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One Shot / Re : Le lion et la nymphe (non, ce n'est pas une fable) [Pv]
« Dernier message par Sareeth le Aujourd'hui à 00:50:58 »« Néméa. Quelqu’un est entré. » La voix familière se disperse dans la brise nocturne. Il ne demeure nul être autour de la maison. Seule ma silhouette fanée est déposée sur le cadran de la fenêtre ouverte. Mes bras entrelacés forment un coussin où ma tête a reposé quelques instants. J’ai relevé mon visage. L’appel m’a troublé.
Depuis sa disparition, son absence me hante. De jour et de nuit, l’espoir pèse sur mon cœur. Que ferais-je sans lui si ma forêt est attaquée ? Il a été mon héros, mon protecteur quand moi, gardienne des lieux, je fais face à ma propre impuissance.
Il n’est pas aisé d’entrer au sein de l’ancestrale forêt de Céphrusa. Elle n’ouvre son passage qu’aux âmes blessées dans leur corps ou leur cœur. Mais il est possible de le forcer pour les plus puissants malhonnêtes car elle converse en son sein des joyaux inestimables de la nature. Tout ce qui entre est su, tout ce qui demeure est accepté. Je ressens la présence de cet homme blessé. C’est une étrange créature qui se distingue mais il a besoin d’aide. Je ne le lui refuserais pas. Je me lève à peine pour partir à sa rencontre.
L’eau la guidait jusqu’au refuge de la forêt. Quand il tombe dans l'inconscience, les racines des arbres le soulèvent à travers la forêt. Je suis à mi-chemin quand je peux observer son corps baladé avec délicatesse et l'étendue de ses blessures. « Guide-le jusqu’au lit. » La nature répond à ma requête. Je suis d’un pas pressé les souches se reliant. La porte de la maison dans l’arbre s’ouvre devant. Il est déposé avec douceur dans les draps chauds de mon propre lit. Je récupère une bassine remplie d’eau chaude.
Je m’attèle au soin durant les heures suivantes. Les différentes propriétés magiques de l’eau et du baume apaisent les douleurs les plus vives mais elles ne permettent pas une guérison complète. Le repos est son meilleur allié. Je demeure à son chevet durant les heures suivantes qui lui sont nécessaires. Son réveil tarde. Il signifiera peut-être l’ouverture de son appétit.
Un oiseau est missionné pour veiller sur lui. Il est posé distraitement au bord de la fenêtre pendant que je me charge de trouver quelques baies et fruits à offrir à mon invité. Nymphe des bois et divinité inférieure, je ne connais aucun appétit mais les cadeaux de la forêt sont toujours un délice. Quand j’entre, les premiers signes d’un réveil se font imminent. Alors je prépare un verre et dépose la corbeille sur la table de nuit.
Ma place est reprise sur le tabouret à son chevet. J’attends son éveil pour m’assurer que les douleurs ont disparu et de la bonne voie de sa guérison.
Depuis sa disparition, son absence me hante. De jour et de nuit, l’espoir pèse sur mon cœur. Que ferais-je sans lui si ma forêt est attaquée ? Il a été mon héros, mon protecteur quand moi, gardienne des lieux, je fais face à ma propre impuissance.
Il n’est pas aisé d’entrer au sein de l’ancestrale forêt de Céphrusa. Elle n’ouvre son passage qu’aux âmes blessées dans leur corps ou leur cœur. Mais il est possible de le forcer pour les plus puissants malhonnêtes car elle converse en son sein des joyaux inestimables de la nature. Tout ce qui entre est su, tout ce qui demeure est accepté. Je ressens la présence de cet homme blessé. C’est une étrange créature qui se distingue mais il a besoin d’aide. Je ne le lui refuserais pas. Je me lève à peine pour partir à sa rencontre.
L’eau la guidait jusqu’au refuge de la forêt. Quand il tombe dans l'inconscience, les racines des arbres le soulèvent à travers la forêt. Je suis à mi-chemin quand je peux observer son corps baladé avec délicatesse et l'étendue de ses blessures. « Guide-le jusqu’au lit. » La nature répond à ma requête. Je suis d’un pas pressé les souches se reliant. La porte de la maison dans l’arbre s’ouvre devant. Il est déposé avec douceur dans les draps chauds de mon propre lit. Je récupère une bassine remplie d’eau chaude.
Je m’attèle au soin durant les heures suivantes. Les différentes propriétés magiques de l’eau et du baume apaisent les douleurs les plus vives mais elles ne permettent pas une guérison complète. Le repos est son meilleur allié. Je demeure à son chevet durant les heures suivantes qui lui sont nécessaires. Son réveil tarde. Il signifiera peut-être l’ouverture de son appétit.
Un oiseau est missionné pour veiller sur lui. Il est posé distraitement au bord de la fenêtre pendant que je me charge de trouver quelques baies et fruits à offrir à mon invité. Nymphe des bois et divinité inférieure, je ne connais aucun appétit mais les cadeaux de la forêt sont toujours un délice. Quand j’entre, les premiers signes d’un réveil se font imminent. Alors je prépare un verre et dépose la corbeille sur la table de nuit.
Ma place est reprise sur le tabouret à son chevet. J’attends son éveil pour m’assurer que les douleurs ont disparu et de la bonne voie de sa guérison.