Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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L'inconnu de la nuit [PV Saïl Ursoë]

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Saïl Ursoë

Créature

Re : L'inconnu de la nuit [PV Saïl Ursoë]

Réponse 15 jeudi 18 juin 2009, 11:04:20

L’acte sexuel est bien souvent comparé à une danse, et s’il est possible qu’une telle métaphore puisse échapper à plus d’un, elle est en réalité aisément explicable, car il s’agit d’une activité à laquelle on s’adonne typiquement en duo (il existe bien des pratiques qui nécessitent plus de deux participants, mais elles ne sont pas parmi les plus courantes) et pour laquelle pratiquer il est nécessaire de s’harmoniser avec son partenaire, de faire corps avec lui afin que les mouvements exécutés puissent se faire sans molester la personne au contact de laquelle on s’agite : parfois, au début, on hésite, on se cambre, on est nerveux, on se marche sur les pieds, puis généralement, peu à peu, on se laisse entraîner par la musique et les gestes acquièrent de l’assurance, on se laisse aller à des hardiesses, on ne craint plus de virevolter et de faire virevolter, et dans le meilleur des cas, toute la gestuelle se confond en un tout souple et gracieux qui se poursuit sans jamais devoir sembler s’achever jusqu’au pas final où toute la tension retombe alors, laissant le couple apprécier la performance à laquelle il vient de s’adonner.
Pour le moment, le musicien en chef qu’était leur sang battant à leurs tempes n’avait pas encore donné la pleine mesure de sa ferveur, mais il avait dépassé le stade de l’échauffement et commençait à entraîner les deux humains allongés sur le canapé dans une succession d’attouchements qui repoussaient toujours plus les barrières dressées entre eux, les rapprochant à chaque minute qui passait alors que, l’un après l’autre, les vêtements dont ils étaient couverts tombaient pour que l’homme comme la femme pût apprécier la beauté du corps qui se présentait à sa vue, mais aussi à son toucher. Toute trace de gêne était absente, seules subsistaient quelques crispations qui se manifestaient de temps à autre en des rémanences de la vulnérabilité dans laquelle ils s’étaient retrouvés en se donnant à autrui, avant de disparaître sous la simple certitude que l’être même qui les étreignait était celui qu’ils désiraient sans s’en dédire.

Hisae en particulier devait faire preuve d’une confiance impressionnante, puisque si Saïl était quelqu’un de relativement dépourvu d’attaches ayant acquis un tempérament plutôt baroudeur au fil des mois, elle était bien plus liée à Seikusu, en particulier aux locaux dans lesquels se déroulaient leurs ébats, et si jamais cet étranger qu’elle avait accueilli devait s’avérer être un scélérat, elle se retrouverait bien plus vulnérable que si une telle éventualité se présentait inversement. Tel n’était pas le cas, car même en sondant l’esprit du médecin jusque dans ses recoins les plus cachés, on aurait été bien en peine d’y trouver la moindre pensée malveillante à l’égard de cet ange si désirable : véritablement, il aurait décroché la lune pour elle, même si, à en juger par l’éclat transcendant de ses iris, elle était déjà plus que convenablement dotée niveau astres, les saphirs d’un bleu irréellement profond paraissant luire d’un éclat propre qui envoûtait le jeune homme.
Il savait que, si enthousiasmée qu’elle pût être par sa libido visiblement exacerbée par la situation ainsi que par les bons sentiments qu’elle se sentait à son égard, il ne devait pas être facile pour elle de se donner ainsi à quelqu’un qu’elle connaissait à peine, aussi observait-il parfois quelques pauses dans ses gestes sans pour autant rompre le contact avec elle afin de la laisser poursuivre sa découverte de lui : comme pour une démarche scientifique, elle observait, s’interrogeait, tâtonnait –au sens figuré comme au sens propre, pour le plus grand bonheur de son amant-, sauf qu’il n’y avait pas de raisonnement derrière tout cela, simplement des envies charnelles et une passion sincères que celui qu’elle parcourait, caressait, dénudait, lui rendait sans réserve. Rien de proprement transcendant, de vorace ou de torride dans leurs agissements, mais tout n’était que douceur, et les délices dont cela emplissait cette nuit complice valaient bien la partie de jambes en l’air la plus endiablée : lui comme elle étaient manifestement d’un naturel doux qui n’aimait ni brusquer ni être brusqué, et pour cette raison, chacun allait à son rythme, confiant dans le fait que cela n’incommoderait pas son partenaire.

Toutefois, afin de ne pas faire dire à la situation ce qu’elle ne voulait pas dire, que les choses soient claires, l’ambiance était loin d’être platonique, l’air se teintant de l’odeur pénétrante des phéromones enivrants que dégageaient les deux corps en ébullition en un appel instinctif à une étreinte ardente, les envies sexuelles trouvant les signes de leur existence dans la chaleur qui ne cessait de grimper ainsi que dans la respiration presque haletante des deux jeunes personnes, plus spécifiquement dans les soupirs d’Hisae de même que dans la façon dont elle se mordait la lèvre, et dans les mouvements de Saïl qui ne cessaient de gagner en vitesse alors que son érection s’affirmait.
L’adolescente gagnait en assurance, et celle-ci se manifesta dans le sourire ensorceleur qu’elle afficha, sa bouche perlée de fines dents blanche formant comme ce croissant de lune surnaturel en lequel consistait l’énigmatique expression enjouée du chat du Cheshire ; et à l’instar d’un chat, elle se redressa pour le pousser en arrière de ses mains et l’inviter à prendre une posture moins dominante qu’il adopta sans broncher, ayant ainsi tout le loisir d’apprécier en contre-plongée ces courbes voluptueuses qui lui mettaient l’eau à la bouche. A voir le regard qu’elle lui lança, il sentit un frisson lui parcourir le corps, et eut la pensée fugace que si elle lui avait ordonné n’importe quoi en ce moment même, il lui aurait obéi sans discuter ; non pas parce qu’elle le menait par la braguette comme on disait communément et comme on aurait pu le croire dans le cas présent, mais parce qu’elle irradiait d’une présence si attendrissante et enjôleuse à la fois qu’il avait envie de tout faire pour combler n’importe lesquelles de ses envies.

Baiser qui fut comme une onctueuse trophallaxie, comme l’échange à la fois intime et sincère d’une énergie propre à chacun qui circulait sans réserve d’une entité à l’autre afin que leurs essences se mêlassent et que chacun pût acquérir une connexion plus forte encore avec l’objet de son affection en ce lien qui se scellait par le biais de ces mêmes organes qui servaient à se sustenter : ils se nourrissaient de ce qu’était l’autre, se rassasiaient de son être, leurs langues se frottant l’une à l’autre presque fébrilement pour mieux se sentir. Alors que la main de la jeune fille passait sur son ventre en des spirales descendantes, les siennes opérèrent un parcours opposé, partant des hanches d’Hisae dont il pétrit fermement la peau douce et élastique pour remonter jusqu’au haut de son dos au niveau duquel il titilla la poitrine de la belle blonde pour atteindre la chevelure d’or au sein de laquelle les paluches se perdirent, fourrageant amoureusement à l’intérieur de cette masse épaisse encore humide, caressant la nuque ferme.
Soudain, l’un des appendices manuels redescendit sans crier gare, frottant tendrement contre l’échine de la créature à la joliesse princière, pour finir son parcours au niveau de son short dans lequel elle s’insinua de toute la longueur de ses doigts, palpant délicatement la croupe pleine et bien en chair sans pour autant l’empoigner à la manière d’un malappris tout en amorçant un mouvement de contournement qui épousa les formes du bassin pour aboutir aux régions pubiennes de l’adolescente dont ils effleurèrent les poils alors qu’ils remontaient pour s’emparer du mécanisme de fermeture du vêtement sur lequel ils conservèrent une prise experte. Saïl choisit ce moment pour interrompre leurs embrassements et fixer sa chère et tendre avec insistance –enfin, avec encore plus d’insistance qu’auparavant si cela était possible-, son regard teinté d’une lueur interrogative : encore une fois, il ne voulait pas que le déroulement des évènements fût trop précipité pour elle, et lui demandait ainsi muettement la permission de dévoiler d’autres parcelles de chair parmi les plus intimes.
« Modifié: dimanche 28 juin 2009, 03:27:48 par Saïl Ursoë »
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
                                                                               C'est promis, je vous recevrai sans heurt.



Hisae Mori

E.S.P.er

Re : L'inconnu de la nuit [PV Saïl Ursoë]

Réponse 16 samedi 27 juin 2009, 01:26:20

Je fondais littéralement sous les baisers de Saïl. Chacun apportant une pointe de frissonnement au contact avec ma peau pâle, sensible à chacun de ses gestes. M'oubliant complètement dans la situation, j'en négligeait les réelles circonstances, accidentellement sur mon lieux de travail, >_> de quoi en frustrer plus d'un, avec un homme dont je ne connaissais qu'à peine l'identité et qui gardait cet air mystérieux. Peut-être était-ce ce détail qui rendait les choses aussi excitantes à mon goût qu'elles ne l'étaient. Je me laissais donc aller, me détendant peu à peu, nos deux corps brûlants l'un contre l'autre. Autant l'avouer, j'avais rudement envie d'aller plus loin, par curiosité sans doute, par gourmandise certainement.
Mes mains exploraient presque chaque centimètre carré du corps du jeune homme, se laissant guider par les formes de celui-ci. Me donnant à lui, il me le rendait avec toute la douceur et la patience dont je sentais avoir besoin jusqu'à présent. Cependant, mon corps attiré et envieux, me dicta bien d'autres choses et décida de prendre en quelques sortes le dessus. Gardant tendresse et passion, nous échangeâmes un fougueux baiser, nos langues s'entremêlant amoureusement l'une à l'autre. Les joues rosées, je fermais les yeux pour profiter de cet instant, mes mains glissant le long de son torse tandis que je sentais alors les siennes se laisser vagabonder dans ma chevelure et sur mon corps fermement.

Le laissant languir, mes doigts jouant avec le bouton de ce jean dont l'utilité serait moindre dans quelques instants, je sentais néanmoins la présence d'une enflure sous mon poignet, signe de l'érection certaine de mon partenaire. Au fond de moi, j'en souriais comme si j'étais finalement satisfaite de lui faire ainsi de l'effet, autant dire que de mon côté le résultat était même. Saïl semblait d'ailleurs tout autant impatient que moi. Ses doigts pénétrant dans le mince espace qui séparait le tissu de mon short de ma peau me firent sentir à quel point mes désirs sexuels étaient en éveil. Comme suivant un protocole en partie défini, nous faisions chaque chose en son temps. Déjà quelques idées me parcouraient d'ailleurs brièvement l'esprit alors que je m'adonnais encore à quelques baisers passionnés, lui mordillant parfois la lèvre inférieure avec appétit et la férocité d'un animal à ses premières heures.

Mon regard se perdit finalement dans le sien lorsqu'il se stoppa à la périphérie de mon fruit défendu. Je comprenais distinctement le message qu'il cherchait à me faire transmettre et sourit malicieusement. Du bout de mes doigts, je plaçais quelques mèches de mes cheveux, les plus semblerait-il gênantes, derrière mon oreille sans lâcher ce regard noisette et brillant qui ornait le visage de mon partenaire. A quoi bon hésiter, je n'avais pas l'impression de montrer la moindre objection à tout ce qu'il pourrait entreprendre de faire à mon égard. Le fixant encore quelques instants, me perdant presque dans ses yeux à la limite de la noyade, j'approchais finalement mes lèvres de son oreille avant de murmurer quelques mots.

- Qu'est-ce que tu attends ?

Le tutoyant comme il l'avait fait plus tôt, j'entrepris de lui mordiller le lobe de l'oreille généreusement avant de le sucer avec plaisir. Je me sentais avide de plaisir et avait envie de lui procurer bien plus que de simples baisers comme lesquels je m'étais appliquée à faire jusqu'à maintenant. Tel que l'on était partit, plus rien ne nous empêcherait d'aller plus loin dans notre découverte l'un de l'autre. Je ne pris d'ailleurs même pas la peine de lui demander par un simple coup d'œil la permission comme il l'avait si bien fait avec moi et commença à déboutonner doucement son pantalon. Me stoppant alors à ce simple mécanisme, mes lèvres se mirent à glisser sur sa nuque et enfin sur son torse. Me courbant un peu plus, mes baisers suivaient à présent cette ligne centrale qui séparaient d'abord son torse en deux muscles bien distincts et parfaits qu'on surnommait pectoraux puis se stoppait à hauteur de son nombril.
Simultanément, ma main droite se faisait plus entreprenante et dézippait alors cette fermeture éclair qui restait encore comme une limite à mes envies. Je me sentais étonnement devenir un peu plus perverse à chaque instant. J'allais peut-être trop vite, certes, mais ne réfléchissais plus tellement comme début. Faisant glisser jusqu'à mi-cuisse le jean de Saïl, j'en extrais finalement ce membre, déjà en pleine forme d'après moi, au grand jour. Je rougis instantanément bien que tentée, jetant un bref coup d'œil au jeune homme, j'aurais payé cher pour connaître ses pensées. Timidement, je posais mes doigts sur la chaire déjà chaude et gonflée avant d'y goutter littéralement. Mes fines lèvres épousant d'abord les formes de l'extrémité de l'organe, j'y fit finalement glisser ma langue doucement avant d'y prendre goût et d'y aller un peu plus franchement. Qui aurait crus que l'appareil reproducteur masculin puisse autant me rappeler les sucreries à tel point que j'y prenais moi-même plaisir ... ::)
« Modifié: samedi 27 juin 2009, 01:35:32 par Hisae Mori »

Saïl Ursoë

Créature

Re : L'inconnu de la nuit [PV Saïl Ursoë]

Réponse 17 dimanche 28 juin 2009, 05:17:42

Avait-il réellement cru qu’elle aurait pu se montrer réticente à ses avances, refuser que leurs attouchements allassent plus loin, le rejeter et couper ainsi là ce à quoi ils s’étaient jusqu’ici adonné avec un empressement propre à une jeunesse qui est encore loin d’avoir tout vu, quoi qu’elle pût en croire ? Pas vraiment : certes, il ne se serait en aucun cas montré présomptueux au point de rejeter une éventualité pareille, mais il était dans un état d’esprit où le déroulement du programme à suivre lui laissait peu de place au doute, et il se doutait que ce devait être également le cas pour Hisae d’après la lueur d’enthousiasme teinté de voracité qu’il pouvait lire dans ces prunelles radieuses digne de ces bleus profonds dont les peintres faisaient usage pour représenter l’habillement de la Vierge Marie, concept qui se retrouvait en partie chez l’exquise adolescente, même s’il était fort possible que l’hymen de celle-ci ne restât plus intact très longtemps au vu de la tournure que prenaient les évènements.
Cela voulait-il dire que Saïl aurait pu la prendre pour une salope qui se donnait au premier venu et ne craignait pas de troquer sa décence, son honneur, sa réputation, contre un maximum de plaisir mangé à tous les râteliers, peu importât leur allure ? Certes non, car même si elle se montrait d’un allant digne d’un animal en pleine parade de séduction dont l’objet était facilement explicite, il pouvait sentir dans ses gestes comme une hésitation, une inexpertise, quelque chose de maladroit qui lui était familier pour l’avoir expérimenté lui-même : de toute évidence, elle n’en était encore qu’à ses premiers rapports, si ce n’était le premier, et bien que la pensée de déflorer une personne du beau sexe le mît mal à l’aise, il faisait de son mieux pour se dire qu’il ne s’apprêtait pas à commettre un sacrilège mais une révélation et œuvrer par conséquent en ce sens, faisant de son mieux pour que cette première fois se passât le plus harmonieusement possible afin qu’elle en gardât le plus excellent souvenir et ne se montrât pas irrésistiblement réticente à renouveler une pareille expérience par la faute d’un faut départ. Le scientifique n’avait rien, ou en tout cas pas grand-chose, d’un hédoniste, mais il était tout aussi sensible que n’importe qui à la jouissance que peut apporter un rapport sexuel, et voulait par conséquent que cette jeune fille à l’égard de laquelle il avait autant de bons sentiments pût goûter aux voluptés de celui qui s’inaugurait avec la plus grande intensité possible.

Ainsi, lorsqu’elle lui transmit son aval quand à la manœuvre de déshabillement qu’il se proposait d’exécuter galvanisant encore plus la passion qu’il ressentait par le doux murmure feutré issu de sa fine bouche, il ne fit ni une ni deux, ou plutôt, n’aurait fait ni une ni deux s’il n’avait pas été littéralement stoppé net dans son élan par une nouvelle initiative de sa partenaire qui s’empara soudainement du lobe de son oreille qu’elle croqua et mastiqua généreusement, sa gourmandise tempérée par une sensualité qui fit inconsciemment pencher la tête vers le côté alors qu’il bougeait le bassin et que la dureté ainsi que la taille de sa troisième jambe ne faisaient que s’accroître. Cela pouvait paraître disproportionné, mais chacun a son faible dans toute matière que ce soit, la libido ne faisant pas exception, et chez Saïl, ce faible était l’oreille, partie du corps érogène dont la sensibilité était en ce qui le concernait décuplée ; et que cela fût inné ou que cela provînt de sa nature précédemment lupine, le résultat restait le même : il resta presque tétanisé, dévoré d’un plaisir qui ne s’estompa que lorsque l’appendice buccal d’Hisae cessa de le maintenir sous son emprise pour opérer une courbe descendante dont la trajectoire était suffisamment éloquente pour que la destination finale pût fort aisément se deviner.
Le temps qu’il se reprît, les baisers continuels ne l’aidant pas à se remettre d’aplomb, elle était déjà parvenue à son but, et le mieux qu’il put faire en réaction fut de poursuivre son activité là où il l’avait laissée, ses doigts retrouvant enfin leur agilité pour défaire d’une simple torsion le bouton qui maintenait les deux moitiés du short de jean reliées avant de tirer d’un coup sec mais soigneusement mesuré sur la fermeture éclair qui coulissa sans résistance, dévoilant une culotte de la même couleur que le soutien-gorge successivement révélé puis retiré, rendue légèrement humide au toucher par des sécrétions liquides féminines, le relief de la vulve en érection se laissant ressentir sous la surface de tissu fin.

Pendant ce temps, des gestes semblables s’accomplissaient au niveau de l’entrejambe de celui qui palpait justement les organes génitaux apparents de la belle blonde, le sien s’extirpant de sa gangue matérielle en un redressement qui aurait pu croire que le membre turgescent était monté sur ressorts, mouvement soudain qui ne manqua pas de surprendre celle qui était pourtant à l’origine d’un tel tumulte, sa peau blanche et soyeuse se colorant d’un incarnat qui ne faisait que rehausser sa beauté, du moins si cela était possible. « One penny for your thoughts. » comme disent les Anglais, et le lecteur n’aura même pas besoin de s’acquitter de cette dîme pour avoir connaissance de celles de Saïl qui était plus mitigé qu’on aurait pu le croire à l’idée de sentir cette belle bouche s’affairer sur son phallus : évidemment, le plaisir unique en son genre que cela procurait n’était pas moindre, mais il se sentait mal à l’aise à l’idée qu’elle dût courber l’échine pour le satisfaire lui alors que c’était elle qui aurait dû être choyée comme une princesse dont elle avait d’ailleurs la joliesse.
Toutefois, il ne fit aucun geste pour l’empêcher de se livrer à la fellation intentée, désireux de la laisser expérimenter les joies du sexe des manières qu’elle voudrait, sans chercher à la mener pour le bout du nez, ne se privant au contraire pas de manifester l’effet que cela lui procurait par des gémissements peu équivoques. Pour autant, il n’avait pas l’intention de rester stupidement passif, et sa main droite se glissa habilement derrière le barrage d’étoffe qui la séparait de la fente de l’adolescente, n’ayant aucun mal à trouver ses repères au sein de cette anatomie qu’il connaissait par cœur : sans pour autant la pénétrer, il se fit un point d’honneur de dûment s’activer, frottant sans discontinuer avec agilité afin de stimuler les lèvres extérieures du vagin en des va-et-vient doux mais fermes. Plus haut, son autre pogne se dirigea vers un des seins bien en chair de la demoiselle, les larges griffes inoffensives mais diaboliquement dextres se saisissant de la large glande mammaire aussi délicatement que s’il avait été en train de cueillir un fruit précieux, englobant facilement l’objet de ses soins malgré sa taille plus qu’honorable, pour ensuite le malaxer avec expertise, en titillant l’embout foncé du majeur et de l’index alors que les trois autres appendices parcouraient la chair grasse pour la pétrir gracieusement sans hésiter avec prodigalité.
Dites, en me voyant, que voyez-vous ?                             En vérité, je suis partagé
Est-ce un monstre, un cauchemar, un loup fou ?                  Entre Khral, ce fougueux loup emporté
Est-ce un fort centaure qui brame et mord ?                       Et Saïl ce timide humain gêné,
Est-ce une bête de poils au coeur d'or ?                            Mais ça, jamais mal intentionné !
Est-ce Elephant Man qui crie, mis à mal :                          Certes, je grogne, je bondis je rue,
« Non, je ne suis pas un animal ! » ?                               Mais jamais je ne griffe ni ne tue.
                                                                               Aussi, approchez donc, n'ayez pas peur.
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