Les contrées du Chaos / Re : Va te faire vaporiser mon enculé ! [PV Szaalion]
« le: vendredi 03 janvier 2014, 19:10:49 »Je me sens encore plus faible que lorsque j'étais sur l'estrade dans les déserts de Nexus. Dans les océans, j'avais du pouvoir, je savais me défendre mais maintenant, sur la terre des humains, je ne suis qu'un insecte qu'on pourrait éliminer avec le bout de son pouce. Une étrange odeur me monte au nez, ce n'est pas l'odeur de la peur mais l'odeur du mal élevé qui me tient par la racine des cheveux. Beurk, sincèrement, moi qui me croyais sale, je ressemblais à un diamant brillant à comparer à ce personnage hideux et grotesque. Même si je me plains, ou encore mieux, même si je me défends, mon combat ne sert à rien contre cet homme qui a vraiment le dessus sur moi. Je regarde les gens devant moi, deux hommes qui ont le visage impassible et un blondinet bien droit qui parle avec l'inconnu qui me tire sur le crâne depuis environ deux minutes. J'ai un regard suppliant. C'était vraiment abominable de se sentir comme ça ! J'espérais vraiment que ma famille ne vivrait jamais un tel scandale. Mes yeux bleus mélangés à un vert tropical ne cessent de supplier le blond avec une grande détermination et enfin, on lâche mes cheveux.
Il était moins une, un peu plus et je finissais scalpé ! J'avais eu peur un peu pour ma vie si la tête aurait suivi. Enfin, le dénommé Guysbourg est amené loin de moi dans les cachots. Ça alors, est-ce que cela se pourrait que je sois dans un palais, un château, un manoir ? Je l'ignorais mais enfin, avec un joli sourire, je m'apprête à remercier l'homme quand je me résigne.
- Je voulais vous remercier pour ... Hum, mais ... Je ne pourrais pas plus simplement, partir ? Je vous en prie ... Je voudrais retrouver ma famille et ma liberté.
Je baisse le regard, je n'ai pas l'impression qu'il m'a vraiment écouté puisque je me fais soulever de terre, je fais un petit hoquet de surprise et je suis amené dans une espèce de pièce étrange avec un meuble en porcelaine en forme de cercle creusé. Je suis toujours avec la veste de l'étranger qui m'avait en quelque sorte sauvé jusqu'au moment où l'on me la retire des épaules et que l'on me place dans le meuble qui m'est totalement étranger. Ils enclenchent deux valves bizarres et enfin de l'eau s'écoulent d'une espèce de tuyau métallique. De l'eau touche à mes orteils et je soupire d'aise. De plus en plus que l'eau se remplit dans la baignoire, ma queue-de-poisson réamarrait, je gémis de plaisir. Vraiment, à comparer de cette sensation d'éclatement, lorsque mes vraies " jambes " reviennent, c'est jouissif. Je me mordille la lèvre, n'oubliant pas qu'il y a un homme dans la pièce et enfin, avec difficulté, j'éteins les valves et je nage un peu, heureuse comme un poisson dans l'eau ! C'est logique, pas vrai ?
J'inspecte mes nageoires, je souris. Ah, de toute beauté ! Un bleu parfait. Je me laisse flotter, agréablement même que je m'endors presque mais je me fais réveiller soudainement par une douce voix vingt minutes plus tard. J'ouvre les yeux, c'est une jolie demoiselle habillée en noir et en blanc. Elle me parle de sa douce voix.
- Pardon mademoiselle, je suis celle qui va s'occuper de vous, je dois vous mettre présentable pour l'empereur Szaalion IV. Elle me demanda d'essayer de m'asseoir pour prendre une brosse à cheveux, prenant doucement ma tignasse rousse et venant brosser délicatement dedans. Sans hésité, je demande.
- Je suis où et pourquoi je dois rester ici ... Je veux retourner chez moi.
- Oh mademoiselle, vous êtes ici dans les terres de l'empire de vapeur, et vous ne pouvez, malheureusement pour vous retourner d’où vous êtes, vous appartenez à notre empereur désormais.
- Appartenir ? Mais, je ne suis pas une esclave ! Dis-je, commençant à paniquer.
- Maintenant, vous l'êtes, je suis désolé, mais d'habitude je n'ai même pas le droit de vous parler ! Je pourrais me faire punir.
- Mais ... Enfin je me tais, pétrifié. Esclave ? Moi ? Comment ça pouvait être possible ? Je restais là, à penser, pendant qu'elle me brossait les cheveux, toujours aussi souriante. Dans quel cauchemars je m'étais embarqué ?