind'bordeldemert' !»


Vous savez, dès fois vous vous réveillez en sursaut, et bien c'était exactement ce qui se passait pour Amser. Le titan s'était redressé avec violence à ce cri mental qui finissait par le faire basculer en arrière, un craquement sonore indiquant un impact brutal avec le sol. Inutile de préciser que le terranide, encore la tête dans le cul, paraissait être un bel abruti mais enfin, la discussion s'entamait à l'intérieur de son crâne. Un membre du clergé répondait à ses questions de son dernier message volant avec politesse après lui avait fait vibrer les tympans et l'homme en était tout excusé, les informations calmaient le forgeron qui grognait en se redressant, tournant ses petits yeux vers le tenancier qui venait lui tendre un café en soupirant, une boisson qui avait un peu près les mêmes propriétés.

« - Merci pour le café. J'aime le café...
- ...Gwrlrblrlr... »


Charmant tavernier râleur qui faisait sourire le géant qui le voyait s'éloigner.

Le boulot aujourd'hui ? Le terranide avait déjà oublié mais la première chose à faire était de faire craquer ses deux colonnes vertébrales qui s'étaient un peu coincées lors de son sommeil et rien que ça aidait les pensées à mieux passer. Après une séance de question-réponse mental avec son confrère, Amser se retrouvait à nouveau seul dans son esprit et en riait légèrement, appréciant son petit chez lui tout vide alors qu'il payait son ami au bar en y déposant une volée de pièce un peu au hasard. Sûrement un peu trop mais c'était mieux ainsi, c'était typiquement le genre d'homme qui ne savait pas quoi faire de l'or et de l'argent alors autant l'offrir à quelqu'un qui en avait besoin.

A présent dehors, l'air frais augmentait l'effet de la boisson qui avait servi de déjeuner au monstre, laissant un léger frisson parcourir son dos avec plaisir et une sorte de ronronnement lui échappait sans même qu'il ne s'en rende compte. La journée serait bonne, d'une manière ou d'une autre, et il ne restait plus qu'à profiter des lieux pour faire des courses ou se renseigner sur certains points encore obscurs pour les penseurs du pays natal d'Amser qui tirait toute sa motivation du jour d'un brin de causette avec un de ces bonhommes en toge blanche coincé dans une église à étudier des livres toute la journée. Lui ne les comprenait pas, n'étant juste pas fait pour ce genre de vie d'après lui-même mais bien souvent, l'individu était la personne dont il ignorait le plus de chose. Douce ironie de l'existence et de la psychologie. Par exemple, Amser ne savait pas qu'il bavait tellement lorsqu'il dormait et l'odeur de cette sécrétion un peu sucrée lui faisait plisser le nez, d'abord ignorer puis laver comme si de rien n'était, oui oui. Un cours d'eau ? Devait sûrement en avoir un dans le coin et un villageois l'indiquait en réponse à la simple question de l'homme d'Ispolin qui se dirigeait donc selon les indications qu'il redemandait parfois le long de son chemin à une âme errante traînant par là. Petite mémoire le matin et aussi un excellent -ce terme est ironique- sens de l'orientation.

Eau, élément si naturel et pourtant si parfait aux yeux du forgeron qui y trempait ses mains sans s'en lasser. Le plus curieux était les formes de vie ne supportant pas l'acidité de ce produit car oui, le liquide transparent était un excellent dissolvant et certaines peaux n'y survivaient pas, chose qui n'était bien sûr pas le cas d'Amser qui lui avait presque du cuir à la place grâce à son don de régénération et à la sollicitation répétée de son épiderme lorsqu'il devait y avoir bagarre ou bien encore un travail rigoureux dans les milieux hostiles et bouillants qu'étaient les forges. Mais l'eau elle était bien le milieu 'calme' que cet homme résistant préférait et comme preuve, il s'y plongeait intégralement avec tous ses habits, tête la première. Amser pouvait rester là toute la journée, dos contre le lit de la rivière et le courant filant en dessous de ses vêtements pour le nettoyer mais un poisson le forçait à entrer en mouvement, amusé par ses déplacements rapides et d'abord paniqués avant de devenir plus sereins, l'animal sentant bien que le terranide était un ami. Une entité aquatique, comme lui en réalité même s'il était plus une pieuvre et lui plus ... Un poisson.

Dans sa petite course le long du cour d'eau avec le nageur naturel, Amser ne faisait pas attention sur quoi il tombait, bousculant dès fois un caillou ou un autre poisson qui venait l'embêter à son tour pour finalement se joindre à cette drôle de ronde et on entendait déjà les rumeurs à la surface de gens impressionnés de voire comme ça quelqu'un de toute évidence humain rester si longtemps sans respirer. En conclusion, ce drôle de spécimen finissait au niveau du cour d'eau où était Väria, à tourner un peu en rond en jouant avec les bestioles, les laissant jouer avec le bout de ses doigts ou caressant leurs nageoires au passage, prenant sa pause dans le parcours ici du fait qu'il n'y avait plus d'enfants cruels autour. Un endroit isolé, c'est pas si mal pour finir !
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Väria le dimanche 22 décembre 2013, 15:30:00
À peine j’eus fermé mon œil que je le rouvris calmement. Regarda de gauche à droite, vérifiant ainsi qu’il n’y avait personne qui pourrait me regarder ou bien me déranger, mais heureusement personne ne semblaient être présent dans les environs, toutes personnes qui devait être le plus proche, devait être à plusieurs mètre plus loin et même peut-être plus loin. Le calme absolu, le repos s’annonçait réparateur, enfin. Je reculai alors, sortant mes jambes hors de cet eau si douce en ce doux matin, puis sortie une lame placer sous le tissu de mon chandail, plus précisément sous mon poignet de gauche et je vins débutée à graver un cercle de rune au sol. Il s’agissait des runes très simples, un quart était des runes elfiques, un autre quart élémentaire et les deux autres angélique et démoniaque, quatre principales branches de runes, ceux les plus connues et souvent les plus ignorées qui pourtant étaient des runes de grande puissance si bien utilisé. Moi je ne les oubliais pas, il ne faut surtout pas oublier les bases, principe de toutes créations, car souvent elles peuvent nous sauver la vie dans les moments les plus cruciaux! Pour les connaisseurs de runes, ils pouvaient voir que les runes montraient tous la base pour enchanter un objet, mais l’objet aujourd’hui c’était moi! Un regain d’énergie grâce à l’enchantement des runes, voilà ma manière de me reposer et reprendre toute mon énergie!

Je m’assis donc au centre de ses runes qui brillèrent à ma présence, ferma mon œil encore présent, repliant mes jambes sur moi-même, prenant une grande respiration et lentement j’entrai dans un état de méditation, tout mon corps se détendant rapidement au contact du repos et des runes, tous mes soucis pour le moment furent oubliés, seul la paix régna pour le moment dans tout mon corps. Un léger sourire sur le coin de mes lèvres s’afficha, mes oreilles pointues bougeant légèrement, analysant le bruit des alentours, le bruit de la nature… toujours aussi reposant. Cette journée allait être parfaite si tout se passait bien, mais je le sais que cela irait bien, personne oserait me déranger, j’en suis certaine… Car qui voudrais aller dans ce coin aussi perdue qu’elle était située?

Le cercle du temps passe doucement… Trop doucement, mais il avance pour laisser l’aventure et les évènements arriver à elle…Qu’elle douce ironie d’avoir seulement penser qu’elle serait tranquille.

Je ne sais pas combien de temps ce fut écrouler depuis ma courte transe dans le monde des runes et du néant, mais assez pour que je me sente légèrement perdue. J’observai de gauche à droite, brisant le cercle de runes pour faire disparaître ceux-ci dans la terre pour que personne ne puisse réutiliser ce cercle. Lentement je retournai poser mes pieds dans cette eau coulant si délicatement, légèrement froide, mais au combien confortable. Le vent était tranquille aussi, frappant délicatement sur mon visage rendu paisible, sans aucune tension, toujours ce léger sourire qui abordait mon visage me donnant ainsi un aspect de gentillesse. Ah la paix, si réconfortant quand tu nous arrive.

Je croyais enfin pouvoir obtenir cette paix pour la journée, mais elle en fut si courte… Lorsque mes pieds qui bougeaient doucement au rythme des ondulations de l’eau frappèrent alors qu’elle que chose dans l’eau, une masse forte. J’ouvris rapidement mon œil unique et j’aperçus cette chose! Ce malheur! Ce dérangeur! Cet intrus! CET AMSER! J’eus un léger grognement de frustration en l’apercevant, mais tout de même stupéfaite de voir tous ses poissons autour de lui qui fuyait mes pieds, mais pas cet homme! Sans excuse et rapidement, mes pieds revinrent hors de l’eau et je me levai peut-être un peu trop rapidement. Parce qu’après repos de transe, lorsqu’on se lève rapidement, cela cause de léger engourdissement aux jambes et à la tête. Et malheureusement, au comble du malheur, car on dirait que le malheur aime venir me dire un grand bonjour, mes jambes cédèrent et je tombai, deviner où? Bien sûre, dans l’eau!

Mon dos frappa le fond de cette rivière et je bougeai mes bras pour faire en sorte de revenir à la surface, mes bras attrapant le rebord de la rivière, toussant qu’elle que peu pour recracher l’eau que j’avais avalée, tremblant un peu en sentant tous mes vêtements coller sur mon corps, la honte! Je remarquai rapidement que je n’avais plus mon bandeau que j’avais sur mon œil! Ah non! Pas ça!

Rapidement je regardai de gauche à droite, cachant mon œil aveugle de ma main, cherchant mon bandeau, où était-il? Il ne fallait pas que je le perde!
Titre: Re : Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Amser le dimanche 22 décembre 2013, 22:30:19
Un simple coup de pied et les poissons fuyaient. Où ça ? Ce n'était même pas un lieu éloigné, c'était juste dans l'ombre du titan flottant qui se courbait un peu pour protéger la zone touchée par la frappe instinctivement. Les êtres marins semblaient avoir confiance en lui, ou plutôt le considérer comme un élément naturel de ce milieu au point de le considérer comme un défenseur des opprimés au même titre d'un requin vorace auquel ils laveraient les dents dans une autre vie sans la moindre trace de crainte. Avaient-ils raison de mettre ainsi leurs écailles entre les mains du terranide ? Certains diraient non, certains oui, mais le Gris ne savait pas quoi y répondre, il tenterait à peine d'être digne de cette confiance plutôt étrange pour ceux qui n'étaient pas habitués à ce genre de relation naturelle et c'était bizarre que Väria, qui était pourtant une elfe, ne soit pas plus attachée à la Nature comme ses cousins.

Héhéhé, même si elle appartenait à une race ancestrale, ce n'était pas avec si peu qu'elle aurait raison de lui ! Sûrement pour ça, elle semblait bondir sur l'homme pour l'écraser au fond de l'eau, face la première en laissant par la même occasion un nuage de sang s'évader du nez du titan qui râlait intérieurement à cause de l'impact, faisant même quelques bulles de mécontentement avant que sa concentration ne reparte autre part. Sa masse en déplacement avait repoussé les habitants de la rivière au loin, en sécurité, mais deux-trois étaient restés et s'étaient vus en partie écrasés malgré que le colosse ait tenté de se rattraper. Trop tard ? Il n'était jamais trop tard...

« - Bwéhéhé. Désolé, mes pauvres petits... »

Avec les mains formant un bol, Amser s'était mis debout dans la rivière qui ne parvenait pas à l’ensevelir. Autour de lui, des poissons à la fois curieux et inquiets de ce qu'il se passait, comme persuadés que le monstre aurait une réponse pour eux. Dans le bol improvisé, un peu d'eau et les nageurs naturels qui bougeaient à peine, recevant une pluie de sang provenant du nez et de la bouche blessés d'Amser, de quoi remplir la coupe jusqu'à ce qu'ils y disparaissent. Une seconde, deux secondes... Deux poissons se remettaient à tourner dans le liquide pourpre, comme guéris alors que le troisième restait inanimé, rendant un dernier soupir si on pouvait appeler ça comme ça. Les survivants étaient remis à l'eau, le corps affublé de petites marques sombres et de plaques solides comme des armures miniatures, des prothèses en attendant qu'ils soient vraiment remis. Pour le mort ? Simple. Le terranide le gobait tout cru, il serait ainsi sa tombe. Triste ? C'était tout bonnement le cycle naturel.

« - Les runes manipulent la réalité, ce n'est pas une chose facile à cacher, vous savez ? »

C'était pour ça que les gamins ne pouvaient pas s'en servir et c'était une leçon triste qu'Amser apprenait à Väria en tournant la tête vers elle, le nez toujours dégoulinant de sang et malgré tout un petit sourire tendre face à la tentative qu'il avait deviné et qu'il tentait de faire oublier en l'évoquant justement, aussi un peu pour que l'elfe oublie la honte de s'être cassé la gueule sur l'eau, sur lui en plus. Si elle voulait se lancer dans la lutte, elle avait des bonnes bases mais là n'était pas le sujet, elle était encore insensible au charme et à l'humour du terranide qui se demandait ce qu'elle cherchait avant de percevoir l'absence de son bandeau pourtant si précieux.

Dans l'eau ? Lors de sa chute ? Possible et même probable. Avec le petit courant et les débris naturels ou non qui y flottaient, ça allait être dur pour quelqu'un pas fait pour ce milieu d'y retrouver quelque chose. C'était le moment de faire jouer la nature et les gênes ! Amser se penchait vers l'eau, caressant sa surface du bout du doigt pour y faire quelques ondes qui appelaient les poissons vers lui et une fois à bonne distance, leurs bouches en 'o' ouverts vers le terranide, celui-ci commençait à discuter comme une princesse de conte pour enfants avec ces derniers.

« - Ksss, kss ksss ! »

Siffler ainsi était quelque fois vu comme de la magie noire mais dans notre cas, les sifflements reptiliens étaient juste un moyen de communication naturel où les ondes de plus hautes fréquences fuyaient les oreilles des hommes et des elfes, mais pas des gens comme Amser qui percevaient de cette manière le plus important dans ce message curieux que les poissons comprenaient, fuyant leurs positions pour inspecter le lit de la rivière et ses environs jusqu'à ce qu'un petit attroupement, aidé par les deux chevaliers réparés par le géant, vienne en apporter un bout de cuir.

Comment détecter une rune ? C'était très simple si elle était active et c'était d'ailleurs comme ça que le terranide se dirigeait. Elles étaient nées de quelque chose de réel et l'aidaient -ou du moins, agissaient dessus- alors autour d'elles, on pouvait lire une anomalie, preuve de leurs pouvoirs souvent mal utilisés. Comment bien en user ? Simplement en les utilisant sur un catalyseur adapté comme par exemple, faire grandir un feu avec une rune d'embrassement mais éviter de tenter d'enflammer la glace, les deux 'restes magiques' étaient différents et alors qu'on pouvait à peine percevoir le feu augmenté, Amser pouvait sentir à des kilomètres la glace maltraitée. Aider la nature, elle vous le rendra ! C'est ce que disait les textes étudiés par le monstre qui montrait cette réalité maintenant en tendant le cache-œil à l'elfe, maintenant l'accessoire sur deux de ses doigts épais afin qu'elle n'aille pas penser qu'il avait analysé les secrets notés dessus. Väria ne voulait pas les confier, et l'homme semblait respecter ça de toute évidence.

« - Je pensais que les sylvains et leurs cousins parlaient aux bêtes. »
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Väria le mardi 07 janvier 2014, 03:40:12
Vous savez, quand nous passons toutes notre enfance à apprendre sur un domaine en particulier, souvent le reste nous échappe. Malgré mes nombreux voyages, j’ai plus appris sur les runes que sur la nature, malgré ma descendance elfique. J’aime la nature, mais je suis si maladroite avec elle, qu’elle ne semble pas m’apprécier en retour. Je devrais me pencher un peu plus sur mes origines elfiques, oui… Réapprendre un peu plus les origines de la branche elfique pour vivre en harmonie avec elle et la nature, peut-être… Peut-être me sentirais-je mieux par la suite? Je ne sais pas, je ne suis sure de rien, peut-être même demain je ne vivrais plu, on ne sait jamais ce que la vie nous réserve…

Mais là n’était pas une chose que je me préoccupais, je cherchais plutôt mon bandeau, mon cher bandeau! Si important, si précieux! Sans lui je perdais mes repères, je perdais mon autre vue et presque une part de moi-même, je ne m’occupais plu du reste, sauf peut-être quand je vis cette chose user de ses mains comme bol et comme son sang comme liquide pour que trois poissons y flottent, dont deux semblèrent revenir presque en vie, se remirent à bouger et retournèrent à l’eau, étrangement fais à présent ses poissons, ayant une chose étrange sur eux… Lui qui ne bougea plus… se fit manger.

« - Les runes manipulent la réalité, ce n'est pas une chose facile à cacher, vous savez ? »

J’étais légèrement choquer de son geste. Ses paroles étaient juste, mais mon attention revint sur la rivière, tentant de percevoir mon cache-œil, échappant un détail sous la panique qui aurait pu faire que  l’aurais trouvée facilement en portant attention aux runes qui se faisait entendre de loin, mais le stress et la peur de l’avoir perdu avais passer au-dessus de ma raison et comme une débutante je le cherchais, avant que mon attention revienne sur ce Amser et qu’une étrange scène ce déroula sous ses yeux.

Tous les poissons fixant le géant, leurs bouches semblaient ouvertes, presque en discussion avec l’idiot… Ils se parlaient? Une telle compréhension de la nature, presque tel un elfe. Les poissons partir alors, mon œil fixant Amser, je tentais de comprendre comment il faisait cela… Une curiosité m’envahis mais je tentais de l’étouffer. Puis je me rappelai de la sensation des runes m’appelant, je les sentais loin et lentement elle revenait vers moi. Mon bandeau, trainer par des poissons se fit voir, tel un conte pour enfant cette scène. L’homme se saisit de mon bandeau, je fronçai les sourcils, redoutant le fais qu’il regarde mes runes et j’allais pour intervenir lorsqu’il me tendit le bandeau au bout de deux de ses doigts, je m’en saisis sèchement, serrant un peu le bandeau pour faire sortir l’eau et le replaça sur mon œil, cachant les marques de ma paupière fermer à jamais.

« - Je pensais que les sylvains et leurs cousins parlaient aux bêtes. »

Mon œil vagabonda vers la gauche et vers la droite, je m’assis alors au bord de la rivière, mes vêtements collé contre mon corps qui se montrait gracieux et en même temps bien définie sans démontrer de fragilité comme beaucoup de ma race affichaient. Je croisai mes jambes, fixant cet Amser. Sans rien dire avant de soupirer doucement, fermant mon œil un instant.

« Malheureusement… et honteusement… j’ai jamais vraiment portée attention à la chère nature… ou aux bêtes… toujours trop concentrer aux runes… La nature semble me détester pour ses raisons. »

J’eus un léger soupire qui revint sortir de mes lèvres affichant rien que la neutralité à nouveau, mon œil s’ouvrant pour regarder la rivière et pour une rare fois je vins prononcer ses mots :

« Merci d’avoir rapporté mon bandeau et de ne pas avoir regardé»

Puis je reculai lentement avant de me relever, débutant à enlever mon manteau, mais j’arrêtai net, non. Je ne l’enlèverai pas, je ne veux pas dévoiler mes tatouages runiques sur mon corps. J’étais curieuse, j’aurais désirée en apprendre un peu plus sur sa vision de la nature, mais vous savez, ce n’est pas mon genre de demander apprentissage aux autres, même quand je désire en apprendre.

(Et finalement ma réponse, désoler du retard et du manque de contenu)
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Amser le vendredi 10 janvier 2014, 22:47:10
Les ancêtres, en voilà une question bien intéressante. Si on lui demandait, Amser serait le plus embêté des hommes dans le sens où il était le premier de sa race, un 'terranide de première génération' comme certains collectionneurs d'esclave les appelaient, produit de l'union d'un être humanoïde et d'un animal, ou plutôt un monstre marin et d'une humaine dans le cas d'Amser mais ça, il ne faisait que le deviner grâce à son apparence et ses particularités, comme par exemple le lien naturel qu'il avait avec la Nature, lien que l'elfe à proximité n'avait pas, faisant glousser le gros mâle, taquin sur les bords dans être méchant. Idiot mais gentil.

Väria, dans sa panique, agissait effectivement comme une débutante et s'en était amusant. La panique accélérait certaines fonctions chez les gens mais en contre partie, le raisonnement partait et la réflexion devenait difficile. Chercher dans cet état était difficile car si on regardait plus vite, on regardait partout sans trier vraiment les possibilités et pour chercher un objet, on se mettait à regarder le ciel dans un geste désespéré au lieu de se concentrer sur les zones les plus logiques. L'elfe était dans cette transe de peur, incapable d'user de ses capacités raciales pour voire au-delà de la vue… Ce curieux troisième œil que beaucoup de race avait, un bon sujet d'étude pour une autre vie, pas celle d'Amser l'idiot pour tout vous dire.

Encore une chose amusante, l'elfe semblait bouder le terranide avec en même temps cette curiosité qui le faisait sourire. Comment faisait-il pour communiquer avec la faune? C'était pourtant simple : c'était un animal, autant qu'il pouvait être humain et cela suffisait comme explication. D'aucune race en particulier, il progressait d'une sphère à une autre, dans tous les camps sans en faire définitivement partie, de quoi le rendre davantage agaçant. Il y avait toujours un moyen d'embêter davantage et Amser le savait fort bien car pour parler de conte de fée, lorsque le titan en lisait aux enfants, ceux-ci redoublaient d'effort pour gêner le lecteur attentif et bienveillant. Ah, les enfants… Simplement grâce à ce contact, Amser ne voulait plus de cette grande et heureuse famille qui l'avait tenté tout un temps. Hoho, mais il les adorait quand même bien que différemment.

« – Les runes inspirent la Nature et l'inverse est également vrai. Vous devez avoir des conversations intimes que vous ne jugez pas utile de percevoir. Percevoir certains plans et pas d'autres, c'est naturel mais avec un peu d'entrainement, nous pouvons briser cette règle… »

'Les règles sont faites pour être brisées' comme certains disent et le terranide semblait d'accord avec la citation bien qu'en tant que religieux, il ne pouvait pas abuser de ces paroles et les lois n'étaient pas toutes mauvaises. Histoire de goût, probablement, très probablement… Ce n'était pas un justicier, alors il acceptait que d'autres les violent. C'était divertissant à souhait.

En parlant de loi tacite, une disait à Amser de ne pas explorer les secrets de l'elfe qui, avec pudeur, se retenait d'enlever ses habits trempés. Il y avait bien des raisons de ne pas se dévêtir en présence d'un homme mais elle n'était pas gênée de son corps, ses courbes la flattaient de toute manière mais c'était ce qu'il y avait sur sa peau qu'elle cachait. Des runes… Une déformation de la réalité endormie encore car les mots n'étaient pas activés, la Nature le voyait, Amser aussi et il souriait, devinant pourquoi Väria restait de marbre, muette.

« - Laissez-moi vous aider. »

Lire dans les pensées était impoli mais au moins, ça permettait de voire que la cousine des sylvains ne se protégeait pas à cet endroit-là. Sorti de l'eau, le géant s'approchait avec lenteur, lui tournant autour en étant à chaque fois un peu plus près, pour qu'elle puisse réagir, acquiescer ou refuser. Ce qu'elle voulait mais elle avait le temps, on a toujours le temps, encore une leçon à retenir car les foules n'étaient généralement pas d'accord avec ça. Väria avait le temps de ne rien dire et laisser Amser deviner, comme il le faisait souvent. Vous savez, ce guide souriant et gentil en apparences qui savait tout sans que rien ne soit, lisant sur un plan particulier accessible à peu et qui le rendait apte à rester toujours au second plan. Pas un méchant, pas un gentil pour autant, le terranide était perturbant et gênant par cette neutralité et ces pouvoirs conséquents bien que mystérieux. Servir le bon dieu, c'était toujours amusant et la fidélité allant, l'amusement grandissait à chacune des quêtes qu'offrait le Ciel.

Aucun signe de panique et la connaissant déjà à ce point, le titan supposait que si elle ne l'avait pas trucidé dans l'eau, c'était qu'elle était en accord avec ce qu'il disait et faisait. Pour pousser le test un peu plus loin, l'envoyé d'Ispolin posait ses mains sur les épaules finement musclées de l'elfe pour lui ôter sa veste, espérant qu'un dispositif particulier ne l'empêche pas dans son action qui consistait également à détourner les yeux, comme si la dame allait se laver nue devant un esclave indigne de la voire dans le plus simple des appareils. Elle avait vu qu'elle pouvait lui faire confiance, allait-elle tomber dans le panneau une seconde fois? Tant de questions dans son esprit alors qu'il tentait de la mettre un peu plus à l'aise près de ce cours d'eau, dans cette atmosphère si calme et si propice pour se lier avec les origines de Väria.

« - Je vais faire sécher ça dans un coin visible. Je ne regarde pas, je suis aveugle tant que vous le demanderez. »
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Väria le lundi 18 août 2014, 01:06:54
Les runes, magiques petites choses qui aux yeux de beaucoup cela ne serait que de ridicule petit dessin, mais pour nous les elfes runiques et certaines autres personnes, ils s’agies de plus que cela. Un fonctionnement particulièrement intéressant à développer où à apprendre, pour savoir les utiliser nous devons être en harmonie avec eux. Si l’harmonie n’est pas là, les runes agiront d’elle-même et ne feront pas l’effet escompté. Qu’elle vilaine runes, propres volontés, propre intelligence, quand elles ne sont pas heureuse, cela peut compliquer les choses et elles n’agiront pas de la force désirer et pourrait ce revirer contre vous.

Revenons au sujet… Vous aimez entendre parler des runes, mais là n’est pas le sujet de telle parole en cette journée… mouillé, mais pas trop volontaire.

Le problème dans tout cela est pourquoi j’ai encore dû tomber sur cet idiot de géant à cet endroit si calme? Bien sûre, je devrais m’excuser du geste que j’ai commis de le frapper de mon pied, mais il n’avait juste à pas y être! S’il n’y était pas, il n’aurait pas été frappé! C’est bien mériter! Quand on est géant, il est normal qu’on le frappe par inadvertance! Surtout quand on se tient dans l’eau. Enfin bon, mon œil unique observait ce géant particulier, mes cheveux coller contre mon visage, ce que je n’aimais pas sentir mes vêtements mouiller sur mon corps, c’est désagréable.

« – Les runes inspirent la Nature et l'inverse est également vrai. Vous devez avoir des conversations intimes que vous ne jugez pas utile de percevoir. Percevoir certains plans et pas d'autres, c'est naturel mais avec un peu d'entrainement, nous pouvons briser cette règle… »

Dit comme cela, c’est simple, mais pour moi elfe runique, c’est un peu plus complexe, je n’avais jamais trouvé utile de devoir avoir d’intimes conversations avec la nature, comme de vieille amies. C’est un détail qui m’échappera surement pour toujours, mais je voulais en apprendre d’avantage, pour être plus forte et exploité peut-être un peu plus de la nature à mon propre avantage. Ma main vint caresser ma joue, sous mon bandeau qui cachait cet œil éternellement fermé. Et pourtant quand je portais ce bandeau, je pouvais voir… Comme si j’avais un œil, enfin presque là est la particularité de ce bandeau et pourquoi j’y tiens tant, un mélange de 3 types de runes, tous des runes qui se déteste et pourtant elle semble s’accorder sur ce bandeau, heureusement.

L’imbécile heureux souriait en me regardant… À quoi pouvait-il penser… J’avais juste le goût de lui envoyer une dague entre les deux yeux pour lui enlever cet air d’idiot de son visage, c’était ennuyeux. Elle détestait ce faire observer ainsi, elle avait que le goût de faire un meurtre.

« - Laissez-moi vous aider. »

Qu’il est idiot, il sortait de l’eau, lent il avançait vers moi. Je restais de marbre, il ne me fera aucun mal, je le savais, il rodait pourtant autour de moi, le tour de mon corps, s’approchant de plus en plus pour voir ma réaction, ma réaction était déjà toute analyser dans ma tête, il fallait attendre que le moment pour le faire, le bon moment. Mais le bon moment n’est souvent pas près tout de suite, il faut du temps, un peu de temps, je savais qu’elle temps il fallait pour exécuter ce que je désirais faire. Comme à mon habitude, je ne réagissais pas à ce géant malgré qu’il soit bien plus grand que moi. Je n’étais même pas effrayer, pourquoi être effrayer? L’effraie est un geste de faiblesse, je ne suis pas faible.

Il fut dans mon dos, je sentis ses grandes mains se poser sur mes frêles épaules d’apparence qui se montrait pourtant avec une certaines musculature, je soupirai légèrement, je n’aime pas qu’on me touche. Je n’aime pas non plus cette proximité, mais mon plan était bientôt arrivé, il fallait de la patience. Lentement il enleva ma veste, montrant un peu plus mes frêles épaules dont dans mon dos on pouvait voir des symboles légèrement apparents, je grommelai légèrement, mais je tournai mon visage pour voir qu’il semblait détourner le regard, bien.

« - Je vais faire sécher ça dans un coin visible. Je ne regarde pas, je suis aveugle tant que vous le demanderez. »

« Bien… J’enlève le reste, ne regarder pas… »

Je m’avançai une fois ma veste enlevé. Mes formes élégantes encore mieux détailler, mais dans mon dos une sorte de malformation semblait y être, je le regardais lentement s’éloigner avec ma veste puis je débuta à enlever ce morceau de tissu qui cachait un peu plus mon corps, dévoilant mon tissu de mon sous-vêtement du haut, un bout de tissu très normal, blanc, légèrement dentelle sur le bord, je voulais que ça soit esthétique quand on le voit au travers de mon chandail. Je serra se tissu de ma main droite et j’allongea mon bras gauche dans mon dos pour glisser ma main sur un manche, je tira doucement dessus pour faire sortir la lame de ma petite dague, la lame longue et affutée, je fixa l’homme, cachant un peu la lame.

« J’approche un peu, je veux placer mon chandail et mon pantalon près de ma veste… »

Je soupirai légèrement, mais je n’enlevai pas mon pantalon, mais j’avançai lentement vers cet homme qui allait être ma cible, pour être prêt de son dos, car le diction célèbre est que la route vers le cœur d’un homme la plus simple est par la voix du dos. Je serrai le manche de ma dague, puis mes pas ce firent plus rapide et avec grâce je sauta pour prendre un élan et enfoncer ma dague dans la chair de l’homme, je connaissais l’emplacement la plus tendre du dos pour enfoncer une dague et me rendre avec aise au cœur. La dague dans sa chair, j’atteignis quelque chose et je souris et lentement je tourna la dague pour blesser et tuer plus vite, mais ce que je ne savais pas est la surprise que j’allais avoir par la suite.
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Amser le lundi 18 août 2014, 02:27:41
Heureusement pour le forgeron, peu de gens s'intéressait aux runes, à ces petits dessins sans intérêt pour beaucoup et dans la pensée de l'elfe, deux catégories devaient coexister pour les manipulateurs de cette étrange magie : les elfes et les autres. Dans cet énorme second groupe, on pouvait y trouver facilement Amser, cet homme qui courait après de 'simples gribouillages sans importance' à travers le monde, assez en harmonie avec ces derniers pour les sentir de loin d'où probablement sa rencontre avec la belle. Lui aussi les étudiait avec sérieux bien que son utilisation était plus instinctif à défaut de pouvoir vivre mille ans, le temps d'effleurer leurs mystères car oui, les siècles chez les elfes comme chez les nains leur avaient permis de perfectionner cette relation difficile mais qu'en était-il pour ce chasseur isolé, sans pays ou ni même être semblable qui pourrait partager avec lui les secrets des anciennes écritures ? Les runes ne semblaient pas être un problème cependant et l'homme se débrouillait étrangement bien avec elle. Si on devait parler de dons, de ces petites particularités que chacun a sans toujours le savoir, on pouvait dire qu'Amser avait celle de la communication, de l'empathie, et que peut-être ce pouvoir découlait sur ces œuvres d'arts vivantes, expliquant tout par une série de cause à effet des plus logiques.

Si Amser pouvait discuter avec les runes, avec les elfes homonymes, c'était autrement plus difficile. Des envies de meurtre envers sa personne le rendait prudent, réactif, malgré ses airs crétins qui servaient tout d'abord à cacher tout ça. Observer ses mains, ses armes, ses mouvements et même sa respiration, ne pas se laisser séduire par ce regard qui le séduisait à moitié et vous devinez quelle partie de celui-ci faisait de l'effet au terranide au point que dans une manœuvre courageuse, il finissait avec les mains sur ses épaules si hostiles. Parmi eux deux, le plus effrayé était bien sûr le mâle qui surpassait la demoiselle sur beaucoup de plans pour l'instant, géant et puissant, la force dans ses mains suffisant à serrer ses épaules jusqu'à la déchirer en deux s'il le désirait mais était-ce là son souhait, son seul souhait ? Il y avait plus à gagner à être gentil, il n'y avait aucune raison d'être méchant pour l'instant. S'il fallait l'être, Amser attendait certainement le bon moment et celui-ci était rarement tout de suite, comme le savait une certaine personne non loin d'ici.

Persuadé d'avoir encore le temps, le titan s'éloignait de Väria en l'écoutant avouer qu'elle allait davantage se dévêtir et dans cette voix, il n'y avait rien de sensuel, aucun souhait de le séduire pour lui tendre un piège. C'était plutôt de la froideur, comme un ordre auquel il était préférable de ne pas dire non et donc, en conséquence, Amser se contentait d'aller sécher la veste de l'elfe en tendant l'oreille, en humant l'air humide avec soin, en analysant jusqu'au toucher des variations des courants d'air sur sa peau, même le goût gardait un rôle primordial. L'exagération de prudence valait la peine quand on y pense, le prix restant simplement la survie mais pour ça, d'autres en font d'avantage ! Malgré tout ça, les mots de Väria faisant un peu rosir les joues du gros mâle qui baissait sa garde, voyant que tout se passait normalement et dans un léger agacement, son regard descendait pour scruter son entrejambe qui réagissait mais juste un peu, gonflée juste de quoi mettre un autre atout en avant. Bien, maintenant, l'attente était la meilleure solution, attendre que ça dégonfle pour se retourner et continuer ce petit manège jusqu'à avoir ce qu'il voulait et pour ne pas resté inoccupé, Amser tendait légèrement une main vers l'arrière pour demander à l'elfe de lui confier les vêtements qu'il puisse les appliquer à côté du reste.

« - Mwéhé. Faites attention qu'on ne nous trouve pas. C'est surtout pour vous et votre petit c-... »

Amser, ne sois pas impoli avec les femmes. S'il avait eu une mère, elle lui aurait certainement appris cela et comme punition, le mâle sentait un intrus dans son dos. Un coup remarquable sifflait une voix dans sa tête, pile entre les tentacules qui n'avaient pas pu gêner la progression et enfin, un éclatement à l'intérieur de sa poitrine provoquant une rapide montée de sang par sa bouche, rapidement cachée sans qu'il ne se retienne, trop surpris comme on pouvait le deviner. Ses jambes tremblantes tentaient de résister envers et contre tout mais pliaient, ses mains griffaient un arbre à proximité pour l'assister et après quelques secondes, le forgeron imposant gonfler ses poumons à l'aide d'une longue inspiration douloureuse à souhait.

Les vêtements du terranide trempés n'aidaient pas, le gênant et l'alourdissant au point qu'il finissait naturellement à genoux, l'esprit un peu dans le vague, cherchant à se tenir également à quelque chose pour qu'il ne perde pas conscience. Bien entendu, mourir ainsi était défendu, le second cœur du blessé pulsant avec plus de rage pour prendre le relais et en même temps accélérer la régénération comme à chaque fois qu'un point important de l'organisme était atteint mais tout de même, le temps de se reprendre, Amser demeurait à genoux, les bras ballants comme mort.

Encore cette voix, lointaine et si proche en même temps, imposant à son tour un ordre sur la carcasse brisée qui assurait à nouveau ses appuis pour se redresser avant qu'une main vienne chercher la dague dans le dos quoique la souplesse minime de l'individu rendait la chose difficile mais pas impossible et au-delà de la douleur, il ne fallait pas plus de deux secondes à Amser pour virer l'arme de sa chaire et la planter dans l'arbre qu'il avait tenté d'attraper plus tôt, un soupire s'échappant encore ensuite comme un soulagement mêlé à de l'agacement. Le forgeron n'aimait pas trop les traîtres et ce coup là en était digne, pour le plus grand malheur de la demoiselle derrière lui qui voyait sa gorge vivement attraper par la main ensanglantée de sa victime pour la surélever.

« - ... J'espère que quelqu'un va vite arriver ici, pour sauver votre cul. »

Amser, qu'est-ce que le narrateur a dit plus tôt, bordel ?! Soit... Dans une rage peu commune pour le personnage, il plaquait la dame sur le sol en maintenant son cou comme pour contrôler d'éventuels hurlements et des pressions répétées indiquaient qu'il la laissait respirer mais pas assez longtemps pour que sa voix puisse prendre le volume nécessaire à une alerte. De son autre main, encore toute propre, il attrapait Väria au niveau de la ceinture cette fois, tirant violemment pour endommager l'habit et le virer, ne mangeant pas de la priver également de son sous-vêtement si cette dernière ne faisait rien pour l'empêcher de gravir la première marche qui représentait un escalier dans la violence, les fesses de l'elfe assassine allant souffrir avant que la première dizaine ne soit passée.
Titre: Re : Le duo Runique PV : Amser
Posté par: Väria le mardi 07 octobre 2014, 03:53:28
Pourquoi vouloir l’assassiner? L’embarras, l’inquiétude? L’envie de commettre un meurtre? Je ne sais pas vraiment, peut-être est-ce juste un geste naturel que j’ai. Sans doute, le meurtre pour moi est presque un moyen pour détendre mon corps lorsque je suis triste ou stresser… C’est naturel, c’est vrai… C’est reposant. Sentir la personne mourir sous ma lame ou sous le plan que j’ai confectionné, cela est si plaisant. Cela à dû être la même chose, l’homme géant m’avait tant stressé que j’avais décidée d’user de mon calmant naturel et peu ordinaire, le meurtre. Je ne pensais pas un jour tant regretté ce choix, le regret d’avoir voulue assassiner, sans analyser plus.

La dague que je lâchai lentement en sentant le géant cracher du sang. J’eus un sourire, levant un petit sourcil de façon victorieuse, je me sentie bien rapidement malgré cette petite tristesse d’avoir tué une personne généralement correct. Mais je ne fais pas la différence entre le bien et le mal. Je suis un assassin après tout, je peux tuer n’importe qui sans que j’ai la moindre peine, même ma propre famille. Cela ne me faisait ni chaud ni froid, tant que je ressens ce sentiment de paix à la fin de cette pratique, si je ne la ressent pas, je pars chercher une nouvelle victime pour mieux me sentir.

J’observai ses jambes tremblantes, j’eus un sourire, cela me rappelais ma première victime. Un jeune garçon, il devait avoir 10 ans, je venais de le voir voler un objet à un marchant. Je me souviens l’avoir suivis, lentement, silencieusement, attendant que le petit emprunte une petite ruelle… Je me souviens de l’avoir saisi à la nuque, d’avoir glissé mes doigts contre son crâne et de violement l’écraser contre le mur. Je me souviendrais toujours de se sombre craquement et du sang qui ont coulé sur mes mains, c’était magique, le jour du premier sang sur mes mains après celui de ma mère à ma naissance, enfin elle n’est pas morte, mais c’est le sang causer par naissance que j’avais sur moi, mais là n’est pas les détails.

Ses mains griffant légèrement l’arbre au côté alors que ses jambes pliaient, je ne pouvais m’empêcher de sourire en l’observant. J’aimais voir les gens qui se battait pour vivre, qui ne comprenait pas ce qui venait de se passer, c’est si amusant de voir la vie leurs quittées, leurs chère et lamentable petite vie. Je l’observai, devant moi, dos à moi. Il tomba à genoux, ses bras laissés trainant sur le côté, comme un mort, il est résistant, mais là où je l’ai frappée, son cœur feras vite en sorte d’arrêter de battre. Je n’attendais que cela, voir la fin de ce gentil et dérangeant géant.

Mais cette fois, tout n’alla pas comme prévue, ce n’est pas la mort qui vint. Ce fut plutôt sa main qui vint ce saisir de l’arme planter dans son dos pour l’arracher et la planter dans cet arbre, mon regard fut à ce moment étonner, j’eus un moment de stupéfaction et d’incompréhension. Pourquoi n’est-il pas mort? Ce bref moment d’inattention eut le mérite de me faire brutalement saisir à la gorge, j’en lâchai un grondement de désagrément. Mes pieds ne touchèrent plus alors le sol, je compris alors la situation grave que je venais de me retrouver. Maintenant je n’avais pu le temps de rire il fallait que je me sorte de ce problème infernal.

« ... J'espère que quelqu'un va vite arriver ici, pour sauver votre cul. »

Mon corps fut alors plaquer contre le sol, nouveau grondement qui sortit de ma gorge étouffer, cette misère à respirer, ce contrôle que cet Amser usait sur ma gorge, c’était désagréable, trop désagréable, je peinais à respirer. Je commençai tout de même à m’agiter, alors qu’il glissait cette main contre mon pantalon, tirant, le déchirant, le brisant pour dénuder le bas de mon corps complètement, même de cette culotte sombre.  Il n’allait tout de même pas me violer pour se venger?  NON! Je ne lui permettrais pas de toucher à mon corps! Je ne lui permettrais aucunement.

Je serrais mes dents, mes sourcils se fronçaient de plus en plus alors que je m’agitai de plus en plus. Bon sang, j’étais tombée sur une mauvaise personne! En plus il n’était pas mort! Comment ce faisait-il qu’il n’était pas mort! Je lui avais pourtant planté cette dague droit dans cette endroit qui était son cœur! Il était censé être mort! Pas vivant en train de contempler mon cul! Je râlai fortement à ce moment-là. Je grondai, serrant les poings, me disant que j’allais souffrir que ma petite pureté partirait aujourd’hui, puis je fronçai les sourcils, NON! Cela n’allait pas m’arriver.

Je le regardais du coin de mon œil parfaitement valide, puis j’analysai rapidement la scène, j’esquissai un sourire alors que j’éveillai une rune tatouer sur ma main, une rune qui augmenter de manière impressionnante ma force, puis de mon autre main une autre rune fit son apparition, une rune de feu. Je dû m’inventer acrobate pour m’agiter et je me retournai légèrement pour bouger ma jambe et frapper le géant droit dans cette partie intime, sans même me retenir, j’avais frappé de toute mes forces. Puis alors que le géant se pliait légèrement je serrai ma main qui s’enflamma et j’augmentai la force de mon poing et frappa le visage du géant d’une force assez impressionnante pour une personne de ma taille, je voulais l’assommer avant que je parte à m’enfuir rapidement. . 

Mon coup fais, je pris mes jambes à mon cou et je partis, je courrais rapidement, partant dans le bois, écorchant un peu de mon corps sous le stresse que subissait mon corps, j’étais perdue, peu habitué à cet environnement. Je courrais et courrais alors que mon corps avait tant de misère à éviter branches et arbre. Je faisais attention là où je marchais et pourtant ma jambe se retrouva coincer dans une de ses branches mal placer qui me fit tomber à plat ventre au sol, me faisant échapper un grondement de douleur,  j’avais mal à la jambe, bon sang, je m’avais fouler la cheville.