Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Alice Makai

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- Et ben … j’habite quelques rues plus loin en vrai. C’est fou qu’on ne se soit jamais vu ou parlé … J’aurai peut-être eu l’occasion de gouter au curry bien avant …

Alice faillit éclater de rire en l'entendant. Ah ça c'était bien un garçon, avant tout motivé par son estomac. Il va peut-être aussi falloir lui sortit un petit quelque chose à grignotter en plus du verre d'eau, sinon il risquait de lui claquer entre les doigts et elle allait se retrouver avec tout le travail à faire toute seule.

[...]

- Tu t’inquiète du bazar en présence d’un garçon ? Je crois qu’on est pas très réputé pour être maniaque tu sais ?
- Ça ne se fait pas de laisser une pièce comme ça à la vue d'un invité, c'est tout !

Elle gonfla les joues, un peu vexée, mais se détendit bien vite en l'entendant rire à son tour. Chacun son moment pour taquiner l'autre, c'était fair play, enfin...

[...]

Dans la chambre, Alice ne mit pas longtemps à trouver son ordinateur, en revanche, ce fut un peu plus compliqué pour elle de récupérer le cable d'alimentation qui avait décider de partir en exploration de toutes les chemins les plus tortueux qu'il avait pu trouver pour se faufiler, tout en s'emmelant avec ses petits camarades. Quel calvaire ! Mais bon, au bout de longues minutes d'acharnements, elle parvint enfin à récupérer de quoi garder son appareil sous respirateur, la batterie de celui-ci étant dans le mal depuis quelques mois. Elle revint vers le couloir en criant à la volée :

- Désolée, mon cable n'était pas d'humeur à sortir de sa tanière, mais c'est bon, j'ai gagné le duel !

Elle levait fièrement, triomphalement même, son précieux butin tout en revenant vers le salon, quand l'interrogation de Tani la fit s'arrêter sur place.

- -Alice ? … Avant de commencer, rassures moi … y a pas de raison que je doive me méfier d’un petit ami jaloux ? … Vu que tu as des colocs … Je me fais peut-être des idées…

Une fois n'était pas coutume, Alice se mit à pouffer en réponse, ouvrant des yeux un peu surpris, et moqueurs sans doute.

- C'est peut-être un peu tard pour t'inquiéter de ça maintenant non ? Elle marqua une pause, se délectant de la gêne qu'il se provoquait à se monter des films puis sourit, se voulant rassurante. Ne t'inquiète pas, c'est juste mon frère et notre meilleur ami. Ils sont certes très protecteurs, mais pas possessifs à ce point. Tu n'as rien à craindre... Sauf si tu songes à me faire du mal, mais ce n'est pas le cas, n'est-ce pas ?

Elle lança cette interrogation avec une petite moue avant de terminer le chemin qui la séparait encore du salon. Elle posa son ordinateur sur la table puis alla le brancher à une rallonge qu'ils rangeaient dans un coin avant de s’asseoir à côté de Tani, ouvrant de grands yeux en voyant son verre déjà vide.

Il fallait me dire que tu avais aussi soif, j'aurais ramené la bouteille directement !

Toujours de bonne humeur, la jeune fille repartit une nouvelle fois en direction du réfrigérateur, attrapant la bouteille d'eau en verre pour l'emmener avec elle. Elle s'arrêta aussi à hauteur d'un placard qu'elle ouvrit pour sortir un paquet de biscuits avant de retourner enfin s'installer et travailler.

Ou du moins elle le pensait, car alors qu'elle déposait les victuailles sur la table du salon, elle remarqua un changement qui la troubla.

- Tani ?...

Le sourire qu‘affichait son visage jusqu'à présent disparu au profit d'un mine que l'on qualifierait sans doute de paniquée. A pas lents, elle avança vers l'alcôve dont elle était certaine d'avoir bien fermé l'accès en arrivant.

- Tu as ouvert le rideau ?...

Sa voix tremblait. Il était clair que cette situation ne lui plaisait pas du tout. Elle regarda à l'intérieur du studio photo, toujours en ignorant son camarade de classe. Tout semblait en place, comme ils l'avaient abandonné lors de leur dernière séance , excepté un détail, une interrogation qui lui échappa en un souffle.

- Où... Où sont les cordes... ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : De nouveaux horizons [PV Nyoras Club]
« le: mercredi 05 juillet 2023, 11:15:39 »
Alice ne put retenir un frisson quand son interlocutrice la dévisagea, laissant son regard couler sur son corps alors qu’elle-même détournait les yeux. Elle n’avait pas encore commencé un quelconque entretien qu’elle avait déjà le sentiment d’être examinée sous toutes les coutures, et cela la mit un peu plus à l’aise qu’elle ne l’était déjà. Fort heureusement, le sourire que la jeune femme lui adressa calma la boule d’angoisse qui s’était formée dans son ventre.

- Un CV ? Oubliez-ça, nous allons nous installer et discuter. Ça sera bien plus agréable !

Ça, en revanche elle ne s’y attendait pas du tout, aussi afficha-t-elle une certaine surprise lorsque la demoiselle entrelaça son bras avec le sien pour l'entraîner plus loin, vers une porte indiquant que la zone était réservée au personnel. Oui c’était sans doute mieux en réalité, elle n’avait pas besoin de dévoiler son curriculum vitae au moindre client qui pourrait pointer son nez derrière elles, surtout qu’elle n’en avait aucune envie. alors qu’elles s’avançaient, la jeune femme se présenta :

- Vous avez un prénom ? Moi c’est Aya, je suis celle qui gère les choses ici… du moins l’écrasante majorité du temps, parfois je prends un peu de repos.
- Euh oui… Alice ! Je m'appelle Alice ! Elle marqua une petite pause, le temps de calmer sa gêne d’avoir bloqué sur une question aussi simple qu’énoncer son propre prénom et enchaina. On dirait que je me suis de suite adressée à la bonne personne du coup.

Un petit rire lui échappa, ponctuant sa phrase, mais il ne fallait pas être expert en psychologie pour deviner la nervosité derrière celui-ci.

La dénommée Aya dégageait un tel charisme, c'était tout bonnement impressionnant. Mais ce n'était pas tout, elle avait aussi une aura de douceur et de bonté, qui calmait tout autant le stress d'Alice, alors qu'elles entraient dans les loges. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'arrière boutique n'était pas aussi impécable que la façade, non pas que ce soit une mauvaise chose, bien au contraire, mais cela trahissait soit un manque de temps, soit d'organisation, et l'un comme l'autre elle savait que c'est un edes points sur lesquels elle pourrait se rendre utile.

Elles finirent par approcher d'une zone plus... disons chill. Fauteuils, boissons... C'était sans aucun doute une zone de repos pour les personnes qui travaillaient dans ce club.

- Ça vous va si nous nous installons ici ? Vous verrez passer vos futures collègues comme ça. Mais si vous préférez un coin plus tranquille et intime pour nos discussions, c’est également possible. Je ne voudrais pas que vous vous sentiez mal à l’aise.

Alice cligna des yeux deux fois, hochant la tête en signe d'approbbation.

- O-oui parfaitement ! Ce sera très bien, ne vous en faites pas !

Evidemment, ça restait un tantinet gênant de se dire que la moindre de ses réponses pourrait être entendue. Mais au moins ce serait uniquement par ses "futures collègues" pour reprendre les mots d'Aya, et non par n'importe quel client. Enfin, ce serait ses collègues une fois qu'elle serait officiellement engagée, si elle y arrive toutefois. Déglutissant en songeant à cette condition, Alice s'assit sur une des banquettes et releva les yeux vers la responsable des lieux selon ses propres dires.

- D-du coup, qu'aimeriez-vous savoir ?

Elle essayait de garder son regard posé sur elle, mais elle ne pouvait s'empêcher de le laisser se perdre dans la pièce. Vraiment pas son fort les entretiens...

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- Enfin terminé...

Alice s'étira de tout son long, sa longue semaine d'examens était terminée et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle s'était donnée à fond. Elle avait passé les dernières semaines à faire des nuits blanches de révisions, épaulée par ses deux colocataires qui l'interrogeaient à tout de rôle jusqu'à être certains qu'elle maîtrise toutes les notions étudiées jusque-là. Bien entendu, ce n'était que des examens intermédiaires, mais ils n'étaient pas à négliger pour autant, car de nombreuses écoles prestigieuses épluchaient les dossiers de leurs candidats afin de déceler la moindre faille. Bien pour cela que l'étudiante se donnait à fond pour réussir.

Enfin c'était derrière elle, et elle allait pouvoir profiter du week-end pour se reposer et se vider l'esprit. Elle avait réussi à négocier des congés avec ses petits boulots et donc se dégager du temps pour elle avant de reprendre le rythme habituel des cours. A elle les jeux, les moments de détente, et aussi les petites sessions photos pour alimenter sa page. En même temps, avec tout ce temps de bachotage, elle n'avait pas eu le temps pour un nouveau shooting, et tout doucement, le nombre de photos à sa disposition diminuait de plus en plus. Et elle savait comment les choses tournaient sur ce genre de réseaux... quand tu commences à manquer de contenu, c'est le début de la fin, les gens se désintéressent de toi et passent à autre chose. Ah les joies de la société de consommation, des algorithmes... Il fallait toujours être présent sur le marché et ne rien lâcher. Une éprouvante double vie mais bon, c’est celle que la jeune fille avait décidé de mener.

Mais déjà lundi arrivait de nouveau. Retour en cours et surtout, récupération des premières notes. Et pour Alice, elle passait pour le moment avec brio toutes les matières qu'elle avait en ce début de semaine, tous ses professeurs la félicitait de sa réussite. Ses efforts avaient payés. Puis arriva le cours de Monsieur Tanaka.

La douche froide, rien que ça. Ses mains tremblaient alors qu'elle regardait la note écrite au stylo rouge, une note qui allait faire une tâche indélébile sur son dossier. Comment elle avait pu se planter à ce point ? Ce n'était pas si compliqué pourtant, elle était certaine d'avoir compris ce sujet, comme les autres, et pourtant la preuve était là devant elle... Bon sang, c'était pas possible de rattraper ça... Elle passa la moitié du cours à retourner sa copie dans tous les sens, et l'autre à se tenir la tête entre les mains. C'est pas vrai...

Elle n'écoutait pas le cours, elle était trop perturbée, quand elle finit par remarquer l'annotation à côté de sa mauvaise note, un mot lui demandant de rester à la fin du cours afin de discuter. En voyant cela, la jeune fille afficha une mine incrédule. Parler de, sa copie catatrophique ? Elle n'en avait pas spécialement envie, mais bon, c'était la requête d'un professeur, difficile de refuser. Elle laissa donc passer le reste du cours, patientant.

Puis la sonnerie finale de la journée retentit. Comme ses camarades, Alice commença à ranger ses affaires, bien plus lentement ceci-dit. Elle ne voulait pas spécialement que quelqu'un remarque qu'elle restait volontairement. Les jeunes sont cruels, et elle n'avait pas forcément envie d'une étiquette de fayotte sur le dos. Enfin le dernier autre élève quitta la pièce, et la jeune fille se leva de sa chaise, son sac à la main et s'approcha du bureau de son professeur.

- Monsieur ?... Vous vouliez me parler ? A propos de ma note je présume ?...

Elle garda la tête basse, n'ayant pas la moindre idée de ce que son professeur allait pouvoir commenter après avoir tant user son encre rouge sur sa feuille.

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One Shot / Un Noël en enfer [PV]
« le: mardi 04 juillet 2023, 11:41:39 »
Présentation de la famille Minamoto
- Masako, la matriarche de 67 ans, veuve.

- Tatsuya, fils ainé de Masako, 42 ans. Il est marié à Natsumi, 40 ans. Ils sont venus avec leurs enfants Ai, 19 ans, et Yuki, 13 ans. Ai a également amené son petit ami, Daisuke, 21 ans.

- Emiko, la seconde enfant de Masako, 30 ans et célibataire endurcie.

- Suzume, la benjamine de la famille, 25 ans et son fiancé de 28 ans Masato, ainsi que leur petite de 3 ans,Ayame

Spoiler: "Memo couleur" (cliquer pour montrer/cacher)


~~~~~

- Tu es sûre que tu ne veux pas d’aide. Emiko ?
- Non ne t’inquiète pas Maman ! Je me charge de tout. Tu as juste à t’installer et à profiter de la soirée !
- Très bien si tu le dis. Je te fais confiance ma chérie !

La matriarche adressa un sourire à sa fille, persuadée qu’elle avait bien les choses en main, et alla s’asseoir en bout de tablée, clopinant en s’aidant de sa canne. Les années avaient passé, c’était le premier réveillon de Noël qu’elle vivait sans son mari, mais toute sa famille était présente, et rien ne pouvait lui faire plus plaisir. De sa place, elle avait une vision d’ensemble sur la pièce et par conséquent sur sa famille.

Son regard se porta d’abord sur son ainé Tatsuya, et sa femme Natsumi, tous deux vêtus de magnifiques tenues pour la soirée. Depuis quelques années, c’était lui qui avait pris la tête de l’entreprise familiale, la marque de luxe Hanabi, fondée par feu le patriarche Koujirou, et il fallait dire que l’homme, fort de sa propre expérience et celle de son père, était un excellent homme d’affaires qui ne lâchait rien et arrivait toujours à ses fins. Il avait rencontré sa femme alors qu’elle commençait comme mannequin chez un concurrent. A force de lui faire du charme, il avait réussi à la débaucher mais surtout à la séduire, et ensemble ils avaient eu deux enfants. L’ainée, Ai, qui était destinée à reprendre la boîte familiale tôt ou tard, bien que l’idée ne l’enchante guère, et le cadet Yuki, aujourd’hui tranquillement installé sur le canapé au coin du feu, lisant comme à son habitude un roman de fantasy dont il était tant friand. A côté de lui se trouvait la plus jeune de la famille, la petite Ayame, fille de la benjamine de la fratrie. Du haut de ses trois ans, elle était une enfant assez sage, trimbalant toujours avec elle sa peluche favorite, Monsieur Lapin, représentant un exemplaire de ce type de rongeur aux longues, très longues oreilles, par lesquelles elle avait pour habitude de le traîner.

- Ne t’approche pas trop du feu Ayame, tu risquerais d’abimer Monsieur Lapin.
- D’accord Papa !

Masato ébouriiffa sa fille avant de sortir se griller une cigarette. Malgré son air bourru quand on ne le connait pas, Masato est un homme charmant, et un père et compagnon aimant, et ne n’est pas Suzume qui dirait le contraire. En revanche, il est du genre un brin malchanceux, le genre de gars toujours là au mauvais endroit au mauvais moment, et pourtant il ne le fait pas exprès. C’est d’ailleurs de cette manière qu’il a rencontré sa fiancée, la belle rousse en robe rouge et troisième enfant de Masako. Suzume avait été son avocate dans une affaire où le pauvre homme était accusé par son patron d’avoir participé au cambriolage de la bijouterie où il travaillait. Evidemment Masato était innocent, et Suzume l’avait fait innocenter. Le procès fini, les deux jeunes gens ont continué à se fréquenter et de fil en aiguille… Disons que leur mariage était prévu pour l’année à venir.

Adressant un sourire à son futur époux qui sortait, la benjamine était occupée à mettre la table, s’amusant à placer des étiquettes pour les convives autour de la table. A la droite de la matriarche, elle avait positionné son frère Tatsuya, sa femme Natsumi, leurs enfants Yuki puis Ai, et enfin Daisuke, son compagnon. De l’autre côté, elle s’était placée à côté de sa mère également, puis avait placé la petite Ayame entre elle et son fiancé Masato, et enfin en bout de table Emiko. Bien sûr Emiko était affectivement la plus proche de leur mère, mais elle était en charge du repas et à ce titre, avoir l’accès le plus aisé à la cuisine. Tout devait être en ordre pour la fête, après tout c’est Noël, c’est une soirée merveilleuse, et Suzume était impatiente de voir la joie sur le visage des membres de sa famille quand viendra l’heure des cadeaux. Enfin, elle avait surtout hâte de voir le costume de Père Noël que Masato lui avait promis de revêtir pour amuser leur petit trésor. Mais il manquait toujours quelqu’un au rez-de-chaussée du petit chalet, et la rousse commençait à s’en inquiéter, interrogeant son ainé à ce sujet.

- Grand frère, ta fille n’arrive pas ?
- Elle a dit qu’elle terminait de s’habiller avec son copain et qu’ils descendraient ensemble.
- Je devrais peut-être aller lui donner un coup de main !

Suzume avait beaucoup d’affection pour sa nièce Ai, qu’elle considèrait presque plus comme une cousine voire une sœur. Leurs âges assez proches aidant, les deux étaient très proches, et avaient tendance à ignorer la génération qui est censée les séparer. Elle s’apprêtait à grimper à l’étage quand sa belle-soeur l’interpella :

- Ne t’en fais pas, elle sait se débrouiller seule.
- Oh…

Suzume afficha une petite moue déçue. Ça faisait un moment qu’elle n’avait pas eu de moment entre filles avec sa chère nièce. Mais bon, elle la verrait au repas, et puis, elle avait hâte de voir sa réaction au cadeau qu’elle lui avait choisi personnellement, mais il faudrait attendre minuit pour cela~ 

- Allez donc vous installer, le repas est bientôt prêt ! je vais ramener l’apéritif !
- Attends je viens t’aider !

Emiko, dans son habit de cuisinière de Noël, accepta la proposition de sa petite sœur avec plaisir. Certes la cuisine était son domaine, mais elle ne disait jamais non à une paire de mains supplémentaires pour l’aider. Elle était enfermée dans la cuisine depuis le début de l’après midi, et elle mettait un point d’ordre à se charger de tout toute seule. Célibataire endurcie et fière de l’être, elle enchainait habituellement les coups d’un soir, mais ça ne lui retirait pas son côté famille pour autant. En effet, c’était son plus beau cadeau de que profiter des fêtes avec les siens.

Pendant ce temps, à l’étage, dans la chambre des enfants de Natsumi, l’ambiance bien que festive en un sens n’était pas tout à fait la même.

- Han ! Han oui Daisu- hmmff hmff!
- Désolée chérie, mais tu es un peu trop bruyante. Tu ne voudrais pas que ta famille rapplique maintenant quand même ?

Ai fusilla son petit ami du regard alors qu’il lui décochait son plus beau sourire, un brin moqueur, sa main plaquée sur la bouche de la belle blonde pour étouffer ses gémissements de plaisir. La jeune fille l’avait certes chauffé, et il entendait bien lui faire payer, mais ce n’était pas une raison de se donner en spectacle devant toute la belle famille. La tenant toujours fermement coincée entre lui et le mur, il la pilonna encore quelques minutes avant qu’elle n’atteigne la jouissance, discrètement, ses cris toujours étouffés par sa main sur son visage. Satisfait de sa besogne, Daisuke la laissa retomber à genoux face à lui pour qu’elle vienne le terminer avec sa bouche. Ceci dit, il ne se priva pas de souiller son visage en même temps que ses lèvres. Admirant son œuvre, il ne put néanmoins s’empêcher de la taquiner encore une fois.

- Hm chérie, je crois que tu devrais aller te remaquiller, tu as quelque chose.. là. 

Il désignait ainsi tout son visage, sachant pertinemment que la blonde devait passer par la case salle de bain pour se remettre en état, alors que lui n’avait qu’à remonter son pantalon de son costume noir. Et en même temps, il se demandait si elle ne serait pas capable de ressortir dans cet état juste pour provoquer le courroux de sa famille. En effet, Daisuke savait que sa petite amie était assez en opposition avec sa famille, sans doute un peu trop sur son dos afin qu’elle se prépare pour reprendre l’affaire familiale quand l’heure sera venue, chose qui ne tentait que très peu Ai qui souhaitait découvrir le monde. Enfin après réflexion, elle ne prendrait sans doute pas le risque de l’impliquer aussi dans leurs querelles, aussi le jeune homme haussa les épaules, avant de descendre rejoindre le reste de la famille Minamoto, un sourire satisfait sur les lèvres.

- Ah te voilà ! Ai n’est pas avec toi ?
- Heu non elle arrive Madame, elle termine de se coiffer.
- Assieds toi donc Daisuke, pas loin de Yuki, là.

L’adolescent ainsi désigné fusilla le dernier arrivant du regard. Il ne l’appréciait pas spécialement, et malgré son jeune âge, avait bien deviné ce qui retenait encore son aînée à l’étage. Mais il se mordit la langue et ravala sa colère, ça aurait été idiot de gâcher la fête pour si peu. A la place, il laissa glisser son regard sur le sapin dont le pied serait tout à l’heure envahit de cadeaux.

De son côté, Ai se dirigea comme convenu vers la salle d’eau. Un petit sourire passa sur son visage en voyant l’état dans lequel Daisuke l’avait mise. Si ses parents la voyaient comme ça… Elle pouffa intérieurement avant de se débarbouiller, puis réajusta sa jupe et ses collants. Sa mère aurait préféré la voir dans une longue robe argentée, mais une fois n’est pas coutume, l’héritière n’en faisait qu’à sa tête. Une fois dans un état convenable, elle quitta la pièce et s’apprêta à descendre les escaliers quand elle entendit des voix inconnues dans l’entrée. Pendant un instant, elle crut que sa tante Emiko avait ouvert à un groupe de choristes qui faisaient le tour des chalets, mais le ton des voix laissent clairement présager autre chose. Son instinct de survie parlant en premier, la blonde entra dans la pièce la plus proche, la chambre de ses parents et se cacha dans l’armoire, plus muette qu’une tombe, écoutant les voix venant du rez-de-chaussée…

35
-Ben … Pour quoi d’autre ?
- Pour rien, pour rien !

Alice secoua la tête pour faire disparaître ses rougissements. A quoi avait-elle pensé, franchement. Tani était un garçon innocent, jamais il ne penserait à des choses aussi tordues. Elle était vraiment la pire quand elle s’y mettait.

-Ca devrait jouer pour moi ! J’habite tout seul et je devais visiblement faire des courses pour les quelques jours à venir … Hmm … Tu as de quoi manger chez toi ? On risque de finir assez tard … ?

La jeune fille réfléchit un instant à la question de son camarade et hocha la tête.

- Hm oui je dois avoir de quoi faire un curry. Carottes, pomme de terre… Un peu de poulet aussi si tu manges de la viande. Ça t’irait ? Sinon je peux toujours faire autre chose.

Le curry était un peu une des spécialités de la demoiselle, son frère et leur ami se disputaient toujours pour savoir qui aurait le droit de vider le plat, aussi avait-elle une pleine confiance en proposant ce plat. Et si elle lui offrait de rajouter de la viande, c’est tout simplement car elle n’en mangeait quasiment plus et n’en rajoutait jamais quand elle devait le préparer pour elle. Et puis si ça ne lui convenait pas, elle devait bien avoir de quoi lui proposer une alternative, dans le pire des cas il devrait rester des sachets ou des pots de nouilles instantanées dans le placard.

-Tu me montres le chemin ? … Je dois bien avouer qu’étrangement, je ne sais pas ou tu habites …
- Au contraire, ça parait plutôt logique !

Elle se mit à pouffer de rire, mais se calma bien vite. Ce n’était pas gentil de se moquer de son camarade et de sa flagrante naïveté et spontanéité. Hissant son sac sur le dos, elle lui fit signe de le suivre. Elle n’habitait pas très loin de l’école, alors plus vite ils rentreraient, plus vite ils pourraient se mettre au travail.

¤¤¤¤¤

Le trajet se passa sans grand incident. En même temps, ce n’est pas comme si le chemin qu’empruntait quotidiennement Alice passait par un quelconque quartier sensible. Aucune raison donc que quelque chose d’extraordinaire ne se produise. La zone d’habitation était des plus calmes également, bien entretenu également, et la jeune fille ne tarda pas à guider Tani vers un des grands immeubles qui le composaient. Digicode, volée d’escalier, et…

- Et voilà, on est arrivé !

Lança Alice en ouvrant la porte sans attendre davantage. Entrant la première, elle invita ensuite son camarade à la suivre. L’appartement était assez spacieux. Sur la droite de l’entrée, un couloir menait aux chambres des trois occupants, très facilement identifiables à la décoration sur les portes : Celle d’Haru, le frère d’Alice était ornée de personnages de jeux videos en pixel art, celle de Takeda avait une thématique très orientée art, enfin, celle d’Alice était couverte de fleur de cerisier, sa fleur favorite. Au bout du corridor, on distinguait également l’entŕée de la salle de bain et des toilettes. Sur le côté gauche s’ouvrait l’accès au duo salle à manger-salon. La cuisine était séparée de cette zone par un petit muret, tandis que derrière le téléviseur, on pouvait apercevoir ce qui ressemblait à une alcôve dont l’entrée était cachée par un rideau, rideau qu’Alice se précipita pour aller le fermer.

- C’est un peu en bazar ici, il faudra que je range quand on aura fini.

Derrière le rideau se cachait le studio photo où Alice devenait “Sakura” pour les internautes, et en effet la pièce qui se cachait là était loin d’être rangée. Vu l’heure à laquelle ils avaient terminé la séance photo, personne n’avait eu la foi de ranger le matériel. En même temps, ils avaient dû préparer du contenu comme les garçons s’absentaient plusieurs jours, et… Disons qu’ils étaient partis sur quelque chose d’assez osé et que nombreux étaient les sets de sous-vêtements, ainsi que les cordes de shibari et autres accessoires de bondage qui traînaient… Hors de question que Tani voit cela ! A la place, elle lui désigna la table du salon.

- Installe toi donc, je vais nous servir un verre et j’irai chercher mon ordinateur.

Elle lui adressa un sourire avant de se diriger vers la cuisine, attrapant deux verres qu’elle remplit d’eau tirée du frigo avant d’y ajouter deux glaçons et une paille chacun. Elle déposa le tout sur la table avant de se diriger vers la porte avec les motifs de fleurs de cerisier et s’enfonça dans la pièce, à la recherche du précieux ordinateur…

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Guidée par Sophia, les mouvements d'Alice se font petit à petit moins hésitants, pressant sa poitrine sur le sexe tendu de l'homme, le masturbant à un rythme lent et régulier. Encore plus, elle prend un plaisir certain à sentir le monstre de chair brûlant entre ses seins, une part d'elle se demandant si elle était de taille à accueillir un membre si imposant en elle.

Rapprochant une nouvelle fois son visage de son gland, elle laisse échapper un souffle chaud dessus, reprenant sa respiration avant d'ouvrir une nouvelle fois les lèvres, les posant sur son extrémité en un doux baiser, avant d'ouvrir davantage la bouche pour le laisser entrer. Elle ferme les yeux, suçotant de longues secondes comme si elle souhaitait le marquer avant de le relâcher, soupirant d'aise. Puis elle reprend son massage mammaire, toujours sans aucune précipitation.

Derrière elle, Sophia voyait que la plus jeune semblait avoir les choses bien en main (ou en seins ?), mais, elle la sentait aussi encore tendue, aussi décida-t-elle de l'aider à sa manière. La laissant désormais suivre le rythme qu'elle lui avait imposé, elle descendit ses mains sur le corps d'Alice, posant la gauche sur son ventre, tandis que la droite descendait plus bas, sur son intimité, faisant ouvrir de grands yeux dans sa direction à la demoiselle qui avait en cet instant la bouche pleine. En retour, la brune lui décocha un de ses sourires dont elle avait le secret, glissant doucement deux doigts sous les tissus qui recouvraient son intimité, venant titiller sa fente tout en murmurant à son oreille.

- Chhh ne fais pas attention ma belle, concentre-toi sur ta tâche…

Un gémissement étouffé échappa alors à Alice, qui libéra immédiatement le sexe de l'homme d'entre ses lèvres pour pouvoir se les mordre, et contenir les soupirs que lui provoquaient les caresses de son ainée. Elle fermait les yeux, essayant de se concentrer davantage sur ses propres mouvements que sur ceux de sa collègue. C'est pourquoi elle fut totalement prise au dépourvu lorsqu'un épais jet de sperme vient lui barrer le visage, laissant échapper un hoquet de surprise.

- Ooooh, putain, ce que c'est bon.

Alors que le reste de sa semence s'écoulait lentement sur ses seins, Alice sentit Sophia se détacher de son dos, venant admirer l'oeuvre de leur client, un sourire malicieux au coin des lèvres.

- Et bien et bien, qu'avons nous là ?~

La brune trempa le bout de son doigt dans le sperme, avant de l'apporter à sa bouche pour le sucer, braquant son regard de braise dans celui de l'homme pour lui montrer qu'elle n'en avait pas fini avec lui. Elle ne lâcha son regard que pour aller directement lapper le sein d'Alice, toujours sous le coup de la surprise, avant de lui faire tourner la tete et d'enfoncer sa langue dans sa bouche, lui faisant goûter au liquide gluant qui la souillait. Ce ne fut qu'après de longues secondes que la plus agée ne laissa sa collègue reprendre son souffle, adressant un sourire au client avant de retenir Alice qui reculait légèrement.

- Attends attends, on est encore loin d'en avoir fini~ Regarde, tu ne l'as même pas nettoyé.

Pour illustrer son propos, elle attrapa la verge encore fièrement tendue d'une main ferme pour recommencer à le branler, collant ses lèvres pour lécher le sperme qui perlait encore au bout de son gland. Puis lentement, la bouche glissa sur le côté gauche de la hampe, sa langue venant s'enrouler sur la circonference de son sexe, à plusieurs hauteurs. Sophia lança alors un regard à Alice, qui comme d'instinct, vint imiter sa mentor, se plaçant sur le côté droit à son tour pour faire jouer cet appendice visqueux sur le manche de chair, touchant parfois la langue de la plus âgée, comme si les deux cherchaient à s'embrasser de nouveau, mais que cette virilité se posait en obstacle constant entre elles. De petits soupirs de plaisir, mais aussi de frustration échappaient de plus en plus à Alice, sous l'emprise du produit donné plus tôt par sa collègue. Elle voulait continuer à goûter cet homme, toujours plus, mais elle mourrait également d'envie de sceller ses lèvres à celle de la brune.

- Encore… J’en veux encore…

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Centre-ville de Seikusu / Re : La cour des secrets [PV. Alice]
« le: lundi 03 juillet 2023, 16:29:30 »
Alice ne quittait pas le blond des yeux, les yeux de son doux Kaito. Elle aurait pu s'y plonger, s'y noyer, pourvu qu'il reste proche d'elle ainsi. Sa main ne quittait pas son entrejambe non plus, traçant la longueur de son membre à travers le tissu, se montrant un peu plus insistante à chaque passage. Elle avait une certaine envie de le faire sortir, de le goûter, de lui faire du bien, mais elle se contenait, attendant son signal, que ce soit de sa volonté. Il suffisait d’un mot de sa part, et elle serait prête à obéir sur le champ pour le satisfaire. 

- Je le veux oui et ... on est bien obligé de faire tout ce qu'il a dans la brochure c'est ça? Sinon, tu ne me laisse pas sortir. J'ai bien compris?

Elle ne put s’empêcher de pouffer en l’entendant. qu’il était adorable son Kaito, il semblait si innocent~ Pourtant il devait savoir à quoi s’attendre en venant dans ce genre d’établissement, A cette pensée, la lycéenne fronça les sourcils un instant avant de lui sourire avec tendresse. Peut-être était-il simplement impressionné par le cadre dans lequel il était, qui disons le diffère de ce qu’on attendrait comme première fois d’un couple.

- Pas tout à fait, mais disons qu’il serait préférable qu’on en fasse un maximum avant que tu ne sois trop épuisé, tu as un peu payé pour cette nuit non ?

Prononçant ces mots, elle vint effectuer une nouvelle pression sur son pantalon, ayant l’impression que son membre était prêt à s’échapper. mais apparemment soulager cette partie de son anatomie n’était pas dans les priorités de Kaito. Sans la prévenir, le blond vint la pousser lentement dans le fauteuil qui attendait derrière eux, la forçant à s'y asseoir. Alice n'eut pas le temps de protester que son amant était déjà à ses pieds, ses lèvres venant caresser ses mollets, puis remontant progressivement, le long de ses jambes, effleurant d'abord ses genoux, puis ses cuisses que ses bas ne couvraient déjà plus. Son souffle chaud, l'exploration de sa langue sur sa peau, rien que cela la rendait toute chose, et elle posa ses mains sur ses lèvres pour cacher ses soupirs indécents. 

Son inspection finit par le conduire à l'endroit le plus humide de son anatomie, et la demoiselle retint son souffle en le laissant faire, Elle attrapa sa jupe lorsqu'elle se mit sur son chemin, et s'en servit pour se cacher le visage, gênée et conquise à la fois en le voyant si investi. Elle n'opposa aucune résistance lorsqu'il la dépouilla de son sous-vêtement, et se cambra un instant lorsqu'il utilisa une nouvelle fois sa langue pour le découvrir, cachant un soupire de plus derrière ses mains. Elle l'observait timidement, cachée derrière son jupon. Il se donnait réellement dans ce qu'il lui faisait, et Alice ne doutait pas qu'il est de l'expérience, même si elle ne pourrait sans doute se comparer à la sienne.

Une exclamation lui échappa quand il attrapa ses jambes pour rapprocher ses lèvres des siennes, très vite remplacée par des gémissements qu'elle n'essayait plus de cacher tant il mettait plus d'ardeur à la tâche. Bon sang il aurait presque semblé innocent un peu plus tôt, et voilà qu'il la prenait au dépourvu, attaquant tant son intimité que son autre entrée, la faisant mouiller d'autant plus qu'il la stimulait en plusieurs endroits. Elle tentait de se cacher, de se faire discrète, mais impossible vu comme il s'occupait d'elle. Pourtant, elle gémissait, s'agitait, presque se débattait, non pas car il lui faisait du mal mais...

- A-Attends Kaito, c'est à moi de m'occuper de toi, pas... H-hm l'inverse... Aaaah !


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Centre-ville de Seikusu / De nouveaux horizons [PV Nyoras Club]
« le: vendredi 30 juin 2023, 14:13:19 »
- “Nyoras Club”... Oui ça a l’air d’être ici.

Alice se parlait à elle-même en regardant le bâtiment devant elle. La devanture aux couleurs criardes, les néons tout au tour, rendant l’entrée plus visible qu’un phare en plein jour. Et puis, disons que cela collait trait pour trait à la photo sur la brochure que la jeune femme tenait en main. Avec une hésitation certaine, elle s’approcha de l’entrée du club. Il était aux alentours de 17h, sans doute pas encore l’heure où l’endroit serait le plus bondé, tant mieux. Tant mieux pour quoi d’ailleurs ? C’est une excellente question. Tout vient à l’origine d’une découverte de Takeda, son colocataire. A force d’errer sur le net, à papillonner d’un lien à l’autre en quête d’inspiration pour les prochains shootings de “Sakura”,  le blond était tombé sur le site du Nyoras Club et s'était empressé de le présenter aux jumeaux Makai, et plus spécifiquement à Alice. En effet, la page stipulait que le club recrutait, et le salaire proposé était plus ou moins équivalent à ce que touchait la jeune femme dans son club actuel. Mais surtout, et c'est le point sur lequel Haru et Takeda insistèrent, le club était géré uniquement par des femmes, et d'une certaine manière, cela les rassurait. Face à leur insistance, la plus jeune ne put que céder et promettre d'y aller, au moins pour voir. D'un geste de la main, elle ressera sa queue de cheval haute, puis passa les mains sur son chemisier blanc et sa jupe noire qui lui descendait au niveau des genoux, histoire d'être présentable. Puis elle lâcha un soupir, serra les poings pour se donner du courage, et passa la porte de l'établissement.

- Quand il faut y aller…

Une fois à l'intérieur, elle eut presque l'impression d'être passée dans un autre monde, enfin, c'est une métaphore bien entendu. Mais le lieu était si bien insonorisé, on entendait aucun bruit venant de l'extérieur. Aucun moteur, aucun klaxion, aucune personne qui crirait un peu trop fort.. Rien. Le silence. Enfin presque, car une mélodie calme et relaxante se fit entendre à ses oreilles. A nouveau, les heures un peu creuses, elle connaissait. Elle s'avança d'un pas retenu, prenant le temps de détailler la salle du regard. Il y avait comme quelque chose d'envoutant dans l'atmosphère, c'était plus qu'agréable.

Après de longues minutes perdues à admirer la décoration autour d'elle, Alice finit par secouer la tête  pour se remettre les idées en place. Elle n'était pas là pour jouer les touristes, mais pour essayer de se faire engager. Balayant la salle du regard, elle finit par tomber sur une jeune femme, l'air assez sérieuse, probablement une membre du personnel. Prenant son courage à deux mains, Alice s'approcha d'un pas franc, et l'interpella.

- Excusez-moi ? V-vous travaillez ici je présume ? Je... J'ai cru comprendre que vous recherchiez du personnel et... j'aurais voulu déposer un CV, enfin, au cas où... je... Vous sauriez me dire à qui je dois m'adresser exactement ?

Son ton ne faisait absolument pas assurée, Alice n'avait jamais réellement su se vendre et il fallait dire que la femme en face d'elle dégageait une telle aura... qui l'impressionnait bien plus que de raison.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Tant que ça reste en famille~ [PV]
« le: vendredi 30 juin 2023, 10:19:37 »
Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Rien de tel qu'un peu d'eau fraiche pour se remettre les idées en place ! Je pense que l'alcool m'est un peu monté à la tête. En même temps, je n'ai pas spécialement l'habitude de boire, et surtout pas des boissons d'une telle qualité. Enfin ça m'apprendra. Mais ma réaction était sans doute un peu trop violente, j'ai certainement dû choquer Haru, je devrais peut-être m'excuser. Toujours face à l'évier, j'ouvrais la bouche.

- Excuse moi Ha-

La deuxième syllabe ne sortit jamais, car la surprise de voir les mains de mon frère s'abattre autour de l'évier, de part et d'autre de moi, m'empêchant toute fuite pour la seconde fois de la soirée, avait tué le son dans ma gorge. Je l'avais fâché à ce point ? Je déglutis, tentant d'articuler de vaines excuses, quand je sentis son bassin contre mes fesses, et quand je dis son bassin, je devrais plutôt parler d'une verge bien raide qui se frottait contre moi. Bon sang, cette simple scène l'avait rendu aussi dur ? Mon pauvre Haru, tu es bien trop facile à émoustiller ! Alors que je m'apprêtais à le taquiner en ricanant, je l'entendis murmurer à mon oreille, avec une sensualité que je ne lui connaissais pas :

- Oui, il la baiser... la fait jouir. Et toi Alice, tu aimes quoi ? Tu aurais aimé qu'il fasse quoi ?
- Ha-Haru ?

De surprise, c'était le seul mot que j'avais réussi à articuler. Je sentais son souffle chaud sur ma nuque alors que les battements de mon cœur s'affolaient plus que de raison. Je n'étais pas certaine de comprendre sa question, ce qu'il attendait de moi. Il voulait savoir ce que j'aurais aimé, si j'avais été l'héroïne ? Ce qui m'aurait fait jouir ? Ce ne sont pas des questions que l'on se pose normalement entre frère et sœur n'est-ce pas ? Et en même temps, ça ne me dérangeait pas de lui répondre, pas ce soir... Sans doute l'alcool.

- J'aurais voulu... qu'il m'attache les poignets dans le dos.. comme ça...

Joignant le geste à la parole, je mettais mes poignets l'un au-dessus de l'autre dans mon dos, comme s'ils étaient liés, frôlant sans forcément y songer le gland toujours contre mes fesses. Cette position mettait excessivement ma poitrine en valeur, mais dans l’immédiat, je n'avais pas spécialement conscience du supplice que j’infligeais sans doute à mon frère, alors que je continuais à lui répondre.

- ...le sentir se coller, se frotter à moi... qu'il me domine, me mette à genoux... qu'il me prenne dans toutes les positions, dans toutes les pièces... qu'il m'utilise et me fasse sienne entièrement...

Bien qu'entrecoupés de soupirs, les mots s'échappaient les uns après les autres sans que je ne cherche à les retenir, comme une rivière que l'on ne peut stopper. Plus j'énumérais mes petits fantasmes, plus je sentais mes joues et tout le reste de mon corps chauffer de plus en plus. Inconsciemment, instinctivement même, je frottais mes fesses contre le membre de chair toujours prisonnier de son short, mes poignets toujours faussement bloqués dans mon dos, essayant d'évaluer sa taille sans le voir et surtout la sensation que je ressentirais s’il venait à entrer en moi. Je me sentais doucement humide à cette simple idée, mais bon, ce n’est qu’un simple fantasme. Nous sommes frère et soeur après tout, ça ne se fait pas n’est-ce pas ?

Je continuais ce manège quelques longues secondes, puis parvenais à me retourner face à Haru, bien que je ne pouvais pas fuir davantage, bloquée tant par ses bras que par son bassin au short tendu, désormais à hauteur de mon ventre. Enfin ce n'est pas comme si j'avais un quelconque désir de m'échapper dans l'immédiat. Les joues écarlates de l'excitation provoquée par mon imagination, je relevais les yeux vers lui, lui retournant la question d'une voix à la fois sensuelle et provocatrice.

- Et toi ? Tu aurais fait quoi à leur place ? Raconte moi grand-frère...

Attendant sa réponse, je plongeais mon regard dans le sien alors que ma main venait caresser la longueur de sa hampe de chair au travers de son habit, le peu de bon sens que l'alcool me laissait encore me retenant encore pour le moment de venir le chercher directement sous son vêtement. Dans un coin de ma tête, je comprenais enfin pourquoi il ne voulait pas se coller à moi sur le canapé. S'il avait déjà une trique pareille à ce moment-là ! Ça voudrait dire qu'il bandait à cause de moi non ? Cette idée me donnait envie de le provoquer encore davantage, alors j'ajoutais d'une voix encore plus basse.

- Que voudrais-tu que je te fasse ?...

40
BOOM ! BOOM ! BOOM !

C'était le son du coeur d'Alice qui tambourinait fort, si fort, dans sa poitrine. Bon sang, pourquoi elle lui avait posé une telle question ? Et s'il lui répondait qu'il ne prenait pas spécialement de plaisir à leur petit rendez-vous, que c'était plus une corvée qu'autre chose, qu'est ce qu'elle dirait, qu'est ce qu'elle ferait ? Elle resterait figée, comme l'idiote naïve qu'elle était, sans savoir quoi dire ou faire, elle attendrait simplement qu'il quitte la pièce, pour s'effondrer en larmes d'avoir cru qu'il l'appréciait autant que elle, elle tenait à lui.

Mais pour le moment elle n'avait pas de réponse. Ou si, une seule. Le silence. Elle avait l'impression que cela faisait des heures qu'elle avait fini sa phrase, posé son crayon… oh bien sûr ça ne devait faire que quelques secondes, mais bon sang ce que les battements incessants de son cœur qui bourdonnaient à ses oreilles troublaient son jugement du temps écoulé. La tête baissée, les yeux toujours fixés sur des équations dont elle se moquait en cet instant, elle n'osait tout simplement pas relever le regard, craignant sa réaction.

- Alice je…

Un son, le son de sa voix. Il était toujours là, il lui parlait, il prononçait son nom, et ce simple mot suffisait à relancer de plus belle les palpitations sous sa poitrine. Mais elle avait d’autant plus peur d’entendre la suite. “Alice je n’osais pas te le dire mais je me force”, “Alice je n’aime pas venir à la bibliothèque”, “Alice je…” Quoi ? Alice-je-quoi ? Pitié, pitié finis ta phrase Senestra, ou… non, ne la finis pas. La jeune fille n’était plus sûre de ce qu’elle voulait vraiment, Est-ce qu’elle voulait entendre sa réponse, ou bien la redoutait-elle au point de sentir les papillons dans son estomac s’agiter dans tous les sens ? Elle ne savait plus vraiment. D’ailleurs, était-ce une impression, ou bien s’était-il approché d’elle ? Entre ses désirs et la réalité, la frontière semblait s’affiner à chaque seconde.

- Excuse-moi je ... Hum, hum. Je suis extrêmement heureux de passer ces heures avec toi. Rien ne me fais plus plaisir, depuis que nous nous sommes rencontrés.

Qu’est-ce qu’elle disait ! Elle le sentait, cette réponse sonnait tellement davantage forcée par la situation que pensée sincèrement. Ce raclement de gorge trahissait son manque de naturel. Ou est-ce qu’elle tentait tout simplement de s’en persuader, de se persuader qu’il n’avait aucune affection pour elle mais qu’il était trop poli pour la repousser réellement, quitte à se mentir à elle-même ? Elle avait envie de s’enterrer dans un trou, de se faire oublier. Elle serrait les dents à s’en briser la mâchoire alors qu’elle restait obstinément fixée sur sa feuille de calculs, comme si ces chiffres et équations pouvaient contenir les réponses à ses interrogations, comme un remède magique qui saurait calmer son coeur affolé, tambourinant à tout rompre comme si la jeune fille venait de courir un marathon. Le vacarme de ses battements toujours plus assourdissant troublait de plus en plus la perception de ses autres sens. Evidemment que Senestra ne s'était pas plus avancé vers elle, quel intérêt aurait-il eu à cela ? Bien sûr que ses doigts ne s'approchaient inexorablement de son visage pour tenter d'y dégager une quelconque mèche qui camouflait habilement son petit minois. Bien sûr qu'il ne la regardait pas avec ces yeux, ces yeux emplis d'une affection débordante. Bien sûr que tout cela était faux.

- Alice est-ce que tu...

La voix du brun la tira une nouvelle fois de l'abîme de ses pensées négatives, bien qu'il la laissait une nouvelle fois sur une phrase incomplète. Mais cette fois elle comprenait totalement la raison de son interruption puisqu'il l'avait également interpellé. Oui ce bruit qui s'était fait entendre de l'autre côté de la bibliothèque, si identifiable mais inattendu qu'il lui avait fait redresser le chef tel un suricate percevant un prédateur dans le lointain. Il était impossible qu'il ne l'ait pas entendu lui aussi, et en effet son compagnon s'était redressé autant sinon plus rapidement qu'elle, tournant la tête en direction de ce son imprévu.

- Je... Pardon je vais aller voir. Je reviens de suite, ne t'en fais pas ...
- Senestra, attends !

Mais déjà le brun avait détalé comme un gibier entendant un coup de fusil. Alice cligna des yeux, deux fois, et après ce qui ne dura qu'une fraction de seconde dans la réalité mais lui parut de longues secondes dans sa perception temporelle, elle se leva de sa chaise et, abandonnant lâchement son cahier, se lança à sa suite. Bien entendu, ce n'était pas Senestra qu'elle pourchassait réellement, mais ce bruit qui les avait tous deux interrompus. Faites que ce ne soit pas ce qu'elle pense…

Eeeeet perdu ! Lorsqu'elle arriva à hauteur de son ami, celui-ci tentait de tirer la porte coulissante avec un élan certain… mais sans le moindre succès. L'ouverture n'avait pas bougé d'un iota, et tant elle que le brun durent se retenir de jurer à voix haute. C'était vraiment une mauvaise blague. A quoi pensait cette personne en les enfermant ? Ou plutôt pourquoi personne n'avait fait le tour de la bibliothèque pour s'assurer qu'elle était vide ? Ce n'est pas comme s'ils s'étaient installés planqués entre deux étagères au fond de la réserve…

- On… On est enfermés ?...

Une pointe de crainte se faisait entendre dans sa voix. Elle n’était pas spécialement claustrophobe, mais être enfermée dans la bibliothèque d’une école déserte… Disons qu’elle pensait faire autre chose de son mercredi soir, et Senestra sans doute également. La poisse… C’était sa faute à elle s’ils se retrouvaient enfermés, si elle avait tenu sa grande langue au lieu de se répandre en doutes et interrogations, ils seraient certainement déjà rentrés chacun de leur côté, plutôt que prisonniers derrière cette porte verrouillée. Et en même temps, malgré le caractère catastrophique de la situation. une partie d’elle se sentait… calme, apaisée. Certainement la présence du brun à ses côtés qui la rassurait. Elle n’était pas seule dans cette galère, et elle savait qu’elle pouvait compter sur lui, tout comme lui pouvait compter sur elle. Mais qu’est ce qu’ils pouvaient faire pour se sortir de là… Les yeux d’Alice caressèrent le vide, à la recherche d’une réponse, d’une idée. Ils ne pouvaient pas tenter de forcer la porte, ils n’y parviendraient sans doute pas, et même s’ils y arrivaient, ils risquaient gros pour les dégâts occasionnés. Non vraiment, leur seul moyen consisterait à chercher de l’aide au dehors. Au dehors… Mais oui bien sûr !

- Je reviens !

Et la voilà qui inversait les rôles, avant c’était lui qui était parti précipitamment, maintenant c’était à son tour. Mais vers où me demanderez-vous ? Et bien vers leurs affaires de cours tout simplement. Arrivés près de la table où ils étudiaient à peine quelques minutes plus tôt, la jeune fille plongea sa main dans son sac pour en retirer son téléphone portable. Avec ça, un petit coup de fil à son frère et lui de son côté pourrait sans doute faire quelque chose. Oui sauf que… S’il la rejoignait rapidement, autant dire que Senestra assistera à une scène amusante, avec Alice, levant son téléphone en l’air à la recherche d’une barre de réseau, marmonnant :

- On ne capte rien ici !... Et le wifi est coupé…

Vraiment, la tuile jusqu’au bout. un peu désespérée par cette tentative infructueuse, elle laissa retomber son bras et tourna vers son compagnon une mine déconfite. En plus s’il pensait maintenant qu’elle avait tenté de le fuir, ou autre chose… Elle aurait tout gagné, ou perdu, ça dépend du point de vue…

- Je suis désolée, je pensais que ça serait une bonne idée…

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Un jour au lycée comme un autre. Japonais, Maths, Chimie… Les cours s'enchaînent et se ressemblent, Alice assise au premier rang de la classe, sans voisin ni voisine. En même temps, les filles trop sages et appréciées des professeurs, les autres élèves n’aiment pas trop ça, encore plus avec ses airs de sainte-nitouche. Enfin, ça l’arrangeait un peu. Au moins comme ça, peu de risque d’avoir à justifier ses photos de charmes si quelqu’un découvrait le pot aux roses. En revanche, ça devenait problématique dès qu’il y avait des projets en groupe, et c’était bien le cas aujourd’hui en cours de géographie. Le professeur avait demandé aux élèves de se placer en groupe de deux à quatre pour réaliser les différents exposés qu’il leur demanderait au cours de l’année. Evidemment, la plupart des jeunes avaient déjà formé des groupes en fonction de leur affinité, et plus évidemment encore, personne n’avait proposé à Alice de les rejoindre. Elle soupira intérieurement en écoutant le professeur qui notait les binômes/trinômes/quadrinômes déjà définis, se disant qu’elle allait être assignée à un groupe par défaut.

- Bien, qui c’est qu’il reste? … Alice? Qui veut se mettre avec elle?

Alice baissa la tête en entendant son nom. Personne n’allait se proposer, et ceux qui allaient devoir la prendre malgré eux dans leur groupe allaient certainement pester tout leur s-

- Moi! Tani! Je vais faire équipe avec elle.

La jeune fille écarquilla les yeux en entendant la voix qui se proposait avec énergie pour être son partenaire. Pour peu, elle en aurait pleuré. Elle se retourna pour voir son futur équipier de projet, et crut reconnaître Tani, un élève de sa promotion, souvent absent, mais de ce qu’elle avait entendu des professeurs, était surtout de constitution fragile. Une des rares fois qu’il était présent en somme. Espérons qu’il ne lui fasse pas faux bond.

- D’accord Tani … Hmm … personne d’autre? Ce sera un groupe de deux!

Alice lui adressa un petit sourire et regarda à nouveau devant elle en attendant que le professeur termine le recensement des groupes et la distribution des sujets. Elle jouait distraitement avec un crayon, naïvement heureuse d'avoir un partenaire volontaire pour cette matière.

Puis la cloche retentit, sonnant la fin des cours, mais aussi de la journée. Comme ses camarades, la studieuse élève rangeait ses affaires dans son sac quand elle entendit la voix de Tani proche d'elle.

- Désolé de m’être imposé comme ça … J’espère qu’on fera une très bonne équipe toi et moi. Comme on a les sujets … On commence déjà par s’y mettre pour ne pas s’y prendre à la dernière minute comme tous les autres?

Alice écarquilla une nouvelle fois les yeux en relevant la tête vers lui, avant de lui décocher un sourire. Le voir aussi motivé la rassurait, il n'attendait pas qu'elle fasse tout le travail elle-même.

- Oui bien sûr, si tu es partant ! On pourrait aller à la bibliothèque pour comm- Non oublie, on ne pourrait pas communiquer avec Madame Moku…

Mme Moku, alias la nouvelle bibliothécaire, appliquait une tolérance zéro concernant le bruit. La moindre feuille tournée trop vite, le moindre livre laché un peu trop, la moindre chaise déplacée sans la soulever du sol se faisait réprimander d'un "chuuuut" encore plus sonore que le bruit qui l'avait déclenché. Non, ce n’était définitivement pas une bonne option. Une salle de classe peut-être ? Enfin sans livre ou accès à Internet, compliqué de commencer les recherches. Elle posa un doigt sur sa joue, réfléchissant un peu plus à une solution. Tani était motivé, elle n’allait pas lui dire “Finalement non” sans se battre. Puis soudain, elle eut un éclair de génie.

- Hmm sinon… On pourrait aller chez moi. On aurait accès à mon ordinateur. Et puis on ne gênera personne, mon frère et notre colloc sont absents jusqu'à la semaine prochaine, je suis toute seule à la maison. Donc si ça te dit…

Elle lui sourit naturellement, jusqú’à ce que du rouge vienne poindre sur ses joues et qu’elle ne tousse pour cacher sa gêne.

- Pour travailler bien entendu !

Cela lui paraissait évident, mais elle ne voulait pas que son camarade se fasse des illusions ! C’était la première fois qu’ils discutaient réellement, il ne pouvait pas imaginer ce genre de chose, n’est-ce pas ?

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Centre-ville de Seikusu / Tant que ça reste en famille~ [PV]
« le: lundi 05 juin 2023, 15:58:43 »
- Dépêche toi petit frère, sinon j'entame la nouvelle saison de Fallen Memories sans toi !
- ... Comment tu m'as appelé ?
- PE-TIT FRÈ-REUH !

Alice se mit à ricaner alors que de l'autre côté de la porte, elle entendait son frère pianoter avec violence sur son clavier. Il n'allait pas tarder. Trois... Deux... Un...

BAM !

La porte de la chambre s'ouvrit avec force, laissant apparaître un Haru visiblement en colère, le visage déformé par un rictus. En un seul geste, il plaqua ses mains contre le mur d'en face, de part et d'autre de sa sœur, lui empêchant toute retraite. Il avait clairement l'ascendant sur elle, la surplombant d'une bonne trentaine de centimètres. Alors qu'elle demeurait immobile, à sa merci, il attrapa son menton entre ses doigts et l'obligea à redresser son regard pour croiser le sien, un sourire presque carnassier sur le visage.

- Comment tu m'as appelé, petite soeur ?
- G-g-grand frère ?...
- Biiiien...

Son expression se transforma instantanément en un sourire attendri, et sa main quitta son visage pour lui ébouriffer les cheveux.

- File préparer la télé, je dis au revoir et je te rejoins.
- Oui chef !

Répondit Alice en se mettant au garde à vous. Le frère pouffa et repartit éteindre son ordinateur, tandis que la jeune fille se dirigeait vers le salon, un sourire de victoire sur les lèvres. Elle savait que Haru passait beaucoup de temps avec des camarades sur des jeux en ligne, au point de perdre la notion du temps, et devait souvent user de stratagèmes pour le ramener à la réalité, et ce soir, c'était celui du petit frère, très simple mais bigrement efficace. Laissez-moi donc vous l'expliquer.

Bien qu'Haru et Alice soient jumeaux, c'est Haru le premier né, et par conséquence directe, l'aîné. Néanmoins Alice fut la première à voir son corps modifié par la puberté et pendant une bonne année, elle dépassait son adelphe en taille, complexant ce dernier. Et bien entendu, taquine de nature, Alice ne put s'empêcher de à cette époque de l'appeler "petit frère" au grand dam de celui-ci. Fort heureusement, depuis de l'eau a coulé sous les ponts, Haru a rattrapé son retard et surplombe sa petite sœur d'une bonne tête désormais. Mais cette appellation reste un trigger de taille pour le jeune homme, et sa jumelle ne se prive pas de sortir ce joker pour le faire réagir.

Enfin, l'incident est passé, et la demoiselle part au salon comme demander par son frère, pour préparer leur soirée à deux. A deux seulement ? Oui, car leur colocataire Takeda est reparti voir sa famille, avec laquelle lui n'a pas coupé les ponts,  le temps d'un week-end, laissant les jumeaux entre eux. Et bien sûr, les deux n'ont pas hésité sur le programme de la soirée, petite série tranquille sur le canapé. En plus Takeda déteste Fallen Memories, aucune raison qu'il ne se sente lésé. Aussi la plus jeune alluma la télévision et s'assit devant en attendant son frère. Haru finit par arriver quelques minutes après et toisa sa soeur de haut en bas, souriant en coin.

- Tu n'avais pas plus court encore ?
- Bah quoi ? Elle est très bien ma tenue non ?

Disant cela, Alice se mit debout et tourna sur elle-même, faisant voler un peu les bords de son habit. Vu l'heure tardive et les temperatures élevées des derniers jours, la demoiselle avait opté pour une nuisette en soie de couleur bleue nuit qui devait normalement lui arriver jusqu'au dessus des genoux. Normalement oui, car sa poitrine généreuse tendait anormalement le tissu qui peinait ainsi à couvrir son entrejambe. Bien entendu, Alice avait conscience de ce léger souci, et avait donc ajouté un short assorti afin de pallier à cela. Pas comme si son frère ne l'avait jamais vue dévêtue avec les shootings photos, mais un peu de décence tout de même ! A côté d'elle, Haru aurait pu paraitre négligé, dans son long T-shirt blanc et son short gris, la parfaite tenue pour rester trainer à la maison, mais à nouveau, qui aurait pu lui faire une remarque là dessus ? Il n'était que tous les deux. Et puis disons-le, c'était aussi comme ça qu'il plaisait le plus à Alice : quand il était lui-même, tout comme elle n'était réellement elle-même qu'en sa présence.

- On va dire ça…

L'aîné des jumeaux roula des yeux avant de contourner sa sœur et de s’asseoir sur le canapé, puis levant les yeux vers elle, il tapota la place à côté de lui comme pour l’inviter à le rejoindre.

- Hm attends, j’ai oublié de sortir quelque chose.

Prononçant ces mots, la plus jeune partit en trombe en direction de la cuisine, tandis qu’Haru soupirait tout en s’allongeant à moitié dans le divan. Une petite minute plus tard, Alice revenait tout sourire avec deux coupelles sans une main et une bouteille de saké dans l’autre.

- Regarde ce que j’ai pu ramener du boulot !

Haru arqua un sourcil étonné mais déjà sa soeur ouvrait la bouteille et remplissait leur coupelle, en tendant une à son frère qui la prit et goûta, appréciant le breuvage. La jeune femme l’imita et reposa rapidement sa coupelle pour s’installer à son tour devant la télévision, et quelle meilleure place que blottie dans les bras de son ainé ? Oui c’est bien cela, Alice venait de se glisser entre les bras de son grand frère pour s'allonger avec lui en petite cuillère, alors qu'elle aurait totalement pu s'installer sur la seconde moitié du canapé. Mais il faut dire que c'est la position dont ils ont l'habitude, puisqu'en temps normal, ils sont trois face à ce grand écran, aussi ni l'un ni l'autre n'a le réflexe de s'approprier cet espace habituellement occupé. Alors qu'Haru caler ses bras autour de sa jumelle, celle-ci avait attrapé la télécommande et lançait enfin leur série.

Les épisodes s'enchainaient les uns après les autres, les heures défilant, ne faisant que de brèves pauses pour se reservir, chercher un truc à grignotter ou se dégourdir les jambes. Fallen Memories était une série pour ados assez classique, un brin de suspence et surtout, une inévitable scène de sexe. Instinctivement, Haru cacha les yeux de sa soeur qui pouffa de rire avant de retirer sa main, en ayant vu d'autres. Puis arriva la scène après. Mais si, vous la connaissez tous, cette scène où les deux amants se regardent amoureusement bien pudiquement cachés sous les draps.

- MAIS QUEL CLICHÉ DÉBILE ! Il vient de se la taper, il l'a vue nue. Y'a pas besoin de tous ces simagrés de censure irréaliste ! Le gars il la tronche, il va pas se cacher derrière, au contraire il admire son oeuvre ! C'est n'importe quoi, je déteste ça !

Oulah, très imagé le vocabulaire de la petite Alice ce soir. Est-ce l'alcool qui rend son langage aussi cru ? Sans doute, mais ce n'est pas ça qui l'empêche de descendre une autre coupelle directement après sa tirade avant d’afficher une moue indignée. Ce genre de moue qu'Haru trouve des plus adorables, car elle sont pour le plus souvent la marque de la jalousie et de l'affection que lui porte sa soeur, et apparaissent quand une fille l'approche d'un peu trop près. Mais aujourd'hui, il n'est pas impossile que le jeune homme se soit un peu renfrogné. Bien sûr, il est totalement au courant de l'activité de nuit de son adelphe, que nombreux sont ceux qui lui sont passés dessus et que c'est de là que lui vient le plus gros de son expérience, mais l'alcool aidant, il est possible cette simple idée le ronge de l’intérieur, de savoir son double avec d’autres hommes, ou peut-être pas. Sans laisser le temps à son frère de s'exprimer, Alice mit la série en pause et sortit de son étreinte, soufflant pour calmer son énervement.

- Excuse-moi, je vais me rafraichir un peu.

Et se disant, elle se dirigea vers l'évier de la cuisine, prendre un peu d'eau sur une serviette pour se tamponner le visage.

43
Le coin du chalant / Alice aime les sucettes~ ♫
« le: mercredi 24 mai 2023, 14:22:17 »
Bonjour à tous et soyez les bienvenus dans mon chalant.

C’est ici que vous (re)trouverez une présentation succincte de mon personnage Alice, mes RP sur le forum, ainsi que les idées et les envies que j’ai pour cette petite demoiselle.

Dans un premier temps, qui est Alice ?

Alice est une lycéenne qui cherche à rester discrète, même si parfois ses cheveux vert-bleu ou sa poitrine généreuse la font remarquer au milieu de la foule. Elle est polie, appliquée, et ne fait pas de vagues. Le week-end, elle travaille dans un maid café, mais ce n’est pas sa seule activité.
Pour faire rentrer l’argent dont elle a besoin avec son frère jumeau et son meilleur ami, elle a commencé à faire des photos de charmes sous le pseudonyme de “Sakura”, photos sur lesquelles elle prend toujours soin de cacher sa tête. De plus, elle loue ses services “Au Paradis”, un club du quartier chaud de la ville, réputé notamment car les clients là-bas peuvent choisir tant la (ou les) fille de leur choix, sa tenue, ainsi que l’équipement de la chambre pour satisfaire le moindre de leur fantasme. En tant qu’hôtesse, Alice y est présentée comme souple, docile et appliquée. Mais cela pourrait être amené à évoluer…

Ce que je recherche

Dans l’idéal, je recherche plus du RP typé hentai que social, même si je ne suis pas 100% fermée à l’idée. Mais surtout dans l’immédiat, je cherche quelqu’un pour sortir Alice de son cocon d’innocence et de naïveté, quelqu’un prêt à la soumettre à ses désirs, à la dominer, voire à l’humilier et la briser. Je ne suis bien sûr pas fermée à des situations plus softs, mais j’aimerais quelque chose de plus violent pour faire évoluer Alice.

Pour cela j’ai potentiellement des bases de scénarios adaptables.

- Voulant se vider, un client du “Au Paradis” la choisit pour la soirée et ce n’est clairement pas un tendre avec les femmes. Déclinable avec plusieurs clients pour une orgie ou un gangbang.
- Un professeur propose à Alice d’améliorer ses notes en échange de faveurs sexuelles. Il peut avoir faussé ses notes pour mieux la manipuler, ou être par exemple son professeur de sport, matière dans laquelle elle n’excelle pas et fait tout pour être dispensé (ce qui pourrait être une excuse pour la sanctionner).
- Quelqu’un ayant découvert son travail “Au Paradis” ou l’ayant reconnu sur ses photos de charme lui fait du chantage, demandant certaines faveurs et menaçant de divulguer l’information si elle n’accepte pas. Déclinable avec un ou une rival(e) qui tente de l’humilier au passage.
- Au mauvais endroit au mauvais moment, Alice et son sens de l’orientation déplorable en fait une victime toute indiquée pour un malfrat. Déclinable à plusieurs ou en stalking et agression programmée.
- Si vous faites dans la manipulation d’esprit, l’illusion ou le changement d’apparence (ou si vous êtes prêt à incarner un personnage proche d’Alice en RP), il y a toujours possibilité de la corrompre par l’intermédiaire du meilleur ami et photographe attitré de “Sakura”  Takeda, en lui proposant de faire plus que de simples photos. Et si l’inceste inrp ne vous fait pas peur, le frère jumeau Haru est une autre option, voire pourquoi pas partir sur un plan à trois.


Ce ne sont que des propositions, je suis toujours à l’écoute pour d’autres idées. Par ailleurs ces scénarios se limitent à la terre, mais si vous avez de bonnes excuses pour l’amener autre part, c’est toujours acceptable
L’utilisation du bondage ou de divers sextoys ou autres objets détournés de leur usage premier sont envisageables pour dominer et humilier davantage Alice. Garder une trace des relations sous forme de photo ou de video est également un moyen de pression. En revanche, j’aimerais éviter tout ce qui touche à l’uro, au scato, ou au proprement gore.

Mes MP sont ouverts pour toute proposition  :-*

(J’éditerais pour les liens et la mise en page plus tard.)

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Vous nous quittez déjà ? / Alice - Perdue au pays des absences
« le: vendredi 20 mai 2022, 09:26:56 »
Hello~

Juste un petit post pour prévenir d'un possible ralentissement prochainement. Mon ordinateur m'a lâché hier soir, probablement à cause de la chaleur des derniers jours (J'ai hésité à nommé ce topic "qué calor" au vue des raisons  ::)) et je risque par conséquent d'avoir davantage de souci à poster le temps de diagnostiquer et réparer la bête.  Après je tenterais via portable mais ce n'est clairement pas le plus optimal.

De plus j'en profite pour prévenir d'une absence du 26 au 29 mai, j'ai du monde à la maison pour le pont, donc je pourrais difficilement RP.

Toutes mes excuses à mes partenaires du moment, promis je ne vous oublie pas  :-*


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Centre-ville de Seikusu / Re : La cour des secrets [PV. Alice]
« le: jeudi 19 mai 2022, 22:30:21 »
Parle moi Kaito. Je t'en prie, dis quelque chose, n'importe quoi… Les yeux baissés, fixés sur sa main qu'elle tenait toujours, Alice attendait. Elle attendait la réponse de Kaito autant qu'elle la redoutait. Ce qu'elle aurait aimé pouvoir devenir minuscule et disparaître, pour ne pas avoir à affronter son regard, le regard de son aîné qu'elle devait avoir totalement déçu en ce jour.

- La perception que j'ai de toi ?

La jeune femme déglutit. Pourquoi cette pause, pourquoi n'allait-il pas droit au but ? Se rendait-il seulement compte de l'émoi dans lequel il la mettait ? C'est à ce moment que le jeune homme fit un pas dans sa direction et, joignant ses mains sur les siennes, les porta contre sa poitrine, là où elle put sentir sans l'ombre d'un doute son coeur tambouriner à un rythme effréné. La surprise lui fit relever le visage dans sa direction alors qu'il se déclarait, la laissant sans voix, ou presque.

- Kaito…

L'émotion lui étreignait la gorge. Q-que dire après une telle déclaration ? Elle en avait le souffle coupé et les larmes au bord des yeux. Mais elle n’eut pas le temps de parler davantage qu’il l’entoura de ses bras pour la serrer contre lui avant de l’embrasser. Une vague de chaleur et de tendresse s'empara alors d’elle. Elle avait eu si souvent envie que cela arrive, à chaque fois qu’il se penchait à côté d’elle pour corriger ses exercices, qu’il réduisait la distance entre eux, pour finalement ne rien faire. Elle avait si souvent rêvé de pouvoir se blottir aux creux de ses bras, inspirer son odeur… Et là, c’était la réalité. Kaito était bien là, l’enlaçant, l’embrassant, et Alice était conquise. Elle ne voulait rien de plus qu’être avec lui, là maintenant et, fermant les yeux, elle vint presser ses lèvres contre les siennes pour lui rendre son baiser, avec toute la tendresse dont elle savait faire preuve, se hissant sur la pointe des pieds pour prolonger cet échange le plus longtemps possible. Oui, en cet instant, rien ne pouvait la rendre plus heureuse que sa présence.

Mais tous les bons moments ont une fin, et celui-là ne devait pas faire exception. Le souffle court, le coeur tapant toujours à tout allure dans sa poitrine, leurs lèvres se détachèrent, et Alice reposa les yeux pétillants d’émotions sur son ainé. Il était adorable malgré sa gêne suite à son aveu et elle mourrait d’envie de goûter davantage ses lèvres, son cou, sa peau…  Mais elle ne pouvait pas se permettre de lui sauter dessus comme ça, malgré la boule de désir qu’elle sentait grandir en elle. Elle le regarda donc, s’écartant d’un pas pour pouvoir l’admirer dans sa totalité. Elle n’aurait pas pu rêver mieux, Kaito était parfait à ses yeux, tant dans son caractère que son physique, Pourquoi donc cet aveu devait se faire dans ce genre d’endroit ? Le malaise sembla les reprendre tous les deux, alors que le blond semblait vouloir détourner la discussion en lisant à haute voix la brochure qu’il avait reçu plus tôt.

Oh. Bon. Sang. Alice vira instantanément rouge écarlate. Bien sûr, elle avait déjà lu ces brochures, par curiosité ou simplement pour tuer le temps, mais entendre Kaito lire à haute voix le contenu, c’était une toute autre histoire. Elle avait l’impression encore plus que d’habitude d’être un objet, une marchandise, de vendre son corps et ses services, juste pour pouvoir vivre. Comment pouvait-il lire ça aussi calmement, et ne pas la juger ? Le début du texte était préformaté, le même pour toutes les hôtesses, mais il commençait à attaquer la partie qui lui était plus particulièrement dédiée. Une partie d’elle voulait l’arrêter, lui arracher le flyer des mains, mais elle n’y arrivait pas, car une autre part attendait son jugement à la lecture des mots qui avait été couchés sur le papier, certains sans son approbation préalable.   

…Ne refusant rien et ouverte à la gourmandise...

Ne refusant rien, ne refusant rien… il fallait le dire vite. Oui, la demoiselle était de nature extrêmement docile, et disait rarement non aux clients, peu importaient les fantasies et dépravations qu’ils voulaient lui imposer, mais il lui était tout de même arrivé quelques situations où elle avait été contrainte de décevoir ceux qui payaient sa compagnie. Fort heureusement pour l’établissement, cela arrivait peu souvent, uniquement quand les clients ne se renseignaient pas assez et espéraient d’elle d’endosser un rôle de dominante. Elle avait beau donner dans le jeu de rôle avec autant de casquettes que de costumes différents pour satisfaire ceux qui s’offraient ses services, c’était une position qu’elle ne pouvait par nature pas endosser. Et puis il y avait aussi eu ce client qui avait tenté de partir dans un délire uro-scatophile… Rien que d’y repenser, elle avait des hauts le coeur…

...elle saura vous séduire par l'accueil profond de sa gorge…

Ah ça… La jeune femme avait appris que les hommes rafollaient de cette pratique sur le terrain, et elle avait également appris à l’apprécier à force de devoir satisfaire toutes ces bonnes gens. Sa gorge était désormais entrainée mais pas non plus infaillible, car il fallait dire qu’elle avait rarement affaire à des calibres impressionnants.

… le moelleux du creux de sa poitrine…

Sans doute un des points auquel elle avait été le plus préparée mentalement, avant même d’être débauchée dans ce club. Elle avait l’habitude qu’on la regarde davantage dans les seins que dans les yeux, et ce même alors qu’elle avait pris l’habitude d’aplatir sa poitrine afin qu’elle n’apparaisse moins grosse qu’en réalité aux yeux du monde. Alors quand des hommes avait demandé à profiter de la chaleur de ses monts découverts pour assouvir leurs envies lubriques, elle n’avait pas eu la moindre surprise, et aujourd’hui encore, rares étaient les clients qui ne réclamait pas la possibilité de profiter de ce don de la nature.

…sa passion pour la sodomie…

Ahem, Alice aurait adoré corrigé cette phrase. La passion de ses clients surtout. Parmi tous ceux qu'elle avait eu, ceux qui n'avaient pas tenté de s'infiltrer par cette entrée se comptaient sur les doigts de la main. Au point qu'elle finissait presque par se demander si les hommes n'avaient pas un souci avec son intimité. Après, pas qu’elle n’appréciait pas ça non plus, mais ça devenait presque répétitif, à croire que ses fesses fermes attiraient bien plus que de raison.

…Que vous soyez venu seul ou en groupe avec vos amis, Alice aura préparé pour vous sa chambre ou une suite pouvant accepter jusqu'à dix personnes...

Dix personnes… ça avait été son maximum, mais heureusement que ça n’arrivait pas tous les jours. Un flash lui revient, celui de la soirée Wonderland… Oh oui, elle ne s'en rappelait que trop bien. Un groupe d'une dizaine hommes d'âge mûr qui avaient tous allègrement exploré toutes ses entrées vers le pays de merveilles, pour finir par la couvrir de leur semence, faisant passer sa tenue de la robe bleue d'Alice au lapin blanc sans changer de costume. Bon sang ce qu’elle avait honte en y repensant. Faites que Kaito ne l’apprenne jamais.

En parlant du jeune homme, ce dernier avait interrompu sa lecture, et interieurement, Alice en soupira de soulagement. Qu'est ce qu'il aurait pensé en voyant les prochains paragraphes qui decrivaient les nombreux équipements des chambres, ainsi que les accessoires disponibles ? Les meubles de la pièce étaient remplis de tant de vibromasseurs, plugs et autres articles de bondage en tout genre. D'ailleurs, la demoiselle ne l'assumait pas vraiment, mais elle était assez friande de l'utilisation de ces derniers. Cette sensation de ne plus avoir le contrôle de la situation, de ne pouvoir que subir, elle trouvait cela grisant au delà du raisonnable. Enfin, Kaito le decouvrirait peut-être de lui-même ?

En parlant du loup, ce dernier avait relevé la tête et éclata de rire en la regardant. E-est-ce qu’elle avait eu une quelconque réaction qui avait eu cet effet sur lui ? Sans doute pas, car il s’excusa de nouveau.

- Euh ... wow! Je suis nul! Super performance pour détendre l'ambiance ... Hum ... je te présente mes excuses pour cette lecture inadaptée.

Malgré ses joues rouges, Alice ne put réprimer un petit rire à son tour. Même dans ce genre de moment elle ne pouvait s'empêcher de le trouver craquant, et elle voulait le lui faire comprendre. Alors, sans rien dire de plus, elle s'avança à son tour vers lui, prit ses mains dans les siennes et, se collant à lui, approcha son visage pour lui prendre un nouveau baiser avec toute la douceur qui lui était propre. Elle voulait qu'il ressente toute l'affection qu'elle avait pour lui, celle qu'elle ne savait exprimer avec des mots.

L'échange fut bref, mais la jeune femme espérait qu'il ait suffit à exprimer ses sentiments. Elle baissa les yeux ensuite, et un sourire se dessina sur son visage. Sans regarder son compagnon, elle alla posé doucement sa main gauche au niveau de son entrejambe. Voila donc ce qui avait causé cette drôle de sensation qu'elle senti contre son ventre un peu plus tôt. Elle le sentait déjà extrêmement durci sous ses doigts et retourna son visage vers le sien, un air amusé sur le visage.

- Tu n'as pas à t'excuser mais… J'ai l'impression que ce que tu as lu ne t'a pas déplu, je me trompe ?

Prononçant ces paroles, elle se mit à caresser son engin qui semblait bien à l'étroit dans son jean désormais. Elle n'avait beau pas le voir, elle devinait à la forme qui se profilait sous sa main que le jeune homme n'avait pas à rougir de sa taille, qui pouvait clairement rivaliser avec les clients les mieux membrés auxquels elle avait déjà eu affaire. 

- Tu veux peut-être que je m'en occupe, "Maître" ? Après tout tu as payé pour ça~

Elle ponctua sa phrase d'un petit rire des plus sincères. Elle n'était aucunement moqueuse, mais souhaitait simplement lui faire plaisir, de la manière qu'il le désirait. Elle était certes à son service par "contrat" pour cette nuit, mais pour lui, elle ne se limiterait pas au strict minimum dont elle se contentait le plus souvent. Elle tenait à le rendre heureux et était prête pour cela à se plier à ses moindres envies, des plus simples aux plus folles.

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