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Des sens mélodie - PV James

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Stefani Cobhar

Invité

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Des sens mélodie - PV James

jeudi 21 septembre 2023, 23:21:51

***
« Modifié: samedi 23 décembre 2023, 15:01:21 par Anéa »

James Howlett

E.S.P.er

Re : Des sens mélodie - PV James

Réponse 1 samedi 23 septembre 2023, 14:47:12

Les yeux mi-clos, ses deux grosses mains vissées sur ses genoux, l’homme oscille imperceptiblement la tête, au rythme de la musique qui l’enivre, de la voix de la cantatrice qui le transporte. Pour cet homme, le plaisir raffiné d’un opéra est une découverte récente, une vingtaine d’années, tout au plus mais désormais, lorsque ses affaires ne l’occupent pas ailleurs, il se rend à l’opéra de Seikusu chaque premier vendredi du mois, vêtu de son plus beau costume bleu nuit en laine. Il trouve dans le spectacle de ce soir une expression presque charnelle de la nostalgie, un sentiment qui lui est particulièrement familier et s’y abîme avec délectation. Lorsque le spectacle se termine, il lui faut quelques secondes pour reprendre pied dans la réalité. Mais lorsque la foule en liesse se lève pour applaudir les artistes, Logan lui, s’éclipse en s’excusant auprès des spectateurs qu’il ne manque pas de bousculer malgré lui. Il ne prête que peu d’attention aux individus qui l’entourent. Lorsqu’une étrange odeur lui chatouille les narines, l’homme fronce les sourcils, et se fige l’espace d’un instant au milieu de la foule, avant de se diriger d’un pas chaloupé vers la sortie. L’homme n’est pas particulièrement grand, mais sa sale gueule et la largeur de ses épaules suffisent à ce que l’on s’écarte avec empressement sur son passage.

Le souvenir qu’il a malgré lui transmis à Valpula sans s’en rendre compte est presque anodin. 1979, Boston. Il tabasse allègrement un vendeur d’armes dans une ruelle déserte, dans l’optique de lui soutirer des informations sur ses clients. Dans son dos, des pneus crissent. Malgré ses réflexes, il ne réagit pas assez vite et le capot d’une Mercedes blindée le fauche, en même temps que son adversaire. Logan est projeté à une dizaine de mètres au milieu de la chaussée souillée. Le bitume brûle, attache la peau de son visage, de ses paumes et de ses avant-bras, lui arrache une partie de la lèvre inférieure. Arrêté par une poubelle que son corps enfonce, il se redresse immédiatement sur un coude. Jette un vague regard derrière son épaule, pour constater l’angle étrange que forme le cou du criminel avec son corps. Projeté un peu plus loin que lui, l’homme est mort sur le coup. Logan grimace. Sans le voir, il sait que la partie gauche de son visage n’est qu’une plaie sanguinolente. La douleur irradie jusque dans son colonne vertébrale. Le conducteur plisse les yeux en voyant la silhouette se redresser devant lui, grimace en avisant la bouillie qu’il a fait de sa tronche. Impossible. Sa colonne vertébrale devrait être en miette.  En pestant, il remet le contact, baisse brièvement les yeux, le temps de se recaler dans son siège. Mais lorsqu’il relève le menton, un choc sourd le fait sursauter. L’homme a bondi sur le capot du véhicule. Quatre longues lames effilées semblent jaillir de sa main droite. Mais ce qui terrifie le plus le chauffeur est que le visage de l’homme est intact.

Valpula n’a probablement pas visualisé la fin de ce souvenir, mais elle en a probablement deviné l'issue, et déduit qu’elle n’a pas affaire à quelqu’un d’ordinaire.

L’appartement dans lequel pénètre l’intruse est plutôt grand, pourvu d’une terrasse panoramique sur la ville. Cossu, il dispose d’une grande cuisine américaine, ouverte sur le salon, garni d’un grand canapé orienté vers l’est. Mais si la visiteuse est observatrice, quelque chose finira immanquablement par attirer son attention. l’appartement est générique. Il n’y a ici rien d’ostentatoire, rien même de personnel. Tout est fonctionnel.

Lorsque Logan pénètre dans le hall d’entrée de l’immeuble, les talons de ses richelieus cirées se figent de nouveau et un frisson remonte le long de sa nuque. Il retrouve l’odeur éthérée qui a attiré son attention à l’opéra. Le mutant le sait, il s’agit là de l’odeur du danger. Mais le Wolverine, à la différence d’un prédateur, n’est pas programmé pour fuir lorsqu’il se sent menacé, pour la bonne raison qu’il n’en est pas un. Logan est une arme. Les sens en éveil, il monte les marches qui le mènent à son duplex, sans chercher à dissimuler le bruit de ses pas. A l’inverse, il annonce son arrivée en faisant tinter ses clés dans sa main, avant de les introduire avec une certaine nonchalance dans la serrure. Il ignore la manière dont la créature qui le traque s’est introduite chez lui, mais ce n’est certainement pas par la porte.

“On ne fume pas chez moi.”

La voix du mutant est calme, mais impérieuse. D’un pas tranquille, il contourne la créature alanguie dans son canapé, qu’il considère avec un mélange de dégoût et de curiosité, le nez plissé. La femme, n’est assurément pas une mutante, elle est quelque chose d’autre. Quelque chose qu’il ne connaît pas mais qui, de toute évidence, est particulièrement dangereux. Pour autant, il se permet de lui tourner le dos, pour retirer sa veste et la poser, soigneusement pliée sur une chaise, avant de remonter les manches de sa chemise sur ses avants bras musculeux comme s’il se préparait pour un pugilat. Le vieux mutant n’est pas inconscient, mais il sait que si la créature avait voulu l’attaquer, elle n’aurait pas attendu de se trouver dans son canapé pour le faire, si bien que ses griffes en adamantium restent là où elles se trouvent.

“Qu’est-ce que tu es, femme ? Et pourquoi me déranges-tu à une heure aussi indue ? J’ai passé une excellente soirée jusqu’à présent. J’espère que tu ne viens pas la gâcher.” 

Son regard glisse sur les formes voluptueuses de l’inconnue, sur ses muscles déliés, sur sa peau opaline. Le vert lui va bien. Tout chez elle respire l’élégance et la puissance, jusqu’à ses longs doigts fuselés recourbés autour du verre de vin qu’elle porte à ses lèvres. Une main qui pourrait tout aussi bien enserrer la garde d’un glaive, ou la hampe d’un épais chibre. Il fronce les sourcils pour chasser la pensée parasite. Ni l’un, ni l’autre n’ont songé à allumer la lumière, et Logan en déduit que comme lui, l’inconnue est nyctalope. Un mince sourire s'épanouit sur ses lèvres pincées alors qu'il se dit qu'il serait fort regrettable de devoir la dépecer.

James Howlett

E.S.P.er

Re : Des sens mélodie - PV James

Réponse 2 dimanche 29 octobre 2023, 18:53:04

La question presque candide de l’inconnue lui fait froncer les sourcils, et il l’évacue d’un haussement d’épaules. La plupart de ceux qui se sont introduit dans son intimité par le passé savaient pertinemment à qui ils avaient affaire et l’ont amèrement regretté, du moins s’agissant de ceux qui en ont eu le temps.

“Personne.”

Sous l’identité du Wolverine et au côté des X-men, Logan a connu de fugaces instants de célébrité dont il se serait bien passé. Mais, à moins qu’il ne sorte ses griffes en adamantium, il y a peu de chance que l’inconnue fasse le rapprochement; autant la laisser dans l’ignorance pour le moment, d’autant que la perspective qu’il s’agisse d’une ruse de sa part n’est pas à exclure. Il renifle de dépit lorsque la jeune femme écrase son mégot sur le verre propre qui recouvre le dessus de sa table basse. Gêné par l’attitude de la brunette qui le considère avec une curiosité qui ne semble pas feinte, il la suit du regard lorsqu’elle le contourne, toujours sur ses gardes. Le délicat parfum qui chatouille ses narines a quelque chose de tiède et d’apaisant qui l’invite à détendre légèrement ses muscles crispés.

“On ne peut rien te cacher.”

L’interrogatoire l’agace et il ne fait pas l’effort de le cacher. L’inconnue en revanche est très séduisante et le mutant ne se gêne pas pour à son tour, laisser glisser son regard le long des jambes fuselées de l’inconnue, jusqu’à son postérieur rebondi. Cette robe lui va à ravir et flatte l'éclat surnaturel de ses jolis yeux en amande. Il frisonne lorsqu’elle l’effleure, et recule prudemment d’un pas. Quelque chose vient de se passer et ne lui plaît guère. Léger vertige, alors qu’elle persiste dans son étrange manège. Comme il s’en doutait, elle n’est pas humaine. Mais jusqu’à quel point ? Son cœur s’emballe, alors que son instinct primaire lui suggère de la tailler en pièce sur le champ.

“Bien sûr que…” Il cligne des yeux. L’oxygène semble se raréfier dans la pièce. “Si. Je mange. Beaucoup. Mais rarement ici. Pas le temps.”

Il persiste à soigneusement éluder la partie la plus insidieuse de ses questions, mais la dernière lui arrache un rire bref.

“Pas ce genre de fantasmes, non.” Son sourire persiste. L’idée n’est pas complètement idiote. Sa vigueur inhumaine et son facteur régénérant présentent des avantages qu’apprécient généralement les jeunes femmes qui partagent sa couche. Il reste immobile lorsque le bras de l’inconnue se tend en direction de son visage, les doigts à quelques centimètres de sa joue mal rasée. L’impulsion de trancher net ce bras presque accusateur d’un revers du poignet lui traverse l’esprit, mais il se maîtrise. Ce serait dommage pour la robe, après tout. Défiant, il soutient son regard lorsqu’elle pose sa dernière question.

“Je t’ai déjà répondu, femme. Et je ne te dois rien. Tu sembles en savoir déjà bien trop sur mon compte pour ton propre bien.” Il marque une pause, considère l’intrue avec un mélange d’agacement et de circonspection. Je ne suis rien de plus que ce que suppose. Une arme humaine.” Autrement dit, un mutant. “Je ne prends pas de contrats, je ne suis pas…” Il hésite, choisit un adverbe qui lui convient davantage. “ ...plus à vendre.”

D’un geste calme, mais ferme, il lui désigne la porte d’entrée de la main. “Maintenant, sauf si tu comptes me dire ce que tu fous chez moi à une heure pareille, Tu. Dégages.” Dans d’autres circonstances, il aurait apprécié de lui retirer cette jolie robe - ou pas - et de lui faire tester le confort de sa moquette, mais il se méfie bien trop de Valpula pour l’envisager.


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