Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Yasumasa

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Le parc et son sous-bois / Clodo Origins [PV : Libre]
« le: mardi 18 septembre 2012, 19:22:17 »
Il ne fait aucun doute qu’il existe un monde invisible. Cependant, il est permis de se demander à quelle distance il se trouve du stand de nouilles et jusqu’à quelle heure il est ouvert. Un homme peut voir des esprits. Un autre entendra des voix. Un troisième, à son réveil, se trouvera en train d’escalader le Kilimandjaro. Lequel d’entre nous n’a jamais, à un moment ou à un autre, senti une main glaciale se poser sur sa nuque alors qu’il se croyait seul ? Pas moi, Dieu merci, mais d’autres ont connu cette sensation.

Qu’y a-t-il derrière ce semblant d’univers que nous appelons réalité ? Ou même devant ? Est-il vrai que seule une minorité d’individus peut prétendre à un destin extraordinaire ? Si vous êtes de ceux qui pensent que les grands destins font les grands hommes, je vous déconseille de poursuivre votre lecture. Mais si vous voyez ce que je vois, si vous croyez en ce que je crois, si vous sentez ce que je sens…c'est-à-dire l’odeur fétide d’un slip sale en putréfaction juste sous votre clavier, alors lisez cette histoire. Immergez vous en elle, buvez chaque syllabe de cet océan de mots, engloutissez unes à unes les nombreuses phrases qui inondent votre écran d’ordinateur et peut être alors qu’au milieu de ces flots de lettres vous parviendrez à percevoir les subtilités et les incohérences de cette histoire… je reviens je vais boire !

Un grand sage a dit un jour que certains individus sont happés par leurs objectifs, comme le fer est attiré par l’aimant et que d’autres sont poussés par une force invisible, comme la corde propulse la flèche. Je pense pouvoir m’avancer sans me tromper en affirmant que ce fut le cas de Yasumasa qui par la force des choses fut propulsé sur le champ de bataille de la vie, là où tigres et dragons s’affrontent, avant même de naître…

Dieu le regardait. Il venait de prendre la décision de remonter au Ciel et d’abandonner les hommes ; Yasumasa n’avait que le temps de s’offrir en lui montrant le sourire de son âme. « Tu seras heureux » lui dit Dieu. Notre héros se tordait les mains « Mais… j’ai quoi en plus pour que vous m’ayez choisi Seigneur ? ». Là-dessus Dieu répliqua : « Rien de particulier. ». Son sourire ayant disparu au profit d’une mine perplexe, Yasumasa le questionna de nouveau « Bah…euh…alors pourquoi moi ? ». Dieu haussa les épaules « Sans raison. » - « Fin… c’est con votre truc. Je veux dire, j’ai forcément un truc en plus… je sais pas moi, je vais pécho de la poulette ? Sortir popole, tremper le biscuit, faire pleurer le colosse ? » - « Crois-tu réellement que copuler avec une femme te mènera au bonheur ? » - « J’sais pas si ça mène au bonheur mais ça m’fera voir les portes du paradis ça c’est sûr ! Hahaha » - « C’est complètement hors de propos ! J… »- « Oh allez le barbu tu vas pas m’faire croire que y’a pas de la coquine là haut ! Comment tu ferais sinon ? Y’a bien un moment où tu leur tape dans l’auréole, où tu donnes l’hostie, hein mon cochon hein hein » Dit-il en jouant du coude avec l’être divin, une œillade complice achevant cet instant burlesque. « Il suffit ! » - « Allez sois sympa raconte moi les détails croustillants !» - Sur ce, un éclair venu tout droit du ciel s’abattit pour interrompre le clochard. « Il suffit ! J’étais venu te transmettre un message divin, est-ce que tu rends compte de la rareté de ce moment ?! Ca n’arrive qu’une fois tous les di… » - «  P’tain je suis certain qu’elles ont des gros nibars là-haut ! » Le vieil homme ne put s’empêcher de se masser les tempes « Tu seras heureux lorsque tu te rendras compte de ta propre médiocrité ET NON JE NE SAIS PAS SI LES ANGES PORTENT DES CULOTTES ! » Sans plus de cérémonie, Dieu disparu « P’tain trop balèze, il savait quelle question j’allais poser ! ».

Cet évènement était bien commode : il permettait à Yasumasa de proclamer son insignifiance, la trivialité de son existence et simultanément, de vénérer en lui l’homme heureux qu’il sera dans le futur. Il était élu, marqué au fer rouge du caractère « ordinaire » avant même de n’être extirpé de sa mère : Tout viendrait à force de patience, il n’avait qu’à rester lui-même jusqu’à l’instant fatidique où il sentirait qu’il est finalement heureux.

Y’a de quoi avoir les boules que cette histoire débute ainsi.

Lorsque les yeux du clochard s’ouvrirent sur le monde il réalisa avec stupeur qu’on l’avait ligoté. La tête encore embrumée par les souvenirs de la veille qui vinrent le hanter, il mit du temps à inspecter du regard l’endroit dans lequel il se trouvait. Il ne savait pas réellement où il se trouvait, une cave peut-être… ce qui était sûr en tout cas c’est qu’il n’était pas seule. Attaché derrière lui, au même poteau, se trouvait une jeune fille visiblement apeurée si l’on se fiait à ses reniflements bruyants. Le sans-abri chercha à la rassurer comme il pouvait.

« Bon tu m’aime pas et je t’aime pas mais je pense qu’on peut s’entraider pour sortir de là ! »
« Mais euh… je vous aime bien moi…bouhou…sniff »
« Ah ouais ? Bon bah moi aussi je t’aime bien alors… »

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Le coin du chalant / Tiens, y'a de la lumière par ici !
« le: vendredi 03 juin 2011, 20:41:20 »
Yo !

Je recherche un partenaire pour Rp. Que vous soyez petit ou grand que sais-je, j'ose tout ce qui sied à un clodo et prends tout ce qu'il y'a à prendre. J'suis ouvert à d'éventuels scénarios, délires ou truc du genre. J'suis pas bien difficile.

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Les landes dévastées / Kung Fu Clodo
« le: mercredi 16 février 2011, 01:19:06 »
Il n’y rien de pire qu’un clochard vous dira-t-on. Sauf peut-être un clochard ivre mort qui entend bien vous faire part de ses déboires. Il avait franchit le palier de la taverne tôt dans la journée et quoique ses poches eussent été aussi à sec que son gosier, lorsqu’il se présenta au tavernier du bar «A la bonne Vautre » on lui servit de quoi étancher sa soif. Pourtant ce n’était pas un habitué, seulement un type de passage que l’appel de l’alcool avait attiré. Puis, un canon en amenant un autre, les minutes défilèrent à un rythme effréné sur le pendule et le clochard, car il en était un c’est sûr, se retrouva attablé au comptoir et assit sur un tabouret de fortune sans s’en rendre réellement compte. Bientôt il fut rejoint par deux autres ivrognes du coin que la présence d’un étranger intriguait. Ils taillèrent un bout de discussion tout les trois où il fut question « du-bien-fondé-du-port-des-mini-jupes-pour-les-femmes-militaires-mignonnes » et autres propos machistes du genre. Au même titre que ses deux « convives », Yasumasa participa activement au débat, peut-être même avec trop d’entrain puisque le tout déboucha sur ses expériences avec les femmes. Avec la verve qu’on lui reconnaissait d’ordinaire, il s’exprima en ces mots tout en mimant d’amples mouvements qui en disaient long sur le taux d’alcoolémie présent dans son sang :

« Et là ! Vous savez c’que je lui ai dis ?! Hein ? Vous savez c’que je lui ai dis ? Hein! Et bah rien, je lui ai foutu mon poing dans la gueule Hahaha ! »

La grande classe. Ses camarades de comptoir s’esclaffèrent à l’entente du discours, même le barman qui s’afférait jusque là à rincer le gosier de ses clients fit la même chose. Il fallait dire que le clochard y mettait du cœur et quoi que les mouvements rocambolesques auxquels il se prêtait aient grandement contribués à ces éclats de rire, on retenait surtout du personnage sa pétulance naturelle. Cependant, sans nul doute que cette histoire, aussi désopilante soit-elle, fut un tissu de mensonge. En effet, quand on connaissait un temps soit peu le gaillard on savait pertinemment que son expérience des femmes était aussi vierge qu’il ne l’était lui-même. Seulement, les badauds qui s’amassaient peu à peu autour de lui semblaient accorder du crédit à ces racontars. Il était alors le centre d’attention de la pièce, le centre de gravité vers qui tout les regards convergent ; on l’aimait, on l’admirait, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

« Vous savez, une fois j’ai couché avec une Noxienne, p’tain j’peux vous dire qu’elles sont sacrément vilaines celles-là ! »
« Hey ! J’viens de Noxe moi ! »
« Ha…ah ouais ? Hips ! »
« Ouais alors retire c’que t’as dit s’tu veux pas que j’te marave la tête »

Se dressait dès à présent, devant les yeux du clochard, un grand gaillard qui devait aisément caresser les deux mètres de hauteur. Il avait une apparence patibulaire et pouvait se targuer d’être en mesure de pouvoir compresser la tête de notre malchanceux héros entre ses deux paluches. Yasumasa, pas impressionné pour un sous, tentait tant bien que mal de soutenir le regard renfrogné de son interlocuteur ; passablement éméché, sa vision était légèrement floutée et il ne fallut pas attendre longtemps pour que le clochard ne se mette à décuver sur les chaussures du géant sans même avoir eut le temps de s’excuser. Derrière on entendit des gloussements de quelques clients tandis que d’autres étaient pris de stupeur et appréhendaient avec frayeur ce qu’il adviendrait de l’étranger suite à cela. Il fallut une bonne minute pour que Yasumasa ne relève la tête. Malgré le vomi qui garnissait encore les commissures de ses lèvres et son tee-shirt, il fut lourdement soulevé par son ennemi du jour qui le fit passer de la position assise à levée avec une facilité déconcertante. Autour d’eux, la foule s’était amassée en cercle malgré les réticences du barman, prêt à assister à la bagarre qui semblait désormais inévitable.

« J’vais te faire la fête l’étranger ! »

Yasumasa, encore sujet à l’ivresse, se livrait à des mouvements dégingander, il balayait du regard la foule en quête d’un allié. Seulement, ceux qui riaient avec lui quelques minutes plus tôt étaient très certainement, à en juger par leur expression, les plus excités à l’idée du combat. Le clochard leva alors les yeux au ciel comme attiré par la lumière des lampes puis rabattit mollement son regard sur le géant prêt à en découdre. Le désignant du doigt fébrilement il tint à peu près se langage :

« Hips oh..ok ! Vous voulez du combat tout le monde ! »
« OUAIS »
« Voouuuuus voulez vraiment du combat !!! »
« OUAIIIS »

Alors que la foule hurlait, Yasumasa jugea bon d’en profiter pour s’extirper de la masse humaine et se tirer en vitesse. Manque de bol, il trébucha lamentablement sur une chaise que l’alcool ne lui avait pas fait voir. La foule se tut alors. Yasumasa quant à lui ravala sa salive et se releva en s’appuyant lourdement sur ses genoux.

« Hahaha nan j’déconne haha vous y avez cru hein ! »

La foule se mit alors à rire de plus belle -ce qui, au passage, avait le don d’énerver passablement l’adversaire du clochard-. Notre héros se tourna de nouveau vers la foule.

« Mais avant ! Il faut établir les règles … et les règles sont… »

Aussi sec, Yasumasa qui jusqu’ici donnait l’impression d’être aussi fébrile qu’une feuille en automne, se retourna brusquement direction de son adversaire et sans prendre la peine de terminer sa phrase, il décocha une droite monumentale à un type qui s’effondra sous la violence de l’impact.

« Qu’il n’y pas de règles haha ! »
« Putain abruti…ca fait mal, t’as frappé le mauvais gars couillon…aiie »
// Effectivement, il avait frappé un spectateur//
« Hu ? Ou-ou Ah ouais ?! Bah c’est ta faute ! T’avais qu’à être un bon gars, ce serait jamais arrivé autrement, Hips ! »

Au même moment et sans crier gare, ce fut au tour du géant d’assener un coup de poing sur la joue du malheureux clochard. Celui-ci fut contraint dans un premier de plier le genou. Sa tête lui faisait alors l’effet d’une cloche, il était sonné.  Et tandis que ses pensées se perdaient dans les limbes de son esprit étriqué, un vulgaire coup de coude finit par le faire coucher au sol. Croyant sa victoire acquise, « l’ogre » tourna le dos à Yasumasa durant une fraction. Fraction de seconde qui fut amplement suffisante pour permettre au clochard de se relever furtivement et de s’emparer d’une chaise qu’il éclata violemment au niveau de la nuque de son adversaire. Le géant courba l’échine avant de se redresser à son tour et dans un excès de fureur, décocher une droite qui manqua de peu sa cible. En effet, le clochard avait eut la présence d’esprit de se baisser parce que ses lacets étaient défaits. Lors qu’il se releva tout de suite après, sans s’en rendre compte, le sommet de son crâne heurta violement le menton de son assaillant qui, emporté dans son élan, tomba net à la renverse, out. Voici ce qui, curieusement, venait de mettre fin à un des combats les plus épiques qu’ait jamais connu la taverne « A la bonne Vautre ».

Peu de temps après l’incident –soit dans la minute qui suivit-, Yasumasa fut chassé du bar par le tavernier lui-même. Sans réellement réaliser ce qui venait de passer, Yasumasa rejoignit nuitamment et en titubant, la grande  route. A moitié ivre et perdu dans ses pensées, il tendait son pouce pour faire de l’auto-stop sans réellement s’attendre à ce que l’on s’arrête pour lui, au plein cœur d’une lande déserte et qui plus est, la nuit.

« Elleuuuh m’a dit d’aller siffler là hauuuut sur la collineuuuh Hips ! … ♫ »

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« Donc tu as compris ? Si tu me rapporte mon Final Fantasy je te donne mon billet de dix »
« Ouais ouais, j’ai compris »

Ainsi fut-il conclu un accord entre les deux parties en présence. L’un était un gamin pré pubère, tout juste sorti des jupons de sa mère et dont la tignasse aux reflets roux était non loin sans rappeler celle de poil de carotte tandis que l’autre était un grand enfant emprisonné dans un corps d’adulte et dégageant l’odeur fétide d’un Hachi Parmentier plus très frais. Il fut convenu entre eux que l’un récupérait un jeu au profit de l’autre qui le rémunérait pour ce service rendu. L’enfant disait s’appeler Tintin. Plus tôt dans la journée, le dénommé Tintin avait vu son tout nouveau jeu à la mode se faire injustement confisquer par un de ses charmants petit camarade du nom d’Hadock. C’était le genre de grosse brute épaisse à tabasser sans raison ses compères et à se montrer odieux envers les filles. Du moins, c’en était la description caricaturé que fit le rouquemoute à Yasumasa qui, sujet à un manque d’ragent évident, dut se résigner à accéder à la requête de son interlocuteur. Il l’avait croisé par hasard dans le parc et le gamin avait accouru en sa direction, jugeant qu’il avait le physique de l’emploi et en déch d’argent, cette mission était taillée pour sa personne.

Le voleur se trouvait encore dans le parc par cet après-midi ensoleillé. Il s’amusait à torturer quelques gamins venus prendre du bon temps en profitant des installations disposées à leur attention dans l’enceinte du parc. C’était un endroit plutôt prospère si on se fiait aux gazouillements des oiseaux et aux bruissements des feuilles. Malheureusement, la sérénité de ce lieu se vit être souillée par la présence du dit Hadock qui venait de faire fuir à lui tout seul une bande de gamin en larme. Les mains dans les poches d’une longue ramassée voilà deux mois, Yasumasa avançait d’un pas lourd en direction du parc à jeux. Il avait la démarche de l’homme qui cherchait à intimider tandis que son visage affichait une mine pour des moins inquiétante. Cheveux balayés par une légère brise, son buste quant à lui était mit en avant, donnant un semblant de muscle supplémentaire à travers la coton élimé de son tee-shirt. Hadock ne le vit pas tout de suite mais une fois le maigre grillage du parc franchit, il ne put s’empêcher de constater qu’un étrange individu lui faisait face.

« Hé, c’toi le petit merdeux qui a volé le Final Fantasy de Tintin ?! »

Dit-il tout en faisant en sorte d’approcher son visage de celui du gamin inquiet. Yasumasa lui jetait un regard mauvais et les zygomatiques de son visage frisaient l’exagération à en devenir peu crédible aux yeux d’Hadock qui jugea bon de lui foutre un coup dans les noix avant de se sauver en courant. Genoux à terre, Yasumasa ouvrait sa bouche en O et avait instinctivement déplacé ses mains sur son pauvre appareil génital. Malgré la douleur qui parcourrait son corps, il trouva la force de dégager un petit son aigu, en contraste avec son physique de bourru.

« Ouuhiiiiiiiiiiiiiiuuuuuiiiii »

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Il n’y’a, dis-t-on, pas pire endroit pour un clochard qu’une ville active. En effet, bien qu’elle regorge de merveilles en tout genre, elle est à l’image de sa société, un idéal qu’un sans domicile fixe ne pourra pour ainsi dire, jamais atteindre. Dans cette optique, on est en droit de se poser des questions sur le bien fondé de la présence d’un individu de la trempe de Yasumasa à Kyoto. Il représentait à lui tout seul, l’antipode même de la zone urbaine. Là où les buildings étincelants qui caressaient les cieux avaient depuis longtemps remplacés les bâtisses en bois de jadis, gisaient au cœur de la masse humaine le dit clochard qui se distinguait de ses semblables par les haillons qu’il portait et faisaient contrastes à la traditionnelle tenue des gens bien friqués.

L’ennui avec les villes actives c’est qu’elles sont sujettes à un ennui perpétuel. Les gens, obnubilés par l’appât du gain oublient ce que c’est vraiment vivre. C’est du moins l’opinion que s’en fit notre protagoniste qui, bien vite, dut se résigner à changer de trottoir. L’air devenant rapidement irrespirable, il se sentait comme amoindrit lorsqu’il était en présence d’une multitude de ses semblables. Misanthrope pour certain, Yasumasa se complaisait à dire qu’il est simplement un clodo. Le genre d’individu oppressé par un système qu’il ne comprend pas et qui ne le comprend pas. Pour cette simple raison, l’homme à la chevelure dense et au slip troué choisi d’emprunter la voie du vagabond. Oui car on n’était pas clochard par contrainte mais plus par choix.

« P’tain j’écris vraiment des trucs de merde dans mes Rp »

S’exclama alors le malandrin qui prit une mine blasé lorsqu’il s’aperçut qu’il avait parlé tout seul, au beau milieu d’une route. Il ne s’en était pas rendu compte plus tôt mais, prit dans sa rêverie, il n’avait jamais réellement changé de trottoir et s’était contenté de marcher en plein trafic. D’ailleurs, les voitures ne manquèrent pas de faire montre de leur mécontentement à l’égard du clochard en klaxonnant conjointement pour lui signaler de vite déguerpir sous peine de se faire rouler dessus. Ni une, ni deux, ni trois l’homme s’exécuta aussi prestement que possible après les avoir au préalable insulté.   

« Ouais j’marche où je veux et tant pis si ça fait chier ! »

S’en suivit alors une course poursuite. Tout était allé si vite. Yasumasa fusait aussi rapidement que ses jambes lui permettaient de le faire tandis que derrière lui, des Yakuzas s’étaient mis en tête de lui faire la peau. Le rythme effréné de la course prit fin en haut de l’un des buildings.

« P’tain vous faites chier ! J’étais pas censé savoir que c’était la voiture de vot’ Boss ! »
« Qu’est-ce qui t’as pris de pisser sur ses jantes pôv naze »
« Bééééh j’avais une tite envie. »
« Ouais bah nous aussi on a une petite envie maintenant ! »
« Et merde… Oh ! »
« Quoi ? »
« Regardez vos mains !!! »
« Ouais bah quoi ? Elles ont rien nos mains »
« Elles sont pleines de doigts… »
« Sérieux ?!... hé mé héé reviens là ! »

Sans plus de cérémonie, la ruse du clochard permit à notre héros de gagner quelques secondes sur ses poursuivants. Seul hic, voilà qu’il se trouvait dès à présent sur la corniche d’un bâtiment de sept étages. Sa seule possibilité, rejoindre la corniche d’en face qui se trouvait à une dizaine de mètres. L’homme prit son courage à demain et s’élança sous les yeux ébahis des Yakuzas qui n’osèrent pas faire un pas de plus.

« Géronimoooooo… Ohhhh naaaaan j’peux pas crever puceauuu !!!»

Scanda alors Yasumasa qui venait de louper la corniche et menaçait de s’écraser au sol. Il avait manqué sa cible et voyait déjà défiler sa courte vie devant ses yeux. Sur le building, les quelques Yakuzas en présence furent témoin de la chute vertigineuse du clochard qui eut de la chance qu’une poubelle bien remplie lui amortisse une chute qui promettait pourtant d’être mortelle.

« Haha bande de nazes j’avais tout prévu ! »

Mais bien sûr. Modeste jusqu’au bout, le héros se mit alors à fuir en toute hâte, poursuivit de très loin par les gangsters asiatiques. Il lui fallait trouver un endroit sûr pour se cacher pendant une heure ou deux. Par chance, la bâtisse qu’il jugea la plus accueillante fut un lycée. Il y entra par effraction et se dirigea d’un pas qui se voulait sûr dans les douches. C’était bien connu, les Yakuzas étaient des billes à l’école et ne se lavaient jamais… pauvre Yasumasa.

6
Les bas fonds / Quand un clodo rencontre une nana. [PV : BlueDream]
« le: mercredi 05 mai 2010, 22:58:41 »
« Une chanson qui va te rendre dingue, dingue, dingue, dingue, dingue, dingue, dingue, dingue, dingue, dingue avec des paroles dingue, dingue, dingue  ♫ »

C’est avec un brin d’insouciance non dissimulé que Yasumasa poussait la chansonnette au beau milieu d’un endroit pourtant peu propice à ce genre d’activité. En effet, sans en avoir vraiment conscience, l’instinct de notre clochard l’avait poussé à emprunter le chemin des bas fonds. Devenu tristement connu comme étant le théâtre des ignominies les plus infâmes, ces terres accueillaient en leur sein des monstres de la pire espèce. Anthophages, sociopathes, assassins, autant de criminels que l’obscurité ambiante de ce lieu attirait. On ne pouvait pas descendre plus bas que les bas-fonds. C’était une certitude. La décadence de l’endroit était telle que l’on prétendait que l’air que l’on y respirait n’était que poussière. L’odeur des quelques cadavres en putréfaction venait se mêler à un étrange sentiment de désespoir à la vue des bâtisses insalubres qui composaient le quartier de la ville par lequel Yasumasa était arrivé.

« Bordel ça schlingue par ici ! »

En parlant du pauvre, voilà que l’on en voyait la tignasse. L’air presque incrédule, c’est avec une pointe de scepticisme que ses yeux fixèrent la ruelle fantôme dans laquelle il se trouvait. Pas un chat, si ce n’est un amas de sacs poubelle entreposés de-ci et là. Très certainement n’allait-t-il pas emprunter ce cul de sac, l’homme entreprit tout de même de subtiliser les sacs qu’il fixa par la suite au-dessus de son épaule. Peut-être trouverait-il en ceux-ci de quoi faire son bonheur, il n’en avait aucune idée et se contentait machinalement d’en transporter la charge. Pareillement au père noël, c’est en pleine nuit que Yasumasa jugea bon de mettre fin à son périple. S’arrêtant vers le point d’eau le plus proche, il y passerait la nuit avant de poursuivre son chemin lorsque l’envie lui en prendrait.

« Alors alors j’espère que y’a du bon dans ces sacs, m’ferait chier d’avoir porté tout ça pour des pin’s… »

C’est vulgaire et rustre, c’est du Yasumasa.

7
Le coin du chalant / Oï les Petits loups.
« le: mercredi 05 mai 2010, 19:26:41 »
Non ce n'est pas pour vous demander de l'argent, rassurez-vous mais étant nouveau... J'suis motivé pour Rp bordel !

Donc, si quelqu'un était OP pour entamer un Rp with me, tain ce serait le pied.

NB : Homme ou femme, je m'adapte à tout.

8
Prélude / V'là le clodo ![Validébraillé]
« le: mardi 04 mai 2010, 21:23:23 »
• Nom/Prenom/Surnom : Undefined / Yasumasa / « Hey l’pauvre bouge ton cul de là ! »

• Age : Trente neuf ans et toujours puceau bordel !

• Sexe : Il n’attend que ça ! –Masculin-

• Race : Un triste humain, encombré d’une âme et d’un sens de l’humour aussi fade qu’un fugace matin d’hivers j’en ai bien peur.

• Orientation sexuelle: Le Sud ! –Je vous avez prévenu, humour à deux balles- Hétérosexuelle bien qu’il manque cruellement de pratique le bougre…


• Description physique :

« La pauvreté ça rend balèze !! »

Yasumasa est ni plus ni moins un humain. De ce fait, cette condition d’homme l’affuble d’une paire de bras et de jambes dont la pilosité rebuterait un individu qui prendrait un temps soit peu soin de son apparence physique. A contrario, notre clochard a l’aspect physique négligé. Le teint bronzé de l’homme qui chérit les rayons du soleil, il porte constamment la barbe des mauvais jours et arbore à divers endroits de son anatomie, des égratignures qui témoigneront du côté bagarreur de l’individu.

Sous sa plus simple représentation, les quelque passants qu’il a insulté le décrivaient comme un homme à la chevelure dense avec style vestimentaire pittoresque qui rappelait étrangement les sacs en toile qui servait jadis à transporter des pommes de terre. Pieds nu, une odeur nauséabonde se dégageait de sa carcasse dont la charpente, taillé en V laissait présager une musculation plutôt sèche mais tout de même présente. Yasumasa est un homme, rien de plus, rien de moins.

• Caractère :

« Ne laisse personne te dire ce que tu dois faire ! »

Complètement azimute, ce clodo là, c’est du solide. D’apparence calme et reposant, son physique est en contraste avec sa personnalité haute en couleur qui le rend peu crédible auprès d’autrui. Pour cause d’un passé qui s’est déroulé sous le signe de la pauvreté, il a de tout temps développé un caractère conservateur. Le peu d’objet dont il a su s’entourer au cours de son auguste existence ont une valeur sentimentale à ses yeux et il ne s’en séparera pour rien au monde ; un slip fétiche est un slip fétiche !

Yasumasa a ses petites habitudes auxquelles il ne déroge jamais et entend bien se passer de toute aide. L’autonomie étant un de ses crédos, il déteste d’avoir à dépendre de quelqu’un pour la simple et bonne raison que dans le cas échéant, sa liberté s’en retrouverait fortement amoindrie. De ce fait, c’est toujours avec un certain détachement et une pointe d’humour que notre protagoniste entretien une relation avec un individu lambda auquel il finit rarement par s’attacher pour cause d’un quotidien qui le force souvent à quitter un endroit. Tel un nomade recherchant le havre de paix dans lequel il pourra prospérer et que très certainement, il ne trouvera jamais.

• Histoire :

« Les gars ça naît dans les poubelles et les filles bah euh… »

Yasumasa naquit dans une poubelle voilà trente-neuf ans. Une ordure, déchet d’une vie qu’il s’était vu offrir par sa maternelle, celle-ci, plutôt que d’assumer pleinement son rôle de mère se désista de cette fastidieuse tâche après lui avoir donné la vie. Sûrement n’avait-elle pas eu le courage ou même les moyens d’avorter mais toujours était-il que durant la courte période de son enfance, notre héros ne pu jouir de l’amour d’une mère et de la chaleur d’un foyer. Triste enfance pour certain, elle est pourtant la seule à laquelle pu goûter notre clochard qui lui, préfère considérer ceci comme étant le vestige d’une vie oubliée depuis longtemps et puis de toute manière, les enfants qu’il fricotait ne pouvait prétendre à une enfance plus heureusement étant donné qu’ils étaient dans la même situation que lui. Il n’avait aucun moyen de comparer sa médiocre enfance à celle des autres.

Ce qu’il convoitait, il le volait. Aussi subtilement que possible il lui arrivait pourtant d’essuyer des coups lorsque la discrétion n’était pas au rendez-vous. Dans ce genre de situation, malgré son statut d’enfant, il s’évertuait à rendre coup pour coup, quitte à trinquer à la fin, ce ne sera pas pour rien. Bref, voilà que bien des années ont passées depuis et Yasumasa est toujours un raté. Déambulant de ville en ville il cherche désespérément à se taper une nana car comme il le dit si bien ; « Bordel, trente neuf balais et toujours puceau !!!!! » . Avis aux amatrices.


• Situation de départ : Il a le portefeuille aussi vide que son expérience en matière de sexe.


• Autres : Le pouvoir dont dispose notre héros tendrait plus vers la malédiction que vers un éventuel don en dépit du fait qu’il suscite bien souvent le dégoût des filles et ce, au plus grand désarroi de notre clochard. En effet, en plus de pouvoir parler psychiquement à son utilisateur, le pénis de Yasumasa change de volume instantanément selon la personne devant laquelle il se trouve. Rien d’extraordinaire jusque là me direz-vous mais cela commence à devenir inquiétant lorsque le dit pénis commence à caresser les un mètre de longueur au bout de quelques minutes d’excitation seulement ou lorsqu’il se rétracte –imaginez la scène- pour avoisiner les un centimètre de hauteur lorsqu’une situation lui déplaît.

• Comment avez vous connu le forum : Par hasard alors que je surfais sur le net... et sans planche !

• Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous? Nop, les amis ça coûte trop cher.

(Présentation fait en 2spee =D)

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