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One Shot / Re : Première leçon [Pv]
« Dernier message par Priscilla Nichols le Aujourd'hui à 14:07:55 »Priscilla était stupéfaite. Tachibana-sensei avait tapé dans le mille. Rien n'avait arrêté le couple, à part son dernier recours de s'échapper au Japon. Leurs promesses n'avaient aucune valeur, mais elle s'accrochait à l'idée qu'ils la laisseraient tranquille. C'était une façon très candide de penser, et elle le savait. La jeune femme avait un peu changé, plus méfiante, mais juste un peu moins naive.
La soudaine tendresse de Tachibana-sensei contrastait avec les émotions de Priscilla. Elle avait peur, c'était évident, elle tremblait. Mais le touché rassurant de son tuteur était réconfortant. Les larmes coulaient à flot, et elles ne s'arrêteraient pas de sitôt. Enfin quelqu'un la comprenait, il ne semblait pas la juger ni vouloir lui demander quoique ce soit si ce n'était de faire son mieux pendant ses cours. A Manchester, tous ses amis lui avaient tourner le dos, la trouvant sale ou ne voulant pas écouter son point de vue, et elle ne pouvait pas en parler à ses parents car elle avait évidemment honte. Elle avait été isolée pendant toutes ces épreuves, tant que les tortures journalières qu'elle subissait étaient presque les seules interactions qu'elle avait avec les autres étudiants, vers la fin de son calvaire.
Priscilla restait dans ses bras, ne cherchant pas à se défaire de son étreinte. On pouvait facilement voir qu'elle avait sans aucun doute eu besoin de ce contact tendre pendant longtemps. La jeune femme ne parlait pas, mais ses pleurs traduisaient sa peine. Elle resta ainsi, profitant de ce moment, pensant que ce serait sans doute le seul réconfort qu'elle aurait jusqu'à trouver quelqu'un avec qui partager sa vie. Cette attention inatendue commençait à déformer la vision que l'étudiante avait de Tachibana-sensei. Au lieu de l'admirer en tant que professeur, elle se trouvait à vouloir son contact consolant. Elle savait que ce n'allait pas être possible à moins qu'elle se donne à fond dans ses cours.
Priscilla s'enleva doucement de son tuteur, séchant ses larmes, puis souria sincèrement.
« Merci, mais je pensais que votre métier était professeur, pas thérapeute. » dit-elle en riant.
Elle pensait pouvoir relacher toute sa pression et sa garde autour de lui, il la comprenait, et même si son tempérament jovial et taquin habituel n'était pas forcément approprié dans un rapport élève à professeur, elle ne semblait plus s'en soucier et voulait lui montrer son vrai soi.
La soudaine tendresse de Tachibana-sensei contrastait avec les émotions de Priscilla. Elle avait peur, c'était évident, elle tremblait. Mais le touché rassurant de son tuteur était réconfortant. Les larmes coulaient à flot, et elles ne s'arrêteraient pas de sitôt. Enfin quelqu'un la comprenait, il ne semblait pas la juger ni vouloir lui demander quoique ce soit si ce n'était de faire son mieux pendant ses cours. A Manchester, tous ses amis lui avaient tourner le dos, la trouvant sale ou ne voulant pas écouter son point de vue, et elle ne pouvait pas en parler à ses parents car elle avait évidemment honte. Elle avait été isolée pendant toutes ces épreuves, tant que les tortures journalières qu'elle subissait étaient presque les seules interactions qu'elle avait avec les autres étudiants, vers la fin de son calvaire.
Priscilla restait dans ses bras, ne cherchant pas à se défaire de son étreinte. On pouvait facilement voir qu'elle avait sans aucun doute eu besoin de ce contact tendre pendant longtemps. La jeune femme ne parlait pas, mais ses pleurs traduisaient sa peine. Elle resta ainsi, profitant de ce moment, pensant que ce serait sans doute le seul réconfort qu'elle aurait jusqu'à trouver quelqu'un avec qui partager sa vie. Cette attention inatendue commençait à déformer la vision que l'étudiante avait de Tachibana-sensei. Au lieu de l'admirer en tant que professeur, elle se trouvait à vouloir son contact consolant. Elle savait que ce n'allait pas être possible à moins qu'elle se donne à fond dans ses cours.
Priscilla s'enleva doucement de son tuteur, séchant ses larmes, puis souria sincèrement.
« Merci, mais je pensais que votre métier était professeur, pas thérapeute. » dit-elle en riant.
Elle pensait pouvoir relacher toute sa pression et sa garde autour de lui, il la comprenait, et même si son tempérament jovial et taquin habituel n'était pas forcément approprié dans un rapport élève à professeur, elle ne semblait plus s'en soucier et voulait lui montrer son vrai soi.