Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Mona

Pages: [1]
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Le jeune homme serra la main qu'elle lui tendait, une main un peu molle, bien représentative de la déception qui enserrait le cœur du jeune homme.
Mona eut un regard désolé pour lui tandis que son propre cœur se serrait en entendant ce résumé accéléré de la situation : un lapin est quelque chose de décidément bien déplaisant à vivre, et rien que pour ça elle s'était promis de ne jamais en poser, comme on dit. Un bon vieux « non » vaut mieux que de faux espoirs.
Triste, elle prit la rose qu'il lui tendait et la porta, machinalement, à son nez pour se délecter de son délicat parfum.
Il semblait sur le point de partir quand elle lui saisit la main au vol :

_Je ne suis pas la jeune femme que vous attendiez, je suis désolée, et j'accepte cette rose imprévue avec plaisir, dit-elle dans un nouveau sourire, mais... eh bien, quitte à vivre une situation imprévue, vous n'avez qu'à entrer... Vous n'y trouverez toujours pas la salope – pardon – la... jeune fille, qui vous a euh.... qui a manqué le... enfin. Mais nous pourrions peut-être discuter autour d'un verre...
comme la réponse tardait à venir et, au vue des circonstances, elle ajouta : j'ai des bières et de la vodka.


Avec un sourire, Drake se laissa enfin convaincre et pénétra dans l'appartement. Mona sourit, ravie.

_Vers 18h-18h30 j'ai un rendez-vous avec une équipe télé chez moi, mais, jusque là, nous sommes tranquilles ! Faites comme chez vous, je vous en prie... Je vais chercher à boire, je reviens !

Elle courut presque – en chantonnant toujours – dans la cuisine. On pouvait discerner le bruit de ses pieds nus sur le parquet puis le carrelage de la cuisine. On percevait l'entrechoquement des bouteilles, au loin, poussées avec hâte sur un support quelconque, bruissement de papier aluminium, bref, sacré bordel.
Mona revint dans le salon, poussant devant elle une desserte aux plateaux de nacre, montant d'argent sur laquelle se bousculaient divers gâteaux apéritifs, chips, bonbons et surtout différentes marques de bières, des jus de fruit et de la vodka :

_Je ne savais pas ce que vous prendriez alors, je me suis dit qu'il valait mieux tout prendre... dit-elle dans un sourire gêné.

Alors qu'elle allait s'asseoir sur l'accoudoir de son canapé – sale habitude – son téléphone sonna. Quelques mots rapides furent échangés, elle en semblait contrariée et raccrocha sèchement :

_Bon, finalement je suis libre toute la journée, ces idiots d'américains sont incapables de tenir un engagement à cause d'un putain de décalage horaire... Et ça se dit journaliste, bon Dieu de merde !
 Eh, si vous voulez, je vous accompagne dans votre cuite !


Elle eut de nouveau ce large sourire qui illuminait son visage et même la pièce voire l'appartement, et se saisit de ses cigarettes et son porte-cigarette.

_Bon... Drake... Noventa, dit-elle en plongeant son regard dans celui de son homologue avec un sourire énigmatique – cette fille était une machine à sourire – et si... nous... nous tutoyions ?

2
_She loves him, wooooh ! She loves him ! A-all the way !

Les paroles étaient plutôt approximatives, elle n'avait jamais vraiment cherché à les apprendre ni même à les écouter, et cela l'amusait de sortir de parfaites inepties : qui n'a jamais crié « ce soooir, j'ai les pieds qui puuuuent ! » sur I still loving you de Scorpion ou « j'ai perdu mon opinel » sur Message in a bottle de The Police... ? Eh bien, voilà, ces petits plaisirs simples satisfaisaient Mona et elle entretenait pour ceux-là une vive passion.
Se déhanchant comme une forcenée sur cette chanson de la Queen du Rockabilly, elle faisait voler autour d'elle le peignoir de soie dans lequel elle s'était enveloppée. Il devait être quatorze heures ou quinze heures et elle s'était réveillée à peine une heure avant. Une fête prolongée la nuit dernière l'avait en effet contrainte à un sommeil long et lourd. En dépit de l'engourdissement de son corps encore soumis aux effets de l'alcool (gueule de bois, disons le clairement) et de son esprit un peu embrumé par le sommeil, elle était déjà en pleine forme, faisant fi de sa fatigue extrême. Mona, une pile, qui ne s'arrêtait jamais.
Une tasse de café à la main, elle sauta sur son canapé de cuir qui donnait sur les grandes baies vitrées surplombant le quartier et donnant une magnifique vue de la ville. Ses jambes s'agitaient comme un Elvis Presley et son buste se tordait comme une Madonna dans ses jeunes années, Mona était déchaînée.
Il n'y avait pas vraiment de raisons à cette brusque euphorie au saut du lit, si ce n'est qu'elle était de bonne humeur et heureuse de ce que sa vie était. En effet, qui aurait à se plaindre d'être mannequin pour le grand public comme pour la sphère plus restreinte des modifications corporelles, présentatrice télé et maintenant aussi professeur des arts vivants ?! Non, vraiment, sa vie était d'un confort sans pareil. Elle tournait à plus de cinquante heures de travail dans la semaine, en comptant bien sûr les week-ends, mais finalement ce n'était pas si énorme qu'on pouvait le croire et les trois salaires qu'elle combinait ainsi lui permettait de vivre plus que confortablement, et d'avoir ainsi acheté ce superbe appartement de plus de 100m². Pour elle seule. Non, vraiment, le bonheur total. Mais un bonheur qu'elle avait fait en sorte de rencontrer, qu'elle faisait en sorte d'entretenir.
Avalant par petites gorgées son café, elle finit par se laisser retomber dans l'assise du sofa. La boisson tanguait dangereusement dans cette tasse, secouée comme elle l'était.

En vraie pin-up, Carmen dormait en sous-vêtements, voire nue, et n'enfilait que le premier peignoir lui tombant sous la main. Donc, hormis un petit boxer noir et un soutien-gorge à balconnet, elle était pour ainsi dire nue. Ce devaient être ses voisins qui étaient contents, profitant du superbe vis-à-vis des immeubles.
Poussant du pied son chat qui prenait une grande place dans le canapé, elle s'étala à son tour de tout son long en soupirant d'aise. Elle devait donner une interview à vingt heures en direct pour l'émission Miami Ink (allez savoir pourquoi ces américains allaient chercher une espagnole-japonaise pour leur émission typiquement américaine...!) et il aurait mieux valu qu'elle commence à se préparer et à se pomponner, l'équipe arriverait sans doute vers dix-huit heures trente mais... oh, elle avait le temps, voilà tout !
Fermant les yeux, elle faisait la moue en fonction de la musique, étirant tout son faciès dans différentes mimiques, ressentant le plaisir de ces quelques notes jusque dans son corps.

Des coups frappés à sa porte la tirèrent de son petit plaisir matinal. Sacrilège. Maugréant, elle prit le temps d'enfiler rapidement une robe sur elle, assez simple, aux motifs d'hirondelles, taille resserrée et manches légèrement bouffantes. Secouant ses cheveux d'une main elle vint ouvrir.

Elle resta un moment interdite. Devant elle se dressait (enfin, façon de parler) un jeune homme assit sur un fauteuil.

_Oui... ? Demanda-t-elle dans un charmant sourire.

Le visage du jeune homme s'était peu à peu décomposé alors qu'il cherchait des yeux, derrière Mona, s'il n'y avait pas quelqu'un d'autre dans l'appartement.

_Euh... Je vis seule ici, vous cherchiez quelqu'un peut-être... ?

Mais le jeune homme ne pipait mot, semblant très attristé. Se mordillant la lèvre, ne sachant que faire alors qu'elle voyait l'inconnu sombrer peu à peu dans un océan de morosité, elle eut un brusque sursaut :

_Eh, excusez-moi, mais ne seriez-vous pas ce jeune homme adepte des sports extrêmes... ? Ses yeux tombèrent sur le fauteuil, oui, c'est cela n'est-ce pas ? Drake... ? Drake Noventa, si je ne fais pas erreur ? Vous avez fait la une d'un magazine un mois avant que je ne la fasse, c'était pour Doomo, si je ne me trompe pas... elle lui tendit une main amicale, Mona, peut-être ne m'avez-vous jamais vu... ?

Elle esquissa un nouveau sourire avant de s'enquérir de nouveau sur la raison de sa présence chez elle.

3
Prélude / Re : Bye Bye mein lieber Herr... [Valawdée !!]
« le: dimanche 05 mai 2013, 14:24:50 »
Merci messieeeuuurs ! <3

4
Prélude / Re : Bye Bye mein lieber Herr... [Valawdée !!]
« le: dimanche 05 mai 2013, 00:18:45 »
Elle parle allemand, mais n'est pas allemande pour autant, attention, hein !

Merci Darthounet ! (Oui. Darthounet. Parfaitement.)

5
Maj ^^

6
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 04 mai 2013, 22:37:22 »
Maintenant, plus qu'à rédiger les idées de trames de ma jolie Monaaa ! =D

22:38

7
Prélude / Re : Bye Bye mein lieber Herr... [Valawdée !!]
« le: samedi 04 mai 2013, 22:35:42 »
Mercii !

8
Prélude / Re : Bye Bye mein lieber Herr... [Valawdée !!]
« le: samedi 04 mai 2013, 21:18:10 »
Elle n'est pas n'importe qui, tudieu ! Une présentatrice tv, comédienne et chanteuse amateur, mannequin... è_é

9
Prélude / Re : Bye Bye mein lieber Herr... [Valawdée !!]
« le: samedi 04 mai 2013, 20:53:18 »
Attends, je t'offre une collègue en or pour Sieg', non ? x)

Merci Megumi et Gaby !

10
Prélude / Bye Bye mein lieber Herr... [Valawdée !!]
« le: samedi 04 mai 2013, 20:22:39 »



Un grand rideau noir couvre le mur du fond, un imposant tapis rouge recouvre le parquet sombre, seule une lampe à pied monumentale éclaire en douche un tout aussi imposant fauteuil rond sans dossier. Dans cette lumière tamisée, on ne distingue guère que deux jambes fuselées et incroyablement longues, couvertes par des bas voile noirs, rattachés à un porte-jarretelles taille haute enserrant d'ailleurs un corps mince. La lumière plonge dans un décolleté agréable à l'oeil. De la pénombre surgit un faisceau rougeâtre duquel s'échappe un mince filet de fumée, suivit par un petit bruit de pression, comme la pression des lèvres dans un baiser. La poitrine divine bouge à peine alors que le faisceau s'éloigne de la pénombre.
Le buste s'incline légèrement et l'on discerne alors deux yeux d'un noir profond, dont seule la blancheur entourant l'iris permet de saisir l'intensité.
Une bouche d'un rouge éclatant s'entrouvre alors doucement et les deux lèvres superbement dessinées s'étirent en un sourire.


_Je m'appelle Carmen Don Estebàn. J'ai vingt-quatre ans.
Appelez moi Mona.







Espagne. 28 janvier 1988. 15h04. Un cri retenti dans une voiture, au milieu de l'autoroute. Carmen Don Estebàn vient de naître.
Le père n'était pas arrivé à temps pour la naissance à la maternité, mais l'enfant allait bien. En revanche, la mère, épuisée, et après une grossesse douloureuse, resta alitée pendant des mois. Un an pour être tout à fait exacte.
Immigrés espagnols, les parents de la nouveau-née s'était établis au Japon. Curieuse idée, lorsqu'on y pense, car la majorité des immigrés européens tâchent de rester en Europe. Il n'y avait pas de motivations particulières à un tel changement, sinon l'exotisme, l'envie de tout recommencer, de zéro, vivre de nouveau, renaître, en fait.
Passons les détails de son enfance et de son adolescence, heureuse, elle n'eut rien d'horrible à affronter, rien d'insurmontable à surmonter, rien, vous dis-je, rien d'inhabituel, sa vie fut incroyablement banale, comme il y en a des tas.
Là où ça devient intéressant, c'est à ses dix-sept ans. Etudiant, pour la énième fois environ, les Guerres Mondiales, elle se découvre une passion pour tout ce qui y a trait et, bientôt, pour les pin-up. Elle admire l'élégance, la grâce, le glamour de ces femmes qui font figure, à ses yeux, de femmes modèles car polyvalentes, tantôt mères de famille, tantôt mannequins érotiques, tantôt travailleuses, etc. Elle manifeste dès lors une vive volonté de leur ressembler. Par des régimes drastiques menés dans sa jeunesse et l'exercice de plusieurs sports différents, elle parvint, en un an à peine, à se forger une petite réputation locale en faisant quelques clichés, tantôt sexy, tantôt publicitaires, pour divers journaux et magazines régionaux.
C'est en 2008, à ses vingt ans, que tout s'accélère. Repérée par une chaîne de télévision voulant créer un programme sur les tatouages, et autres modifications corporelles, elle est rapidement contactée. Mona a, en effet, sur elle plus de vingt tatouages, de tailles diverses, mais assemblés les uns dans les autres, n'en formant que quelques uns, finalement ; et compte une dizaine de piercings également. En plus de son activité de présentatrice de télévision, elle continue à exercer le métier de mannequin, travaillant pour de célèbres journaux du genre, ou dans la presses masculine.
Outre sa passion pour le vintage d'où lui est apparu son look de pin up, elle en cultive une très vive pour l'art vivant, complément, en fait, de son goût pour la télé et la presse. Elle pratique ainsi depuis ses dix ans le chant, la danse et le théâtre. Vous aurez donc compris qu'en plus de ces trois passions, ses deux emplois, les sports qu'elle pratique, etc. Mona est quelqu'un de très occupé, et qui tient à le rester. Elle ne déteste rien tant que l'oisiveté. C'est la raison pour laquelle elle s'est présentée, en août 2012 au lycée de la ville de Seikusu. Par une volonté gouvernementale, les arts et quelques autres disciplines pouvant paraître surprenante avaient fait leur apparition dans les programmes scolaires, et Carmen Don Estebàn voulait s'aventurer au métier de professeur des arts vivants : théâtre (tous genres confondus), danse, production scénique diverses et variées. Le poste nécessitait des connaissances tant pratique que théorique, et en ces domaines, elle est plus que qualifiée. Le proviseur de l'établissement avait, d'abord, été quelque peu rebuté par son apparence peu commune, pas qu'elle soit vilaine – loin de là – mais une professeur, avec des piercings et des tatouages c'était... Peu commun. Voire très surprenant. En tout cas à ce point. Mais à bien y réfléchir, il s'était rapidement rendu compte qu'engager une présentatrice tv, une star, en quelque sorte, et un mannequin, pouvait faire une publicité exceptionnelle à son école. Et il fallait reconnaître que la jeune femme avait toutes les qualités et compétences requises...
Une semaine plus tard, elle signait son contrat.








_Voilà, vous vouliez connaître mon histoire, c'est chose faite... elle écrase sa cigarette alors que la lumière s'intensifie de sorte qu'on peut désormais la voir en entier. Sa voix chaude et suave répond à la sensualité de son corps. Maintenant... Parlons un peu de ce que j'aime... En dehors de mes passions et de mon emploi, mes emplois, pardon, eh bien... J'aime la compagnie des gens, quoi que la solitude ne me dérange pas non plus. J'aime fumer. Je fume en moyenne un paquet de cigarettes par jour. Des Dunhill. Parce que le paquet est super. Je ne fume qu'avec mon porte-cigarette, celui que vous voyez, là, en nacre et à embout noir. J'aime beaucoup boire aussi... Du saké, et le rhum. J'ai un petit penchant pour la bouteille de rouge, il ne se passe pas un soir sans un verre de vin rouge. Français. Un Bordeaux, de préférence, mais ils sont difficiles à trouver, ici.
Je parle couramment plusieurs langues : espagnol, anglais, français, allemand et bien sûr japonais. J'ai quelques vagues notions de russe, mais vraiment très vagues... J'ai appris toutes ces langues au travers de mon métier, exception faite, bien sûr, de l'espagnol et du japonais qui sont mes langues maternelles...
Que dire, que dire, que dire... ? Elle sort d'une petite pochette un paquet de cigarettes, se saisit d'une, qu'elle enfonce dans le porte-cigarette. Petit silence, claquement du briquet, pincement des lèvres sur l'embout noir, fumée. Mmmh... elle lâche un nuage de fumée par ses narines, et l'on voit alors qu'elle y arbore un petit anneau argent, discret, fin et très joli, je crois que l'on peut dire que j'aime m'amuser... La pratique de mes activités diverses me le permet d'ailleurs au quotidien, mais j'aime également sortir avec des amis. Danser, boire, fumer, faire la fête... Elle tire de nouveau sur la cigarette, le faisceau rouge brille comme un phare. J'aime également aller dans des musées, me repaître de l'expression de tous les artistes. Mon expression à moi, bien sûr, est bien différente... ! Elle esquisse un sourire alors que sa main gauche caresse son épaule, descend jusqu'au coude, où l'on peut voir courir de nombreux tatouages, jusqu'au poignet : le signe de Batman, deux cerises dont les queues se rejoignent en une seule, plusieurs roses rouges aux épines acérées, une geisha sous un cerisier... et d'autres encore, invisibles sous cet angle. Je déteste les endives. Vraiment. Et les gens idiots, qui se complaisent dans leur imbécillité. Je n'ai que du mépris pour les personnes que je trouverais stupides et je m'amuse à rire à leur dépend. De ce point de vue, peut-être ai-je un côté peste. Un nouveau sourire, et elle tire encore sur sa cigarette. J'aime également les spectacles de cabaret... Le Crazy Horse, le Moulin Rouge, tout ça m'ont toujours fait rêver, quoi que je regrette l'esthétique des anciens cabarets...
Un silence s'installe et elle lève les yeux vers la caméra braquée sur elle.
_Vous avez ce qu'il vous faut... ?
L'homme derrière la caméra acquiesce. On coupe. La perche micro se redresse, les projecteurs s'éteignent.
Elle se lève, superbe d'élégance et s'enveloppe dans un peignoir fluide aux motifs asiatiques, d'un rouge puissant. Elle serre les mains qu'on lui tend et ses talons hauts et rouges claquent sur le parquet, jusqu'à sa loge.


S'installant devant sa coiffeuse, elle prend le temps de s'observer. A-t-elle bien fait... ? Tout ceci... Un petit clou dépasse de sous sa lèvre inférieure qui abrite, avec sa consœur, au chaud dans sa bouche, un autre piercing sur la langue, qui représente une pin-up. Son petit nez mutin et percé d'argent souligne par sa taille et sa droiture parfaites ces lèvres merveilleusement dessinées. Plus haut, ses deux yeux d'un noir profond, souligné par un khôl tentant vainement de rivaliser de noirceur. Sourcils arrondis et épilés à la perfection. Longue chevelure noire retenue par une fleur rouge sur le côté, la tête cerclée par un bandana donnant un effet bouffant à l'ensemble. Elle sourit et écrase sa cigarette dans le cendrier sur sa droite. Avec lenteur, elle remet ses boucles d'oreilles : de simples perles nacrées d'un blanc rosé. Elle se relève finalement, marche vers le dressing improvisé qu'on lui a confectionné : de multiples robes se bousculent sur leurs cintres respectifs, rivalisant de beauté et d'élégance. C'est finalement un tailleur rose pâle qui a sa préférence, très près du corps, il souligne sa silhouette de rêve : taille de guêpe obtenue par ses jeunes années, et qu'elle n'a plus à entretenir aussi durement que par le passé, poitrine galbée et d'un rond parfait, même si elle n'est pas opulente (disons, un C-D), des fesses rebondies, héritage de ses origines espagnoles. Le tailleur descend en V dans son dos, et souligne ainsi le grand tatouage qui le couvre représentant un paysage typiquement japonais, un grand cerisier au premier plan, et, émergeant de la brume, des collines. Une ceinture blanche finit d'accentuer sa taille et, rejetant sa chevelure en arrière, elle visse sur son crâne, après en avoir ôté la fleur et le bandana, un toujours aussi élégant large chapeau noir au bandeau rose pâle. Enfin, elle échange ses escarpins rouge pour des noirs, plus discrets.
Avec un sourire, elle sort de la loge, donne une indication à son assistante pour que l'on ramène ses vêtements au plus tôt dans son appartement.


Au loin, on l'entend s'éloigner, les talons claquant et résonnant dans le couloir et l'escalier.






Plus tard, vous la verrez peut-être sur sa moto adorée. Ou au volant de sa vieille américaine quelque peu rénovée et améliorée (moteur diesel et radio-cd!). Plus tard, si vous êtes gentils et à son goût, elle vous entraînera peut-être à sa suite, dans son appartement, ou dans un bar. Plus tard, peut-être pourrez-vous goûter à tous ses charmes et à ses grandes compétences au lit...
Plus tard, peut-être.
Peut-être.




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Elle est bien évidemment humaine, et vit sur Terre, ignorant tout de Terra. Elle a déjà eu des partenaires, je ne dirais pas nombreux, je ne sais pas ce que vous appelleriez nombreux. N'est jamais contre une petite rencontre de ce genre, mais ne court pas nécessairement après...
Ah et je n'ai pas fait le compte de tous ses piercings, mais elle a le nombril, les tétons, la langue, le nez, la lèvre, le tragus percés. Pour le moment c'est tout =D

Bien sûr, ceci est la nouvelle doublette d'Enora.
Et tout aussi certainement, je n'ai toujours aucun moyen de faire connaître ce forum...

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