Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Cinis

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Cinis

Pages: 1 [2] 3
16
Cinis ne put s'empêcher de rire en voyant le visage incrédule de la semi-succube qui devait sans doute tomber de haut à la révélation qu'il venait de lui faire. Il se doutait qu'il devait exister d'autres races un peu différentes des humains dans cette ville mais pas à ce point, il avait effectivement déjà vu des petites oreilles ou queues d'animaux sur certaines personnes mais c'était mineur quand on considérait la nature polymorphe de Cinis. Cependant, il devait s'avouer un peu surpris d'une telle réaction. Il ne pouvait pas être le premier polymorphe venant d'un autre plan comme Terra à s'être inviter à Seikusu, si ? La nature de Vadras du beau mâle impliquait certes une certaine liberté dans les voyages planaires et il se dit intérieurement que les autres créatures les plus étranges devaient avoir quelques restrictions qui les empêchaient de venir semer le chaos et la destruction dans ces beaux quartiers humains.

Le regard du Vadras s'amusa à déshabiller Myumi et il se demanda très sérieusement si elle comprenait l'intégralité de l'implication de sa demande. En tant que semi-succube, elle ne risquait pas de lui voler son âme mais Cinis ne voyait pas entièrement cela comme un business froid. Il fallait un certain degré de bonne volonté et même s'il appréciait sa rencontre avec la belle professeure, il craignait qu'elle ne le voit que comme un autre de ses élèves qu'elle devait gentiment torturer (la salive sur sa main avait une odeur masculine et il n'y avait pas énormément de candidats chez les professeurs.) Il suivit donc en silence Myumi après qu'elle eut lancé sa petite pique avec un sourire adorable auquel il répondit de la sorte :

« Je vous promet de me racheter de cette timidité de la manière la plus appropriée que je puisse connaître, Myumi-san. Je suis certain que vous trouverez cela... hautement satisfaisant. »

Une fois dans le bureau de la jeune femme, Cinis observa avec attention son environnement. Un vieux réflexe de soldat. Il se dirigea vers une des fenêtres et, après avoir posé son long manteau noir sur le bureau de la semi-succube répondit gentiment.

« Je suis désolé de vous avoir trompé, Myumi-san. Takeda est le nom que j'emprunte quand je suis dans cette ville. Mon véritable nom est Cinis. Pour vous dire, ce que je suis, je risque de vous ennuyer... Disons simplement que je suis d'une race différente de la vôtre et que je viens d'un autre plan où ma forme est normale. Mais comme je veux vous montrer que mon offre implique une certaine confiance, je peux vous dire que ma race se nomme Vadras et que nous sommes une race guerrière, un peu à la manière des spartiates de votre Histoire. Donc, peut-être que rescapé de la mythologie grecque n'est pas trop éloigné de la vérité. (Il soupira) Et maintenant vient le moment de vérité où vous acceptez ma forme ou la refusez par peur. »

Il claqua des doigts et changea lentement de forme. Sa peau blanche se recouvrant lentement d'une douce fourrure couleur céruléenne, sa taille quittant son petit mètre quatre-vingt pour culminer à deux mètres cinquante, ses muscles se dessinèrent de façon visible et son visage prit une forme légèrement équine mais suffisamment humaine pour qu'on ne le confonde pas avec un cheval (HRP : si besoin est j'ai des images qui montre le style.). Enfin, deux superbes ailes jaillirent de son dos mais ne se déployèrent pas pour des raison évidentes. Il sourit et dit d'une voix devenu plus grave.

« Je suppose que maintenant votre intérêt est perdu, n'est-ce pas ? »

Il se mit à rire doucement et étira ses doigts engourdies par la transformation. Il avait trouvé une semi-succube belle et avec de l'esprit mais il se demandait si elle avait également ce qu'il fallait pour... accepter qu'il existe quelqu'un comme lui dans cette petite ville.

17
Cinis souriait à la jeune femme avec une forme désarmante de sincérité, il avait toujours eu un aspect délicat qu'on lui reprochait beaucoup auprès des femmes mais cela n'avait rien à voir avec du romantisme de bas étage. C'était simplement une envie un peu primaire mais orienté par son sens de l'honneur, de protéger. Cela remontait sans doute à la mort de sa soeur et au lien fort qu'il avait eu avec elle mais il abritait une forme de sérénité et de confiance qui pouvait séduire inconsciemment les femmes. Cela n'était pas forcément charnel comme attirance mais le simple fait de pouvoir serrer dans ses bras une personne et qu'elle se sente en confiance réel auprès de vous avait une forme de charme magique pour le Vadras à l'apparence d'homme aux yeux dorés. Ses pensées lui parurent étranges mais peut-être parce que Myumi-san ressemblait un peu à sa sœur. Elles étaient toutes les deux belles, faciles dans la discussion et avait ce don pour le taquiner sensuellement.

Voyant qu'elle se blottissait contre son torse et se rapprochait avec suggestivité de ses lèvres, il lui caressa doucement la joue en souriant très légèrement. C'était une beauté, même chez ses consœurs, il pouvait en certifier. Le parfum de la professeure était enivrant car il s'y mêlait l'odeur si délicate des succubes qui avait le don de ravir n'importe quel mâle. Il se mit à caresser ses cheveux à son tour et dit avec un petit peu de sérieux dans cette atmosphère cotonneuse où le son de leurs respirations chaudes étaient seul à briser le silence.

« Même si je vous dis que ma véritable forme est l'anthropomorphisme d'un pégase céruléen de deux mètres cinquante aux ailes de chauve-souris et au profil impeccable, si je puis me permettre ? Enfin, je pense pouvoir prendre le risque Myumi-san. Voyez-vous, je cherche activement une amie capable de... me satisfaire sans que j'ai à me camoufler. Je suis sûr qu'en tant que succube, vous savez ce qu'est le fait d'avoir la nécessité pressante et régulière de devoir obtenir satisfaction dans ce domaine. Malheureusement, je n'ai jamais encore trouvé de femmes capables d'autant d'endurance que moi-même et je vous avoue que... je ne suis pas assez cruel pour me mettre à violer des femmes mortes de fatigue. L'image est moins charmante, n'est-ce pas, belle succube Myumi-san ? »

Avant de lui laisser formuler sa réponse, il la serra doucement dans ses bras et vint l'embrasser longuement et avec une expérience certaine, sans doute moindre que celle de la succube, mais il avait de quoi être fier. Elle était dos à la caméra et donc dissimulait plus ou moins bien la scène de son corps féminin. Il laissa sa main glisser sur sa nuque doucement et ajouta dans le silence.

« Vous comprenez cependant que je ne peux pas vous laisser faire un show devant les caméras ? Ce n'est pas que je n'apprécie pas cela mais ma forme véritable marque trop les esprits pour que je sois pris sous mon mauvais profil par des humains agaçants de curiositié. (Il se mit à rire) Vos fans risqueraient d'être terriblement jaloux. »

18
Cinis adorait la discussion qu'il avait avec Myumi, s'échangeant des répliques qui apportaient la méfiance, l'indifférence, une forme d'excitation aussi peut-être ? Ou peut-être est-il seul à trouver ce duel de regards et de sourires, de mots et d'intonations, amusant ? L'absence de rougeur chez la belle semi-succube lui indiqua qu'elle était très consciente de sa beauté et qu'en conséquences ses petits commentaires étaient inconséquents. Comme le vent sur la montagne pourrait-on dire. Cinis dévisagea en silence la jeune femme et se mit à réfléchir sérieusement à la suite des opérations. Il pouvait décider de continuer la charade éternellement mais elle risquait de se lasser comme toujours quand une discussion devenait trop... rasoir. Cependant, plus il discutait avec elle plus il sentait qu'elle avait de quoi régler son problème...

Cinis était un Vadras dans la force de l'âge et plus imposant que la moyenne qui plus est dû à son enseignement dans l'art de la guerre et de la magie et... malgré le fait qu'il adorait prendre son temps avec les femmes, leur montrer sa capacité à discuter, à être subtile et un peu prétentieux sur les bords, il restait empreint d'une libido certaine qui un peu à la manière des succubes devaient être apaisés régulièrement sans quoi, ses mouvements devenaient lourds, ses mots perdaient de leur prestance et il semblait désorienté en permanence. Apparemment, il y avait une raison physiologique à cela sur l'instinct de reproduction et l'importance d'assurer sa dominance sur les autres créatures mais il ne pensait pas réellement que quelque chose d'aussi primaire pouvait dicter la conduite. C'était une erreur de sa part. Cependant, il était attiré par les créatures surnaturelles pour l'unique raison qu'elles seules pourraient accepter sa forme d'étalon anthropomorphe, c'était effrayant pour certaines personnes et son sentimentalisme ridicule l'empêchait de forcer et de violer pour sa propre santé. Étrange, non ?

Cinis avait cependant une idée pour rendre la chose plus agréable. Montrer qu'il n'était pas la bête qu'il semblait être, cela pouvait être stupide de prendre des gants pour une succube qui sucerait n'importe qui du moment que cela lui apportait du plaisir mais il était ainsi.

« Si la vie doit être vécue comme un rêve, devez vous accepter que des créatures du même acabit s'approche de vous pour la partager ? »

Elle s'approcha de lui et se pressa sa main contre sa large épaule, son visage à quelques centimètres. Il décida donc de jouer franc jeu. Il fit doucement s'asseoir Myumi sur ses jambes, se servant du fait qu'elle soit dans une position instable pour cela. Il posa une main sur ses cuisses et une sur son épaule, mimiquant la scène précédente, et dit avec un sourire élégant.

« Voyez-vous Myumi-san, je suis une personne qui voyage énormément et qui recherche une personne particulière pour lui faire une offre mais cela sonnait trop marchandage pour moi. Donc, en arrivant dans cette école, j'ai vu que vous exsudiez une aura proche des succubes que j'avais rencontré par le passé lors d'une rare occasion. De charmantes demoiselles, très inventives je dois dire. » Il laissa quelques secondes s'écouler en silence. « Les compliments que je vous ai fait étaient sincères mais je dois maintenant vous faire l'offre qui me tient à coeur. Souhaitez-vous l'entendre même si je vous dis que je ne ressemble pas à un humain en réalité ? »

Il lui sourit à nouveau et retira lentement ses mains, lui permettant de se refuser si jamais ce devait être le cas. Il laissait cependant un instant son aura de mâle Vadras puissant filtrer un instant afin qu'elle l'identifie comme surnaturel. Il parait que ça avait également une sorte d'effet excitant pour les femmes mais c'était vraiment si elles étaient enclines à l'idée.

19
Complexe d'études secondaires et supérieures / Re : Nouveau pion [Cinis]
« le: dimanche 11 mai 2014, 15:56:13 »
Cinis en était maintenant certain. Elle était de nature démoniaque et certainement une succube ou sang mêlé. Leur proximité lui permettait de voir en profondeur dans l'aura qu'elle dégageait et pour un mâle comme Cinis, c'était une perspective réjouissante. Cependant, malgré sa puissante libido en ce moment, il n'avait aucun intérêt dans le sexe sans un minimum d'intérêt chez l'autre, sans une certaine... recherche. Cinis aurait pu être directe et espérer pouvoir "sauter" Myumi-san sans autre subtilité que de lui faire de vains compliments sur les parties les plus proéminentes chez elle. C'était une femme assez directe dans ses agissements, il le savait et elle devait sans doute penser qu'il ne cherchait qu'à la prendre sous sa forme la plus virile. Cependant, Cinis était du genre à prendre son temps, à se lier un minimum avec la personne, lui faire ressentir un minimum d'intérêts pour lui. Si elle devait être celle qui pouvait apaiser cette douleur permanente, il voulait un peu plus que de la bestialité stupide.

Elle se fit alors plus sensuelle et il se laissa faire avec plaisir. Son odeur de femme légèrement aromatisé d'une saveur démoniaque indiscernable pour ceux qui n'en avait jamais rencontré était certainement quelque chose d'agréable. Continuant sur sa lancée, il lâcha :

« De lourdes concurrentes ? Croyez bien que jamais je n'irais demander son poids à une demoiselle. Ce n'est pas correcte, Myumi-san. (Il rit doucement et dit) Mais je pense réellement que vous avez quelque chose que les autres n'ont pas. Et je serais agréablement surpris si vous compreniez que je n'étais pas qu'intéressé par votre physique seul... Même si ça aide grandement, je ne vous le cache pas. »

Sa question et son changement de ton lui firent lever un sourcil et il ne répondit pas tout de suite. Le terme "salope" était certes un adjectif commun pour les succubes mais il se demandait s'il était temps de jouer cartes sur table ou de rester dans l'énigme... Imitant Myumi-san, il posa son index sur son nez en lui adressant son plus charmant sourire et prit un ton de voix que tous aurait pris pour charismatique.

« Un jeune inconnu. J'aime ce titre. Cependant, permettez moi de dire ce que je pense de vous pour que vous vous fassiez une idée du pourquoi du comment. Vous êtes une professeure à la fois belle et séduisante, votre physique est étrangement parfait pour une personne comme moi et vous avez un charme de personnalité certain même si je pense que vous restez fidèle à un mode de vie assez carpe diem. Pour le reste, disons que je suis capable de voir l'influence de votre mère, je suppose que c'est elle qui vous a donné cette atmosphère de délicate sensualité, Myumi-san ? »

Il avait décidé de rester mystérieux mais de dévoiler peu à peu ses cartes. Il voulait qu'elle s'intéresse à lui, c'était commun chez les mâles comme lui mais il essayait d'y apporter un peu de piment.

20
Ville-Etat de Nexus / Re : L'éveil d'une rancœur [Cinis]
« le: jeudi 08 mai 2014, 01:05:35 »
Cinis observait l'armée avec un calme olympien et ce, malgré le torrent en ébullition qu'était maintenant le flux de son sang. Les créatures étaient colossales, leurs armures épaisses et leurs regards vide de toutes émotions autre que le plaisir avide de la perspective de tuer, détruire, annihiler. Son manteau de cuir noir flottant dans la brise matinale qui glissait sur l'herbe tendre et verte de la colline, le Vadras se saisit de sa longue lance aussi noire que l'obsidienne que d'aucun connaissait sous le nom d'Irmiskandr ou Perce-Néant dans la langue de ce plan et la pointa en direction de l'armée. Fermant les yeux un instant, il entendit beugler le commandant ennemi.

Il s'agissait d'un démon dans toute sa grotesque splendeur. Laid, répugnant et complètement salie par le chaos de son âme, il n'était que violence et horreur. Cependant, il sentait une forme d'intelligence primitive chez cette raclure. Et cela fut vite confirmer. Le général adverse, prudent, envoya à sa rencontre deux de ses soldats à la démarche gauche mais aux physiques impressionnants. Ce genre de créature ne connaissait qu'un seul moyen pour comprendre : humilier. Le jeune homme sourit et se mua lentement en sa forme Vadras.

Abandonnant la beauté humaine de son corps à la peau délicate et aux yeux d'or, c'est une forme humaine aux allures de pégases aux ailes de cuir qui se dressa sur ses deux mètres cinquante de hauteur, ses ailes gigantesques déployées. Le soleil fit étinceler les bords de ces ailes car il s'y trouvait des Laminas, des lames plus tranchantes que le rasoir et aussi résistant que l'acier. Les nuques des deux démons qui chargeaient vers lui n'était pas protégées. Il se projeta sur un duo démoniaque encore surpris de la transformation et d'un mouvement agile des ailes trancha net l'artère jugulaire des démons qui n'avaient pas pu lever le bras pour se défendre. Il se recula légèrement et se nettoya le visage, du sang noir marquait son pelage, tandis que les deux colosses s'effondraient. Il observa le général avec un sourire moqueur, laissant la scène se graver dans son esprit.

L'un des deux démons poussaient des borborygmes inintelligibles alors qu'il agonisait. Cinis dégaina sa miséricorde et planta la lame effilé dans l'oeil exorbité, achevant la créature. Le Vadras hurla alors :

- J'espère que les démons ont de belles femmes à me proposer. J'ai l'habitude de prendre soin des veuves lorsque j'extermine la vermine impuissante. N'est-ce pas, bouffon de général ?

21
La réponse de Ichtora-sensei le fit rire aux éclats ce qui sous sa forme humaine donnait lieu à un rire frais, grave et sincère et le son de sa voix résonna dans les couloirs vides de l'école. Les élèves devaient être en cours à cette heure aussi la discrétion n'était pas forcément importante. Ses yeux légèrement dorés se posèrent sur la jeune femme qui était sans nulle doute une succube de niveau inférieure et il plongea un bref instant son regard dans le sien, s'oubliant un instant. Elle était belle et elle le savait et en plus de cela elle était l'une des seules créatures qui pouvait sans doute apaiser sa libido de guerrier Vadras. C'était un problème assez récurrent pour le maître-soldat, les femmes qui avaient la gentillesse de partager sa couche n'avait cependant pas l'endurance nécessaire et, pas assez égoïste pour cela, il ne les poussait pas au delà de leurs fatigues. Il respectait beaucoup trop la gente féminine pour ça. Il s'étira un peu le bras et répondit avec un sourire à la remarque de la jeune professeure.

« Rassurez-vous, Myumi-san, il me faut bien plus que de simples pensées pour me mettre dans un état si embarrassant. Quoique cela ne me dérangerait pas s'il se trouvait qu'une telle femme soit celle qui me fasse bander. Mais puisque nous en sommes là, il me semble que c'est de la salive sur votre main. » rit le Vadras.

L'odorat des Vadras était un peu supérieur à celui des humains mais il avait surtout vu un reflet lumineux sur seulement l'une des deux mains de Myumi, une trace que beaucoup aurait raté. Il n'insista pas sur le sujet, se contentant de se rapprocher de la professeure sans être trop direct. Des années d'entraînement dans les camps de son mon l'avait rendu très sensible à la plupart des choses et l'avait également transformé en machine de guerre... c'était d'ailleurs pour cela qu'il venait parfois sur Terre, pour oublier tout cela et se détendre en charmante compagnie. Parfois sans conséquence et parfois, il se créait une amitié durable pour pouvoir et discuter et prendre du plaisir à cela. Revenant à la situation présente et à la question de Myumi, il décida de répondre avec un petit sourire.

« J'ai un sens de l'observation assez développé et j'ai des "oreilles" qui traînent parfois, il suffit de les payer pour pouvoir se renseigner en général sur les points d'intérêts. Cependant, vous pouvez également vous demandez comment je sais que cette salive n'est pas la vôtre. Plus sérieusement, Myumi-san, vous m'intéressez. Saviez-vous que j'étais un petit garçon capable de reconnaître une belle "créature exotique" quand j'en voyais une ? Apparemment c'est parce que j'en serais une moi-même. » lâcha de façon sibylline le surveillant.

L'implication était claire. Cinis prit place sur le canapé qui était dans l'angle mort des deux couloirs et lâcha avec un clin d'oeil discret.

« Oh, et apparemment vous seriez la plus perverse des professeures de cette école selon les élèves. Je peux comprendre pourquoi. »

Il se demandait comment elle réagirait, il ne pensait pas lui faire peur. Il ne lui avait donner aucune raison pour cela. Cependant, malgré sa subtilité, le fait de lui dire qu'il savait qu'il s'agissait d'une succube pouvait la mettre mal à l'aise. Il ajouta pour apaiser les possibles tensions.

« Myumi-san, vous êtes une femme pleine de répartie. C'est agréable. »

22
Complexe d'études secondaires et supérieures / Re : Nouveau pion [Cinis]
« le: vendredi 02 mai 2014, 16:17:50 »
Cinis avait la mauvaise habitude d'analyser les gens lorsqu'il leur parlait, les intonations, les coups d'oeil, les crispations faciales et tous ces petits détails que l'on omet qui permette de cerner une personne et ses intentions. Myumi Ichtora était une personne assez facile à lire car elle ne faisait aucun effort pour dissimuler ses réactions, sa surprise et son regard inquisiteur n'avait pas échappé au vadras qui avait anticipé sa question. Cependant, aussi perceptif qu'était Cinis, il devait faire attention à ne pas paraître suspect aux yeux de la jeune femme tant pour éviter d'attirer l'attention sur l'aspect clandestin de sa présence que pour se rendre "intéressant" à ses yeux.

Le jeune homme aux yeux légèrement dorés observa attentivement la demoiselle lorsqu'elle fut de dos. Son aura magique était clairement celle d'un démon et... à la vue des atouts féminins qui tenaient lieu de bonbons pour les yeux d'un mâle, elle devait être une succube ou être en relation avec une au vu de l'aspect ténu de la chose. Courtois et subtilement charmeur, il répondit à l'inquisition de la supposée "succube" avec honnêteté.

« Etudiant ? Non, je crains de ne pas l'être. Je suis plus de ses hommes qui vont de travail en travail, j'ai toujours été un homme de terrain et je n'ai pas fait d'études supérieures. (Il se rapprocha de la machine à café et d'elle par la même occasion et se prépara un café simple.) Pour ce qui est de votre réputation, Ichtora-sensei, je ne pensais qu'il ne s'agissait que d'une rumeur comme il en existe des centaines. Déformant la réalité, calomniant ou encensant parfois une personne. Cependant... je dois vous avouer que la rumeur se confirme à mesure que je vous regarde. »

Il boit doucement son café, n'étant pas dérangé par la chaleur de la boisson et poursuivit, ayant volontairement laissé une pause dans son discours pour analyser sa réaction. Il jeta son gobelet brun dans la corbeille adjacente et ajouta avec un sourire.

« Je suppose que vous êtes effectivement aussi belle que la rumeur le prétend. (Il rit doucement et s'excusa) Désolé si je dépasse les limites de nos grades respectifs mais je vous informe que l'ensemble du corps étudiant vous trouve à tomber. Je supposais au vu de leurs âges que c'était avant tout leurs hormones qui s'exprimaient. Mais il est vrai que vous avez une beauté mature qui dépasse la simple libido. »

Il était peut-être un peu trop direct ici, dieu sait qu'elle pouvait mal prendre le fait qu'un surveillant tel que lui lui dise cela alors qu'ils venaient de se rencontrer. Il inclina légèrement son buste avec un petit sourire et dit :

« Veuillez excuser mes remarques si jamais j'avais dû outrepasser les frontières de mon rôle en tant que surveillant, Ichtora-sensei. »

La "succube" saurait-elle voir au delà de son rang ?

23
Complexe d'études secondaires et supérieures / Re : Nouveau pion [Cinis]
« le: mercredi 30 avril 2014, 03:36:06 »
Cinis était une personne assez étrange tout bien considérée. Un guerrier de sa trempe, vétéran de plusieurs guerres face à des races inimaginables et il se retrouvait sur un plan terrestre pour son amusement personnel, cherchant encore et toujours sous son apparence de beau mâle dans la vingtaine la femme qui serait capable de supporter sa... vigueur. C'est dans la "salle de repos" -- une simple alcôve, rien de plus -- d'une école à Seikusu qu'il se faisait cette remarque qui lui arracha un sourire. Il avait été attiré dans cette ville pour la simple et bonne raison qu'il semblait qu'une forte concentration magique s'en dégageait et qu'il aurait sans doute plus de chances ici que sur des villes plus communes. Le grand "homme" s'étira sur le grand canapé vert, un vert assez écœurant par ailleurs, avant de se remettre à boire à sa flasque personnelle profitant de l'absence des professeurs.

S'il y avait bien une chose qu'il devait éviter, c'était d'attirer l'attention sur lui. Certes, il faisait forte impression mais tant qu'il n'interagissait pas directement avec le personnel professoral, il n'aurait sans doute aucun soucis à continuer son "inspection des lieux." Ses yeux dorés avaient analysés en toute discrétion l'ensemble des demoiselles de l'école ou en tout cas la vaste majorité mais il ne pouvait décemment pas vouloir être discret et attirer une étudiante dans ses bras charmants. C'est pourquoi il était dans la salle de repos, il attendait. Il savait qu'une entité magique intéressante se trouvait dans l'école, sa sensibilité magique le lui avait permis de le déceler. Cependant, il n'avait pour le moment pas la moindre idée de qui cela pouvait bien être. C'était encore trop ténu.

Il soupira et but une dernière gorgée de son alcool personnel... avant de cacher la flasque  dans la poche intérieure de son grand manteau noir, entendant des bruits de pas dans le couloir adjacent. Une superbe femme venait de faire son apparition dans une tenue à la fois très professionnelle et très séduisante, le côté "juste" au niveau de la poitrine donnait un effet saisissant. Cependant, si Cinis sourit intérieurement, ce n'était pas par ravissement pour la sensualité évidente de celle qu'il reconnut comme Myumi Ichtora, une professeure dont la réputation de beauté la précédait... non... C'était l'aura qui se dégageait d'elle. Le destin, ce grand farceur venait de lui offrir le fruit de sa recherche, c'en était presque vexant. Il ne savait pas ce qu'elle était mais elle était magique. Dans tous les sens du terme.

Il posa ses yeux d'or sur la femme qui s'inclinait( ce qui lui valu une vue très intéressante sur le buste de celle-ci) et se redressa avant de lui rendre son salut, s'inclinant plus bas encore pour montrer son respect pour la demoiselle comme c'était la coutume au Japon. Dominant la professeure de son mètre quatre-vingt dix, il répondit d'une voix calme, sur un air d'excuse :

« Oh, je vous en prie, appelez moi Takeda, le "Monsieur" me va mal et je ne suis qu'un simple surveillant. Et je vais fort bien, je vous remercie Ichtora-sensei. Et comment vous portez-vous, vous même ? »

Il préférait jouer la carte de l'humilité devant elle, ne sachant à quoi s'attendre. Il ajouta sur le même ton.

« J'ai été engagé récemment et ne vous connait que de réputation si jamais vous vous posiez des questions. »

Il lui offrit un charmant sourire et lui proposa un café, puisque c'était sa raison d'être ici. Elle était un vrai plaisir pour les yeux mais il avait encore des doutes.

24
Ville-Etat de Nexus / Re : L'éveil d'une rancœur [Cinis]
« le: lundi 28 avril 2014, 23:47:02 »
Cinis se considérait comme quelqu'un de chanceux. Certes, sa vie de guerrier d'élite ne le montrait pas vraiment, les cicatrices, les morts d'êtres chers, les incendies et les maladies étaient courants pour lui mais cela ne l'empêchait pas d'apprécier les choses qu'il possédait. Il y avait deux jours de cela, un marchand sec comme un coup de trique l'avait chargé d'escorter pour une somme rondelette un convoi de pierre précieuses qu'il avait l'intention d'échanger sous le manteau contre des objets à priori illégaux... Enfin, ce n'était pas son rôle de savoir ce qu'il escortait, c'était même le cadet de ses soucis surtout quand lorsqu'il était arrivé dans un petit hameau de montagne, la tenancière de la taverne -- une femme aux courbes plus que féminines et assez jeune de surcroît -- vint à sa rencontre toute souriante de voir de nouvelles têtes.

Plus tard dans la soirée, Cinis et elle avait commencé à faire plus ample connaissance. Elle s'occupait de lui à l'aide des atouts que la féminité lui avait accordé et il lui rendait la pareille avec force et une endurance qu'aucune terranide n'avait jamais encore expérimenté. Enfin, c'est ce qu'il se disait, ça le réconfortait intérieurement. Leur nuit avait été très longue et lorsque l'aube commença à poindre, ils étaient encore debout.

C'est le son des tambours de guerre qui les interrompit ( à l'énervement de Cinis, je vous prie de le croire.) Les sons étaient lourds et rythmés, annonciateurs de bataille et de morts. Les tambours étaient des unités présentes dans les unités de décurie au minimum. Il semblait y en avoir peu... Il ne savait pas ce qu'il allait affronter mais son sang de Vadras se mit à bouillonner de rage et de frustration. Il fuyait les combats pour finalement s'extasier quand ils se présentaient. Il informa rapidement la patronne de la situation et la laissa prévenir le village. Le hameau ne possédait pas de milice, il était bien trop petit pour ça. C'était des gens paisibles.

Sous sa forme humaine, il s'habilla de son armure de cuir noir recouvert par un manteau de même couleur et se saisit de sa miséricorde et de son trident. Il y avait du travail, il en était certain... et il s'approchait rapidement. Il attendit à la sortie nord du village. Ils allaient franchir le sommet de la colline. Et il attendait.


25
La capitale Zon'Da / Re : Cynisme, légendes et autres joyeusetés.
« le: lundi 28 avril 2014, 12:48:25 »
Cinis rit doucement à la remarque de la demoiselle. C'était une charmante phrase et compréhensible d'une certaine manière mais elle oubliait une chose simple et terriblement commune pour le vétéran : il n'avait aucun intérêt dans l'avis des gens sur sa personne, surtout les poivrots d'un bar miteux de la capitale. Il n'était pas noble et son nom n'était pas connu partout en ville et donc il n'avait aucune image de marque à protéger. Il observa la demoiselle s'amuser avec ses pouvoirs et soupira un peu intérieurement. Si elle continuait trop longtemps, elle risquait d'attirer la milice et elle avait un physique fictif trop... reconnaissable pour se permettre de poursuivre. Enfin, ce côté insouciant était appréciable. Il lui offrit sa main afin de la guider au milieu de ce chaos qui commençait à lui taper sur les nerfs. Qu'ils étaient bruyants !

-Oui, nous y allons. Et excusez mon comportement. Je passe beaucoup de temps à observer les gens.

Des pilliers de bar s'agitaient en désordre devant lui, certains le heurtaient également. Il toussota légèrement regarda sa compagne et déclara qu'il allait "trouver un moyen plus direct de passer". Il observa le tohu-bohu d'un oeil agacé et l'espace d'un instant, ses pupilles devinrent verticales et l'ensemble des clients se turent instantanément et formèrent un passage. Le contrôle de l'essence vitale est assez complexe à expliquer et donc, en résumé, il avait augmenter sa propre essence, son aura en quelque sorte, afin de créer une réponse instinctive chez ces humains diminués. Kléo et lui-même montèrent donc à l'étage sans encombre sous les regards apeurés et tremblants des convives. Cinis était énervé, ce qui devait sans doute être dû à la conjugaison de son alcool, de l'odeur et des hordes hurlantes, et il était effrayant pour qui n'avait pas l'habitude des dégagements d'aura et celui-ci était léger. Une fois dans la chambre, il arrêta cela, ses pupilles redevinrent rondes et le chaos reprit mais bien bruyamment étrangement.

-Désolé, c'était un peu voyant.

Il se permit de servir deux verres de son alcool clair. Cinis pouvait sembler être un goujat mercenaire au raffinement discutable, il avait également une puissance qu'il conservait la plupart du temps dissimulé. Il se mit à rire et passa une main sur son visage, l'autre tendant un gobelet en argent (l'une de ses rares possessions) à Kléo.

-Quels avaient été vos mots déjà ? "Mais n'allez pas penser que je n'en suis pas capable ou vous auriez mal au cul" ? Je pense qu'au final, c'est eux qui ont eu le plus mal dans l'affaire.

Il riait sans savoir réellement pourquoi. Il n'était pas saoul, il le savait car il n'arrivait plus à l'être depuis trois ans maintenant. Il se demandait ce que cela pouvait être.

26
La capitale Zon'Da / Re : Cynisme, légendes et autres joyeusetés.
« le: dimanche 27 avril 2014, 20:50:46 »
Cinis se mit à rire à son tour. Du peu qu'il connaissait la jeune femme, il se doutait qu'elle ne se vantait que très légèrement et au vu de l'esclandre de plus tôt, il paraissait évident qu'elle avait un certain pouvoir et que ses "menaces" pouvaient être facilement mises à exécution. Il se contenta de répondre avec un charmant sourire :

-Oh, je n'en doute pas un instant. Vous semblez avoir une certaine maîtrise de la magie, même si je ne pense pas la comprendre dans toute sa globalité. Mais puis-je vous demander ce qu'une femme telle que vous fait dans ce bouge ? Je suis un mercenaire et donc je fais plus ou moins partie du décor mais vous semblez plus à votre place dans un de vos contes que dans ce trou miséreux, non ?

Il marqua une pause et observa les alentours. Elle attirait un peu trop l'attention avec son voile magique. Sa forme devait être très "particulière" sans quoi les coups d'oeil dégoûtés ne seraient pas aussi importants. Il se leva de sa chaise, son grand manteau de "cuir noir" bruissant dans le mouvement et sa miséricorde tintant contre les boucles de fer de sa ceinture, il avait une sorte d'aura animale qui jurait avec son apparence d'homme raffiné (enfin, il espérait que c'était ce à quoi il ressemblait.)

-Puis-je vous inviter à boire un verre dans ma chambre pour poursuivre cette discussion ? J'ai bien mieux à boire que cette piquette.

Il se demandait si elle refuserait, après tout, elle était un mystère pour lui pour le moment et puis il ne refusait jamais un défi quand il se présentait.

27
La capitale Zon'Da / Re : Cynisme, légendes et autres joyeusetés.
« le: dimanche 27 avril 2014, 15:02:46 »
Cinis trouvait la jeune femme rafraîchissante d'une certaine manière. Elle était simple. Ce n'était pas une critique mais simplement une remarque, elle était simple et quelque part, ce simple fait rendait sa conversation intéressante et un sourire un peu triste, réminisçant d'un passé disparu, marqua son visage. Ses yeux se posèrent sur son verre et il décida d'y verser un peu de son alcool personnel, trop fort pour n'importe quel créature pour la simple et bonne raison que pour ne pas avoir la tête qui tourne, il fallait avoir le physique d'un Vadras entraîné. Cela lui donnait généralement un sentiment de paix et... une gueule de bois s'il en buvait trop.

-Je vois. Vous faites donc pousser des bites sur les princesses des contes afin qu'elle ne s'ennuie pas dans leurs tours-prisons gardée par un dragon qui traînait là ? (Il rit avec légèreté) C'était très mauvais hein ? Mais bon, je suppose qu'une belle sorcière doit avoir sa charge de travail. Oh, j'oubliais. (Il demanda à voix basse.) Désirez vous poursuivre cette discussion dans un endroit où vous n'avez pas à vous voiler ? Je ne suis pas expert dans votre magie mais il me semble que c'est fatiguant de rester ainsi en constante utilisation de magie.

Son regard était sincère et sa demande légitime. Mais il craignait que la demoiselle n'est pas... l'envie de répondre à sa proposition. Après tout, sa technique d'analyse l'avait vexée. Ah, les femmes... Une vraie mécanique complexe et incompréhensible pour ceux qui s'y frottent.

28
La capitale Zon'Da / Re : Cynisme, légendes et autres joyeusetés.
« le: dimanche 27 avril 2014, 00:40:24 »
Cinis se demanda un instant si elle pensait réellement que la prostitution était un choix volontaire de vie ou si elle disait cela pour être cynique. C'était une pensée étrange que de croire un seul instant que la prostitution était autre chose qu'une solution de dernier recours dans une vie qui ne permettait aucune autre échappatoire. Enfin, ce n'était ni le lieu ni le moment de polémiquer sur de telles valeurs. Elle ne semblait pas, selon son analyse, du genre à discuter en large de ce genre de chose. Mais elle était directe, ne mâchait pas ses mots et avait un petit côté amusant.

-Avant que vous ne commenciez à vous énerver. Je ne considère pas les trois catégories de femmes que j'ai cités comme les seuls à pouvoir être belles mais... J'ai rarement rencontré de mendiantes ou de paysannes s'habiller de la sorte. Et... (Il se redressa, et cessa ses petits sourires.) priez moi de m'excuser pour mes dernières remarques, j'avais besoin de vérifier quelque chose.

Il réajusta son manteau, prenant pour la première fois une allure d'homme déterminé et dit.

-Mon nom est Cinis. Je suis un mercenaire et un peu con sur les bords. Merci de l'avoir noté. Maintenant que nous savons qui nous sommes, pouvez vous m'expliquer comment une magicienne d'un autre plan fait pour faire perdurer les contes de fées ? Je trouve l'idée intéressante mais je ne sais pas ce que ça implique.

Il termina la bouteille qu'il avait apporté d'un trait et se demanda un instant si il devait lui proposer d'aller ailleurs. Un voile magique était assez handicapant pendant une discussion...

29
La capitale Zon'Da / Re : Cynisme, légendes et autres joyeusetés.
« le: samedi 26 avril 2014, 23:50:41 »
Cinis était une personne suffisamment intelligente pour tester les personnes qu'il rencontrait et sa dernière phrase avait volontairement été en décalage avec l'ensemble de son discours. Il avait noté qu'elle ne l'avait pas remarqué et que donc elle était émotive et pas forcément très maligne, ensuite elle s'était amusée à mettre un bordel monstre dans la taverne, montrant ainsi quelle forme de magie elle utilisait, comment elle l'utilisait et pourquoi elle l'utilisait. C'était donc une personne simple avec des besoins simples : s'amuser, boire et sans doute, coucher. De plus, les réponses qu'elle lui avait donné étaient claires.

Premièrement, elle faisait "perdurer" les contes de fées, ce qui voulait donc dire qu'elle était d'un plan où cela avait un sens (ou bien elle était complètement folle à lier). Secondement, sa seconde phrase était peu subtile et laissait donc penser qu'elle les faisait perdurer en "y vivant". Il n'avait aucune idée de ce que cela impliquait mais cela devait sans doute être suffisamment important pour qu'elle vienne le sermonner. Troisièmement, elle venait de le gifler. Une réaction à chaud mais un peu calculé et volontairement faite dans un milieu public, elle cherchait donc à lui faire ressentir de la honte voire de la culpabilité. C'était une instinctive.

Cinis se frotta la joue et répondit simplement, sans arrogance.

-Il n'y a que trois types de femmes aussi belles et sensuelles que vous. Les nobles, les prostituées et les religieuses. Une noble ne descendrait pas dans un telle tripot et le fait que vous employer de la magie modificatrice montre que vous n'êtes pas d'ici. Une religieuse ? Ne me faites pas rire. Il ne reste donc que la dernière option. Et avant que vous ne me gifliez encore, je tiens ces demoiselles en très haute considération, ce sont des personnes charmantes et parfois de bien meilleures conseils que tous les professeurs du monde, j'ai été aidé plusieurs fois par elles et je les chéris. Désolé pour la méprise.

Il jeta un regard noir à l'assemblée, ce qui les dissuada de poursuivre leur inspection. Ils continuèrent en revanche de s'exciter autour des poitrines et des membres magiques... Cinis regarda Kléo à nouveau et dit sans se frotter la joue.

-Vous avez un bon coup de main. Un peu d'habitude, sans doute ?

30
La capitale Zon'Da / Re : Cynisme, légendes et autres joyeusetés.
« le: samedi 26 avril 2014, 23:23:48 »
Cinis s'adossa à son siège et se mit à rire à son tour. La demoiselle répondait au nom de Kléo et semblait très au fait des contes de fées. En réalité, elle semblait "intruse" à cet endroit, comme si elle n'avait pas sa place et les regards de dégoût et les regards qui se détournaient le lui confirmèrent. Elle devait avoir un voile magique sur elle mais cela n'expliquait pas sa réaction face aux contes.

-Je serai ravi d'en vivre un avec vous en ce cas. Cela fait bien trop longtemps que je n'ai eu l'insigne plaisir d'un voyage agréable en terre inconnue. Et sachez que je suis quelqu'un de très... persistant, j'ai toujours su revoir les belles femmes.

Lorsqu'elle laissa phrase en suspens, il lui rendit son sourire. Elle semblait avoir un minimum de subtilité malgré son air direct et ses pupilles dilatées. La magie qu'elle employait était trop différente des terranides, peut-être était-elle également d'un autre plan ?

-Dites moi, Miss Kléo, quelle relation avec les contes de fées avez vous ? Vous semblez plus à votre place dans une maison close vu votre accoutrement. Il joignit ses mains et posa sa tête dessus en laissant son regard doré se planter dans les siens.

Pages: 1 [2] 3