Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Place publique => Discussion démarrée par: Molly Petrova le dimanche 07 avril 2013, 12:17:08

Titre: Bon ... C'est l'histoire de deux roux qui vont au marché ...
Posté par: Molly Petrova le dimanche 07 avril 2013, 12:17:08
Il était environ 6h du matin, le soleil pointait le bout de son nez et les marchants commençaient à s'installer pour le marché. Molly se leva et alla se promener sur la place à l'aurore car c'était son moment préféré de la journée. Tout est encore si calme on entend le chant des oiseaux, les commerçants commençaient tout juste à ouvrir leur magasin, la bonne humeur dominait à cet endroit. Molly décida de s'arrêter un moment et de ressentir tout ce qu'il se passait autour d'elle. Elle le pouvait, grâce à sa transformation, elle ressentait tout plus fort, et tout ses sens que se soit la vision ou l'ouïe étais sur-développés  eux aussi. Espérons que cet instant dure le plus longtemps possible pensait Molly en fermant les yeux et prenant une grande bouffée d'air.


Il était maintenant environs 9h du matin, cela faisait déjà un moment que le marché était ouvert et de plus en plus de personne affluaient sur le marché. Molly erra sur cette place de marché comme une âme perdue ne sachant plus quoi faire après 3h parmi la foule. Un marchant vendant des esclaves par ici, un simple marchant de poisson par là... Molly se demandait comment on pouvait être une vampire d'environs 250 ans et s'ennuyer déjà à 9 heure du matin. Bref, elle continue à errer sur cette place en espérant que quelque chose de spécial se passe pour lui changer sa journée qui commençait si bien et qui est maintenant bien ennuyeuse. Vêtue de vêtements légers elle est assez reconnaissable par sa couleur de peau aussi clair qu'un soir de pleine lune et ses vêtements assez simples mais haut en couleur.
Titre: Re : Bon ... C'est l'histoire de deux roux qui vont au marché ...
Posté par: Armand Saint-André le vendredi 26 avril 2013, 20:12:25
http://www.youtube.com/watch?v=x2olf0aIlEA

Vivre chaque jour comme s’il était le dernier… c’était une philosophie des plus sordides en apparences, mais c’était un peu ridicule de croire qu’un immortel pouvait penser cela… c’état de l’hypocrisie vis-à-vis de tous lesmortels qu’un immortel reconnaisse ouvertement la présence de la mort derrière chaque soupir… mais c’était ainsi.

A l’extérieure de la ville, l’aube pointait le bout de son nez, dispensant une lumière rosée sur le lointain comme la peau d’une jolie femme après une nuit passée à se laisser allerà l’ivresse des sens sans la moindre retenue. Elle chassait la nuit et la douleur de la longue chevauchée de la nuit pour laisser le soleil darder ses rayons et son regard protecteur sur le monde.

Inspirant à plein poumons, le dragon prit la mesure de ce qu’il entendait et voyait, inspirant le gout du sang des coupes gorges de la ville dans son gosier, entendant le pouls affolé de quelqu’un qui devait se cacher d’un potentiel agresseur. Ajoutez à cela le côté nauséabond de la ville, habituel sous un brulant soleil, les pots de chambre vidés dans les ruelles…. Il soupira et entra en ville, sur un puissant cheval au pas lourd, habitué à la guerre, à la mort, et au sang. L’animal, un alezan flamboyant était paisible, calme, docile, parfait. Oh, certes, il pourrrait voler, mais il attirerait plus l’attention, donc autant rester soft.

Au rythme des pérégrinations urbaines, il finit par arriver sur la place publique, après des heures de promenade à un rythme lent, un rythme de croisière ponctué de pauses pour saluer des connaissances ou aider quelqu’un. Non qu’il soit un bon samaritain exemplaire, il avait un minimum de classe et d’élégance, autant se montrer sous un bon jour !

Il arrivait donc sur cette place publique, ce lieu était particulièrement distrayant dans lma mesure où, quoiqu’on veuille acheter, c’était sans doute disponible à l’achat ! Il suffisait de savoir où regarder ! Ici les esclaves, là, le bétail, là, à l’odeur, le poisson…. Oui, au final on avait beaucoup de choix, trop sans doute si l’on venait flâner. Mais n’ayant que peu d’argent dans sa bourse il ne diagnait que jeter des regards curieux, il ne cherchait rien à acheter et chercher à ne rien acheter, il se promenait juste

Mais dans la foule naissante, il distingua quelque chose, ou plutôt quelqu’un qui lui revenait en mémoire, ne l’avait-il pas déjà croisé. Intrigué, il ne put que s’approcher, n’étant pas discret avec son cheval, il ne s’ennuya pas à chercher à être discret, le poitrail imposant de sa monture traçait un chemin dans la foule jusqu’à arriver à elle. A don niveau, il démonta, sauta à bas de sa monture avec facilité, fluidité et grâce pour s’adresser à elle.

« Bien le bonjour, milady, me serai-je abusé ou nous sommes nous déjà croisés par le passé ? »