Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Centre-ville de Seikusu

[Annulé] S'essayer à autre chose

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Nyoras Club:
(PoV : Yor)

L’été approche à grand pas, et avec lui la nécessité d’avoir un maillot de bain… et comme chaque année, je commence mon petit rituel pré-été : un tour des boutiques à la recherche de la pièce rare qui en couvrira assez pour qu’Aya ne râle pas et ne me dise pas que je pourrais tout aussi bien aller sur une plage nudiste, mais qui ne m’empêchera pas de m’envoyer en l’air rapidos si j’en ai envie !

J’en suis à ma troisième boutique, les deux d’avant m’ayant laissée sur ma faim. Il y avait bien quelques trucs sympas, mais c’était trop sobre à mon goût… alors qu’ici…

« Oh la vache c’est stylé ça ! »

En m’entendant, la vendeuse se tourne vers moi et me dévisage un instant. Faut bien avouer que la boutique est presque luxueuse, et que j’ai pas vraiment fait d’effort vestimentaire. Je la regarde avec un petit sourire en coin, me disant que j’en ferais bien mon quatre heure, avant de lui demander :

« Je peux l’essayer ? Et l’acheter si il me va. »

Elle semble presque rassurée lorsque je précise que je veux l’acheter. Elle a cru quoi, que j’allais me barrer en courant avec ? Les humains je vous jure…
Elle m’amène jusqu’aux cabines d’essayages dans un coin discret de la boutique, sans doute pour éviter que certains se rincent l’œil, et me laisse en plan pour retourner s’occuper des autres clientes. Dommage, j’aurais bien voulu qu’elle m’aide à l’enfiler… !

J’entre dans une cabine au hasard, ne faisant pas plus attention que ça aux numéros. C’est assez grand pour se changer sans problème, mais pas assez pour faire plus de quelques pas.


Après presque un quart d’heure, j’ai enfin réussi à enfiler le maillot de bain. C’était fastidieux, mais de ce que j’en vois dans la glace je suis carrément trop bonne avec. Ça valait le coup de galérer à faire tenir tout ça ! Après, est-ce que ça va tenir en se promenant… y’a pas beaucoup de façons de le savoir.

Je sors de la cabine, sans gêne, et me promène un instant entre les cabines. Oué, ça tient bien ! Je vois la vendeuse jeter un œil dans ma direction, et lui fait un clin d’œil en voyant que son regard est plutôt insistant. Elle rougit instantanément et retourne à sa mise en rayon… faudra vraiment que je revienne dans le coin ! Mais pour l’instant je retourne vers ma cabine d’essayage en la regardant, me demandant si elle va en profiter pour mater mes fesses. Hmm… et bien on dirait que non ! Alors que j’entre dans la cabine, je continue de regarder dans sa direction jusqu’à fermer la porte.

« Dommage… »

Je soupire et me retourne, et… merde, c’est qui elle ?

« Salut ? »

Je regarde la femme face à moi. Peau mâte, longs cheveux bruns, yeux d'un jaune éclatant, super bien foutue, en plein essayage… mes yeux détaillent son visage et son corps sans la moindre discrétion. C’est un sacré canon ! Bon, je me suis clairement gourrée de cabine, mais c’est du détail tout ça. Je dirais même que c’est tant mieux, car je suis vite d’humeur coquine quand je suis en petite tenue.

« Bon bah vu que je suis là hein… besoin d’un coup de main ? »

Vu la taille des cabines, nous sommes très proches l’une de l’autre. Je pourrais saisir et peloter ses seins sans problème, et c’est vraiment pas l’envie qui m’en manque ! Et d’ailleurs elle pourrait peut-être m’aider à vérifier un truc…

« Et… j’ai une question à vous poser aussi tiens… »

Je tourne lentement sur moi-même, la laissant profiter de la vue. Le maillot ne cache rien de mes formes, et sous certains angles peut même donner l’impression que je ne porte rien.

« Ça me met bien en valeur vous trouvez ? »

Hôtel ElemHunt:
PoV Shamir, quelques mois avant la création des ElemHunts :
La Terre. Cela fait quelques temps que les miens, ou plutôt notre groupe, envisagent de s’y installer. Alors, comme pour des missions de reconnaissances, nous faisons des petites excursions, histoire de prendre la température. Enfin par mission, nous essayons plutôt de prendre nos marques, de commencer nos vies ici avant que ce soit officiel, comme une sorte d’introduction, je dirais ?

Enfin soit. C’est l’été et il fait chaud. Pour quelqu’un comme moi, c’est d’autant plus amplifier. Je peux sentir l’humidité qui m’entoure mais aussi l’évaporation. Par chance, je ne suis pas non plus en train de me dessécher, je suis telle l’océan qui affiche une température idéale pour la baignade sans pour autant disparaître. Et c’est d’ailleurs avec cette volonté de me baigner afin de me ressourcer que je me dirige vers une boutique afin de possiblement essayer quelques maillots de bain. Ce serait plus idéal de simplement enfiler une combinaison de notre monde mais je dois me mêler au reste du peuple d’ici.

J’entre. Ça ne manque pas de fréquentation par ici et je peux sentir la joie et la bonne humeur qui règnent en ces lieux. Il faut dire que l’été est quelque chose qui semble rendre la majorité des habitants de ce monde particulièrement heureux. C’est un peu la saison des folies. Je me promène entre les différents rayons, ne tenant pas compte des possibles regards posés sur moi. Je suis focalisée sur ma volonté de trouver une sorte de bikini, j’ai cru comprendre qu’ils étaient plus populaires que les maillots une pièce en général, sûrement car ils permettent de mieux profiter des courbes de la porteuse.

Mes yeux se portent donc sur de multiples ensembles, tous plus beaux les uns que les autres, d’autres plus… sexy. Disons qu’ils couvrent tout juste ce qu’il faut pour ne pas finir nue. Mieux vaut éviter cela si je ne veux pas trop me faire remarquer, bien que certains aient quelque chose de mignon, je suppose. Je fouille encore un peu avant de trouver ce qui, je pense, est la pépite qu’il me fallait. Magnifique, s’accordant parfaitement avec mon regard, d’un couleur qui attire peut-être un peu trop les yeux, il ne fait sûrement aucun doute qu’il sera sublime. C’est décidé, c’est celui-ci que je souhaite essayer.

Je m’éclipse dans une cabine d’essayage, peut-être en courant un peu sous l’excitation de la nouveauté, et me déshabille pour commencer à enfiler ce superbe deux pièces. Seulement, à peine ai-je eu le temps de débuter que je suis interrompue, lorsque je mets la partie supérieure, par une personne entrante là où je me trouve. Je suis surprise sur le coup. Ces cabines ne sont-elles pas faites pour conserver une certaine intimité en plus d’être individuelles ? La femme face à moi me salue.

C’est une belle jeune femme et je dois bien avouer que nous sommes toutes les deux serrées ici, forçant quelques contacts hasardeux me poussant à ressentir sa chaleur qui est plus grande que le commun des personnes ici. Bien que je demeure silencieuse, elle ne semble pas du tout dérangée par la situation. Au contraire, cela semble l’amuser. Elle me demande si j’ai besoin d’un coup de main, peut-être me propose-t-elle de m’aider à attacher mon bikini. Mais je n’ai pas le temps de répondre qu’elle souhaite me poser une question.

Je l’écoute attentivement mais elle ne fait que tourner sur elle-même. Je la regarde donc, n’ayant pas spécialement d’autre choix, et constate qu’elle a bien plus opté pour un habillage sexy de son côté. Je peux sentir de faibles rougeurs se dessiner sur mon visage alors que la question tombe enfin, me demandant si son ensemble la met bien en valeur. Je mentirais en disant le contraire. Le peu de tissu qu’elle porte épouse très bien ses courbes et il faut tout aussi reconnaître que la vue est très plaisante.

« Je dois bien reconnaître que vous êtes superbe dans ce maillot. Si j’ose déduire que le but est d’être admirée, alors il ne fait aucun doute que beaucoup de regards se porteront sur vous. »

Sans trop savoir pourquoi, je prends vraiment le temps de lui répondre, affichant un petit sourire timide au passage. Il me semble que sourire augmente grandement les chances de contact positif. En tout cas, une chose qui est positive à 100%, c’est que la température ici continue de grimper. Entre sa présence et le temps estival, ça n’aide pas, il faut le reconnaître.

Nyoras Club:
J’ai de la chance quand même. Bon, je la pousse peut-être un peu par moment, mais j’en ai ! Tomber sur une belle fille comme ça en me gourrant de cabine, c’est ce que j’appelle être en veine. Et encore mieux, elle ne me met même pas à la porte. Elle est peut-être trop occupée à tenir le haut de son bikini pour ça ? Bon peu importe, tant qu’à être là hein !

Je lui propose un coup de main tout en lui demandant mon avis sur mon choix de maillot de bain, enfin si on peut encore appeler ça comme ça. C’est plutôt une sorte de mélange entre une œuvre d’art et un appel au sexe… ou pour le dernier point c’est juste parce que c’est moi qui le porte ? Dans tous les cas je me tourne lentement sur moi-même, la laissant profiter du spectacle. Puisqu’elle a la gentillesse de me regarder pour, je suppose, me répondre, je prends bien mon temps pour qu’elle puisse se rincer l’œil. Je lui glisse aussi quelques regards joueurs, accompagnés de sourires enjôleurs, histoire de prendre la température…

« Alors, votre verdict madame la juge ? »

J’ai un petit rire amusé en l’observant, me demandant si elle va vraiment jouer le jeu ou faire comme beaucoup et lutter contre l’effet que je lui fais. Je veux dire, j’ai à peine commencé à l’asticoter qu’elle rougit déjà. Trop mignonne !
J’écoute donc son opinion avec intérêt. Je suis superbe. Je vais attirer les regards. C’est très bien ça ! Mais est-ce suffisant ? C’est la vraie question…

« Seulement regarder ? Rien de plus ? N’ayez pas peur de me choquer, je suis très loin d’être prude… qu’est-ce que ça vous inspire vraiment ? »

Je me rapproche d’un petit centimètre, ce qui est à la fois peu et beaucoup vu l’espace restreint dans lequel nous sommes. Je jette aussi un coup d’œil à son bikini, affichant un sourire approbateur.

« Oh, doré sur une si belle peau… faites voir ce que ça donne ? Je suis sûre que ça va attirer les regards aussi ça… ou faire naître plein d’envies ! »

En tout cas, c’est le cas chez moi. J’attends qu’elle soit un peu plus à l’aise pour me montrer plus explicite, mais je suis sûre qu’elle a compris le message ! D’ailleurs je me demande si je ne devrais pas en remettre une couche pour m’assurer que la température ici soit bouillante…

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PoV Shamir, quelques mois avant la création des ElemHunts :
Lorsque je donne finalement mon verdict, je ne peux qu’aisément constater que ma réponse l’amuse. Cela n’a rien d’étonnant, je pense même qu’elle voit déjà cette rencontre quelque peu fortuite comme un heureux hasard dont elle peut s’amuser. Ça ne me dérange pas vraiment bien que la situation soit assez difficile à gérer pour moi. Je suis prise entre quelques bouffées de chaleurs, l’étroitesse de la zone, ma quasi nudité à cause du fait que je ne suis même pas habillée avec le peu que je porte et la vue qui s’offre à moi qui, comme je l’ai déjà dit, est superbe.

D’ailleurs, l’inconnue semble déçue de ma réponse, s’attendant sûrement à plus. C’est ce qu’elle m’annonce clairement en me demandant si sa tenue donne uniquement envie de la regarder et rien de plus, me précisant qu’elle n’est pas prude. J’ai beau ne pas être totalement au fait des mœurs terrestres, certaines choses ne changent pas vraiment d’un monde à l’autre et il est des plus simples de conclure que cette femme souhaite me pousser à parler de choses plus… concrètes si je peux dire les choses ainsi.

Elle se colle un peu plus à moi, ne m’aidant aucunement dans la difficulté à supporter tout ça avec aisance. Nous sommes si collées que je pourrais ne plus tenir mon bikini pour qu’il tienne seulement avec nos contacts physiques mais il ne fait nul doute qu’elle en jouerait immédiatement. Je ne lui ai toujours pas donné de nouvelle réponse qu’elle me scrute un peu plus et donne à son tour un bref avis sur mon physique. Je souris doucement sous ses compliments avant de finalement répondre :

Je vous remercie pour ces compliments, je trouvais moi aussi que cet ensemble m’irait bien. Cela dit, pour reprendre vos mots, je dirais que votre accoutrement peut aussi faire naître plein d’envies. Il me semble qu’en étant si peu couvert, c’est sûrement l’objet de son exploitation.

Bien que je reste volontairement évasive, je crois reconnaître que le ton de ma voix se fait plus chaleureux, plus accueillant bien qu’il ne révèle pas pour autant le fait que j’arrive à aisément sentir ce qui se passe intérieurement chez elle. Néanmoins, je continue de lui parler, lui proposant de possiblement rendre la situation moins délicate, bien que je doute qu’elle accepte :

Peut-être souhaiterais-vous poursuivre ce petit essayage ailleurs ? Je dois reconnaître qu’il m’est un peu difficile de rester calme dans cette situation, d’autant plus que j’aimerais pouvoir terminer de m’habiller afin de possiblement pouvoir nous montrer mutuellement ce que ça donne.

Certes, je n’envisageais pas de lui dire les choses ainsi mais je me suis dis qu’en allant un peu dans son sens, elle accepterait. C’est ce qu’on appelle caresser dans le sens du poil il me semble.

Nyoras Club:
Je continue de flirter avec l’occupante de la cabine sans gêne, cherchant à voir si elle cache ses désirs derrière un masque ou non. Et oui, même moi je sais bien que certaines personnes n’ont juste pas d’envies sexuelles ! Mais aussi que d’autres essaient de le cacher, comme si c’était la pire chose possible alors que c’est parfaitement naturel. Et vu sa première réponse, si elle a du désir, je devrais pouvoir l’enflammer sans trop de problème. En tout cas elle allume le mien sans problème !

Je l’incite à m’en dire plus sur ce qui peut lui passer par la tête en me regardant, tout en lui donnant un exemple que je qualifierais de ‘mignon’ : je lui dis que ça va surement faire naître des envies, sans expliciter la chose. Pourtant, ce ne sont pas les idées qui me manquent quand je la regarde… et quand je l’écoute ! Ses mots sont une très jolie mélodie, à la fois polis, pesés et laissant paraître de biens jolis sous-entendus…

« Et bien… je ne sais pas si il a été fait pour donner ce genre d’envies, mais c’est sûr qu’avec un maillot de ce style je vais surement me faire de nouveaux amis ! »

Et je lui laisse deviner le genre d’amis en question ! En tout cas elle me semble de plus en plus amicale, surement parce que la surprise de mon arrivée commence à passer. J’écoute à nouveau ce qu’elle me dit, bien que cette fois-ci je secoue la tête.

« Oh non, on a toute la place qu’il nous faut ici… »

Je recule d’un petit pas, me retrouvant contre la paroi de la cabine.

« Tu vois ? Tu as la place qu’il faut pour attacher le haut ! Je peux même le faire pour toi si tu veux. »

J’ai bien une autre idée d’activité, mais ça me parait encore un peu tôt pour me lancer. Ça sera déjà bien si elle me montre ce que donne son maillot à son tour !

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