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Messages - Marie_DLV

Pages: [1] 2
1
Zone Sous-Marine / Est-ce tomber de Charybde en Scylla (PV Lyli)
« le: dimanche 15 juillet 2018, 00:24:37 »
Je descends à une vitesse que je n'aurais pas imaginée. Mes joues gonflées et mes lèvres serrées ne tiendront pas longtemps ! Je peux avoir emprisonné tout l'air possible, je n'ai plus que quelques secondes avant de mourir. Au moins aurai-je débarrassé la terre de quelques ordures, même si j'étais loin d'avoir achevé ma mission. Je vais mourir comme une moins que rien. Nul ne s'inquiétera de ma disparition. Un plongeur retrouvera mon squelette dans des décennies. Et alors ?

L'engourdissement commence à me gagner, mon cerveau ne doit plus être alimenté comme il faut. Mes bras sont parcourus de frissons, ma vue se brouille. Vite, que ça finisse ! Je craque, mes poumons ne sont plus alimentés, mes lèvres jointes vont crier grâce. Mon esprit délire. Je vois une sirène nager. Non ! Ce doit être la mort qui vient à ma rencontre.

Dans un dernier sursaut, affaiblie, je me débats pour la repousser, mais c'est comme si elle fond sur moi, déterminée. Une sirène de mort, ce sera la dernière image, mes poumons capitulent, mes lèvres s'ouvrent.
Je ne comprends pas ce qui m'arrive, un doigt sous le menton, des lèvres qui se collent aux miennes, comme un dernier sursaut où je tousse en avalant de l'air de l'air non vicié. La sirène de la mort me roule un patin avant de me faire vraiment crever. Même elle, elle est vicelarde, elle en profite !
Mais je n'ai pas le choix, je me raccroche à l'air qu'elle me délivre, même si c'est pour mourir ensuite. Quelques secondes de gagnées, quelques minutes même, je m'abreuve, je 'enivre, je stocke, je revis avant de mourir.

« C'est ton jours de chance, mon trésor... »
Je dois être folle, la descente en apnée a dû vriller mon cerveau. La mort, une sirène, une voix, c'est du délire. La mort qui me pelote, qui passe ses mains sur mon corps, c'est plus que du délire. Pour jauger la marchandise ? Enfer ou Paradis ? Je ne le saurai jamais, car la sirène de la mort m'emporte avec elle. Je repense à tous ceux qui parlaient de NDE ; aucun d'entre eux n'avait évoqué ceci.

Mais mon oxygène faiblit, le répit n'aura été que de courte durée, le temps d'embrasser à pleine bouche une sirène qui m'entraîne vers le fond, dans des cavités sombres.

Et soudain, de l'air, ma tête hors de l'eau là-dedans. Je tousse, m'étrangle, racle ma gorge, respire tout l'air que je peux. Ma gorge me brûle, mes yeux me piquent, les cordes me serrent, le poids de fer pèse. Mais je suis en vie, du moins je le pense.

Je regarde autour de moi. Elle est toujours là, de sa douce voix
« Voila, tout va bien se passer maintenant... calme toi, et raconte moi ce qui s'est passé mon petit trésor... »
Je dois délirer comme jamais. Elle a posé ma tête contre... contre ses seins ! Je sens une poitrine, une vraie poitrine de vraie femme. Et une main, une vraie main, qui se promène dans mes cheveux. Je suis folle ! L'autre là-haut, ou en bas je ne sais plus, voulait me faire violer par ses sbires; il change d'avis, et je me retrouve en bas, ou en haut peut-être, tripotée par je ne sais qui ni quoi.
 
« Mais vous êtes qui ? Je suis où ? »
Je ne sais même pas à qui je parle, mais, si j'ai encore un minimum de lucidité, je dois comprendre. En un temps que je ne peux définir, j'ai été balancée d'un bateau avec six lascars et leur chef, pour me retrouver dans les bras d'une sirène qui n'existe pas.
Rêve ou cauchemar, je n'en sais rien, mais je dois me réveiller ! Parce que, raconter ça à une inconnue déguisée en sirène, dans une grotte sous-marine, attachée à sa merci, ça fait un peu beaucoup, même si je semble encore vivante.

Elle ne répond pas, me regardant de son sourire béat, alors que les question affluent.
"Mais je suis morte ou vivante? Et pourquoi vous avez fait ça?"

Elle me regarde, son regard est d'une profondeur inouïe. Elle est belle, mais bon!
"Et puis détachez-moi! Je ne suis pas un jouet que vous avez récupéré, mais un femme."

Et elle? Ces yeux, ce visage, cette silhouette. Oh, le manque d'oxygène a grillé mon cerveau.

2
Zone Sous-Marine / Est-ce tomber de Charybde en Scylla? (PV Lyli)
« le: vendredi 13 juillet 2018, 23:26:43 »
Putain, j'ai mal au crâne ! J'ouvre les yeux, doucement, tant la lumière me semble forte. Ça bouge, ça tangue, j'ouvre un œil, puis l'autre. Je suis au milieu de la mer, sur une espèce de hors-bord.
Horreur ! Une deux jusqu'à six sales gueules me regardent. J'essaie de bouger, mais je suis entravée ; d'un coup d'oeil, je vois un truc qui ressemble à un shibari, bras liés ensemble dans le dos, reliés aux cordes qui relient mes cuisses entre elles, tout cela remontant en boucle en passant entre mes seins, pour venir se relier aux épaules.

Il n'y a qu'un seul taré pour faire ça !
« Tiens, la belle au bois dormant se réveille pour son prince ».
Arnaud Dantin, sa voix de crécelle, aucun doute ! Son père faisait partie des salauds qui m'ont violée, et je lui ai réglé son compte. Mais son con de fils s'était juré de le venger ! Il a voulu s'attaquer à moi, mal lui en a pris ; je l'ai toutefois laissé vivant, mais émasculé. Je lui ai laissé le bénéfice du doute, hélas il n'a pas crevé.
« Qu'est-ce que tu fous là, enculé ? »
Il ricane toujours, de ce mauvais rire qu'il avait, la fois où il pensait me tenir.
« Celui avec qui tu as bu un verre hier était un de mes indics, et il n'a eu qu'à droguer ton verre. C'est simple, non ? »

Conne, que je suis conne ! Comment ai-je pu me laisser berner comme une débutante ? J'ai mi des années et des kilomètres entre moi et ce maudit passé, et je me fais piéger parce qu'un mec trafique mon verre.
« Et tu es content de toi ? Tant de fric pour me retrouver, ils sont peu performants tes mecs ».
Je fanfaronne, mais je suis quand même mal barrée.
« Performants ? Tu vas t'en rendre compte, mes six amis ici présents ont obtenu mon autorisation pour te rappeler l'heureuse période où tu n'étais qu'un trou à bites ».
L'horreur ! Tout me remonte d'un coup, et je hurle :
« Non ! Pas ça ! »
C'est sorti malgré moi, comme un aveu de faiblesse. Mais sans impressionner le dit Arnaud.
« Pourtant, tu avais l'air d'aimer ça. Mon père m'a même raconté que, quand il t'a enculée, ça rentrait tout seul, tellement il y en avait qui t'étaient déjà passés dessus. »
Je sais qu'il prend son pied à raconter ça, même s'il n'a pas participé.

Je tremble, mais je ne me démonte pas.
« Ah, il a eu le temps de te raconter ça, avant de crever ? »
Je tape où ça fait mal, au point où j'en suis.
« Tais-toi salope! Dis-moi où tu as enterré son corps, sinon c'est direct au fond de l'océan, avec ce joli lest de ferraille. »
Au moins, je sais ce qu'il veut, et ce qui me réserve. Mais je  n'ai aucune illusion ; s'il le sait, il me jette. Et, s'il ne le sait pas, je sais déjà qu'il me fera violer encore et encore par les six sales gueules qui me regardent avec des yeux exorbités.
Il faut dire que, même saucissonnée, ma belle robe demeure élégante, et encore ne savent-ils pas les jolis dessous que j'avais mis avant de me faire avoir comme une débutante.

Je vais provoquer Arnaud, avec la vérité même, pour voir si ça me donne une chance.
« Ah ah ah, mon pauvre Arnaud, te rappelles-tu les sangliers que ton père élevait pour la chasse ? Eh bien, ce jour là, ils ont eu un extra, et ils ont apprécié la dépouille de ton père ».
Je le vois devenir livide, j'ai tapé juste, et sans mentir.
« Ferme ta gueule ! »
Il perd ses nerfs, c'est bon signe.
« Et, comme je suppose que tu les as mangés, après les avoir tués à la chasse avec ta bande d'ivrognes, peut-être même que tu as, d'une certaine manière, mangé un morceau de ton père ? »
J'ai touché juste, je le sais, je n'ai jamais vu autant de haine que dans ses yeux, à ce moment-là.
« Jetez-la à l'eau !»
J'ai peut-être évité le viol par ses sbires, mais, en moins de temps qu'il ne m'en faut pour comprendre, les six gaillards me soulèvent comme un fétu, et je fais un vol plané direct dans l'eau, avec cette saloperie de lest de ferraille, qui, aussitôt, m'entraîne vers le bas, après avoir touché sèchement la surface de l'eau.

Je prends juste la force et le temps que je peux, pour gonfler mon torse et stocker le maximum d'air dans mes poumons, mais le lest entraîne déjà mes pieds sous l'eau, et le reste de mon corps suit.

3
Prélude / Re : Soumise, mais il faut me mériter !
« le: dimanche 08 juillet 2018, 07:24:53 »
Bienvenue à toi.

Quelle très belle fiche, très séduisante, très délicieuse, très troublante, très irrésistible.

4
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: vendredi 06 juillet 2018, 06:42:10 »
Etre closed comme une huitre, c'est fuir le plaisir.

5
Archives / Kama sutra
« le: vendredi 06 juillet 2018, 00:29:59 »
Je met +1 à Leona parce que, sur son message juste avant, je viens de découvrir ce petit bout de tissu blanc, au milieu de tout ce noir.

Ca ravive l'équilibre des couleurs.

6
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: jeudi 05 juillet 2018, 07:45:39 »
Etre open, c'est s'éclater même en dehors des cinq à sept.

7
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mercredi 04 juillet 2018, 21:33:34 »
quelle belle unvitation!

8
Le coin du chalant / Une vie de vengeances
« le: lundi 02 juillet 2018, 11:38:13 »
Bonjour,

Les activités IRL m'avaient éloignée de vous; ce sont aussi elles qui me laissent revenir ici.
J'en suis heureuse, toujours vengeresse donc froide, toujours nymphomane donc chaude.

Toujours moi, en fait.

9
Centre-ville de Seikusu / Re : Tea time (PV Violette Baudelaire)
« le: lundi 29 août 2016, 07:11:57 »
La première chose qui saisit Marie, en pénétrant dans la cabine est cette odeur étrange, faite de sueurs et de parfums des clientes précédentes, mais aussi étrangement de luxure, comme si cela avait un goût prédéfini. Pourtant, il est aisé de deviner que plus d'une femme a dit à son homme de venir la voir dans ses nouveaux dessous, et en a profité pour les inaugurer en se faisant baiser sur le champ.
Là, pas de danger, même si la donzelle lui attrape le poignet, avant de tirer le rideau, « Il y en a assez qui ont vu ses seins, pas la peine d'en rajouter ! », et la fait même placer dos au miroir. « Hum, c'est moi qui vais être son miroir ; elle est finalement sympa, cette petite ». Et ses seins ! Elle a déboutonné la veste, pans même écartés, sur ces globes trop parfaits. « Tout lui irait à cette petite ; je suis sûr que, même si je lui trouve un bustier, elle sera ultra sexy », songe Marie, ce qui est de nature à ne pas apaiser la moiteur irradiant son entrejambes.

Trop accaparée à ces douces pensées, Marie n'a pas vu l'attaque venir ! Pourtant, il est de ces gestes qui ne trompent pas. Mais, quand votre esprit incite à la prudence alors que votre corps ne demande qu'à franchir les limites, ça ne peut aller. Sans avoir pu esquisser le moindre geste de défense, elle se retrouve plaquée dos au miroir, comme écrasée par cette poitrine trop parfaite, la bouche violée, oui c'est ça violée, par une langue inquisitrice qui force ses lèvres tel un serpent ondulant avant de s'enrouler autour de sa propre langue, de l'emprisonner, tandis que seul un « Oumph! » de détresse, comme pour reprendre un peu d'air, brise le silence ambiant.

Marie est prise au piège ! Elle ne sait même pa pourquoi ses bras battent la chamade sans repousser l'agresseur, tandis qu'elle a l'impression que ses jambes flageolent et ne la portent même plus. Combien de temps dure l'intrusion ? Marie ne saurait le dire, mais pas assez sûrement, car l'autre se retire en lui murmurant un « Alors ça te plait ma chérie ? Je suis entrain de t'exprimer ma tendresse et mon plaisir sexuel avec toi, donc je t'en prie laisse-toi aller et donne-moi ton corps pendant la séance sans résistance... ».

Les derniers mots la brûlent aussitôt. La dernière à lui avoir dit cela est cette salope qui l'a sodomisée avec ce jouet monstrueux, celle-là même qui l'a invitée à se laisser faire pour ne pas souffrir davantage, oui celle-là qui a complètement déréglé sa sensualité, au point de la rendre bipolaire, la sage Marie peinant parfois à contenir les ardeurs de la nymphomane qui se cache en elle. Et il ne faut pas qu la donzelle se rende compte de ce changement qui prend possession du corps de Marie !

Hélas, le « Mais arrêtez, voyons ! », qui aurait dû sortir des lèvres de Marie, se transforme en « Oh, que faites-vous ? » bien moins claquant, d'autant que la donzelle s'attaque alors à son cou, dans une douceur qui contraste étrangement avec la provocation, et même la vulgarité d'ailleurs, dont elle a déjà fait preuve. Marie a presque murmuré ces mots, mais elle ne peut en dire plus car l'autre lui bloque aussitôt la bouche, faisant remonter en elle les mauvais souvenirs des vieux libidineux la forçant à sucer leurs trucs flasques. Et là encore, le geste est si précis qu'il semble naturel, comme si cette donzelle avait l'habitude d'ainsi agresser des femmes de bonne famille. Ses deux doigts miment ainsi à merveille un sexe bien dur auquel elle ferait une gorge profonde. Et cela affole encore plus Marie dont les bras, perdus dans leur battements désordonnés, ne cherchent même pas à repousser l'agresseur.

« Il ne faut pas qu'elle se rende compte ! », l'obsession de Marie ne tient qu'en ça. Mais sa faiblesse se voit, et l'autre ne peut donc l'ignorer, voire en profiter. D'ailleurs la nouvelle attaque est ciblée, plus violente encore, et Marie sent ses forces, ou plutôt sa volonté de réaction s'amoindrir. Elle voudrait crier au viol, mais cet ersatz de sexe qu'elle a envie de sucer -du moins virtuellement, car les hommes resteront ses ennemis- distend ses joues, sans oublier qu'il vaut mieux demeurer discret en ces lieux.

Et il y a plus urgent encore à faire ! La main de l'autre prend un chemin dangereux, et il faut la freiner avant qu'elle ne découvre certaines choses. Hélas, plaquée au miroir, les bras ne parvenant pas à des gestes de défense coordonnés, Marie sent cette main descendre le long de son dos, vers ces fesses ayant gardé le cuisant souvenir de tous ces sex toys qui inaugurèrent leur dépucelage, vers son sexe aussi qui n'est pas celui d'une petite bourgeoise bien sage loin s'en faut. Elle ne doit pas croiser le regard de la donzelle, sinon celle-ci va comprendre qu'elle est en train de partir !

« Non ! Pas là ! Pas ça ! Pas ici ! ».

C'est incongru, c'est farfelu, ça n'a aucun sens. D'ailleurs ç'aurait dû être hurlé comme un geste de défense, et ça a juste été murmuré comme une supplique. La main qui masse ses fesses est une arme redoutable. « Il faut que tu te ressaisisses ! ».

Alors, comme le dernier geste avant de capituler, Marie, dans un élan pas vraiment contrôlé, enserre de ses mains la taille de la donzelle, pour la faire reculer. Cette douce peau, sous la veste entrouverte, là au dessous de ces seins si parfaits. « Non, ne craque pas ! »

10
Centre-ville de Seikusu / Re : Tea time (PV Violette Baudelaire)
« le: mardi 23 août 2016, 22:36:52 »
« Pétasse ! »

Marie le pense instantanément, lorsque la donzelle lui adresse un clin d'oeil, et se dirigeant avec un air provocateur vers la cabine d'essayage. C'est le seul mot qui lui vient à l'esprit, tant l'autre semble insouciante, jouant de sa silhouette, défiant de mille et une façons, d'un regard ou d'une démarche.

Elle se dandine, elle ondule du cul, en allant simplement essayer un soutien-gorge. Et ce pantalon sans style ne la met pas en valeur ! Une tenue plus sexy, et elle allume la planète entière. Mais, pour le moment, Marie est sous le charme, presque malgré elle. Aussi discrètement que possible, elle cherche pourtant à regarder par l'entrebâillement du rideau mal refermé. Négligence ou nouvelle provocation ?

Peu importe, car le spectacle est là. Quand la veste tombe, Marie peut enfin voir les seins de la donzelle, superbes, parfaits. Après l'asiatique qui les malaxait, voilà qu'elle les tripote à son tour. Exhibitionniste en plus ! Et ça continue, lorsque la main descend vers la fermeture du jeans, semble hésiter à aller plus avant. « Cette nana est complètement givrée ! », et pourtant elle fascine Marie malgré elle. « Elle doit avoir le feu au cul, mais elle peut me causer plein de misères », c'est presque à regrets que Marie se résigne à vite larguer la donzelle.

« Au fait, ma chérie j'aurais besoin de toi pour un truc.. Pourrais-tu entrer dans la cabine une minute ? Ça ne sera pas long, ne t'en fais pas. »

La question surprend Marie. « Pourvu qu'elle n'ait pas remarqué que je la regardais ! ».

« Arrêtez de m'appeler votre chérie, je ne vois pas à quel titre ! », Marie a repris sa contenance, mais sent comme un rose lui monter aux joues avec la chaleur idoine. Le rideau s'est ouvert, la donzelle a remis la veste de tailleur, qui laisse néanmoins dépasser un joli bout de lingerie ouvragée. C'est sexy, ça en ferait presque oublier ce jeans troué ridicule.

« Entrer dans la cabine ? Mais, d'ici, je ne... », la phrase demeure incomplète dans la bouche de Marie. Son cerveau a perdu toute raison. Ses jambes se meuvent, libres, la faisant se diriger, telle un automate, vers la cabine d'essayage. « Dans quoi vas-tu te fourrer ? Arrête-toi là ! », sa conscience ressasse la même litanie vaine.

Et Marie arrive à la cabine d'essayage, presque malgré elle. Franchissant la limite désignée par le rideau, elle sait qu'elle se livre pieds et poings liés. Pourtant, elle essaie de se donner une contenance : « Que vouliez-vous ? ».

Mais ça ne tromperait que les plus sots, et même la douce moiteur qui s'empare de son bas-ventre est sans ambiguïté.

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Centre-ville de Seikusu / Tea time (PV Violette Baudelaire)
« le: dimanche 21 août 2016, 16:34:08 »
Marie a la tête ailleurs, tandis que la donzelle reluque les mille et une fringues de ci de là. Il est un « à tes ordres, ma chérie » qui l'obsède, ce mélange de soumission et de sexe, au diable l'amour dans ce cas. D'ailleurs, Marie est de plus en plus certaine que la jeune femme appréciait qu'elle boutonnât la veste de tailleur sur sa poitrine, persuadée même que les tétons s'étaient érigés sous le tissu. Si elles avaient été moine en spectacle, Marie se serait peut-être laissée aller à mordiller ces délicieux appendices de chair si sensibles.

Mais fi de ces réflexions, car la délurée désigne soudain l'adorable soutien-gorge que Marie a longtemps fixé. A-t-elle remarqué cette insistance ? Veut-elle lui plaire ainsi ? C'est sûr que coloris et forme iraient si bien à ces deux seins que Marie a trop brièvement devinés, cachés tant bien que mal par le bras de cette exhibitionniste. Aucune hésitation ! Marie hèle aussitôt la vendeuse, désignant l'élégant dessous qu'elle tâte comme avec sensualité, avant de le tendre à la jeune femme.

« C'est bien celui-là ? Allez quand même l'essayer. Ah, au fait, vous voulez aussi la culotte qui va avec ? ». A travers l'entrebâillement de la veste de tailleur, juste à la naissance des seins, Marie se plaît à imaginer ces globes joliment gainés de ce soyeux tissu. Comme une offrande, oui voilà, comme une offrande, juste pour avoir le plaisir de les découvrir. Mais bon, ce sera pour plus tard, enfin sait-on jamais, et puis peut-être jamais justement.

« Et puis ma veste, j'aimerais la reprendre. Alors,, choisissez-vous un haut, enfin voyez lequel. Présentable quand même, quoique, si vous voulez l'assortir à votre jeans... »

12
Up: Je suis de nouveau libre pour rp si quelqu'un à envie ^^

Je testerais volontiers mon pouvoir de séduction, moi.

13
Centre-ville de Seikusu / Re : Tea time (PV Violette Baudelaire)
« le: dimanche 21 août 2016, 07:44:37 »
Marie n'a rien vu venir ! En une fraction de seconde, la petite peste, car c'en est vraiment une, a viré son débardeur, et est venue se coller, seins nus dans son dos. « Petite salope », songe Marie, se remémorant comment l'asiatique tripotait ces mêmes seins, sans que ça ne gêne le moins du monde cette allumeuse.

« Ce n'était aucunement mon intention et j'avais l'idée de rendre la monnaie de sa pièce au Gustave mais tu a brisé mon plan en entrant dans mon champ d'action... Après, je commence a t'apprécier et j'ai comme l'idée de penser que tu n'a pas d'amies... Pourquoi ne pas apprendre à se connaître mutuellement et c'est gentille de ta part a m'aider a trouver à manger »

Désarmante ! Presque innocente. Mais ça fait tant de bien d'entendre parler français. Et pas que ça ! Car ces seins nus, serrés contre elle, lui provoquent de délicieux frissons, même à travers les tissus. « Hum, je te vois bien, chérie, au dessus de moi, avec un double dong qui nous défoncerait bien, tandis que je malaxerais tes jolis petits seins, puisque tu sembles aimer ça ! ». Marie sent de facto une douce chaleur irradier son sexe, et ses joues doivent certainement virer au rouge écarlate.

A moins que ce ne soit d'avoir croisé le regard appuyé de ce vieux monsieur, qui en a manqué chuter tant elles l'intéressaient. « Bon Dieu, c'est vrai qu'elle a les seins nus, là ». Marie vient de prendre brutalement conscience que, avant de passer à des choses plus intimes, il faut déjà se tirer de cette situation embarrassante. Déboutonnant sa veste de tailleur, écartant à grands regrets ces bras qui l'enserrent, elle ôte au plus vite sa veste pour aussitôt en recouvrir l'inconnue. « Mettez ça, sinon on va se faire embarquer, et franchement je ne veux pas ! ».

Ca y est, l'émeute a été évitée ! Les passants arrivant ne remarquent rien d'anormal dans une jeune femme ajustant les boutons de la veste de tailleur, certes incongrue avec un jeans bootcut, d'une autre jeune femme. Tout au plus la blonde pourrait-elle attirer le regard de quelques messieurs salaces, remarquant l'ouvragé bustier noir sous le chemisier blanc. Mais, au point où ça en est...

« Bon allez, ça suffit les plaisanteries, on va vous rhabiller ! ». Marie tient à récupérer sa veste, même si l'ajuster sur le buste de l'inconnue lui a fait frôler ces jolis petits seins, aux arrondis parfaits, à la fermeté incroyable, aux tétons joliment dessinés. Et là, la veste pourtant fermée en dessine la naissance. « Trop beaux ses seins à celle-là. Au lieu de les tripoter comme l'autre abruti, il y a mieux à faire, tiens comme mettre des pinces aux tétons, hum j'adorerais ça ».

Mais ça sera peut-être pour plus tard ! Marie avise les boutiques alentour, ces idéogrammes toujours incompréhensibles. Heureusement, les vitrines parlent d'elles-mêmes, et l'une semble offrir de quoi vêtir décemment une exhibitionniste aux jolis petits seins. « Venez avec moi ! ». Marie prend la main de la donzelle, ou plutôt sa petite menotte, tant celle-ci paraît fragile, en mémoire des coups qu'elle portait, et l'entraîne vers ce lieu de délivrance.

« Jolie vitrine, il faudra que je revienne... seule » se dit Marie, en admirant les jolis dessous en présentoir. Heureusement, il n'y a pas que ça. « Je ne la connais même pas, je ne vais pas en plus lui acheter une petite culotte ! », et Marie regarde alors les débardeurs et autres jeans également présents. « Bon, ça vous ira ? Choisissez ce que vous voulez, je m'en fous, mais cessons de nous donner en spectacle ! ». Et elle entraîne la donzelle dans la boutique.

Une fois expédiées les courbettes habituelles, certes polies mais agaçantes, Marie analyse les lieux, et son regard est aussitôt attiré par les mannequins offrant les douces transparences et les délicieuses lignes de dessous absolument divins. « Femme fatale je serai, et je tomberai ces salauds et ces salopes. J'ai là tout ce qu'il me faut », et Marie se plonge avec délice et avec haine dans les tourments qu'elle leur fera subir.

« Ce sera pour plus tard ! ». La réalité reprend le dessus. « Faut que je trouve de quoi habiller celle-là. Après, je lui fais bouffer ce qu'elle veut. Et je m'en débarrasse. Elle n'est peut-être pas farouche, mais elle est chiante ». Marie regarde alors les rayons plus destinés au grand public ; il y a vraiment de tout, de jolis petits tailleurs c'est vrai, mais aussi d'immondes t-shirts. « Bon alors, qu'est-ce qui vous irait ? Je vous l'offre. ». Question ouverte s'il en est ; pourtant Marie a aperçu un adorable soutien-gorge sur un modèle, qui irait à merveille à ces deux seins si parfaits.



14
Prélude / Laura, Idole et sujet expérimental [violidée ~♥]
« le: samedi 20 août 2016, 09:31:52 »
Hum, voilà un délicieux amusement.  ::)

15
Centre-ville de Seikusu / Re : Tea time (PV Violette Baudelaire)
« le: dimanche 14 août 2016, 23:27:14 »
Marie n'a que faire de ces deux crétins, excités de baiser en public.

Le japonais, qui doit se croire irrésistible, mais est d'un ridicule sans nom, avec sa chemise tâchée, et ses faux-semblants de karatéka. En plus, son lien fait de la veste de costume était minable.

La française, qui lui a provoqué un haut-le-coeur en passant devant elle, et qui ne semblait même pas se rendre compte de la puanteur qu'elle dégageait. Comment peut-on exciter un homme ainsi?

« La bonbonnière, voilà un salon de thé à vite oublier ! ». C'est vrai que, entre les petits vieux impassibles et les jeunes aux jeux stupides, ça n'a pas la quiétude et la courtoisie qu'on est en droit d'attendre de tels lieux. Au moins le thé était-il savoureux, et d'un prix modique.

Mais Marie est contrariée, car cette odeur nauséabonde continue à lui picoter le nez, et c'est alors qu'elle se rappelle que quelques éclats des rejets de la donzelle ont jailli sur ses bas. Avec horreur, elle aperçoit même trois ou quatre tâches orangées qui achèvent de lui retourner le cœur. Décidément, elle n'aurait pas dû se mêler des affaires d'autrui, d'autant plus que c'était pour prendre la défense d'une allumeuse qui n'attendait que de se faire sauter !

« Bon, voyons, où vais-je trouver des bas noirs ? D'ailleurs, ça se dit comment, ça ? ». Marie a fait quelques pas dans les rues piétonnes de Seikusu, mais les enseignes ne sont guère parlantes, et elle n'a aucun moyen de demander son chemin, qui plus est pour trouver une boutique de lingerie ou autre magasin vendant des dessous. Et, quand elle découvre la réponse de son traducteur quant à l'idéogramme désignant une boutique de lingerie, c'en est fini de ses espoirs ! Autant déambuler, en regardant les vitrines, jusqu'à ce que...

Cette fois, ce n'est plus contrariée mais agacée, qu'est Marie. Si elle avait Bruce Lee sous la main, elle l'attacherait sur le cheval d'arçon, et lui zébrerait les fesses à grands coups de lanière, avant de lui défoncer l'anus avec le tout dernier strap-on qu'elle a trouvé, et de le jeter, juste assommé d'un petit cachet pour anesthésier sa mémoire proche, sur un trottoir. Nu et le cul en sang, il aurait dans le meilleur des cas la honte de sa vie sans en savoir les origines, et il subirait dans le pire des cas ce que Marie avait enduré lorsque ses tortionnaires l'avaient jetée dehors. Juste retour des choses !

Quant à la donzelle, elle aurait tout autant à répondre de ses actes, si Marie lui tombait dessus. Tiens, elle la forcerait à ramper à terre, jusqu'à venir elle-même lécher ses relents, et redonner leur perfection à ses bas noirs. « Peut-être même que je lui ferais lécher aussi les semelles de mes escarpins » se dit Marie. « Hum, ça doit être excitant de réduire à moins que rien une telle traînée, et de faire claquer la badine au moindre mot de travers, surtout qu'elle semble prédisposée à défier l'autorité ». De troublantes images se laissent alors glisser dans l'esprit de Marie, tandis que son sexe sent très nettement la chaleur monter.

« Alors ma chérie, désolée pour ce cinéma mais je meurs de faim, tu ne pourrais pas m'offrir un pain au chocolat ? ». Au moment où elle entend ces mots, d'une voix qu'elle n'a pas oubliée, Marie sent aussi une main enserrer son poignet droit. Geste d'auto-défense, elle tire aussitôt, mais l'autre tient bon, à lui faire presque mal. Marie se retourne, vraiment furieuse.

« Alors, ma cocotte, vous allez bien m'écouter, et ce sera la dernière fois. Déjà que je n'avais pas envie de me faire sauter par votre minable, je suis encore moins votre chérie, surtout vu comme vous empestez! Donc, s'il vous faut juste de quoi vous payer un truc à manger, pas de souci, je vous donne de quoi. Allez manger, allez vous laver, et oubliez-moi ! »

Ses yeux ! Il ne faut pas que Marie regarde ses yeux, ou elle va fondre, et l'autre va bien s'en rendre compte. Elle a de ces yeux, cette petite nana. À la fois piquants et doux. Piquants quand ils la défient pour que s'abatte la badine. Doux quand ils la supplient d'arrêter le supplice. Et sa main, sa peau si douce, qui doit être un délice à caresser. Les pensées folles accourent, et pourtant, Marie essaie de s'en dégager, mais l'autre tient bon.

« Bon, lâchez-moi maintenant, ça suffit ! Je déteste qu'on me tienne comme ça, et, en plus, j'ai très mal à cette épaule, par votre faute. »

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