A peine éveillée, déjà martyrisée. Sans pitié, le Loup allait et venait en elle, forçant le passage à chaque coup de rein. Pas le temps de faire de l’introspection pour la jeune femme abusée. Même si elle ne le voulait pas, elle était excitée d’être ainsi livrée pieds et poings liés à ces démons. Elle ne se savait pas masochiste, avant ce soir. Perdue dans ses sentiments mitigés, perdue dans cette luxure qui la ravissait, Catalina ne parvenait plus à réfléchir. La douleur, le plaisir, l’humiliation et la sauvagerie se mêlaient. Manipulée comme une poupée, comme l’un de ces jouets gonflables vendus pour les amateurs, elle gémissait pourtant. Elle feulait. Elle hurlait. Si les créatures pouvaient l’effrayer de prime abord, ça ne faisait qu’augmenter son désir.
Sa petite robe moulante, trop petite même, différait bien de ses tenues habituelles. Mais alors que la matière comprimait son corps ferme, elle n’en avait cure. Sous la brusquerie du Loup -ou bien était-ce cette créature à tentacule ?- ses seins achevèrent de jaillir à l’air libre, bien vite arrosés d’alcool comme le reste de sa personne. Et pourtant, elle ne s’en offusquait pas. Elle aimait ça. Elle suppliait même pour qu’ils n’arrêtent pas. Et quand elle ne pouvait plus parler, ses yeux suppliaient à sa place. Ses gestes parlaient pour elle.
Elle ouvrit la bouche pour aspirer une grande goulée d’air alors que le tentacule desserrait légèrement son emprise, mais un hoquet s’étrangla dans sa gorge quand elle sentit ce nœud, à la base du sexe canin, gonfler, enfler, écartant encore plus ses chairs tendres et brûlantes. Ses doigts griffèrent sans effets le radiateur auquel elle était attachée. Etait-ce du plaisir, vraiment ? Il semblerait. Alors qu’elle aurait dû se sentir écartelée, déchirée par le Loup qui la besognait sans merci, la veuve ne ressentait qu’un plaisir intense, violent, électrisant.
Elle n’eut pas le temps de s’appesantir sur cette sensation étrange, incongrue, qu’elle n’aurait pas dû ressentir. Elle se fit soudain retourner, sans quitter le pieu massif qui l’empalait déjà. Ses épaules protestèrent sous ce traitement brutal. Elle se retrouva avec les bras tendus, toujours attachés au radiateur, et face à un sexe de calibre impressionnant. Comme tout ce qu’elle voyait ce soir, d’ailleurs. Elle ne put protester, ses lèvres s’ouvrant à peine que déjà les bourses pleines du démon rouge et cornu s’écrasèrent dessus. Une main ferme la força à ouvrir la bouche avant que le sexe massif ne vienne s’y engouffrer. Loin. Trop loin. La brune avait une bonne expérience des gorges profondes, mais là ? Ce n’était pas humainement possible, si ?
Et le pire, dans tout ça ? Ou le meilleurs, selon les points de vue. C’est qu’elle aimait ça. Elle sentait les vagues de plaisirs ravager son corps torturé. Elle sentait ses terminaisons nerveuses noyée sous les petits chocs électriques orgasmiques. Et le sexe s’enfonçait, violant et déformant sa gorge qu’une main griffue serrait en alternance. Elle n’était qu’un exutoire, un vide-couille, pour ces créatures démoniaques. Et elle aimait ça. Elle en redemandait même, masochiste comme elle se découvrait.
Si sa bouche, ou sa gorge pour être plus précis, et sa chatte étaient occupées, malmenées, ravagées, sa poitrine n’était pas pour autant abandonnée. La brune sentait des doigts, des lèvres, des dents parfois, venir l’agacer. Tendrement, férocement, alternant entre la douceur et la sauvagerie.
Pauvre petite chose, petit jouet pour les démons. Elle était tellement submergée par ces sensations délicieuses, douloureuses, qu’elle ne remarqua l’absence du Grand Duc que lorsqu’il rentra à son tour dans la pièce. Battant furieusement des paupières, pour chasser les larmes de ses yeux, la brunette ne put toutefois suivre l’instigateur de tout cela des yeux. Bien vite ramenée à son activité, elle manqua de s’étouffer en sentant le démons cornus aux deux paire de bras éjaculer en resserrant son emprise sur sa gorge. Le Loup continuait de la pilonner, malgré le foutre crémeux qu’il avait relâché et qui suintait à présent malgré le nœud qui l’écartelait. Elle toussa, ou tenta de le faire, respirant avec de grandes difficultés par le nez.
Plaisir. Douleur. Honte. Jouissance. Catalina ne faisait plus la différence. Sa perception des choses, du bien et du mal particulièrement, était mise à mal par cette orgie, par ces violences qu’elle subissait, qu’elle suppliait de subir. Les épaules douloureuses, à force d’être tendues vers l’arrière, vers le radiateur, elle sentit toutefois ses muscles intimes se contracter de plus belle, resserrant son étreinte autour du sexe canin, quand une vague de plaisir plus forte que les autres la dévasta. Son cri, étouffé par l’énorme engin qui se plantait dans sa gorge, sembla d’ailleurs faire de l’effet au démon qui lui labourait la bouche, parce qu’elle crut le sentir encore en train d’éjaculer. Puis il libéra sa gorge, s’extirpant d’entre ses lèvres rougies, et une dernière giclée éclaboussa sa joue. Comme la dernière des traînées, la veuve sortit la langue pour lécher ce qu’elle pouvait atteindre, sous les rires gras des autres créatures.