Le coup était bien monté, tout avait été prévu, la voiture de replis par la sortie de derrière, les explosifs pour la porte du coffre, armes automatiques, pistolets mitrailleurs genre uzi pour tout le monde et une deuxième ceinture d'explosifs en guise de menace. Normalement elle ne devrait pas à être utilisée, mais qui sait, la simple possibilité que ce soit activé devrait suffire à décourager les imbéciles ! Le chef du groupe sourit. À eux ciçnq, ils devraient être capable de faire de belles choses dans cette banque...
Ils allaient s'en mettre plein les fouilles et après, direction l'Indonésie, les pays chauds ! Pourquoi pas porto rico ou le costa rica ? Tant de destinations qui les faisaient tous les cinq, rêvaient. Le chef de groupe eut le courage de prendre une dernière rasade d'alcool ^pour le courage et sortit de la bagnole, l'oeil aux aguets. Pas de bagnole de flics... on entre dans la banque...
« Personne ne bouge où on fait tout sauter ! »
Tires de sommation en l'air, dans les caméras... quand je vous disais que le coup était bien préparé... mais le faire en fin de matinée... ce n'était peut être pas l'idéal... quoique si, les flics seraient à l'apéro... oui, ils avaient entre autres choisi cette heure sur des préjugés sur les flics... bravo... mais voilà, avec une ceinture d'explosifs, il était inutile de chercher plus loin, ils auraient ce qu'ils désiraient.
L'un des hommes de la sécurité sortit une arme avant de devenir de la viande froide. Dans le lointain, comme pour annoncer la fin de cette vie, un clocher sonna le glas, coïncidence étrange, mais comme les coups de feu couvraient le tout il n'y avait aucun mal à couvrir cette coïncidence sans importance.
Les personnes présentes semblaient paniquer. Quant aux braqueurs, eux, on ne voyait pas leur bouche sous la cagoule masquant leurs traits, mais on aurait parié qu'ils souriaient. En tout cas, ils étaient pro. L'un d'eux était passé derrière chacun des guichets pour vider le pognon des caisses et ramener le personnel devant.
« Tout le monde va gentiment allonger la monnaie avec gentillesse et diligence ! Pas de geste brusque. Je veux le liquide, les cartes de paiment, les colliers, les bijoux en tout genre, même les piercings, sait-on jamais ! »
Il désigna une personne dans l'assemblée, une blondinette et pointa son arme sur elle.
« Toi, minette tu vas m'accompagner au coffre, histoire que j'ai toujours quelqu'un en vue, que je sache sur qui tirer en cas de pépin ! »
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Gabriel était déjà en route, ordre de Tsubahana, une manière de faire qui réclamait ses capacités, son doigté, sa capacité de destruction sans dégâts collatéraux. Il était çà moto avec un peu d'avance sur les cinq bagnoles de fonction qui le suivait. On avait déjà appelé les tireurs d'élite qui étaient en train de se mettre en position de l'autre côté de la rue. Il gara sa moto à proximité et se prépara, enfilant le gilet pare-balle.
Le jeune homme se glissa derrière une bagnole de service
« Police ! Vous êtes cernés, sortez bien sagement les main au dessus de la tête, et laissez les otages en paiux ! Sinon nous serons forcés d'intervenir ! »
ça lui faisait chier ces putains de braquage !