Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Angie Mercuri

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One Shot / Des Barbares contre un Ordre Immaculé [Pv Ariman]
« le: vendredi 21 août 2015, 14:29:48 »
Le soir tombait sur les terres rocailleuses de Castelroc, un bastion construit sur une montagne surplombant la région et réputé pour être l'une des plus puissantes forteresses de Vezelos. C'est la cité la plus riche de l'Empire car elle contrôle de nombreuses mines d'or et de nombreuses maisons vassales. C'est aussi un lieu disposant d'une forte emprunte religieuse et donc de son propre Ordre religieux dont le but n'est autre que de protéger le temple le plus populaire et puissant de la région. Ces cavaliers de la foie sont également appelés les Templiers.
Ayant un rôle plus qu'important, ses membres sont choisis, élevés et entraînés à devenir des Templiers dès leur naissance. On choisit soigneusement les bébés les plus forts et en excellente santé, ceux-ci étant alors arrachés à leur mère pour grandir au sein même de la nurseries de l'ordre. Là-bas, des femmes spécialement désignées pour leur lait d'excellente qualité allaitent les nourrissons jusqu'à ce qu'ils soient sevrés. On les place ensuite entre les mains de nourrisses spécialisée qui dès leur plus jeune âge vont les éduquer pour la guerre. On les encourage même à se battre pour régler leur conflit, quand bien même ce ne serait que l’emprunt d'une simple peluche. On en fait des machines de guerre, des machines à tuer sans pitié et sans peur. Et dès l'âge de 16 ans, ils sont envoyés sur le terrain, obligé de se battre pour survivre.

L'Ordre n'agit cependant pas au sein même de la Cité de Castelroc. Les hommes mûrs et les meilleurs éléments vivent et restent au Temple Principal dédié aux Dieux et Déesses les plus puissants, situé à l'extérieur de l'enceinte, à environ cinq kilomètres de la ville sainte. Là-bas, ils la défendent à n'importe quel prix.
Mais cela fait bien des années que l'Ordre n'a pas eut a essuyer de conflits, sa puissance et sa réputation suffisant à elles seules à effrayer ses ennemis.

Ce jour-là était un jour comme les autres. Yohan Baltrim, un jeune écuyer de l'ordre, délassait les jambes de la jument de son maître trop occupé à entraîner ses hommes. Les méthodes particulièrement strictes et limites consistant à éduquer les enfants dès leur naissance avait été abandonnée depuis longtemps. Cela coûtant trop cher, et les ennemis étant excessivement rares, on se contentait d’enrôler de jeunes garçons au fort potentiel et de les entraîner. Yohan faisait partit de ces jeunes prometteurs et espérait un jour pouvoir faire partie de l'Ordre. Mais il n'était encore qu'un pauvre écuyer et devait d'abord faire ses preuves... et essuyer de longues années d’entraînement.
Ayant repéré un lièvre, le jeune homme avait lancé la monture au galop, puis au trot, tentant d'attraper l'animal avec la seule aide de ses mains. S'accrochant à la selle, il se baissait et tendait le bras vers le sol au maximum, frôlant parfois la proie avec habilité, mais sans parvenir à refermer ses doigts dessus. Finalement, il abandonna, tout de même le sourire aux lèvres.

- On y était presque, hein Pyama ?

La jument renâcla en guise de réponse et Yohan tira doucement sur la bride de sa monture pour l'immobiliser au niveau d'un promontoire surplombant une large plaine rocailleuse. Il ferma les yeux, profitant de l'air frais venant caresser son visage, puis fronça les sourcils et releva les paupières, soudain envahit par un mauvais pressentiment. En effet, un groupe de corbeaux noirs passablement agités s'enfuyaient à tire d'aile au-dessus de lui. Comme s'ils fuyaient quelque-chose. Soucieux, l’écuyer reposa son regard sur la plaine, l'observant avec plus d'attention. C'est alors qu'il la vit. Cette horde dense, noire et inquiétante qui se mouvaient avec une rapidité stupéfiante, droit dans sa direction. Yohan écarquilla les yeux de terreur.

- Par tous les Saints...

Soudain, prise de panique elle aussi, la jument se cabra en hennissant. Le jeune homme s'accrocha à la crinière, parvenant à rester en selle puis tira sur les rênes pour faire faire demi-tour à sa monture avant de la talonner avec empressement.

- Allez galope, ma vieille ! Galope !!

L'animal s'élança comme une fusée, zigzaguant entre les rochers, ses sabots claquant furieusement contre le sol rocailleux de la montagne. La peur au ventre, couché sur l'encolure du destrier, Yohan lançait parfois un coup d’œil derrière son épaule. La horde n'allait pas tarder à arriver, ils étaient rapides et s'il ne se hâtait pas, les autres n'auraient jamais le temps de réagir et de faire face à cette menace.

- Yah ! Yah ! Hurla le garçon pour encourager la jument.

Ils y étaient presque, encore quelques mètres.


* * *

Aramon Lassiter était le Commandeur des Chevaliers de l'Ordre du Temple. Un rôle qui impliquait de grandes responsabilités, notamment l'efficacité de ses troupes.
Dans la carrière d'entraînement, à l'extérieur du temple, il supervisait l'entraînement d'une partie de ses hommes, aboyant ses ordres pour motiver ses troupes. Tout se passait pour le mieux et d'après lui, son jeune écuyer n'allait pas tarder à revenir avec sa jument qu'il avait malheureusement du délaisser ces derniers jours, faute de temps libre pour s'en occuper. Le garçon aimait les bêtes et faisait ça très bien, il avait toute confiance en lui.

C'est alors que le Commandeur entendit une sorte de cri au lointain. Fronçant les sourcils, il tourna son regard vers les étendues sauvages et plissa les yeux. D'où pouvait bien provenir cette voix ?
Il l'entendit de nouveau. Décidant de sortir de la carrière, il en fit le tour et s'éloigna un peu, attentif. Il ordonna d'un ton sec à ses hommes de cesser tout mouvement et se concentra de nouveau. Oui, quelqu'un était bien en train de hurler par là-bas.
Tout à coup, il aperçut une silhouette. Celle d'un cavalier. Plus précisément encore, celle de sa jument à la robe blanche comme la neige et de Yohan, son écuyer. Qu'est-ce qu'il avait à brayer ? Que se passait-il ? S'étant un peu approché, le jeune homme hurla de plus belle :

- On nous attaque !! Commandeur, des ennemis arrivent !
- Non de Dieu ! Jura l'homme.

Ses hommes aussi avaient entendu. Il beugla des ordres, enjoignant tous les membres de l'Ordre présent à se préparer au combat et à mettre tous les hommes et femmes de foie en sécurité dans les profondeurs du Temple.
Ils ignoraient encore qui seraient exactement leurs adversaires, mais ils devaient s'attendre au pire.

Yohan descendit prestement du cheval, essoufflé, terrifié, attrapa son Maître par les épaules.

- Ils sont des centaines ! Très rapide ! Il seront là d'une minute à l'autre !
- Calmes-toi mon garçon. Ramènes Pyama à l'écurie, enfile de quoi te protéger et te battre et amènes-moi une monture fraîche.
- Mais... Commandeur...
- Ne discutes pas ! Va !

Yohan opina du chef et s’exécuta, tirant la jument par la bride pour la guider. Il ne prit pas le temps de la déharnacher, le temps était compté. Au lieu de cela, il sella un autre cheval, un étalon puissant et musclé à la robe noire ébène. Il le fit attendre le temps d'enfiler une armure de cuir et d'attraper une épée courte, seul équipement dont il disposait à son niveau. Alors seulement, il entraîna l'animal vif et fougueux derrière lui jusqu'à son Maître. Celui-ci avait revêtu son armure de fer rutilante et son épée pendait majestueusement à sa ceinture, logée dans son fourreau. Dans sa main droite, il tenait le bouclier des templiers. Il avait fier allure, mais son charisme ne lui servirait pas à grand chose dans la bataille.

L'air sévère, il attrapa la bride du cheval que lui tendait son écuyer et l'enfourcha avec agilité. Pendant ce temps, ses hommes le rejoignaient, se mettant en formation aussi rapidement que possible. Si ses calculs étaient exact, ils formaient une troupe d'environ cent hommes hommes. Moitié moins sans doute que leurs adversaires. Peut-être moins encore, impossible de savoir. Cela ne suffirait pas. Il héla alors un messager et lui ordonna d'aller prévenir la cité. Ils auraient besoin de renfort.

Une fois ses hommes prêts et en formation, Aramon attendit. Il entendait déjà les pieds de ses ennemis piétiner le sol, non loin. Puis il vit des silhouettes, nombreuses. Une horde de barbares déchaînée.

- Les voilà...

Yohan avala difficilement sa salive, debout, les pieds fermement encrés dans le sol, en retrait, il leva son épée en priant les Dieux de les protéger...



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One Shot / La mains dans le sac (PV)
« le: lundi 17 août 2015, 22:22:52 »
Lohan est un garçon qui a fêté ses dix-huit ans il y a moins d'une semaine. D’ordinaire, les bons garçons de son âge organisent une petit fête sympathique chez leurs parents. Mais Lohan, lui, n'est pas vraiment un bon garçon. Sa mère, une femme dévouée quoiqu'un peu trop douce, a quasiment élevée toute seule son fils unique. En effet, le père du jeune homme étant un avocat très demandé, celui-ci ne se trouvait que très rarement à la maison. N'ayant donc jamais vraiment subit les colères ou les punitions paternelles, notre jeune individu s'est de plus en plus dissipé au fur et à mesure qu'il grandissait. Très vite, il commença par avoir de mauvaises fréquentations, à manquer l'école et à enchaîner les petits délits. Les menaces de son lycée ou de sa mère n'y faisaient rien, pas plus que les mises en garde des policiers lorsqu'il s'était retrouvé en garde à vue une ou deux fois pour vol. Jusqu'à présent, étant mineur, on s'était plus ou moins contenté de belles paroles envers lui, alors ne s'était pas privé pour continuer.
Pour ses dix-huit ans, donc, il ne fit pas de petite fête tranquille à la maison. Comme sa mère l'avait une fois de plus congédié et privé de sortie et de fête d'anniversaire pour la énième fois, il avait fait le mur en pleine nuit et avait rejoint quelques amis dans un bar du quartier. Il avait bu, beaucoup et avait séduit des filles. Il plaisait beaucoup à la gente féminine, il fallait bien l'avouer et notre jeune homme aimait en jouer pour s'envoyer en l'air de temps en temps dans les toilettes de la boite de nuit, un coin sombre d'une ruelle ou carrément dans la chambre de ses parents lorsqu'ils s'absentaient.

Il aimait les femmes, oui. Cependant depuis un certain temps, le jeune rebelle qu'il était se posait des questions. Ça faisait un petit moment qu'une envie lui trottait dans la tête, celle de coucher avec un garçon. Ça pouvait paraître étrange, mais c'était un challenge qu'il comptait bien relever.
C'est ainsi qu'il jeta son dévolu un soir sur un jeune homme de son âge, rencontré à une petite soirée. Il s'appelait Andy et avait une terrible envie de s'envoyer en l'air. Ça tombait bien !
D'autant plus que Lohan avait une petite vengeance à prendre contre ses parents et sa mère en particulier. Il invita donc le beau garçon chez lui et le fit entrer dans la chambre parentale. Andy poussa un petit sifflement. Comme tout le reste de la maison, c'était une décoration assez chic.

- Bah dis donc... ils se font pas chier tes vieux. Vises la taille du lit !
- Ouais... et je vais sacrément bien t'en faire profiter...

Avec un sourire narquois, Lohan l'attira à lui, jusqu'à ce qu'ils tombent sur le lit en échangeant un langoureux baiser. Les deux amants étaient jeunes et empressés. Lohan déchira la chemise d'Andy, caressant son torse imberbe. Lorsque le tissu tomba au sol, il s'attaquèrent chacun à la ceinture de l'autre. Le passage consistant à se déshabiller fut bref, rapide, désordonné. Leurs lèvres se quittèrent à peine. Andy se tenait au-dessus de lui, imposant car un peu plus grand et musclé. Lohan glissa sa main jusqu'au sexe tendu de son amant, branlant celui-ci avec douceur et fermeté, laissant échapper des gémissements à Andy qui s'écarta de sa bouche pour se mordiller la lèvre.

Puis, il engouffra de nouveau sa langue dans la bouche de son partenaire, bandant de plus belle, avant  de se redresser et de faire un pas en arrière, tenant son membre dans une main. Il l'invita alors le jeune rebelle à venir le sucer, ce que fit le beau blond avec un petit sourire amusé. Il s'installa à genoux et enfonça le membre dans sa bouche, commençant à faire quelques vas et viens de plus en plus profond. Crispé, ses mains posées sur la tête de Lohan, Andy grognait de plaisir.

- Aaaah... putain, lâcha t-il en serrant les dents.

Lohan continua de le sucer, s'appliquant de plus en plus. C'était assez étrange, mais véritablement plaisant au final. Il sentait son amant de plus en plus crispé, peinant à retenir l'orgasme qui pointait déjà. Pour ne pas tout gâcher, il repoussa doucement Lohan qui se retira avec regret, laissant un filet de bave lier sa bouche au sexe humide de son partenaire. Le souffle court, Andy retourna subitement Lohan l e plaquant contre le lit sur le ventre et écarta ses fesses, commençant à lécher son entrée interdite. Lohan gémit de plaisir en sentant ce petit muscle rose humidifier cette partie sensible. Ce qui devait suivre serait certainement douloureux, il l'imaginait bien, mais il avait envie de le découvrir.
Au bout d'un moment, Andy arrêta, puis se redressa, guidant son sexe jusqu'au cul délicieux de son amant. Lentement, mais sûrement, il commença à le pénétrer. Lohan serra les dents tandis que ses chairs étaient malmenées. Andy avait du mal à s'avancer plus en profondeur malgré ses tentatives. Mais petit à petit, à force d'effort, il y parvint, pouvant enfin effectuer des coups de reins passionnés.
Lohan était soufflé par le plaisir qui commença à naître une fois la douleur passée. Les mains de son amant étaient crispés sur son cul, continuant de le prendre avec envie. Il ne pouvait s'empêcher de gémir, ayant incroyablement chaud.

- Merde, ce que t'es serré ! Grommela Andy.

Il commença à s'enfoncer encore plus loin, son bassin venant parfois taper contre les fesses de Lohan qui n'en gémissait que plus. Le jeune homme se sentait venir, ce n'était qu'une question de secondes...

Mais soudain, la porte s'ouvrit à la volée, laissant apparaître une silhouette familière. Les deux jeunes gens sursautèrent et Andy se retira promptement, laissant Lohan se retourner pour reconnaître...

- Papa ?!

Qu'est-ce qu'il foutait ici bordel ? Il était censé bosser, comme d'habitude ! Lohan ne savait même pas comment réagir. Il était en colère, mais aussi terriblement gêné. Sans parler d'Andy qui plaqua ses mains devant son intimité, ayant bien du mal à masquer la trique incroyable dont il était victime. Il bredouilla une excuse, annonçant qu'il devait y aller. Il attrapa donc maladroitement ses affaires et sortit la tête basse de la pièce avant de disparaître. Génial... maintenant, et pour la première fois depuis longtemps, le jeune homme allait devoir faire face à son paternel.

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One Shot / Un peu de Yaoi
« le: dimanche 16 août 2015, 19:57:20 »
Bonsoir tout le monde ! Ou bonjour, je sais pas quelle heure il est chez vous au moment où vous lisez ça ^^

Comme l'annonce le titre, j'avais envie de jouer quelque chose avec des hommes. Ça fait un moment que j'y pense. Désolée pour les âmes sensibles, mais y a pas qu'entre nanas qu'on peut s'éclater  :D

En revanche, je n’imagine pas quelque chose de très romantique, extrêmement doux et lancinant. Nan. Plutôt quelque chose d'un petit peu plus hot. Je m'explique.
Je voyais surtout une relation de bourreau/prisonnier ou deux prisonniers avec un dominant et un soumis ou maître/esclave ou un flic avec une petite frappe ou même un beau père avec un jeune homme... un truc du genre. Pas de personnages trop jeunes, que des majeurs ^^ Pas de pépé de 90 piges non plus, hein.

Dans l'idée, pour changer, j'imaginais jouer le soumis. Mais si vraiment vous insistez, je peux changer d'avis  :D

Je voudrais que le dominant soit un personnage méchant et très charismatique. Et un peu trash aussi. Je n'ai pas d'avatar précis que ce soit pour le mien ou celui de mon/ma partenaire. on pourrait voir ça ensemble par mp ?

Allez, n'hésitez pas à vous lancer. Je demande pas des postes longs, au contraire. Le but c'est de s'amuser et d'avancer tranquillement sans pression. Donc s'il n'y a que six lignes, c'est pas grave !

Je vous attends avec impatience ;)

4
Les contrées du Chaos / Un examen hors du commun PV Szaalion IV
« le: samedi 15 août 2015, 20:55:54 »

Angie s'était levée très tôt ce jour là, un peu nerveuse. Devant le miroir de sa salle de bain, entièrement nue et trempée après être sortie de la douche, elle fixait son reflet avec intensité, comme si celui-ci avait quelque chose à lui révéler. Elle prit une grande inspiration, ferma les yeux et expira lentement, laissant de la buée envahir le miroir. Aujourd'hui était un jour très spécial. Celui qu'elle attendait depuis sa plus tendre enfance. C'était aujourd’hui qu'elle passait l'examen d'entrée pour espérer faire partie de la Platinium Guard, la garde personnelle de l'empereur. Il n'y aurait pas meilleure consécration pour sa carrière. D'accord, elle n'était pas uee haut gradée et pour cause, le fait qu'elle soit une femme et ait la langue un peu trop pendue ne l'avait aidé à évoluer. Peu importe, elle savait qu'elle en était capable, rien de l'arrêterait. Aujourd'hui, c'était son jour.

La jeune femme attrapa une serviette de bain et s'empressa de se sécher, se rendant devant sa penderie pour sortir son uniforme impeccable et l'enfiler. Elle régla les derniers détails de sa physionomie, attrapa ses armes et quitta sa propriété pour se rendre à pied au Palais. C'était là-bas que se déroulaient les examens écrits et pratiques. Ce matin, il allait falloir gratter du papier et c'est ce qui l'enchantait le moins. Elle était avant tout une femme d'action, pas d'esprit, bien qu'elle possède une grande intelligence et se surprenne parfois à étudier. Après tout, mieux valait mettre toutes les chances de son côté.

Il y avait du monde à cet examen, y comprit Jak son meilleur ami et son plus grand adversaire sans doute. Ils avaient grandit ensemble et s'étaient toujours un peu chamaillés pour savoir qui des deux étaient le meilleur. Et en bientôt dis ans, ils ne s'étaient toujours pas mis d'accord. C'était peut-être le moment de savoir. On les installa dans une salle, leur énuméra les règles, leur distribua les sujets, puis l'examen commença. Concentrée, la jeune femme se mit immédiatement au travail.
L'épreuve dura quatre longues heures, mais au bout du compte, à la sortie, la soldate était plutôt satisfaite de ce qu'elle avait fait. Oui, elle était même très confiante.
Elle déjeuna avec Jak, discutant bien entendu du sujet sur lequel ils venaient de plancher. Son ami était très sûr de lui également, ce qui l'étonnait guère. Elle se mit à rire en le voyant s’empiffrer au-dessus de son assiette.

- Vas-y doucement, tu vas finir par éclater.
- Je prend des forces pour tout à l'heure.
- A ce train là tu ne pourra même plus soulever ton cul, grand nigaud.

Ils plaisantèrent encore un peu, s'envoyant quelques piques, puis l'heure de l'épreuve pratique approcha. Voilà qui l'intéressait davantage. Cette épreuve pratique était particulièrement ardue et certains participants étaient même parfois gravement blessés. Mais ça n'inquiétait pas la soldate. Elle aimait les défis et rien ne semblait pouvoir l'atteindre. Avec un air sûre d'elle, lorsqu'on appela son nom, elle enfila ses gants en cuir d'un air très sérieux et s'avança dans l’arène installée pour l'occasion. Chaque participant y entrait tour à tour et bien évidemment, personne ne savait exactement à quoi s'attendre. Première étape, tirer sur des cibles mouvantes, de plus en plus éloignées, de plus en plus rapides, de plus en plus petites.
Angie n'en rata pas une seule. Elle était resté au centre, se contentant de tourner les talons et de tendre le canon vers les cibles avec une incroyable aisance et un sang froid hors du commun. Lorsqu'enfin l'épreuve première se termina, elle apporta le canon fumant de son arme face à elle et souffla dessus, alors que les juges prenaient des notes dans un silence complet.

La seconde épreuve était déjà plus compliquée. On avait aménagé l’arène en une série d'obstacles tous plus difficiles et dangereux les uns que les autres. Certains étaient bourrés de pièges. Pour cette épreuve, ils n'étaient pas seuls, mais formaient un groupe de quatre. Le plus rapide avait évidemment plus de chance de réussir l'examen. Lorsqu'on annonça le top départ, Angie démarra comme une flèche. Contrairement aux autres, elle était plus petite, plus fines et donc plus agiles et plus vives. Elle se mouvait avec une facilité déconcertante et sa capacité d'observation et ses réflexes lui permirent de contourner les pièges sans trop de souci. Elle termina cette épreuve bonne première.

Enfin, l'épreuve ultime. Elle, seule, au milieu de l’arène. Et bien sûr... des adversaires. Plus elle les éliminait et plus le suivant était puissant. Elle avait déjà beaucoup donné dans les épreuves précédentes, mais il lui restait encore beaucoup d'énergie en réserve. Motivée et imperturbable, elle se battait avec acharnement, faisant preuve autant de force que de malice pour parvenir à ses fins, cherchant toujours le point faible de son adversaire pour le mettre rapidement à terre.
Lorsqu'on sonna enfin la fin de l'examen, elle était haletante, épuisée, mais toujours debout. Et très satisfaite. Elle souffla un coup, repoussant une mèche de cheveux de devant son visage et, esquissant un sourire de vainqueur, elle tourna les talons et sortie de l’arène d'un démarche assurée.

Elle avait tout sonné. Maintenant... son avenir et son destin était entre les mains des jurés. Elle espérait simplement que ces trous du cul ne feraient pas preuve de sexisme. Auquel cas elle irait personnellement les égorger dans leur sommeil...

5
Les terres sauvages / Une rencontre bien hasardeuse PV
« le: jeudi 13 août 2015, 18:07:34 »
Angie arrangea son uniforme devant son grand miroir mural de plein pied. Il était très tôt, mais en tant que soldat de l'armée de vapeur, elle avait du pain sur la planche. Pour terminer, elle enfonça sa casquette sur sa tête avec un sourire de conquérant et quitta sa chambre. Elle prit tout de même le temps d'avaler quelque chose tout en épluchant un rapport militaire ancien. Elle étudiait depuis longtemps ce genre de document dans l'espoir de découvrir des passages intéressant soulignant la présence d'une technologie quelconque, différente à la leur. C'est qu'elle avait but d'améliorer plus encore leur connaissance et leur puissance de feu. L'Empire se devait d'être puissant et de disposer d'une force de frappe exceptionnelle pour se faire entendre. Déçue, elle finit par laisser le rapport de côté et glissa ses armes respectivement à sa ceinture pour le petit calibre et derrière son dos pour le plus grand. Enfin, elle sortit de chez elle et se rendit vers le centre militaire, ses talons claquant sur les pavés de la Capitale de la Mecanicae Elyseum. Cet endroit n'avait rien de banal et était la fierté de tout le peuple de vapeur. Il s'agissait ni plus ni moins d'une cité volante, une machine énorme dans le ciel du désert de Mornepierre.

Lorsqu'Angie arriva dans les quartiers, elle retrouva Jak, son meilleur ami qui lui offrit une claque sur les fesses en guise de salut auquel elle répondit par un coup poing dans son estomac. Ensuite, elle, salua respectivement ses autres collègues avant qu'ils ne se dirigent tous dans un petit amphithéâtre ou le boss avait l'habitude de leur filer les indications quotidiennes.
Aujourd'hui, rien de bien nouveau. La routine. Ce qui ennuya profondément la jeune femme en mal d'action. Elle avait envie d'éclater un peu de cervelle pour changer. Et ne pas se cantoner au simple fait d'effectuer des rondes de-ci de-là.

Angie fut donc envoyée sur un petit vaisseau éclaireur appelé un « aile d'acier ». A son bord avec elle, Jak bien sûr, son ami d'enfance lourdement entraîné lui aussi. Mais au bout de quelques heures, Angie ne supporta plus les rondes ennuyeuses. Elle quitta donc le poste de pilotage, filant donc les commandes à son collègue et attrapa plutôt une paire d'ailes de vapeur, une sorte de propulseur installé dans le dos permettant tout simplement de voler en toute liberté. Jak lui lança un regard de reproche, les sourcils froncés.

- Hey, Angie ! Où tu vas comme ça ?
- Je vais faire un tour. Je vais crever d'ennuis sinon.
- Tu connais les ordres ! Ça s'appelle de l'abandon de poste, ça.
- Ouais, appelles ça comme tu veux gros malin. On se dit à plus tard ?

Elle lui lança un sourire et un clin d’œil taquin, sachant pertinemment qu'il allait la couvrir, comme d'habitude. Lui et les autres. Être une femme dans l'armée n'était pas toujours un inconvénient. Elle s'approcha de la balustrade sur le pont du vaisseau, puis mit ses ailes de vapeur en marche. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle se laissa tomber dans le vide, puis s'élança dans le ciel à une vitesse fulgurante. Que c'était bon de bouger un peu !
Elle ne resta pas pas trop longtemps en l'air, préférant atterrir au bout de quelques longues minutes dans les nuages. Lorsqu'elle posa les pieds au sol, la jeune femme coupa les réacteurs à vapeur et regarda autour d'elle. Elle s'était un peu éloignée du désert et donc des limites de l'Empire. Mais ce n'était pas bien grave. Elle était lourdement armée et les lieux ici n'étaient pas si dangereux que ça.
Elle alluma une cigarette, chose qu'elle ne s'octroyait que rarement et seule de préférence.

C'est alors qu'elle entendit un bruit suspect. Aussitôt, elle sortit son arme de petit calibre et brandit le canon en direction du bruit, ses sens en éveil. Elle était persuadée qu'il y avait quelqu'un, là dans le coin.

- Montrez-vous ou je tire, prévint-elle d'une voix autoritaire.

L'individu avait plutôt intérêt à se montrer. Parce qu'elle n'était pas du genre à hésiter lorsqu'il s'agissait de tirer sur quelqu'un. Surtout que la gâchette la démangeait sérieusement ces temps-ci.

6
Le coin du chalant / Venez voir par là, un peu !
« le: lundi 10 août 2015, 11:58:24 »
Et bah voilà, je suis validée !

Du coup... il ne me reste qu'à vous attendre. Enfin, si vous êtes intéressé(e). Si c'est pas le cas, tires-toi ! Y en a qui font la queue... Ahem.

Je pourrais faire une liste de trames, comme la majorité d'entre vous, mais bon, je préfère laisser libre court à nos imaginations respectives parce qu'il y aurait un peu trop d'options possibles. Et que j'ai clairement la flemme, là, maintenant.

J'ajouterai peut-être des trames un de ces quatre, en attendant, lançons nous !

Si vous cherchez ma fiche pour en savoir plus, LA VOICI.

Si vous avez la moindre question, le moindre souci, n'hésitez pas ! Ici même ou par mp, ça n'a pas d'importance.

Bien. A bientôt j'espère ! ;)

7
Prélude / Angie Mercuri est parmi vous ! [Valisuccubisée]
« le: lundi 10 août 2015, 01:55:52 »
Identité : Angie Mercuri
Âge : 24 ans
Sexe : Féminin
Race : ESPer
Sexualité : Hétérosexuelle

Physique : (par Angie)

D’après vous je ressemble à quoi ? Ah c’est amusant de devoir se décrire soi même, c’est une sorte d’épreuve. Et oui, comment voulez vous avoir un œil objectif sur vous-même ? Y a-t-il vraiment des gens qui disent « moi je suis superbe » ou d’autre « moi je ne suis rien » ? En gros il faut se trouver des bons et des mauvais cotés. Ou plus simplement parler à la 3ème personne du singulier. Ah oui c’est choisir la simplicité, moi ce n’est pas mon cas alors je me décris on verra bien : Alors je suis humaine (wow) de sexe féminin (vous en doutiez ?). Je suis de taille moyenne (des détails ?), 1m75. Je suis pas grosse, je ne suis pas non plus super maigre. J’ai rien d’une bimbo en plastique je suis plutôt du genre « naturelle et pleine de charme ». Oui vous savez quand on ne veut pas dire qu’une personne est pas franchement canon on préfère dire « bah elle à du charme ». Bah oui tiens, poule mouillée. Bref. Sinon j’ai la peau rosée, presque comme une poupée. Faut dire que je ne sort pas beaucoup faire la bronzette. J’ai de grands yeux bleus une bouche avec des lèvres roses et des dents convenables. Quoi ? Tu vas toute les semaines chez le dentiste toi, sourire colgate ? tsss… bref.
Mes cheveux sont mi-longs, lisses et de couleur chocolat. Pas brun, pas châtain. Chocolat.
J’ai une bonne hygiène tu peux me bouffer t’aura pas la galle hein (quoi que …). De toute façon c’est moi qui te boufferais. Ensuite, niveau vestimentaire je suis du genre à pas trop me casser la tête. C’est débardeur/pantalon en général en dehors du travail, je suis pas vraiment féminine. Sinon je porte mon uniforme  (voir ma photo parce que c'est chiant à décrire). Voilà.  Sinon quoi dire d’autre ? Ah oui je ne me maquille que très peu ! Pas le matos, pas le temps, pas l’envie ! Je préfère me peindre le corps de sang. Rien que d’y penser j’en frissonne de plaisir. J’ai une âme d’artiste.


Caractère : (par le psychologue)

Qui est elle ?

Angie est loin d'avoir une personnalité quelconque, bien au contraire ! Elle est dotée de qualités que l'on attribue plus volontiers aux hommes qu'aux femmes. Angie est une femme énergique, autoritaire et le courage ne lui fait pas défaut. Assez égocentrique, elle est avant tout concernée par elle-même et sa propre affirmation. Néanmoins, une petite note d'inquiétude et de doute subsiste au fond d'elle, qu'elle manifeste de différentes façons. Ainsi, si elle se sent prise en défaut, elle peut extérioriser un côté méfiant, distant, un peu hautain, un sourire ironique au coin des lèvres, sur la défensive... Ou elle se renfermera sur elle-même, ou bien encore elle se montrera originale, voire excentrique, compensant cette influence de manière radicale. En fait, une nature apparente intériorisée, réfléchie, cérébrale et analytique coexiste avec une tendance matérialiste, concrète, cette dualité lui conférant un caractère fort ! Cependant, ces deux influences sont karmiques, et Angie peut être en permanence entre deux orientations de vie. Ainsi chez l'une les préoccupations matérielles prédomineront, tandis que l'autre éprouvera un malaise quant à l'argent et s'orientera vers la spiritualité ou les abstractions... Quoi qu'il en soit, il s'agit d'une femme active, déterminée, rapide et impatiente, qui cherchera avant tout le pouvoir. Enfant, elle pouvait avoir un caractère ombrageux. Plutôt dure et susceptible, elle était sujette aux colères. Assez jalouse, elle demandait l'exclusivité. Néanmoins, aujourd'hui encore, elle sait assez ce qu'elle veut et parviend, par son dynamisme, son sens de l'opportunité et son magnétisme personnel, à ses fins, d'autant que ce ne sont ni la souplesse ni la mollesse qui la caractérisent. Elle fut éduquée avec fermeté et équité, mais ne supporta pas ses faiblesses...

Quoi d'autre ?

Son rêve, réalisable, est de rayonner, d'être un exemple pour les autres, de s'élever pour culminer vers les hauts sommets. Elle est prête à fournir les efforts nécessaires. En amour, elle a besoin d'admirer son compagnon et est sensible à son statut social en premier lieu, ou tout au moins à son intelligence. Mais comme sa nature profonde est de dominer, il ne sera pas aisé pour elle d'admirer et de dominer à la fois le même homme !... Quoi qu'il en soit, elle n'a pas une vocation de femme au foyer: c'est une maîtresse femme ! Un soldat !


Histoire :

Un homme est endormi, la joue collée à la surface du bureau devant lequel il aura été affairé durant plusieurs heures à travailler sur des dossiers. Sa bouche est légèrement entrouverte et un très léger grognement en sort à un rythme régulier. Un peu de bave à déjà coulé sur le coin de ses lèvres.
Il est en train de rêver. Il rêve qu’il quitte ce job trop éprouvant et qu’il part vivre au soleil, dans un endroit exotique, sirotant un alcool dans un bar au milieu de magnifiques créatures obnubilées par son corps bronzé et musclé. Il parle et tout ce qu’il dit est drôle et intéressant. Dans son rêve, une des demoiselles s’approche et passe délicatement sa petite langue rose… droit dans sa narine !
Retour à la réalité. Le rêve étrange disparait comme une bulle qui éclate tandis que l’homme chasse ce qui lui titillait la narine d’un grand revers de bras. Il se redresse en grognant et voit, face à lui, son collègue, un stylographe à la main. L’arme du crime. Des réveils comme ceux-ci avaient le don de le mettre de mauvais poil.

"- Bon dieu, Dax !! A quoi tu joues ?!
- Regarde toi mon pauvre vieux, on dirait un sac de linge sale et humide ! C’était histoire de te secouer un peu.
- Je m’en serais bien passé… j’ai la tête dans le cirage …
- Je vois sa. C’est la troisième fois que tu t’endors au bureau cette semaine, Gaspard.
- Je sais … c’est à cause de cette histoire de travaux pour la chambre du bébé … Allison me met la pression et je suis obligé de terminer le soir jusque tard en rentrant du boulot…
- J’ai toujours dit que le mariage était une source d’ennuis !
- Tu m’étonne, t’as été marié 3 fois.
- Deux fois. La première ne compte pas. Ô ami alcool quand tu nous tiens …"

Les deux hommes rirent de bon cœur puis décidèrent de se remettre un peu plus sérieusement au travail.
Le temps passait et Gaspard Mercuri continuait d’éplucher des dossiers. Son métier était loin d’être le plus intéressant et le plus glorieux du monde. Il était chargé de retirer les enfants des foyers ne pouvant plus les élever correctement et les plaçait dans des centres au milieu d’autres jeunes dans la même situation. C’était toujours des opérations très délicates.
Ce jour là il allait devoir rester d’autant plus longtemps au bureau car il avait prit du retard sur pas mal de dossiers. S’il continuait comme ça il serait bientôt convoqué par son patron et dûment réprimandé. Il était donc 21H00 et il était toujours bloqué au travail. Tout le monde était partit et il ne lui restait pour toute lumière que la petite lampe à huile posée près de lui.
C’est à ce moment là qu'on frappa à la porte.

Gaspard couina de dépit. C’était surement sa femme, Allison qui venait pour l’engueuler parce qu'il n’était toujours pas rentré.
A contrecœur il se dirigea vers la porte et l'ouvrit. Mais ce n'était pas sa femme.

"- Monsieur Gaspard Mercuri ?
- Oui ? C'est pour quoi ?
- C'est à propos de votre femme...
- Allison ? Qu’y a-t-il ? Elle a eu un accident ? Est-ce qu’elle va bien ?
- Tout va pour le mieux Monsieur Mercuri ne vous inquiétez pas. Elle à perdu les eaux et s’apprête à accoucher.
- Accou… ? Mais … Ce n’était pas prévu avant la fin du moi prochain !
- Nous sommes au courant, l’enfant est légèrement prématuré, mais rien d’inquiétant. Contez-vous venir ? Le travail à déjà commencé et je crainds que vous manquiez la naissance. Madame fait tout pour vous attendre, mais ce n’est pas bon pour elle, elle est déjà bien fatiguée.
- Oh je … et bien c’est … oui naturellement j’arrive tout de suite.
- A tout de suite Monsieur Mercuri."

Le type, certainement un médecin ou un infirmier, s'éloigna dans le couloir. Gaspard, les yeux grands ouverts et tout chamboulé ferma lentement la porte et s’appuya contre celle-ci. Lorsqu’il reprit un peu ses esprits, il se redressa en poussant un petit cri comme pris d’un électrochoc et s’activa. Il éteignit la lampe, ferma les dossiers à la hâte, attrapa sa veste et se mis à courir vers la sortie.
Arrivé dehors, il ajusta sa veste et commença à courir en direction du lieu de l'accouchement, prenant plusieurs raccourcis. Il connaissait la ville par-coeur. Et pourtant, il eut le malheurs de prendre cette ruelle. Cette ruelle ou une bande de bandits et d'assassins se trouvait. En quelques secondes l’avenir fut modifié :

*Gaspard Mercuri fut tué et ses funérailles furent organisées 3 jours plus tard.
*Allison Mercuri devint veuve avant même d’être mère.
*La petite Angie Mercuri ne connu jamais son père.
*Angie ne sera jamais une enfant comme les autres.


Carnet Secret d'Angie

Des hurlements. Personne n’avait jamais su s’adresser à moi autrement que de cette manière. C’était évident que ça ne servait à rien. Si je ne réponds pas c’est que je n’écoute pas. Et si je n’écoute pas c’est que je m’en contrefiche. Alors pourquoi s’obstiner ? Pourquoi cette pauvre femme qui se dit être ma mère se tue à tenter de prouver à tout le monde, mais surtout à elle-même, qu’elle joue son rôle de maman célibataire à merveille ? Un jour je vais me tirer … Pourquoi les professeurs s’entêtaient-ils à me donner des punitions pour insolence tout en sachant que cela ne changerait jamais rien ?
C’est toujours des cris. Et quand ce n’en est pas, c’est pire que cela, c’est le silence. Un silence d’outre tombe et des regards insistants. Il n’y a rien de plus horripilant que de sentir tous leurs petits yeux vicieux rivés sur moi. Juste parce que je suis « différente ». Différente par rapport à qui ? A quoi ? Qui à dit que ça c’était normal, ça c’était beau, ça c’était bien et ça, ça ne l’était pas ? QUI ?
J’ai pourtant des cheveux, deux yeux, un nez, une bouche, deux bras et deux jambes comme tout le monde ! J’ai la même apparence humaine qu’eux tous. Alors pourquoi continuent-ils de se désarticuler pour se retourner sur mon passage et me mater comme un extra-terrestre ou une bête de foire ? C’est peut être parce que je leur fait peur. Ce n’est pas ma tête qui ne leur revient pas. C’est ma personnalité. C’est mon moi que j’ai créé avec mes convictions, mes réactions, mes ambitions...
Depuis toute petite je ne m’intéresse pas aux mêmes choses que les autres. Je n’ai jamais joué avec des poupées, je n’ai jamais porté de robe de princesse, je n’ai jamais joué tranquillement avec les autres enfants, je n’ai jamais eu d’amis, jamais partagé de moment en famille … j’ai toujours été seule. Et je m’inventais mon propre monde avec mes propres jeux, mes propres règles. Et c’est toujours valable à ce jour.
Alors oui c’est vrai je suis peut être glauque , glaciale et angoissante. Je confirme s’il le faut. Mais je ne vois pas pourquoi je bougerais le petit doigt et essaierais de changer pour les autres. Pourquoi devrais-je changer ? Pour que ma mère soit fière de moi ? A quoi bon ?
Bref, aujourd’hui j’ai 17 ans et je ne suis plus scolarisée. Je vis toujours avec ma mère dans un petit logement sur la Mecanicae Elyseum, Cité de l'Empire de Vapeur. Je vois rarement ma mère car je traîne beaucoup un peu partout dans la ville volante. Je passe donc mes journées à me promener, voler quelques trucs par-ci par-là, traîner avec une bande dite plutôt « louche », mais ils sont cool et peuvent me procurer pas mal de choses. On fume, on fait la fête, on s’incruste dans des fêtes, on embête des marmots, on se faufile dans des vestiaires pour mater des mecs.
La seule chose qui me passionne vraiment c'est la bagarre. Et je prends du plaisir à voir couler le sang, à traquer des adversaires...
Bref, vous l’aurez compris ma vie est basée sur « j’aime foutre la m*rde et surtout entendre les hurlements de douleur qui me conjurent de leur laisser la vie sauve ».


Aujourd’hui.

Angie est allongée sur son lit aux draps froissés, entièrement nue, sur le ventre, étudiant un document noircit de mots, mâchouillant le bout d'un stylographe d'un air détaché. Juste au-dessus d'elle, nu lui aussi, son fiancé se démenait, défonçant son intimité par de grands coups de reins, soufflant et ronflant comme un taureau. Au bout d'un moment, alors qu'il s'excitait depuis déjà quelques minutes, il poussa une longue plainte, atteignant l'orgasme et déversant sa semence dans le sexe humide et chaud de la jeune femme. Une fois complètement vidé, il se laissa choir sur le côté, haletant.

- Ah, tu as fini. Je n'ai pas trouvé d'archives plus anciennes concernant cette technologie et pourtant je n'ai rien trouvé de probant.
- Tu m'en dira tant. Angie, pour l'amour du ciel, est-ce que pour une fois tu pourrais... participer ?
- D'habitude tu ne te plaint pas.
- Et bien là, je me plaint.
- Ce n'est pas ma faute si tu ne me fait aucun effet. Nous sommes sexuellement incompatibles et ce n'est pas en réitérant l'expérience chaque semaine que ça changera quelque chose.
- Ta mère te fou la paix, non ? Je ne fait que joindre l'utile à l'agréable. Et puis, je suis un homme têtu.
- Têtu, borné et incroyablement ennuyeux, soupira la belle.
- Et toi tu es égoïste, narcissique et frigide.

Angie se mit à ricaner et s'extirpa du lit, posant sa paperasse sur la table basse pour se rendre dans la salle de bain et remplir la baignoire.
Jak n'était pas un mauvais bougre et Angie le connaissait depuis longtemps, depuis leur entrée à l'école militaire lorsqu'elle avait 16 ans. Ils avaient commencé à se chamailler, tous deux persuadés d'être le meilleur élément, avant de finalement devenir les meilleurs amis du monde. C'était d'ailleurs en partie pour cette raison qu'elle n'éprouvait pas spécialement de plaisir lorsqu'il la baisait. Leur relation ne collait pas vraiment avec des parties de jambes en l'air. Mais voilà, Jak avait des envies de mâle à assouvir et le corps de sa garce d'amie d'enfance le faisait bander.
Ils étaient pourtant fiancés. Chose bien étrange me direz-vous, mais qui n'était rien de plus qu'une petite combine idiote pour que son insupportable mère cesse de la harceler. Depuis quelques années en effet, elle la bassinait sans cesse pour qu'elle trouve un mari et se comporte comme une vraie femme. Ne supportant plus de l'entendre râler et hurler à longueur de journée, Angie avait arrangé des fiançailles bidon avec la seule personne ayant assez de culot pour accepter le subterfuge : Jak. Mais elle commençait à sérieusement regretter cette idiotie qui la forçait à laisser régulièrement son meilleur ami partager sa chambre. Il s'était rapidement mit en tête de se la serrer et, ennuyée par ses essais perpétuels, elle avait finit par se laisser tenter. Ca avait été un désastre. L'homme avait beau être superbement bien battit, Angie ne parvenait pas à éprouver du plaisir avec lui. Il avait pourtant tout essayé...

Angie se glissa dans la baignoire en soupirant d'aise. L'eau délicieusement chaude l'enveloppa et elle ferma les yeu. Depuis qu'elle était sortie de l'école militaire, elle n'avait cessé d’impressionner ses supérieurs. Elle n'était pas une femme comme les autres, elle ne l'avait d'ailleurs jamais été. Elle faisait d'avantage penser à un homme qu'à une femme par ailleurs, tant dans son comportement que dans ses manières. Elle en avait frustré, des gros bras, en parvenant à leur faire mordre la poussière. On la sous-estimait beaucoup trop. Angie adorait se battre, elle aimait son statut de soldat et rêvait un jour de rejoindre la Platinum Guard, un groupe de combattants formant la garde personnelle de l'empereur. Aucune femme n'avait encore réussie à faire partie de ceux-là. Elle serait la première.

Lors des véritables affrontements, assez rares malheureusement, Angie parvenait même à effrayer certain de ses collègues. Elle faisait preuve de tant de violence, était tellement assoiffée du sang de ses victimes, que beaucoup étaient persuadé qu'elle était atteinte de démence. Et peut-être avaient-ils raison.
En tous les cas, elle était une des meilleurs éléments. Et rien ni personne ne parviendrait l'empêcher d'atteindre ses objectifs !


Autre :

- Angie utilise deux types de flingue propres à l'empire de vapeur : un modèle plutôt petit et un autre plus grand.
- La jeune femme n'est pas ordinaire. Contrairement à ce qu'elle croit, et que tout le monde croit, elle n'est pas une simple humaine. Elle l'ignore, mais elle possède des pouvoirs encore endormis. Elle est en effet capable d'utiliser la magie pour enchanter des objets ou manipuler les éléments.
- Angie aime aussi se servir d'armes blanches comme un sabre ou des couteaux. Ou encore une arbalète.
- La jeune femme est très souvent plongée dans les livres, aussi. Toujours à la recherche de divers moyens capable d'améliorer leur technologie.
- Elle se bat aussi bien dans les airs à l'aide de voltigeurs qu'au sol, accompagnée des chars d'assaut.
- Contrairement à ce que l'histoire laisse penser, Angie n'est pas frigide et est bien hétérosexuelle. D'ailleurs à la base, elle est très friande de sexe et la moitié de ses collègues lui sont sans doute passés dessus...

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