Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Les bas fonds => Discussion démarrée par: Milan le dimanche 18 mai 2008, 17:37:57

Titre: [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le dimanche 18 mai 2008, 17:37:57
[HRP : Libre, si quelqu'un veut interagir avec Milan ou utiliser le cadre pour ses RPs]

Milan déambule dans la large bâtisse délabrée, balayant les jeunes nobles et autres parvenus d'un regard inexpressif. Régulièrement, la jeunesse dorée de Nexus se payait des frissons pour pas cher, en organisant des fêtes dans les quartiers mal-famés. Bien sûr, un minimum de sécurité était assuré, des gardes banalisés rôdant aux alentours, et certains adolescents avaient glissé une arme dans leur veste en gloussant avant de venir.

Cela n'empêchait pas qu'à chaque fois, quelques-uns faisait une mauvaise rencontre, et payaient leur imprudence par un vol, le gain d'une cicatrice... ou découvraient les choses de la vie de façon forcée et avant l'heure. Mais plutôt que de dissuader les autres, ces mésaventures rajoutaient au piquant de ces soirées et la témérité de cette jeunesse en mal de sensation.

Milan se glisse entre un petit groupe de filles et garçons en pleine séance de séduction, passablement éméché, pour observer le buffet d'un œil critique. Il n'avait aucune envie de se trouver dans ce lieu de stupre et de débauche, mais son père l'y avait obligé.

"Ce seront tes clients, ou tes cibles, plus tard. Observe les dès maintenant. Leurs caractéristiques, leurs points forts et leur faiblesses... l'élite de notre métier ne se prépare pas à la réception d'un contrat, mais partout, à tout moment".

Il n'avait rien répondu et s'y était rendu sans broncher. A présent, il se promène parmi les pièces et longs couloirs aux murs lépreux, grimaçant parfois sous le vacarme des voix et de la musique. Il ressent une petite soif, mais refuse de consommer quoi que ce soit. Même une bouteille d'eau close pouvait être une arme. Avec une seringue, on pouvait injecter poison, drogue ou somnifère sans laisser de trace. Il l'avait déjà fait, et ne préférait se préserver de tout risque.

Alors qu'il contemple la bouteille d'eau sombrement, sa main jouant machinalement dans sa poche avec la Hakujin, une combinaison moulante rouge se place dans son champ de vision. Il remarque d'abord la petite sacoche dans laquelle on a dissimulé un revolver. Il déplore une seconde la candeur de celle qui pense être ainsi discrète... et protégée par une si petite chose. Puis il relève les yeux.

- "Tu es un fils Shikaku, non ? Tu en fais une tête... faut pas avoir peur comme ça, je peux te protéger"

La fille rit un moment, trop fort, balançant son haleine au visage de Milan. Il peut y reconnaître les senteurs de plusieurs alcools différents. Elle ne le saura jamais, mais c'est Milan qui s'est occupé de son oncle. Il avait tenté des contrats commerciaux un peu trop gros pour son envergure. Le jeune assassin l'avait attendu dans une ombre, aux toilettes, et fait un sourire propre sur sa gorge.

Milan sent la nervosité monter alors qu'elle se trémousse devant lui, son corps joliment sculpté allangui par l'alcool. Ses doigts se font fébriles et imprécis sur la Hakujin, il la sent prendre des formes coupantes contre sa peau. Il n'entend plus la voix de la fille qui s'adresse à lui, tourmenté par les reflets de sa combinaison.

Alors qu'elle se tourne pour prendre un verre, il fait un pas en arrière, plongeant dans une ombre. Il ressort d'une autre, ombre, discrète et éloignée, loin de l'idiote, puis avance sur un balcon, calmant sa respiration grâce à l'air frais, scrutant les ruelles ténébreuses en contrebas.


Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le lundi 19 mai 2008, 23:18:55
Elle savait pourquoi elle avait été dépéchée sur place, elle savait ce qu'elle avait a faire, et combien de temps il lui fallait pour le faire. Elle n'avait eu que trois jours, mais en trois jours elle possédait déjà des renseignements sur chacun des nobles présents dans la soirée ainsi que le lieu de déroulement de celle ci, les détails et le comportement de chacunes de ces personnes, a partir de là elle avait fait un plan précis de toutes les eventualitées possibles en fonction de chaque protagoniste, les chances que Milan cherche a sortir de la masse ambiante étaient très élevées, celle qu'il choisise ce balcon seul endroit de la maison où il pouvait être seul étaient extrèmement élevées. Dans un coin, la meilleure amie de tous les assassins attendait son heure. Celle qui accompagnait chaque coup de dague, de poignard jusqu'au coeur de la victime, celle dont les prouesses de discretion et l'expertise ont fait qu'on la surnommait l'ange de la mort. Sa lame ne tremblait pas, aussi rapide qu'une flèche, se fichant en plein coeur de la cible, le brisant entièrement.

L'ange de la mort n'eut pas a emprunter les ruelles, elle se trouvait déjà là. Sous le balcon. Piastol venait également d'une famille de nobles spécialisée dans l'assassinat, malheureusement sa famille était tombée en désuétude et une autre l'avait remplacée au sein de la famille royale. Et autant dire qu'elle imputait directement cette famille de la mort de sa mère, lors de sa dernière mission dans la prison d'Ashnard. Aujourd'hui c'était une mission un peu particulière. Le client c'était elle, l'objectif était personel et la récompense serait peut être de l'argent...Aujourd'hui elle allait récupérer son titre et tout ce qui allait avec, fini la vie dans la rue en compagnie des manants et des petits criminels de bas étage, elle était une assassin exctrèmement douée, et elle avait plusieurs vingtaines de contrats a son actif. Passant sans mal sur le seul qu'elle ait échoué a mettre a terme qui était finalement un piege dont elle avait pu se sortir in-extremis grâce a ses dons. Elle ne faisait pas un bruit. La ruelle couvrait tous les sons qu'elle faisait, après tout il y avait pas mal de malfrats dehors et de chats érrants cherchants dans les poubelles de la ville.

Piastol se trouvait sous le toit, dans l'ombre de celui ci pour être plus précis accroupie, elle ne faisait aucun bruit. Au dessus de la cible il y avait un balcon supérieur. D'un seul coup elle se trouva dans l'ombre du balcon supérieur, au dessus de Milan. Son pouvoir de téléportation par les ombres faisait enormement dans ce genre de cas. Elle savait que Milan était en dessous. Même si il se voulait discret il n'était pas forcement sur ses gardes, mais même si c'était le cas il y avait des mouvements qu'un autre assassin ne connais que trop bien...

Ca allait être le moment...Trois...Deux...un...

Elle plongea sa main dans l'ombre a ses pieds, dans l'ombre de Milan une main jaillit et saisit sa jambe, a ce moment là les ombres sous les pieds du jeune homme devinrent comme liquides et il plongea dans le sol, passant a travers l'ombre pour ressortir sur le balcon du dessus, couché sur le dos. En un mouvement simple et plein de professionalisme. Piastol bondit a pied joint sur son ventre et d'un geste expert elle plaça sa faux près de sa gorge. Piastol s'accroupit et Milan put voir le visage de la jeune fille


"Milan Shikaku."

La lame de la faux étincella sous la lune

"Je suis venu te prendre."
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le mardi 20 mai 2008, 04:53:38
Il ne se serait pas laissé prendre, jamais. Le froissement d'un holster, le cliquetis du chien d'un revolver, l'éclat d'une lame ou la respiration de celui qui va utiliser un pouvoir, ils les auraient perçus à coup sûr. Mais que l'attaque vienne de son ombre même, de son double, de l'univers qu'il connaissait mieux que le monde des couleurs... Milan fut frappé de stupeur une seconde, une seconde seulement avant que ses réflexes ne prennent le dessus.

Durant cette seconde où toute certitude s'effondrait sous ses pieds, il se demanda si sa famille avait décidé de le supprimer. Il y avait cette histoire dont il ne se débarrassait pas, leur patience avait dû être tarie. Qui d'autre aurait été capable de l'attaquer ainsi ?

Les interrogations disparurent aussi vite qu'elles étaient venues. Il fallait immédiatement anéantir la menace. Pas combattre, non. Combattre, c'était bon pour les soldats, les exhibitionnistes et les ivrognes. Il fallait frapper et tuer. Un assassin ne tue que sur ordre. Il peut le faire pour se défendre, mais si le cas se présente, c'est qu'il est fautif. Milan reconnaissait sa faute, et elle devait être effacée.

Il n'avait même pas eu le temps de sortir sa main de la poche où elle triturait sans cesse, depuis sa naissance, la Hakujin. A peine le réflexe de raidir son corps, ses abdominaux nerveux l'empêchant de perdre tout à fait son souffle lorsqu'on lui avait sauté dessus. Avant même de distinguer les traits de son adversaire, les yeux brouillés par le choc, il vit le halo plus clair du visage qui approchait.

Ses yeux parvinrent à faire la mise au point alors qu'on prononçait son nom. La répulsion le submergea. Une femelle. Ils lui avaient envoyé une femelle.

Une infime pression des doigts, et la Hakujin traversa la poche de sa tunique, fine lame blanche filant d'un trait vers la nuque de la forme perchée sur lui. Il l'arrêta sèchement au contact d'une vertèbre cervicale. Ce n'était ni de la faiblesse, ni de la pitié ; mais il avait senti une lame contre sa gorge. Son assaillant était un professionnel, c'était évident. Dans le dernier spasme avant la mort, il pourrait lui prendre sa vie. Deux morts seraient inutiles.

Son regard glacé rivé sur elle, il articula péniblement, le souffle court, mais avec une sérénité terrifiante :

- "Tu le sais. Si tu me tues, il suffira d'un tressaillement pour que la lame contre ta peau traverse ta moelle épinière, ton cervelet puis ton encéphale, avant de finir contre ta boîte crânienne. Mourir avec sa cible, ce serait pitoyable. Recule, s'il te plaît."

Ses pupilles impassibles observaient le visage de sa prédatrice. De la répulsion ? Pas vraiment. De la peur ? Non plus. Mais quoi, alors...

 

 
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le jeudi 29 mai 2008, 17:59:57
Les sourcils se Piastol se froncèrent et ses dents se serrèrent alors qu'elle s'appercevait que Milan avait plus d'un tour dans sa poche. Elle ne pensait pas qu'il serait aussi expérimenté et autant sur ses gardes. Celà faisait longtemps qu'elle pratiquait le metier, seule, avec seulement la rue et les précepte laissés par sa mère pour survivre. Elle pensait qu'elle pourrait étouffer ce petit blanc bec rapidement d'un seul coup. Si elle avait voulu le tuer, il serait déjà mort, la faiblesse de son coup avait été de ne pas l'avoir tué juste après. Elle était faite pour l'assassinat, dès qu'il était question de neutraliser quelqu'un c'était tout de suite plus complexe, surtout si cette personne était en position de riposter. C'était bien de la colère que Milan lisait sur le visage de Piastol. De la colère contenue qu'elle effaça rapidement. La colère n'était pas professionnelle. Milan était là pour le lui rappeller d'ailleurs. Si il voyait que sa concentration baissait il pourrait tenter un acte inconsidéré. Et maintenant que l'effet de surprise était passé...Elle se retrouvait rapidement en position de faiblesse. Puisque maintenant Milan connaissait son pouvoir.

"Mais tu sais que si je te tranche la gorge tu te videra lentement et douloureusement de ton sang, que ton souffle sera coupé et que tu ne pourra pas appeller a l'aide et que tes petits camarades ne te retrouverons qu'en voyant ton sang couler sur le balcon inférieur. Alors sois un gentil chienchien et rengaine. Si toi tu peux me promettre une mort rapide je ne serais pas aussi clémente."

Aucune négociation, c'était son crédo. Piastol n'avait pas peur, si elle devait emporter dans la tombe celui qui avait pris sa place dans la hierarchie de Nexus, elle le ferait. C'était a cause d'eux que sa mère était morte.

Elle lui lança avec ce regard glacé et incorruptible qui carractérisait bien la personne qu'était l'ange de la mort : un esprit d'une logique froide qui accomplissait ses contrats jusqu'au bout sans la moindre nuance de pitié envers ceux qui le mérite, les innocents, elle n'en avait jamais eu le sang sur les mains, femmes et enfants non combattants n'étaient jamais passés par sa lame, mais pour ce qui était des hommes elle n'avait aucune pitié. Sa prise se faisait plus ferme, plus aguerie, comme si elle hésitait a changer d'avis et a tuer tout compte fait Milan d'un seul coup comme elle était partie pour le faire. A présent le jeune homme pouvait mieux voir qui se tenait devant lui. C'était une jeune femme aux cheveux liés par trois petites queues de cheval. Elle portait un top noir qui lui couvrait la poitrine et un pantalon moulant de couleur sombre. Cette combinaison lui permettait d'être discrète un maximum tout en lui permettant une libertée de mouvement totale. Après tout son ventre et ses épaules restaient nus.


"Je n'en ai pas après ta vie, mais je te tuerais si il le faut. Laisse toi faire et dans quelques temps tu pourra rentrer chez toi sur tes deux jambes."
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le dimanche 08 mars 2009, 22:41:12
[Heeeem oui c'est un une réponse "un peu" tardive. Mais comme ça avait bien commencé je me permets de poster au cas où Piastol repasserait dans le coin. Désolé !]

Les derniers mots de son agresseur ne le soulagèrent pas. Il avait pris trop de vie pour vraiment redouter sa mort. Le pire avait déjà été commis : il avait été surpris par les ombres, entraîné dans un combat qui durait plus longtemps qu'un seul coup, et son adversaire était une simple femelle perchée sur son ventre. Tout lui paraissait vain et grotesque, il aurait préféré être tué proprement, sans avoir le temps de même expirer, que lutter pour survivre de façon aussi disgracieuse.

La Hakujin se rétracta sans un bruit, disparaissant de nouveau dans la poche de sa tunique, ne laissant qu'une fine entaille dans le tissu. Il détaillait son agresseur, sentant un malaise monter dans les tréfonds de son esprit alors que se précisait les traits de la jeune fille, la couleur de ses yeux et ses cheveux légèrement animés par l'air de la nuit.

L'air toujours impassible, malgré son dos écrasé contre le sol, il lui répondit de sa voix neutre quoique un peu crispée par les pieds sur son ventre.

- "Je ne sais pas après quoi tu en as... et cela m'importe peu. Fais ce qui te plaît de tes mouvements désordonnés, mais dis-moi d'abord d'où te vient la maîtrise des ombres."


Il laisse passer quelques secondes, reprenant son souffle gêné par le poids de Piastol.

- "Oui, dis-moi pour les ombres. C'est bien la seule chose chez toi qui mérite ma curiosité."
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le dimanche 08 mars 2009, 23:56:28
-HJ-Pratiquement un an oui XD-Hj-

L'ange de la mort était une professionelle, les professionels ne l'étaient que si ils avaient une certaine éthique de travail. Ëtre un assassin était dangereux, parce que comme Piastol venait de le prouver, il suffisait d'une seconde d'inatention pour que le plus doué et le plus expérimenté de ceux ci meure sans avoir pu faire quoi que ce soit, si son intention avait été le meurtre Milan ne serait plus de ce monde, dans ce métier, l'effet de surprise faisait tout. Sans celui ci continuer a combattre était inutile. Milan l'avait compris et elle aussi, Piastol retira sa lame mais ne partit pas du corps du jeune homme Il n'y avait pas beaucoup de gens qui pouvaient se vanter de l'avoir rencontrée et d'avoir toujours la tête sur ses épaules après cette même rencontre. Elle ne laissait que très peu de traces. Laisser des traces n'étaient de toutes manières, pas digne d'un assassin, et si Milan la laissait partir alors qu'elle le laissait partir, ils pouvaient se plomber tous les deux, Piastol avait juste un peu trop de fierté pour être la première a vendre l'autre. Si la faux de Piastol était massive c'était également parce que, contrairement a la plupart des assassins elle savait affronter un ennemi au corps a corps.

Milan en aurait la désagréable surprise si il essayait de jouer les héros: un mouvement brusque et elle le fauchait comme un grain de blé. La lame était toujours tranchante, on parlait d'une arme capable de décapiter un homme, ce n'était pas quelque chose a prendre a la légère, c'était d'ailleurs également sa marque de fabrique, ceux qu'elle devait tués étaient abandonné dans le lieu de l'assassinat, la tête en moins, et la tête était donné au commanditaire pour montrer que le travail avait bien été effectué. Ce n'était pas barbarre, c'était une preuve de son efficacité voilà tout. Décidement non seulement Milan était malpoli, mais il était beaucoup trop arrogant, en un simple mouvement Piastol remit la lame de la faux au pied. L'assassin ne plaisantait jamais avec le travail, et même si son métier était de vivre parmi les ombres, ce n'était pas pour ça.


"La ferme. Je n'ai aucune information a te fournir. Tu va ramener ta petite tête par ici avant que je ne vienne te la prendre."

Elle l'avait appellé petite tête alors qu'il était plus vieux qu'elle. Ca voulait tout dire en terme de capacité cognitive, Piastol se croyait largement supérieure. Ce n'était pas avec son mépris qu'il aurait des réponses, de toute manière Piastol était née avec ce pouvoir, elle ne l'expliquait pas, elle n'avait pas a l'expliquer. Elle comptait tout simplement kidnapper Milan a la base et l'envoyer en petit morceaux a sa famille. Elle connaissait ce genre de noble, ça ne les impressionnerait pas et ils ne viendraient pas sauver leur fils, néanmoins le fait qu'un membre de la famille soit capturé frapperait la fierté de cette bande d'incompétent qui occupait son titre de noblesse, aussi comptait elle utiliser Milan comme un apat pour capturer le chef de famille et prendre sa tête. Et pour ça elle allait avoir besoin de Milan en vie.

"Tu va venir avec moi."

Et avant qu'il ait pu protester Piastol et Milan étaient absorbé par leur ombre dans le sol et se trouvaient dans des catacombes souterraines amenagées en appartement. Le noble pourrait chercher tant qu'il voudrais : il n'y avait aucune sortie, cet endroit avait été completement muré et condamné, la planque parfaite, la planque dont il ne reviendrais jamais. Non seulement il n'avait aucune idée de l'endroit où il se trouvait, il n'était peut être plus en Nexus, mais si il tuait Piastol ici et maintenant, il ne ressortirait jamais d'ici et mourrais de faim. Une fois arrivée l'ange de la mort se désolidarisa de Milan et le tint en respect avec sa faux

"Tu va jouer les apats gentiment sans te faire prier, et peut être que tu revera la lumière du jour. Règle N°1: Pas de questions. Parce qu'il n'y aura pas de réponses."

Voilà ce que Piastol avait a dire a Milan sur sa maitrise des ombres
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le lundi 09 mars 2009, 01:53:21
Milan se redressa doucement, époussetant et tirant sur sa tunique de manière un peu maniaque pour lui reprendre l'apparence impeccable d'avant leur brève lutte. Avant de sortir sa main de sa poche, une seconde lui avait suffi pour modeler l'Hakujin en forme de bague, un petit anneau sobre et discret à présent enroulé autour de son majeur.

Son esprit analytique et froid était aiguillonné par la curiosité. Durant leur passage dans les ombres, il avait eu la confirmation que Piastol n'utilisait pas l'ombre de la même façon que lui. Cela l'étonnait profondément, il n'avait jamais pensé que d'autres êtres, en dehors de la lignée Skikaku, puisse l'utiliser. Ce voyage a deux lui laissait une impression désagréable, presque comme un viol. Chaque Shikaku traversait les ombres en solitaire, c'est un endroit où l'on emmenait ni amis, ni victimes. Ce monde avait toujours été le sien, et voilà qu'il devait le partager. Il se consolait par la perspective de nouvelles connaissances, mais cela restait douloureux.

Il entendit les mots de Piastol sans les écouter, avec une éclatante indifférence. Au même moment, il étendait son ombre aux ombres environnantes, chacune se faisant le relais de ses sens pour explorer l'endroit. Les ombres vacillaient et se rejoignaient imperceptiblement quelques fractions de seconde, informant Milan de son environnement à tâtons comme le feraient les mains d'un aveugle. Elles lui disaient si la présence d'un être les faisait changer ; leurs formes étaient autant d'indications sur la taille des pièces et leur contenu. Il n'avait pas trouvé d'issue, mais ne s'inquiétait pas outre mesure. Il ne cherchait pas à fuir, et s'il voulait partir, il se disait que si Piastol avait trouvé une aller par les ombres, il pourrait bien trouver le retour.

 L'opération dura une poignée de secondes, presque imperceptible. Il reporta son attention sur la jeune fille, son regard vide à peine animé par la curiosité qu'elle avait éveillé. On aurait dit qu'il observait plutôt une machine curieuse ou un petit animal qu'un être doté d'intelligence. Il extirpa de sa mémoire les mots qu'il n'avait pas daigné comprendre, puis répondit d'une voix teinté d'incompréhension.

- "Jouer les appâts ? L'idée paraît stupide, je ne vois pas bien ce que je pourrais t'aider à attraper."

Il recula d'un pas, inconsciemment. Ses yeux était restés fixés un peu longtemps sur Piastol, et il venait de se rendre compte que depuis ce jour maudit, c'était la première fois qu'il était seul dans un lieu clos avec un membre du sexe opposé. Il pouvait presque sentir le poison se diffuser, la folie et l'inconstance de ces êtres le héler.

Ses mains, devenues nerveuses, replongèrent dans ses poches alors qu'il détournait le regard.

- "C'est une surprise que tu manies l'ombre... malheureusement l'incohérence des gens de ton sexe était tristement prévisible".
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le lundi 09 mars 2009, 02:41:53
Il était calme et allait tout droit au but, faisant confiance a ses sens plus qu'a ce que pouvait lui dire Piastol, c'était un comportement un peu plus digne d'un assassin que ce qu'il avait laissé voir depuis le début de leur "échange" si on pouvait appeller ça comme ça. Le don de traversée par les ombres de Piastol était tel que les missions de jours étaient plus risquées, les zones d'ombres apparaissant moins fréquement que la nuit où elle pouvait aller et venir a sa guise. Il était peut être moins ou plus performant que celui de Milan, mais le sien faisait partie de son travail et elle avait apprit a grandir en l'utilisant comme une ressource, comme une sorte de reseau de portail instantannés très sophistiqués, elle passa la main dans une ombre, et ressortait celle ci dans une autre, très pratique pour tuer des ennemis a distance, les ombres ne devenant plus que des surfaces onduleuses facile a traverser et similaires a de l'eau. Les ombres devenant ainsi de grosses flaques d'eau pour l'assassin qui pouvait sauter de l'une a l'autre avec l'aisance et l'agilité d'un chat.

Il lui permettait entre autre de passer instantanément d'une ombre a l'autre tant qu'elle savait que cette ombre était ouverte a elle, c'était pour ça qu'elle avait toujours accès a son repaire depuis le moindre recoin du monde et qu'un simple plongeon suffirait a la rallier a celui ci, ce n'était pas contrôlable, Piastol avait besoin de voir l'endroit où elle atterirait avant de sauter, dans le cas de Milan, ça avait été comme un brusque plongeon dans l'eau qui s'était achevé par un atterissage sans douceur sur un pavé dur et froid. L'assassin aux vetements moulants passa sa faux derrière son dos pour marcher calmement vers un fauteuil pour s'y poser, croisant ses jambes dans celui ci d'un air calculateur. Piastol n'avait rien de la compagne sympathique avec laquelle Milan allait devoir rester en touche pour passer le temps et échanger des plaisanteries, mais si ça pouvait le rassurer c'était réciproque, les deux soltaires n'aimaient pas la compagnie. Et ils n'avaient que très peu de temps a perdre avec les jérémiades de l'un comme de l'autre. L'assassin sourit et répondit a Milan d'un air décontracté en posant sa faux sur ses genoux.


"Tu ne vois pas?C'est pour ça que tu reste un assassin de second rang, Milan Shikaku, ce n'est pas tout d'être un chien au service de la couronne, encore faut il réfléchir aux motivations profondes des êtres que tu va cotoyer. Si tu veux les tuer j'entend, si tu compte leur offrir des fleurs, continue a faire ce que tu fais, c'est parfait."

La voix de Piastol se fit plus dure

"Les voies les plus rapides pour tuer un homme passent par le coeur et la tête. Dans tous les sens du terme. Tu va me servir en tant que pion pour attirer a moi la tête de la famille, et une fois que je l'aurais tranché les Shikaku s'écrouleront comme un chateau de carte. Peut être bien que le seigneur Shikaku ne viendra pas te sauver parce qu'il n'éprouve aucun sentiment pour toi, mais en revanche il ne pourra négliger l'humiliation que je lui porterais si je portais au nues sa véritable nature et le fait qu'un membre illustre de sa famille a été capturé pitoyablement au cours d'une beuverie clandestine avec d'autre porcs."

Piastol n'avait pas l'intention de cacher les détails de l'opération a Milan, il ne pouvait tout simplement pas partir d'ici, alors autant être exaustif et ne rien lui cacher de ses motivations, Piastol tendit sa faux vers lui de là où il se tenait

"Soit fier!Tu va participer a la chute de tout ton clan et tu aura le rôle le plus important dans cette représentation, c'est plus que ne mérite un assassin de seconde classe a qui on ne confie plus aucune mission comme toi et qui a même réussi a se faire battre par Quelqu'un de mon sexe, je ne serais pas si arrogant a ta place. Les otages n'ont pas a l'être."

Piastol avait donné toutes les réponses, il ne restait plus qu'une question: Pourquoi?
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le lundi 09 mars 2009, 08:12:30
Milan l'écouta avec attention cette fois-ci, même s'il se promenait dans la pièce en caressant les ombres d'une main distraite. Il n'avait pas réfléchi particulièrement aux motivations de Piastol pour la simple et bonne raison qu'il n'avait pas l'habitude de penser aux autres. Si elle avait été cible, il l'aurait étudié avec attention, mais elle sortait de ses schémas habituels de pensée.

Les explications de la jeune assassin ne l'étonnait pas. Ce n'était pas un contrat, elle n'avait pas vraiment essayé de le tuer, c'était donc une affaire de rancœur personnelle. Il s'arrêta à quelques mètres d'elle, parlant sans la regarder.

"Lorsque qu'on veut blesser un borgne, on ne vise pas l'œil qui est déjà mort. Et il se peut même qu'au lieu de le gêner, tu soulages ton adversaire en coupant son membre infecté."

Il se tut un moment, pendant lequel une ombre sembla s'enrouler brièvement autour de son doigt. Il se disait que pour atteindre les Shikaku, elle aurait du s'attaquer à l'élite, son père, ou sa sœur, le seule être féminin pour lequel il n'avait pas d'aversion. Leur maîtrise de la Hakujin et de leurs corps était cent fois supérieur à la sienne, et si Milan maîtrisait plusieurs techniques complexes du modelage d'ombre, rien de comparable à leur génie. Mais la jeune fille avide de vengeance serait déjà morte si elle s'était attaqué à eux ; elle préférait quelqu'un plus proche de son faible niveau, même si c'était inutile.

Il lui fit de nouveau face, faisant quelques pas nonchalants vers elle. Ses yeux se posèrent sur la faux, mais il les détourna rapidement quand ils rencontrèrent par inadvertance ses jambes pliées.

"Quel est ton nom ? J'imagine que notre maison a pris quelqu'un qui t'es proche. Mais il est inutile de nous en vouloir, nous sommes l'arme, pas le bras. Et il n'y pas personne à blâmer pour les morts et les blessés : chacun est responsable de sa faiblesse. Celui qui est tué le mérite."
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le lundi 09 mars 2009, 11:01:37
Milan confirma l'exactitude de ses informations :Le chef de la famille se foutait de son fils comme de sa dernière pantoufle. C'était pour ça que l'assassin prevoyait de jouer sur la corde sensible en visant non pas le coeur, mais la tête, en attaquant directement l'amour propre du chef de famille elle le forçait a sortir a découvert ou subir l'humiliation de voir son fils coupé en morceaux par un assassin qu'ils considéraient comme un tueur de seconde catégorie. Non, si le dirigeant de la famille se déplaçait, ça serait pour laver son honneur, si il était ne serais ce qu'a moitié aussi arrogant que Milan il viendrais récupérer son fils, quitte a le tuer de sa propre main pour l'empecher d'accomplir sa besogne. Le piege tendu elle pourrait en profiter pour pieger le chef comme un rat et le mettre a mort. Et même dans le cas où le père ne se déplaçait pas elle possédait toujours un des Shikaku entre ses griffes, elle pourraient le forcer a écrire une lettre enjoignant un membre de la famille plus important a le rejoindre et ainsi augmenter le nombre d'otages, tout dépendrais des informations qu'elle obtiendrais a la suite de la disparition soudaine et inexpliquée de Milan.

Si Piastol ne s'attaquait pas directement aux dirigeants de la famille, c'était tout d'abord parce que c'était bien trop risqué pour elle, et un assassin était une créature de l'ombre, elle n'avait aucun interêt a se mettre au devant de dangers qui pourraient résulter dans sa mort, l'assassin utilisait son intelligence pour parvenir a ses fins, il n'allait pas combattre au front en première ligne, mais poignardait dans le dos les dirigeants bien protégés derrière leur rangées de gardes. Contourner les difficulté était le crédo de toutes les créatures de l'ombre, et Piastol, bien que formée au combat au corps a corps, n'avait aucune raison de se battre si elle pouvait l'éviter. C'était pour ça qu'un assassin ne déboulait pas en pleine reception princière l'épée au poing mais versait plutôt du poison dans les verres avant que ceux ci n'arrivent a la bouche des nobles. C'était ça qui faisait la différence entre un assassin craint, et un assassin mort. Piastol ayant le pouvoir de traverser les ombres, le pouvoir de Milan était virtuellement inéficace contre elle, et servirait au contraire comme un avantage dans un combat si combat il devait y avoir.

L'assassine était donc l'ennemi le plus naturel qu'il puisse y avoir pour défaire les Shikaku


"Une blessure est une blessure, ce sont celles qui font le moins mal qui sont parfois les plus douloureuses. L'orgueuil poussera ta famille dans l'oubli, il y en a qui préfèrent encore mourir plutôt que d'être soulagé par un ennemi."

Le soutterain était tout de même meublé confortablement, on y trouvait des fauteuils des comodes, parfois des tableaux, des tapisseries ou des tapis. Mais Milan ne trouverais rien dans ces tiroirs qui l'aideraient a sortir d'ici, l'assassin tenta de deviner le motif de Piastol et celle ci sourit

"Tu me prend pour un amateur?Je suis la mieux placée pour savoir quel est le modus opérandi d'un assassin, gamin!"

Encore une fois le terme gamin alors que Piastol était plus jeune que Milan était assez comique, mais elle ne rigolait pas

"Avant que les Shikaku n'accèdent a la grâce ma famille opérait déjà pour la couronne depuis des générations. Vous n'êtes que des profiteurs, mais bientôt vous ne serez plus en mesure de profiter de quoi que ce soit."

Elle croisa les bras sur son top moulant, compressant un peu sa poitrine alors que son regard d'aigle ne quittait pas des yeux Milan

"Je suis l'ange de la mort, Piastol Mendoza, je suis ici pour reprendre le titre de ma lignée et éliminer les amateurs qui ont réussi a se hisser a la place qui nous est due."

Elle poussa un soupir arrogant

"Jusque là ça n'a pas été bien difficile."
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le lundi 09 mars 2009, 22:15:43
Les railleries de Piastol ne semblait pas avoir beaucoup d'effet sur Milan. On aurait même dit que quelle que soit la façon dont on lui parle, comme à un seigneur ou un chien, il entendait à peine les mots, dans une froide distance qui tenait plus de l'indifférence que du mépris.

Il avait ressenti presque comme une sorte de pitié lorsqu'elle avait révélé ses intentions, rien d'intense, juste une goutte sur la surface lisse de son esprit. Il considérait qu'elle se croyait dotée d'un plan machiavélique alors qu'elle ne tenait entre ses mains que du sable et du vent. Il fit de nouveau quelques pas lentement dans la pièce, sa silhouette gracieuse semblant à peine toucher le sol.

- "Mendoza ? ça ne me dit rien. Ni comme légende, ni comme victime." Il laissa passer quelques secondes, songeur. "De toute façon, il n'y a pas de rancœur à avoir : si vous avez été dégradés parce ce que vous étiez faibles. Ou stupides. C'est toujours ainsi."

Il ne prononçait pas ses mots sur l'air de la moquerie, mais sur celle de la constatation évidente. Son visage impassible fut parcouru d'un infime tic nerveux quand les bras de Piastol se refermèrent sur son buste.

Il songea qu'il ne devait pas rester trop longtemps enfermé avec une femelle. Leur folie était contagieuse, il le savait, il en avait été la victime. Elles vous attiraient dans la lie et vous n'en ressortiez jamais plus. Mais le temps qu'il trouve le chemin de la sortie dans les ombres, dans cet endroit qu'il ne connaissait pas, elle pourrait l'attaquer. Il pouvait essayer de la tuer, mais le meurtre sans ordre n'était pas dans sa nature, le combat encore moins.

Il serra fort ses paupières pour éviter que ses yeux s'égarent sur Piastol, rassemblant ses pensées. Cette fille n'était rien, seule une chose l'intéressait vraiment en elle, ce pouvoir qu'elle partageait avec lui. Il ne savait pas dans quelle mesure, elle n'avait pas voulu répondre à la question.

Il allait lui demander autrement.

Quand il rouvrit les yeux, il la fixait. Autour de lui, les ombres de la pièce s'étaient mises à danser légèrement, mouvantes, comme si quelqu'un agitait une lanterne au centre de la pièce. Il claqua des mains, et deux ombres s'étirèrent jusqu'à celle de Piastol qui s'étendait sur le fauteuil devant elle. Elles se nouèrent, comme reliées par mille petits fils de ténèbres, plus nombreux chaque seconde. A chaque noeud, Piastol pouvait sentir le contrôle de ses mouvements lui échapper, comme si c'est elle qui n'était plus que l'ombre de son ombre... une ombre en passe d'être contrôlée par Milan.

Cette technique était assez récente pour lui, il ne la maîtrisait pas tout à fait, et savait que sa proie pouvait échapper à son contrôle pendant la manoeuvre. Mais une fois les fils tissés, il n'y avait plus à rien à faire...

- "Je l'ai déjà demandé, dis-moi, petite ombre..."


[Je te laisse voir si Piastol succombe ou non à cette technique !]
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le mardi 10 mars 2009, 00:53:15
-Hj-Désolé pour une réponse aussi tardive ^^-HJ-

L'ange de la mort ne s'étonnait pas que le jeune noble ne sache pas de quelle famille elle était issue, les familles de nobles a Nexus allaient et venaient comme du chienlit, et le fait que les Mendoza ne se soient pas fait remarquer était un signe évident de qualité. Piastol n'aimait pas l'attitude arrogante de Milan, mais elle ne le reprimanda pas pour autant sur celle ci. Plus Milan serait confiant, et moins il se méfierais, moins il se méfierais, et mieux elle pourrait le manipuler a sa guise pour en faire un pion utile, pour le moment il demeurait aux yeux de l'assassine un adolescent géignard et un poids sur ses épaules. Ca irait surement mieux une fois qu'il aurait fini de tester les limites du calme de Piastol : dès que la situation déraperais elle lui ferait payer pour tout ce qu'il avait dit. Elle n'avait qu'a s'armer de patience pour attendre qu'il fasse une erreur, a ce moment là elle prendrais surement grand plaisir a lui casser les rotules, pour lui apprendre un peu a qui il s'adressait. Rien ne torturait comme un assassin, quand on sait où frapper pour tuer, on sait où frapper pour faire mal. Ca faisait partie de son entrainement.

"Le fait que mon nom ne te dit rien est flateur, ça veut dire que ma famille a bien rempli son travail contrairement a la tienne. Quand a notre déchéance, le jour un Shikaku arrivera a assassiner l'empereur d'Ashnard fait moi signe."

En effet c'était la mort de sa mère au mains de Mordret qui avait précipité la chute de sa maison, mettant piastol a la rue et lui faisant tout perdre. Mordret était un véritable démon, s'infiltrer clandestinement dans Ashnard était un véritable parcours du combattant et arriver jusqu'a la chambre de l'empereur un exploit que Piastol était la seule a pouvoir se vanter d'avoir accompli en compagnie de sa défunte mère, mais elles n'avaient pas pu mettre un terme au contrat, et sa mère était morte violée a mort dans les prisons d'Ashnard. Si les femelles inspiraient le dégout a Shikaku, les hommes imposaient pareil dégout a Piastol. Cette fois l'ange de la mort remarqua qu'il détourna les yeux pour la seconde fois et lui lança d'une voix sèche

"Si ma vue te dégoute sache qu'il en est de même des porcs de ton espèce."

Elle grimaça même de dégout a penser que les yeux de ce goret trainaient sur son corps. Voilà pourquoi elle vivait seule et qu'elle tuait toujours ses proies. Il lui fallait vivant, mais elle pouvait encore l'amocher si jamais il faisait de la résistance. Soudain, les ombres de la piece se mirent a bouger et Piastol lança

"Ca ne sert a rien, ne me provoque pas, j'ai besoin de toi vivant, mais c'est tout, je ne verrais pas d'inconvenient a te trancher le pif ou te tailler les oreilles en pointe!"

Elle fut plaquée contre son propre fauteuil et l'ange de la mort serra les dents tout en collant ses yeux dans ceux de son agresseur

"Ne fais pas trop ton malin"

Sa faux lui échappa de la main et elle tomba au sol
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le mardi 10 mars 2009, 08:11:44
Le visage de Milan s'était animé pour la première fois depuis que Piastol avait pu le voir, sous l'effet de la concentration. Il avançait pas à pas vers Piastol, les ombres se mêlant de plus en plus. Il n'était plus qu'à un petit mètre d'elle quand la faux tomba au sol, il en laissa presque échapper un demi-sourire.

- "Tu as des qualités indéniables... mais il te manque quelques dizaines d'années d'expérience pour affronter la maison Skikaku".

Il était satisfait d'avoir pu trouver une technique pour la maîtriser, malgré son talent. En attaquant son ombre et pas elle, il avait pu trouver une ouverture. Mais il savait que révéler cet atout sans la tuer était stupide, car elle serait plus difficile à prendre une deuxième fois...

D'un coup de pied il envoya valser la faux au loin de la pièce, et d'un léger mouvement du poignet il obligea, lentement les bras de Piastol à s'écarter pour se poser sur les accoudoirs du fauteuil, la gorge offerte. La bague autour de son doigt changea de forme, devenant un long bâton cylindrique dont il tapota le menton de Piastol, avant de le laisser courir sur sa gorge.

La Hakujin avait la consistance du métal, mais paraissait étonnamment tiède au toucher, sans doute une caractéristique liée à sa faculté de changer de forme.

Toujours concentré, les yeux de Milan était aussi devenus légèrement fiévreux.

- "Même immobile, je sais le danger que celles de ton genre représente. Oui.. il y a longtemps, vous m'avez eu, déjà".
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le mardi 10 mars 2009, 10:34:37
Piégée dans son fauteuil Milan avançait vers Piastol et dégagea sa faux d'un coup de pied, il semblait tendu par la concentration pour la maintenir en place, malgré qu'apparement elle ne se débatte pas, ou alors elle tentait de se relever mais la force de Milan la plaquait au fauteuil par ses pouvoirs. C'était intelligent de sa part de faire ça. Non, même elle ne pouvait pas se convaincre de croire une telle chose. Ce n'était pas intelligent. L'attaquer après ça était la chose la plus stupide qu'il pouvait oser faire. Il était son otage, son bien être dépendait principalement de son bon vouloir, si il l'enervait il allait se retrouver avec moins de peau et d'os intacts qu'il avait entrant dans cette piece.  Elle ne le gardait en bonne santée que parce qu'elle n'avait aucune raison de le blesser inutilement, mais si Milan persistait a opposer de la résistance elle allait devoir le punir très fortement. Pour le moment néanmoins elle ne semblait pas en état de punir quiconque vu la prise que venait de faire Milan. Celui ci souriait par arrogance et par contentement, comme si...

"Comme si immobiliser une proie déjà immobile était un exploit."

Cracha Piastol en guise de réponse. Néanmoins Shikaku s'avançait, bien sur de lui et se posait près de l'ange de la mort, il aurait suffi d'un geste si elle possédait sa liberté de mouvement pour lui planter un des dards accrochés a ses cheveux dans la gorge. Pour le moment elle ne le pouvait néanmoins pas, elle allait devoir supporter Milan, son pouvoir, et sa bague métamorphe, elle allait devoir maitriser cette arme le plus tôt possible, la première chose qu'elle allait faire une fois qu'elle allait pouvoir bouger c'était s'occuper de ce satané anneau et l'ôter du doit de Milan, même si pour ça elle allait devoir lui trancher le doigt, la proximité de l'homme la dégoutait, et Piastol sourit a la seconde phrase de son agresseur, d'un sourire mauvais

"Dois je comprendre que tu t'es laissé avoir par une simple femme, porc?"

Piastol ne perdait rien de son arrogance et fixait Milan, elle ne put néanmoins que tourner les yeux, car paralysée

"Qu'est ce qui te fais croire que je ne peux pas te déchirer la gorge quand j'en ai envie?Ce ne sont pas tes maigres tours de passe passe et la maitrise de ton pouvoir d'amateur qui va faire ton travail, que tu te facilite."

Piastol fronça les sourcils

"J'imagine que si tu ne m'a pas encore tué c'est pour satisfaire tes envies de goret?Tu ne le fera pas, crois moi. Pas sans en mourir."
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le mardi 10 mars 2009, 22:53:32
Milan retira le bâton de la gorge de Piastol, et en quelques infimes pression, le transforma en un tanto sans garde à la lame si aiguisée que même l'air semblait reculer devant elle. Il laissait pendre son bras le long du corps, l'arme noire et coupante se balançant vers le sol.
Il écoutait patiemment les mots de la jeune fille sous son emprise, semblant toujours imperméable aux insultes.

"Ceux qui sont sur le point de mourir disent de si belles choses", se disait-il, "faudra-t-il que je fasse couler son sang pour entendre enfin des paroles de qualité sortir de sa bouche ?". Mais l'idée ne l'effleura pas longtemps, il était un assassin, pas un meurtrier, il ne tuerait pas sans ordre.

Il leva légèrement sa main libre, intimant à l'ombre de Piastol l'ordre de se lever. Et comme chacun ne fait qu'un avec son ombre, la captive suivit le mouvement, se retrouvant debout à son tour, faisant face à Milan.

"Tu devrais me remercier. Tu seras la première à voir cette technique sans mourir. Et je te montre à quel point tes prétentions sont vaines, au moins pour l'instant. Je ne suis pas le plus doué de la maison Shikaku, et tu es dominée."

Sa voix était douce et lente, à peine tendue par l'effort de concentration.

"D'autres dans ma famille sont d'un tout autre niveau. Je t'en prie, ne persiste pas, avant d'avoir beaucoup progressé, ou ta propre ombre finira par t'étouffer".

Il le disait sans moquerie. Si la maison Shikaku devait tomber, elle tomberait, les choses allaient ainsi et les plus forts supprimaient les plus faibles. Mais cette créature n'était certainement pas de taille à mener ce combat.

Il se tut un moment. Il n'avait utilisé la technique de la poupée d'ombre que deux ou trois fois, pendant quelques dizaines de secondes au maximum, le temps de tuer sa cible immobile ou de la faire se suicider. Il ne savait pas combien de temps il pourrait contrôler Piastol, mais il était déjà certain que cela ne pourrait pas durer plus de quelques minutes. Il regarda de nouveau Piastol.

"Quand à mes désirs... tu es une fleur répugnante qui suinte le poison. Regarde-toi !"

Il avait prononcé les deux derniers mots plus forts, et avait porté un coup de bas en haut avec le tanto, si vif qu'aucune pupille n'aurait pu le suivre. Rien ne se passa pendant un court instant, excepté une petite mèche de Piastol qui flottait vers le sol, tranchée. Puis lentement, les fibres du top moulant de la fille cédèrent une à une. Le vêtement se déchira par le devant, avant de glisser sur le sol.

Dessous, la peau de Piastol ne présentait pas la moindre égratignure.




Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le mardi 10 mars 2009, 23:19:10
La comédie allait trop loin. Piastol avait joué serré et elle avait plus ou moins perdu la partie. En vérité, Piastol aurait pu se libérer de l'emprise de Milan a la seconde où il avait utilisé ses pouvoirs, tout comme elle le lui avait dit, mais elle avait préféré jouer celle qui avait succombé pour la simple raison qu'ainsi, Milan dévoilait un point sur lequel l'ange de la mort manquait encore d'informations :les pouvoirs de la lignée Shikaku, par son arrogance allaient lui être revélés. Il ne fallait pas se faire de fausse illusions :l'ange de la mort était bel et bien immobilisée par le pouvoir de Milan, elle était pas un surhomme ni quoi que ce soit ni n'avait pas une quelconque résistance au pouvoir du jeune noble parce qu'elle maitrisait également les ombres. Le pouvoir de Milan était peut être identique au sien, mais ils étaient totalement différents dans leur procédé, si Milan utilisait les ombres pour controler et immobiliser ses proies, Piastol s'en servait pour apparaître et disparaître là où celà lui plaisait. Deux approches totalement différentes d'un même pouvoir par deux êtres aussi différents que les ténèbres et l'obscurité.

Ce qui voulais dire que...

Eh oui. Si Piastol avait voulu échapper a la prise de Milan elle se serait contentée de se fondre dans l'ombre du canapé pour ressortir derrière l'assassin et lui trancher un tendon pour lui apprendre a se tenir en otage...Tout était méticuleusement prévu, et Piastol prenait le risque qu'il la tue pour voir ses capacités...C'était risqué mais l'ange de la mort était confiante, Milan avait trop confiance en ses propres capacités, il serait aveuglé par sa propre voie et marcherais dans le sens qu'elle désirait. Milan n'était rien de plus qu'un pion dont elle connaissait le mouvement par coeur. Et d'ailleurs celui ci finit par la faire se lever, et a Piastol de tiquer néanmoins cette fois elle ne jouait pas la comédie, elle n'avait pas prévu qu'il la fasse se déplacer...Tout allait comme prévu, certes, même cet imbécile allait lui donner lui même les clefs des pouvoirs des Shikakus et s'en vanter, mais si jamais il la déplaçait dans la lumière de la torche elle ne pourrait plus rien faire. Milan triomphant dans le jour en maitrisant les ombres, était inéficace dans la nuit où elles étaient invisibles, elle c'était l'inverse. Dans la nuit Piastol pouvait utiliser son pouvoir n'importe où.


"Tu ferais mieux...De ne pas quitter la tienne des yeux, le danger est partout Milan Shikaku, et surtout là où tu ne l'attend p..."

Il la coupa pour tenter de la frapper, elle tenta de se reculer par pur reflexe mais oubliait sa paralysie. Le coup ne la frappa pas néanmoins mais fit autre chose. Alors que Piastol était a présent a demi dans la lumière son top tomba au sol, libérant soudainement la poitrine de l'assassin qui ne s'attendait pas a un tel mouvement et regarda d'un air effaré apparaître devant Milan ses deux seins d'une taille honorable, rond et fermes ballotant légèrement sous la libération pour se stabiliser, une poussée de haine pure monta alors en Piastol qui leva ses yeux vers Milan, serrant ses dents.

"Je vais t'égorger comme un porc."

Tant pis pour l'otage et pour le plan, cette fois il n'y avait plus de raison de rester en bon terme: Ce qu'il avait fait était impardonnable. Et alors qu'elle sentait la prise se libérer Piastol se laissa tomber en arrière dans les ombres pour y disparaître, la faux de l'ange de la mort fut saisie par une main jaillissant du sol et les deux disparurent.

La lumière de la torche se soufla.

Le jugement était imminent...Piastol n'attendait que le bon moment pour jaillir du plafond et trancher purement la tête de Milan, il ne s'attendrait pas a la voir sortir de là. Et c'est ce qu'elle fit, se laissant tomber en tournant elle décocha un coup de faux meurtrier.
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le mardi 10 mars 2009, 23:52:57
L'assassin ne comprenait pas comment elle avait pu se libérer de la poupée d'ombre, mais il n'avait pas le temps de réfléchir. Peut-être la vue de son buste dénudé avait fait fléchir sa concentration un instant, il avait frappé sans réfléchir, par un genre de pulsion qu'il redoutait car c'est l'une des rares choses qu'il ne maîtrisait pas.

Il ne s'affola pas lorsqu'elle disparut dans l'ombre avec sa faux ; il restait de la lumière, chaque ombre était sienne et le renseignait sur la position de Piastol aussi sûrement que s'il la suivait sur une caméra. Mais il n'avait pas prévu que la lumière disparaisse.

Les Shikaku utilisait l'ombre de mille façons, mais la lumière était nécessaire. C'est elle qui créait les ombres, et multiplier les éclairages n'y faisait rien : il restait toujours une ombre. C'était là une grande partie de ce qui en faisait les assassins les plus efficaces. Pour leur échapper, il aurait fallu rester dans une pièce sans lumière pour l'éternité, ce à quoi aucun être ne pouvait se résoudre.

Dans les ténèbres, il n'y a plus d'ombre : juste les ténèbres.

En s'éteignant, la torche avait privé Milan d'un sens aussi bien que si on lui avait crevé les yeux ou percé les tympans. Les ombres avaient juste pu lui souffler, avant de mourir, que Piastol et sa poitrine bondissante allaient revenir le frapper. Il ne savait qu'une chose sur l'attaque à venir : elle viserait un point vital. Son assaillant était un assassin, et comme lui, ne connaissait pas d'autre façon d'attaquer. Tête, carotide, coeur,  artère radiale ou fémorale ; ça ne pouvait être qu'un de ces points.

Il ne bougea pas d'un pouce, se contentant d'une brève pression sur la Hakujin, qui devint presque liquide, se répandant à son maximum le long du corps de Milan, avant de durcir pour couvrir les points vitaux.

Il ferma les yeux et attendit le coup.

Le monde vibra un instant, puissamment, et des couleurs sang et or passérent sous les paupières de Milan. Il ne s'était pas trompé, le coup l'avait pris à la gorge, et sans l'écharpe métallique de l'Hakujin sa tête aurait probablement roulé dans un coin de la pièce à présent.

Il rouvrit les yeux, groggy, à quatre pattes dans le noir. Il eut tout juste la force de faire reprendre à la Hakujin la taille d'un court katana, et roula silencieusement dans un coin de la pièce. Il se demanda si Piastol, elle, voyait quelque chose, et il arrêta sa respiration, aux aguets.

Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le mercredi 11 mars 2009, 00:51:51
Piastol retomba sur la pointe des pieds dans l'obscurité totale et disparut a nouveau dans la pénombre. Contrairement a Milan l'absence de lumière était sa force, elle avait donc tout interêt a rester dans les ténèbres, si Milan était efficace de jour, elle était efficace de nuit. Et ici, dans cette crype sans aucune entrée Milan n'avait aucune source de lumière qu'il pouvait exploiter hormis celle de la torche, qui plus est l'endroit était empli de meubles divers dans lesquels il pouvait rentrer sans faire attention, pour ainsi dire, Piastol voyait parfaitement dans le noir, ses yeux étaient habitué a fureter dans les ombres et a tuer toute forme de vie agressive avant de disparaître comme elle était venue. C'était pour ça que Piastol n'attaquait que pendant la nuit, ou presque, si elle avait fait face a Milan en plein jour aujourd'hui, c'était parce qu'elle n'avait pas le choix, parce que c'était le seul moment où le noble allait être assez seul pour qu'elle arrive a trouver une ouverture. Néanmoins elle n'avait aucun mal a se déplacer dans la lumière, a condition d'avoir toujours une zone d'ombre a proximité.

Si ce combat avait eu lieu a la surface, Milant aurait été vainqueur sans aucun doute, mais dans l'ombre elle était invincible, Piastol réaparut derrière le canapé, accroupie contre le sol pour regarder Milan. Il était toujours en vie après qu'elle eut pourtant frappé de toutes ses forces. Il devait utiliser son arme pour se protéger. Elle allait devoir trouver un moyen de l'empecher de faire plus de dégats...Néanmoins pour le moment il allait falloir faire une courte pause le temps de...Eh bien le temps de se vetir un peu. Comme le combat semblait durer, elle ne voulait pas prendre le risque d'être a nouveau vue par l'assassin dans cette tenue...Et puis les sentir pendre et balloter quand on se déplaçait accroupie n'était pas très pratique, et elle pourrait être génée par ça...Aussi planifia t'elle de récupérer de quoi cacher sa semi nuditée en arrachant un des draps d'un lit a baldaquin dans le bit de le nouer autour de son torse. Néanmoins il ne fallait pas que Milan le remarque, aussi pris t'elle le partie de jouer avec ses sens pour le mystifier et se donner le temps de faire ça, après quoi elle l'éliminerais, la partie n'avait que trop durée.


"Te cacher ne servira a rien. Tu ne peux pas savoir où je suis ni quand je vais frapper."

La voix venait de plusieurs endroits a la fois, Piastol faisait tomber des bibelots, provoquait des bruits a droite comme a gauche pour semer le doute dans l'esprit de Milan  pas de gros bruits pour bien montrer que c'était une diversion, mais de petits bruits infimes que seuls une oreille bien entrainée pouvait déceler, elle revenait de temps en temps vers le lit pour déchirer des draps, bientôt elle aurait assez de tissu pour le nouer sans être encombrée.

Un bruit de déchirement se faisait entendre sur la droite.
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le mercredi 11 mars 2009, 01:36:08
Toujours un peu sonné, l'assassin resta accroupi le temps de récupérer. Il entendit les divers bruits par Piastol, qui lui paraissait trop nombreux pour être de la maladresse. Il était évident qu'elle cherchait à le piéger.

L'entraînement intensif de son esprit lui avait permis de cartographier la pièce quand celle-ci était éclairée. Il aurait pu se battre un moment les yeux fermés, simplement par la mémorie, mais la moindre approximation pouvait le faire trébucher sur un objet et être synonyme de mort. Ce n'était envisageable qu'en dernier recours.

Il tentait d'analyser la situation, la gorge encore serrée par le choc. La seule lumière, la torche qui s'était éteint lors de la chute de Piastol, était à présent inutile. Son esprit repassait en revue chaque détail de la pièce, quand le déclic se fit.

Elles devaient être à environ un mètre soixante sur sa gauche, sur une commode. Il hésitait à y aller, redoutant une attaque, jusqu'à entendre le bruit d'un tissu qu'on déchire sur sa droite. C'était une action qui nécessitait les deux mains, voire la bouche, il disposait de quelques secondes. Il bondit à travers la pièce, s'orientant par la mémoire, son genou heurtant malgré tout un objet inconnu dans la manœuvre, lui arrachant un gémissement.

Il leur mit la main dessus, elles étaient à moins de trois centimètres de l'endroit prévu. Une belle estimation.

Les allumettes qui avaient servi à allumer la torche... Il avait peu de temps, ses doigts de pianiste en extirpèrent trois et les craquèrent ensemble. Il posa la petite flamme naissante dans le creux d'une tapisserie. Trois autres, dans les replis d'un tapis. Trois autres encore, contre le coussin d'un fauteuil.

Le katana dans une main, la boîte d'allumettes dans l'autre, il se mit en position de défense, le doux craquement du feu naissant sonnant chaleureusement à ses oreilles.
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le mercredi 11 mars 2009, 01:50:08
Piastol avait fini de déchirer un pan du drap pour le nouer autour de sa poitrine, dans un gros noeud ridicule, mais c'était déjà mieux que de se balader torse nu...Elle allait faire payer sa conduite a Milan au centuple, elle était vraiment en colère et n'avait aucune envie d'epargner Milan pour ce qu'il venait de lui faire. Aucune pitié, aucune supplication ne pourrait le sauver du sort qui l'attendait maintenant, cette fois ci elle le tuerais a petit feu, il semblait avoir mérité ce traitement de faveur, elle le ferait tomber sur ses genoux et lui couperais les doigts, comme ça il n'aurait plus jamais de quoi porter cette maudite bague. L'ange de la mort se sentait humiliée mais en même temps elle ne pouvait s'en prendre qu'a elle même, elle avait joué son jeu d'arrogance et l'avait laissé avancer bien trop loin dans son jeu. Il était temps de mettre un terme a cette histoire, quoi qu'il en coute. Pas de quartier. Il y avait bien peu de chose que Milan pouvait faire pour empecher Piastol de lui trancher la gorge purement et simplement...Ce qu'il venait de faire en faisait partie.

La lumière, l'odeur de brulé rappella Piastol a l'ordre...Comment...Comment avait t'il fait ça?Est ce qu'il maitrisait aussi le feu?Est ce qu'il y avait une fin a ces satanés pouvoirs?Piastol ne se demanda pas une seule seconde comment une boite d'allumette avait pu apparaître au moyen âge ni pourquoi elle l'avait dans cette piece ni comment Milan ainsi qu'elle, qui n'avaient jamais quitté Terra pouvaient savoir qu'il s'agissait d'allumette et ainsi y mettre le feu (Hj-Eh oui :) -Hj-) Les faits étaient là:il y avait le feu chez elle, et si elle ne faisait pas quelque chose très vite elle courrait a la catastrophe, elle allait perdre toutes ses possession et n'allait plus avoir de repaire, elle n'en connaissait aucun aussi sur et inviolable que celui ci, il était impensable qu'elle le perde. Piastol apparut a quelques mètres de Milan, des draps grotesques passs sur son corps en guise de vetements, elle cria au jeune homme d'une voix remplie de colère.


"Espèce de crétin!Est ce que tu as la moindre idée de ce que tu viens de faire?Il n'y a aucune evacuation d'air ici!Si la fumée ne nous étouffe pas avant le feu consumera tout notre oxygène!"

Piastol arracha une tapisserie pour ecraser le début d'incendie avant qu'il ne prenne

"Je pourrais facilement t'abandonner derrière moi maintenant et te laisser crever comme un rat!Mais je ne veux pas perdre tout ce pour quoi j'ai tant travaillé!ETEINT MOI CE FEU!"

Cria Piastol. Milan aurait du reflechir aux conséquences de son acte avant d'agir...
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le samedi 14 mars 2009, 16:10:59
[Désolé pour le retard, la fin de semaine a été difficile  :-\]

Epuisé, le jeune assassin regardait Piastol s'affairer pour circonvenir les flammes. Il était étonné, pour la première fois il la voyait vraiment perdre ses moyens. Cet endroit devait lui être précieux, suffisamment pour détourner les yeux de son adversaire. Peut-être finalement n'étaient-ils pas si semblables.

La Hakujin bondit en une fine lance, mais elle n'était pas dirigée contre Piastol. Il piqua la torche qui reposait au sol, la ramenant dans ses mains puis l'allumant contre la tableau dont la toile se consumait derrière lui. Ceci fait, il décrocha le cadre et le laissa tomber au sol. Sans rien de plus à brûler que la fine toile, le feu s'épuisa rapidement. Les petits bâtonnets de souffre, même disposés stratégiquement, restait une source de feu très modeste.

- "Je ne suis sans doute pas un invité agréable, mais ton accueil manquait sérieusement de courtoisie également".

Il s'adossa ensuite au mur, expirant lentement, épuisé. Si la Hakujin avait empêché un coup mortel, sa nuque et ses épaules résonnaient encore du choc produit par la faux, il sentait sa nuque rigide et peu mobile. Dans le noir complet, un nerf de son genou avait heurté un meuble, et si la douleur passait, il sentait sa jambe gauche engourdie et peinant à réagir. Quand la poitrine sculptée sculptée de Piastol était apparue au grand jour, il avait perdu un instant sa concentration et cela ne pardonnait pas avec la Hakujin. Elle avait pris une seconde une forme bizarre, lui entaillant la main. Une petite blessure, mais suffisante pour qu'un filet de sang perle et s'enroule entre ses doigts.

L'adrénaline refluait de ses veines, le laissant courbaturé et épuisé. Il n'était fait ni pour encaisser des chocs, ni pour les longs combats. Il leva les yeux vers Piastol qui s'agitait dans son étrange tenue, toujours appuyé au mur, les cheveux collés contre les temps par la sueur. Une étincelle de curiosité émergea des tréfonds de son esprit épuisé.

- "Tu n'as donc rien trouvé dans ce monde d'intéressant, que tu veuilles à tout prix revenir dans les répugnantes habitudes politiques, et les faux-sourire des courtisans ?"
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le samedi 14 mars 2009, 20:15:31
-Hj-Ah!Je me demandais si tu était parti pour une autre année  ;D-HJ-

Ce n'était pas vraiment l'envie de garder ses possessions -La planque était meublée quand elle était arrivée- mais bel et bien la nécéssitée de garder tout en place. Tuer Milan ne méritait pas qu'elle gache son repaire. Mais avant tout Milan aurait du voir une chose évidente :Si il n'éteignait pas le feu, il allait mourir. Un point c'est tout. Et c'était ça le plus important, puisque Milan ne pouvait sortir d'ici, et que, si les flammes ne le consummaient pas, la fumée allait l'étouffer purement et simplement. Ce n'était donc peut être qu'une question de practicité pour Piastol, mais c'en était une de vie ou de mort pour Milan. Piastol finit d'éteindre les flammes avec la tapisserie en halletant, ses épaules nues se soulevant au rythme de sa respiration. Puis, il ne fallut pas plus de quelques secondes pour que Piastol reprenne sa faux et dans un mouvement habile la fasse tournoyer pour la mettre sous la gorge de Milan. Le regard d'aigle de Piastol était redevenu tout ce qu'il y avait de plus impitoyable, plongeant son regard dans celui de Milan comme deux serres acérées elle lui lança

"Est ce que tu es bête ou tu le fais exprès?Il m'aurait suffit de sortir de cette piece pour t'abandonner a une mort certaine, tu aurais passé un temps precieux a me chercher et a la fin de ce temps là tu serais mort, brulé ou asphyxié. Et malgré le fait que je me suis soucié assez de ma planque pour ne pas t'y abandonner tu te permet encore de me faire des remontrances pareilles?!"

La panique avait un peu calmé Piastol, un peu, elle était toujours autant en colère, quand il lui posa sa seconde question elle fit virer sa faux pour le frapper au visage avec l'extrémitée opposée, pour lui donner un coup contendant et lui faire regretter ses paroles. L'ange de la mort rabattit sa faux dans le bon sens et lança

"Qu'on soit bien clair, recommence un tour de cette sorte, et je te tuerais. C'est ta dernière chance, porc."

Elle tendit la main vers Milan

"Donne moi cet anneau, ou dois je te trancher le doigt pour l'avoir?"
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le dimanche 15 mars 2009, 00:27:26
Milan encaissa le coup, gardant les yeux fermés un insant. Il n'en rouvrit qu'un, l'autre gonflé par la frappe de Piastol.

"Si tu voulais me tuer, tu l'aurais fait maintenant. Tu penses maîtriser les choses, mais tu t'agites comme un phalène près d'une lumière. Si tu es venue par les ombres, je pourrais repartir les ombres, même si cela met plus longtemps. Tu penses pouvoir faire tomber la maison Shikaku, mais j'aurais pu t'ouvrir le ventre plutôt que la chemise sans trop de difficultés, quand bien même je suis le cadet."

Il se laissa glisser contre le mur avec un soupir de lassitude, pour s'asseoir après une petite grimace douloureuse.

"Si tu étais encore un assassin, tu ne m'aurais pas enlevé, tu aurais frappé là-bas. Tu ne prendras pas ces poses menaçantes, tu couperais. Tu ne préparerais pas de plans stupides, tu attendrais l'ordre pour ta prochaine cible. Tu l'étais peut-être, tu es devenue autre chose... quoi, je ne le sais pas, et ça ne m'importe guère".

Il modifia la Hakujin en un petit cube noir et la tendit.

"Il faut des années pour l'apprivoiser, le double pour la contrôler, le triple pour la maîtriser. Prends-la donc, mais si ça te tue, je ne bougerai pas d'un pouce. La souffrance est une juste punition pour ceux qui vont au-delà de leurs capacités.".

[Attention danger  :D]
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le dimanche 15 mars 2009, 00:53:59
-hj-Noté, mais danger qui n'existe pas :P Ou alors la Hakujin peut controler l'ombre de Piastol et je suis mal XD-HJ-

Le regard d'azur de Piastol était rempli d'un mépris tellement palpable qu'il était possible de le couper au couteau. Il était hors de question de laisser ce jeune coq arrogant se sortir de ce mauvais pas avec une pirouette, il était en son pouvoir. Et Piastol ne rechignerais pas a le torturer un peu si ça devait lui faire ravaler son sourire satisfait droit dans sa gorge. Une belle pomme d'adam qui allait de haut en bas et qui demandait qu'a se faire trancher en deux. L'ange de la mort eut un sourire narquois quand il prophétisa qu'elle ne sortirait jamais vainqueur de la maison Shikaku, elle rapprocha la lame de sa faux de la gorge de Milan

"Eh bien, si c'est le cas, autant te tuer tout de suite non?Pourquoi est ce que je perds mon temps avec toi?Je te tue, c'est déjà une petite victoire, je ne l'emporterais jamais sur ta famille, mais toi tu t'en foutras bien."

Piastol eut un sourire inquiétant

"Tu seras mort."

Et elle lui assena un second coup avec le revers de la faux, sur l'autre joue, pour égaliser

"Regle N°1, pas de question, Regle N°2, tu n'évoque plus cet incident ou ça sera la dernière fois que tu l'évoquera. Me suis je bien fais comprendre?"

L'assassin avait rafermi sa position et regardait Milan d'un air féroce, farouche, une véritable tigresse prête a le depecer, la cicatrice sur sa joue gauche mettant plus en avant son coté felin. Milan aborda alors le fait qu'elle avait renié le credo de l'assassin en ne le tuant pas, elle soupira et le regarda dans les yeux.

"Tu es jeune."

Fit l'assassine qui décidement ne semblait même pas remarquer que Milan était plus vieux que lui

"Tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez rouge, pour toi le monde se divise entre les chasseurs et les chassés, mais avec un petit poisson tu peux en attraper un gros. Je n'ai pas de commanditaire espèce de crétin. Le commanditaire, c'est moi. C'est moi qui me fixe mes cibles et mes objectifs. Et un assassin qui n'utilise pas sa tête pour avoir ce qu'il veut n'est rien de plus qu'un outil entre les mains d'un noble qui tire les ficelles, c'est exactement ce que tu es, maintenant donne moi ton fichu cube."

Fit Piastol en tendant la main alors qu'il avançait la Hakujin, elle fit mine de le récupérer en mettant sa main sous la sienne, il lui lança sa phrase et il lacha le cube.

Piastol retira sa main.

Le cube tomba par terre dans l'ombre au pied de Piastol et y fut englouti, téléporté on ne sait où. L'ange de la mort sourit


"J'ai bien vu que ce truc était sous ton contrôle, je ne suis pas bête. Je ne le toucherais pas."

L'ange de la mort se tourna pour s'éloigner, elle n'avait pas d'inquiétude, Milan ne sortirait pas d'ici, il était prisonnier ici. Elle n'avait qu'a rejoindre ses quartiers. Rien de ce qu'il ferait ne l'aiderais

"Si tu ne remue pas trop il se peut que je te laisse filer une fois le contrat abbatu, mais tu as interêt a te tenir correctement. Je n'aime pas les gorets."

Fit l'ange de la mort en se retournant, arborant le magnifique "Noeud a la va vite" qui avait servi a nouer le drap

"Je te consieille de bien reflechir. Je ne te sauverais pas si tu remet le feu, et si tu me tue, tu ne sortira jamais d'ici. Tu ne sais pas où tu es, ton pouvoir est impuissant dans le noir également. Sinon notre affrontement aurait été rapide."

Eh oui, Piastol avant deviné ça également, trainant le pas, elle avançait vers ses quartiers, son corps a demi nu laissait voir ses hanches onduler en même temps que sa marche, sa faux dans son dos soutenant la ligne de celui juste entre la chutte des reins
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le dimanche 15 mars 2009, 16:18:29
Milan ne la vit pas s'éloigner, encore sonné par le nouveau coup porté par le plat de la faux. Il entendit ses pas décroître, puis leva une main pour essuyer le sang qui s'écoulait de son arcade sourcilière. Il attendit un moment que la douleur s'estompe. La disparition de la Hakujin ne lui posait pas de problème particulier, une technique Shikaku consistait justement à la plonger dans l'ombre pour la transformer en arme à distance. Il fallait la toucher pour la modeler, les ombres se faisaient le relais de mains.  Il n'avait pas encore la maîtrise d'une technique aussi complexe, mais ses talents étaient suffisants pour la ramener à lui.

Mais pour l'instant, les forces lui manquait. Son corps entier était source d'inconfort et de douleur, il n'aspirait qu'à fermer les yeux et sombrer dans le néant. Dans un ultime effort, il se mit debout, explorant la pièce, lent et grimaçant, jusqu'à trouver deux nouvelles torches en prévision de la fin de celle qui brûlait actuellement.

Utilisant le reste du drap déchiré par Piastol pour se couvrir, il épongea le sang sur son visage et noua un bandage de fortune sur sa paume. Il se dévêtit ensuite de sa tunique et s'allongea, ne gardant qu'un caleçon et un T-shirt noir collés à sa peau par la sueur. Il ne ressentait pas de peur, Piastol ne semblait pas vouloir le tuer. Et il n'avait aucune envie d'essayer de comprendre les plans de cet esprit dissolu et incohérent.

Trois heures de sommeil, et il aurait récupéré suffisamment de forces pour récupérer la Hakujin et s'ouvrir un passage dans l'ombre vers l'extérieur. Il se redressa le temps de caler la torche sur une fixation au mur et s'étendit de nouveau dos sur le dos.

Sa respiration, d'abord difficile, devient rapidement régulière et sereine alors qu'il s'enfonçait dans le sommeil.
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le dimanche 15 mars 2009, 21:08:35
Piastol n'avait pas l'intention d'être vue s'éloigner de toute façon. Elle était d'humeur maussade et n'avait pas envie d'être a nouveau mise en boule comme Milan venait de le faire. Jamais personne ne l'avait humiliée ainsi et la haine continuait a se cristaliser dans le coeur de l'assassin, elle se demandait pourquoi elle ne l'avait pas encore tué malgré la menace évidente que Milan représentait. Elle en avait besoin pour son plan, mais elle devrait au moins prendre un minimum de précaution, le frapper n'était pas suffisant pour elle. Elle aurait du carrement le couper en deux pour ce qu'il avait fait. Pas de concession. C'était la première fois qu'une personne restait vivante assez longtemps pour lui poser ce genre de problèmes. Milan était indispensable pour attirer les Shikaku dans un piege, si il se revelait être un mauvais pion elle le tuerais avec grand plaisir. Hors de question de le laisser partir après ce qu'il savait. Elle lui laissait miroiter sa liberté pour qu'il soit docile, il pleuvrait des andouillettes le jour ou Piastol pardonnerais un tel acte ...Un acte misérable.

Elle se sentait sale. Elle avança près d'une bassine et retira ce simulacre de vetement et son pantalon pour se glisser dans l'eau d'un bain et reflechir a tout ça a tête reposée. Elle ouvrit un passage depuis les thermes de Nexus qui deversa de L'eau chaude dans la bassine, juste ce qu'il fallait...Elle avait fait des repérages dans divers endroits, elle avait pas besoin de bouger ici et pouvait y demeurer pendant des mois...Piastol se relaxa et repensa a toute cette scène alors que le dégout lui montait a la gorge et que les images du passé lui revenait en tête, elle, assistant impuissante depuis sa cachette au viol de sa mère par la cible qu'elle voulait assassiner, battue, violée, humiliée, elle avait été tuée au beau milieu de ses ebats a force de douleur et de torture, mais elle était morte sans jamais la vendre, sans jamais vendre sa patrie. Et c'était comme ça que Nexus la remerciait de son sacrifice :en mettant une famille de nobles incapables pour les remplacer. Piastol ne voulait pas son rang et sa place, elle voulait simplement honorer la mémoire de son dernier parent connu...

L'ange de la mort sortit de son bain et revetit sommairement une robe de chambre blanche avant de prendre une bougie, elle allait jeter un coup d'oeil discret a Milan pour voir si il ne tentait pas de s'échaper, elle marcha vers un mur, rentra dans l'ombre et ressortit dans la piece où se trouvait Milan. La bougie s'éteignit sur son passage. C'était quelque chose qui arrivait constamment, le feu ne pouvait évidement pas traverser l'ombre, mais ça contribuerais a ne pas se faire remarquer.

Le noble était installé sur le lit et semblait dormir, Piastol haussa un sourcil. Il dormait?Tout simplemen?Qui dormait dans sa situation?Elle le regarda un moment en silence, son corps répugnant légèrement visible l'emplissait de dégout, elle ne pouvait pas voir un homme sans que cette vision lui revint en tête.


*Je n'ai jamais compris, ce que la femme pouvait trouver a l'homme."

Piastol se rapprocha de Milan subrecitement, ne faisant pas attention a sa respiration pour voir si il dormait vraiment, elle se pencha vers lui et regarda son visage endormi, comme hypnotisée, quelque chose la fascinait autant que celà la dégoutait là dedans, mais quoi?
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le dimanche 15 mars 2009, 23:10:59
Milan ne bougea pas, et pour cause, il dormait profondément. Il aurait pu rester dans cet état de demi-veille bien connu des assassins et des guetteurs pour se reposer tout en restant attentif. Le simple envol d'un papillon lui aurait alors fait ouvrir les yeux, tout les sens en éveil et prêt à agir. Mais ce type d'assoupissement offrait peu de repos, et il savait qu'il ne mettrait des heures pour recouvrer un peu de force.

Son esprit cartésien avait choisi le vrai sommeil. Piastol s'était éloignée sans le tuer, alors qu'elle en avait l'occasion, il n'y avait pas plus de raison pour qu'elle le fasse pendant son sommeil. En dormant normalement, quelques heures lui suffirait pour utiliser de nouveaux pleinement les ombres et s'en aller. Sa situation et les desseins de Piastol ne l'avait pas troublé. Il devait dormir pour s'en sortir, l'angoisse était une chose parasite et vaine. Quand aux plans de Piastol, ou ce qu'il en avait compris, cela lui semblait toujours le projet d'une être fou et dispersé qui courait sur le chemin de sa mort.

Il était sur le dos quand Piastol s'approcha et se pencha sur son visage. Dans cette position, les traits détendus, il était difficile d'imaginer que ce jeune garçon frêle avait prévu des vies par dizaines. Ses traits fins, presque féminins, la bouche d'un rouge sombre et les cheveux noirs éparpillés lui donnaient l'air d'un ange noir et mélancolique.

Son corps aurait pu être celui d'un gymnaste, ou d'un danseur. Contrastant avec les sous-vêtements noir, sa peau était pâle, irréellement blanche. Seules imperfections, la marque des coups qu'il avait reçu. Son œil avait dégonflé, mais un cerne bleuté l'entourait à présent. Un hématome mauve s'étendait sur la partie gauche de son coup, jusqu'à la clavicule. Son corps si léger, ou peut-être si entraîné à être discret, ne déformait presque pas le matelas sans drap où il reposait.

Sa tête pivota à peine à la présence de Piastol, s'inclinant sur le côté contre son épaule. Le sommeil était profond.
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le dimanche 15 mars 2009, 23:34:44
-Hj-On peut pas dire que tu m'aide a écrire une réponse XD, on dirait bien que nos persos n'ont aucune envie de prendre l'initiative. A moi de forcer le destin je suppose  :P-Hj-

L'ange de la mort se trouvait en robe de chambre chez elle, jusque là rien de très exceptionnel mais elle avait de la compagnie ce soir, un visiteur dont elle aurait bien voulu se passer. Elle aurait imaginé que Milan tremblerais de peur et accepterais sans rechigner tout ce qu'elle lui disait, c'était plus ou moins comme ça qu'elle voyait un fils Shikaku, un noble pourri gaté, incapable d'avoir la moindre once de fierté et de trippes. Au lieu de ça Milan avait réussi a lui faire perdre son sang froid, ce qui était loin d'être louable chez un assassin. Il y avait simplement des choses qu'elle ne supportait pas. N'avait t'elle pas de bonnes raisons pour limiter les abus de ce port reniflant?Elle n'avait pas envie de finir comme sa mère, elle serait plus forte que les désirs répugnants de la gente masculine. Elle ne se laisserait pas tomber dans les griffes de Milan pour qu'il abuse d'elle, lui ne voyait qu'un corps, et pas une assassine, il l'avait souvent méprisée depuis qu'il était ici, surement était il un des nombreux hommes a croire qu'elle n'était qu'une femelle stupide, la dernière personne qui avait cru ça avait vu sa tête rouler sur une quinzaine de mètres.

Elle lui avait expliqué son plan, une chose qu'elle n'aurait jamais du faire après coup, elle posa une main sur son crâne, mais qu'est ce qui lui prenait a la fin?!Elle avait révélé tout son plan a celui qui pouvait tout contrecarrer, quelle idiote!On en croirais presque un méchant de mauvaise serie télévisée. Piastol était tombée bien bas, elle ne savait pas pourquoi elle avait donné tant d'ouverture a Milan, ce qui était arrivé était de sa faute. Peut être que Milan la manipulait depuis le début?Peut être possédait t'il le pouvoir de se jouer de l'esprit et qu'il ne faisait pas semblant de dormir, mais qu'il la parasitait encore plus?Là où Milan s'était trompé, c'était que si Piastol ne l'avait pas exécuté pour le moment, il n'était pas improbable qu'elle change d'avis avec le temps qu'elle passait a reflechir, et plus elle refléchissait, plus elle n'avait qu'une seule envie: retourner chercher sa faux dans la salle précédente et venir achever le travail, la tête de Milan sur une pique serait une provocation assez grande pour faire sortir les Shikaku de leur terriers, a partir de là elle kidnapperais quelqu'un d'autre et...

Non la sécurité serait renforcée...Oui mais la menace ne leur paraîtrait que plus réelle si elle réussissais...Mais elle risquait très fortement d'y rester cette fois plus que toutes les autres...L'ange de la mort était en proie a l'hésitation, elle tourna son visage a nouveau vers Milan, qui ressemblait presque a une fille si ce n'était l'agencement de son corps. Attirée vers son corps comme Narcisse attiré par l'eau de la fontaine elle posa ses fesses sur le lit pour pouvoir mieux observer Milan et approcher son visage du sien...Elle remarqua les hématomes, marque de ses violences passées et eut un sourire, elle n'avait pas perdu la main malgré qu'elle n'aie plus combattu activement quelqu'un depuis des années, ces marques étaient la preuve de son efficacité, et Milan n'avait pas interêt a les oublier...Comment, comment un homme pouvait il avoir des lèvres aussi rouge?Et ce visage...Vraiment....C'était étonnant qu'il ait réussi a rester un membre actif de la famille alors qu'il semblait si fragile, si frèle...Si blanc en fait...Il était malingre comme devait l'être un assassin, une personne qui ne voit pas le soleil.

A ce moment Piastol eut un déclic et se rendit compte de la position dans laquelle elle se trouvait. Insconsciement pour pouvoir mieux observer son hôte, son corps s'était tourné vers Milan alors qu'elle était toujours assise, ses mains de part et d'autre du corps de Milan et son visage a quelques centimètres de celui du noble au point que son souffle rejoignait celui ci. Et merde. Que faisait elle?Elle allait le reveiller, et puis pourquoi tant d'interêt pour un sale type comme lui?Il n'était pas différent des autres, Piastol se préparait a se dégager lentement, quand le destin en voulut autrement, contre toute attente l'ange de la mort vit son genou glisser au moment ou elle se retirait du lit, la faisant tomber en avant, par reflexe elle posa ses mains sur le torse de Milan dans le but de se rattraper mais sa tête était déjà tombée en avant et leurs lèvres se rencontrèrent, Piastol écarquilla les yeux sous la surprise. C'était son tout premier baiser. Son premier reflexe fut de vouloir se dégager, mais allait elle y parvenir?
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le lundi 16 mars 2009, 00:25:04
Si le contact de leurs lèvres n'avait pas suffi à réveiller Milan, les mains posées sur son torse le tirèrent de sa torpeur. Mais son épuisement était si profond que son esprit mit un long moment à remonter des limbes où il était plongé. Comme souvent lorsqu'il était surpris, ses premières pensées furent de se demander si on l'assassinait. Il ne ressentait pas de douleur, mais lui-même s'attachait à tuer sans faire souffrir. Il était reconnaissant de tomber sur quelqu'un d'expérimenté, pas un amateur qui le charcuterait.

Alors que Piastol tentait de se relever suite au baiser involontaire, il se redressa dans le même mouvement, ce qui eu pour effet de garder leurs bouche en contact. Par réflexe, l'un de ses bras s'était réplié et il se tenait sur un coude, tandis que l'autre bras avait agrippé au hasard la forme qui pesait sur lui.

Sa main avait saisi une forme ferme et rebondie. Sous le tissu, sa paume ressentait la tièdeur diffuse d'un peau, et en se repliant sur la forme le bout de ses doigts étaient parvenus jusqu'à un sillon plus chaud encore. Les yeux encore vitreux du brusque réveil, il recula légèrement la tête séparant ses lèvres de celles de Piastol. Ses yeux s'égarèrent sur les pans entrouverts de la robe de chambre. La torche accrochée au mur brûlait encore, faiblement maintenant, faisant danser sur des couleurs sur la gorge et le décolleté de Piastol.

Comme tétanisé, des sensations étranges montant le long de ses jambes alors qu'il prenait conscience de la situation et de la position de sa main, il releva les yeux sur le visage de Piastol.

"Mais que... fais-tu ?"


Et contre toute attente, il rougit.

Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le lundi 16 mars 2009, 01:26:22
Piastol était aussi surprise que Milan et même plus:paniquée, elle s'était completement laissé allée et elle se retrouvait dans une situation plus que perieuse, elle n'avait eu aucune raison de faire ça. Vraiment aucune, elle sortait de la douche!Elle n'était Même pas armée!Il aurait suffit que Milan saisisse le chandelier sur la table de nuit pour qu'il lui donne un ticket sans retour vers le royaume de Morphée. Mais alors qu'elle se reculait pour se dégageait Milan se relevait en même temps qu'elle, prolongeant le baiser malgré lui alors qu'elle se retirait et qu'elle se sentait aggripée par...Le visage de l'ange de la mort devint écarlate alors qu'elle ressentait, plus qu'elle ne comprenait ou la main de Milan était posée et alors qu'elle prenait son inspiration une bouffée de chaleur l'enveloppa par ce contact qui n'était adouci que par la chemise de nuit en lyn elle ne portait rien là dessous!

La réaction de l'assasin fut de faire parler ses reflexes avant tout et de gratifier le si beau visage de milan d'un nouveau hématome par un coup de poing en pleine machoire, le coup était bien moins puissant qu'un coup assené avec son arme, mais suffisant pour reveiller la belle au bois dormant et pour qu'il retire sa main de là!Le visage de Piastol était bien plus cramousi que celui de Milan. Et elle attrapa celui ci par le col pour l'attirer vers lui


"R...Rien abruti!Retourne te coucher!"

Elle se rendait compte par cette proximitée que, bien que fin et gracile, elle n'était pas plus musclée que lui, au contraire, maintenant qu'elle n'avait plus ses atours d'assassins et qu'elle se retrouvait aussi près, Piastol était assez petite, assez fine elle aussi, elle aussi avait la peau blanche et ne prenait pas beaucoup la lumière. L'ange de la mort entreprit donc de quitter le lit pour partir dormir, mécontente et troublée mais le destin décida de s'acharner sur elle et alors qu'elle reculait ses mains de son torse comme on recule sa main d'un rat de peur qu'il morte sa main tomba sur la protubérance rigide sous le t-shirt de milan et s'y posa le temps d'une seconde avant de s'enlever

"Qu'est ce que..."

Piastol était là sans défense au nez et a la barbe de Milan...C'était peut être le moment de se libérer?
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Milan le lundi 16 mars 2009, 02:50:00
Milan encaissa ce nouveau choc, reculant la tête par réflexe il parvint à éviter une partie de l'impact, la douleur achevant de le réveiller sans être sonné. Il sentait encore sur sa paume la chaleur du postérieur de Piastol, et ce souvenir récent prenait la majeure partie de son attention alors qu'elle lui hurlait à la figure.

Il était prêt à la laisser partir lorsqu'elle toucha son intimité par mégarde et resta interdite. La sensation était brutale, il se rappela soudain comme sa fureur lorsqu'il avait tranché son T-shirt. Il redoutait qu'elle aille chercher sa faux, et de repartir dans un combat à mort. Passant outre la stupeur provoquée par cette main maladroite, vif comme un serpent, il saisit le poignet de Piastol et le tordit d'une savante manière. Ce n'était pas une question de force, mais de subtile rotation des tendons. Son pied jaillit vers l'avant, fauchant les genoux de Piastol pour la faire basculer. En une seconde, elle se retrouvait immobilisée, à quatre pattes, les fesses en l'air, le visage contre le matelas, son poignet et son coude tordus dans son dos en une implacable clé de bras.

Durant la manœuvre, la chemise de nuit avait achevé de glisser, la lumière rouge de la flamme illuminant la croupe offerte de la jeune fille. Milan la regardait, hypnotisé par les courbes pleines et les tendres plis de la chair. Ce n'était pas comme la poupée d'ombre, la clé de bras ne lui demandait aucune concentration particulière alors que le moindre mouvement devait être insupportable pour Piastol.

Les yeux de Milan restaient fixés sur l'anatomie de Piastol, alors que le souvenir de la chaleur au creux de sa main était encore vivace. Entre avidité et dégoût, il ne put empêcher sa main libre de se poser puis de remonter, presque d'elle-même, le long de l'intérieur de la cuisse de son adversaire. Il frissonna quand ses doigts rencontrèrent les chairs les plus douces, glissant et se faufilant contre les lèvres, alors qu'entre ses propres jambes une sensation étrange et redoutée gagnait en intensité.
Titre: Re : [Libre] Les jeunes nobles s'encanaillent
Posté par: Piastol le mardi 02 juin 2009, 18:29:27
Prise au dépourvu ce qui devait arriver arriva, l'assassine fit volte face suite a l'assaut de Milan et se retrouva prise au piege, étalée sur le sol, sa tête heurtant le dallage quelques secondes lui faisant tourner la tête le temps que celui ci l'immobilise, son poignet lui faisait mal. Elle essaya de se débattre mais en vain, en temps qu'assassin elle connaissait très bien ce genre de prises, ces clefs de bras pour les avoir utilisé également contre ses proies. Puis, Milan sembla se figer quelques secondes, sans qu'elle sache pourquoi, peut être cherchait il un moyen de la tuer?Mais il ne ressortirais jamais d'ici si elle n'était plus là pour le transporter a l'exterieur. Soudain, la brume provoquée par la chute se dissipa et elle se rendit compte de sa situation plus qu'honteuse, le rouge lui monta au nez et elle se débatit

"Lache moi!Lache moi tout de suite !"

Cria t'elle mais lorsque la main de Milan caressa ses fesses pour descendre vers sa cuisse une bouffée de chaleur sembla la pénétrer, comment osait t'il poser la main sur elle?La bouffée de chaleur fut tout de suite suivie par une autre bouffée lorsque son doigt caressa son entrejambe suivi d'une indignation.

"Espèce...Espèce de porc!Libère...Moi"

Pisatol sentait sa force la quitter petit a petit sans savoir pourquoi elle essaya de la réunir, si elle se laissait faire elle serait a la merci de ce porc!