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Quand on joue de malchance... [ Apophis ]

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Tatiana J. Cauthon

Humain(e)

Quand on joue de malchance... [ Apophis ]

mardi 04 octobre 2011, 01:45:27

Terrifiée. Là était bien le qualificatif parfait pour notre jeune demoiselle. Malchanceuse demoiselle au demeurant. La Terre, elle connait bien. Elle y est née. Mais Terra... C'est un monde inconnu. Elle ne sait comment réagir. Elle n'a même plus ses couches de vêtements successives pour se protéger du monde. Pourquoi cela ? Revenons en arrière que vous compreniez.

Quelques heures avant :

Il n'est pas rare que je reste des jours et des jours enfermée à la maison. Je refuse tout contact. C'est le genre de truc qui ne m'apporte que des ennuis en général. Donc voilà. Je suis cloîtrée à la maison depuis une looongue semaine. Je veux décompresser un peu. Il est à peu près neuf heures du soir. Pas trop de monde dans les rues, mais pas trop de délinquants ou autre. Je prend la direction du parc un moment. Je marche le long d'un lac, je longe la lisière d'une forêt... Et je retourne au centre-ville. Je fais le tour de la zone commerciale, je zyeute un peu au lycée, et puis je me décide à rentrer. Je me souviens qu'une fille de ma classe (lorsque j'allais au lycée, avant les cours par correspondance) qui habite près de chez moi m'avait parlé d'un raccourci. Je le prend donc, un peu dubitative, mais fatiguée.

Oui, prendre l'air, ça fatigue. Et j'ai bien dû faire une dizaine de kilomètres à pieds, alors comprenez. Donc je prend ce fameux raccourci. Je tombe sur une ruelle bizarre. Je dois la traverser, et tourner à gauche après. Sauf qu'il y a deux hommes dans la ruelle, en train de parler entre eux. Relevant la tête, prenant mon courage à deux mains et resserrant les pans de mon épais manteau sur moi, je m'avance. Je parcours rapidement les trois quart de la ruelle avant que l'un d'eux ne me retienne par la main (gantée, heureusement). Je me dégage d'un mouvement brusque et me met à courir. Sauf que je suis obligée de tourner avant ma rue si je ne veux pas me faire rattraper. Du coup, je fais des zigzag dans le quartier jusqu'à être complètement perdue. Haletante, je me pose contre un mur en fermant les yeux. Il y a un courant d'air. Je ferme plus fort les yeux, craignant que ça n soit les deux hommes de tout à l'heure.

Mais au bout de cinq minutes, toujours rien. J'ouvre un oeil, craintive, et me fige. Je ne suis plus dans une ruelle. Je suis dans un... Désert. Appuyée contre un arbre. Le soleil est haut dans le ciel, et il tape dur. Soupirant, je délace les couches de vêtements supérieures. Autrement dit, mon manteau, mon pull, mon sous-pull et mon gilet. Je les poses au pied de l'arbre, et enlève les épais collants de laine. Je ne suis plus qu'avec une robe d'été dans les tons écrus. Le décolleté serait plongeant s'il n'y avait pas un bout d'étoffe fixé par-dessous qui "mousse" et cache le nécessaire. Un bout d'étoffe brune, chocolatée. Ma chevelure est attachée en queue de cheval à l'arrière de ma tête, mais deux mèches encadrent mon visage. Leur teinte bleue doit être visible de loin, mais tant pis. J'ai d'autres chats à fouetter. Ma robe s'arrête à mi-cuisse. J'ai une ceinture qui me ceint la taille, et d'épaisse bottines aux pieds. Je retire donc les chaussures, et trempe mes pieds dans le petit étang qui est près de l'arbre. Je me rafraîchis, et reste à somnoler un moment au soleil.

Je suis réveillée par le bruit de rire gras. Je me redresse d'un coup. Mes jambes sont immergées dans l'eau et le bas de ma robe est même trempés. Je me dépêche de me relever. J'allais prendre mes couches de vêtements pour les remettre lorsque j'aperçois trois hommes. Trop tard pour les vêtements. Je n'ai le temps de me saisir que de mes bottines et de mon gilet de coton noir avant de commencer à courir sur le sable à en perdre haleine. Ils m'ont vue, mais trop tard, je disparaîs déjà derrière les dunes. Je cours ainsi une heure. Puis je m'écroule de fatigue. Le soleil se couche. L'après-midi touche à sa fin. Je suis arrivée en ville. Je me relève diifficilement, et regarde le ciel. Où suis-je ? J'ai froid. J'ai peur. J'ai faim et soif aussi. Et vu les nuages qui s'amoncellent au-dessus d ma tête, il va pleuvoir bientôt. Je cours à nouveau. Plus lentement. Lorsque les premières gouttes tombent, je suis à la moitié de ce qui s'appelle la Place Publique apparemment. J'aperçois un espèce de puit, avec un dôme au-dessus. Je m'y réfugie alors que le déluge se déchaîne.

Vous devinez le comble ? Je suis trempée. Et ma robe est presque transparente. Mon gilet me protège un peu, mais pas suffisemment. Je glisse mes pieds hors de mes bottines. Ils sont rouge, irrités. J'ai même des ampoules sous le pied. Je soupire et grimace en m'asseyant sur le bord du puit. Je regarde mes pieds avec une moue de douleur avant de pivoter et de les plonger dans l'eau glacée du puit. Je tourne le dos à la place publique, et la seule chose que je vois, c'est un mur de brique devant moi. Ce qu'on voit de moi, c'est ma chevelure bleue réunie en une queue de cheval qui se colle misérablement contre mon dos, sur mon gilet noir.

Maintenant :

Voilà donc où en est notre héroïne. Et bientôt, d'autres protagonistes vont faire leur apparition. Pour son plus grand malheur ?


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