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Dépression nauséabonde [ Hypocras]

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Hypocras

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Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 15 lundi 19 novembre 2012, 00:09:29

Où voulait-elle en venir désormais ? Nom d'une pipe, il avait bien compris le topo sur la mort, la collecte des âmes, le travail de fauchage incessant... il connaissait ses classiques, tout de même, et n'avait pas besoin qu'on lui brandisse un instrument de mort (l'expression était d'ailleurs adaptée à un point presque comique, en l'occurrence) pour lui faire un dessein ! Il n'eut cependant pas le temps d'objecter qu'elle parut se concentrer, faisant renaître sur sa peau les mêmes marquages indéchiffrables qu'avant, et semblant tirer à elle quelque chose d'invisible, de lointain et de conséquent ; manifestation dont la présence sinueuse et froide se fit en un instant de plus en plus appuyée, envahissant les lieux d'une espèce d'aura d'entropie à couper le souffle. De fait, le satyre perdit un peu de sa superbe devant cette preuve renouvelée de la puissance mise en avant par la fillette. C'est qu'il avait une répugnance appuyée envers les armes, quelles qu'elles fussent, et même plus de deux millénaires d'existence n'avaient pu le débarrasser de ce dégoût et de cette crainte instinctifs qui s'emparaient de lui chaque fois qu'on lui pointait une épée, un pistolet ou même une bouteille brisée sous le nez.

Cependant, crâneur, baratineur et grand poseur comme toujours, il fit en sorte de ne pas laisser transparaître son malaise, se contentant d'aborder une expression de recul et de dépréciation de bon aloi devant l'espèce de grand pan noir recourbé et d'allure mauvaise qui se dressait devant lui et dont il n'était pas facile de détacher les yeux, serré dans la main de la gamine pâle. D'ailleurs, celle-ci, d'un ton blasé et passant encore une fois du coq à l'âne, lui proposa tout de go de réaliser un souhait de sa part, ce qui le laissa une fraction de seconde interloqué, mais au sujet duquel il ne tarda pas à mettre ses méninges en branle. S'agissait-il donc d'une sorte d'entourloupe, de contrat dont il serait le dindon de la farce ? Il ne semblait pas, l'expression désabusée et formalisée de la petite déesse indiquant de toute évidence qu'il s'agissait d'une sorte de moment de bonté de sa part. Et bien...


Dans un premier temps, il fut tenté de carrément répondre à la manière du célèbre personnage tigresque de Calvin & Hobbes, et de demander un sandwich, mais il ne concrétisa pas cette petite inclinaison. La répartie n'aurait pas manqué d'allure, certes, mais étant donné à quel point elle se montrait pince-sans-rire, l'effet aurait été gâché.... hmm... pas question non plus de demander des choses grandiloquentes ; non pas qu'il n'eût pas quelques idées de grandeur là tout de suite, mais contrairement à ce qu'avance l'adage, abondance de biens peut nuire puisqu'elle peut rendre con. Voyons, voyons... en fin de compte, il sut quoi répondre, et ce fut donc avec un demi-sourire renouvelé plus que jamais matois, et une étincelle de malice pétulante dans le regard qu'il lui retourna :

« Et toi ? Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? Honneur aux dames après tout. »

Restait à espérer en tout cas qu'elle ne lui chanterait pas le même couplet que jusqu'à maintenant, la rengaine de la pauvre déesse condamnée à accomplir son office ancestral étant décidément bien pesante, d'autant plus quand, comme Hypocras, on connaissant deux-trois choses sur les dessous de Terra et de ses résidents... mais chut.
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
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Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 16 lundi 19 novembre 2012, 02:53:43

Bien que l'offre était de celui-ci semblait perdu dans ses pensées, et je peux aisément voir même si il ne ne laisse pas apparaitre que l'aura démoniaque le gène, je vais donc me montrer gentille et lui faire ce cadeau ; Je réduis alors la quantité d'aura au tour de moi, et l'air est de moins en moins pesant je rends le lieu vivable, une fois fait je vérifie toujours l'état du bouclier il est toujours en place, personne ne viendra nous déranger dans notre discussion, mais celui ci semble avoir comprit l'importance du choix, il se creuse la tête dans tous les sens, même si je peux bien sure pensée qu'il croit que c'est une fausse proposition ? C'est vrai après tout pourquoi les humains feraient-il confience a une dame qui représente la mort ? Mais moi je suis différente je ne suis plus quelqu'un de méchante a présents. Peut être devrais-je chercher d'avantage de contacte au lieu de aire le mal comme je suis en train de le détester ?... Mais il me fait douter car il m'en retourne la balance...

« Et toi ? Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? Honneur aux dames après tout. »

-Moi ? Je peux déjà me faire plaisir autant que je le veux alors, je ne sais vraiment pas je suis lassée... Peut être avais-je besoin de parler avec quelqu'un ? As tu réfléchis a ce qui te ferai plaisir ?

Demandais-je d'une voix assez froide sans pour autant être agressive en vers lui, c'est vrai quoi moi je ne connais aucun des mots que les humains connaissent, qu'est-ce que la paix ? L'amitié ? Ou encore l'amour ? Ces mots la je ne les connais pas et je dois dire que je ne serai pas fachée de les découvrir les uns après les autres, enfin de compte ce que je veux vraiment ce serai plutôt avoir quelqu'un a qui parler, j'en ai marre de la solitude, je veux vraiment quelqu'un... Des larmes recommencent a ruisseler sur mes yeux, ça ne va vraiment pas du tout ! Je suis en état d'urgence...

Je plante ma faux dans le sol et je m'agenouille en attendant sa réponse, ayant le regard vide comme si quelqu'un avait apprise la pire nouvelle de sa vie, je pense que je commence vraiment a toucher le fond, ces images dans ma tête je veux qu'elles cessent. Il faut qu'elles disparaissent, je ne peux reposer en paix tant que cela durera, en attendant que va t-il répondre et si je l'invitait dans ma dimension ? Pas de chose horrinle non, je le jure je m'en servirai pour du bien cette fois, même si je dois subir la colère des dieux par derrière je me battrai jusqu'au bout... Réfléchis humain, tu n'a droit qu'a une seule proposition, il y' en aura pas deux fois comme celle la avant un long moment... Que pourrais-je faire d'autre pour qu'il se sente mieux ? J'ai déjà dissipée l'aura démoniaque, même si ma faux et ma forme divine reste toujours visible ? 

-Alors ? As tu choisis ? Cependant il y'a bien une chose, dont j'aurai beso.... Haaaah !!!


Je suis prise d'une violente vision et je me retrouve perdue dans mes pensées, va t-il réussir a me ramener ? Même si je suis tirée de la mort, mon état est toujours instable. 
« Modifié: mercredi 21 novembre 2012, 22:30:10 par Yamie Kuroïe »

Hypocras

Créature

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 17 jeudi 22 novembre 2012, 01:43:53

Hypocras n'était pas quelqu'un de puissant, quel que fût le sens que l'on fît aborder à ce terme : il n'avait ni grands pouvoirs, ni armées dévouées, ni moyens mirobolants, et faisait bien triste figure si on le mettait à l'aune d'un véritable héros. Cependant, ce qu'il possédait, c'était son éternel sens du culot, d'une sorte d'effronterie légèrement matinée de cynisme qui lui faisait voir les choses d'un œil rusé et lui permettait souvent d'arriver à ses fins, ou, tout du moins, d'éviter les pires ennuis. Là où il arrivait à d'autres de se lamenter sur leur sort, le satyre réagissait, rusait, louvoyait, embobinait parfois, et trompait quelquefois, n'étant jamais à court d'idées ou de réflexions sur ce que le présent lui offrait. Un soupçon bien amené de cette chance qui sourit aux audacieux achevait de le rendre apte à tirer son épingle du jeu là où plus d'un n'aurait probablement eu qu'à s'écraser ou à se mettre dans de beaux draps... même si ses méthodes n'étaient pas toujours infaillibles, loin de là.

Pour l'occasion, il voyait bien que, malgré les apparences et le rapport de force, il avait le dessus d'une certaine manière, car le ménestrel ancestral connaissait bien les puissants : si haut qu'ils pussent aller, il leur manquait toujours quelque chose, et ressentaient perpétuellement une sorte d'insatisfaction sourde qui leur faisait à l'occasion envier les plus humbles, et les considérer avec une espèce de jalousie féroce, une curiosité perplexe, voire des égards précautionneux. C'était dans cette dernière catégorie qu'il classait son interaction avec la déesse jouvencelle, étant donné que, ne lui en déplût, elle paraissait l'entourer d'attentions là où la logique aurait dicté qu'elle ne lui prêtât pas plus attention qu'à un cafard. Elle-même l'avouait d'une certaine façon, confessant l'éternelle insatisfaction dans laquelle la plongeait son omnipotence, avouant son envie de plaisirs aussi simples et intemporels que peuvent l'être ceux de boire un verre, se chauffer près d'un feu, ou rire à des plaisanteries...


De toute évidence, les tourments de la jeunette atteignaient des proportions des plus déstabilisantes pour elle, puisqu'elle fut envahie de tremblements et de larmes tandis que le poids des émotions l'écrasait de façon véritablement physique. N'étant pas du genre à courir auprès d'elle pour la rassurer à la manière d'un chevalier servant d'opérette, le faune se contenta de se redresser posément, ignorant placidement sa dernière question et époussetant de façon détachée ses jambes poilues tout en écoutant la fillette renouveler sa suggestion d'un ton qui suggérait l'urgence. Cependant, elle n'y tint rapidement plus, et finit par avouer qu'elle désirait quelque chose, ne pouvant toutefois aller au bout de sa phrase qui fut comme coupée par une réalisation soudaine et terrifiante.

Déstabilisant. Toutefois, une fois de plus, il n'était pas chèvre-pied à paniquer à la moindre alerte (ou tout du moins, à montrer qu'il paniquait), s'agît-il de la détresse d'une entité plénipotentiaire dont l'était de crise aurait potentiellement pu impliquer l'éradication vive et brutale de toute vie dans le secteur, ce qui l'incluait de façon fâcheuse. Se raccrochant donc à son sens aiguisé de la prestance, il se rapprocha de la gamine tout en s'efforçant de faire abstraction de l'immense objet noir et tranchant qu'elle tenait toujours. Agissant presque avec cérémonie, il apposa une paume bienveillante sur son crâne garni de longs cheveux blancs, caressant doucement ce qui avait une texture capillaire diablement ordinaire pour une partie du corps d'une déesse.

« Dis-moi donc. » Énonça-t-il simplement d'une voix grave, soutenue et pénétrante dont la stabilité se voulait rassurante.
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
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Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 18 jeudi 22 novembre 2012, 02:29:56

Je suis assise a genoux, les yeux en larme, je vais avoir du mal a me retenir, cependant l'humain est toujours la bien qu'il est peur de ma lame, qui d'ailleurs je la fais disparaitre, et je n'ai plus rien pour m'appuyer alors je tombe par terre, mais je me rassois convenablement. Ce que je veux ?  C'est simple, je veux pouvoir me reposer un peu mais ces images sont assourdissante ! Elles m'écrasent comme si je n'étais qu'une vulgaire feuille morte. Mais que faire ? Il pose sa main sur ma tête, en me disant de lui dire, mais mon état actuel ne me permet pas de le prononcer tout ce qu'il sors de ma bouche au contact de sa main c'est ceci..

-Hai.. ? 

Dis-je d'étonnement si je ne peux pas le lui dire alors pourquoi ne pas le lui montrer ? C'est une bonne idée ça le lui montrer mais il ne faut surtout pas que je provoque une catastrophe. Alors je continue de pleurer ais-je honte ? Non pas du tout, cependant il n' y a que les humains qui pleurent. Pourquoi ais-je rouvert mon coeur ? Je l'ignore ! Mais je me dois de lui montrer ce que je recherche, je ferme mes yeux et une onde visible traverse la grotte, en le touchant lui avec. Mais ce n'est pas dangereux bien que j'ai mes marquages noir sur moi qui sont revenus, super. 

Le décors ce met a changer, et on voit a présent un chalet dans les montagnes fort sympathique, le chalet a tout ce qu'il y' a de plus classique des tables des chambres, quelques décoration. Mais le plus important c'est le groupe de personne en train de discuter en souriant prêt d'un bon feu de cheminée ! Est-ce la mon souhait ? Je crois bien que oui ! Mais quelque chose d'anormal ce passe encore et soudain les images se floutent et deviennent une vision d'horreur. 

Toutes les personnes que je tue, on voit leur mort a la place du moment que je désire plus que tout actuellement, et vue qu'il y'en a beaucoup si je ne fais pas quelque chose vite ça va devenir un véritable cauchemar ! Mais d'un certain coté il a enfin un aperçu de ce que moi je vois continuellement je tiens mes mains sur ma tête en regardant le sol en pleurant et en criant

-Nooooon !!!! Pas ça !!!!

Les images se floutent légèrement mais je n'arrive pas encore toute a fait a la faire partir, aidez moi ! C'est abominable toutes ses choses, je ne veux plus les revivre sil vous plait !  Déjà que je fais un effort inimaginable pour retenir ma magie afin de ne pas le blesser d'une quelconque façon je vais bientôt m'épuiser agoniser si cela dure plus longtemps.... Mes émotions ont perdus leurs fils, c'est le chaos la dedans.

Hypocras

Créature

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 19 jeudi 22 novembre 2012, 19:03:23

Se rendant compte de l'état d'instabilité alarmée dans lequel la petite boule de puissance divine était en train de s'abîmer plus que jamais, Hypocras présagea le pire quant à ce qui allait se passer, mais, une fois de plus, maintint les rênes de son sang-froid avec fermeté, se défendant une fois de plus de céder à la peur et à l'affolement. Il s'agissait là d'une conduite qui pêchait très probablement par excès d'orgueil, mais on a sa fierté ou on ne l'a pas, et quand on est vieux, artiste, et satyre, on ne manque triplement pas de grands chevaux sur lesquels monter. Attendant par conséquent avec constance et ténacité de voir ce qui allait se passer, il sentit tout son corps se crisper et retint sa respiration lorsque les ondulations d'un noir insondable reparurent sur la peau pâle de la demoiselle. C'est qu'elle avait beau avoir eu l'obligeance de congédier l'arme qu'elle lui avait exposé sous le nez, cela n'avait fait que le rassurer en surface, le baroudeur ancestral s'attendant à de nouvelles manifestations possibles d'une toute autre ampleur... à juste titre.

En effet, à peine eut-il le temps de sentir une sorte de frisson, de vague invisible parcourir tout son être, que le décor, l'ambiance, le lieu, changea du tout au tout, le cadre passant d'une niche dans les Landes Dévastées à un chaleureux intérieur digne des stéréotypes les plus éhontés de famille heureuse. Un changement pour le moins déstabilisant, et qui aurait pu faire perdre ses repères au chèvre-pied si celui-ci n'avait pas déjà bien des fois vécu des expériences de distorsion sensorielle et mémorielle dont certaines confinaient aux plus hauts sommets du délire éveillé. La question restait tout de même de savoir s'il ne s'agissait là que d'une illusion ou si ce qu'il voyait était bel et bien la réalité... ou tout du moins, une réalité. En fait, le faune n'en avait cure : ne serait-ce que parce que le monde de Terra, qu'il avait arpenté bien et bien des fois, n'était somme toute que la projection gargantuesque de l'imagination d'une déesse plénipotentiaire, il avait appris à relativiser tout ce qui pouvait lui arriver et tout ce qu'il pouvait contempler, et à prendre les choses comme elles venaient.


Toutefois, entre être mentalement préparé à une chose et y être confronté, il y a une différence bien visible, et cette différence, Hypocras la sentit bien lorsque des pincements d'horreurs et de dégoût le saisirent devant le spectacle morbide qui s'offrait à lui, tout un catalogue hétéroclite d'être divers se présentant à lui pour périr en une succession de toutes les formes de décès possibles et imaginables. Serrant les poings, grattant le sol (y avait-il d'ailleurs encore un sol?) d'un de ses sabots, et grommelant dans sa barbe, le quadragénaire barbu réfléchit à toute vitesse, parvenant aussi rapidement qu'aisément à la conclusion qui s'imposait : il semblait que la prétendue mort incarnée eût pour de bon perdu les pédales, et à moins de trouver un moyen de lui remettre les idées en place, la situation présente était partie pour durer !

Agissant sans se poser de questions, comme il savait si bien le faire, il s'agenouilla pour se mettre au niveau de la donzelle aux cheveux blancs toujours recroquevillée en position assise et, la prenant sans hésitation dans ses bras, il l'amena contre lui, apposant son visage contre son torse et lui frictionnant le dos en un geste de vigoureux réconfort. Espérant que cette bonne vieille méthode de soutien moral suffirait pour la ramener vers un état d'esprit plus positif et stable, il s'efforça de se concentrer sur le caractère chaleureux de son attitude plutôt que sur les visions cauchemardesques qui ne discontinuaient pas autour de lui. Sur le même ton qu'il avait adopté pour son injonction passée, il parla directement à l'oreille de la jeune femme dans le but de capter son attention :

« Hé allez, du calme. Pense pas à ça voyons. Dis-moi plutôt que tu aurais envie de faire. »
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
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Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 20 samedi 24 novembre 2012, 00:44:49

Je n'en peu plus de ces visions d'horreur ! Aidez moi a m'en débarrasser sil vous plait. Mais que faire face a ces visions quelques peu chaotique ? La douce cheminée crée par une illusion tantôt me manque déjà !

 Mais moi j'en veux une en vrai car, il y' a des sentiments que je ne connais pas, j'ai toujours été quelqu'un d'agitée en somme et les seules fois ou j'ai été "gentille" c'était de la comédie visant a tromper l'ennemi en face de moi, mais la il ne s'agit plus d'une de ces pièces de théâtre que l'on joue quand il faut jouer. Non bien sur ces sentiments montrent un besoin réel vu mon état de détresse. Et pour une déesse même si ça le fait moyen, c'est plutôt incongru.

Le voila qui essaye de me rassurer, moi qui suis assise sur le sol de la grotte, dans l'illusion des meurtres que j'ai commis, je savais que ce n'étais pas une bonne idée personnellement mais il fallait que je le face, lorsque j'entends sa voix cela a un effet plutôt sympa aussi bien pour lui que pour moi, les images disparaissent totalement, et nous nous retrouvons a nouveau dans la grotte.

 La vision semble terminée et je parviens pas a me relever de suite. Que faire ? Essayer de lui expliquer avec des mots ce que je lui est montrer ? Ou bien, lui communiquer par télépathie ? Les deux option vu mon état ne m'avance guère, et je commence a être fatiguée moi, et puis mes marquages noir je n'en veux plus.

Alors je les fais disparaitre et l'air redeviens agréable, sans trop de perturbation dans l'atmosphère, toute fois moi je continue de pleurer alors je tente quand même de lui dire ce que je pense de tout ça, c'est certes pas très joyeux mais bon ; On fait avec ce qu'on a après tout non ?


-C-ce que tu a vu, par illusion, j juste avant l les meurtres que j'ai commise, c'est ce que je désire vraiment... Il y' a des sentiments que je ne connais pas et j'aimerais b bien, l les voir de mes propres yeux... 

Je bégaille horriblement dans ma phrase, j'espère qu'il a réussit a tout assimiler malgré mes sanglot, je ferai mieux de m'excuser car il pourrait très bien l'avoir mal prit pour la seconde partie de la vision alors j'essaye :

-J-je suis désolée pour la vision de toute a l'heure, c ce n'étais pas voulu !

Dis-je en re pleurant et en sanglotant a terre, mais il commence a ce faire tard dehors et la fatigue commence a m'atteindre même les dieux on besoin de ce reposer un peu de temps en temps mais la je ne sais pas si je réussirai a pioncer dans cet état, je ferai apparaitre un petit feu de bis dans la grotte, ou peut être l'inviterais-je a passer la nuit dans ma dimension ?

 C'est un cas rare que j'amène quelqu'un dans ma dimension sans jouer avec, mais la j'en ai ni l'envie ni le courage de le faire, je rejette catégoriquement cette envie répugnante pour l'instant...

Hypocras

Créature

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 21 mercredi 28 novembre 2012, 17:24:36

Hypocras avait beau être pénétré d'une dose d'orgueil conséquente, et avoir une confiance éprouvée en ses capacités d'orateur et d'empathe, il n'était tout de même pas sûr d'obtenir les résultats qu'il escomptait, aussi fut-ce avec un sentiment de soulagement libérateur qu'il vit revenir l'ambiance certes désolée mais plus sereine de la cache souterraine, l'atmosphère reprenant un caractère plus serein au diapason de l'humeur de la déesse. Celle-ci, ajoutée de sanglot et au visage baigné de larmes, n'avait de toute évidence pas cessé pour si peu de broyer du noir, mais au moins, elle s'exprimait désormais de façon plus cohérente, émettant le désir qu'il avait déjà soupçonné chez elle : celui de goûter à des plaisirs simples qui lui feraient oublier ne fût-ce qu'un instant sa condition d'être d'essence divine.

Au moins, en ce qui concernait ce terrain, l'être bachique était dans son cadre de prédilection, son existence entière depuis sa naissance jusqu'à ce jour ayant toujours plus ou moins gravité autour de l'hédonisme ; autant dire que la réjouissance et la jouissance, ça le connaissait ! A ce propos, rappelons tout de même que le bon sire avait en face de lui une jeune femme nubile, au physique loin d'être désagréable (d'un autre côté, il eût été étonnant que celui d'une divinité le fût, à part à dessein), et qui ne portait à cette heure aucun vêtement sur elle puisque son secoureur avait été réduit à devoir en faire de la charpie pour panser les blessures qu'elle avait auparavant arborées. Précisons, enfin, qu'il tenait cette créature tout contre lui, et l'on comprendra que le chèvre-pied n'était pas sans devoir faire certains efforts pour ne pas laisser ses mains s'égarer ou certaines parties de son corps réagir involontairement. Une véritable épreuve pour un satyre !

« Bah, y'a pas eu de mal, alors t'inquiète pas, je t'en tiens pas rancune. » Commença-t-il par répondre aux excuses de la demoiselle aux cheveux blancs.

En fait, ce n'était là qu'à moitié vrai, puisqu'il conservait une pointe de mauvaise humeur assez vivace de cette expérience aussi déplaisante qu'involontaire. Cependant, Hypocras n'était pas un être vindicatif, ayant appris depuis longtemps qu'entretenir les mauvais sentiments ne menait à rien de bon, aussi avait-il pour habitude de mettre autant que possible de ce qui lui déplaisait de côté. Qui plus était, il n'oubliait évidemment pas qu'il était en présence d'une entité capable de le désintégrer en un clignement de paupières si jamais l'envie lui prenait, aussi était-il doublement conciliant et prudent. Ce fut d'ailleurs ce souci qui le poussa à ne pas agir avec trop de lascivité ou de sensualité dans ses gestes lorsqu'il se déplaça pour venir s'asseoir à côté de la jeune fille, passant un bras autour de ses épaules en un geste qui pouvait tout aussi bien être une simple attention chaleureuse qu'une invitation à une proximité plus intime.

« De quel genre de sentiments est-ce que tu parles ? Qu'est-ce que tu aimerais expérimenter ? » Lui demanda-t-il sur un ton mesuré et cordial propre à tout discuteur consommé.
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
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Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 22 samedi 01 décembre 2012, 13:19:34

Je le sais bien, que malgré mes excuses accepter il m'en veut encore, mais il le dit pour ne pas me blesser. A la place ce serai plutôt moi qui serait blesser par ce genre de résonance.

 M'enfin bon qu'importe voila que le satyre me demande quel sentiment je ne connais pas ? Comme je m'y attendais ma vision ne lui a pas beaucoup parler, car ne connaissant pas ses sentiments je peux difficilement inventée quelque chse que je ne connais pas niveau sentiment...

-Amour, paix, amitié et la liste est longue... 

Dis-je en me concentrant, mes bandages moches, disparurent et une nouvelle tenue noir fit son apparition, elle est beaucoup plus confortable que l'ancienne tenue, et mes bandages ne servent plus a rien puisque de toute façon je suis  guérie d'une certaine façon.
Mentalement c'est pas encore ça et je lui demande alors ce que c'est que ces sentiments que je viens de cité ?

-C'est quoi tout ces sentiments que je ne connais pas ?

dis-je d'un ton amer, et visiblement en manque de ces sentiments car ces images horibles qui me trottent en tête je n'en peux plus et je n'en veux plus surtout, il faudrait que j'établisse une sorte de barrière pour filtrer mes pensées tiens, après tout en tant que déesse je suis capable de faire ça mais c'est long, et fastidieux si je puis dire...

« Modifié: samedi 08 décembre 2012, 17:55:45 par Yamie Kuroïe »

Hypocras

Créature

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 23 dimanche 09 décembre 2012, 00:34:53

Il fallait bien dire quelque chose : Hypocras n'avait guère d'appréciation envers ceux qui se complaisaient à se lamenter sur leur sort, les plaintes lui sonnant désagréablement à l'oreille tels des chouinements puérils, et les élans mélodramatiques lui apparaissant rapidement n'être qu'une resucée maladroite de quelque mauvais monologue tragique tiédasse réalisé par un écrivaillon du dimanche. Un constat bien sévère, certes, mais le vieux chèvre-pied estimait qu'il était tout à fait son droit de ne se préoccuper que des événements et des personnalités qu'il pouvait juger intéressants, et de laisser les autres au rebut. Par conséquent, voir la jeune femme répondre au cliché cent fois vu et revu de l'entité toute-puissante qui ne demander rien tant que de pouvoir accéder à des sentiments bassement humains ; voir cela l'irritait et s'en prenait à sa patience facilement limitée.

Voilà qui était fort bien dit, mais il y avait un hic dans l'affaire : le penser était une chose, le montrer en était une autre lorsque notre ami avait à ses côtés une entité qui, s'il faut le répéter, pouvait d'un moment à l'autre le faire passer ad patres simplement sur un coup de tête. De plus, il pouvait difficilement passer outre la nature surpuissante de cette tête de linotte, celle-ci n'ayant jusqu'à maintenant pas laissé passer cinq minutes sans faire usage de ses pouvoirs d'une façon ou d'une autre, venant en l'occurrence de se faire réapparaître de nouveaux vêtements et d'effacer ses pansements avec une nonchalance frisant la désinvolture. Nom d'un chien, voilà bien quel était le problème des dieux : ils étaient pourris-gâtés ! Qu'importait que l'équilibre du monde ou il ne savait quelle autre préoccupation reposât sur leurs épaules ? Les gens plus humbles doivent, eux, se soucier de la faim, de l'insécurité, de la vieillesse, soucis au moins aussi pesants, et cela ne les empêchait pas d'apprécier le bonheur là où ils pouvaient le trouver !

S'étant déterminé à rester fidèle à lui-même, et à prendre le taureau par les cornes, Hypocras se leva donc d'un bond souple et fit claquer avec emphase ses sabots sur le sol pour ponctuer son discours, déclamant avec aplomb en réponse aux gémissements de la demoiselle :

« A toi de le découvrir ! Rien de plus simple hein ! » Entonna-t-il catégoriquement tandis qu'il se mettait à faire les cent pas devant elle, énumérant. « Tu veux découvrir l'amitié ? Fais-toi des amis ! Tu veux connaître la paix ? Déniche un coin où tu te sens à l'aise ! Tu veux connaître l'amour ? Trouve-toi quelqu'un que tu puisses aimer ! » Et sur ce dernier mot, il arrêta ses déambulations, se campant devant elle pour la fixer avec insistance tout en la pointant d'un doigt de défi. « C'est comme tout : ça tombe pas tout cuit dans la bouche et y'a pas de recette miracle ! Faut simplement expérimenter ! »

La messe était dite, et si cela ne pouvait pas sortir la déesse de son chagrin torpide, alors il ne pouvait définitivement rien pour elle : qu'il l'aidât à « sortir le dimanche », comme le disait l'expression si plaisamment illustrative, d'accord, mais qu'il dût la prendre par la main et la guider jusque dans les étapes les plus évidentes pour lui apprendre à vivre, non merci ! Pour l'heure, restait à voir si elle se secouerait les puces et relèverait le gant, ou si elle continuerait de s'avouer vaincue avant la bataille... notre faune croisait en tout cas les doigts pour qu'une fois de plus, sa chance ne l'abandonnât pas en cet instant critique pour le laisser victime du courroux d'une divinité insultée.
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
Fiche de personnage

Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 24 mercredi 19 décembre 2012, 22:10:28

Voila que mon interlocuteur me ressors un de ses beaux discours ! Certes si je connaissais ces sentiments que je cherche, je saurai ou regarder mais non la c'est ma première fois! Alors je vais peut être passée pour une cruche a pas savoir ça, mais ça ne coute rien de demander... du moins comme réponse a son truc je lui affiche un sourire ! Certes faible mais un sourire quand même...

-C'est que ne connaissant pas ces sentiment je ne sais pas vraiment ou chercher... Pouvez vous m'aidez ?

Demandais-je alors en me relevant au début difficilement mais une fois debout ça va déjà un petit peu mieux. Grace a ma guérison et a l'aide de ce type je me sens légèrement mieux et au fait !? Il ne ma toujours pas dit ce qu'il voulait cet humain ? n'y a t-il rien qui lui fasse plaisir ? Car déjà que les dieux ne font pas beaucoup de cadeaux encore moins la déesse de la mort ! C'est même un cas sans précédant en faite... Même si j'espère qu'il va  accepte ma requête..

-Au faite avez vous choisis ce que vous voulez ? Vous ne m'avez toujours pas répondu ! Et le simple fait que la mort fasse un cadeau de ce genre sans passe par un pacte est un cas sans précédant  si vous voyez ce que je veux dire...

Dis-je en fermant les yeux lentement afin d'apaiser l'atmosphère de la grotte, d'ailleurs elle sent le sang que j'y ai laisser couler suite a mes blessures, du sang déjà noir ! Je suis une déesse de la mort après tout et je ne peux pas dire créature démoniaque puisque je suis encore au dessus... Mais qu'importe j'attends sa réponse avec impatiente, j'espère qu'il acceptera de m'aider car moi je suis  totalement perdue dans se domaine, les sentiments positifs hum pas trop pour moi en général mais la j'en ai vraiment besoin !
« Modifié: mercredi 19 décembre 2012, 22:28:54 par Yamie Kuroïe »

Hypocras

Créature

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 25 dimanche 23 décembre 2012, 12:52:34

Soulagement en voyant que la déesse à laquelle il faisait face ne paraissait décidément pas inclinée à prendre la mouche en se voyant rabrouée par un vulgaire mortel. La situation n'était d'ailleurs pas dénuée de quelque chose de cocasse, à voir Hypocras s'ériger (non sans légitimité, qui plus était) en figure professorale devant l'entité aux allures de jeune fille penaude, cela en dépit du fossé de puissance qui existait entre eux. Le vieux satyre n'était pas sans savourer de pareils moments ; ceux où sa science, son aplomb, ou simplement son caractère culotté lui permettaient de prendre le dessus sur son interlocuteur nonobstant les circonstances.

Tout de même, il était également un brin déçu devant l'indécision et la mollesse toujours présentes chez la Faucheuse féminine, laquelle poussait décidément l'incompétence bien loin pour ne pas savoir par quel bout prendre le problème. Ah, bigre, l'antique faune savait bien qu'il existait des personnes pas aidées au point d'être complètement ignorantes de la simple notion de « s'amuser », mais cela ne le rendait pas moins marri de le constater. Et voilà qu'en prime, tel un génie obstiné sorti d'une lampe magique, elle réitérait son offre de souhait, insistant sur le caractère exceptionnel d'une offre pareille, véritable marchande de brosse vantant ses produits ! La pensée ne fut pas sans susciter un sourire en coin roublard chez le vagabond millénaire, mais ne l'empêcha pas pour autant de réfléchir à ce qu'il convenait de faire...


Bon, allez, il n'y avait qu'à dire que c'était son jour de bonté : introduire cette divinité fantoche aux joies du plaisir était tout à fait dans ses cordes et en accord avec son credo après tout, et de toute manière, changer d'air n'était pas de refus tant, a posteriori, l'idée d'aller courir le guilledou au sein des Landes Dévastées lui apparaissait de plus en plus comme une perspective peu séduisante. Par conséquent, ce fut avec un geste désinvolte de la main, comme pour entériner sa décision et appuyer ses propos, qu'il répondit d'un ton décisif :

« Soit ! J'ai mon souhait alors ! Aller sur Terre, un 2 Novembre – peu importe l'année... mais proche de 2000, quand même – tu peux le faire ? »

Car Hypocras avait bien une idée derrière la tête, et même si elle lui était venue sur le moment, sans vraiment y avoir réfléchi, elle ne lui en paraissait pas moins de fort bon aloi. Bien sûr, restait la potentialité, gênante mais possible, que mademoiselle la déesse de la mort ne fût pas au courant de l'existence de la Terre, parallèle à Terra, mais tout de même, un être aussi supérieur ne pouvait qu'en être averti, n'est-ce pas ?
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
Fiche de personnage

Yamie Kuroïe

Dieu

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 26 dimanche 23 décembre 2012, 18:18:32

Voyant que je me relève et que j’essaye de faire genre « ça va mieux » il prend la peine d’accepter la requête d’une pauvre déesse déchut de sentiment positif, et charger exclusivement de pensées négatives toutefois son souhait me demande plutôt pas mal d’énergie car les humains actuels n’ont pas encore inventés la machine à remonter le temps. Sauf peut-être dans tekhos ou la technologie est très évoluée. Mais ça va savoir je m’en contre fiche en fait. J’entends donc l’homme annoncer son souhait.

« Soit ! J'ai mon souhait alors ! Aller sur Terre, un 2 Novembre – peu importe l'année... mais proche de 2000, quand même – tu peux le faire ? »

-Oui je peux le faire… 

Dis-je en venant me mordre le doigt afin que du sang coule de mon index, je dessine alors un symbole avec une étoile et un cercle rouge sang, et je me place au milieu. Crée une faille temporel et s’y introduire n’est pas à la porter du premier venu, car ça demande énormément d’énergie de téléporter quelqu’un dans le passer avec soit. Je prononce une formule incompréhensible pour lui et je le mets alors en garde.

-Bon, on va voyager dans le temps, mais attention ça va surement être long, parce que sa demande pas mal d’énergie et de temps de crée une faille dans l’espace-temps et de s’y introduire pour remonter les années.

Je ferme alors les yeux, et fais un sceau avec mes doigts. Et je ne bouge plus, cependant mon dessin a l’allure d’invocation change de couleur au fil du temps. Une fois qu’il est bien sombre et noir comme je le veux  il faut à présent crée le portail qui nous permettra d’arriver dans de bonne condition. Je viens alors avec ma main, comme si je disais stop au mur, concentrer de l’énergie au mur. Qui finit par disparaitre et laisser place à du noir il est on ne peut plus normal que le portail est la couleur de mon énergie, mais il peut l’utiliser sans danger pour lui. Je rouvre mes yeux et je lui cache tous les effets que je risque de subir si je prends ce portail…

-Voilà notre porte de sortie… Tu as quelque chose à faire avant qu’on change d’époque ?

Ma voix a un léger trouble, mais ce n’est pas contre lui. Non en réalité c’est contre moi-même qu’il est, et a moins d’être très douer pour remarque que je vais « mal » a travers ma voix faut être fort. Je ne lui est pas dit que le prix a payer du retour dans le temps m’étais fatal parce que sinon il aurait refusé et on tournerait en rond longtemps. Et puis une vie sans risque ce n’est pas amusant n’est-ce pas ?

Hypocras

Créature

Re : Dépression nauséabonde [ Hypocras]

Réponse 27 dimanche 30 décembre 2012, 15:06:12

Si cela n'était pas déjà clair, il sera bon de préciser que du fait de nombreuses, très nombreuses années d'existence, ainsi que d'un caractère à l'origine plutôt volatile, la mentalité d'Hypocras n'était pas des plus stable : changeant d'orientation au gré des humeurs et des envies du vieux satyre, son état d'esprit pouvait varier littéralement d'un instant à l'autre, l'être bachique n'étant nullement dénué de caprices. Mêmement, son sens des réalités, des convenances et de la bienséance, si aiguisé qu'il fût chez un roublard tel que lui, se voyait souvent mis à mal par ses tendances fort fantasques, et le faisait parfois agir de façon incongrue, quelquefois à la limite d'entrer en conflit avec son instinct de survie pourtant bien affermi. Avec cela en tête, il sera aisé (ou tout du moins possible) de comprendre que tout à coup, sur une simple préférence du moment et une intuition soudaine, il s'était décidé à opérer un voyage aussi extravagant aux frais de sa bienfaitrice, apparemment sans égards pour ce que cela pourrait lui coûter. S'il faut être franc, il faudra ajouter qu'hormis la versatilité du faune, une certaine dose d'agacement et d'exaspération entrait en compte dans cette décision : la petite déesse n'était pas capable de se débrouiller ? Et bien soit, autant sortir le grand jeu dans ce cas !

Par conséquent, à moitié parce qu'il en avait déjà vu d'autres, et à moitié parce qu'il se refusait toujours à se départir de sa contenance, il s'affaira à rassembler ses affaires avec autant de soin et de mesure que s'il s'était préparé à simplement prendre l'avion, ne paraissant pas plus bousculé que ça par le fait de voir une créature d'essence divine exécuter Aphrodite savait quel rituel pour voyager à travers le temps et l'espace. Bien entendu, en son for intérieur, l'agitation lui battait aux tempes, et il se demandait sérieusement s'il n'était pas en train de commettre une étourderie de trop, mais il était à présent trop tard pour reculer, aussi, s'offrant une longue gorgée de schnaps pour la route (et quelle route !), il se campa crânement devant la « porte de sortie » que la demoiselle aux cheveux blancs venait d'aménager, lorgnant d'un air appréciateur cette espèce de grande ouverture d'un noir insondable et s'efforçant de faire taire la panique viscérale et sourde qui menaçait de le déstabiliser.

« Non, je suis prêt ! » Répondit-il à la question de son hôtesse de voyage, tapotant sa grande sacoche pour appuyer ses propos. « Ah, quoique... »

S'approchant alors d'elle en deux enjambées gaillardes, il posa doucement une de ses mains épaisses et calleuses sur sa joue droite tandis qu'il embrassait avec cœur la gauche, le baiser cordial se terminant avec un claquement presque retentissant. Prenant alors adroitement et sans chichis le le bras de la déesse dans le sien, il s'apprêta à l'entraîner vers leur destination avec un grand sourire, qui se troubla sensiblement lorsqu'il s'aperçut de quelque chose.

Comme il l'a déjà été dit, en matière d'interaction sociale, Hypocras était tout sauf né de la dernière pluie, et avait raffiné l'art de lire l'état d'esprit, la mentalité et les intentions des gens à un point réellement surhumain. Il était donc capable de discerner et décrypter avec acuité tous ces petits indices qui peuvent fournir des renseignements sur ce qui se trame dans la tête d'une personne : gestuelle, respiration, expression faciale, timbre vocal, altérations oculaires... et même température corporelle. Bien entendu, il aurait été bien infoutu de mettre précisément le doigt sur quels éléments exactement lui mettaient la puce à l'oreille, ou sur la nature exacte de ce qu'il pressentait, mais il était capable par exemple de sentir lorsqu'une personne était mal à l'aise, et soit il se trompait fort, soit c'était le cas pour sa compagne de route. Et une fois de plus, l'humeur volatile du chèvre-pied changea brusquement et presque contre son gré, son engouement se teintant soudainement de sollicitude alors qu'il refermait sa paume autour de celle de la jeune fille, la pressant de façon rassurante :

« Et ben, qu'est-ce qu'il y a ? Y'a un problème ? » Demanda-t-il, les sourcils légèrement écarquillés sous un soupçon de perplexité.
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
Fiche de personnage


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