Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Iron Girl le jeudi 10 janvier 2013, 18:05:11
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« J’éprouve quand même quelques hésitations...
- Hum ?
- Ce type est quand même une légende vivante, Lloyd !
- Personne ne remettra jamais cette analyse en doute. »
Lloyd conduisait, et Rachel était assise à ses côtés. L’agent du SHIELD était inhabituellement nerveux, ayant probablement envie d’en griller une. Ce ne serait pas professionnel, mais c’était tentant. Ils avaient localisé dans les rues de Seikusu un individu qui n’était pas comme les autres. Steve Rogers. Plus connu sous le nom de Captain America, et dont l’histoire était célèbre. Il était un héros de guerre, qui avait combattu les nazis, une légende vivante. L’un des rares super-héros que la famille de Rachel, très hostile à ces individus bariolés, appréciait. D’après les informations que le bureau avait reçu, Steve était arrivé à Seikusu, et, à l’aide d’une géolocalisation par satellite, on avait repéré le quartier où il vivait, en tenant compte de ses quelques interventions. Discrètement, grâce à l’aide de la police locale, son signalement avait été lancé. Une enquête de quartier avait été organisée. L’homme, un fugitif, ne s’attendait probablement pas à ce que l’armée vienne le poursuivre ici.
« Il a démoli Iron Man ! rappela Rachel. Vous croyez vraiment que j’ai la moindre chance contre lui?
- Nos ordres de missions n’impliquent pas forcément de l’incarcérer, rétorqua Lloyd. Simplement de l’appréhender. »
C’était avoir le sens de la nuance. Rachel ne dit rien, tandis que la voiture roulait, se rapprochant d’un immeuble où vivait Rogers. Il n’y avait qu’à espérer qu’il serait là. Rachel savait que l’homme était recherché par les autorités américaines, pour avoir été le chef de file d’un mouvement terroriste opposé à un projet de loi. Ce projet de loi, très controversé, écrit à la hâte, consistait à contraindre tous les super-héros à devoir s’identifier auprès des autorités publiques, et à devenir, en quelque sorte, des agents de police. Ce projet avait été voté pour de nombreuses raisons, suite aux évènements de Stamford, une catastrophe où l’incompétence d’une bande de super-héros avait provoqué la mort de six cent citoyens. Cet évènement tragique avait amené les autorités à vouloir mieux contrôler ce phénomène de plus en plus incontrôlable. Cependant, l’imprécision du texte avait amené d’autres individus à y voir une atteinte aux droits de l’homme. Certains avaient revendiqué leur droit à l’anonymat, et Captain America avait été l’un de ceux voyant en ce projet une loi liberticide et nuisible.
Au fur et à mesure que la tension montait, les discours s’étaient radicalisés. Le gouvernement emprisonnait les opposants au projet de loi dans une prison située dans la Zone Négative, une dimension parallèle, et n’hésitait pas à employer des super-vilains pour contrer les opposants. Quant aux opposants, ils devenaient de plus en plus extrémistes. La discussion avait dégénéré en bataille rangée en plein cœur de Manhattan, ravageant une bonne partie de la ville, avant que les opposants au projet ne réalisent que leurs actions étaient contraires aux valeurs qu’ils défendaient. Captain America s’était rendu, et les autorités avaient, par la suite, décrété une loi d’amnistie pour les repentis, les autres étant désormais des criminels faisant un exercice abusif et illégitime de la violence.
Rachel connaissait plutôt bien cette histoire, puisque l’un de ses ordres de mission, en tant qu’Iron Girl, était d’appréhender les fugitifs, ou super-fugitifs, plus exactement. Elle se trouvait donc à Seikusu, et allait à la rencontre d’un individu particulièrement puissant, avec pour seule compagnie Lloyds, un agent du SHIELD, son supérieur hiérarchique.
« C’est ici. »
L’immeuble était plutôt quelconque. Lloyd réalisa son créneau, et sortit en même temps que Rachel.
« On sait pourquoi le capitaine est venu à Seikusu ? s’enquit Rachel.
- Nikolas Lesprotovo, ça te dit quelque chose ?
- Le mercenaire ? »
Lloyd hocha la tête, avant de se diriger vers le perron de l’immeuble. Lesprotovo était un mercenaire qui sévissait dans l’Asie du Sud-Est, un marchand d’armes qui avait des contacts dans la Russie, et avait bâti sa fortune durant les années 1990’s, quand l’URSS s’était effondrée, et que les millions et les millions d’armes et de munitions soviétiques étaient tenus par de vieux généraux désabusés. Lesprotovo était aussi un néonazi, adhérent du NSM88, un parti politique américain néonazi.
« Vous pensez que Rogers le traque ?
- Je sais que Rogers n’est pas du genre à apprécier la retraite. Et je sais que Lesprotovo est à Seikusu pour une vente d’armes. Et je ne crois pas que ce soit une coïncidence. »
Rachel hocha la tête, et enfonça les mains dans son jean. Elle portait un léger débardeur, et suivit Lloyd. Ce dernier portait un pantalon beige avec une chemise à carreaux. Pas vraiment le look d’un agent gouvernemental, mais on n’était pas dans un film. Ils montèrent les escaliers jusqu’à l’étage où vivait Steve Rogers, et Lloyd frappa à la porte. Rachel était relativement nerveuse.
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Steve Rogers alias Captain America avait quitté sa base secrète pour mener sa petite enquête à propos d'un revendeur d'arme qui négociait en ce moment même à Seikusu. D'après ces informations il s'agirait du célèbre Lesprotovo, dit le Serpent. Cet homme originaire de l'est de l'Europe, n'exerçait que dans cette région et un peu aux Etats-Unis. De retrouver cet homme, ici, à Seikusu, était une trop belle opportunité pour nuire et démanteler son affaire; puisque retrouver des hommes et des femmes, innocents, munis d'armes ou menacer de ses mêmes armes par leurs voisins ou des fugitifs ... il fallait faire quelque chose et la guerre qu'initiait le SHIELD envers les Super-Héros ... les "Super-Fugitifs" comme ils disent, était déjà trop importante et trop dangereuse pour les habitants du monde entier, qu'il ne fallait certainement pas en rajouter avec ses armes à feux.
L'homme avait pu repérer l'emplacement du fameux Lesprotovo lors de sa sortie dans la journée, il savait qu'il pouvait très aisément affronter les hommes du bandit, mais ce qu'il voulait allait bien plus loin, car pour lui, il était évident que ces armes, il les revendait à une organisation beaucoup plus importante, le SHIELD ? C'était trop gros, mais cette piste n'était pas à exclure. Non, il pensait plutôt à l'HYDRA, car même si leur chef avait été tué par Nick Fluri, cette organisation continuait de prospérer. Ces activités étant généralisées sur toute la côte Est des Etats-Unis et de Las Vegas, elle est aussi présente en Europe et essentiellement à l'Est. C'est là que Steve à un doute, car Lesprotovo pourrait très bien négocié avec ces gens là. Le Super-Héros enquêtait incognito, exit le costume, il laissait place à un long manteau et avec un jean et des chaussures noires, puisqu'il n'oubliait qu'en même temps d'enquêter sur cet homme, il était aussi recherché par le SHIELD.
Steve après son repérage malheureusement gâché par la non présence de l'homme en question, néanmoins il savait où se trouvait l'entrepôt et il comptait y aller très bientôt, car un camion remplit de ces armes était attendu à cet emplacement dès l'aube. L'homme était donc rentré, il posa son manteau sur une chaise et se posa sur son lit. La pièce n'était pas grande, un T2, rien de plus. Juste pour une semaine et histoire de passer incognito, dans ce quartier peu fréquenté et peu fréquentable. Il regardait ces quelques notes qui ne voulaient pas dire grand chose ... « SHIELD ... Lesprotovo ... Est de l'Europe ... HYDRA ... Wolfgang Von Strucker ... Nemesis/Tarantule/Point Oméga (Bases secrêtes de l'HYDRA) ... Iron Man/Iron Girl ... STARK » Ces quelques pistes l'avaient amené ici, mais rien de concret pour le moment. Habillé de son marcel blanc et de son pantalon marron, l'homme posa ces notes sur son lit et regarda à présent par la fenêtre. Était-il toujours recherché, avaient-ils flairé une piste, savaient-ils où il se situait ... beaucoup de questions lui venait à présent ... à vrai dire depuis son échappé dans les montagnes de Terra. Mais là-bas, il savait qu'il était introuvable, alors qu'ici ... Bref l'homme s'efforça de maintenir son intention sur Nikolas Lesprotovo. Au moment où il allait compléter ces notes, il entendit quelqu'un frapper à la porte. L'homme prit le revolver, le cacha dans son pantalon sous son marcel blanc. Il s'approcha de la porte, observa par le petit trou dans la porte, il y avait deux personnes, apparemment pas en uniforme, des civils sommes toutes ... mais il n'arrivait pas à voir qui c'était, la netteté laissait à désirer. Bref, confiant, il ouvrit la porte et observa les deux individus, un homme et ... une femme plutôt charmante, il posa les yeux sur elle pendant quelques secondes avant de regarder l'homme qui s'était mis face à lui. Cet homme, il l'avait déjà vu, mais où ...
« Madame, monsieur, que puis-je pour vous ? » dit-il en paressant le plus naturel possible.
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Rachel se tenait devant la porte, attendant patiemment, plus nerveuse qu’elle aurait bien aimé l’admettre. Elle savait que Steve Rogers, outre être une légende, était aussi un homme particulièrement puissant. A New York, il avait défoncé Iron Man, brisant son armure en mille morceaux, et c’était d’ailleurs sur les bases de ce combat que l’armée avait décidé de refaire une armure, en l’améliorant sensiblement. Le SHIELD était une structure de plus en plus mouvante, qui avait, en quelques mois, connu bon nombre de problèmes. Suite aux évènements de la guerre entre les super-héros, Tony Stark était devenu le directeur du SHIELD, mais n’était pas resté longtemps. Le grand projet de Stark était la mise en place de l’Initiative, une sorte d’organisation gouvernementale super-héroïque, consistant à affecter à chacun des États américains une équipe de super-héros, afin d’assurer le maintien de la sécurité. Tony Stark fut toutefois renvoyé de son poste par décret de la Maison Blanche, après l’invasion des Skrulls. Il était devenu évident, aux yeux du gouvernement, que la « chasse aux sorcières » de Stark l’avait obnubilé. Par la suite, le gouvernement avait nommé le choix le plus improbable à la tête du SHIELD : Norman Osborn. Son aide durant la promulgation de la loi de recensement lui avait permis de bénéficier d’une amnistie présidentielle. Osborn avait dissous le SHIELD, réintégrant les structures de cette dernière dans une autre organisation, le HAMMER. Paradoxalement, la volonté du gouvernement de renforcer le SHIELD l’avait aussi affaibli, car une bonne partie du millier d’agents spéciaux travaillant pour le SHIELD avait choisi de rejoindre Nick Fury.
Osborn avait ensuite déchu, et le poste de Directeur du SHIELD continuait à évoluer. Tout ça était un peu compliqué pour Rachel Hawkes, qui était perdue dans cette histoire. Tant que leur bureau continuait à recevoir des instructions, Lloyd n’en demandait pas plus. D’après lui, l’actuel Directeur du SHIELD était une femme, Maria Hill, une agente proche de Fury. Rachel ressassait tout cela, avant que la porte ne s’ouvrit. Steve Rogers était face à eux. Solidement musclé, son débardeur blanc faisait ressortir ses muscles, épousant ses formes. Lloyd n’était pas fin et maigre, mais il ressemblait quand même à une cravate face à Steve.
« Madame, monsieur, que puis-je pour vous ? » demanda-t-il simplement.
Rachel ne dit rien, et ce fut Lloyd qui intervint en premier :
« Je suis l’officier Lloyd Williams. Cette dame est Rachel Hawkes, ma subordonnée, et également officier.
- Bonjour, Capitaine », lâcha Rachel.
L’appeler « capitaine » était, pour elle, une bonne manière d’entrer dans le vif du sujet. En tant que criminel, Steve avait été officiellement déchu, mais l’amnistie qui avait été prononcée avait réhabilité sa fonction. Cependant, il n’était pas sûr que Steve Rogers soit au courant de cette situation. Lloyd enchaîna rapidement, sans laisser le temps à l’homme de répliquer :
« Nous sommes affectés à la base militaire de Seikusu, et nous désirions vous rencontrer. Est-ce que nous pouvons rentrer ? Ce sera plus agréable pour converser que sur un palier. »
Rachel ne dit rien pour le moment, et rajouta alors, prenant un léger risque :
« Nous avons des informations intéressantes sur Nikolas Lesprotovo. »
Il fallait attirer son curiosité, en évitant qu’il pense que le duo venait pour l’appréhender.
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L'homme et la femme qui était devant Steve s'étant présenté il les laissa entrer dans la pièce, le Capitaine prit délicatement les quelques notes sur son lit, pour les mettre dans sa poche. Il fit signe aux deux officiers de s'asseoir sur les deux sièges qui étaient derrière eux, notre homme décida de s'asseoir sur le lit. Bien que confiant, le Super-Héros, se méfiait un peu des deux individus, certes ils leur avaient dit qu'ils étaient officiers affectés à une base à Seikusu, mais ils n'avaient pas spécifiés le nom de leur organisation. Finalement, cela lui importait peu, le SHIELD ne pouvait pas savoir que Steve Rodgers était ici à Seikusu, il avait prit les mesures nécessaires afin de palier à cela. Mais les deux officiers connaissaient Lesprotovo et ça c'était inquiétant, car peu d'organisations gouvernementales ou non, étaient au courant de l'existence de cet homme. Donc, même s'ils ne faisaient pas parti du SHIELD, ils devaient faire parti d'un autre grand groupe militaire. Le Capitaine était sur ces gardes, il fixait les deux officiers. Steve prit la parole.
« Lesprotovo ? J'ai toutes les informations nécessaires à son sujet ! » rétorqua t-il.
Puis comment s'avaient-ils que Captain America était intéressé par cet homme. Plus le temps passait et plus il sentait la menace venant de ces individus. Il devait se lever dans la nuit pour intercepter ce mercenaire et nuire à son marché d'armes à feux. Le destin des Super-Héros était bien compliqué, lui qui pensait pouvoir accomplir cette mission tranquillement, voilà que deux officiers sont en ce moment présent dans son appartement, ici à Seikusu. Le Capitaine se leva et regardait par la fenêtre. Il observa afin de voir si il n'y avait pas d'autres individus alliés aux deux officiers. Le quartier paraissait étonnement calme, c'était plutôt bon signe. L'homme retourna sur le lit et fixa de nouveau les deux individus.
« Ma question est peut-être maladroite, mais comme avez-vous su que je m'intéressais à Nikolas Lesprotovo ? »
Il fallait qu'il en sache plus sur les intentions de ses deux individus. Ce sentant toujours traqué, il n'avait eu aucune nouvelle de Nick Furi depuis des semaines maintenant, donc aucune nouvelle de ce qui se passait dans le monde entier en ce moment même. Comment les choses avaient évolués, est-ce que le Capitaine était toujours autant recherché, sa tête était évaluée à combien, etc. Des questions sans réponse. Il était seul, il avait bien de nombreuses stratégies pour contrer le SHIELD, mais la plupart était suicidaire. Donc il réfléchissait constamment à de nouvelles stratégies et cela n'en finissait pas.
« Et surtout, comment avez-vous su que j'étais ici ? »
Les deux officiers semblaient confiants, la fille un peu moins, presque impressionnée, mais en tout cas ils avaient l'air sûr de ce qu'ils faisaient. Le Capitaine les fixait de nouveau.
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Pour le moment, tout se passait bien, mais le reste inquiétait un peu Rachel. Steve n’avait pas eu de bons mots avec le SHIELD, et l’organisation avait été tellement chaotique, ces derniers mois, que rien ne disait qu’il les croirait sur parole. Il les laissa entrer, et Rachel et Lloyd s’assirent sur des chaises. Le mobilier était rustique, sans être particulièrement pauvre. Rachel l’aurait presque qualifié de spartiate. Un appartement de militaire, en somme.
*Et de célibataire* rajouta-t-elle pour elle-même.
Ça n’avait en soi aucune importance en la matière. Rachel résista à la tentation de croiser les jambes, conservant une attitude neutre et militaire, à l’image de son supérieur. Pour l’heure, elle laissait Lloyd se charger de la discussion. Non seulement il était son supérieur, mais il semblait également plus à même d’amadouer l’homme, afin d’éviter qu’on n’en vienne aux mains. Rachel savait qu’elle se plierait aux ordres, et l’attaquerait si la situation l’exigeait. Cependant, elle doutait d’y arriver. Rachel manquait encore d’expérience, et Steve était un militaire aguerri. Et elle ne pouvait s’empêcher de se rappeler le combat entre Iron Man et Captain America, où l’armure de Stark avait été pulvérisée. L’homme leur posa une série de questions, sur Lesprotovo, mais aussi sur leur présence.
Lloyd répondit assez rapidement.
« Pour quelle autre raison seriez-vous à Seikusu ? Nous connaissons votre passé, M. Rogers. Ainsi que votre fixation sur les néonazis D’après nos informations, Lesprotovo serait un marchand d’armes, un mercenaire travaillant pour l’HYDRA. »
L’HYDRA était bien connue du SHIELD, car c’était cette organisation qui était à l’origine du SHIELD. Initialement, l’HYDRA était une organisation nazie créée par un baron sévissant au temps du Troisième Reich, Von Strucker, qui était devenu le bras droit d’un autre terroriste connu au sein de l’Agence, Crâne Rouge. L’HYDRA s’était développée à l’aide de quelques éléments ayant survécu à l’effondrement du Reich, s’installant aux Etats-Unis, et trouvant de puissants alliés sur place. L’émergence croissante de l’HYDRA avait amené l’Occident à fonder le SHIELD, le rattachant à l’ONU. La guerre secrète entre l’HYDRA et le SHIELD avait fortement ébranlé l’HYDRA, qui continuait néanmoins, dans certaines parties du globe, à exister, même de manière très éparse.
« Nous avons été au courant de l’existence de Lesprotovo en traquant certains sympathisants de l’HYDRA qui se sont expatriés ici. »
L’HYDRA disposait d’une importante base secrète au Japon, la « Couronne », désignant son centre financier. Les agents du SHIELD avaient traqué des membres et des circulations de billets de banque, afin d’établir que la cellule japonaise de l’HYDRA était en train de se réveiller, notamment à Seikusu. Officiellement, l’HYDRA avait abandonné sa philosophie nazie, développant plutôt une sorte de vision autoritaire du monde. L’HYDRA finançait des partis politiques dans divers coins du monde, et leurs membres n’étaient pas uniquement motivés par l’argent, mais également par des envies de réinstaurer dans le monde des États forts, afin de lutter contre la vague islamiste. Ils profitaient de la radicalisation des démocraties occidentales pour sortir de leurs cendres.
« Quant à vous, M. Rogers, vous ne pensiez tout de même pas que nous vous laisserions en liberté sans savoir où vous étiez ? Le fait est que Seikusu doit être un coin de vacances idéal pour les super-héros, car vous êtes un certain nombre à avoir élu domicile ici. »
Rachel intervint à son tour :
« Vous n’arrêterez pas Lesprotovo tout seul. C’est en partie pour ça que nous sommes venus. »
Lloyd lâcha le morceau :
« Comme vous le savez, le gouvernement américain a rendu une loi d‘amnistie à l’égard des individus s’étant opposés de manière violente à la promulgation du projet de loi. Nous travaillons pour le SHIELD, et nous sommes venus vous faire une offre. »
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Cette conversation allait de surprise en surprise, ces deux officiers savaient apparemment tout de lui, de ses agissements, de ses projets, de son passé. Surtout, il connaissait Nikolas Lesprotovo et affirmaient qu'il était lié à l'HYDRA. C'était des officiers, ils ne pouvaient faire erreur. Ça féliciterait peut-être la tâche du Capitaine dans ces agissements, car après en avoir fini il pourrait remonter jusqu'à l'HYDRA et ces bases secrètes. L'homme continua et avoua qu'ils étaient tout deux du SHIELD et qu'ils étaient venu pour parler de Lesprotovo et qu'ils avaient une offre à faire à Steve. L'homme se releva regarda fixement les deux individus, les yeux de cette femme ... Ferma ses yeux et secoua sa tête, il se dirigea vers l'évier et fit couler l'eau et s'aspergea le visage avec. Comment avait-il pu être aussi idiot de croire qu'il était en sécurité ici, à Seikusu et surtout comment avait-il pu faire rentrer ces deux individus chez lui sans être persuadé qu'il ne courrait aucun danger ...
En temps normal l'homme se serait projeté sur les deux individus et les aurait fait passer un mauvais quart d'heure ou se serait enfuit le plus loin possible, vers sa base secrète dans la région de Terra ... *Pourvu qu'ils ne soient pas au courant de cela* se dit l'homme-légende. L'homme s'essuya le visage avec une serviette se posa contre le mur, les bras croisés, réfléchissant. Il laissa passer quelques minutes, il entendit les voix des deux officiers l'appeler, afin d’interagir de nouveau avec lui, mais il n'y fit pas attention. L'homme voulait avant tout peser le pour et le contre, ce qu'il avait à y gagner et à y perdre en collaborant à le SHIELD. A moins que l'organisation est éclatée, ce qui n'aurait pas surprit le Capitaine, il ne voit pas comment il pourrait faire confiance à celle-ci. C'était à cause d'elle qu'il avait dû fuir, fuir son pays, ses habitants, ses attaches ... Il n'avait de toute façon pas d'autre choix que d'écouter ce qu'avait à lui dire cet homme et cette femme, sur cette fameux offre. Il se gratta l'arrière de la tête et vint s'asseoir sur son lit, où il était il y a deçà quelques minutes.
« Je serais à l'écoute de votre offre, si vous m'expliquez le pourquoi du comment, afin que je puisse avoir tous les éléments pour y réfléchir, et il est inutile de vous rappeler que je n'ai aucune confiance en le SHIELD qui est pour moi l'ennemie numéro un. »
C'était clair et net, le Capitaine voulait mettre les points sur les "i" et bien faire comprendre qu'il n'allait pas se laisser amadouer par de simples belles paroles. Il fallait que les deux officiers, dans leur offre, explique en détails tout ce qu'il comptait faire et répondre à toutes les questions du Super-Héros. Le Capitaine regardait de nouveau la femme et en y réfléchissant, il avait déjà vu ce visage, il lui était presque familier ... Mais c'est comme ci il manquait quelque chose. L'homme reprit.
« Mais avant toute chose, est-ce que vous pouvez me certifiez que vous êtes venus seuls ? Si ce n'est pas le cas ... Le Capitaine sourit. Je crains que notre discussion ne pourra guère se poursuivre. »
L'homme fit craquer ses doigts, c'était un tic que le Capitaine avait depuis déjà tout petit quand l'énervement et l'excitation montait en lui. Fort heureusement, il savait depuis quelques années se contrôler.
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Lloyd et Rachel restèrent assis. Il y eut un léger moment d’hésitation, où les secondes se rallongèrent délicatement, et pendant lesquelles Lloyd se mit à craindre que le capitaine ne cherche à les agresser. C’était tout à fait envisageable, connaissant la situation dans laquelle Steve se trouvait actuellement, et Rachel se tenait prête à activer son armure pour se défendre. Mais, au lieu de ça, l’homme se dirigea dans la cuisine, où il se mit visiblement à boire de l’eau. Rachel et Lloyd se regardèrent, puis ce dernier haussa les épaules. Visiblement, la situation était plus compliquée pour Steve. Il fallait croire que l’appât sur Lesprotovo l’avait attiré comme le duo l’avait espéré. L’homme avait mordu à l’hameçon, mais le plus dur était encore loin d’être fait.
« Capitaine ? » finit par demander Lloyd, alors que les secondes commençaient à s’accumuler.
Ce dernier finit par revenir, et s’assit à nouveau en face d’eux. Rachel était de plus en plus nerveuse. La situation était très tendue, et cette tension pouvait très aisément se sentir. Elle était, pour ainsi dire, palpable. Rogers pouvait très bien rester calme comme les attaquer subitement, et Rachel, si elle se battrait, avait peur d’y aller trop fort... Ou de se faire rétamer. Ce n’était pas une attitude très professionnelle, encore moins militaire. Le doute n’était pas permis, et, s’il existait, il fallait le contrôler, mais, face à une légende, ce serait plus risqué. On pouvait presque lire l’indécision dans les yeux de Rachel, ce sentiment que, si les choses dégénéraient, elle risquait de perdre l’une des choses les plus sacrées chez un militaire : son sang-froid. Le Capitaine se remit à parlmer, avant de leur demander s’ils étaient venus seuls :
« Mais avant toute chose, est-ce que vous pouvez me certifiez que vous êtes venus seuls ? Si ce n'est pas le cas ... Je crains que notre discussion ne pourra guère se poursuivre. »
Lloyd sourit, et répondit rapidement, du tac-o-tac :
« Honnêtement, Capitaine, si nous étions venus avec toute une brigade, vous croyez que nous serions venus discuter avec vous ? Nos agents auraient commencé par former deux équipes, une sur les escaliers, l’autre en rappel sur la façade. La porte aurait été enfoncée, et des grenades fumigènes auraient été balancés dans l’appartement, avant qu’on ne vous mitraille avec des balles renforcées, spécialement prévues pour des cuirasses solides. Au lieu de ça, deux pauvres clowns sont venus taper à votre porte. Ceci nous amène à deux hypothèses... »
Se raclant la gorge, Lloyd commença à les énumérer, allant au bout de sa démonstration :
« Soit l’armée américaine, ce n’est plus ce qu’elle était, et cette approche ne serait pas très éloignée de la vérité, soit nous ne sommes pas venus pour tenter de vous neutraliser. »
Lloyd aurait bien pu en dire plus, mais il choisit alors de se lever, estimant que cette explication était suffisante. Sur ce point, Rachel était assez d’accord. Il n’y avait pas vraiment besoin d’en dire plus.
« Si ça ne vous dérange pas, je vais aller préparer un café. »
Sans vraiment attendre de réponse, Lloyd s’avança vers la cuisine, laissant Rachel seule avec Rogers. Cette dernière se racla la gorge, et reprit, comprenant que Lloyds lui laissait la main libre pour continuer :
« Le SHIELD a connu beaucoup d’évolutions depuis votre fuite, Capitaine Rogers. Dans la situation houleuse qui a suivi votre contestation, les gouvernants ont commis quelques erreurs, qui ont gravement blessé le SHIELD, endommageant ses structures et son fonctionnement. Une scission s’est opérée au sein de l’organisation, mais les choses sont maintenant rentrées dans l’ordre. Le chaos général a permis à Fury de vous envoyer discrètement sur une ancienne base désaffectée de SWORD, mais nous savons que vous y sommes. »
Il était évident que le SHIELD continuait à opérer une surveillance, même de locaux désaffectés se trouvant ailleurs. Le SWORD était une organisation dépendant du SHIELD, un acronyme pour « Sentient World Observation & Response Department ». Il s’agissait concrètement d’un organisme spécialisé dans la lutte contre les menaces extraterrestres, et c’était dans le cadre de ses missions que SWORD avait établi une cellule à Seikusu, et réussi à obtenir la construction d’une base avancée sur Terra, désormais désaffectée.
« Le SHIELD a reçu de nouvelles accréditations du gouvernement. De manière générale, le gouvernement estime que les super-héros constituent un contrepouvoir qui, non seulement, déshonore l’autorité légitime du pouvoir, mais constitue également un puissant facteur de risque et d’inefficacité judiciaire. La plupart des criminels arrêtés par des super-héros ne restent jamais en prison, car, ces derniers étant arrêtés par des agents non assermentés, et qui ne témoignent pas lors des procès, les preuves sont difficiles à constituer. N’importe quel avocat mielleux de la défense se frotte les mains quand il traite un dossier de ce genre. »
Il pouvait se les frotter d’autant plus que la Cour Suprême avait une jurisprudence farouchement hostile aux super-héros, ce qui était fidèle à sa conception traditionnelle de la procédure pénale, où la transparence devait prévaloir, afin de limiter les abus. Rachel n’avait suivi aucun véritable cours sur les super-héros, seulement de simples conférences traitant de la question. Elle n’allait pas parler à Rogers de la jurisprudence Miranda, qui témoignait de cette importance de la transparence, et choisit donc de continuer sur sa lancée :
« A Seikusu, le SHIELD tente d’organiser sa propre variante du projet Initiative dans l’Asie du Sud-Est. Comme vous le savez, la criminalité évolue. Les criminels du 21ème siècle n’ont plus rien de commun avec ceux du 20ème. Il faut donc que le gouvernement évolue. Nous ne cherchons pas à nous débarrasser des super-héros, mais à travailler avec eux. Vous êtes un militaire, Capitaine, vous avez affronté les nazis en Europe. Mieux que personne, vous devez donc savoir à quel point un contrepouvoir discréditant l’efficacité de l’autorité légitime est dangereux. »
Pour elle, tout cela était clair, mais elle espérait que ce le serait aussi pour le Capitaine.
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L'homme comprit que ces deux individus cherchaient à l’enrôler dans une nouvelle organisation, à priori différente de celle du SHIELD, qui apparemment n'était plus la même depuis quelques temps. La femme avait mentionné le nom de Furi, l'homme qui l'avait aidé à fuir cette même organisation et prendre congé dans une base qu'il croyait isolé au fin fond des chaines de montagne, dans la région de Terra. Nul doute que le Capitaine appréciait qu'on lui évoque tout cela et se sentir désiré n'était que plus jouissif. Mais l'homme n'était pas né de la dernière pluie et comme l'avait rappeler la jeune femme, il avait fait la guerre, contre les nazis, les plus abjectes personnes que l'homme ait connu dans sa vie; il savait qu'il fallait faire attention et ne surtout pas faire confiance aussi rapidement. Ces deux officiers étaient sans doute venus dans l'optique de faire venir Captain America au sein de l'organisation et si le Capitaine disait non, qu'est-ce qu'il se passerait. Nul doute, que les deux individus se satisferont d'un non, c'est pour cela qu'il fallait être encore plus vigilant.
Steve regardait l'officier se faire un café, puis fixa de nouveau le regard de la jeune femme. Les deux individus connaissaient surement très bien Captain America, et savaient surement comment il pouvait partir au quart de tour et entraîner à ses côtés le K.O., et d'envoyer deux officiers sans défense, face à l'un des plus grands Super-Héros que la Terre ait connu ... Soit l'homme avait menti et ils étaient effectivement venu avec des hommes prêt à intervenir au moment où la situation commencera à s'envenimer ou soit les deux officiers étaient habiles au combat et n'avaient pas montrer à Steve l'autre côté de leur personnalité. Le doute s'installa dans la tête de Steve à se propos, mais il garda la tête froide et essayait un maximum de penser juste.
« J'ai très bien compris où vous vouliez en venir, madame. Mais, ne trouveriez vous pas étrange, qu'une personne comme moi, avec tous les problèmes que j'ai eu avec le SHIELD et Monsieur Stark, viendrait s'alliez avec vous ? »
C'était une question, dont le Capitaine n'attendait pas véritablement de réponse; c'était juste pour montrer aux deux officiers l'idiotie de leur proposition. Certes, leur proposition avait l'air très bien préparée, très bien emmenée; des officiers aussi décorés soient-ils, ne pouvaient croire qu'une justification aussi simplette sur la transformation du SHIELD, sur la criminalité du 20ème siècle, allait résoudre le Super-Héros a venir s'allier à eux. Ce serait beaucoup trop facile. L'homme décida d'en savoir un peu plus malgré tout, quel rôle est-ce qu'il jouerait, est-ce qu'il y aura d'autres Super-Héros, est-ce qu'il sera à la tête d'une équipe de Super-Héros ou d'hommes sans pouvoir. L'homme posa son menton sur ses deux poings fermés.
« Et qu'est-ce qu'on vous attendez de moi ? »
L'homme regardait à présent l'homme, qui commençait à boire son café.
« Pourquoi moi ? »
L'homme bien qu'au courant de tout ce qu'il avait accomplit restait très modeste sur ses performances aux cours de nombreuses guerres gagnées grâce à lui.
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Visiblement, Rogers ne comprenait pas pourquoi le SHIELD était venu à lui. Il se considérait comme un ennemi, ignorant, en ce sens que, en matière de diplomatie, un ami pouvait rapidement devenir un ennemi, et vice-versa. La question de la compatibilité entre moralité et politique était un grand débat. Machiavel y avait apporté une réponse saine et logique, qui négligeait le fait que les dirigeants soient des hommes, et donc des individus ayant des émotions, des sentiments. Officiellement, Steve était un ennemi, un terroriste, car il avait contesté un processus démocratique, soit l’application d’une loi, sans respecter les méthodes de contestation mises en place par la loi. Il avait agi en toute illégalité, fondant un mouvement de résistance, terroriste. Cependant, cette unique approche ne pouvait suffire, car le gouvernement, dans sa lutte contre les super-héros, avait également violé la Constitution.
« Pourquoi moi ? » demanda ce dernier en regardant Lloyd.
Rachel se permit un léger sourire. Il s’adressait intuitivement à l’homme. Difficile de lui en vouloir, il avait grandi avec la mentalité de la première moitié des gens du 20ème siècle, où les femmes étaient des idiotes, qui n’étaient bonnes qu’à faire le ménage. Bien sûr, elle ne pensait pas que Steve était macho, mais, quand on venait d’une société comme ça, évoluer était difficile.
« Et bien... Mlle Hawkes en sait un peu plus que moi sur la question. Elle a fait du droit, vous savez... »
Le sourire de Rachel s’agrandit légèrement devant ce compliment, et elle attendit d’avoir à nouveau l’attention de l’homme pour lui répondre.
« Les Etats-Unis et le Japon ont récemment conclu une convention bilatérale qui permet de faire appliquer les dispositions de la loi sur le recensement sur le sol japonais, commença-t-elle simplement. Bien que vos actions aient été amnistiées, vous restez soumis à l’application de cette loi. Or, le principe de cette loi, fondamentalement, est d’empêcher que des individus non assermentés puissent se prendre pour des policiers en se livrant à des vendettas personnelles. »
Pour Rachel, c’était évident, mais elle savait qu’il valait mieux prendre son temps. Elle continua donc.
« En traquant Lesprotovo, vous vous exposez à deux choses. D’une part, être vous-même considéré comme un criminel, et, d’autre part, permettre de protéger Lesprotovo. Vous devez bien comprendre que, dorénavant, lutter contre des réseaux criminels nécessite un peu plus de finesse que foncer dans le tas en fracassant les méchants, et en espérant qu’ils iront en prison.
- Ce que Mlle Hawkes veut vous faire comprendre, c’est que ce n’est pas en allant voir Lesprotovo et en lui tapant dessus que vous mettrez fin à son organisation. Cet homme a des influences, une image de respectabilité publique. En l’attaquant délibérément, vous ne feriez que lui rendre service, tout en vous exposant à des poursuites judiciaires. »
Tout était clairement dit. Rachel reprit, tandis que Lloyd lui amenait un café, qu’elle prit volontiers, se mettant à le boire. Fort heureusement, il était sucré. Rachel ne supportait pas le café sans sucre.
« Nous connaissons vos états de service, et venons pour éviter d’avoir à revenir vous voir avec une compagnie d’agents pour vous arrêter. »
C’était aussi simple que ça.
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Ils avaient l'air de savoir ce qu'ils faisaient, c'était indéniable. Ils étaient même plutôt confiant, l'homme paraissait très sûr de lui et la femme donnait l'impression de pouvoir géré la situation grâce à ces connaissances. Ils étaient sans nul doute préparés à interagir avec la légende qu'était Captain America. Mais il fallait l'avouer, ils ... elle avait de bons arguments. Ca faisait réfléchir Steve, parce que ces deux officiers avaient pris le risque de venir jusqu'à lui, avec les risques qu'ils encouraient, etc. Par ailleurs, l'homme regretta le manque d'objectivité des paroles de Lloyd, comment pouvait-il croire que Captain America s'emporterai face à Lesprotovo et lui "taperait dessus" afin de mettre fin à son organisation. Le Super-Héros était bien plus intelligent que ça et il savait ce qu'il avait à faire. Il avait été le leader d'un bon nombre de soldat lors de ses différentes batailles sous le drapeau américain et donc pour ce qui est d'élaborer une stratégie, il était le meilleur. Mais l'homme ne donna pas grande importance à cela. Il se contenta de sourire à la vue des deux officiers buvant un café qui devait certainement être périmé depuis plusieurs semaines. Néanmoins l'homme reprit.
« Je suis en quelque sorte prit au piège. Je ne peux dire "non", sinon je me verrais pourchasser par une horde de soldat tous aussi bien entraînés les uns que les autres. Et si je dis "oui" je prends le risque de me retrouver parmi ceux que j'ai toujours combattu et qui voudront me tuer à chaque occasion qui se présentera. »
L'homme n'avait pas peur, mais voulait rendre la tâche plus difficile à ces deux individus. Et puis le SHIELD ... rien que d'entendre ce nom agaçait Steve. L'homme se leva en direction de l'évier, frôla la jeune femme et se servit un verre d'eau. Ce liquide paraissait bon, lui. Steve se retourna vers les deux individus, vers la jeune femme plus précisément.
« Et admettons que j'accepte ... J'aimerais avant tout en savoir plus sur vous, si cela n'est pas déplacé. J'aimerais savoir d'où vous venez, pourquoi avoir rejoint cette organisation. Et surtout qui êtes-vous vraiment ? »
Le Capitaine n'était pas dupe, il savait très bien que cette femme cachait quelque chose. Il en avait croisé dans ces nombreuses batailles des gens de la sorte. Ainsi, il voulait en connaître davantage sur elle. Il ne pouvait savoir ce qu'elle était, l'homme n'avait pas le don de voyance, mais il était sûr qu'il flairait la bonne piste. Il vit que Lloyd voulait intervenir.
« Non pas vous officier Lloyd, j'ai posé la question à Mlle Hawkes. »
L'homme voulait en quelque sorte reprendre la main sur la conversation.
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Steve Rogers avait le choix, en réalité. C’est juste qu’il ne voyait pas toutes les hypothèses. Trois options se présentaient à lui. La première était de faire cavalier seul, ce qui reviendrait pour lui à devenir, non seulement l’ennemi d’un criminel néonazi ayant des influences dans un clan yakuza, mais aussi un ennemi public. Cette option n’était pas très envisageable. La seconde option était de rejoindre le SHIELD, de faire ainsi partie des super-héros publics, soit redevenir ce qu’il avait jadis été : un agent gouvernemental, un militaire qui œuvrerait pour la défense de la Constitution, des Etats-Unis, et de leurs intérêts. Il existait en revanche une troisième option, mais elle était tellement grotesque qu’il n’arrivait même pas à l’envisager. Il pouvait aussi ranger son costume, et se trouver un boulot. Devenir un citoyen ordinaire. C’était le seul moyen qu’il avait de respecter la loi. Visiblement, Rachel l’avait amené à réfléchir. Elle avait préféré jouer la carte de la carotte, plutôt que le bâton, car Steve était ce genre d’hommes qu’on n’intimidait pas facilement. Il était donc préférable de lui faire valoir les enjeux qu’il avait à participer avec eux, plutôt que les inconvénients à refuser leur proposition.
Lloyd avait sûrement pensé à tout ça, et c’était précisément pourquoi il avait tenu à ce que Rachel vienne. Les Hawkes étaient une famille de militaires et de patriotes, dont l’implantation sur le sol américain remontait à des siècles. Ils avaient fait partie des premiers colons, de ceux qui avaient soutenu la Boston Tea Party, et avaient, durant la Guerre de Sécession, fait partie de la Confédération. Les Hawkes étaient à eux seuls un véritable miroir de l’Histoire américaine, un exemple historique du rêve américain. En Europe, ils n’avaient rien, et avaient fui les monarchies européennes et les privilèges du Vieux continent pour faire partie des pionniers ayant fondé la première puissance mondiale. Autant dire que les repas familiaux de Thanksgiving étaient l’occasion de grands élans patriotiques, et de récits héroïques familiaux sur les victoires de tel ou tel membre des Hawkes.
Le Capitaine Rogers avait compris que Rachel n’était pas uniquement là pour faire de la figuration. Tout en continuant à boire un peu de café, l’officier se lécha brièvement les lèvres, essuyant les traces de caféine, et consentit à lui répondre, sans trop savoir jusqu’où elle devait aller. Iron Girl était une armure confidentielle, mais elle faisait confiance à Lloyd pour stopper la conversation quand cette dernière glisserait sur des zones trop dangereuses.
« Je suis Rachel Hawkes. J’ignore si le nom des Hawkes vous dit quelque chose, Capitaine, mais mon grand-père a également combattu les nazis lors de la Seconde Guerre Mondiale. Il a participé à l’opération Overlord, et a débarqué à Utah Beach. Il s’est battu dans les Ardennes, et a tenu jusqu’à Berlin. C’est un héros de guerre, et l’une des fiertés des Hawkes. Moi-même, avant de rejoindre le bureau du SHIELD à Seikusu, je servais en Afghanistan, au côté des Marines. »
Rachel parlait de tout ça avec une certaine nostalgie. Certes, elle portait avec elle l’arme la plus puissante jamais conçue par l’armée des Etats-Unis, à l’exception de l’arme atomique, mais la base afghane lui manquait. Contrairement à tous ses lents du genou et ses pacifistes, elle n’avait jamais pensé que les Occidentaux n’avaient pas leur place en Afghanistan. Pour elle, les démocrates et les socialistes prônant la non-intervention en Afghanistan étaient similaires à ceux qui, durant l’entre-deux-guerres, avaient considéré qu’il ne fallait pas agir contre le Troisième Reich, laissant ainsi tout le temps nécessaire à l’Allemagne pour se réarmer, et plonger le monde dans son existence la plus sombre. Rachel n’était pas une fervente adepte du pacifisme, car il existait dans le monde des individus face à qui il était inutile et vain de discuter. Aussi difficile et injuste soit-elle, la guerre était parfois un mal nécessaire.
Elle regarda Lloyd, qui ne disait rien. Une main dans les poches, il tenait avec l’autre sa tasse, et elle choisit de continuer son récit, ce dernier ne l’ayant toujours pas interrompu.
« Je suis une femme qui considère que la violence est un mal nécessaire, qui considère que certains individus sont par nature dangereux, et ne peuvent être raisonnés. Je me désespère devant l’idéalisme candide de certaines personnes qui persistent à croire qu’un individu peut changer. Vous êtes bien placés pour le savoir, car vous avez vu les nazis. Vous avez combattu la pire engeance que l’humanité ait jamais réussi à inventer. J’ai été démobilisée du sol afghan à cause de l’explosion d’une grenade, et de l’insistance de mon père, qui voulait que je reçoive les meilleurs traitements... Et qui avait aussi voulu que je participe à une série de tests très poussés. »
A nouveau, aucune réaction de la part de Lloyd. Rachel était sur la ligne rouge, et, comme il ne disait rien, c’était le signe qu’elle pouvait continuer.
« Sous l’administration Bush, les super-héros ont été aperçus comme une menace. Un contrepouvoir rampant dont il fallait s’occuper. Mais, outre leur aspect dangereux, le Pentagone envisageait également une manière de se servir d’eux, afin de les envoyer se battre. Si nous avions pu réquisitionner les super-héros, la Guerre en Irak aurait été une réussite, et les talibans auraient été depuis longtemps vaincus. »
Rachel en était convaincue. Il fallait voir de quoi ils étaient capables pour comprendre que les super-héros auraient constitué une armée surpuissante, indicible, qui auraient permis aux Etats-Unis de retrouver leur hégémonie, et leur titre de superpuissance. Même Rachel était lucide ; les Etats-Unis n’étaient plus une surpuissance depuis des années.
« J’ai participé à une série de tests en vue de rejoindre un programme ambitieux, mélangeant l’armée et les industriels, incluant votre ancien camarade, Tony Stark. Le complexe militaro-industriel, si vous voulez. »
Elle sortit alors de sous ses vêtements le petit disque octogonal noir qui renfermait son armure, et le posa dur la table basse.
« Ceci a coûté des milliards de dollars, et a nécessité bon nombre d’investissements privés. C’est le fleuron de toute l’industrie américaine. Et j’ai été désignée pour porter cette arme. On m’a renvoyé du champ afghan pour affronter une autre menace, qui est en train de croître à Seikusu : l’émergence d’individus aux capacités surnaturelles, d’individus contre lesquels la police ne peut rien faire, et contre lesquels le gouvernement doit adapter une réponse adaptée, pour éviter que le massacre de Stanford et le conflit de New York ne se répercutent. J’ai rejoint le SHIELD pour les mêmes raisons que vous, Capitaine : pour défendre mon pays et ses valeurs, et pour que ses citoyens ne soient plus jamais pris en otages dans un règlement de comptes entre ‘‘super’’, que ces derniers se disent ‘‘vilains’’ ou ‘‘héros’’. »
C’était un vrai discours, mais Rachel avait au moins eu le mérite d'être complète pour ses motivations.
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La femme qui lui faisait face déballait tout ce qu'elle avait, afin de mettre les meilleures chances de son côté afin de "recruter" le Capitaine. A ce niveau là elle était très à l'aise, loin de la femme qui se faisait discrète en début d'entretien , pourrait-on dire. L'homme ne savait pas de qui elle parlait, un Hawkes il n'en avait jamais croisé dans sa vie militaire, il faut dire qu'à cette époque, Steve était un haut gradé et exerçait en première ligne, face aux ennemies. Elle continua malgré tout de parler de lui et il est vrai qu'il avait eu vent d'un soldat chevronné, courageux et fort. C'était du côté de Berlin qu'il avait entendu ça. Malheureusement il n'avait pas eu l'honneur de rencontrer cet homme, car Steve était attendu dans le Pacifique afin de "finir le travail". D'ailleurs il comprit vite que cette femme avait beaucoup d'affection pour sa famille et ses héros de guerre, elle devait prendre son travail très à coeur et devait être un fantastique soldat, car même si il ne la connaissait pas, Steve constatait qu'elle prenait plaisir à parler de ses choses là et surtout il voyait une lueur dans les yeux de la jeune femme quand elle parlait de son grand-père. L'homme aurait bien aimé combattre avec cette femme à ses côtés. Elle poursuivit et l'homme buvait littéralement ces paroles, tout ce qu'elle disait était censé, c'était a peu près tout ce que défendais le Capitaine, avec certaines différences bien entendu, mais dans le fond c'était ça.
C'est alors que l'homme eu un espèce d'haut-le-coeur lorsqu'il vit la jeune femme parler de tests et surtout lorsqu'elle sortit un petit disque, comme celui d'Iron Man. Steve se redressa pour mieux regarder le petit engin octogonal. C'était exactement comme celui de Stark, à quelques différences près. Il faut avouer que l'homme avait à peine entendu ce que Rachel avait racontée, car il regardait avec insistance ce gadget sorti de l'industrie militaire américaine. C'était trop bête, il ne fallait pas que l'homme perde son sang-froid, c'était une trop belle occasion donnée aux officiers pour le faire incarcérer. Il essaya tant bien que mal de reprendre ces esprits, il prit sa tête entre ces deux mains, se frotta les yeux.
« Heu ... oui ... heu ... très bien ... j'accepte votre offre. Ouais c'est ça, je l'accepte. Il est inutile de tergiverser plus longtemps et vous avez surement pleins d'autres choses à me dire ... heu ... oui, il faudra par-contre que vous me disiez tout, de A à Z. Et je veux être le leader d'une escouade, une brigade, un bataillon, une section ... vous appelez ça comme vous voulez; essentiellement composé de Super-Héros. »
L'homme quoiqu'un peu brusqué par ce qu'il venait de voir, avait décidé de faire parti de ce projet. Il ne sait pas où ça l'emmènera, mais il savait qu'il avait encore quelques cartes dans sa main et il pourra les utiliser si les choses tournaient au vinaigre. Mais en tout cas, il fallait qu'il accepte, il n'avait malheureusement plus le choix. C'est assez difficile de le dire, mais le Capitaine était coincé, quoiqu'il fasse il aurait des comptes à régler avec le SHIELD. Que ce soit Lesprotovo, la fuite et enfin l'union avec le SHIELD. L'homme n'avait aucune envie de fuir à cause de cette organisation, il avait envie de se poser pour une fois, de ne craindre presque rien, plus personne. Sa base dans les montagnes rocheuses de Terra ayant été localisée très facilement par cette organisation, il était inutile d'y retourner. Steve reprit en regardant à présent Lloyd.
« Par la suite, j'aimerais aussi être en contact avec M.Fury. Vous le connaissez et c'est quelqu'un de confiance à qui je dois beaucoup. »
L'homme fixa de nouveau du regard la demoiselle en face de lui qui était en train de remettre le petit disque en dessous de sa poitrine. Il pointait celui-ci du doigt.
« Je suis très étonné et fort enthousiasmé. Si par la suite je suis leader d'un groupe de Super-Héros, j'aimerais bien bénéficier de vos services. Je crois que je suis assez bien placé pour savoir que cet engin est d'une rare puissance. »
Il ne pouvait pas oublier Stark, c'était certain, mais si il pouvait profiter des services d'un autre ayant les mêmes pouvoirs, les mêmes équipements ... pourquoi pas.
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Steve était perturbé. Visiblement, le discours de Rachel avait frappé dans le lard. Il était perturbé, et ne savait plus comment réagir. Lloyd ne disait rien, mais elle pouvait sentir la fierté et le soulagement de ce dernier. Rogers avait eu un rapport assez négatif, récemment, avec le SHIELD. Le reprendre dans leurs rangs n’était pas tâche aisée, et il fallait par admettre que leur offre était, non seulement difficile à refuser, mais intéressante. Visiblement, le disque octogonal l’avait convaincu qu’il n’était pas tombé sur des bras cassés. Et Rachel, surtout, éviterait un combat contre lui. C’était un soulagement. Steve avait cependant plusieurs exigences. D’une part, il voulait diriger une escouade, et, d’autre part, rencontrer Nick Fury. Rachel savait en effet, d’après son souvenir, Fury et Steve étaient assez proches.
« Je suis très étonné et fort enthousiasmé. Si par la suite je suis leader d'un groupe de Super-Héros, j'aimerais bien bénéficier de vos services. Je crois que je suis assez bien placé pour savoir que cet engin est d'une rare puissance. »
Elle sourit, et remit sous sa poitrine le disque octogonal, qui fonctionnait avec un système de ventouse, pour se plaquer contre son corps. Elle se releva ensuite devant l’homme. Lloyd lui répondit rapidement.
« Pour ce qui est de digérer une escouade, on verra. Vos états de service parlent pour vous, mais, en toute honnêteté, notre service est assez récent. Pour l’heure, on cherche surtout à recruter. »
Des escouades, il n’y en avait encore aucune d’officielle. C’était plutôt des groupes formés à l’occasion de missions spéciales, mais Captain America allait vite comprendre qu’il y avait une très grande liberté.
« Pour ce qui est de Fury, il est difficile à joindre. L’homme s’y connaît, et ne travaille plus pour le SHIELD. Nous avons toutefois quelques pistes qui seront susceptibles de vous intéresser. »
Il ne dit rien de plus, ne voulant pas, pour le moment, en dire plus. Nick Fury avait effectivement quitté le SHIELD, et on l’avait vu, après, intervenir à plusieurs reprises, notamment pour lutter contre l’invasion des Skrulls. Il avait dirigé une équipe de super-héros, les New Warriors, s’en étant servi pour affronter le HAMMER, l’organisation de Norman Osborn, avant que le HAMMER ne redevienne le SHIELD. Fury était depuis lors resté dans l’ombre, et le retrouver n’était pas vraiment une priorité. De plus, l’homme était assez habile pour se dissimuler. On le soupçonnait d’être en Asie du Sud-Est, une zone qui acquérait une importance de plus en plus grande pour le SHIELD, notamment à Seikusu.
« Le mieux me semble de directement vous conduire à la base. Vous verrez par vous-mêmes à quoi ressemblent nos installations. »
Héritage de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Seikusu disposait en effet d’un camp militaire, dont le principal intérêt était surtout d’abriter les locaux du SHIELD. Ce n’était pas vraiment une base énorme, mais il y avait des choses intéressantes à y voir. Et, de toute manière, si Captain America comptait vraiment travailler pour eux, il serait amené, tôt ou tard, à aller dans la base. Le plus tôt serait donc le mieux.
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Ces officiers avaient l'air d'avoir réussi leur coup, celui d'enrôler Captain America dans leur rang. C'est vrai que le Captain avait assez vite fini par accepter l'invitation, mais avait-il le choix ... Quoiqu'il en soit, il allait découvrir de nouveau le SHIELD et pourra noter les différences par rapport à sa dernière visite. Il espérait que Fury serait là, même si Lloyd ne savait pas où est-ce qu'il était localisé. Il connaissait très bien Fury et c'est quand il le décide qu'il devient localisable. L'homme se leva lui aussi pour faire face aux deux officiers qui étaient prêts à partir. Le Captain inspira et inclina la tête en signe d'approbation ... Il était temps de les suivre et d'y aller. Une fois en bas, ils montèrent dans une voiture, le Captain prit place sur la banquette arrière, Lloyd aux commandes, Mlle Hawkes à ces côtés.
L'homme réfléchit alors à ce que lui avait dit la jeune femme, comme quoi elle avait été sujette à beaucoup de tests, afin de mettre au point ce petit bijou militaire qu'était le coeur de l'armure d'Iron Man et à présent d'Iron ... Girl ?! Lloyd passait par le centre-ville, une trajectoire curieuse, car le Capitaine pensait que cette base était plus à l'extérieur de la ville. Mais peut-être qu'il se trompait et que Lloyd allait bien dans ce secteur là de la ville. L'homme tapota l'épaule de la femme.
« Il y aura t-il la possibilité de voir ce petit bijou en action une fois arrivé ? Je suis impatient de voir le résultat. Et comme vous devez le savoir, j'ai déjà combattu cette armure et j'aimerais constater sa possible nouvelle puissance de mes propres yeux. »
Steve se retourna vers Lloyd.
« Bien évidemment, il faut que ça ne pose aucun problème. »
Le Captain n'était pas idiot, il savait très bien qu'il dépassait la ligne rouge en posant ce genre de question. La confiance entre les trois individus n'était clairement pas établi et ça aurait été normal que Lloyd ne veuille pas que Steve et Rachel parlent de cela.
« Toujours avec l'accord de M.Lloyd, j'aimerais que Mlle Hawkes me fasse visiter le SHIELD. Je ne demande pas une visite intégrale, juste ce qu'il y a d'important à savoir. Je n'ai pas envie d'arriver dans une structure que je ne connais pas, du moins pas complètement. »
Car oui, il connaissait plus ou moins cette base, dans son fonctionnement, mais celle de Seikusu lui était inconnue. L'homme ne savait même pas qu'il en existait une ici. Ca a été la surprise lorsque ces deux officiers lui avait dit qu'il en existait une, ici. Le super-héros était impatient et particulièrement calme. C'était surement dû à ses nombreuses batailles et à la Seconde Guerre Mondiale. Souvent les soldats ne savaient pas sur quoi ils allaient tombés, bien sûr il avait un briefing, mais certaines choses étaient secrêtes et donc de découvrir des soldats, des tanks, des avions; mais aussi le type de terrain sur lequel ils évoluaient.
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Lloyd préféra emprunter le centre-ville. Rachel aurait plutôt directement pris la sortie d’autoroute la plus proche, mais elle faisait confiance à l’homme, qui connaissait un peu mieux la ville qu’elle. Seikusu n’était pas New York, mais, aux heures de pointe, toutes les villes avaient tendance à se rassembler : un bourbier immense avec de gros bouchons. Et l’heure du déjeuner approchait. Rachel comprit alors où l’homme se rendait, et elle se permit un léger sourire, avant d’observer la ville. Seikusu était sa ville, maintenant. Elle n’avait pas pour tâche de la protéger, mais elle opérait surtout ici. Elle dormait ici, elle faisait sa vie dans cette ville. Le Japon était à la fois tellement semblable aux Etats-Unis, et tellement différent... Elle y songeait quand Rogers demanda s’il pouvait, par la suite, voir à quoi ressembler l’armure en action. Ceci fit sourire Rachel, qui ne répondit toutefois pas sur le coup, car Steve enchaîna par une autre question. L’homme et la femme se regardèrent, et Rachel lui répondit, en tournant la tête :
« Je dois souvent porter mon armure pour effectuer des tests. Vous n’aurez qu’à assister à l’un d’entre eux. Il y en a un de prévu cet après-midi. »
Son supérieur rajouta alors, mi-sérieux :
« Qui sait, vous pourriez peut-être même y participer... »
Rachel regarda à nouveau devant elle, tandis que Lloyd quittait le boulevard pour se rapprocher d’un McDo.
« J’ai faim, se justifia-t-il.
- Je ne sais pas si c’est recommandé avant un exercice.
- Bah, tu auras le temps de digérer... Et puis, de toute manière, c’est surtout ton armure qui fait l’essentiel du boulot. »
Devant cette petite pique, Rachel donna un coup de coude à Lloyd, qui s’engageait sur le McDrive. Il n’était pas question de rentrer dans le fast food, mais de rejoindre au plus vite la base. Il n’y avait pas encore grand-monde.
« Si vous avez un creux, Capitaine, n’hésitez pas, c’est ma tournée.
- Quelle générosité !
- Même si tu me ruines à chaque fois, avec tes doubles Big Mac…
- Tu parles des tiens, plutôt ! »
Lloyd soupira, se rapprochant de la borne pour faire les commandes. Il leur faudrait ensuite dix à quinze minutes, selon les conditions de circulation, pour rejoindre le camp. Et Rachel, à la vérité, devait bien admettre qu’elle n’était pas contre un petit McDo.
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Le Capitaine était satisfait, il allait pouvoir voir de ses propres yeux cette jeune femme utiliser cette armure si puissante ... L'homme avait fait beaucoup de recherches sur cet armure et il savait qu'elle était très difficile à manier et supporter. Cette femme avait l'air de savoir ce qu'elle faisait, et ça le stupéfiait, dans le bon sens du terme. En espérant que ce ne soit pas l'armure qui fasse la femme, mais la femme qui fasse l'armure, Stark l'avait apprit à ces dépends lorsqu'il rencontra Steve. Quoiqu'il en soit il était excité de pouvoir la (re)voir en action et surtout de constater des exploits de la jeune femme afin de pouvoir l'enrôler dans sa possible nouvelle équipe; elle pourrait même devenir son bras droit ... Mais il était encore trop tôt pour ce genre de chose et Steve fût surpris lorsque les deux officiers l'emmenèrent jusqu'à un fast-food, d'autant plus qu'ils lui proposèrent d'en manger un. Non habitué à manger de cette mal bouffe, il balbutia :
« Heu ... un ... heu ... big ... mmmh ... un-big-machin-là ! » Dit-il en pointant le sandwich du doigt.
C'était loin d'être le genre de nourriture que l'ex-soldat de l'armée américaine avait l'habitude de manger. Mais l'homme était très curieux de savoir quel goût avait cette nourriture. Il regarda les deux individus et se disait que c'était un sacré stéréotype que de voir des hommes et des femmes qui font régné la loi manger de la mal bouffe. Certes il n'y avait pas de beignets, mais les sandwichs et les frites étaient bel et bien là eux. Voyant que les deux officiers attendaient autre chose de la part du Captain, celui-ci continua de regarder le menu.
« Et bien ... Un ... Coca-Cola, avec des frites. En vous remerciant de m'inviter Officier Lloyd. » Dit-il en baissant légèrement la tête.
Une fois la commande passée, ils allèrent payer puis récupérer leur commande. Ensuite la voiture des trois individus fila vers la base de Seikusu. Là, où les choses pourraient réellement commencer. Pendant leur court trajet malgré la circulation, instinctivement Steve essaya de se souvenir du trajet qu'avait pris Lloyd, car doté d'une fantastique intelligence, l'homme pouvait se rappeler de tout ce qui s'était passé dans sa vie passée. Chaque moment important ou au contraire anodin, il s'en rappelait dans les moindres détails. C'était l'une des forces du Captain, parmi tant d'autre évidemment.
« C'est une très jolie ville en tout cas et plutôt grande. Logique que les malfrats viennent de plus en plus réaliser leur petit trafic. Mais j'ai bien l'impression que cette ville est en sécurité malgré tout. » Dit-il en fixant la jeune femme qui regardait face à elle.
Les trois individus, toujours dans la voiture noire de l'officier Lloyd, sortirent du centre-ville pour s'engouffrer dans un chemin plus tortueux et plus difficile d'accès. Pendant cinq bonnes minutes, Lloyd continua sa route sur ce chemin-ci, avant d'arriver devant une grande porte, l'homme n'eut pas le temps de lire les inscriptions sur la porte, car l'officier engagea la voiture à peine les portes ouvertes, afin de rentrer dans ce grand bâtiment. Les deux officiers et le super-héros sortirent de la voiture.
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Le Capitaine n’avait visiblement pas l’habitude de manger au McDonald’s. Ceci dit, c’était compréhensible. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, McDonald’s n’était pas devenue l’entreprise imposante qu’elle était aujourd’hui. A la vérité, Rachel préférait plutôt les Burger King. Bien qu’elle soit une militaire, elle n’était pas ce genre de femmes qui n’aimaient se nourrir que de rations alimentaires. N’étant plus en Afghanistan, elle pouvait parfois se permettre quelques petits plaisirs. La voiture quitta rapidement le fast food, filant vers la base. L’estomac de Rachel se mettait à gargouiller. La commande était sur ses genoux, et elle sentait cette délicieuse nourriture, très appétissante. L’odeur était terrible, et elle était engagée dans un duel interne, hésitant entre commencer ici, ou attendre. Lloyd, de son côté, rejoignit l’autoroute urbaine, filant à l’extérieur de la ville. La base était de l’autre côté de la baie, et quelques discrets panneaux l’annonçait.
« C'est une très jolie ville en tout cas et plutôt grande. Logique que les malfrats viennent de plus en plus réaliser leur petit trafic. Mais j'ai bien l'impression que cette ville est en sécurité malgré tout. »
Rachel se permit un léger sourire, tournant la tête vers l’homme.
« On fait du mieux qu’on peut pour s’assurer que tout reste sous contrôle. »
Lloyd ne dit rien, et s’engagea sur une sortie menant vers la base. On voyait la mer, et la voiture roula rapidement, s’engageant dans un chemin longeant une falaise, jusqu’à voir une série de panneaux annonçant la base militaire de Seikusu. Elle était ouverte au public, et il y avait couramment des visites scolaires qui étaient organisées, ou des journalistes venant consulter les archives. La base servait surtout de point de ralliement, et remplissait de plus en plus des fonctions paramilitaires. Elle servait notamment à former l’armée japonaise, les Japonais se reposant énormément sur les Américains pour la défense de leur territoire. Lloyd s’arrêta devant le portique de sécurité, et brandit sa carte. Le portail s’ouvrit alors, les amenant sur un parking.
« Je vous épargnerais le coup de la visite guidée, mais sachez, tout simplement, que la base est divisée en plusieurs secteurs. Nous, nous logeons dans la partie où le SHIELD a ses bureaux. »
La voiture roulait le long de la base. Une série de drapeaux flottaient devant le bâtiment principal de la base, représentant tous les pays de l’OTAN. Il y avait une rangée de voitures, quelques hommes en treillis, mais la plupart étaient habillés dans des tenues civiles. La voiture de Lloyd roulait lentement, et contourna le bâtiment principal, avant de filer dans un parking souterrain. Lloyd s’arrêta près de l’ascenseur, et sortit. Rachel lui emboîta le pas, et le trio fila dans un ascenseur, montant à un étage. Ils entrèrent ainsi dans le réfectoire, qui était pour le coup rempli. Beaucoup de gens parlaient entre eux. Lloyd alla s’asseoir sur une table libre, et Rachel fit de même. Elle vida le contenu du sac, et commença par grignoter quelques frites, avant de s’attaquer à son Big Mac. C’était peut-être de la malbouffe d’un point de vue nutritionniste, mais, d’un simple point de vue de consommation, c’était tout simplement délicieux. Rachel n’avait pas besoin de plus.
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L'homme préférant se faire discret, se dirigea vers une table libre, non loin des deux individus qui dégustaient leur menu de chez McDo, acheté quelques minutes auparavant. Steve n'était pas friand de ce genre de chose, mais se laissa aller pour l'occasion. Il y avait vraiment beaucoup de monde ici et comme l'avait expliqué l'officier Lloyd, la population qui "vivait" ici était habillée en civil. Étonnant. Il fini son repas et se dirigea vers la sortie. Steve n'avait pas vu les deux officiers sortir, mais cela lui était égal, puisqu'ils s'étaient déjà donné rendez-vous un peu plus tard, dans la salle d'entraînement, afin de participer aux exercices de mademoiselle Hawkes.
Soucieux de savoir exactement où il mettait les pieds, l'homme arpenta les pièces de cette gigantesque base. Il pouvait avancer incognito, tellement cet endroit était peuplé de gens. Cependant, il remarqua qu'il n'y avait pas de gardes, du moins il n'en avait pas vu. Steve avait fait attention et savait même reconnaître les gardes en civil. Mais il faut avouer que pour le coup, ils étaient inexistants. Une telle base, sans garde était très étrange. Le temps est passé assez vite, et il était temps de se diriger vers la salle d'entraînement, où l'attendait surement les deux officiers et plus particulièrement Rachel.
Steve monta un escalier et ouvrit une porte qui le fit entrer dans une salle immense, de couleur blanche et vide. L'homme scruta les environs et remarqua qu'il n'y avait personne. Bon. Il devait avoir un peu d'avance. Le Super-héros en profita pour enlever son manteau et son gilet et se mettre en t-shirt, afin d'avoir un maximum de maniabilité. Il se frotta les mains tout en continuant de scruter les environs. L'homme aperçu alors une femme qui venait d'entrer par la porte d'où il était arriver quelques instants plus tôt. C'était mademoiselle Hawkes, qui n'avait pas encore déclenchée son armure de combat. L'homme s'approcha de celle-ci :
« Énormément d'attentes que de voir cette armure une nouvelle fois en action. »
Dit-il en fixant la forme oct-angulaire logée juste en dessous de la poitrine de Rachel. L'homme ne savait pas trop quoi faire, il ne savait pas s'il allait participer à cet entraînement, où allait-il simplement regarder la jeune femme utiliser cette armure. Quoiqu'il en soit, il était impatient de la voir à l'oeuvre. La dernière fois qu'il avait rencontré ce type d'armure, était lors de son face à face avec Stark. Ce jour là, Steve l'avait sérieusement abîmé, et depuis il n'avait plus eu de nouvelles de celle-ci. Jusqu'à aujourd'hui. Soit dit en passant, il n'était pas nié et savait pertinemment que l'armure de Rachel était légèrement différente de celle d'Iron Man. Et puis, cette armure devait se fondre sur le corps d'une femme. Toute la réalisation de cette armure devait avoir pour principal objectif, cette différence-ci.
Secrètement, Steve voulait connaître le potentiel et le niveau de combat actuel de la jeune femme, pour la choisir ou non, dans un groupe de combat. Recherchant une sorte de bras droit, mais capable à la fois de dicter des ordres et d'avoir la force nécessaire pour vaincre; cet entraînement serait parfait pour constater cela. Il y fit référence :
« Et mon offre est toujours d'actualité. »
Dit-il en fixant à présent le regard charmeur de la jeune femme.
-
Rachel mangea avec appétit, et vit que Steve était rapidement parti. Visiblement, l’homme n’avait pas un aussi bon appétit que la jeune femme. Elle ne s’en formalisa nullement, et discuta avec Lloyd, essentiellement de Captain America. Lloyd était soulagé de voir que l’homme, qu’on disait borné, avait accepté leur offre. Il avait même dans la tête de former une escouade d’individus ayant des capacités surnaturelles. Ceci rentrait dans les prérogatives du SHIELD, qui envisageait, sur le long terme, de développer l’Initiative aux pays-membres de l’OTAN et à ses alliés. L’Initiative était un programme militaire américain désignant l’implantation, dans chacun des 50 États de la fédération, d’une agence super-héroïque destinée à promouvoir la sécurité. Développer un tel projet dans d’autres pays posait des problèmes évidents de souveraineté, et le Japon était bien placé par rapport à d’autres pays, dans la mesure où, en vertu du traité de 1951, les Etats-Unis avaient des bases militaires implantées sur le sol japonais. Ce traité, bien que contesté par l’opposition japonaise, constituait le socle légal permettant aux Marines d’agir au japon et dans les eaux territoriales, même si ce dernier avait été limité par la suite. Rachel songeait à tout cela. Elle ne l’avait pas spécialement vu en cours, mais s’était renseignée sur la question. Elle avait ainsi appris que l’implantation des bases militaires américaines au Japon était un véritable débat de fond, notamment autour des bases situées à Okinawa, un débat qui contenait en substance celui, plus problématique encore, de l’existence ou non d’une armée japonaise. Rachel continuait à y songer, en discutant un peu avec Lloyd. Les deux avaient chacun leur propre opinion. Pour Lloyd, que le Japon se dote d’une armée était une chose, mais il ne fallait pas pour autant désorganiser la défense américaine. Qu’on le veuille ou non, qu’on critique la présence américaine et ses atteintes à la souveraineté, les Américains avaient toujours la meilleure armée du monde, tant d’un point de vue matériel, stratégique, que logistique. De plus, les bases américaines n’avaient pas qu’une simple fonction militaire, elles avaient aussi un poids économique, social. Les exemples ne manquaient pas, et l’avis de Lloyd était loin d’être caricatural. Rachel, elle, soutenait plutôt que le gouvernement devrait réviser l’article 9 de sa Constitution, article qui interdit le maintien permanent d’une armée au Japon. Une telle révision était possible, dans la mesure où le Japon, dans les faits, entretenait des « forces d’autodéfense », délicieux euphémisme juridique pour désigner une armée forte de 240 000 hommes. En somme, là où Lloyd avait un point de vue atlantiste, fédéraliste, basé sur la compétence reconnue des Américains et la nécessité, dans un monde où des pays comme la Chine acquéraient un poids de plus en plus important, Rachel avait une vision plutôt souverainiste.
« Bon, finit par lâcher ce dernier. J’ai des rapports à taper, et toi, une armure à entraîner.
- Ouais... La routine quotidienne.
- Et tâche de t’occuper de Steve, je crois qu’il t’apprécie. »
Le regard de Lloyd semblait vouloir dire : « Si tu vois ce que je veux dire ». Rachel n’avait rien vu de tout cela, et haussa les épaules.
« Je pense surtout qu’il me prend pour une bleue...
- D’un certain point de vue, tu ne t’es encore jamais vraiment battue avec cette armure.
- Ça ne veut pas dire que je n’ai aucune expérience.
- Je n’ai jamais prétendu une telle chose » se défendit l’homme en levant les bras.
Rachel haussa les épaules, puis sortit du réfectoire. Elle commença par se changer. Quand on enfilait l’armure, les vêtements sous cette dernière avaient une fâcheuse tendance à finir en piètre état. Elle opta donc pour une minijupe et un très court débardeur blanc, puis se rendit dans la salle d’entraînement, où, sans réelle surprise, elle retrouva Captain America. Dans sa courte tenue, sans chaussure, le disque noir était, par un effet adhésif, collé contre son ventre. Il y eut un léger silence, avant que Steve ne lui avoue avoir envie de voir l’armure en action.
« Et mon offre est toujours d'actualité » précisa-t-il alors, avec un regard intense.
Rachel esquissa un léger sourire, et pencha la tête, avant de s’avancer. Le sol était recouvert de tapis de protection.
« Vous savez, Steve, ce n’est pas à moi, ni à vous, qu’il revient de déterminer des équipes. Ce sont les supérieurs qui en décident, en fonction d’une série de critères. Vous êtes une légende de l’armée, capitaine. Vous avez affronté les nazis, et votre patriotisme n’est pas quelque chose qu’il s’agit de remettre en doute. Mais, en définitive, c’est à nos supérieurs que la décision définitive reviendra. »
Elle le regarda alors, en croisant les bras :
« J’ai servi en Afghanistan, et je suis ressortie de mes études avec des notes qui m’auraient permis de rejoindre les plus prestigieux cabinets d’avocats d’affaires du pays. Alors, à la vérité, le plus probable, c’est que vous finissiez sous mes ordres. »
C’était même d’autant plus probable que, même s’il avait été gracié par une loi d’amnistie, Steve restait tout de même un terroriste. Avant de lui confier la tête d’une escouade, il allait devoir faire ses preuves. Rachel n’eut pas le temps de poursuivre, car des individus entrèrent. Il y avait plusieurs scientifiques, certains en blouse, parce qu’ils ressortaient du laboratoire, d’autres avec des chemises. Il y avait des Américains, mais aussi des Japonais.
« Ah, M. Rogers. Permettez-moi de vous présenter la fine équipe. Je suis le Dr. Cunningham, mais vous pouvez m’appeler Michael. »
L’homme avait les cheveux bouclés, et serra la main de l’homme.
« Une poigne à la hauteur de votre réputation, M. Rogers. Je vous présente deux des membres de mon équipe : le Docteur Hiruko Tasegawa, et le Docteur Jeannette Frost. Le premier nous vient tout droit d’un laboratoire privé, et la seconde du CNRS. Quant à moi, si je vous dis d’où je viens, je serais dans l’obligation de vous supprimer instantanément. »
Son visage se fendit d’un léger sourire, annonçait qu’il plaisantait, puis il se retourna vers Rachel. Cunningham et son équipe étaient chargés de l’entretien de l’armure. L’homme s’avança vers une petite porte latérale, et entra dans un bureau, puis appela des ordinateurs. Sa voix résonna alors depuis un haut-parleur.
« Très bien, gentlemen. Veuillez vous écarter de la dame, please. Okay... Mlle Hawkes, veuillez nous faire l’honneur de mettre votre belle robe sexy et high-tech. »
Rachel pencha la tête, et appuya sur le disque de l’armure. Immédiatement, ce dernier se mit à briller, tandis que l’armure se déploya, les plaques jaillissant, recouvrant ainsi progressivement tout le corps de la jeune femme. Elle tourna sa tête vers l’homme, et parla de sa voix mécanique :
« Alors, qu’en dites-vous ? »
-
C'était évident, il n'allait pas devenir chef d'une escouade en un claquement de doigt. Il fallait qu'il montre au SHIELD qu'il pouvait y parvenir et qu'ils pouvaient faire confiance au Capitaine. Steve n'avait pas encore confiance en cette entité qu'était le SHIELD et c'était logique, tant il les avait haït pendant de nombreuses années. Et même si la jeune femme avait les capacités intellectuelles et physiques pour prendre cette place là, l'homme n'avait pas pour habitude de se laisser faire et il comptait bien s'imposer dans ce rôle là. Bien entendu, ça aurait été un honneur de servir pour Rachel, mais, il avait vraiment envie de cette place, afin de pouvoir organisé un grand groupe de super-héros, dont fera sans aucun doute parti la jeune femme. Et puis bien entendu le Cap', ne trouvait pas nécessaire de faire ses preuves, tant il était connu dans le monde entier, son historique de combat pouvait en témoigner.
L'homme s'attendait à voir Lloyd débarquer, mais il n'en fut rien et il fit la connaissance de trois scientifiques qui répondaient au nom de Cunningham, Tasegawa et Frost. Il savait alors que ces scientifiques étaient venu pour constater des progrès de l'armure et d'entretenir cette armure qu'allait porter dans quelques instants la jeune femme. Les scientifiques, une fois installés dans leur bureau, fit signe à la jeune femme de mettre son armure. C'est alors que le Capitaine vit cette dernière se faire recouvrir intégralement le corps par la même armure dont était muni Stark. A quelques différences près, c'était la même armure.
« Alors, qu’en dites-vous ? »
L'homme sourit, et contempla cette armure.
« Vous la portez mieux que Stark, c'est indéniable. Elle vous va parfaitement bien. »
Dit-il en plaisantant. Mais c'était vrai. En plus de paraître extrêmement puissante, la jeune femme était aussi très sexy dans cette armure. Cette dernière épousait parfaitement les formes de la jeune femme, ce n'était pas une seconde-peau, mais c'était tout comme. L'homme lui lâcha un dernier sourire et recula un peu. Il ne savait pas trop quoi faire, est-ce qu'il faisait parti de l'entraînement ? Est-ce que l'homme pouvait rester ici ? A priori oui, sinon les scientifiques lui aurait demandé de venir avec eux. Il se mit alors en position de combat. L'homme était un peu rouillé, ça faisait quelque temps qu'il ne s'était pas battu. Un petit tour de chauffe n'aurait pas été de refus, mais il ne pouvait pas contredire les ordres du SHIELD et si il devait participer à l'entraînement d'Iron Girl, il devait être prêt quoiqu'il arrive.
« Venez, déversez toute votre force sur moi. »
L'homme était malgré tout confiant, c'était un homme puissant, très certainement l'homme le plus puissant du monde, grâce au sérum S.S.S. Il en était fier, malgré le risque qu'il avait encouru. Grâce à cela, il avait pu réaliser beaucoup de chose. Il pouvait passer pour une sorte de punching-ball, mais ce n'était pas important, il voulait constater de la puissance de l'armure.
« Et montrez-moi qui vous pouvez être mon "chef" dans cette escouade. »
Evidemment c'était pour une nouvelle fois taquiner la demoiselle.
-
L’armure s’enfila autour du corps de Rachel, la recouvrant totalement. Immédiatement, l’ordinateur de bord de la machine s’alluma, et Rachel remarqua que la ventilation s’actionna, de manière à éviter qu’elle ne suffoque dans cette lourde armure. Mine de rien, l’armure était plutôt lourde, et elle recouvrait tout son corps. Elle secoua lentement la tête, tandis que Captain America se mit en position de combat, n’ayant visiblement qu’une seule envie : voir les capacités de cette armure. Il le confirma d’ailleurs oralement :
« Venez, déversez toute votre force sur moi. »
Elle l’observa silencieusement, sans rien dire, et il rajouta, comme pour la narguer, une petite provocation :
« Et montrez-moi qui vous pouvez être mon "chef" dans cette escouade. »
Cunningham choisit ce moment pour intervenir :
« Les relevés sont corrects. La distribution d’énergie a l’air de bien fonctionner. Vous n’avez plus de problèmes pour déployer les rangées de missiles ?
- Non », répondit Rachel dans son intercom.
Elle en fit la démonstration. Autour de ses poignets, des petites plaques s’ouvrirent, révélant de discrets tubes, capables de balancer des missiles assez puissants, tout en étant paradoxalement très petits. Cunningham sembla satisfait. La dernière MAJ de son programme avait réglé de nombreux bogues mineurs, et il les inspecta à l’aide de la machine. Rachel sentit le processeur de l’armure bourdonner fiévreusement, les diagnostics se poursuivant.
« Le système de refroidissement ne déconne plus, parfait...
- Tout a l’air de fonctionner à la perfection », renchérit Hiruko.
En théorie, elle était ensuite censée exploser des mannequins de combat, mais la présence de Captain America semblait un peu plus intéressante. Cunningham hésita brièvement.
« Vous pouvez vous battre, mais gardez bien à l’esprit que cette salle n’a pas été pensée pour un combat de ce genre.
- Nous ferons attention. »
Cunningham, de son côté, proposa à Hiruko d’aller chercher un petit public. Quand Rachel dégommait des mannequins, il y avait beaucoup de gens, afin de voir les nouvelles fonctionnalités de l’armure, mais, avec le temps, le personnel s’y était plus ou moins habitué. En revanche, voir Iron Girl affronter Captain America, c’était une chose tout à fait différente. Rachel, de son côté, regardait l’homme, et passa à l’assaut. Elle tendit son bras gauche, et une décharge plasma jaillit vers l’homme. Elle s’explosa contre son bouclier, envoyant des traînées de feu sur les tapis, et Rachel décolla en l’air, avant de foncer vers l’homme, envoyant avec son autre bas deux petits missiles qui filèrent droit vers lui.
*On va voir ce que tu as dans le ventre !*
-
L'homme était en position défensive, il regardait la jeune femme qui était immobile. Il remarqua alors les scientifiques en train de parler dans un micro. Ils devaient être en communication avec la jeune femme. Le Cap' n'entendait donc pas la conversation. C'est alors qu'elle commença à bouger et à entreprendre une attaque, Steve serra son bouclier contre lui et observa attentivement les gesticulations de la jeune femme. Soudain, une décharge de plasma vint sur lui, il s'en protégea grâce à son bouclier. Mais Iron Girl est rapide, aussitôt, après cette attaque elle lui envoya deux nouveaux missiles. Il en évita un grâce à sa vitesse et se protégea de l'autre, de nouveau grâce à son bouclier. Dans son élan, la jeune femme vint sur le Cap', qui prit le bras de la femme et l'envoya sur le sol. Il vit la jeune femme se relever, et ne pu se retenir de sourire. Il fit craquer sa nuque et se mit de nouveau en position de combat.
Steve remarqua alors que des personnes étaient venus voir le combat. Ceci interrogea le super-héros, il pensait cet exercice scientifique, donc confidentiel. Mais il n'en était rien et le Capitaine allait devoir faire avec. Il s'avança rapidement vers la jeune femme, bouclier en avant, il sentit le sol bouger et Iron Girl décolla du sol très rapidement. Il sauta alors en l'air, afin de pouvoir l'atteindre mais celle-ci esquiva et continua son ascension. L'homme s'écrasa sur le sol.
« Raaaah ! J'étais pas loin de vous touchez Miss Hawkes ! » Cria-t-il.
Tout en souriant, il enleva son bouclier et le mit dans sa main gauche. L'homme prit de l'élan et envoya son arme de défense et d'attaque en direction de la femme. La vitesse mise dans ce bouclier était énorme et il en faillit de peu qu'il ne touche la jeune femme. Celui-ci revint vers Steve après avoir taper le mur qui était derrière Iron Girl, toujours en l'air.
« Vous avez de bons réflexes. C'est indéniable ! » S'exclama-t-il.
Il remit son bouclier contre lui et se mit à courir dans tous les sens, l'homme avait le pouvoir d'être très rapide à pied et en profita pour essayer de désorienter la jeune femme. Une fois la vitesse maximum atteinte, il s'appuya contre un des murs afin de s'aider à atteindre la jeune femme. Une fois le saut réussi, il l'atteignit et lui infligea un coup au niveau de l'épaule qui la projeta contre un des murs de cette salle. L'homme atterrit à son tour sur le sol.
* Une chose est sûr, l'armure est aussi dure que celle de Stark. Aucune évolution à ce niveau là. Mais je sens que je ne suis pas au bout de mes surprises *
Ce qu'il disait était vrai, car quelques secondes plus tard il reçu de la part de la jeune femme un demie douzaine de missiles en plein torse. Sa garde avait été trop lâche sur ce coup.
« Aaaargh ... »
L'homme avait souffert de cette attaque surprise.
-
Il y avait entre Rachel Hawkes et Tony Stark une différence fondamentale. L’homme avait beau être d’une constitution physique irréprochable, il n’était pas un militaire, mais un milliardaire, un playboy qui n’avait reçu aucune instruction, contrairement à Rachel. Même avec une armure aussi perfectionnée, il ne fallait pas que se reposer sur elle. Elle affrontait un autre militaire, quelqu’un qui avait prouvé que l’entraînement faisait tout, en parvenant à vaincre Iron Man. Pour Rachel, c’était autant un honneur qu’une mise à l’épreuve, et elle ne fut pas surprise de voir un public se former. C’était un beau combat, après tout. Iron Girl flottait en l’air, volant rapidement, cherchant des failles. Elle savait l’homme entraîné, endurci, et savait que le vaincre ne serait pas facile. D’autant plus qu’elle ne devait pas se laisser emporter par l’excitation de la bataille. Si elle dévastait la base, ce serait assez mal perçu de la part du personnel se trouvant à l’intérieur. Elle vit l’homme prendre son bouclier, s’apprêtant à le lancer.
*Attention, ma grande !*
Rachel connaissait le potentiel de cette arme, sa dangerosité. Elle utilisa ses propulseurs, et évita le bouclier, qui frôla ses plaques, avant de revenir à son propriétaire, tournoyant comme une toupie. Elle déclencha à nouveau ses canons plasma, pulvérisant les tapis, et Rogers se mit à courir, très rapidement, échappant à la vision de Rachel, mais pas aux capteurs de l’armure. Elle balança de nouveaux missiles, mais n’eut pas le temps de réagir que Steve lui fonçait dessus. Elle vit un bref « DANGER ! » s’afficher sur l’écran de son armure, avant que son adversaire ne l’attrape, et ne la frappe. Il la toucha à l’épaule, un coup suffisamment fort pour que Rachel en ait mal, avant d’heurter violemment un mur, rebondissant sur ce dernier, s’écrasant sur le sol. Steve avait cependant négligé la présence des missiles, qui tournoyèrent dans la pièce, avant de s’abattre sur lui, provoquant une belle explosion qui déclencha l’alarme incendie. De l’eau se mit à tomber, alors qu’une sirène rouge se mit à résonner, avant que l’un des scientifiques ne l’éteigne brutalement.
« Je vous rappelle que le mobilier ne se reconstruit pas instantanément ! » les avertit Cunningham.
Rachel esquissa un sourire. Les missiles avaient visiblement surpris Steve, et sa tenue était déchirée par endroits. Rachel, quant à elle, vit que toutes les plaques autour de son épaule gauche étaient endommagées, et qu’il faudrait sûrement les changer. Elle comprenait mieux pourquoi Stark avait du changer son armure suite à son affrontement contre lui. Il avait une force terrifiante dans les bras.
« Ne vous en faites pas, Docteur, annonça Rachel, avant de parler à Steve. Pour une antiquité, vous n’êtes pas trop mauvais non plus. »
Elle tendit sa main, et renvoya un tir plasma, tout en déployant ses armes secondaires. Deux mitrailleuses jaillirent de ses épaules, et canardèrent le bouclier de Steve, rebondissant sur ce dernier. Les balles étaient puissantes, perforantes, mais le bouclier était bien trop résistant. Néanmoins, Rachel ne cherchait pas vraiment à atteindre l’homme par ce biais. Elle déclencha encore ses propulseurs, les mitrailleuses se taisant, tandis qu’elle avançait ses mains. Depuis chacun de ses doigts, des arcs électriques jaillirent, et, tel l’Empereur Palpatine terrassant Luke Skywalker, Rachel envoya des éclairs vers Captain America, tirant à profit l’eau qui avait mouillé le costume de l’homme. Dans cette situation, Steve ne pouvait qu’attaquer rapidement pour se sortir de ce guêpier, et c’est ce qu’il fit, le bouclier filant vers Rachel, atteignant cette dernière au torse, avant de revenir, comme un boomerang, vers l’homme. Rachel, surprise, décolla en arrière, et s’écrasa sur le sol, défonçant plusieurs tapis. Elle avait mal au ventre, mais les amortisseurs de l’armure l’avaient protégé, recevant la plupart des dégâts.
*Ce bouclier est violent !*
Rachel utilisa ses propulseurs pour se rétablir, flottant à nouveau en l’air. Quelques fils électriques dénudés pendouillaient le long du ventre de Rachel. La voix de Cunningham, à nouveau, se mit à résonner :
« Si vous ne voulez pas qu’on retienne sur votre salaire le montant des réparations, je vous conseille d’arrêter là. »
-
Le combat était âpre, cela faisait du bien à Steve, c'était un exercice plutôt agréable, qui plus est la jeune femme ne se débrouillait pas trop mal. Il sourit plusieurs fois aux petites attaques verbales de l'Iron Girl. Elle n'avait pas tord après tout, car il avait 96 ans, même s'il en paraissait la trentaine. En se relevant, il vit la jeune femme lui envoyer une ultime salve de missile, il réussit à en éviter la plupart. Ceux qui parvinrent à le toucher était bloquer par les bras en croix du super-héros. Il en fallait beaucoup plus pour blesser l'homme. Au moment où il décida de l'attaquer de nouveau, il eut un choc, il vit de l'électricité sortir des doigts de l'armure de la jeune femme et elle les lui envoya, le touchant de plein fouet. L'homme atterrit brutalement sur le sol, son t-shirt troué, il se releva péniblement. Mais il réussit néanmoins à toucher Miss Hawkes à l'aide de son bouclier. Elle était elle aussi en mauvaise état, le combat ne pouvait continuer. Le Cap' avait une capacité de régénération extraordinaire et il ne faudra pas beaucoup de temps à Steve pour être de nouveau à 100%. Ce qui n'était pas le cas de la jeune femme, qui réussissait péniblement à rester en l'air. Ils entendirent alors la voix d'un des scientifiques :
« Je vous rappelle que le mobilier ne se reconstruit pas instantanément ! »
Steve sourit, il se baissa pour récupérer le bouclier tombé à terre après avoir toucher l'armure de l'Iron Girl. Il s'avança vers sa partenaire d'entraînement qui descendait doucement vers lui. Il se gratta nerveusement la tête.
« Vraiment désolé pour tout ça. Dit-il en montrant les nombreux dégâts sur l'amure de la femme. Je n'ai pas retenu ma force. Mais il faut dire que vous non plus. Il lui sourit, tendant sa main. C'était un beau combat. »
Il salua les scientifiques et les personnes de la base qui étaient venus voir le "spectacle". Steve demanda où était les vestiaires afin qu'il prenne une bonne douche, bien mérité. On lui fit signe qu'elle était située à droite, à la sortie de la salle. Le Capitaine leur fit un signe de la tête et se dirigea vers cette dernière.
Une fois déshabillé et sous la douche, il repensa à se combat. La jeune femme, même s'il s'en doutait un peu, était une experte et savait manier cette armure comme le faisait Stark. Mais Rachel avait un potentiel extraordinaire, elle aurait été une parfaite soldat. L'eau chaude continuait de couler sur le corps du Capitaine et il continua de penser à cette jeune femme hors du commun. Cette jeune femme avait été digne lors de ce combat, n'hésitant pas à blesser le super-héros. Elle avait beaucoup de panache en plus d'être douée au combat. Décidément l'envie de la voir parmi sa troupe en tant que bras droit, augmentait de plus en plus. Ils pourraient réaliser de nombreuses choses ensemble, c'était indéniable. Avec l'aide d'autres super-héros, l'ordre pourra perdurer dans cette ville et dans ce monde.
-
« C'était un beau combat. »
Rachel lui sourit, et serra sa main en retour, les plaques se retirant de sa tête et de son corps.
« Je vous retourne le compliment. »
Le combat n’avait guère été sérieux, mais elle avait pu sentir de quoi l’homme était capable. Elle avait pu sentir sa force, son talent, ses compétences en la matière. Il n’avait pas rouillé, et était toujours Captain America, l’homme qui avait affronté le Troisième Reich en Europe durant la Seconde Guerre Mondiale, et contribué à mettre fin à l’oppression nazie. Il s’écarta, se dirigeant probablement vers les vestiaires, tandis que les soldats, Japonais et Américains, parlaient entre eux. Cunningham se chargea de les disperser, puis fit signe à Rachel de le suivre. Elle obtempéra, tandis qu’il contemplait l’armure, en fronçant les sourcils, l’air mécontent.
« Vous comprenez mieux pourquoi je vous demande, dans la mesure du possible, de ramener votre équipement en parfait état ?
- Je me suis toujours dit que c’était parce que vous vous preniez pour Q. »
Le docteur sourit.
« Mais je fais des gadgets bien plus intéressants qu’un stylo explosif et une montre-ceinture.
- Comme une armure capable de voler dans l’espace, et de disposer de tout un attirail me faisant passer pour un Metal Gear ?
- Entre autres...
- Ah, vous savez comment parler aux femmes ! »
Un nouveau sourire éclaira le visage de Cunningham, avant qu’ils ne traversent plusieurs couloirs, rejoignant le laboratoire, où des machines se mirent à repérer l’armure. Débarrassée de cette dernière, Rachel regarda le disque monolithique, puis l’armure, se sentant étrangement presque comme nue sans cette armure, alors qu’elle portait un justaucorps. Elle s’assit sur une chaise, et retira ses chaussures, observant ses doigts de pied, sans rien dire, Elle les remua entre eux, s’étirant, restant professionnelle. Des machines faisaient des points de sutures sur son armure, ou remplaçaient les plaques par d’autres. Tout cela était totalement incompréhensible pour elle. Elle se tenait dans une sorte de cabine d’observation, l’armure étant réparée par des machines. Des machines réparant d’autres machines... Curieusement, cette phrase lui rappelait Terminator.
« Bien... L’armure fonctionne.
- J’en prends soin, quand même, objecta Rachel.
- Je n’en doute pas. »
Elle attendit encore un peu, tandis que les plaques étaient remplacées.
« Nous allons charger les protocoles de mises à jour dans votre armure, Hawkes-san, lâcha Tasegawa. Ce procédé risque d’être assez long...
- Et vous avez peur que je m’ennuie ?
- Vous n’avez pas reçu le mémo ? Graham organise une réunion extraordinaire dans... Hum... Une heure. »
Graham ? Graham était le supérieur de Lloyd, et un individu assez influent dans la base. Qu’il organise une réunion extraordinaire ne pouvait qu’être liée à une chose : des informations sur une mission d’urgence. Il était l’un des principaux responsables du S.H.I.E.L.D. ici, et, plus particulièrement, de la section concernant le développement des super-héros gouvernementaux. Rachel remercia les docteurs, et fila enfiler un uniforme. Le sien, dans son casier. Elle se rendit ensuite vers la salle de réunion. Lloyd était déjà à l’intérieur, en train de lire un livre.
« De quoi est-ce que Graham veut nous parler ? commença, derechef, Rachel.
- Lesprotovo. Visiblement, l’un de nos agents a des informations.
- Oh...
- Tu n’as pas reçu le mémo ? »
-
L'homme toujours dans le vestiaire, serviette autour de la taille et une autre dans ses mains afin de sécher ses cheveux, vit deux agents venir à lui. Ils lui tendirent une enveloppe et un costard (http://www.costumecravate.com/350-large/gris-fonce-cintre-liseret-2-boutons.jpg) toujours dans sa housse afin de ne pas l’abîmer. Ca avait l'air assez urgent, car les deux agents, sans un mot, partirent du vestiaire dans la seconde qui suivait. Il ouvrit donc cette fameuse enveloppe :
Réunion. Aile droite. Dans une heure. Objet : Lesprotovo.
Lesprotovo, ce nom sauta aux yeux du Capitaine. Pourquoi devait-il participer à cette réunion ? Pourquoi une réunion à ce sujet ? Le S.H.I.E.L.D. avait-il des informations sur ce criminel ? Ou au contraire, voulaient-ils des informations complémentaires que seul Steve pourra leur donner ? Beaucoup de questions autour de cette réunion. Il secoua la tête afin de reprendre ses esprits et décida d'enfiler le costume que leur avait donné l'organisation, pour participer à cette réunion. Il espérait que Rachel soit là.
Une fois son beau costume de mit, il se dirigea vers l'aile droite du bâtiment du S.H.I.E.L.D. pour cette fameuse réunion. Il mit pas longtemps à arriver sur les lieux, son sens de l'orientation l'avait beaucoup aidé, malgré qu'il ne connaisse que très peu les lieux. La porte était ouverte, il pu alors entrer, malgré tout deux gardes étaient à l'entrée, ils lui demandèrent de bien montrer son enveloppe, ceci fait, il entra à l'intérieur. Une longue table noire, ornée de plusieurs chaises où étaient installés différents fonctionnaires du S.H.I.E.L.D. Un des membres de l'organisation vint vers le Capitaine :
« Steeeve ! Heureux que vous ayez prit la peine de venir à notre petite réunion. Ne faites pas votre timide, installez-vous ! » Dit-il l'homme en proposant au Capitaine un siège libre.
Steve s'y assit et chercha du regard Miss Hawkes. Il la vit aussitôt, elle était en train de converser avec Lloyd. L'homme qui lui avait parler il y a deçà quelques instants, s'installa à côté de lui.
« Quel maladroit je fais. J'ai oublié de me présenter. Il tendit sa main. Je m'appelle Clay Quartermain, je suis agent du S.H.I.E.L.D. Je connais d'ailleurs très bien monsieur Furi, c'est un ami fidèle. Il m'a beaucoup parler de vous, non pas le super héros que vous êtes, mais le personnage qui est derrière ce masque.
- Et bien enchanté, M. Quartermain. Furi ne m'a pas parler de vous, il ne vous a peut-être pas en grande estime ... Je plaisante, je plaisante. Non, avec Furi nous évitons de parler de ce genre de chose. Nous estimions qu'il était préférable de ne pas parler du personnel du S.H.I.E.L.D. pour des raisons X ou Y.
- Je sais bien, Furi m'en a vaguement parler. Il n'y a pas de problème ... Ah, je crois que la réunion va commencer.»
C'était le cas, les chaises qui étaient vides il y a deçà quelques minutes étaient maintenant prises. La réunion a priori secrète, était suivie par une vingtaine de personnes. Un homme assis en bout de table, se leva.
« Mesdames et messieurs, bienvenue à cette réunion. Vous avez tous eu l'information, nous sommes ici pour parler du cas Lesprotovo. Mais avant toute chose, je voudrais remercier M.Rogers d'être présent à cette réunion et par la même occasion, lui souhaite un bienvenue dans notre belle organisation qu'est le S.H.I.E.L.D.. Heureux de vous voir Steve. »
Steve répondit par un simple signe de tête.
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Rachel était en place, et discutait avec Lloyd, lorsque la salle de réunion se remplit assez rapidement. La salle fut assez rapidement place, comprenant surtout des militaires, mais aussi des représentants de la police locale. Lesprotovo étant un criminel, Rachel comprit que la police allait probablement intervenir, ce qui risquait d’annoncer un cafouillage monstre, dans la mesure où la police locale se méfiait de l’assistance militaire américaine. Il allait néanmoins falloir faire avec, au nom du respect de la souveraineté. Steve ne tarda pas à arriver, et Rachel esquissa un léger sourire amusé en voyant qu’il avait un costume. Il lui allait plutôt bien, mais, curieusement, elle avait du mal à l’imaginer sans sa combinaison bleue étoilée. Plus patriotique, tu meurs. Il discuta avec Quartermain, qui était un grand fan de Captain America. Rachel esquissa un léger sourire, lorsque Graham finit par entrer. Personne ne se leva, car il s’agissait après tout de collègues. Il commença par saluer Steve, puis en vint au vif du sujet.
« On a des infos sur Lesprotovo. Lui et ses hommes devraient participer ce soir à la conclusion d’une vente d’armes passée avec la Mafia russe au port de la ville.
- Les Russes ? demanda Lloyd. Les temps doivent vraiment être douloureux pour qu’un rescapé de l’HYDRA et un disciple de Crâne Rouge aillent se prostituer chez les Russes. »
Rachel sourit devant cette allusion, tandis que Graham haussa les épaules, faisant défiler des images aux différents membres de la réunion. Rachel reçut entre les mains une photographie en noir et blanc d’un homme à l’allure sévère, avec une cicatrice lui barrant le visage. Il avait l’air d’une véritable montagne.
« Lui, c’est Selenzki. Interpol le recherche depuis des années. Il est le fils d’un ancien général sous l’ère communiste, qui, à l’effondrement de l’URSS, a profité du chaos administratif qui régnait pour vendre la majorité de ses armes à des terroristes, avant de se dorer la pilule au soleil.
- Et il vend ses armes au plus offrant ?
- Oui... Mais c’est un peu plus compliqué que ça. Car Selenzki ne vend pas que des armes traditionnelles. Lesprotovo n’est plus notre cible prioritaire. »
Voilà qui surprit un peu tout le monde, y compris Rachel. Graham avait les mains dans les poches de son uniforme militaire vert, et continua ses explications, sachant qu’il avait l’attention de tout le public :
« Selenzki compte organiser prochainement une table ronde du terrorisme international, afin de vendre aux enchères une formule biologique qui a été conçue dans le plus grand secret par l’URSS. Comme vous le savez, le Capitaine Rogers a reçu, dans les années 1940’s, un sérum conçu par le professeur Reinstein et Erskine. L’inoculation de ce sérum s’inscrivait dans le cadre d’un programme de recherche développé dans l’entre-deux-guerres, et qui impliquait des chercheurs britanniques, américains, et allemands, principalement.
- Les fondations du projet Weapon Plus ?
- Précisément. Rogers a été l’Arme Zéro, et, par la suite, le sérum a continué à évoluer, de notre côté. »
Rachel était au courant de ces projets de recherche secrets. Outre Captain America, l’une des plus belles réussites avait été l’Arme X, Wolverine.
« Cependant, en pleine guerre froide, vous vous doutez bien que Staline a essayé de développer sa propre variante de ce sérum, notamment en se fondant sur les travaux du Dr. Koch. Les Soviétiques n’ont jamais vraiment brillé, et, avec la mort de Staline, ces projets ont été plus ou moins enterrés.
- Mais pas complètement...
- Il semblerait que le père de Selenzki ait réussi à reprendre les travaux. Je pense que Selenzki a poursuivi son œuvre, à partir des travaux de Koch. Ceci explique pourquoi Selenzki a vendu des armes, et s’est amusé à enlever de nombreux chercheurs, à l’occasion de colloques universitaires, ou parfois simplement dans leurs domiciles. Selenzki n’est pas qu’un simple mercenaire. C’est avant tout quelqu’un qui haït profondément les États-Unis, et qui rêverait de pouvoir vendre son sérum à des organisations terroristes fanatiques. Et le gouvernement ne tient pas spécialement à ce que les fanatiques de tout bord mettent la main sur une arme de ce genre. »
C’était relativement compréhensible.
« Sommes-nous sûrs que Selenzki a mis au point ce sérum? Qu’il est efficace ? »
Ce fut à cet instant qu’une voix féminine résonna hors de la pièce, tandis que Rachel entendit des talons claquer sur le sol. Une voix qu’elle reconnut assez facilement, alors que la porteuse de la voix entrait dans la pièce. Elle portait un élégant tailleur serré (http://www.globaltextiles.com/html/images/upload/tradeleads/427/426655.jpg) avec une chemise rose, et de longs cheveux argentés.
« Je peux vous assurer que le sérum de Selenzki est particulièrement efficace. Imaginez un croisement entre la force de Bane, la régénération de Wolverine, et la résistance de Captain America, et vous aurez la variante que Selenzki a mis au point. »
Graham hocha la tête.
« Messieursdames, je vous présente l’agente grâce à qui nous savons désormais que cette vente d’armes dissimule en réalité un rendez-vous pour cette réunion de terroristes. Félicia Hardy. »
L’intéressée avait les bras croisés, observant chacun des membres autour de la table.
-
L’homme écoutait attentivement ce que disait Graham et il comprit assez vite que la cible avait changée. Lesprotovo était toujours un criminel recherché, mais un nom dont il n’avait encore jamais entendu parler vint, il s’agissait de Selenzki. Une soit disant réunion de criminels afin de parler et de vendre des armes à différentes coalitions terroristes. Mais cela intéressait d’autant plus le Capitaine que Selenzki essayait de produire un sérum semblable à celui du Captain. Steve fronça légèrement les sourcils, il allait intervenir, lorsqu’une autre personne, une femme, fit son apparition et affirma que ce sérum, produit par ces terroristes, étaient aussi puissant que les trois pouvoirs principaux de trois des meilleurs super-héros. Les dires de cette femme étaient apparemment vrais et Steve comprenait à ce moment là l’importance de cette réunion.
« Permettez-moi, vous nous avez dit que ce sérum fonctionnait. A-t-on des preuves de ce que vous dites ? Je ne remets en aucun cas votre jugement, mais j’aurais voulu voir de mes propres yeux l’efficacité chez un homme de ce sérum. Puisqu’ayant moi-même frôlé la mort lors de l’injection de ce produit, je trouve à peine croyable qu’un homme est eu l’idée d’en fabriqué un. »
C’était vrai, car ce sérum avait été utilisé sur Steve qu’en dernier recours, il n’avait plus de raison de vivre, ces parents morts, le refus de l’armée de l’engager. Il avait été prêt à tout, même à la mort.
« Qui plus est, les deux scientifiques qui ont produits le sérum S.S.S., étaient reconnus dans le monde entier. Pas beaucoup de personnes pourraient créer un pareil sérum. En plus vous nous dites que celui-ci serait composé d’une spécificité des trois plus grands super-héros de l’histoire. Mais quel être humain pourrait supporter un tel pouvoir. »
Les affirmations de Steve étaient plus que vraies, certes elles étaient sans doute sans réponse et à moins que le S.H.I.E.L.D. est avancé dans ses recherches plus que Steve ne le pensait. Le Captain croisa le regard de Rachel avant de regarder Felicia Hardy. Mais c’est Graham qui reprit :
« Nul doute que nous avons déjà pensé à ça M. Rogers. Le S.H.I.E.L.D. a fait de nombreuses recherches sur ce projet. Le sérum avait été, dans votre cas, combiné à des radiations. C’est cet élément qui nous laissait penser que c’était trop risqué d’en créer un autre de cette importance. Mais nos recherches ont révélés que Selenzki utiliserait un autre moyen. Nous ne savons pour le moment pas lequel ils utilisent, mais soyez-en sûr M. Rogers et vous autres, ce sérum est bien efficace et prêt à l’emploi. »
C’était une chose horrible. Le Captain se prit la tête à deux mains. Il se frotta le front et prit son verre afin de boire une gorgée d’eau. Graham continuait de montrer, à l’aide d’un PowerPoint, diverses photos prisent du refuge de ses malfrats. On y voyait des centaines de caisses, taguées en russe ; des hommes se serrant la main.
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Steve, comme Rachel, émettait des doutes sur l’efficacité de ce sérum. Cependant, Rachel connaissait Félicia, qui était sous ses ordres. Elle savait que la Chatte Noire était une spécialiste du cambriolage, et, plus généralement, de la récupération d’informations. Si elle le disait, c’est que c’était forcément vrai. Ceci amena Rachel à se replonger dans ses souvenirs, datant de la période entre laquelle elle avait été démobilisée d’Afghanistan, et celle où elle avait rejoint le programme d’entraînement Iron Girl. Parmi toute la documentation confidentielle qu’elle avait reçue à l’issue des examens préliminaires, elle avait reçu tout un dossier de plusieurs centaines de pages sur Weapon Plus. Weapon Plus était un ambitieux programme de recherche militaire américain, qui avait commencé avec le Projet Renaissance, durant la Seconde Guerre Mondiale. Le projet avait eu un volet allemand et un volet américain, mais les deux fondateurs du projet étaient des Allemands : Koch, et Reinstein. Le premier était resté sous l’Allemagne nazie, menant ses expériences dans les camps de concentration, tandis que le second avait rejoint les Etats-Unis, comme beaucoup de chercheurs et d’intellectuels durant la montée en puissance du fascisme en Europe. Renaissance avait donné naissance au SSS, le Sérum du Super-Soldat, qui avait permis de créer Captain America, le premier véritable super-héros américain. Le SSS avait comme pères Reinstein et Erskine. C’était surtout Erskine qui avait trouvé la bonne formule, mais l’homme avait malheureusement été assassiné. Reinstein n’avait jamais réussi à reproduire une variante intéressante du SSS.
Koch, quant à lui, avait plus ou moins disparu dans l’effondrement du régime nazi. Les Alliés n’avaient jamais retrouvé aucune trace sérieuse d’avancement dans la recherche d’un sérum équivalent au SSS. Même si rien ne pouvait le prouver avec certitude, il était tout à fait possible que les Russes aient retrouvé à Berlin les travaux de Koch, et les aient travaillé de leur côté. C’était d’autant plus probable que, à de nombreuses reprises, les Russes avaient pratiqué un espionnage industriel intensif chez les Américains, ce qui leur avait notamment permis d’accélérer leurs recherches dans la conception d’une bombe nucléaire, afin de concurrencer les Alliés. Que Selenzki dispose de sa propre version du sérum n’était pas impossible, même si le danger était important. Graham continuait à parler. Une autre réunion serait organisée ce soir, juste avant l’assaut, afin de coordonner l’action du SHIELD et des forces de police. Rogers semblait très affecté par cette nouvelle, ce qui, en réalité, pouvait se comprendre. Quand on savait de quoi l’homme était capable, se retrouver avec des criminels disposant de ses facultés présentait un risque certain.
« Selenzki n’assistera pas en personne à la vente. Il y aura son lieutenant, Gorski. C’est un mercenaire qui s’est fait connaître dans les Balkans, durant la guerre de Serbie. Un tireur d’élites. Il est aisément reconnaissable, car il porte des bandages sur la tête. »
Les images défilèrent, et Rachel vit un homme ressemblant à une espèce de momie. Graham expliqua que Gorski avait été brûlé vif dans des raisons assez obscures, et devait porter ce bandage perpétuellement. Il parlait peu, car ses cordes vocales avaient souffert, et le simple fait de remuer la bouche lui était douloureux. La mission consistait donc à appréhender Lesprotovo et Gorski. Gorski devait à tout prix être capturé à vie, afin de fournir des informations sur Selenzki. La survie de Lesprotovo était considérée comme moins prioritaire, même si elle permettrait de mettre à jour certaines des cellules de l’HYDRA existant encore en Asie du Sud-Est, plus particulièrement au Japon. Félicia présenta ensuite son rapport.
« Je me suis infiltrée dans le domicile d’un homme de Lesprotovo, son avocat. »
Félicia expliqua avoir trouvé certains documents, concernant une rencontre secrète, dont le nom de code évoquait certaines informations du CIA, et qui avaient permis d’établir qu’une réunion entre criminels internationaux s’organisait, afin de procéder à une vente d’armes. Félicia avait trouvé des documents sur un sérum, apportant des éléments d’informations que les agents de la CIA n’avaient pas trouvé, et avait continué ses investigations. Dans le bureau de l’avocat, elle avait trouvé quelques adresses, et avait vu Selenzki à l’œuvre. L’homme était venu pour régler les détails de la vente, et avait montré à Lesprotovo de quoi il était capable, en utilisant l’une des injections du sérum.
« Je pense que la formule n’est pas encore totalement stable, car elle ne fonctionne pas de manière permanente, mais elle fonctionne. Selenzki s’est reçu à bout portant des balles, et elles se sont écrasées contre son corps. Je l’ai vu soulever une voiture sans réelle difficulté. J’aurais donc tendance à dire que le sérum est plutôt efficace. »
Vu sous cet angle, effectivement... Un silence de mort accueillit cette réplique.
« Voilà précisément pourquoi il nous faut intervenir ! Cette arme ne proliférera pas, soyez-en sûrs ! »
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L’ambiance était pesante suite aux différents dires des deux protagonistes et surtout de Felicia Hardy. Et c’était clair, le SHIELD avait décidé d’attaquer. Graham n’avait pas encore parlé de la stratégie à avoir lors de l’offensive, quels en seront les protagonistes et surtout ce qui était important pour le Cap’, qu’est-ce qu’il allait faire lui. Allait-il d’ores et déjà l’envoyer au combat et avec qui. Il se voyait bien commandait une troupe de soldat ou même de supers héros. Quoiqu’il en soit l’homme était décidé à traquer et trouver ces criminels qui pourraient nuire à ce monde. Steve avait à cœur de les arrêter car cet homme, ce Selenzki, employait les mêmes moyens que lui de façon criminel afin d’être un surhomme. Graham continua :
« Les ordres de missions seront donc révélés avant l’embarquement. Ce que je peux vous dire, c’est que Felicia Hardy sera le leader d’une escouade composée entre autre de vous Mlle Hawkes et de vous M. Rogers. Les connaissances acquises de l’ennemie, par Felicica sont ultra importantes pour nous, c’est pourquoi elle a été choisie en tant que tel. Les autres composants de votre escouade, seront connus au même moment que les ordres missions. »
Le Cap’ sourit et jeta un regard amusé à Rachel. Ce n’était ni l’un, ni l’autre qui allait diriger ce groupe. Les deux individus en avaient parlé lors de leur combat, et il y avait comme une petite concurrence sage entre eux deux.
« Voilà. Vous pouvez disposez. Rendez-vous dans dix minutes dans le hangar, derrière le centre de commandement. »
Graham éteignit le rétroprojecteur et quitta la pièce, Felicia lui emboitant le pas, ainsi que les autres membres de la réunion. Steve serra la main à … et quitta lui aussi la pièce, direction le vestiaire. Il entra à l’intérieur et se changea afin de mettre son costume de super héros, son bouclier traînant dans le casier qu’il avait prit pour ranger ses affaires. Steve sortit de la pièce et se dirigea vers le hangar. Il y arriva en quelques minutes, la plupart des personnes qui avaient composées la réunion étaient présentes, il y avait aussi Rachel ; il se mit d’ailleurs à ses côtés.
« Prêtes ? … Oui, bien sûr, je me doute que vous êtes prêtes pour cette mission ; mais l’êtes vous à l’idée de travailler avec Captain America ? » Lâcha-t-il.
Evidemment, il s’agissait de taquiner un peu la jeune femme, l’homme n’était pas du genre à se vanter.
Dans ce hangar, il y avait beaucoup de militaire, mais il se doutait qu’il n’y avait pas que ça. Une bonne partie des troupes avaient dû partir en reconnaissance, pour avertir ceux qui étaient dans le hangar, s’il y avait un contretemps, si tout se passait bien là bas, si le plan suivit par le SHIELD pouvait s’exécuter comme prévu. L’homme était habitué à ce genre de manœuvre, son vécu au sein de l’armée américaine l’avait forgé.
-
« Et bien, Félicia, on peut dire que tu as pris du grade. »
L’intéressée haussa les épaules. La réunion était terminée, et elle se sentait visiblement... A l’étroit dans son tailleur. Il fallait dire qu’elle avait plutôt l’habitude de porter des débardeurs et des minijupes, ce genre de vêtements étant assez classieux pour elle, et ce même si elle venait de la haute société new-yorkaise. Il n’y avait plus que Rachel et Félicia dehors, dans le couloir, et Rachel se permit donc de prendre dans ses bras Félicia, lui caressant ses hanches fermes et solides. Félicia profita de ce moment pour reprendre une apparence normale, ses muscles faiblissant, tandis que sa chevelure argentée redevenait blonde, et qu’elle perdait quelques centimètres.
« Ouf, ça me va mieux ! Ce tailleur appartenait à ma mère... Je me suis dit que ce serait plus cérémonieux que ma tenue en cuir...
- Mais c’est moins sexy. »
Félicia pencha la tête sur le côté, acquiesçant silencieusement, puis s’écarta un peu de Rachel, qui s’assit sur le rebord de la table.
« Ce gars, là, c’était... »
Sa phrase resta en suspens, et Rachel pencha la tête de haut en bas, confirmant la chose. Félicia émit un petit sifflement, avant de croiser les bras.
« Il commence à y avoir du bon monde dans votre petite organisation. Vous avez reçu le CV de Superman ? »
Rachel sourit brièvement.
« On pense à lui envoyer une lettre recommandée... Mais c’est un cas assez particulier.
- Ça, je n’en doute pas... »
Félicia était une spécialiste de l’infiltration, une femme qui n’avait pas froid aux yeux, une femme que Rachel avait rencontré à l’occasion de son affectation à Seikusu. En temps normal, c’était Félicia qui était sous son autorité, mais, vu qu’elle connaissait les lieux, il était plus logique de la laisser diriger l’escouade. Néanmoins, avoir sous ses ordres Rachel Hawkes et Steve Rogers, ce n’était pas comme avoir n’importe quel troufion de base. Est-ce qu’elle était nerveuse ? Sûrement... Avec le temps, Rachel commençait à comprendre un peu le fonctionnement de Félicia, mais il était toujours difficile de bien la comprendre. Elle était plutôt douée pour brouiller les pistes.
« Bon... Je vais aller enfiler une tenue un peu meilleure que celle-ci... A tout à l’heure, Rachel. »
Elles se quittèrent après un bref baiser, et Rachel alla récupérer son armure. Elle était réparée et prête, même si Cunningham lui recommanda de faire attention, puis elle sortit du bâtiment principal, rejoignant les garages, près de l’héliport et des entrepôts. Rachel y alla rapidement. Plusieurs véhicules banalisés se trouvaient là. Il n’y aurait naturellement pas que Rachel, Steve, et Félicia, sur l’opération, mais aussi plusieurs agents du SHIELD, qui avaient troqué leurs costumes pour des vêtements plus classiques, afin de ne pas se faire repérer. Les voitures n’étaient pas de gros 4x4 noirs visibles à un kilomètre à la ronde. Félicia arriva assez rapidement, ayant effectivement troqué son tailleur... Contre sa combinaison en cuir moulante, qui lui valut quelques regards. Elle était terriblement sexy avec, après tout. Steve les rejoignit.
« Prêtes ? s’enquit-il, répondant à sa propre question… Oui, bien sûr, je me doute que vous êtes prêtes pour cette mission ; mais l’êtes vous à l’idée de travailler avec Captain America ? »
Félicia lui répondit en souriant, une main sur la hanche.
« Je ne vais pas que travailler avec vous, mais également vous commander... Et je trouve ça plutôt excitant, à la réalité. Qui aurait cru que je me retrouverais à la tête d’une escouade de super-héros gouvernemental ? »
Effectivement... Rachel avait lu le dossier de Félicia. Elle avait été une criminelle, et avait, un peu à la manière de Steve, bénéficie d’une amnistie gouvernementale.
« Il est temps d’y aller ! s’exclama un agent. On se retrouve à nos planques respectives. »
Félicia fit quelques précisions.
« Notre planque est un petit studio près de l’entrepôt. »
Félicia sortit la clef, et l’envoya vers Steve.
« Les hommes conduisent les femmes, après tout, lâcha-t-elle avec un léger sourire. Et je n’ai pas spécialement envie qu’on me voit au volant avec cette tenue.
- Tu aurais pu attendre d’être au repaire pour l’enfiler ?
- Sentir le cuir contre mon corps me manquait... se justifia-t-elle. Bon, en piste ! »
-
Felicia Hardy s’approcha de lui, elle avait une tenue … Bandante. C’était le mot. Une combinaison en cuir qui épousait parfaitement ses formes, il était inutile de dire qu’elle était incroyablement sexy. Rachel à ses côtés, l’était aussi bien évidemment, en plus d’être une athlète de premier ordre, elle avait un corps parfait, des formes splendides et un adorable et mignon petit visage. Felicia informa le Captain que leur refuge, pour attendre la nuit et l’assaut était un petit studio, sans doute positionné non loin de leur objectif. Elle lui lança un trousseau de clé comprenant la clé de la voiture qu’ils allaient tout trois emprunter et le fameux studio, et se dirigèrent vers le hangar ou les attendait la voiture (http://www.v-8.fr/oldsmobile/04511_f01.jpg) typiquement américaine de la fin des années 70.
Les trois individus montèrent à l’intérieur, plusieurs autres voitures se mirent à démarrer et à se diriger vers la sortie de la base. Steve n’avait plus conduit depuis bien longtemps, avec sa fuite, la base située dans la chaîne de montagne de Terra et son retour à Seikusu, il n’avait pas eu beaucoup de temps de se munir d’un véhicule. Il emmena donc ses deux femmes vers la sortie de la base, les différentes voitures prirent une direction différent, il fallait que l’ennemi ne se doute de rien, c’était le plus important, c’était donc pourquoi les soldats étaient divisés en plusieurs groupes, dans divers endroit de la ville, au plus près de la cible. Felicia et Rachel étaient toutes les deux sur la banquette arrière, le bouclier avait donc prit place à côté du Capitaine. Il regarda les deux femmes puis son bouclier d’un air amusé.
« Lui au moins, il m’est fidèle, m’apprécie dans chacun de mes choix et surtout il me tient compagnie … Comme en ce moment même. » Dit-il en tapotant son arme.
Evidemment, ce n’était pas un reproche, il voulait détendre l’atmosphère et blaguer un peu. Bon ce n’était pas ça sa principale force comme on pouvait le constater … L’homme suivait le radar installer par le SHIELD dans la voiture pour leur montrer l’endroit dans lequel ils allaient s’installer en attendant l’assaut final. C’était à une bonne vingtaine de kilomètre au nord ouest de Seikusu. Fort heureusement la circulation était agréable, fluide, sans bouchon donc. Felicia et Rachel gardait contact avec la base et celle-ci les tenait informé des derniers mouvements de l’ennemi. Le SHIELD avait bien préparé cette attaque. Attendons de voir ce que ça donnera lors de l’infiltration chez l’ennemi. Après une vingtaine de kilomètres de circulation, de discussion, de rire, ils arrivèrent tout les trois devant l’immeuble dans lequel était installé leur studio. L’homme prit les affaires des deux jeunes femmes et suivit Felicia et Rachel à l’intérieur de l’immeuble. Ils se trouvèrent devant le studio numéro 32, l’homme donna les clés à Felicia qui actionna le verrou et poussa la porte afin d’entrer. Le Capitaine entra à l’intérieur, après les deux femmes ; l’endroit était assez petit, il y avait un lit, un petit canapé, une cuisinière, une sorte de salon, une salle de bain dans laquelle il y avait douche, évier, toilette. Cet endroit ressemblait un peu au studio qu’avait emprunté le Capitaine et dans lequel Lloyd et Rachel l’avait rencontré. L’homme posa les affaires sur le côté, le long du mur et s’avança vers la fenêtre. La vue était mauvaise, il y avait juste l’immeuble qui faisait face à celui dans lequel était installé les trois individus. Il ne fallait néanmoins pas prendre le risque de se faire voir, il tira alors les rideaux noirs.
« Vous avez des cartes ? » Lâcha-t-il en plaisantant.
L’attente était longue, ils étaient arrivés tôt et c’était encore le début d’après midi, l’assaut aura lieu à la tombée de la nuit. Il s’installa alors sur le canapé.
-
En voyant la voiture, Rachel eut un léger sourire.
« Tout ce que ça m’évoque, c’est la voiture de Malcolm...
- Vu tout l’argent que le gouvernement a dépensé pour tes bijoux, tu ne t’attendais quand même pas à ce qu’il reste suffisamment de billets pour t’acheter un beau carrosse, ma princesse. »
Rachel haussa les épaules, et fut conduite à l’arrière de la voiture, Steve laissant le fauteuil passager pour son bouclier. L’Oldsmobile, heureusement, roulait sans problème, même si c’était vraiment un modèle ancien. Il fallait mouliner pour abaisser les vitres, et il n’y avait pas de direction assistée. C’était sans doute mieux que ce soit Steve qui conduise.
« Lui au moins, il m’est fidèle, m’apprécie dans chacun de mes choix et surtout il me tient compagnie … Comme en ce moment même » se justifia Steve en sortant de la base.
Félicia regarda Rachel en fronçant les sourcils, parlant à voix basse, mais sûrement de manière assez audible pour qu’un vieux renard comme Captain America puisse les entendre.
« Est-ce qu’il réalise à quel point sa phrase est tendancieuse ? »
Rachel haussa les épaules, et Steve continua à rouler, rejoignant l’extrémité de la Toussaint, près du port. Les gens regardaient la voiture sans plus d’attention, et ils rentrèrent dans l’immeuble, un discret immeuble sans aucun intérêt quelconque. Il était près du port, et le trio entra à l’intérieur. C’était un studio modeste, occidental. Se rapprochant de la fenêtre, Steve abaissa le store, puis se retourna vers les deux femmes. Rachel était assise sur le canapé, et Félicia s’était allongée sur le lit, une main sur la tête, observant Steve, dans une position... Qui aurait pu se méprendre... Et d’autant plus qu’elle avait sa main sur le bouclier. Une créature féline à bien des égards. Elle promenait l’un de ses doigts griffus le long du bouclier, un léger sourire sur les lèvres.
« Vous avez des cartes ? » avait lâché l’homme en regardant Rachel.
Elle haussa les épaules.
« Des cartes ? Pour quoi faire ? Leur entrepôt est en face. Il nous faut patienter jusqu’à ce que le soir vienne... Et je n’ai pas spécialement envie de lire jusqu’à ce soir, alors... Je pense que tu vas répondre à quelques questions envers ta supérieure hiérarchique... Capitaine. »
Félicia lâcha le dernier mot sur un ton très sensuel, faisant rouler sa langue entre ses lèvres, tandis que ses griffes continuaient à tendrement caresser le solide bouclier.
« Je me demande... Que fais-tu avec ton bouclier ? Tu prends ta douche avec lui ? Tu... Dors avec lui ? »
Rachel souriait légèrement, comprenant que Félicia se moquait de Steve, tout en essayant, à travers cette manière si particulière qui la caractérisait, de l’aguicher. Rachel se rappela alors ce sondage de Playboy sur les super-héros les plus sexy... Captain America y avait eu une bonne place.
-
Mais qu’est-ce qu’elle racontait ? Il ne s’agissait pas de lire des cartes, mais bien d’y jouer. Bref, cela importait peu car les deux femmes s’assirent à ses côtés, l’une sur le canapé et l’autre en face, sur le lit. Le bouclier du Capitaine était à ses côtés et Felicia le toucha, le griffa tout en posant une question plus que bizarre à l’homme. De son air aguicheur et prédateur, telle une féline, on aurait dit qu’elle voulait jouer avec l’esprit du Capitaine, en lui posant diverses questions plutôt bizarres, dans un premier temps. Elle voulait jouer, très bien, Steve était d’humeur joueuse aussi. Il mit son bras gauche le long du dossier du canapé et regardait fixement Felicia, terriblement sexy dans sa combinaison.
« Oui, je dois l’avouer, lui et moi on est un comme un couple. Je ne le quitte jamais, je le lave, je le chouchoute quoi. Il est posé non loin de moi quand je dors. Un parfait amant en sommes. Et je ne le troquerais contre rien au monde. »
L’homme voulait casser son image un peu réductrice, une image qui le cataloguait comme quelqu’un de personnel, d’antipathique et de fermé. C’était évidemment des mensonges, car pendant ses longues années à l’armée, il aimait plaisanter avec ces frères d’armes, passer du temps avec eux. Certes, quand il s’agissait du combat, il fallait redevenir sérieux et concentré. C’était à ces moments là qu’il devenait ce genre de personne, mais il trouvait ça normal après tout ; il devait faire son job, point.
« Et vous, Miss Hardy, cet amour du cuir, ca vient d’où ? Les tenues osées ? Ce n’est pas digne d’une personne de votre statut, de votre rang. Vous n’avez jamais eu de problèmes avec ça ? Vous les régliez surement avec ce genre de méthode. »
Il montra le décolleté de la femme. Elle l’avait piqué la première, c’était un juste retour des choses. Il regardait à présent Rachel, qui ne disait rien couchée sur son lit.
« Miss Hawkes, vous ne dites rien. Felicia m’a attaqué et vous n’avez rien fait pour enfoncer le clou, je suis déçu, je vous pensais avec un peu plus de répondant et surtout d’audace. Je me retrouve donc avec deux femmes, sans panache … Mmmh … C’est dommage. »
L’homme regardait à présent le plafond, les bras croisés derrière sa tête.
-
Félicia lui faisait de la gringue, tout simplement. Ce n’était pas du tout professionnel, mais la Chatte Noire avait toujours eu du mal avec le règlement... Et il fallait croire que, comme des milliers de petites Américaines, elle avait grandi avec le mythe des super-héros. Plus grande, je serais la petite amie de Superman, Captain America, Spiderman, etc... Félicia avait aussi eu sa crise. Les Etats-Unis n’étaient pas pour rien le pays des super-héros et des comics. Steve Rogers ne se laissa pas démonter par le charme aguicheur de Félicia, essayant de répondre sur un ton badin, mais qui sonnait légèrement faux, aux oreilles de Rachel. Ou alors, c’était parce qu’elle avait du mal à s’imaginer Steve Rogers en séducteur...
« Et vous, Miss Hardy, cet amour du cuir, ca vient d’où ? Les tenues osées ? Ce n’est pas digne d’une personne de votre statut, de votre rang. Vous n’avez jamais eu de problèmes avec ça ? Vous les régliez surement avec ce genre de méthode. »
L’intéressée se contenta d’un léger sourire énigmatique, frottant ses jambes l’une contre l’autre, faisant crisser le cuir. Rachel adorait ce bruit, et ferma les yeux, en soupirant faiblement, avant que Steve ne s’intéresse à elle.
« Miss Hawkes, vous ne dites rien. Felicia m’a attaqué et vous n’avez rien fait pour enfoncer le clou, je suis déçu, je vous pensais avec un peu plus de répondant et surtout d’audace. Je me retrouve donc avec deux femmes, sans panache … Mmmh … C’est dommage. »
Elle rouvrit les yeux, voyant ce dernier regarder le plafond. Est-ce qu’il essayait de la provoquer ? De les provoquer, plutôt ? Voilà un homme bien courageux...
« Hum... C’est que je n’avais pas grand-chose à dire, Félicia s’en sort plutôt bien. »
Elle se releva alors, et s’assit sur le rebord du lit, près de Félicia. Les deux femmes avaient déjà, comme on pouvait le supposer, fait l’amour ensemble. Dans l’appartement de Félicia, un vaste appartement. Ce n’était pas un secret pour Rachel : Félicia aimait le luxe, les bijoux, l’argent. Elle était, sur ce point, très matérialiste, et c’était là-dedans qu’elles avaient fait l’amour, avec ce cuir. Félicia continuait à caresser le bouclier, tout en répondant à Steve :
« Je suis une cambrioleuse, Capitaine... Quand je travaille avec Rachel, je suis sous ses ordres... Mon statut de chef de groupe est exceptionnel. Et une cambrioleuse acrobate qui ne porte pas du cuir n’est pas vraiment une cambrioleuse digne de ce nom. »
Elle continuait à caresser le bouclier, et se mit même à l’embrasser, faisant ensuite sortir sa langue pour brièvement le lécher.
« Un parfait amant, hein ? Mais lui, il n’a pas de cuir, ni une belle paire de seins... »
Rachel lui sourit, puis s’écarta du lit, s’approchant de la fenêtre, bras croisés.
« Et oui, Steve... Même les super-héroïnes adulent le grand héros de la Seconde Guerre Mondiale. Nous sommes des patriotes.
- Surtout ceux qui sont bien musclés... »
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Evidemment Steve savait bien que Felicia lui faisait du « rentre dedans », de façon assez démonstrative d’ailleurs. Puisqu’elle n’hésitait pas à caresser, embrasser, lécher le bouclier du Capitaine. Cette arme si populaire, qui avait vécu de telles choses ; Félicia était en train de l’utiliser comme un vulgaire jouet. L’homme voulait lui retirer, mais après tout ce n’était pas une image des plus déplaisantes. Cette femme incroyablement sexy, tout comme Rachel, n’hésitait pas à jouer de sensualité et de son audace. Les deux jeunes femmes insistèrent ensuite sur le côté patriotique, le fait qu’elles aient vécues avec le fantasme du Capitaine et de ses exploits, l’icône qu’était le super héros.
C’était trop tentant, ces deux femmes lui envoyaient des signes, elles étaient toutes deux magnifiques et ils avaient du temps à tuer. L’homme n’avait pas l’habitude de faire la cour aux jeunes femmes, il n’avait d’ailleurs connu qu’une seule histoire d’amour avec la gente féminine. C’était à la fin de la seconde guerre mondiale, les esprits étaient légers, remplis de joie et c’est là qu’il avait connu cette femme. Leur histoire n’avait pas duré longtemps, le Capitaine était trop absent, préférant remplir son devoir de super héros et sauver la nation des ennemis venues lui porter atteinte. Et puis l’homme avait vécu dans l’atmosphère de l’armée, un milieu ou la femme n’avait pas sa place, ou la femme était vue comme un objet de plaisir, rien de plus.
Alors il était là face à cette jeune femme qui jouait avec son arme de toujours. Il prit le bouclier et le posa par terre, tout en fixant la jeune femme, il posa une main sur les doigts fins et pointus de Felicia. Il les caressait légèrement, il pouvait ainsi sentir le cuir qui enveloppait sa peau douce et agréable.
« Vous avez de la chance, il se trouve que je suis un peu musclé et je suis comme qui dirait un peu le symbole des Etats-Unis, de l’Amérique. Après, il y en qui n’apprécie pas … Mais j’ai comme une petite intuition sur l’avis que vous portez sur moi. »
L’homme continua de caresser la main de Felicia, il fit monter sa main jusqu’à son bras, son coude, son épaule, son cou pour finalement arriver à sa joue. Steve put ainsi toucher et apprécier la peau de la jeune femme, il continua son geste pour ensuite arriver au niveau de ses lèvres, juteuses et excitantes. Il caressa doucement le contour de celles-ci puis entra un de ses doigts dans la bouche de la femme, il sentit alors sa langue enrouler son doigt et le lécher.
« Une vraie petite féline, à n’en pas douter. » Dit-il.
Sa main libre s’approcha de la cuisse de la demoiselle, le cuir encore présent dans cette partie du corps, l’homme commença néanmoins les caresses. Des cuisses de sportives, mais tout aussi sensuelles que le reste de son corps, cette femme avait vraiment droit à ce statut de femme séductrice, féline et extrêmement bandante.
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Rachel, qui connaissait Félicia, savait que cette dernière était une grande romantique, même si ce n’était pas flagrant. Elle avait eu de grands amours : Michael Morbius, Peter Parker, et Flash Thompson. Trois amères déceptions, la dernière l’ayant privé de ses enfants. Du coup, Félicia était beaucoup moins attirée par une relation suivie, préférant limiter l’amour à sa dimension physique, dans la plupart des cas. Ceci la rendait assez séductrice, envoûtante, et perverse. Un charme auquel Steve, assurément, n’était pas imperméable. L’homme venait d’une société où la femme avait un rôle très réservé, une position de soumise. Il voyait ici tout le contraire, une femme moderne, qui jouait avec les hommes, qui l’aguichait, et il en fut charmé. Rachel se retourna, bras croisés, et vit Steve récupérer son bouclier, avant de le poser sur le sol, puis se mettre à caresser la main gantée de Félicia. Cette dernière l’observa silencieusement, sa respiration devenant lourde, sa poitrine se soulevant et s’abaissant, alors qu’il caressait sa main, presque avec vénération. Son doigt ganté atteignit ainsi les lèvres de Félicia, qui le suça en poussant un faible gémissement, arquant un léger sourire.
« Une vraie petite féline, à n’en pas douter. »
Il caressa avec son autre main la cuisse de Félicia. Elle avait un corps musclé et ferme, qui était très esthétique. Félicia continua à sucer le doigt du super-héros, le mordillant légèrement, avant de l’écarter, et de se redresser. Ses jambes filèrent sous son corps, et elle posa sa main sur le torse de l’homme, se rapprochant, le bout de ses seins s’enfonçant contre sa peau.
« Et toi, un vrai héros.... »
Il n’en fallut pas plus à Félicia pour embrasser l’homme, un délicieux baiser sur les lèvres, sa main venant caresser sa nuque, frottant sur son costume. Elle se plaquait contre lui, et fourra assez rapidement sa langue dans sa bouche, optant pour un assez long baiser, assez sensuel, ses jambes s’enroulant autour du bassin de l’homme, en position féline, dominante. Elle ronronnait légèrement, une autre particularité physique qui lui arrivait quand elle commençait à être excitée. Rachel se glissa dans le dos du Capitaine, caressant ses épaules, tout en lui prodiguant quelques conseils :
« Caressez-lui le dos, Capitaine, elle adore ça... »
Une chose que Rachel avait réalisé en le pratiquant. Félicia continuait à embrasser l’homme, jusqu’à l’amener à s’allonger sur le lit, elle dessus, à califourchon, un sourire sur les lèvres.
« Voilà qui commence à devenir intéressant... »
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L’homme était étonné par le laisser-aller de ses deux demoiselles et surtout de Mlle Hardy. Oh il n’allait pas se plaindre, bien au contraire. Il s’était privé depuis trop longtemps, dû à de nombreuses batailles et de combats, diverses missions sur les quatre coints du globe l’avaient tenu éloigné des charmes, des corps et du plaisir que procuraient ces jeunes femmes aux hommes. Et ici, il avait le droit à des très belles femmes, toutes deux extrêmement sexy. Le Capitaine Rodgers ne s’était pas créé une réputation de serial loveur, de chaud lapin ou autre genre de chose, pourtant il n’avait pas de mal à s’attirer les plaisirs de la gente féminine. Mais comme dit précédemment, il n’avait pas pour habitude de profiter de ces instants là. Mais les choses avaient changés, ils étaient tous les trois, seuls et devaient tuer le temps. Les trois jeunes individus étaient beau, sexy et « Super Héros ». Mêmes les fantasmes les plus fous n’auraient imaginés une telle rencontre.
L’homme se laissait embrasser par Felicia, ces lèvres étaient incroyablement bonnes et agréables. Sa langue, son goût et son haleine étaient tellement enivrant que l’homme ne put se retenir et lui renvoya son baiser. Il l’embrassa en fourrant sa langue à l’intérieur de la bouche de Felicia. Il sentit alors les griffes de la jeune femme caresser sa nuque et sa jolie paire de jambe l’enrouler. Il la prenait par les hanches tout en l’embrassant. C’est alors qu’il sentit les mains de Rachel sur ses épaules, ses mains commençèrent à le masser. Elle lui prodigua quelques conseils sur comment faire naître le plaisir chez Felicia. Il souffla du nez, car il savait maintenant que Rachel et Felicia n’étaient pas de simples collègues de travail, il y avait apparemment un petit peu plus. L’homme se laissa emporter sur le lit, Felicia se mit alors sur lui, sa combinaison ultra-moulante, aguichait l’homme, comme si elle avait été conçue pour faire naître chez l’homme l’envie de l’arracher et de découvrir ce qui s’y cachait en dessous.
Les mains baladeuses de l’homme caressaient les cuisses de la femme, puis il prit le temps de bien remonter ces mains, jusqu’aux hanches, au ventre et enfin la poitrine. Les tétons n’étaient pas visibles, mais il pouvait les sentir sous ce latex (ou cuir), cette forte poitrine, ferme et alléchante. Il se releva un peu, afin d’embrasser cette poitrine à travers la combinaison. C’est alors qu’il descendit du lit et enleva le haut de son costume une pièce de Super Héros, s’arrêtant au niveau de la taille. Il rejoignit les demoiselles et s’arrêta derrière Felicia, afin de lui masser les épaules. Il entendit alors la jeune femme ronronner, c’était d’ailleurs très étrange, mais à la fois très excitant. Rodgers fit signe à Rachel de venir près de lui. Depuis qu’il l’avait fait franchir le seuil de son appartement à Seikusu, il ne pouvait s’arrêter de penser à l’Iron Girl et de l’imaginer présente avec lui lors d’ébas de ce genre. Lorsqu’elle arriva à sa hauteur, il mit une de ses mains dans le dos de la jeune femme et il l’embrassa sensuellement en y mêlant langue et salive. L’homme ne s’y était pas trompé, elle avait un goût comme il l’imaginait, terriblement agréable et ses lèvres étaient très généreuses et appétissantes. Il ne put s’empêcher de caresser la poitrine de cette dernière.
« Je ne mettais donc pas tromper. Mademoiselle Hawkes, vous recelez de bien de choses agréables. » Lâcha-t-il.
Il tourna sa tête de nouveau vers Felicia, toujours en lui caressant le dos, il posa ses lèvres sur le cou de cette dernière et l’embrassa.
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C’était Félicia qui avait forcé la main de Rachel. En soi, rien d’étonnant. Félicia était une femme pulpeuse, et, dans sa combinaison moulante, elle était un appel au sexe et à la débauche. Rachel était venue la voir chez elle, afin de lui expliquer qu’elle pouvait passer du statut de « témoin protégé » à celui de « collaboratrice ». Félicia avait initialement rejoint le programme de protection du SHIELD, dans un dossier très sensible : celui contre Wilson Fisk, patron de la pègre de New York, qui dominait les plus puissantes mafias new-yorkaises. Fisk était un ennemi du SHIELD, car, tout en étant un vulgaire criminel, il avait aussi dérobé de nombreuses technologies appartenant au SHIELD, et connaissait bien des secrets d’État. Le SHIELD avait donc protégé Félicia, mais cette protection n’avait plus de sens, maintenant que Fisk était en prison. Rachel avait donc visité le somptueux appartement de la Chatte Noire, afin de lui proposer de travailler pour le SHIELD. L’argument décisif avait été celui affirmant qu’elle toucherait plus d’argent. Ensuite, Félicia avait désiré montrer à Rachel son « uniforme », et tout s’était enchaîné.
La Chatte Noire était une femme assez attirée par le sexe. Rachel avait consulté son dossier, et elle savait que Félicia avait souffert de plusieurs déceptions amoureuses, que ce soit avec Morbius, Parker, ou encore Thompson. Elle n’était pas psychologue, mais Rachel se doutait que ces déceptions avaient amené Félicia à reconsidérer l’importance de l’amour, et à privilégier les rapports sexuels rapides, et sans conséquence. Elle embrassait l’homme avec passion, et ce dernier caressait son dos. Captain America n’était pas réputé pour être un charmeur, mais un homme avait toujours eu des hormones. Il finit par s’écarter de Félicia, et ôta une partie de son costume.
*Plutôt beau mec... Mais ça ne me surprend pas...*
Rachel Hawkes se sentait étrangement excitée. Elle n’aurait pas vraiment su se l’expliquer. Cet homme était un héros de guerre, et, chez les Hawkes, les héros de guerre étaient sacrés. Son grand-père avait participé à l’opération Overlord, et s’était aussi battu dans le Pacifique. Il avait connu Steve. C’était curieux... Curieux de voir qu’elle faisait l’amour avec un homme dont son grand-père parlait à Noël, quand il rappelait, comme à chaque réunion de famille, ses combats dans les bocages normands, dans les Ardennes, le mousseux qu’il avait partagé avec les communistes. Il avait fait partie de plusieurs escouades se rendant dans des places-fortes allemandes, et c’était à cette occasion qu’il s’était battu avec Rogers. C’était une sorte de héros d’enfance, et Rachel était en train de lui montrer son adoration en lui faisant l’amour. C’était bizarre, mais, après tout, à Seikusu, tout était bizarre.
Steve s’était glissé dans le dos de Félicia, et la caressait tendrement, amenant cette dernière à ronronner, comme un chat qui adorait qu’on lui caresse le dos. Elle se tortillait sur le lit, en poussant de petits feulements faisant penser à des miaulements de plaisir, tandis que des vibrations sonores s’échappaient de son corps frissonnant. Voilà une chose qui avait également surpris Iron Girl quand elle lui avait fait l’amour. Steve fit signe à Rachel de s’approcher, et les deux s’embrassèrent.
« Je ne mettais donc pas tromper. Mademoiselle Hawkes, vous recelez de bien de choses agréables » le complimenta-t-elle.
Rachel sourit, tandis que Steve se penchait pour embrasser à nouveau Félicia, goûtant à ses merveilleuses lèvres.
« A ce stade, mon cher, je dirais que tu peux m’appeler Rachel... »
Ça lui faisait bizarre, de le tutoyer, mais elle sentait qu’elle s’y habituerait rapidement. Félicia se retourna lentement, se couchant sur le dos, et tendit une main, attrapant la tête de Steve, et l’amena à se rapprocher de ses seins, afin qu’il s’y attaque. Rachel, de son côté, ôta son haut, finissant en soutien-gorge. Le disque octogonal était contre son ventre, juste au-dessus du nombril, et elle l’attrapa, puis le posa sur la table de chevet. Elle s’allongea ensuite à côté de Félicia, et vint embrasser cette dernière, posant une main sur son menton, avant de la décaler pour caresser les cheveux de l’homme, glissant sur son dos.
« Hum... Voilà un mâle bien bâti... glissa Félicia, heureuse. Exactement comme je les aime... »
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La situation était de plus en plus agréable. Les deux femmes n’hésitaient pas à chercher le plaisir et aguichait l’homme de la meilleure des façons. Leurs ébats avaient à peine commencés que l’homme était déjà terriblement excité. La plastique des deux jeunes femmes aidant beaucoup. Il vit Felicia se coucher sur le dos et attraper la tête de Steve. L’homme se retrouva ainsi contre la poitrine de la jeune femme, il écarta alors les deux parties du costume de Felicia et vit deux beaux et gros seins nus. Il commença par les caresser, prenant bien le temps de profiter de cette chair généreuse. Il n’hésita pas en pinçant légèrement ses tétons. Il se mit alors à embrasser le sein gauche de la jeune femme, sa main droite continuant de caresser l’autre sein. L’homme lécha tout le contour de ce sein et en mordillant le téton déjà gorgé de plaisir. Il jouait avec cette poitrine parfaite, il prit un plaisir énorme à le faire, et la jeune femme, qui serrait ses mains autour de la tête du super héros afin qu’il continu son action, devait en prendre aussi énormément. Du coin de l’œil il vit que Rachel était en soutien gorge, son sous-vêtement, qui renfermait une poitrine tout aussi généreuse que celle de Felicia. Des questions débiles vint alors à l’esprit de l’homme, comme le fait de se demander si avec une telle poitrine, elle devait être à l’étroit dans son armure. Bref, c’était surement dû à l’excitation naissante de l’homme que ces questions vinrent à son esprit.
Steve se releva, écartant les jambes de Felicia afin qu’il monte jusqu’au visage de la jeune femme et l’embrasser. Sa verge apparente, touchait l’intimité de Mlle Hardy.
« Décidément, le SHIELD sait s’entourer des meilleurs éléments. » Dit-il en plaisantant.
Il s’écarta de Felicia et s’approcha de Rachel. L’homme posa sa main dans le dos de la jeune femme et lui embrassa le cou, il prenait son temps. Steve remonta sa tête jusqu’au visage de Rachel et l’embrassa avec passion. Sa main droite caressant la poitrine encore renfermée dans le sous vêtement de Rachel. Sa poitrine avait l’air très rebondit, aussi parfaite que celle de Felicia.
« Nous oublierons alors les formules d’usages pendant ce petit intermède de plaisir. »
Sa main continuait de caresser la poitrine de la jeune femme, sa main descendit jusqu’au nombril puis entra à l’intérieur du pantalon de cette dernière. Il réussi à toucher l’intimité de Rachel et il commença par caresser son contour. Il sortit sa main et déboutonna le Jean de la jeune femme, pour laisser apparaître un ravissant sous vêtement.
« Tu sais t’habiller en conséquence. C’est fort agréable. » Lui siffla-t-il dans l’oreille.
Ni une, ni deux, il lui enleva son string et il put constater des lèvres parfaites, de couleur rose pale. Il écarta les cuisses de Rachel et commença à lécher l’intérieur du vagin de la super héroïne.
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Steve partit à l’assaut de la poitrine généreusement offerte de Félicia. Il écarta la combinaison en cuir, dénudant ainsi un peu la Chatte Noire, qui n’en fut nullement dérangée. Et, pour le coup, elle n’avait absolument aucune raison de l’être. L’homme savait très bien s’y prendre, et le montrait en ce moment. Il jouait avec son sein, et la Chatte Noire poussait des soupirs de plaisir en se tortillant sur le lit, remuant ses jambes, appréciant ce moment. Voilà en effet un homme qui savait s’y prendre avec les femmes ! Que demander de plus ? Il s’occupa du sein de Félicia, avant de se retourner vers Rachel. Elle sentit un curieux frisson de plaisir la parcourir. Contrairement à Félicia, l’expérience sexuelle d’Iron Girl était bien moins forte, car elle était avant tout une militaire, et ne s’amusait pas à batifoler avec ses collègues... Sauf quand elles avaient des combinaisons en cuir. L’homme vint l’embrasser, et elle gémit de plaisir, avant de le sentir caresser ses seins. Rachel avait, il est vrai, une poitrine assez belle, plutôt bien formée, et très appétissante. De la poitrine, il dériva ensuite vers le jean, glissant ses doigts à l’intérieur. Elle frémit en le sentant caresser son intimité, et le laissa se débarrasser de l’homme.
*Plutôt entreprenant, une fois qu’on l’a lâché...* songea-t-elle avec un certain amusement.
Il s’attaqua ensuite à son shorty, et l’ôta également. Elle portait des sous-vêtements de couleur rouge, et frissonna en sentant ce dernier glisser le long de sa peau. Elle n’avait dès lors plus que son soutien-gorge, dont la présence paraissait bien surprenante. Rachel observait ses lèvres intimes avec une certaine lueur de plaisir, et pencha sa tête vers son sexe, commençant à le lécher. Elle sentit sa langue s’engouffrer en elle, et poussa un soupir de plaisir.
« Hum... ! »
C’était bon, elle pouvait bien le reconnaître. Elle sentait la langue de l’homme glisser en elle, et vint lui caresser les cheveux, tout en commençant à se cambrer, finissant par s’allonger sur le lit.
« Haa, encore... »
Félicia ne tarda pas à les rejoindre, et se concentra sur les lèvres de sa partenaire, optant pour un long et tendre baiser, leurs lèvres claquant mutuellement. Rachel avait du mal à y croire. Captain America était en train de lui faire un cunnilingus. Si son grand-père la voyait en ce moment, le pauvre devrait probablement être en train de faire une syncope !
« Tu tiens le bon bout, Steve... Je la sens toute chaude, huhu... »
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Qui aurait pu croire il y a deçà quelques heures que Rachel et Steve, ainsi qu’une de leur supérieur, seraient en train de pratiquer un jeu d’adulte des plus agréables ? Personne, pas même les trois individus eux-mêmes. Mais force est de constater que les trois individus étaient bien présents là, en train de prendre un maximum de plaisir. Qui allait durer pendant tout l’après-midi de libre avant l’assaut final de prévu dans la soirée. Les consignes oubliées, le stress inconnu et les individus pouvaient se donner corps et âmes à prendre du plaisir et à le rendre de la manière la plus sensuelle possible. C’est en tout cas, ce que le Capitaine recherchait ; le donner à ces deux charmantes et belles demoiselles.
Le Capitaine était toujours en train de pratiquer un cunnilingus à Rachel. Profitant de chaque instant, de chaque va et vient qu’il pratiquait avec sa langue à l’intérieur de sexe de la super héroïne. Il caressait avec sa main gauche la cuisse douce et à présent chaude de la jeune femme. Il arrêta de lécher le vagin de Rachel et entra un doigt à l’intérieur de celui-ci, et entama une nouvelle série de va et vient. Il regardait Rachel prendre un maximum de plaisir, il pouvait le sentir car elle se cambrait à chaques actions de l’homme. L’excitation était telle qu’il avait dû mal à garder sa verge à l’intérieur de son costume. Il décida alors de rentrer non pas un, mais deux doigts à l’intérieur du sexe de la jeune femme. L’homme embrassa le bas ventre de celle-ci, remonta jusqu’au nombril et avec sa main libre déchira le soutien-gorge de l’héroïne. Il fourra sa langue à l’intérieur de son nombril et caressa la poitrine gorgé d’envie de Rachel de la même manière qu’avec Félicia. Félicia qui prenait alors tout son temps à embrasser en fourrant sa langue à l’intérieur de la bouche de Rachel.
L’homme retira ses doigts du vagin de la jeune femme, il retira alors le reste de son costume pour libérer son pénis. Il se dirigea une nouvelle fois vers l’entre-jambe de Rachel, il leva ses jambes avec ses deux mains sans aucune difficulté et rentra son pénis à l’intérieur des lèvres intimes de la jeune femme. Il commença les va et vient, c’était assez serré et très agréable, il n’y a pas à dire le plaisir procuré par la jeune femme à l’homme était aussi agréable que la plastique de cette dernière.
« Hmmm … HMMMM !! Il n’y a pas à … à dire, les membres du SHIELD gardent bien là … leurs précieux secrets. C’est … c’est fort agréable Rachel. » Lâcha-t-il.
C’était une façon bien à lui de complimenter la jeune femme. Il mit une des jambes de Rachel sur son épaule afin de pouvoir caresser la poitrine de Rachel. Il n’avait pas beaucoup eu l’occasion d’en voir et c’était là la meilleure occasion de satisfaire ses plaisirs perdus. L’homme avait de l’énergie à revendre et les deux jeunes femmes allaient devoir le prendre de plein fouet.
« L’armure … te donnes une … une peau si douce … Hmmm … » Dit-il en mordillant sa lèvre inférieure.
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Félicia avait adopté une position de chatte, jambes repliées sous ses cuisses, se penchant pour embrasser Rachel. Elle l’embrassait de côté, mais ce n’était pas pour la déranger, car Félicia s’en sortait très bien. Sa bouche enivrante était un spectacle merveilleux, particulièrement excitant, qui renforçait le plaisir, fort, qu’Iron Girl ressentait. Ses joues se tentaient de rouge, tandis que sa poitrine se soulevait et s’abaissait lourdement, au rythme des coups de langues de Captain America, puis de ses doigts. Explorateur, l’homme semblait se faire plaisir à jouer avec le corps de Rachel, avec sa peau douce et chaude. La jeune femme se tortillait lentement sur le lit, remuant ses jambes sous le corps bien bâti de l’homme. Elle avait à peine le temps de gémir que Félicia retournait l’embrasser, encore et encore, sans jamais s’interrompre. Que de sensations délicieuses ! Il n’y avait pas à dire, ses partenaires savaient y faire. Elle mouillait de plus en plus, et sentit ensuite Steve se retirer. Le capitaine acheva de se déshabiller, et les deux femmes regardèrent, avec un certain appétit, son membre dressé.
*Captain America se tient devant moi, avec une érection... Je dois probablement être en train de rêver...*
Elle le vit revenir sur le lit, et il attrapa les jambes de Rachel, qui frémit. Sans son armure, Rachel Hawkes était bien moins impressionnante La Chatte Noire s’était encore écartée, ronronnant délicieusement, et Iron Girl vit ses jambes être soulevées, exhibant son bassin. L’homme enfonça alors son sexe en elle, et elle poussa un cri de plaisir, un cri étouffé, en sentant son sexe s’enfoncer en elle. La femme en armure poussa un soupir de plaisir, alors qu’elle sentait le sexe de l’homme se perdre en elle.
« Hooo... » gémit-elle.
Il attrapa sa jambe avec l’une de ses mains, et se servit de son épaule pour l’autre. Le corps de Rachel remuait d’avant en arrière, et elle sentit l’homme, nu, aventurer l’une de ses mains sur l’un des opulents seins de Rachel, le pressant tendrement. Elle pouvait le sentir... Le désir, l’envie... Son corps plaisait à cet homme. N’était-ce pas gratifiant ? Dans un sens... Mais, après tout, Rachel avait toujours su qu’elle était jolie, ce qui lui avait fréquemment posé problème à l’armée, où elle ne comptait plus le nombre de fois qu’on l’avait prise pour une cruche, ou pour une salope. Elle fermait les yeux, savourant ça. Le sexe... C’était si bon, dans le fond. De temps en temps, ça ne pouvait pas faire de mal. Depuis sa position, Félicia avait croisé les jambes, et observait les deux amants, un léger sourire sur les lèvres.
« Voilà ce que j’appelle un spectacle appétissant... »
Elle s’était écartée du lit, et était assise sur la table, jambes croisées, en observant cette scène. Rachel était désormais toute nue, et commençait à gémir, tandis que le lit se mettait également à remuer d’avant en arrière, vibrant sous les coups des deux amants. Oui, c’était indiscutablement un plaisant spectacle.
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L’homme avait une vue magnifique, le corps de la jeune femme bougeant à chaque va et vient du Capitaine, ce qui faisait bouger cette généreuse poitrine ronde, ornée de tétons tout aussi appétissants. L’excitation montait de minute en minute, son sexe grandissait au fur et à mesure des coups qu’il portait à l’intérieur du sexe de la jeune femme. Il vit Felicia s’assoir sur la table à côté du lit, laissant percevoir son agréable poitrine. L’homme se concentra néanmoins sur Rachel, il continua son geste pendant encore quelques instants et décida de poser les jambes la super héroïne sur le côté. Il remonta pour arriver jusqu’au visage de cette dernière, il posa ses mains sur le lit, de chaque côté de la tête de la jeune femme et continua ses va et vient. A chaque coup, il ne put s’empêcher de lâcher quelques gémissements, accompagnants alors ceux de Rachel et le ronronnement de Felicia.
Pendant son action, il ne put s’empêcher d’approcher son visage de celui de Rachel et de l’embrasser avec passion, sa langue venant se mélanger à celle de la jeune femme. Il s’appuya sur sa main droite et touchait avec sa main gauche le sein droit de la jeune femme. Il le caressa doucement, et le pressa à certains endroits, essayant de procurer à la jeune femme un maximum de plaisir.
L’homme continua ses mouvements pendant quelques instants avant de s’arrêter et d’embrasser une dernière fois Rachel. Il quitta alors le lit et se dirigea vers Felicia, son pénis fièrement levé. L’homme agrippa la jeune femme par les hanches et la colla sur l’un des murs de la pièce, et commença par l’embrasser sur le cou. Il la lécha jusqu’à remonter à sa bouche et l’embrasser. En la plaquant contre le mur, son pénis touchant l’intimité de Felicia toujours sous le costume en cuir, il caressa la poitrine nue de la jeune femme. Avec sa main droite, il mit sa main dans le bas du dos de la femme et descendit jusqu’à son fessier en cuir. Il le caressa et le pressa, profitant un maximum des agréables formes de cette dernière.
« Jamais je n’aurais jamais pensé faire cela à ma supérieure. J’espère que tu ne m’en voudras pas ! » Dit-il en souriant et lâchant un autre baiser à la femme.
Il la retourna et la plaqua de nouveau contre le mur, cette fois, face au mur. L’homme caressa les longs bras fins de la jeune femme, faisant glisser ses mains de nouveau jusqu’aux fesses de cette dernière. Son pénis, touchant ses fesses, son sexe se logea même entre la paire de fesses de la femme. Le cuir de son costume, l’empêchant de la pénétrer. L’homme continua de caresser les bras, puis la poitrine qui était à présent face au mur et aplatit cette généreuse poitrine, la rendant encore plus grosse.
« Je prends les devants, tu ne m’en voudras pas, hein ? » Dit-il dans le creux de l’oreille de Felicia.
L’homme déposa ses mains sur les épaules de la jeune femme, et agrippa le costume de cette dernière. Il le fit descendre, révélant des épaules parfaites, il y déposa d’ailleurs un baiser. Il continua à descendre le costume, passant par sa poitrine, ses fesses, ses cuisses et enfin ses pieds. Il avait à présent Felicia nue devant lui. Il ne se fit alors pas prier et enfonça délicatement son pénis à l’intérieur de l’anus de cette dernière.
« Mmmmh ... » Lâcha-t-il.
Le Capitaine Rogers ressentit une sensation peu commune et forte agréable, lors de la pénétration. Il allait encore prendre son pied, décidément, être super-héros, c’était vraiment une situation agréable.
-
Des jambes surélevées, Rachel les retrouva ensuite sur le lit, alors que Steve se redressait, et s’allongeait progressivement sur elle, donnant des coups de reins. Le coït dans toute sa splendeur, dans toute sa simplicité, et dans tout ce qu’il avait de merveilleux. Le lit vibrait sous les puissants coups de reins de l’homme. Rachel n’aurait jamais osé le dire à voix haute, du fait de son éducation (ou, du moins, pas en la présence d’un homme), mais Steve était monté comme un poney. Il avait un sexe formidable, et une épaisse résistance. Elle l’entendait grogner et soupirer, et s’enroulait autour de lui, posant ses mains sur son dos, caressant sa peau, le griffant même légèrement. Il était doué, imposant, et autoritaire... Comme un mâle se devait de l’être, non ? Rachel savourait son corps, et soupirait de plaisir, poussant de faibles petits cris. Steve était talentueux, elle devait bien l’admettre, et il savait bien faire l’amour... Mais, en soi, ce n’était pas surprenant. Iron Girl soupirait et gémissait, tandis que Félicia, amusée, et excitée, les observait. Ses ronronnements en témoignaient. Elle remuait un peu sur la table, alors que le Capitaine était de plus en plus vorace, de plus en plus ardent dans ses coups de reins, s’enfonçant lourdement et profondément en elle. Le point de rupture finit par être atteint, et Rachel eut un orgasme, en poussant un léger cri de plaisir. Elle ferma les yeux, et sentit Rogers se retirer rapidement d’elle.
« Aaaah... »
Elle le laissa partir, relevant son bassin en s’appuyant sur ses bras. Captain America se rapprocha de Félicia, qui décroisa les jambes, en souriant.
« Monsieur est gourmand... » lâcha-t-elle.
Gourmand, et aussi entreprenant. Il plaqua Félicia contre le mur, qui soupira, continuant à ronronner, tout en le sentant glisser ses mains et son sexe le long de sa combinaison en cuir. La Chatte Noire soupirait de plaisir, avant de se retrouver ventre contre le mur, ses seins glissant dessus. Rachel, de son côté, les observait silencieusement, des plaques rouges sur le corps. Elle n’avait pas l’habitude de faire l’amour, surtout avec un homme aussi bien bâti. Vu de dos, il était aussi beau que vu de devant. Un héros américain dans toute sa splendeur, tout simplement.
Il fit lentement descendre la combinaison en cuir du corps de la jeune femme, dévoilant sa peau douce et chaude, aux courbes parfaites, jusqu’à pouvoir avoir accès à son postérieur. Visiblement soucieux d’explorer d’autres trous, il prit le soin d’ôter la combinaison, la déposant sur le sol, puis enfonça son membre dans les fesses de la femme. Les griffes de la Chatte Noire jaillirent, et se plantèrent dans le mur, se fichant à l’intérieur, alors qu’elle se mit à pousser un soupir, un soupir étouffé sous le plaisir intense qu’elle ressentait.
« Haaa... Hummm... C’est... C’est comme ça que je les aime, hum... »
Elle décolla ses griffes du mur, et tendit son corps en arrière, l’une de ses mains filant dans son dos pour attraper la nuque de l’homme. Elle tourna la tête sur le côté, et parvint à lui voler un baiser.
« Et moi, c’est précisément ce que j’aime faire avec ceux que je dirige ! » lâcha-t-elle, avec un sourire amusé.
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L’homme était toujours en train de pénétrer la jeune femme par derrière, les coups de hanches qu’il donnait se faisaient de plus en plus forts. Felicia vint même l’embrasser, mais il continua de la prendre par derrière. Il caressa sa poitrine avec envie, il prenait chaque sein à pleine main, pinçant à certains moments ses tétons. Les deux individus avaient de plus en plus de plaques rouges sur eux, dû à l’excitation et les mouvements pratiqués par les deux amants. C’est alors qu’il retira son pénis du postérieur de Felicia, il retourna alors la jeune femme la plaqua contre le mur. C’est alors qu’il la colla, ses pectoraux touchant les seins de la femme, il caressa avec sa main droite, sa fesse gauche ; tandis qu’avec sa main gauche il prit son menton et l’embrassa avec passion et dureté. Il lui mordillait sa lèvre inférieure et lui dévora la langue. Mélangeant tout deux leur salive.
La situation était agréable, mais il en voulait plus, quelques fantasmes par-ci, par-là à assouvir. L’homme voulait voir les deux jeunes femmes se faire plaisir, s’embrasser, etc. Il prit alors Felicia par les cuisses, la mettant contre lui, son sexe, entrant légèrement dans son vagin et il la coucha sur le lit, jambe replié contre le super héros. Il fit signe à Rachel de venir et de se positionner au-dessus de Felicia. Une demande on ne peut plus révélatrice que ce que leur réservait le Capitaine. L’homme prit son sexe et le fit entrer à l’intérieur du sexe de Felicia et commença son mouvement de va et vient. Il vit la poitrine de la jeune femme bouger à chacun de ses mouvements, ce qui rendait la situation encore plus excitante.
« Mesdames … Hmmm … Je ne suis pas sûr que le SHIELD accepte ce genre de pratique on ne peut plus délicieuse. » Lâcha-t-il avec un léger sourire.
L’homme ne s’en préoccupait pas vraiment, car avant tout il voulait ressentir un maximum de plaisir, et la vision de ces deux jeunes femmes et son sexe à l’intérieur de celui de Felicia le comblait. L’homme vit alors Rachel au-dessus de Felicia. L’homme rapprocha son visage de cette dernière et l’embrassa du bout des lèvres. Il toucha sa poitrine chaude et parfaite gorgée de plaisir. Il en profita d’ailleurs pour la caresser.
« Hmmm … »
Les lèvres de Rachel étaient décidément très agréables. Il continua ses va et vient à l’intérieur du vagin de Felicia en serrant les fesses de la femme, des marques apparaissaient au niveau de son postérieur. Ses va et vient étaient de plus en plus forts, le point de rupture de l’homme était proche. Il serra avec toujours autant d’envie les fesses de la jeune femme et lâcha sa semence à l’intérieur du vagin de Felicia.
« Aaaah … aaah … » Lâcha-t-il en relâchant les cuisses de la jeune femme.
Mais l’homme n’était pas rassasier et il en voulait plus, mais il préférait à cette instant regarder les deux jeunes femmes se faire plaisir.
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Pour Félicia, cette séance était intense. Captain America était un amant fougueux et puissant, qui lui défonçait les fesses. C’était douloureux et bon, excitant et jouissif. Serrant les lèvres, la Chatte Noire laissait l’homme le prendre, sans relâche, enfonçant ses griffes dans le mur, tandis que Rachel se remettait. Elle n’avait pas la résistance physique exceptionnelle de la Chatte Noire, ni son expérience. Iron Girl remuait légèrement sur le lit. Il y avait encore du temps à tuer avant que la soirée n’arrive, mais elle avait curieusement l’impression que le temps filait trop vite... Félicia atterrit alors sur le lit, à côté de Rachel, et l’intéressée comprit rapidement que Steve Rogers avait envie de satisfaire quelques fantasmes inavouables, et qu’il n’aurait probablement jamais pensé faire dans les années 1940’s. Finalement, l’homme était en train de se retrouver une seconde jeunesse. Il continuait à prendre Félicia, désormais dans son intimité, et cette dernière se tortillait sur le lit, en ronronnant furieusement, faisant légèrement trembler le lit. Rachel se rapprocha d’elle, et vint l’embrasser, tandis que Steve atteignait une nouvelle érection, jouissant en elle.
Il relâcha les cuisses de Félicia, et Rachel se pencha vers elle, l’embrassant encore, à nouveau. Les deux femmes vinrent ainsi s’embrasser. La Chatte Noire avait une peau brûlante, de la sueur coulant le long de tout son corps. Rachel lui caressa les hanches, et sentit les mains de sa partenaire se glisser dans son dos, frottant cette dernière. Les deux femmes vinrent ainsi s’embrasser, Rachel fourrant sa langue dans la bouche de la jeune femme, gémissant de plaisir, aussi gênée qu’excitée. Il fallait bien reconnaître qu’elle n’avait pas spécialement l’habitude de ce genre de choses. Rachel restait une Hawkes, après tout. La discipline, l’honneur, voilà des notions qui lui parlaient, et qui étaient importantes pour elle. Jadis, elle s’était méfiée de Félicia, qui était une voleuse, une femme qui avait, pendant un temps, travaillé avec des criminels comme Wilson Fisk. Elle avait progressivement appris à lui faire confiance... A tel point qu’elle lui faisait maintenant l’amour.
« J’aime tes amis, Rachel... Tu devrais me les présenter plus souvent. »
L’intéressée sourit, frottant son nez contre le sien. Voir deux belles femmes se faire l’amour... Pour Steve, ce devait probablement être très excitant, mais Rachel, en réalité, pensait que ça devait l’être pour n’importe quel homme. Elle devait aussi à la Chatte Noire de lui avoir progressivement amené à apprécier sa bisexualité, son attirance refoulée par les femmes, refoulée par son éducation militaire. Elle n’aurait jamais osé avouer à son père qu’elle aimait bien les belles formes, et que, quand elle était étudiante, elle regardait des films érotiques avec des lesbiennes en douce. Mais, maintenant, elle était majeure, adulte, et pouvait donc pleinement laisser libre cours à ses pulsions, en espérant que son père ne le sache pas, de manière à ne pas se heurter à une dispute familiale lors du repas de Thanksgiving.
« Et celui-là... Il sait s’y prendre avec les femmes... Ce n’est pas un héros de la Nation pour rien. »
Félicia souleva ses jambes. Rachel pouvait sentir une tâche humide contre la fente de la jeune femme, qui retourna alors Rachel, se dressant alors à califourchon sur elle. Elle prit une pose lascive, en s’étirant gracieusement, faisant craquer son dos. Ses cheveux gris glissaient le long de son dos, et elle observa Rachel en souriant. La femme rousse lui caressait les hanches.
« Voilà ce qui s’appelle un après-midi réussi... »
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La situation était belle, trop belle peut-être. Deux parfaites créatures étaient en train de se faire plaisir sous ses yeux. Il s’écarta un peu des deux jeunes femmes pour apprécier encore plus la vision que lui donnaient les deux jeunes femmes. Ce n’était pas ça qui allait arrêter son excitation, ça non. Il bandait toujours autant et l’après-midi était loin, très loin d’être terminée. Ca tombe bien, car les deux jeunes femmes, à présent nue toutes les deux étaient de cet avis aussi à priori. Alors l’homme s’approcha des deux demoiselles afin de voir encore plus en détails ce qu’elle se faisait, c’était trop excitant, sa main vint presque automatiquement sur sa verge et il commença à se masturber devant elles. Mais il ne voulait pas en rester là avec Felicia et Rachel, ça non. Avec sa main libre, il caressa le dos de Felicia, qui était assise sur Rachel, il la griffa légèrement, comme pour se venger gentiment des marques laissées par cette dernière sur le dos de l’homme. Il remonta sa main jusqu’au parfaites épaules de la chatte, et descendit jusqu’à son énorme poitrine afin de la caresser, Rachel s’occupant déjà de l’autre sein libre. Il décida ensuite d’attaquer la bouche de Felicia, il approcha son visage de cette dernière, effleurant dans un premier temps ses lèvres, profitant de sentir cette odeur tellement agréable qu’elle dégageait, et d’enfin l’embrasser. Il mordilla la lèvre inférieure de la chatte et fit tourner sa langue dans sa bouche, mélangeant alors sa salive avec la sienne. C’était agréable, la jeune femme savait admirablement bien embrasser et cela excitait encore plus l’homme qui lâcha sa main de sa verge pour caresser l’autre sein de Felicia. Il les caressait lentement, les massait, les pressait et jouait avec les tétons à présent durs de la jeune femme. Rachel et Felicia vont finir par croire que ce héros de la nation avait un penchant particulier pour les mamelles. C’était le cas certes, mais il savait jouir des nombreuses autres choses qu’offraient le corps d’une femme à un homme.
Le Captain était trop excité, il décida alors de coucher Felicia sur le dos, il se mit sur elle, jouant une nouvelle fois avec sa poitrine. Avec sa main droite, il prit son sexe et le rentra doucement dans la fente de la jeune femme. Il commença alors les vas et vient. Toujours couché sur Felicia, il embrassait la poitrine de cette dernière, léchant ses tétons, les mordillant, les suçant. Non, vraiment, Felicia en avait de parfait. Tout comme Rachel a qui il fit signe de venir. Il se releva, prit les deux cuisses de Felicia et augmenta la cadence des vas et vient, ils étaient plus durs, plus passionnés, plus agréables. Rachel a ses côtés, il avança son visage de celle-ci, et se mit à l’embrasser, de façon passionné, plus passionné encore qu’avec Felicia.
« Hmm … Il y a des goûts comme ça … Aaahh … Dont … dont il me sera très difficile d’oublier » Dit-il.
L’homme continua ses va et vient dans l’intimité de Felicia, il n’y a pas à dire, elle avait des cavités parfaites, il lui serait très difficile d’oublier ça aussi. Il lâcha une des cuisses de Felicia, pour venir caresser l’intimité de Rachel, elle était encore mouillé, preuve qu’elle était encore excitée, il y rentra un doigt, deux et même trois dans la fente de la jeune femme. Il commença les vas et vient aussi de ce côté. Il espérait leur procuré beaucoup de plaisir, faisant passer le leur avant le sien.
« Nous avons encore beaucoup de temps, profitons-en mesdemoiselles ! » Lâcha-t-il entre deux vas et vient.
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Félicia Hardy avait une libido assez débridée, contrairement à Rachel Hawkes. Iron Girl savait par exemple que Félicia se rendait souvent à des clubs échangistes ou à des soirées assez hardcore, axées sadomasochisme, bandage, et coups de fouet dans des tenue sen cuir et en latex... Sans parler des nuits qu’elle s’offrait parfois avec Pamela Isley... Tout ça était un peu trop osé pour Rachel Hawkes, qui avait, de ce point de vue, une vision du sexe assez classique. La Chatte Noire appartenait à une autre dimension, et, pourtant, malgré le fait que tout en elle était supposée rebuter un Hawkes, Rachel l’aimait bien. Félicia était insubordonnée, n’en faisait qu’à sa tête, mais elle était aussi une alliée de confiance, quelqu’un qui, malgré ses tempéraments et son comportement immature, étaient une femme de confiance... Et puis, Rachel aimait bien faire des câlins avec elle. Le côté félin de Félicia s’exprimait à la perfection dans ces moments intimes.
Pour l’heure, Steve Rogers s’était allongé sur elle, et la pénétrait gracieusement. La Chatte Noire soupirait et ronronnait, des vibrations sonores s’échappant de son corps en extase. Ses doigts glissaient contre le dos de Captain America, le griffant à moitié. Rogers était un super-homme, après tout. Pouvoir contenter sexuellement deux femmes, ça faisait partie de ses talents. Rachel avait un peu honte à se voir dans un plan à trois. Ce n’était pas dans la philosophie des Hawkes, mais, d’un autre côté, elle se disait que c’était là une belle manière de casser sa réputation de femme frigide, réputation d’autant plus forte qu’elle était relativement belle. Une belle rousse avec une confortable poitrine. Aussi, quand Steve alla l’embrasser, Rachel répondit sans hésitation à son baiser, soupirant de plaisir, fourrant sa langue dans sa bouche. Le contact était différent de la bouche de Félicia, plus sale, plus poilu. Ce n’était pas les lèvres délicieuses et tendres de Félicia, avec ce doux menton à la peau tendre, mais une peau plus épaisse, plus ferme, des lèvres plus affirmées, plus solides, plus dures... Et un menton légèrement poilu. Une bouche d’homme, et il en allait de même pour le baiser : vif, appuyé, loin de la souplesse des lèvres de Félicia, des lèvres qui semblaient vouloir jouer avec vous, au fur et à mesure que le corps de Félicia louvoyait comme le vôtre, vous excitant chaudement. Félicia avait plus l’habitude des bouches à la Steve Rogers, que de celles à la Félicia Hardy, quand bien même ses expériences homosexuelles s’étaient affirmée set développées, notamment avec Carol.
Le baiser se rompit, et Rachel resta sur le flanc, les observant, un léger sourire sur les lèvres. Félicia ronronnait tendrement, tandis que le bassin de Steve se soulevait et s’abaissait. Les performances sexuelles de Captain America n’avaient sûrement pas été prises en compte par les scientifiques et les chercheurs qui avaient développé en lui le sérum ayant amélioré de manière notable ses capacités, mais elles se retrouvaient. L’homme avança alors ses doigts pour pénétrer Rachel, qui soupira, et se glissa un peu, se couchant sur le dos, afin que la prise de l’homme soit un peu plus facile.
« Nous avons encore beaucoup de temps, profitons-en mesdemoiselles ! » s’exclama l’homme.
Félicia répondit par un soupir, et posa alors une main sur la nuque de l’homme, et souleva ses jambes, les enroulant autour de son bassin, tout en rapprochant son visage du sien. Elle gémit contre ses oreilles, sachant probablement que c’était le genre de choses qui excitaient les hommes, puis elle l’embrassa sur les lèvres, fermement, solidement, en gémissant, savourant le contact du torse épais de l’homme contre son corps, de cette sueur qui glissait contre elle.
« Écrase-moi, Steve, souffla-t-elle. Je veux me sentir... Humm... Aplatie sous ton corps, sous ton torse, sous ta puissance... »
Doigter Rachel en même temps risquait d’être difficile, Félicia savait attirer l’attention sur elle. Avec son corps qui, tout en étant musclé, conservait des formes langoureuses, et sa belle chevelure argentée, sans parler de ce sex appeal naturel qui se dégageait de son corps, elle était un appel vibrant au sexe. Difficile de s’imaginer que, pendant longtemps, à New York, elle n’avait eu aucune aventure sexuelle, à cause de son amour pour Spider-Man. Rachel connaissait la petite histoire. Sur ce point, il était impressionnant de voir à quel point le S.H.I.E.L.D. avait pu se renseigner.
Esquissant un sourire, Rachel roula à nouveau sur le lit, et se plaça à côté de Steve, ses seins heurtant les cotes de l’homme. Elle glissa l’une de ses mains le long du dos de l’homme, et lui mit la main aux fesses, tapant brièvement dessus, avant de lâcher :
« Ne la ménage pas... N’oublie pas que le mutagène qui l’a fait muter est une variante de celui que tu as reçu... Elle a les reins solides. »
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Qui aurait cru que le Captain America se retrouverait dans pareille situation il y a quelques heures de ça. Pas grand monde, même pas lui. Non, cet homme bien robuste, musclé, fort, fier, mature ; était créer pour le combat, la guerre, commander une armée entière, sauver le monde ; certainement pas pour faire plaisir à deux superbes jeunes femmes. Puisque l’homme n’avait pas pour habitude de faire l’amour à la « femelle », il avait été éduqué entouré d’homme, et très vite au sein de l’armée. Les tentations n’étaient donc pas nombreuses, voir inexistantes ; alors il faut comprendre que lorsqu’un homme comme Steve à la possibilité de se faire plaisir, de se lâcher, avec deux superbes créatures il ne dit pas non. Felicia était le type de femme qui donnait à n’importe quel homme l’envie de se défouler sans risque de lui faire mal, Rachel quant à elle était beaucoup plus mignonne, belle on n’avait envie d’en prendre soin, de lui donner un maximum de plaisir. Et de voir ces deux femmes collées à lui … Aaaaah ! N’était-ce pas le rêve absolu ?
Quoiqu’il en soit Steve était toujours agrippé aux hanches de Felicia qu’il n’hésita pas à serrer fort, sa peau était, il faut l’avouer, bandante. Elle était douce, il y avait des formes où il fallait et le Captain n’y manqua pas lorsqu’il s’agissait de toucher la poitrine énorme de la féline. Il vit alors Felicia se relevé et se blottir contre lui, ses jambes autour de sa taille, comme pour ressentir encore plus les vas et vient de l’homme. Qui plus est, il sentit les seins de Rachel se coller à lui et sa main sur ses fesses ; c’était bien une partie de son corps qu’on n’avait pas l’habitude de toucher chez le super-héros, mais cela ne le dérangeait pas le moins du monde, Rachel avec des mains douces, très agréable. L’homme serra fort contre lui Felicia, un peu trop fort, mais l’homme était bien trop excité pour s’en rendre compte et puis les deux jeunes femmes le poussaient à être un petit peu plus violent dans leurs ébats. C’est alors qu’il descendit ses mains jusqu’au cul parfait de la féline, il serra chaque fesse fermement et donna de grand coup de hanche à l’intérieur du sexe de la jeune femme. Il la sentait transpirante. C’est dingue comment une odeur peut devenir agréable suivant la situation, cette sueur que propageait nos trois protagonistes donnait à l’atmosphère de la pièce, une ambiance des plus érotique. Des marques rouges vinrent teinter les fesses de Felicia ; il déplaça alors une de ses mains vers sa fente et y rentra son doigt entièrement. Il appréciait le contact de la peau de Felicia et les seins de Rachel sur la sienne, il sentit alors l’odeur de la féline et l’embrassa au niveau du cou, le mordillant même, laissant apparaître ses petites marques sur sa peau, prémices de futurs « suçons ».
« Annn … Hmmmm … » Souffla l’homme.
L’homme ne se contrôlait presque plus, ses coups de hanches étaient violents, le sexe de cette dernière était bien trop addictif et il ne pouvait en sortir. Il était aussi en train de doigter le cul de Felicia de manière violente aussi, cette fois il y mettait deux, voir trois doigts par moment. Ses fesses rouges vives excitaient encore plus l’homme aux supers pouvoirs, et cela allait continuer de nombreuses heures, car malheureusement pour les deux jeunes femmes, l’homme était doté d’une incroyable endurance … sur tout le corps.
*Comment pourrais-je me passer de cela ?!* se disait-il.
Car oui, le moment que passait l’homme avec ces deux jeunes femmes allaient devenir l’un de ses meilleurs souvenirs passé au « boulot ».
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Elle était en train de toucher les fesses d’un héros de guerre... Comme quoi, même les légendes avaient des facettes bien réelles. Pour une militaire, non seulement de formation, mais aussi de naissance, admettre ce genre de choses était curieusement excitant. Steve Rogers, Roy Simmons... Les héros de la Seconde Guerre Mondiale étaient presque des saints chez les Hawkes. Rachel avait toujours assisté aux cérémonies officielles, visant à remettre des distinctions aux héros de guerre. Elle en avait toujours ressenti une certaine fierté, alors que, jeune fille, elle voyait tous ces hommes bomber le torse dans leurs uniformes. Elle avait voulu faire pareille, elle aussi, recevoir la Medal of Honor pour avoir contribué à aider son pays. Dans le manoir des Hawkes, il y avait tout une pièce où on avait entreposé les différentes récompenses successives que les Hawkes, au fil des siècles, avaient emmagasiné. Sur ce point, la famille de Rachel était un véritable cliché, dont le manoir aurait très bien fait dans un clip promotionnel pour la campagne des Républicains aux présidentielles. Avoir l’occasion de coucher avec un héros de guerre excitait donc à la fois la Rachel mâture qui savait faire la part des choses, mais aussi cette petite fille en elle, cette âme d’enfant, qui voyait toujours avec une certaine fascination ceux qui s’étaient battus pour son pays. L’Amérique restait un pays de patriotes, un pays où, contrairement à ce qui se passait dans d’autres pays comme la France, un citoyen ne pouvait pas se torcher les fesses avec le drapeau national en invoquant la recherche artistique.
Rachel sentit l’homme forcer contre le corps de Félicia, qui se mit à gémir, les pectoraux solides de l’homme la heurtant, la compressant. Elle se mit à ronronner sensuellement, et sortit les griffes, sous l’effet de l’excitation, griffant le dos de Steve, mais sans le faire saigner. Quand il glissa en elle ses doigts, elle le laissa faire, savourant ce moment, gémissant à nouveau. Rachel, pour l’heure, se contentait de les observer, sans se faire trop de soucis là-dessus. Elle aurait son tour, mais, pour l’heure, voir Félicia avec cette queue en elle avait quelque chose de terriblement excitant, de si excitant qu’elle ne voulait arrêter ça pour rien au monde. Elle voulait se délecter de ce moment, s’en imprégner, et embrassait le dos de l’homme, heurtant ses seins contre lui.
« Haaa... Haaaannnn !!! HAAAANNNNN !! »
La Chatte Noire se laissait aller. L’homme était un bon amant, nerveux et rapide, fougueux et puissant. Il en comptait pas la ménager, et c’était exactement ce que Félicia voulait. Ses cris et ses miaulements remplissaient l’atmosphère, et elle enchaîna les orgasmes, salissant le lit. Rachel, sous les cris de la jeune femme, se surprit à se caresser intimement, se doigtant lentement, enfonçant deux doigts en elle, les remuant alternativement. Sa mouille venait glisser sur le lit, et elle avait les joues légèrement rouges, sous l’effet du plaisir.
« Haaa... Hummm... !! »
L’endurance de cet homme était admirable. Rachel savait qu’il y avait là quelque chose de surnaturel, car les minutes s’écoulaient rapidement, et ce n’était pas la Chatte Noire qui allait s’arrêter. Ses cuisses étaient en train de s’humidifier, et ses orgasmes s’enchaînaient, de même que ses vibrations.