Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Olympe => Discussion démarrée par: Raven Miller le jeudi 30 septembre 2010, 13:32:33

Titre: Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Raven Miller le jeudi 30 septembre 2010, 13:32:33
-Non, Raven. Tu ne pourras ni voir ta fille ni t'approcher d'elle, est-ce que tu m'as bien compris? Pour elle, tu es déjà décédée.

Le désespoir avait saisit le coeur de la jeune femme, qui se mit à supplier le Gardien, s'agrippant pitoyablement à sa robe grecque.

-Je t'en supplie, Aivaiss! Laisse-moi la voir, juste une fois, pitié!

-Raven, c'est interdit. Tu savais à quoi tu t'engageais en...

-Je ne savais rien du tout! Je veux voir ma fille, pousse-toi ou je te fais voler en éclat avec la porte!

-Raven, pour la dernière fois, va-t-en. Chryséis est désormais sous la responsabilité des dieux, et en tant que telle, une prêtresse d'Arès telle que toi, qui a de grandes responsabilités, ne peut s'occuper de l'enfant d'un dieu. Arès ne t'a pas confié la garde de cet enfant, et aucun dieu n'a agit en ce sens, alors, si tu tiens à conserver ta pérennité, tu t'en vas. Ce sont les ordres, je n'ai rien contre toi, c'est simplement ce que les dieux ont exigé de moi.

Le Gardien était immuable et restait sur ses positions, malgré la détresse de la jeune elfe. Pourtant, il aurait tellement voulu la laisser jeter un seul coup d'oeil au poupon qui sommeillait paisiblement dans le Refuge pour les descendants divins, simplement pour voir qu'elle allait bien, mais les ordres étaient sa raison d'exister, et s'il s'autorisait la moindre faiblesse, d'autres crieraient à l'injustice et réclameraient de voir leur enfant. Raven voulut poser un geste agressif, mais elle résorba le choc, frappant faiblement sur l'armure du gardien. Un coup. Deux coups. Trois coups. Puis, la faiblesse la gagnait. Elle se sentait si seule, si misérable, pitoyable et sans défense, comme si le monde entier s'était subitement ligué contre elle, mais au final, elle ne se résolut pas à recommencer sa colère contre son maître. Elle avait déjà fait une croix sur l'amour, ce n'était pas fait pour elle, et elle ne cherchait pas à le récupérer. Elle en avait assez fait comme cela, elle voulait simplement voir son bébé, après tout. Le coeur en douleur, elle se leva avec les larmes aux yeux puis s'éloigna du Gardien, retenant tant bien que mal ses larmes de désespoir pour ne pas paraître faible. De toute façon, elle n'avait plus aucun respect de la part de ses camarades, et tout ce qui lui restait comme but, c'était de leur prouver qu'ils avaient tort et qu'elle était déterminée à leur faire comprendre qu'elle ne se laissera plus jamais aller dans cette voie.

***Trois mois plus tard***

Un des maîtres d'armes s'installe à côté de son compère et regarde Raven, la Prêtresse Sombre, entraîner un nouveau prêtre à l'art de la guerre. C'était un jeune enfant avec une haine incommensurable pour le monde, pour tout ceux qui s'étaient proclamés ennemis de sa famille et qui avait prit la vie de son village. Raven était devenue une maitresse implacable, une femme froide et distante, qui ne se laissait plus approcher par qui que ce soit excepté Arès, et même vis-à-vis de lui, elle n'avait qu'une froide relation de servante-maître. Elle continuait de ressentir un profond désir charnel à son égard, et juste au cas où elle risquerait de succomber à son amour une seconde fois, elle avait demandé à ses guérisseuses personnelles de l'opérer pour l'empêcher de concevoir une nouvelle fois.

Elle était plongé profondément dans son monde de solitude, et personne ne semblait vouloir l'en sortir. Les drogues qu'elle consommait habituellement pour atteindre un état de détachement pour arriver à blesser les gens n'étaient même plus nécessaire, elle avait une telle rengaine envers le bonheur qu'on lui avait prit qu'elle ne le recherchait même plus. Tout ce qu'elle voulait, c'était faire en sorte que d'autres comprennent sa souffrance, sa peur et sa peine, que tous pleurent comme elle a pleuré, que tous supplient comme elle a supplié. Qu'ils deviennent tous comme elle; effrayé de ressentir des choses, et ainsi qu'ils se refusent à les ressentir, devenant de véritables machines à tuer.

Elle agrippa à mains nues la lame du néophyte et le gifla avec tant de forces que le gamin en tomba sur le sol d'une claque. La joue rougissante du jeune garçon la laissa totalement froide. Elle fracassa l'épée sur le sol puis laissa le pommeau retomber sur le sol. Le gamin, tremblant de frayeur, geignit de peur lorsqu'elle s'approcha et tenta de s'enfuir. Impitoyable, elle lui envoya son pied dans les côtes pour le faire rouler sur le dos, à la surprise des maîtres d'armes, qui la connaissaient douce et gentille, mais d'un autre côté, la colère de Raven était parfaitement justifiée, et ils ne cherchèrent même pas à la rejoindre pour la calmer. C'était à elle seule de décider si elle cessait sa colère et sa rancune. Elle posa sa botte à talons sur le torse du gamin, qui gémit en sentant le talon s'enfoncer dans son plexus. Il tenta de se dégager, mais rien à faire. Le regard de Raven était empreint de telles ténèbres qu'il n'arrivait pas à se détacher de son regard. C'est alors que la voix douce de la jeune femme sortit de ses lèvres.

-Les lâches n'ont rien à faire sur un champ de bataille. Si tu veux devenir un guerrier, répare ton arme avant le coucher du soleil, sinon, dégage, tu n'as rien à faire ici, dit-elle calmement.

Elle le relâcha puis s'éloigna sans rien rajouter. Personne ne lui adressait la parole, et elle se sentait parfaitement bien dans sa solitude. Elle ne tourna même pas la tête pour voir les visages des camarades de son élève empreints de frayeur qui la regardaient, qu'aurait-elle bien pu faire? Elle n'avait pas sa place parmi les autres filles, elle avait causé bien trop de tort, et si on ne l'avait pas déjà mise à mort, c'est parce qu'elle était devenue effrayante, et influente aussi. Personne ne la contestait lorsqu'elle donnait ses ordres, sous peine de mort, et tous la craignaient au point de ne vouloir qu'une chose; qu'elle ne s'attarde pas à leurs côtés.

Elle se dirigea donc vers les bains du temple d'Arès, dans les quartiers des servantes. Les jeunes femmes qui y étaient déjà sursautèrent et s'empressèrent de s'habiller et de s'en aller avant d'avoir à subir la présence incommodante de l'elfe-vampire. Sans dire un mot, que ce soit pour demander aux filles de rester ou pour jurer contre elles, la prêtresse laissa tomber tout ce qui lui servait d'armure et de vêtements, totalement nue. Elle jeta un coup d'oeil vers la glace qui lui renvoyait son reflet.

-T'es devenue hideuse, ma vieille... susurra le reflet, doucereux, car la glace lui renvoyait l'image d'une femme couverte de cicatrices blanches et un bras qui n'était plus à sa place; le gauche.

Sans la magie, Raven aurait ressemblé exactement à cette image, mais elle s'était toujours magiquement guérie avant d'avoir de sérieuses séquelles. Tranquillement, elle se laissa glisser dans l'énorme bassin. Elle baissa la tête et frissonna devant la froide température de l'eau; les pouffiasses avaient jeté des cubes de glace dans l'eau. Raven soupira, désabusée, puis laissa la magie faire son œuvre en réchauffant l'eau froide à un degré qui aurait décongelé un homme des cavernes enfermés dans un cube de glace l'espace d'une seconde. Elle ferma les yeux et médita, laissant sortir de son coeur tout le mauvais accumulé, sans encore une fois y parvenir tout à fait. Elle plongea sous l'eau et se mit à nager dans le "bassin" (qui soit-dit en passant tient plus d'une piscine que d'un bassin), faisant de lentes longueurs pour se détendre, plongeant au fond du bain pour aller toucher, 25 pieds plus profondément, son fond et remonter. À mi-chemin, elle se replia sur elle-même et toute l'énergie négative, dans une grande pulsion, s'échappa de son corps, accompagné d'une longue mélopée en elfique... si belle langue. Une fois le mauvais chassé, elle ressortit sa tête de l'eau et alla dans l'eau moins profonde pour se détendre et attendre qu'une autre tâche l'appelle.

Elle ne se souvenait même pas du temps qu'elle avait passé seule, sans compagnon de vie pour la tenir dans ses bras, pour la consoler lorsque la peine se faisait impérieuse, pour lui dire des mots doux au creux de l'oreille. Elle se sentait seule, mais en soit, n'était-ce pas cette solitude qui l'avait autrefois préservé de succomber au charme de l'homme de ses rêves, pendant dix-sept longues années? Elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi Arès, ce si puissant seigneur de guerre, était si... incompatible. Peu importe quelle approche elle pouvait bien tenter, si ce n'était pas Aphrodite, c'était sa cousine qui venait jouer avec lui, puis c'était la Comtesse, puis il y avait Élosia, et enfin elle. Tout cela lui torturait trop l'esprit, et elle ne voulait plus jamais avoir le moindre lien avec son amant, elle n'avait aucune envie de succomber, alors, comme autrefois, elle l'évitait et se cachait dès qu'il posait ses yeux sur elle, ne chantant pour lui que lorsqu'il faisait une crise de nerfs, mais même s'il avait envie de la retenir, même s'il l'aurait fait, elle ne s'était jamais arrêtée pour le regarder.

Elle secoua la tête. "Cette histoire est belle et bien finie." se dit-elle avec assurance. Bien sûr, elle aurait pu continuer, et tenter de le séduire, mais à son âge, elle n'avait plus la volonté de poursuivre une relation infructueuse et douloureuse pour les deux amants. "Si on s'est aimé véritablement, ne serait-ce qu'une fois, l'amour est mort." Elle effleura sa propre peau de ses doigts, se remémorant les bons souvenirs, mais aucun ne la fit sourire. Elle finit par monter hors du bain et elle alla s'asseoir sur une table de massage, où un homme au teint basané s'était installé, bien droit.

Dès qu'elle s'assit, il fouilla ses huiles et il en sortit une huile aux jasmins. Les serviteurs n'avaient pas le droit de toucher les Soeurs de Bataille, habituellement, et Raven était certainement celle à éviter, car elle était connue comme une femme en constante ovulation (parce que chaque fois qu'elle partageait la couche d'Arès, elle se retrouvait avec un bâtard dans l'abdomen), mais Elriel était un elfe, tout comme elle, qui n'avait aucun vice en lui, et qui était donc le seul à pouvoir la toucher, car son toucher était pur, comme s'il avait le cœur d'un enfant dans le corps d'un homme.

Elle s'allongea sur le dos et elle savoura intensément le moment où son serviteur étendit l'huile à masser sur son corps nu. Une année de chasteté la plus complète, et l'envie de faire l'amour prenait sauvagement en elle, lui donnant presque envie d'abuser de la bonté de son serviteur, mais elle ne s'y résolut pas. Elle n'avait pas envie de traiter qui que ce soit comme un objet de plaisir. Les mains de l'elfe étaient bien assez pour la détendre tout en réfrénant sa libido par leur fermeté habituelle. Elriel s'y connaissait à faire du bien aux femmes, et même si ses traitements n'étaient pas des plus purs, il n'avait jamais cherché à provoquer le désir des femmes, seulement leur bien-être. "Si les prêtresses avaient le droit de se marier, je le ferais volontiers avec celui-là pour me le réserver à tout jamais." Songea-t-elle alors que les mains du masseur agressaient les noeuds de stress, les éliminant impitoyablement un par un. "Si je ne me le faisais pas ensuite voler par une femme plus séduisante que moi." s'affligea-t-elle tristement. Les prétendantes du jeune serviteur n'étaient pas ce qui manquait; il était aussi populaire sinon plus qu'Apollon lui-même.

Après le massage, Elriel prit congé, et Raven le lui accorda, s'allongeant ensuite un moment. Les pensées de Raven désiraient Elriel, elle avait envie qu'on la prenne, même si c'était sauvagement, jusqu'à lui faire mal, elle voulait sentir la force d'un homme ou d'une femme la traverser dans une fureur inimaginable. Elle voulait être maltraitée et violemment baisée, quitte à ne plus avoir de respect pour elle-même par la suite. "Arès... Arès..." songeait-elle, alors qu'en elle les envies se faisaient flamboyante. Elle avait envie de quelqu'un, de quelqu'un de puissant qui lui fasse montre d'une terrible colère, à un point où elle s'en briserait, pour s'abandonner encore une fois au monde réconfortant du sexe et de la perversion.
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Charlotte le dimanche 03 octobre 2010, 16:29:32
Une tornade rouge et blanche, chantant d'une voix enfantine, traversait les landes dévastées en sautillant, telle un petit Chaperon Rouge s'en allant gaiement apporter gâteaux et autres confitures à une Mère-Grand. C'était étrange de constater que même les monstres qui vivaient dans ces contrées évitaient la jeune femme, eux qui généralement, sautaient sur tout ce qui paraissait humain pour le bouffer. Charlotte commençait à être connue et même ces têtes de cochons savaient qu'il valait mieux rester dans sa tanière quand ils entendaient sa voix fluette résonner en ces terres. Il y avait bien quelques fous pour tenter de venir dévorer Chacha, et elle se faisait un plaisir, contre une morsure profonde, de briser chaque os de la bête. La différence résidait dans le fait que l'un restait sur place en pleurant, et que l'autre s'en allait en chantant.

C'est donc, aujourd'hui, avec un bout de hanche en moins que Charlotte, prêtresse timbrée d'Arès, arriva au temple de son Dieu. La chair se reformait progressivement, et chaque saut lui procurait une telle douleur, si terrible, qu'elle avait du mal à chantonner tant elle gémissait de plaisir. Et comme sur les landes dévastées, tout le monde ici évitait la jeune femme aux cheveux ivoire ; on la trouvait malsaine, on ne l'aimait pas, mais peu lui importait ! Contrairement à certaines feignasses, Charlotte savait être une bonne prêtresse, qui faisait du bon boulot. C'était tout ce qui comptait, non ? Continuant à chantonner, elle se dirigea vers les bains, et une fois dans la salle commune, défit les lambeaux de sa tenue, dévoilant la plaie béante sur son côté gauche. Se croyant seule, Charlotte prit son élan, cria et courant pour sauter dans le grand bassin d'eau chaude. Difficile de croire, au vu de son attitude enfantine, que Chacha pouvait s'avérer être terrible.

Elle plongea dans l'eau, les bras autour de ses jambes, poussant un cri un peu plus suraigu partagé entre la douleur et la joie, et Charlotte manqua de s'étouffer lorsqu'elle voulut reprendre son souffle alors qu'elle était encore sous l'eau. Une fois revenue à la surface, elle se hissa sur le rebord du bassin, et recommença son cirque trois fois avant de remarquer Raven, plus loin. Aah, Raven et Charlotte, une grande histoire d'amour ! Raven représentait tout ce que Chacha détestait, et cette dernière avait obtenu, visiblement sans effort, toute l'attention que la demi elfe avait voulu de la part de leur Dieu. C'est donc accoudée au rebord de la piscine que Charlotte observa Raven, prélassée dans sa chaise, et elle eut une grimace de dégoût.


- Et regardez qui fait encore sa larve. Allez, allez, allez !! On joue aux devinettes ? Je suis sure que je sais à quoi tu penses. "Bouh, Arès m'aime pas. Bouh, je peux pas voir mon bébé." Pourquoi tu persistes à polluer ce temple de ta présence, Raven la chialeuse ?"

Et toujours avec sa maturité légendaire, Chacha tira la langue à sa comparse avant de se hisser sur le bord de la piscine, et d'inspecter sa blessure. Au moins, on voyait plus l'os. L'eau avait maintenant une légère teinte rosée, et Charlotte battit les pieds dans l'eau, jouant avec un bout de peau partiellement régénéré. Son regard marron doré restait dardé sur Raven, froid. Quel que soient les efforts que pouvait faire l'elfe vampire, Charlotte était persuadée que les gens ne changeaient jamais. Raven, peu importe comment elle s'y était prise, ne pouvait pas simplement décider du jour au lendemain de ne plus avoir de sentiments pour Arès, ou de ne plus se préoccuper du destin de l'enfant qu'elle lui avait volé. Sans se préoccuper davantage de Raven, Chacha recommença à chantonner : après tout, sa soeur de bataille risquait de fondre en larmes, avant de s'enfuir pleurer en serrant un ourson en peluche rose tout contre elle, ou d'aller harceler Arès avec ses problèmes - "parce que Chacha est méchante avec moi". Elle gloussa à cette pensée.
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Raven Miller le dimanche 03 octobre 2010, 18:41:29
Si cette petite timbrée de Charlotte était une vraie emmerdeuse, elle avait au moins un don que Raven ne pouvait qu'apprécier; sa libido descendait en chute libre. Charlotte, la Grande Prêtresse d'Arès, c'était comment on la nommait, et probablement la petite chiasse la plus bête au monde. "Comment Arès a-t-il pu confier son Temple à une folle qui ne fait même pas la différence entre un lapin en train de manger une carotte et un mec armé jusqu'aux dents?" songeait la mère de Déesse. Elle croyait qu'Arès avait trouvé quelque chose de particulier chez cette attardée, mais visiblement, même la sage, la douce et méchante Raven ne trouvait pas ce "quelque chose" de si particulier pour qu'elle, qui était la doyenne des prêtresses depuis la disparition de ses soeurs d'armes, et certainement la seule femme qui n'oserait pas trahir le Dieu sous aucun prétexte, sauf pour la vie de Chryséis, sa toute petite fille, qui ne lui avait jamais rien fait de mal, aucune douleur, sauf lors de sa naissance. Oh, Raven ne détestait pas Chacha, comme elle s'appelait elle-même par moment, mais elle ne l'aimait pas, pas du tout. Elle n'était pas du genre à inviter cette gamine à sa chambre pour jouer à des jeux de société, par exemple.

Le sujet de l'amour d'Arès était un sujet bien moins fragile qu'il ne l'avait été. La cruauté enfantine de Charlotte avait été d'une grande aide dans ce domaine. Chaque fois qu'elle passait dans le coin, pendant qu'Arès était en entrainement avec cette timbrée, celle-ci se jetait sur lui pour l'enlacer, sans même s'attirer les foudres du Dieu. Le sentiment d'injustice avait été très fort, mais de plus en plus, Raven ne ressentit plus grand chose à chaque fois. Oh, il arrivait encore à Raven de se rappeler de sa toute première fois, lorsque le Dieu l'avait cajolée et traitée comme il n'avait jamais traité personne, mais son coeur blessé n'autorisait plus à la moindre douceur, et elle se refusait à tout. "Il faut savoir profiter des bonnes choses quand elles s'offrent à nous, et ne plus y penser lorsque le charme est brisé", c'était une nouvelle manière de penser de Raven. Elle n'avait encore partagé la couche d'aucun autre homme qu'Arès, mais maintenant qu'elle était sûre de ses sentiments, elle ne se refuserait plus à un jeune homme qui lui ferait des avances. Elle avait été suffisamment chaste sans qu'elle ne s'en prive pour un homme dont l'attirance pour elle était désormais inexistante. "Les meilleures sucreries sont celles qu'on ne peut avoir à volonté, et qui n'ont pas un arrière-goût amer" songea-t-elle avec un sourire.

Chryséis, par contre, était un sujet qui pouvait encore provoquer la colère de Raven. Elle se leva alors d'un bond et s'approcha de la petite pouffiasse avec un regard mauvais. Contrairement à ce que Charlotte croyait, Raven n'avait nullement l'intention de faire appel à Arès pour se faire justice. De toute façon, il se foutait bien que Charlotte soit battue ou maltraitée, elle adorait ça, et la guerre était ce qui le rendait puissant. Plus la haine et l'animosité était forte, plus il était satisfait, même si la discorde régnait parmi les prêtresses. Magic dévisagea cruellement la petite Chacha et du pied, elle lui enfonça la tête sous l'eau, avec un sourire sadique.

-Bien joué, Chacha la mioche, t'as réussi à me mettre en colère, tu peux être fière de toi. Sache une chose, petite trainée, t'es aussi importante pour Arès que je ne le suis, tu n'es qu'un petit jouet dont il se lassera un jour. Il trouvera mieux que toi, mieux que moi, et peut-être que tu comprendras alors qu'Arès n'est pas un jouet que tu peux garder pour toujours, à coups de caprice.

Raven frappa d'un grand coup de pied le visage de Charlotte, lui défonçant le nez avant de se relever. Visiblement, elle n'avait vraiment pas envie de discuter avec cette grognasse. Elle se releva avec souplesse, tournant le dos à la jeune attardée mi-noyée. Si les combats n'étaient pas interdit, le meurtre entre prêtresses, donc fratricide car soeur de foi, était prohibé et passible de mort.
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Charlotte le dimanche 03 octobre 2010, 22:28:32
Charlotte se laissa faire avec un grand sourire quand Raven enfonça sa tête sous l'eau. Le discours que lui fit sa soeur lui arriva de façon déformée à cause de l'eau - et des bulles qu'elle faisait avec sa bouche - mais elle en saisit l'essence principale. Pauvre, pauvre Raven ! Chacha en aurait rit si ce magnifique coup de pied n'était pas venu lui frappé le visage tout juste sorti du bassin, lui arrachant un frisson de plaisir. Le sang qui coula de son nez fut recueilli par une langue avide et gourmande, ses lèvres étirées en un sourire à moitié fou. Charlotte n'allait quand même pas s'abaisser à faire un compliment à Raven, même s'il était du genre "Tu as un coup de pied à me faire prendre le mien, de pied." Non, pas question de féliciter la blondinette, c'était un coup à ce qu'elle la colle après. Donc la prêtresse reprit appui pour croiser ses bras immaculés sur le rebord de la piscine.

- C'est la toute la différence entre toi et moi, Raven. Je ne cherche pas à être importante ou spéciale aux yeux d'Arès. J'ai choisi d'entrer à Son service. J'ai bien conscience qu'il a droit de vie et de mort sur ma pauvre petite personne, et alors ? On parle d'Arès, Dieu de la Guerre Colérique. On n'est pas au service de Madame tripottage Aphrodite. On n'est pas prêtresse de la guerre quand on cherche à se démarquer de la troupe, et à se faire aimer. Va chez la blonde pour ça. On est de la chair à canon, Raven, rien de plus. Tu ne l'avais pas compris ? Etre prêtresses nous permet peut-être d'être un peu plus proche d'Arès et de mourir un peu moins vite.

Charlotte sortit de la piscine en boudant : Raven venait de lui pourrir son bain ! Toujours en sautillant, elle alla chercher une grande serviette blanche dans laquelle elle s'enroula. Au bout de quelques secondes seulement, alors que la jeune femme posa les poings sur ses hanches, une tâche rouge apparut à gauche. Décidément, cette blessure allait mettre du temps à guérir, c'était chouette ! A présent, le bassin d'eau séparait les deux prêtresses, et la folle fixait plus ou moins sa comparse avec sérieux - car n'oublions pas que Chacha déteste tout ce qui est sérieux, c'est franchement nul ! Pourtant, il lui arrivait d'avoir des éclairs de lucidité, on va appeler ça comme ça. Aussi, ses yeux marron doré restent scotchés sur le visage à moitié colérique de Raven, et elle continue à parler :

- Tu sais, tout ce qui compte, c'est le boulot bien fait. Que tu sois serveuse au Mac Do ou Prêtresse de la Guerre, il faut d'abord et avant tout faire du bon boulot selon les critères de ton supérieur, et ensuite seulement pour ta satisfaction personnelle. Forcément, la sanction n'est pas la même selon ton patron, et c'est pour ça que je suis au service d'Arès et pas à emballer des hamburgers sur Terre !

Charlotte pencha la tête sur le côté, les yeux au ciel. Un doigt vint se poser sur ses lèvres fines. Visiblement, elle était en pleine réflexion, et d'ailleurs, sa pensée lui échappa :

- J'ai envie d'un Happy Meal, maintenant... Y'a des jouets Hello Kitty dedans en ce moment, en plus...
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Raven Miller le lundi 04 octobre 2010, 04:28:51
Raven s'immobilisa pour entendre ce que disait Charlotte, mais elle ne la regarda pas, sachant très bien que la regarder ne serait que regarder une Némésis dans les yeux, une ennemie mortelle. Son regard se porta sur son armure, noire comme l'ébène, à laquelle était attachée ses dagues. Si elle le voulait, elle n'aurait qu'à tendre le bras, aspirer l'énergie d'Arès en elle pour appeler sa lame à elle et poignarder Charlotte, et ainsi lui faire perdre sa faculté de faire appel à son venin pour ouvrir la plaie de son cœur qu'elle s'efforçait de colmater depuis des années. Seulement, elle n'arrivait pas à se décider à s'attaquer à sa supérieure; car elle avait en quelque sorte raison, mais sa vision des choses différait tellement de la sienne. "Je n'ai jamais cherché à devenir plus..." Se dit-elle alors que Charlotte plaçait son désir d'être aimée d'Arès comme un moyen de s'élever dans la hiérarchie. Elle voulait simplement attirer le regard de l'homme qui faisait battre son coeur. Un sourire fatigué se dessina sur les lèvres de Raven qui leva le regard vers le plafond de la salle des bains, couvert d'humidité et de gouttelettes d'eau chaude qui lui mordaient la peau.

-T'as raison sur un point, gamine. Arès est le contraire parfait d'Aphrodite. Amour, sincérité, tendresse, tout cela n'est qu'un moyen comme un autre d'obtenir ce qu'il désire. Tel un roi, il prend tout ce qu'il désire puis jette ce dont il ne veut plus.

Elle se tourna alors vers la jeune femme et elle marcha, disparaissant de l'espace en un instant pour réapparaitre à quelques mètres de sa supérieure. N'importe qui se serait attendu à ce qu'elle parte, mais au contraire, Raven était bien décidé à apprendre une leçon à cette garce, une leçon que seule une mère à qui ont a arraché le trésor de sa vie pouvait enseigner à une manipulatrice dotée de la maturité d'une enfant de quatre ans. En un instant, un pied qui était collé au sol décolla d'un mouvement rapide pour taper cruellement la joue de la fillette habituellement vêtue de rose bonbon, déboitant sa mâchoire. Raven ne se faisait pas d'illusion; Charlotte ne pouvait pas être butée par un simple coup de pied sur la gueule, elle arrivait à ressortir en chantonnant d'un champ de bataille avec le corps percé de pratiquement partout avec des piques à faire pâlir le teint déjà bien pâle de la jeune prêtresse.

-Et ça, c'est simplement parce que ta sale tête, je ne l'aime pas du tout.

Elle lui envoya ensuite son poing dans le ventre. Normalement, une femme ayant reçu un tel coup de poing aurait eu l'utérus défoncé et n'aurait plus jamais pu avoir de gamins, mais même si cela ne faisait pas partie des souhaits de Charlotte, la régénération cellulaire de la demoiselle rétablirait tout cela en quelques minutes, et elle n'aurait plus rien. Raven n'avait simplement qu'une envie; faire le plus de mal possible à cette femme qui cherchait depuis tant de temps à blesser son cœur déjà fragile, alors qu'elle peinait tout juste à sortir de l'enfer où la malédiction qui touchait toute femme amoureuse qui partageait la couche d'Arès l'avait plongée. Raven n'avait pas conscience de cette malédiction, mais elle savait que la masculinité d'Arès rendait les femmes amoureuses plus dépendante, car rares étaient les hommes possédant une énergie aussi virile et rassurante à la fois.

Raven agrippa la partie arrière de la blanche chevelure de Charlotte et tira fortement dessus pour lui faire balancer la tête vers l'arrière.

-Dis-moi, Chacha. Si tu étais issue d'un peuple de pacifiste et d'un peuple de tarés profonds qui adorent le sang et la guerre, et que tu tombais amoureuse, comme la princesse tombe amoureuse du preux chevalier, tu n'aurais pas une féroce envie de broyer l'homme qui t'a fait perdre le sourire en lui éclatant chaque jointure à mains nues?

Elle posait des questions, mais elle avait simplement oublié qu'elle venait de la rendre temporairement muette en lui ayant défoncé la tronche =3
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Charlotte le lundi 04 octobre 2010, 17:29:30
Charlotte avait le temps de concentration d'un poisson rouge, et pouvait passer d'une idée à une autre en quelques secondes seulement. Pourtant, quand la voix de Raven s'éleva à nouveau, elle oublia son jouet Hello Kitty pour revenir dans le monde réel. Elle secoue la tête et arbore un grand sourire gamin, comme si elle s'adressait à une attardée mentale :

- Arès est roi en son royaume, banane. Il fait ce qu'il veut, comme il veut. Bien sûr qu'il est l'oppose d'Aphrodite, s'il était pareil que cette dinde, il ne serait pas Dieu de la Guerre.

Raven disparut pour réapparaître tout près de sa soeur de bataille, et avant que Charlotte ne puisse continuer à remuer le couteau dans la plaie, le pied de sa soeur vint frapper sa mâchoire. Au crac douloureux - car Charlotte n'était pas du genre à refuser un coup ! - elle dut se retenir de crier de plaisir. Pas question que Raven puisse se vanter de faire du bien à sa supérieure, ça pourrait jaser et faire des jalouses - ou pas ! Il a déjà été dit que Charlotte, malgré son rang de Grande Prêtresse, n'était pas forcément celle dont on s'arrachait la présence !

Le coup de poing rageur qui lui broya le ventre fait fermer les yeux et frissonner et la jeune femme - sans cette mâchoire qui pendait n'importe comment, Chacha aurait sans doute roucoulé un "Mmh !" et souri. Raven prend sa soeur par les cheveux, bascule sa tête en arrière ; Charlotte en profite pour remettre sa mâchoire en place, et elle roule des yeux sous la vague de douleur. Et maintenant, elle peut sourire.

Le discours de Raven, d'ailleurs, ne fait qu'agrandir ce sourire - ou peut-être est-ce la douleur qui continue à lui broyer les tripes ? Charlotte se souvient de ce bon vieux temps, où son paternel la battait à mort, à cette époque où elle ne pouvait pas riposter. Tiens tiens, penser à son père, dans les bras de Raven la sentimentale, la rend un brin nostalgique, quelques secondes : ça fait longtemps qu'elle ne s'est pas éclaté les doigts dans un murs en béton... Soupir à fendre l'âme... Chacha décide pourtant de ne pas se laisser aller ; elle ferme les yeux, comme pour se concentrer, et envoie  un coup sec et violent de coude dans le bras qui retient sa chevelure pour se dégager de la prise de Raven. D'une voix pleine d'ironie et agaçante au possible, elle dit :

- Ca, c'est parce que j'aime pas les blondes !

Puis un puissant coup de pied dans le genou, juste pour le plaisir de voir fléchir Raven. Charlotte tape des mains comme une enfant et sautille sur place en poussant de dôles de cris suraigus.

- Qu'est-ce qu'on s'amuse !! Et laisse-moi te rappeler que je suis humaine, Raven. Certains humains sont plus tapettes que tes elfes et d'autres sont bien plus cruels que tes vampires. Et je suis pas une princesse, je vais pas tomber amoureuse d'un chevalier !

Charlotte gloussa et resserra la serviette autour d'elle. Vraiment, cette Raven pensait n'importe quoi, des fois ! Et on disait que c'était Charlotte la folle ?

- Et si tu veux tomber amoureuse, direction le temple blanc de la blondasse. Ici, il faut tuer, se battre et... Souffrir. Pas se tripoter dans son bain ou vouloir se faire sauter par son masseur. T'es prêtresse de la guerre, non ? Alors fais la guerre, pas l'amour. C'est pas compliqué, pourtant. Tu veux que je t'apprenne comment on fait ?

Chacha avait fini en parlant d'une voix qu'on utilise pour parler aux tous petits. C'était quand même culotté de la part d'une nana qui n'était là que depuis deux ans, de sortir ça à la doyenne des prêtresses...

Bah, c'est du Chacha tout craché, quoi.
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Raven Miller le mardi 05 octobre 2010, 21:49:01
Si Raven et Charlotte se faisaient un jour un câlin, ce serait probablement pour planter un couteau dans le dos de sa consoeur. Plus mauvaise que Raven sur bien des points, alors que cette dernière ne voulait qu'être tranquille sans subir la présence de personnes avec lesquelles elle n'aurait que des pulsions meurtrières, Charlotte témoignait d'une remarquable perspicacité malgré son apparence de débile invétéré, frappant avec justesse aux points faibles de Raven, mais plus elle parlait, plus la noirceur du coeur de l'elfe cherchait à sortir de sa prison et faire savoir sa présence. Cette gamine allait trop loin, et elle le savait probablement, elle cherchait à la provoquer, et elle n'essayait même pas de le cacher. Plus elle parlait et plus Raven commençait a s'échauffer, plus elle avait envie de lui faire savoir pourquoi elle portait une armure noire aux atouts menaçants, pourquoi elle s'était emparée volontairement de l'armure qui revenait pourtant de droits à cette petite pouffiasse rose. Parce que Raven savait désormais se battre, aussi bien sinon mieux que toutes ses soeurs d'armes réunies. Elle encaissait bien mieux que Charlotte, car contrairement à cette petite, elle n'aimait pas la douleur, donc elle s'était entrainée à avoir mal, et elle se maîtrisait bien mieux. La seule manière de voir qu'elle souffrait fut la grimace d'inconfort sur son visage fin et deux grosses perles transparentes qui glissaient sur sa peau immaculée.

Néanmoins, un sourire presque terrifiant étira les lèvres de la seconde femme la plus cinglée de l'Olympe. Charlotte croyait que les gens la prenaient pour une dingue? Raven l'était encore bien plus, d'une folie chronique. Plus on l'enfonçait et qu'on lui faisait du mal, plus elle devenait agressive, mauvaise, voir violente. Sa colère déformait ses traits, mais son désir de sang se manifestait par ses crocs vampiriques plus prononcés. Magic était cinglée, et c'est l'amour qu'elle avait ressenti pour l'homme le plus inaccessible de tout l'Olympe qui l'avait rendue ainsi; femme de guerre, de violence et de cruauté, voilà ce qui ressortait de son côté vampirique.

-Je n'ai pas survécu à mes douleurs que par la magie, ma petite Chacha chérie, dit-elle d'une voix sombre, presque venue d'outre-tombe. Il y est des douleurs que même toi ne pourra jamais apprécier. Ton esprit ne connait rien, mais c'est parce que tu es si faible, ma Chacha, que tu es incapable de t'attacher à quoi que ce soit, tant tu as peur de le perdre.

Raven appuya ses paroles d'une puissante gifle sur la joue de Charlotte, une gifle qui aurait fait perdre l'équilibre à un colosse, mais elle ne s'arrêta pas là. Elle enchaina avec un saut et elle envoya un coup de cuisse en plein sur le front de Charlotte. Ce qui était marrant avec Raven, c'est que tout ce qu'elle voyait, elle arrivait à le recopier. Arès avait nommé cela "Reproduction Motrice par Capacité Visuelle", ou RMCV pour les pressés. Sur Terre, elle s'était offert une console Xbox 360 sur laquelle elle avait joué à des jeux de combat. C'est fou tout ce qu'elle parvenait à reproduire à partir d'un jeu de lutte tel que SmackDown vs Raw, Street Fighters et encore bien d'autres. Elle pouvait tout copier, ce qui était en fait un don des Elfes, car pour aboutir à des innovations, ces êtres surnaturels copiaient ceux qui étaient plus avancés qu'eux et rajoutaient leurs propres éléments. Au début, c'était grâce à Apollon qu'elle avait apprit ce don; elle chantait aussi bien même mieux que lui par moment, elle arrivait à copier des mouvements avancés du Raïrem, une technique guerrière d'étirements très compliqués, et ensuite, elle arrivait à se battre contre n'importe qui à armes presque égales.

Après son cou de cuisse, la jeune femme était tombée sur Charlotte, les genoux sur ses bras, confortablement (ou inconfortablement pour la fana du rose bonbon) assise sur sa poitrine, l'écrasant de son postérieur avec un sourire amusé.

-Je ne suis pas que Raven, ma belle. Je suis mille fois ce que j'étais avant; mille fois meilleure combattante, mille fois meilleure stratège et -elle étira un sourire lubrique- mille fois meilleure au lit qu'avant.

La dernière partie était pour insinuer que la jeune demoiselle ne l'équivalait pas sur ce point. Raven s'était servi de tout ce qui lui était tombé sous la main pour perfectionner son art de guerrière, de militaire et d'amante. Elle voulait surpasser tous, peut-être même projetterait-elle de surpasser les dieux. La folie de Raven s'apparentait légèrement avec la mégalomanie, sauf qu'elle ne cherchait qu'à être la meilleure, pour que tous regrettent de ne pas l'avoir choisie, tous incluant Arès et elle ne cherchait absolument pas le pouvoir politique, économique ou militaire. Tout était superficiel.
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Charlotte le jeudi 07 octobre 2010, 14:53:16
Charlotte semblait peut-être immature, les trois quart du temps, et elle l'était vraiment. Pourtant, il lui arrivait, en de rares occasions, de faire preuve de ce sérieux qui la répugnait tant. En fait, elle semblait dans ces rares conditions, faire preuve d'une cruauté sadique, frappant là où ça faisait mal. Et ce jeu était d'une facilité déconcertante quand Chacha décidait de s'en prendre à Raven, y prenant un pied monstrueux. N'oublions pas que la demoiselle adorait aussi faire mal psychologiquement, surtout quand elle était sure de gagner. Les paroles de Magic lui arrachèrent même un sourire sérieusement amusé - pas de ces sourires enfantins, pour une fois.

- Tu fais fausse route, Raven. Je suis attachée à certaines choses et personnes ; mais je ne m'y attache pas avec force de chaînes et de cadenas, contrairement à toi qui oblige les gens à rester près de toi... Quitte à les emprisonner.

Charlotte éprouvait un plaisir presque sadique à la vue des larmes de sa consœur. Et ce sourire - ou ce qu'elle avait dit, plus surement ! - ne dut pas plaire à Raven, qui la gifla avec une force qui aurait du l'envoyer à terre - le geste, mêlé à la douleur qu'elle ressentait encore dans la mâchoire, avait quelque chose d'affreusement délicieux. Mais si Charlotte resta debout malgré toute la force du coup, la cuisse de sa comparse l'acheva et l'envoya à terre, et le temps qu'elle se retourne sur le dos, elle se retrouva avec les grosses fesses de Raven sur la poitrine. Tss !! Elle avait un sens de la mise en scène exaspérant ! Un nouveau rire secoua la jeune femme aux paroles de Raven, et elle secoua les pieds :

- Mille fois mieux ? Ca reste à voir ! Dans un combat régulier, je suis sûre de pouvoir te mettre KO n'importe quand. Tu peux t'être entraînée comme tu veux, ton besoin obsessionnel d'attirer l'attention te jouera de mauvais tours, Magic. C'est bien de vouloir être mieux qu'untel ou unetelle ; tu seras toujours moins bonne guerrière qu'Arès et... Une amante terriblement inférieure à Aphrodite, ma pauvre.

Charlotte avait un nouveau sourire enfantin sur les lèvres, et elle tira le bout de la langue. Un nouveau coup de poignard ? Chacha n'allait pas s'en priver.

- Je suis presque sure que c'est un calvaire pour Arès de coucher avec toi - t'es à peine un défouloir. Tu n'imagines même pas le sourire qu'il a quand il est avec moi.

Elle n'aurait pas Raven sur elle, Charlotte aurait sans doute sautillé comme elle le faisait si souvent, en tournant sur elle-même, signe de victoire ô combien puérile. Elle attendait le coup de sa consoeur avec une certaine impatience, même si Raven se doutait que ça lui ferait plaisir. Du coup, Charlotte prit les devants, et releva ses pieds pour saisir la longue chevelure blonde et tirer dessus pour réussir à faire basculer Raven sur le dos. A quatre pattes, Chacha prit place au-dessus d'elle, un sourire joueur sur les lèvres. Sa serviette était toujours nouée autour d'elle - la magie du RP ! - et le sang coulait à présent de son côté gauche, tant elle était imbibée à présent.

- Quoi que tu fasses, tu es et tu resteras Magic, la prêtresse chialeuse tombée amoureuse de la mauvaise personne, et qui a essayer de garder Arès pour elle seule. Jusqu'à ce que tu me prouves le contraire, tu resteras une minable à mes yeux.

Le tout avait été dit d'un ton glacial, que très peu de personnes avaient entendu de la bouche de Charlotte. La grande prêtresse se releva, fit deux pas tranquillement avant que sa nature enfantine ne reprenne le dessus, et elle courut vers la piscine qui lui fit face avec un cri de joie dans le plus pur style "Kyaaaaaaaaa !!" qui se mua en "...aaaanoonnnnoupsmerdenooooooon !" en voyant qui arrivait dans la salle. Charlotte essaya bien  de freiner sa course... Mais l'eau qu'elle avait fait déborder un peu plus tôt se la joua traitre, et Charlotte glissa, glissa... et plouffa. Quand sa tête réapparut à la surface, elle salua le nouvel arrivant :

- Salut Arès ! Tu viens reluquer tes prêtresses dans leur bain ?
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Ares le jeudi 07 octobre 2010, 16:21:15
L'Olympe etait la proie a des hurlements, des coups, et tout cela se passait evidement dans son temple. Le Dieu de la Guerre aurait bien du s'en douter, mais il restait malgrés tout etonné, se demandant qui pouvait bien faire un tel remue ménage dans la zone des bains. Mais quelle ne fut pas sa surprise de decouvrir que Raven, depuis son retour a l'etat sauvage, se trouvait au dessus de la folle de son service, Charlotte.... Les deux pretresses etaient en train de se battre, de s'envoyer diverses qualificatifs, et autres noms d'oiseaux.

 Il resta planté un long moment devant l'entrée, regardant ce spectacle des plus appetissant, tant Raven n'y allait pas de main morte avec la grande Pretresse. Une chose bien étrange d'ailleurs, connaissant Raven comme il semblait la connaitre. Elle avait changé, en bien pour certains, en mal pour d'autres... Mais elle etait devenue une guerriére, une vrai et rien que pour cela, il devait s'en féliciter.

Il les regarda se chamailler, comme des gamines, pour des gamineries, et cela devenait de plus en plus agaçant. Mais la scéne devenait risible. Qu'importe, leurs coléres, leurs coups, tout cela le rendait d'autant plus puissant... Un sourire s'afficha sur le visage, du Dieu, qui doucement degraffa sa tunique, alors que ses prétresses continuaient a se donner a fond dans leurs pujilas...

Mais il finit par sortir de son coin sombre, regardant Charlotte debouler en trombe vers lui, pour finir dans la piscine. Il posa ses yeux sur la sombre Revan... Il fronça un peu ses sourcils, avant de se laisser aller lui aussi dans l'eau, se denudant entiérement. L'eau chaude englobant son corps, il sentit une bienfaisante chaleur, tandis qu'il attrapa Charlotte avant qu'elle ne sorte de l'eau. La collant a lui, avec fermeté, comme d'habitude.


"C'est mon droit de vous reluquer. J'ai encore des droits ici me semble..."

Il ressera sa prise sur le poignet de charlotte, presque a la rupture de l'os, tandis que ses Iris Glaces se posaient sur Raven.

"Alors Raven, On frappe ses petits camarades? C'est nouveau... D'autres changement notables?"

Le ton etait Ironique, et le dieu en profita pour poser son autre mains sur le sein droit de Charlotte, venant pincer avec force son Téton, mordant son cou avec gourmandise... Son regard ne quittait plus Raven en cet instant..
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Raven Miller le jeudi 07 octobre 2010, 21:35:02
Elle voulait la frapper, la frapper et lui faire assez mal pour qu'elle se taise, qu'elle arrête d'agir en gamine immature alors qu'elle avait passé le cap de cette mentalité, qu'elle cesse d'attaquer ses points faibles, mais elle ne pouvait pas la frapper impunément, Charlotte n'était pas une inculte du combat ni faible, et elle parvint à la faire tomber sur le dos en lui tirant les cheveux avec ses pieds, lui arrachant un gémissement à peine audible. Elle ne se débattait pas, elle n'avait rien à faire, maintenant. Elle sentait la présence de son maître, et même si leur lien mental était altéré par le besoin de solitude de la prêtresse, il restait très puissant, jusqu'à permettre à Raven de savoir s'il était près d'elle ou non. Elle savait qu'à ses yeux, elle était puérile, puérile et probablement envahissante.

Lorsque Charlotte se releva et la libéra pour faire ses singeries autour de la piscine, la prêtresse se conforta dans son mutisme habituel tout en s'asseyant en tailleur, la tête légèrement inclinée vers l'avant sans pour autant détourner le regard d'Arès. Heureux était le fait qu'elle n'a pas osé ouvrir la bouche, car elle risquait de laisser sortir son venin, et probablement qu'elle chercherait à atteindre les points faibles d'Arès, soit son orgueil, son égo démesuré à l'image des dieux et sa virilité.

L'aura d'Arès qui venait d'apparaître fit frémir la prêtresse jusqu'au bout de ses oreilles, mais elle ne put savoir si c'était de la peur, du plaisir ou du dégoût. Elle n'aimait pas être en sa présence, car elle avait envie de lui tout en étant sûre qu'elle en pâtirait par la suite. Elle sentait son regard sur elle, mais elle ne dit rien, même lorsqu'il se dénuda pour se glisser dans l'eau, provoquant une nouvelle vague de frissons chez la prêtresse de le voir nu, fort et désirable. Cependant, en le voyant s'approcher de Charlotte pour l'attirer à lui, tout son corps exprima le désir de se révolter, d'être celui qui mériterait les attentions du Dieu, mais elle ne dit rien, toujours rien, subissant la honte qui lui enserrait le coeur et empourprait ses joues immaculées.

-Alors Raven, on frappe ses petites camarades? C'est nouveau... D'autres changements notables?

Il disait cela tout en maltraitant le sein de Charlotte, d'une manière douloureuse qui lui plaisait très probablement, clouant son regard de glace sur son humble personne. Elle ne se cacha pas, et elle ne chercha pas non plus à se défendre contre ces dires, car Arès ne faisait qu'énoncer les faits. Elle baissa humblement la tête et ferma les yeux pour échapper à ce regard qui éveillait son désir et son besoin d'être contre ce corps musclé, empreint de la colère et d'une détermination de guerrier. Elle mit en contrepoids à ce désir sa froideur habituelle envers tous et chacun.

-Je ne nie pas avoir eu et exécuté le désir d'infliger une correction bien méritée à ma supérieure, se contenta-t-elle de répondre sur un ton neutre. Mais si mon Maître le perçoit comme une offense, je le prie de me pardonner, en échange d'un amendement raisonnable selon les désirs de monseigneur.

De toute façon, lui mentir aurait été futile; il la connaissait, dans ses moindres recoins, et par Charlotte, il savait aussi ce qui l'avait choquée, ce qu'elle avait dit et fait. Il ne se serait probablement servi du mensonge pour se prétendre offensé et lui arracher plus qu'un amendement raisonnable. Peut-être une autre séance de surveillance au palais de Daelys pour lui apprendre les bonnes manières, ou pire encore; elle serait envoyé au temple d'Aphrodite pour y être déshonorée par des hommes soumis à l'influence violemment lubrique de la Déesse. Alors qu'elle semblait aussi neutre que possible, elle avait une terrible envie de faire du mal, beaucoup de mal, et d'infliger le maximum de souffrance aux deux personnes devant elle, juste pour le plaisir de les voir succomber à sa folie.
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Charlotte le jeudi 07 octobre 2010, 23:38:50
Charlotte vit Arès entrer dans la piscine, et elle ne bougea que pour tendre les bras vers lui, comme une enfant voudrait être portée par son père. Elle n'avait pas ce genre de relation avec le Dieu - sauf si on ne comptait que la partie où il la tabassait sous couvert d'entraînement, mais hey ! Charlotte savait à quoi s'en tenir en demandant à Arès d'apparaître pour lui prouver qu'il existait. Ce n'est pas comme si elle s'était pissée dessus pour ensuite s'enfuir. Il prit donc son poignet gauche, sans douceur et l'attira contre lui. Elle ferma les yeux et son bras libre passa derrière son cou :

- J'ai jamais prétendu le contraire, Arès. Bien au contraire ! Tous les droits que tu veux...

Cette dernière syllabe se prolongea alors qu'il resserrait sa prise, pas assez pour lui briser le poignet - ça avait un petit goût délicieusement frustrant - mais qui ne l'empêchait pas d'avoir sacrément mal. Il continue à la malmener un peu, pinçant durement son sein qui se tend déjà de plaisir. A sa façon, Chacha aime Arès, mais pas de la façon dont Raven perçoit l'amour. Et plutôt que ça, on va parler de dévotion et d'admiration sans borne pour un homme fort - le plus puissant, même, et le meilleur dans tout ce qu'il entreprend. Rien de tel pour charmer la prêtresse qu'elle est devenue. Elle sursaute à la morsure dans son cou, et bascule la tête sur le côté en soupirant de bonheur. Après avoir essayé de prendre la parole deux fois - en vain, seuls des gémissements sortaient de ses lèvres - Charlotte arrive enfin à articuler :

- Oh, ça va, on faisait que - aah... - chahuter entre prêtresses. Ca sert à rien de nous faire ton nnnnnuméro - aaah, là, c'est bien ! - de la gentille fifille qui se repend docilement, Magic. Je croyais que tu t'étais acheté un caractère mille fois mieux ?

Chacha gloussa doucement, et elle enroula ses jambes autour des cuisses d'Arès. Charlotte était restée, malgré des heures et des heures d'entrainement ces deux dernières années, assez fine et peu musclée ; elle paraissait minuscule, ainsi lovée dans les bras du Dieu, et d'une pâleur presque maladive, rehaussée par sa chevelure couleur de neige. La main qui était autour du cou du Maître des Lieux descendit lentement sur son torse, griffant le Dieu de ses longs  ongles blancs qu'elle entretenait chaque jour et qui faisaient sa fierté - et oui, même Chacha pouvait être être, Mmh... coquette ! On va dire ça ! Même si elle ne se manucure pas pour avoir de beaux doigts, mais bien pour être sûre de griffer ou se griffer en toute circonstance...

Chacha aurait pu donner beaucoup juste pour voir la tête de Raven en cet instant, qui devait crever de jalousie. Elle en gloussa alors qu'à son tour, elle plongea ses lèvres dans le cou d'Arès, l'embrassant d'abord un peu sauvagement, avant de mordiller le lobe de son oreille. Sa main continuait, elle, sa course sur le torse délicieusement sculpté du Dieu, jouant avec une délicatesse toute relative avec le téton de son seigneur, avant de murmurer :

- Alors, qu'est-ce qui ferait plaisir au Dieu de la Guerre, aujourd'hui ?

Après tout, pourquoi se soucier de Raven, en cet instant ? Chacha devait même l'avoir oubliée - le retour du poisson rouge...
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Ares le vendredi 08 octobre 2010, 00:25:17
Les deux pretresses etaient, a leurs façons, de parfaites servantes. Raven avait été fut un temps sa favorite, avant qu'elle ne succombe a cette faiblesse nommée l'amour. Ce n'etait pas faute de l'avoir prevenue, mais le coeur a ses raison parait il... Il l'avait remise a sa place, a sa maniére, brut, sans le moindre soucis d'emotions... Il avait un temps pensé qu'elle ne s'en remettrait pas, finissant méme dans un autre temple, d'une autre divinité. Il y avait eu egalement le passage Chryséïs, cette fille qui etait sienne méme si il ne l'avait pas souhaitais... Mais qu'importe, la gamine etait la desormais, et sans le savoir, il avait fait en sorte qu'elle soit accépté parmis les Dieux d'Olympie, sans pour autant rejoindre les Douzes. Pourtant, a la differance de ce qu'il avait put croire, Raven en etait ressortit plus forte, moins faible qu'auparavant, bien plus... Puissante. Il aimait bien ce qu'elle etait devenue, méme si son regard ne pouvait cacher la haine qu'elle avait envers lui, son sermant l'empechait de le fuir a tout jamais. Il avait proposé a plusieurs reprise de la librerer, mais elle avait refusé, sans doute par rapport a sa fille divine...

De l'autre coté il y avait Charlotte. Sa grande pretresse n'avait pas été nommée par hasard a ce poste la. Elle etait l'incarnation méme de ce qu'il voulait pour ses pretresses. Soumise au moindre de ses caprices, violente, un peu folle sur les bords certes, mais une capacité a encaisser les coups, incroyable. Tout aussi perverse que lui, son attirance pour les femmes n'avait jamais été un obstacle pour lui, tant qu'elle faisait du Dieu l'exception a sa régle. Un mélange savant de cruauté et de beauté réuni en une seule et méme personne, voila qui donnait envie au dieu de la garder en son temple. Charlotte avait depuis longtemps depassé le stade de simple servante, partageant sa couche bien plus souvent que personne en Olympe, Arés aimant ses qualités... Erotiques.


"Tous les droits...? Nous allons verifier cela alors..."

Il sourit, sentant Charlotte venir tout contre lui. Il pouvait sentir son teton durcir sous l'effet du pincement de ses doigts, tandis que ses yeux azur ne quittaient pas Raven restait en retrait loin d'eux, de l'autre coté du bassin. Les griffes de la Grande pretresse lui arrachérent une légére grimace, mais trés vite remplacer par des soupirs de plaisirs. Ils avaient tous deux cela en commun. La douleur a toujours eu quelque chose d'erotique pour Arés, et Charlotte l'avait bien comprit. Il sentait leurs peau entrer en contact, en communion... Son membre deja reveillé par ce simple contact, tandis que la bouche de Charlotte prenait son cou d'assaut, a grand coups de morsures, ce qui fit sourire le dieu. Oui, decidement, Charlotte avait tout pour lui plaire, c'etait une evidence.

Les doigts du Dieu continuérent de tracer le long du corps de la jeune femme, passant sur son autre sein, sur son ventre plat, et enfin, son entre jambe, endroit tant desiré en cet instant bien precis. Ses doigts se font inquisiteurs, jouant avec le clitoris de Charlotte, lui donnant le méme traitement qu'a son téton plus tot.


"Ce qui me ferait plaisir?..."

Il reflechit quelque peu. Charlotte etait capable de tout pour lui... Mais jusqu'ou etait elle préte a aller? Et Raven ? Etait elle vraiement dévouée a son maitre comme elle l'indiquait plus tot? Une idée germa dans l'esprit derangé du Dieu pervers, et il glissa ses lévres tout contre l'oreille de Charlotte, mais parla assez fort pour que son autre pretresse l'entende elle aussi.

"Va donc Me montrer combien tu apprecie ta soeur de Bataille... Montre moi, et améne la moi ensuite."

Il posa ses yeux sur Charlotte, son sourire immense aux lévres. Le Dieu ce soir, etait joueur.
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Raven Miller le vendredi 08 octobre 2010, 02:19:08
Jalouse et crevant d'envie, sa libido si intense qu'elle éclatait des records, la prêtresse garda la tête basse et les yeux clos pour ne pas voir ces deux personnes ensemble, la personne qu'elle croyait aimer et celle qu'elle méprisait. Elle ne comprenait elle-même pas pourquoi elle était incapable de se relever pour fuir cette scène qui la torturait, autant mentalement que physiquement. Elle sentait des frissons sur son corps, tant elle enviait Charlote, tant elle aurait voulu être à sa place, dans les bras du plus agressif des dieux. "Ces deux-là veulent ma perte..." songea-t-elle alors que sa main avait une envie terrible de s'emparer de ses zones érogènes pour soulager la tension de son corps, mais sa fierté l'empêcha d'aller s'aventurer dans ces coins, et elle força ses mains à rester à ses genoux. "Restez-là et ne bougez pas." Ordonna-t-elle intérieurement, se battant avec acharnement contre son envie de s'adonner aux plaisirs charnels.

Non pas qu'elle soit une sainte, mais elle avait horreur d'être en position de faiblesse devant son maître. Lui qui la regardait de haut, lui qu'elle désirait supplanter plus que tous les autres, lui qu'elle détestait tout en l'aimant d'une passion qui la poussait à se haïr elle-même. "T'es pas son genre. Regarde son air satisfait et suffisant, Charlotte est mille fois mieux que toi à ses yeux." disait la noire entité en elle alors que son regard vide observait les deux amants sans même arriver à se détourner.

Une grande haine vint lui prendre le cœur alors qu'elle observait Chacha embrasser le Dieu, être aussi proche de lui. Imperceptiblement, ses longs cheveux se mirent légèrement à flotter alors qu'un cercle magique, à peine visible, se dessinait dans la poussière et l'eau de la salle des bains. Elle avait tellement envie de la tuer à ce moment-là, de lui ouvrir la gorge avec ses ongles fins pour à jamais faire taire sa voix d'oiseau moqueur et faire disparaitre son aura à jamais de son existence, mais elle dut se forcer elle-même à maîtriser sa rage, parce que tuer Charlotte reviendrait à la faire chasser de l'Olympe et de l'envoyer encore plus loin de sa fille, cette fille qu'Arès ne voulait même pas, qui serait réellement toute seule si elle partait au loin. Elle enfonça sans ménagement ses ongles dans la peau de ses paumes, perçant sans un son dévoilant sa douleur chair et muscles, peut-être même veines, pour enfin arriver à se calmer et à renvoyer la totalité de son énergie à Arès.

Lorsque Arès demanda à Charlotte d'aller la chercher, elle sentit immédiatement sa colère se réveiller et elle ouvrit les yeux pour regarder Arès avec un air farouche. Sa pudeur n'entrait-elle pas dans la ligne de compte de son maître? En quoi autoriser Charlotte à lui faire plus de mal allait l'aider à le dédommager? L'injustice de cette situation était révoltante, mais encore une fois, elle s'abstint de piper mot. Tout ce qu'elle fit, c'est croiser les bras sur son torse, signalant ainsi qu'elle ne se laissera pas approcher, et que si Arès y tenait réellement, il devra être plus agressif que cela. Elle avait certes une très grande libido, mais elle préférait se faire plaisir en solitaire qu'être à la merci de Charlotte et à faire ce que cette petite mijaurée inventerait pour la supplicier. Elle avait assez bien connu la manière "D'apprécier" de sa camarade pour savoir qu'elle n'en avait pas du tout envie.

-Si vous avez besoin de moi, mon maître, je serai à ma chambre, déclara-t-elle comme si elle n'avait rien entendu, bien que l'acuité de son ouïe surpasse à 120% celle des humains en général.

Elle se leva avec la ferme intention de s'en aller, bien décidée à ne pas se faire davantage humilier par ces deux êtres à la fois malicieux et pervers. Elle était loin de se douter que son maître et sa complice avaient bien l'intention de la garder ici, pour la satisfaction personnelle de ce premier.
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Charlotte le vendredi 08 octobre 2010, 21:22:50
Le souffle de Charlotte s'accélère doucement, alors que les mains d'Arès glissent sur son corps. Ce n'est pas tant se faire peloter par un Dieu qui l'excite, plutôt de se savoir observée par celle qui aimerait se faire peloter - et bien plus ! - par ce même Dieu, celle qui est tellement en manque que la température est en train de crever des records dans la pièce. Charlotte exagère peut-être un peu, mais un rien l'amuse tant que ça lui permet de se moquer de Raven. Le pied de la prêtresse remonte le long de la cuisse du Dieu, jusqu'à venir se poser délicatement - Si si ! Délicatement pour de vrai ! Pas la délicatesse made in Charlotte - sur le sexe déjà dressé d'Arès, commençant à le caresser lentement... (Vous comprenez mieux le "pas la délicatesse made in Charlotte" ? Parce que bon, elle n'était pas sûre de supporter le Divin Courroux d'un Dieu de la Colère castré. Et oui, même Chacha a ses limites.) Les doigts inquisiteurs d'Arès viennent titiller son intimité, faisant gémir et glousser Charlotte.

La suite du programme, murmurée à son oreille, lui plait moins. Bien sûr, elle a toujours eu une préférence pour les femmes... Mais Raven ?! Charlotte regarde Arès droit dans les yeux, espérant y voir l'indice qui lui prouverait que ce n'était qu'une farce. Mais le regard du Dieu n'est que désir et jeu. La lèvre inférieure de Chacha se relève, en une moue boudeuse digne de la petite fille immature qu'elle est. Elle se retient de dire : "Mais j'aime pas Raven !" même s'il peut lire dans son esprit aussi clairement qu'un livre ouvert. Charlotte quitte donc l'étreinte d'Arès pour se hisser sur le rebord de la piscine. La réaction de sa consoeur fait sortir Chacha de ses gonds - décidément, Raven a un don pour mettre sa supérieure hors d'elle, aujourd'hui ! Charlotte marche assez rapidement pour venir passer ses bras autour du cou de Magic, sa poitrine trempée venant se coller dans son dos. De sa voix énervante, tout contre l'oreille de Raven, Charlotte dit tout haut :

- Et ben alors, Miss "je suis mille fois meilleure au lit", tu ne veux pas nous montrer de quoi tu es capable ? Je ne te ferai pas trop mal, promis...

Les mains de Charlotte viennent glisser sur sa poitrine, et ses lèvres vont se perdre dans son cou, en des baisers chauds. Ses dents viennent saisir une oreille pointue et glissent le long de son lobe, sans trop serrer pour éviter de lui faire mal (Tss !! Sale chochotte !) ; Chacha murmure :

- Ne t'inquiète pas, ça ne me plaît pas plus qu'à toi. Mais quand Arès ordonne, Arès doit être obéi.

Charlotte est toujours partie du principe qu'elle n'aimait pas Raven ; pourtant, il fallait bien avouer que son masseur faisait un bon boulot, et la demoiselle un peu folle se laissait enivrée par l'odeur des huiles qui avaient été utilisées plus tôt. Son nez parcourait l'épaule de sa compagne, et elle trahissait peut-être parfois son contentement en enfonçant ses ongles dans la peau de Raven, continuant à masser ses seins avec plus ou moins de délicatesse. L'une de ses mains descendit sur son ventre, qu'elle caressa du plat de la main, évita soigneusement d'effleurer l'entre jambe de sa soeur pour glisser sur sa croupe, qu'elle agrippa ; l'ongle de son petit doigt effleurait la raie des fesses de Raven. Le bout de la langue de Charlotte dessina un sillon de l'épaule de la prêtresse jusqu'au lobe de son oreille, qu'elle mordilla à nouveau en murmurant :

- Alors, toujours aussi récalcitrante ..? Je pourrai encore m'occuper de toi sans - trop - te faire mal, si tu restes bien sage et que tu obéis à Arès.

Charlotte rit à nouveau doucement, et se détacha du dos de sa soeur de bataille pour venir lui faire face. Elle glissa une main sur sa joue (et se retint de lui administrer une gifle qui l'aurait faite tomber... Juste pour son plaisir perso.) et la plongea dans la chevelure blonde de la demi elfe ; son poing agrippa une épaisse mèche de ses cheveux et attirer son visage contre le sien pour l'embrasser. Sa main libre attrapa le poignet de Raven, comme pour l'empêcher de partir, et Charlotte avança de quelques pas pour ramener la victime du jour près du bassin.
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Ares le samedi 09 octobre 2010, 00:25:00
Il sent les regards des deux pretresses se poser sur lui de concert, et il ne peut reprimer un immense sourire de satisfaction. Les deux jeunes femmes ne s'apprecient pas le moins du monde, et jouer la carte de la provoquation plait de plus en plus au guerrier, qui se delecte de les voir s'affronter ainsi du regard... Le Pied de Charlotte caressant doucement son membre, laisse un repit de quelques secondes a Raven, pour quitter les Lieux, tout du moins, la tentative... De quitter les lieux. C'etait sans compter l'empressement de Charlotte a obéïr, et la perversion du Maitre des lieux. Oui, son idée etait inutile, il aurait trés bien put se contenter de l'une ou de l'autre ce soir, mais non... Il etait joueur, rien a faire pour ses deux servantes que de ceder aux caprices du Maitre des Lieux, sans quoi leurs chatiments serait exemplaire...

Mais Charlotte l'avait bien comprit, et c'est avec vitesse qu'elle attrape au vol sa soeur de bataille, qui tentait de fuir l'inévitable. Il regarda la scéne avec le plus grand interet, devorant le contact entre les deux femme de son oeil critique et appreciateur. Dés que Charlotte passa a l'action il sentit immediatement la chaleur affluer dans la piéce. Elle n'avait pas son pareil pour rendre une scéne erotique au possible... Oui, Charlotte avait un coté sensuel que personne ne pouvait nier, bon nombres de Dieux et Déesses l'avaient fait remarquer au Dieu guerrier, mais c'etait aussi pour ca qu'elle etait la. Les yeux petillants du Dieu se posérent sur ce duo inimaginable, mais c'etait ce qui rendait la situation d'autant plus excitante. Il suivait du regard les doigts de Charlotte courir le long du corps sublime de Raven, sur ses seins, qu'il avait toujours trouvé parfaits, sur son fessier, galbés et sa chute de rein...

Le spectacle etait a la mesure de la haine que se portait les deux femmes, et Arés s'approcha du bord du bassin pour mieux le contempler. Soucieux du detail, il fit quelques signes dans les aires, juste de quoi chauffer légérement le corps des deux pretresses, juste de quoi aider un peu la Libido à jouer son role prédéfinit...

Tandis que Charlotte raproché l'elfe du bassin, le Dieu prit alors la cheville de cette derniére, pour l'attirer dans l'eau avec lui, au passage, recuperer Charlotte egalement. Il fit ressortir Raven de l'eau, la plaquant face contre lui, son torse appuyant avec puissance sur ses seins, sa main gardant sa taille en place pour ne pas qu'elle puisse fuir la salle. Son sourire en disait long sur la suite du programme, mais son autre main vient attraper les cheveux neige de Charlotte, pour qu'elle aussi se trouve contre lui. Le Trio etait ainsi collé, et Arés posa ses lévres tour a tour sur les bouches de ses Pretresses, avant de les obliger a s'embrasser elle méme.


"Il est grand temps de commencer la Cérémonie..."

Son rire etait sincére, quoi que quelque peu moqueur de la situation, mais avant qu'aucunes des deux ne puissent objecter, il prit l'un des seins de Raven en bouche, le sucotant, tandis que sa main se poser sur celui de Charlotte, reprenant son massage sauvage, le maltraitant, comme elle aimait tant que cela se passe...
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Raven Miller le samedi 09 octobre 2010, 01:42:52
La prêtresse tentait bel et bien de fuir, mais finalement, ce fut Charlotte qui eut le dernier mot. Elle ne chercha pas à se défaire de sa supérieure, malgré qu'elle la méprisait, voir la détestait, parce qu'Arès s'assurerait de lui rendre une nouvelle fois la vie insupportable, en vengeance de tout ce que sa passion pour lui avait créé jusqu'à maintenant, dont leur fille. Elle n'avait pas peur d'Arès, mais elle avait une certaine appréhension pour lui; une crainte qu'il puisse décider de lui arracher sa petite Chryséis à tout jamais. Elle n'avait déjà pas le droit de l'approcher, et sa nourrice, comme son gardien, la maintenaient sous bonne garde. Elle savait ce que les dieux pensaient d'elle, mais elle n'y accordait aucune importance, ils la croyaient pour la plupart totalement obsédée et surtout mentalement très instable. Arès ne pouvait comprendre la honte qu'elle éprouvait alors que Charlotte, tout en ignorant les moindres principes de la pudeur, l'agrippa plus ou moins fortement en collant sa poitrine couverte de cicatrices sur son dos, accentuant le dégoût de la prêtresse. Les murmures de sa supérieure à son oreille ne laissait rien présager de bon quant à son avenir.

Les caresses de Charlotte n'étaient pas totalement désagréables, et le fait qu'elle enfonçait ses ongles dans la peau de ses seins, rendu très sensibles par les huiles à masser d'Elriel (Qui a eu l'idée de mettre des herbes aphrodisiaques dans ses flacons? Une machination d'Arès? Ou simplement une des nombreuses filles qui désiraient cet homme?), arrachèrent un gémissement de douleur, mais aussi de plaisir. Elle sentit la honte lui monter aux joues en sentant son sexe devenir moite, déjà très excitée par le fait d'être observée, mais aussi par ce qu'Arès avait bien prit soin de réveiller magiquement sa libido. Lorsqu'elle sentit la main de Charlotte se glisser entre ses cuisses pour venir ensuite saisir ses fesses, elle ne put que les serrer pour qu'elle ne ne découvre pas cette humidité.

Lorsque Charlotte se détacha d'elle en lui rappelant à qui elle devait obéissance pour ensuite l'embrasser sur les lèvres, le poing de la jeune demoiselle se mit à la démanger. Elle avait très envie de faire comprendre à sa soeur d'arme qu'elle ne l'aimait pas, mais pas du tout, mais elle avait trop raison pour qu'elle ne puisse se permettre un tel acte, laissant la Grande Prêtresse faire ce qu'elle voulait, se surprenant même à lui rendre son baiser, sans pour autant bouger. Elle sentit ses seins devenir plus durs et ses tétons pointer contre les seins de cette attardée, ce qui accentua sa propre haine d'elle-même, crevant d'envie de se faire du mal, de s'ouvrir les veines jusqu'à ce qu'elle soit trop faible pour ouvrir les yeux pendant des jours. Elle se laissa pousser vers le bassin, mais elle hurla de surprise en se faisant subitement tirer par son maître dans l'eau, ce qui lui fit perdre l'équilibre. Elle tomba à l'eau en éclaboussant tout, mais à peine eut-elle le temps de reprendre son souffle en sortant sa tête de l'eau que son maître la plaquait sur le rebord du bassin en plaquant ses lèvres sur les siennes. "NON!" Hurla-t-elle intérieurement. "Ne m'embrasse pas, ne me touche pas!" mais malgré tous ses ordres intérieurs, même si elle s'efforçait de ne pas les laisser sortir de sa tête, son corps voulait davantage que son esprit, et elle enlaça avec énergie son dieu pour l'embrasser sur les lèvres, enfonçant ses ongles dans le dos de son maître pour le garder contre elle.

-hmmm! Émit-elle, manifestant son contentement charnel de le sentir contre elle et de l'embrasser.

Elle sentit en elle le réseau de sortilèges étourdissant qu'Arès avait invoqué pour qu'elle reste auprès d'eux, et son envie se fit de plus en plus impérieuse. Son sexe devenait avide d'accueillir le membre d'Arès en lui, alors que ses lèvres cherchèrent voracement celle de Charlotte. Une de ses mains relâcha le dos d'Arès pour se glisser dans le dos de la Grande Prêtresse, descendant ensuite vers son fessier, se glissant entre ses fesses fermes pour effleurer son anus avant de venir chercher sa vulve, qu'elle se mit à caresser doucement de son majeur. Elle n'arrivait pas du tout à se contrôler, tant les effets de la magie d'Arès et des herbes de passion étaient forts. "Arrête de l'embrasser! Défais-toi, bon sang! Va-t-en!" Hurlait sa conscience dans sa tête, mais son corps n'obéit pas. Sa cuisse se glissa entre celles d'Arès et elle frotta doucement sa vulve contre la cuisse dure de son maître, caressant les bourses et le membre du Dieu contre sa cuisse imberbe et douce.

Une étrange émanation se mit à flotter autour du corps de la Prêtresse, une émanation noire appelant les vices, influençant de plus en plus les gestes de Raven et de ses compagnons de bain. Cette même émanation perverse qui s'était manifestée suite au râteau qu'elle s'était prit après avoir avoué sa flamme à son maître, qui ne cherchait qu'à attiser la luxure et le désir de son amant et de son amante. Elle posa un regard lubrique sur Arès et celui-ci pu constater que les pupilles de Raven avaient prit une forme fendue.

Elle lui agrippa sans lui faire mal les cheveux et elle l'embrassa à pleine bouche, avec une telle violence qu'elle se coupa la lèvre inférieure contre les dents de son maître. Elle le sentait, elle sombrait encore une fois dans la perversion, dans cette luxure qui la clouait de frayeur. "Arrête, Raven, c'est pas toi! Arrête!" criait encore sa conscience, qui se retrouva bientôt insignifiante face au désir de la bête qui était cachée au fond de Raven. "La ferme." Répondit l'autre voix dans sa tête. "C'est bon, et j'ai faim." Elle fixa son regard dans celui de son maître.

Elle se laissa couler sous l'eau chaude et elle rapprocha ses deux amants, laissant la magie l'empêcher de se noyer. Elle trouva le sexe d'Arès, et sans attendre, elle s'en empara de ses lèvres. Toutes ses inhibitions, ses scrupules et même sa fierté laissèrent place à un désir dévorant de se faire baiser à mort, de mettre fin à cette cruelle chasteté. Après quelque minutes de fellation, elle se tourna vers Charlotte et elle la lécha aussi, cruellement, mordant son clitoris jusqu'au point précédent le sectionnement, lui causant une terrible douleur mais certainement un plaisir tout aussi grand.
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Charlotte le mardi 12 octobre 2010, 00:28:06
Charlotte hésita longuement entre aimer embrasser Raven ou continuer à détester le blondinette si faible, profitant juste de l'ordre divin pour abuser de la prêtresse... Alors qu'elle l'entraînait vers le bassin, sa langue s'amusait à passer parfois sur les crocs de la demi vampire ; une forte chaleur envahit son corps, et même Chacha fut surprise que sa consoeur lui fasse autant d'effet - n'oublions pas que Charlotte est avant tout humaine, la pauvre enfant est incapable de se rendre compte qu'elle était la proie d'un sort ! Lorsque le Dieu tira la cheville de l'elfe pour l'amener dans le bassin, Charlotte  se retrouva avec une profonde entaille dans la langue, qui saigna rapidement et abondamment - menu détail, qui n'était certes pas pour déplaire à la demoiselle, mais qui hélas, ne durerait pas longtemps... Chacha, un immense sourire plaqué sur les lèvres, du pourtant faire appel à tout son contrôle pour ne pas sauter comme une enfant dans l'eau ; non, elle s'accroupit sur le rebord et se laissa glisser, guidée par Arès qui la saisit pour l'embrasser. La poigne, dans sa chevelure de neige, la fit frissonner ; autant que l'étrange aura qui se dégagea de Raven donna à la demi elfe un attrait irrésistible aux yeux de Charlotte. Allez, c'était décidé : pour ce soir, Chacha verrait Magic autrement que comme une sale chialeuse faible - mais juste pour ce soir, hein. Faudrait pas non plus lui donner raison et admettre qu'elle soit bonne au lit, ou dans le bassin, en l'occurrence, pour ce soir...

Pourtant, il fallait admettre que la blondinette avait des doigts Magic - Charlotte pouffa à la pensée de ce jeu de mots franchement pourri (et dont la joueuse n'est absolument pas fière, précisons.) et la jeune humaine soupira ensuite tant au traitement que le Dieu réservait à on sein qu'à ce doigt qui refusait d'aller plus loin, plus vite dans ses caresses, même si Chacha appréciait parfois cet ongle qui griffait légèrement les lèvres de son sexe. Raven disparut sous l'eau, et Charlotte en profita pour se rapprocher d'Arès, l'embrasser à son tour avec une certaine fougue. Ses mains délicates, aux longs doigts fins et d'une blancheur qui pouvait faire croire à une certaine fragilité, vinrent se poser sur ce torse puissant, suivent les lignes de ses muscles. Elle saisit la lèvre du Dieu entre ses dents, la mordille légèrement, tout en plongeant son regard brillant de désir dans celui de son maître... Ses ongles viennent tracer des cercles de plus en plus serrés autour de ses tétons, jusqu'à venir les pincer. Elle s'apprête à continuer ce supplice avec sa bouche, lorsqu'elle sent sa consoeur - qu'elle avait presque oubliée, entre temps - venir enfouir sa tête entre ses cuisses. Charlotte rit un peu, et écarte les cuisses en grand, l'une d'elle appuyée contre la cuisse d'Arès. Et puis, elle ne rigole plus du tout alors que Raven mord son clitoris une première fois. Non, Charlotte crie, et la main posée sur l'épaule d'Arès se crispe, jusqu'à ce qu'elle enfonce ses ongles dans la divine peau. La douleur est terrible, bienfaitrice, et Chacha ne veut pas que ça s'arrête. Sa main libre vient saisir la chevelure blonde de Raven et l'agrippe avec force, manquant parfois de peu de lui arracher une poignée de cheveux... Ses cris, entre douleur pure et plaisir à l'état sauvage, résonnent dans l'immense pièce des bains du temple.

Mais Charlotte, malgré l'ivresse du moment et l'orgasme trop proche, tire un grand coup pour sortir la tête de Raven de l'eau - pas question de laisser à cette grognasse l'immense privilège de la faire jouir ! Haletante, gémissant encore par à coup, la prêtresse aux cheveux ivoire à un sourire un brin mauvais quand elle crache :

- Et ben tu vois, que ça servait à rien de faire ta mijaurée récalcitrante...

Redevenant, peu à peu, maîtresse d'elle-même, Charlotte vint se placer derrière Raven, mettant ainsi la demi elfe entre elle et Arès, et prend son bassin en étau entre ses cuisses. Elle mord son cou avec violence, paradoxalement à la douceur avec laquelle elle prend sa poitrine le temps de quelques caresses. Pas longtemps, car déjà, l'une des mains de Charlotte descend sur son corps, jusqu'à la cuisse gauche qu'elle caresse du bout des doigts, resserrant parfois sa prise et laissant des traces de griffures sur la peau de Raven. Son regard marron doré se rive sur l'être divin qui leur fait face, alors qu'à présent, sa langue entre en jeu, léchant le pourtour de la trace de morsure avant de remonter le long du cou, jusqu'à l'oreille. La seconde main elle, remonte le long du cou de Magic ; son pouce et son annulaire restent le long de sa mâchoire alors que son index et son majeur viennent caresser ses lèvres avant de s'insinuer entre elles. La langue de Charlotte se coule un chemin le long du lobe de l'oreille de la demi elfe, et Chacha murmure d'une voix suave, ses lèvres à nouveau étirée en un sourire mi enfantin, mi cruel, son regard brillant toujours accroché à celui d'Arès :

- Le spectacle plait-il à notre Seigneur ?
Titre: Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]
Posté par: Raven Miller le vendredi 07 janvier 2011, 00:33:26
[Puisqu'Arès a un peu de mal à répondre, j'ai décidé de lancer la prochaine réponse ;) Dépendant du premier à répondre, le cycle de réponse peu changer]

Savez-vous ce qu’on ressent lorsqu’on est totalement contrôlé par la folie? Non, vous ne savez pas… ou si, au fond, puisque vous avez probablement suivi la triste histoire semi-fictive de Raven et donc vous êtes probablement fous. Eh bien, voilà. Raven savait ce qu’elle était devenue, avec le temps. Non contente de déplaire à son amant parce qu’elle succombait à l’amour, notre jeune elfe avait développé d’abord une fâcheuse tendance à l’automutilation et l’autodestruction, puis, lorsqu’on lui avait arraché sa fille, elle avait sombré dans la démence. Elle détestait Arès, elle ne pouvait même plus le cacher ou même le nier. Mais elle se haissait davantage, car elle savait que tout ce qu’ils avaient vécus de néfaste dans leur courte relation d’amants était entièrement issu d’elle, et non de lui. Aujourd’hui, elle avait dompté ce coté d’elle, et elle s’était enfermer dans sa rage et dans sa haine envers le monde entier. À l’image d’une véritable guerrière, elle n’avait pour la vie des autres que du mépris, et elle n’hésitait pas à sacrifier même ses alliés si la victoire peut lui être accordée. Elle ne cherchait même plus à trouver grâce aux yeux de son amant. En fait, son avis valait autant qu’un pet de porc. S’il la détestait, c’était tant mieux, et s’il la méprisait, encore mieux. Ainsi, il ne serait pas tenté de la conquérir par les sentiments. Comme ce soir, en cette douce période d’après-midi; si elle était à ce moment même avec lui et Charlotte, c’était pour soulager la douleur que lui occasionnait son corps et pour satisfaire ses besoins sexuels et non pas pour renouer des liens avec la Grande Prêtresse de l’Ordre de la Guerre ou son illustre amant. En fait, la seule chose qu’elle pourrait bien demander à cet homme, c’est le droit de succéder à Élosia à la position de Commandante des Sœurs de Bataille.

Ce soir, l’ombre qui était en elle s’était réveillée, et Arès pouvait donc la voir dans toute sa noire splendeur, alors que la petite gamine qui lui servait de subordonnée caressait le corps de la seule femme à n’avoir jamais sombré dans la folie pour échapper aux braises de l’amour pour lui et lui seul. Alors qu’elle penchait délicieusement la tête vers l’arrière, offrant son cou aux meurtrissures des dents de sa camarade, elle suçait le doigt dans sa bouche, poussant de légers gémissements en sentant la main de son amante venir lui griffer l’intérieur de la cuisse. Oui, même cette femme arrivait à trouver du plaisir dans la souffrance, parce qu’elle lui permettait d’évacuer la souffrance intérieure, la transformant en elle puis et en faisant de cette souffrance une nouvelle source de plaisir insoupçonnée par la plupart des femmes. D’ailleurs, elle mordit dans les doigts de Charlotte, à peu près certaine qu’elle en tirerait bien plus de plaisir que dans ses suçotements érotiques. Chacha était insupportable, c’est vrai, mais malgré tout, elle avait l’affection d’Arès, une arme puissante si on peut dire, et Raven avait faim de sexe, faim de plaisirs charnels, alors, pas question de lui faire passer un mauvais moment. Pour ce soir, entre elles, c’était la trêve, officieusement. Raven se laissa donc embrasser, cajoler, maltraiter et caresser en prenant bien soin de pousser les gémissements qui les accompagnaient, sans retenue. Si une femme s’avisait d’entrer à ce moment-là, Raven le savait, elle ferait simplement demi-tour en oubliant ce qu’elle avait vu sous peine d’être tuée à vue par la folle Miller.

Malgré les bassesses qu’elle faisait, elle n’en semblait que plus noble et plus inaccessible, quoique totalement cinglée, à croire que le sexe exacerbait la majesté qui était naturelle chez les membres de la race des Elfes. Peut-être qu’elle était bel et bien incontrôlable, mais elle était volontairement fiable. Néanmoins, un étrange sentiment était sollicité par cette grande aura; un terrible pressentiment de danger. Cette folle qu’était Raven était dangereuse, autant pour elle-même que pour les autres. Même lorsqu’elle se défit de l’emprise de Charlotte pour la plaquer violemment contre le rebord de l’énorme bain en comprimant leurs deux poitrines l’une contre l’autre, posant des lèvres affamées contre les siennes avec une telle force qu’un de ses crocs entailla les lèvres de sa belle camarade, faisant couler un peu de sang entre leurs lèvres, juste assez de sang pour exciter davantage Raven. La douleur, les caresses, l’humiliation et enfin le sang, tout était là pour la faire grimper dans les rideaux ou alors pour provoquer un plaisir des plus grands. Oui, Raven avait des fétiches cachés, inconnus d’elle-même, mais qu’elle adorait découvrir. Elle agrippa solidement la chevelure de son amante puis la força à faire basculer sa tête vers l’arrière en tirant dessus. Elle se pencha alors sur son oreille et murmura à son attention les mots suivants :

-Je ne suis pas une mijaurée récalcitrante…

Elle enfonça alors ses crocs dans la nuque de Chacha et mordit dans la jugulaire assez fortement pour lui faire pisser le sang, mais elle empêcha le fluide vital de quitter le corps de la belle suppliciée pour ne pas la tuer, ce qui aurait été très mal vu par leur amant. Raven se souvenait parfaitement de sa promesse; elle ne buvait que le sang d’Arès, et celui de personne d’autre, pas même celle de la personne qui pourrait bien lui ravir son cœur (même si, à l’époque, elle n’aurait jamais soupçonné qu’elle avouerait un jour ses sentiments à son maître), et elle ne but donc pas le sang de la prêtresse. De toute façon, elle n’avait pas faim, et le sang des mortels ne la rassasierait pas. Seul Arès, le propriétaire de sa magie et surtout de la seule denrée lui accordant une véritable immortalité, pouvait la rassasier. D’ailleurs, elle se tourna vers lui puis approcha son corps du sien jusqu’à pouvoir coller sensuellement ses seins au torse du Dieu. Elle prit alors ses mains dans les siennes et les glissa vers son fessier ferme avant qu’elle n’enfonce ses griffes dans le dos de son maître et qu’elle ne s’en serve pour se hisser à son niveau et poser ses lèvres contre celle de son divin amant.

Sa langue partit alors à l’exploration de la bouche du maître. Tout d’abord, elle passa sur sa jumelle pour venir danser une furieuse samba dans un rythme endiablé, passant une jambe autour du bassin de son maître alors qu’elle accueillit son membre contre l’intérieur de sa cuisse, frottant sa vulve contre cette virilité cruelle qui la faisait tant fantasmer, ces dernières lunes. Raven regarda son maître dans le blanc des yeux en brisant leur baiser, posant une main glaciale comme la mort contre la joue de cet homme qui la rendait folle. Elle posa alors ses lèvres contre les siennes et elle l’embrassa avec une tendresse provenant d’un autre temps, le baiser d’une vierge qui cherchait du réconfort, un baiser d’amour glacial et platonique, vide de sens pour ces deux êtres. À travers ce baiser, elle comprit une chose; son amour pour lui était enfin mort. Elle ne ressentait rien à ce baiser, ni du plaisir ni du dégoût, simplement une étrange nostalgie. Elle posa son front contre celui d’Arès, frottant davantage son intimité contre le membre durci par l’excitation sexuelle de son amant.

-Qu’avez-vous senti? Demanda-t-elle d’une voix sensuelle, sachant que la réponse viendrait, même si elle n’était pas prononcée.

Elle regarda alors Charlotte et sourit avec un air digne d’elle; plein de mépris et de supériorité, comme une gamine qui venait de gagner une manche à un jeu d’importance internationale. Elle se tourna alors vers son amant puis elle lui agrippa solidement ses beaux cheveux de soie, le forçant à lui dévoiler son cou. Elle s'en approcha et y posa plusieurs baisers bien mouillés puis elle ouvrit la bouche pour profiter du seul privilège qu'elle conservait encore; elle enfonça sans pitié ses crocs dans le cou de son amant et se mit à sucer son "sang". Elle sentit alors la Vie couler en elle, et pas n'importe quelle vie; la vie d'Arès, la vie d'un immortel. Elle entendait clairement le son de gorge que produisait chaque gorgée, le son du suçotement et enfin celui de leurs deux coeurs qui battaient comme des cinglés dans un synchronisme parfait, preuve que le lien magique qui les reliait était toujours là.