Messages

1

Les terres sauvages / Re : Chasse au monstre [Reith]

« le: lundi 30 juillet 2012, 17:06:47 »

Le fauve se tenait près d'un mince cours d'eau, remontant vers l'amont. Depuis plusieurs jours qu'il traversait cette gigantesque jungle, il avait gardé ce point de repère pour ne pas se perdre dans l'enfer vert. Il aurait surement pu se retrouver simplement à l'odeur, ou à des détails. Mais sans réel but, pourquoi pas suivre ce ruisseau ? Il avait croisé nombres d'animaux sur sa route, pas tous hospitaliers. Le dernier serpent croisé pendait sur son bras, du moins sa peau. Il avait évidé la bête et racler autant que possible pour ne garder que la peau. De deux mètres au moins, le serpent avait une couleur jaune citron, et il tenait à se fabriquer un pagne ou un étui à couteau à l'aide de cette peau.

Ce n'était pas sa seule prise, mais il ne s'encombrait pas des autres généralement. Il chassait, puis abandonnait le reste du repas quand il reprenait la route. Ce soir n'allait pas être une exception, après avoir trouvé de quoi se sustenter, il planterait son campement. Depuis qu'il était ici, il s'était mis à s'installer dans les hauteurs, pour éviter les mauvaises surprises durant la nuit. Une branche suffisamment renforcée suffisait généralement à passer une bonne nuit.

Mais l'heure n'était pas au sommeil. Depuis près d'une demi heure, il avait senti quelqu'un, ou quelque chose. Plusieurs fois, il avait scruté la forêt, sans trouver âme qui vive. Qui que ce soit, son poursuivant se cachait, pensant peut-être lui sauter dessus durant son sommeil. Si tel était le cas, il saurait l'accueillir. La gigantesque hache dans une main, il taillait un chemin dans les lianes trop épaisses, se tenant par la même sur le qui-vive si jamais la situation devait évoluer.

Et elle évolua. Un sifflement, la flèche entre les arbres, et Reith fit volte face. Le projectile s'écrasa sur le métal de la hache dans un bruit sourd. Il était clair à présent qu'un humanoïde en avait après lui, vu l'usage d'une flèche. L'instant d'après, il levait la tête, fouillant la direction d'où provenait la flèche, en quête du tireur. Et là, à peine visible sur la corniche, dépassait un bout d'arc et de tête.

Un pas, puis deux, le léonin abandonnait au sol sa besace pour saisir sa hache à deux mains. Troisième pas, il courrait déjà, droit vers la butte. Et dans un élan formidable, il se propulsait en l'air, en direction de la corniche et de son agresseur, la hache relevée et prête à s'abattre sur l'importun. Ce n'était pas dans son tempérament d'agresser une personne, mais lorsqu'on le cherchait, il n'y avait plus de retenu de la part du léonin, et son ennemi risquait de l'apprendre à ses dépends.

2

Les terres sauvages / Re : Le réveil de la terre [pv Shinda]

« le: vendredi 27 juillet 2012, 11:20:50 »

Le feu commençait à faiblir, et Reith soufflait d'autant plus pour essayer de garder intacte son moyen de cuisson. Il ne comprenait pas : l'instant d'avant, il faisait bon, et le feu brûlait bien. A présent, il vacillait et l'air s'était soudainement rafraîchi. Soudain, le feu s'éteignait complètement, du givre se formant même sur les bouts de bois calcinés. D'un bond, Reith se reculait, partagé entre surprise et colère. Sur le qui-vive, il jeta un regard rapide alentour, sans rien voir d'anormal, hormis son feu arrêté d'une bien étrange manière. Une pellicule de glace englobait le feu et le pourtour, où un instant plus tôt il se tenait assis. A l'aide de sa hache, il donnait un petit coup dans la viande toujours suspendue. Cette dernière se cassa en morceau gelé, ajoutant un peu plus d'incompréhension à la situation pour le léonin.

Ce n'était même plus bon à manger, vu le bloc solide que cela formait, il en aurait juré. Il sentait une présence, sans parvenir à la définir, et senti le sol bouger un peu, changer d'aspect, sans véritablement savoir ce qui se tramait. Avec la nuit, il voyait les contours des arbres et des rochers, et la terre lui semblait bien plus clair qu'auparavant. La voix formidable qu'il entendit le fit se retourner, pour se retrouver nez à ... Poitrine avec une géante. La Kyubi le dominait de part sa taille, et il était obligé de lever la tête afin de fixer les yeux qui le scrutait. A première vue elle ne portait rien, mais c'était bien le cadet de ses soucis.

Qui es-tu, et quelle est cette sorcellerie ?

Il parlait en même temps de la destruction de son feu par la glace, mais aussi de la taille de l'inconnue. Il avait déjà vu des femmes-chats, très proches de celle de sa race, mais alors de cette taille, jamais. Il levait la hache, pour la tourner vers la femme et la menacer du tranchant de la lame. Mais au final, cet avertissement n'était pas grand chose, puisqu'il était encore perché sur elle, non loin de son nombril.

Il ne se décidait d'ailleurs pas à bouger. Qui qu'elle soit, et malgré sa taille, il n'avait pas peur. On appelerait ça de la folie ou de l'inconscience, pour lui c'était du courage et de la bravoure.

Pars d'ici et je ne te ferai pas de mal.

La voix était calme, posée. Il donnait un conseil, plus qu'un avertissement, sans paraître prendre en compte la différence de taille, sûr de sa force et de son art du combat. Et tant qu'elle n'avait rien fait de mal hormis éteindre son feu, il n'avait rien à lui reprocher qui mérite sentence.

3

Les terres sauvages / Le réveil de la terre [pv Shinda]

« le: mardi 03 juillet 2012, 14:21:15 »

La chaleur avait été étouffante pour une bonne partie de la journée, pourtant le soir s'annonçait bien plus frais que prévu. Pourquoi une si soudaine baisse de température ? Il n'en avait aucune idée, mais il n'allait pas s'en plaindre. Depuis que le soleil avait disparu derrière les montagnes, il respirait. Il était habitué aux grosses chaleurs, mais pas forcément à passer sa journée à marcher sous un soleil de plomb, et de pouvoir s'arrêter dans la fraicheur du soir lui faisait le plus grand bien.

Aucune idée de l'endroit où il se trouvait, mais une chose était certaine, il n'y avait pas d'habitations humaines dans les parages. Il avait contourné le dernier village il y a deux jours, et depuis n'en avait pas revu. Deux lapins capturés en chemin consisteront en son repas du soir. La chasse n'était pas un soucis pour lui, même pour des prises plus grosses. Le seul ennui était de devoir abandonner des quantités de viande s'il voulait continuer à se déplacer. Après un rapide tour d'horizon des alentours, il jetait son dévolu sur une petite butte, permettant d'avoir une vue toute relative sur les environs. Il aurait ainsi l'occasion de voir s'approcher une quelconque menace, et soit d'y faire face, soit de fuir dans la direction opposée.

Il déposait à terre son sac contenant ses maigres affaires, mais gardait sa hache à la main en s'approchant d'un pas décidé de l'arbre le plus proche. Il grimpa prestement, pour aller couper plusieurs branches. Généralement un coup de hache suffisait, tant la lame était tranchante. L'acier était de très bonne qualité, et cette hache était dans la famille depuis des générations, il n'aurait pas su dire s'il avait fallu l'aiguiser un jour.

Une fois l'abattage réalisée, il redescendait de l'arbre prestement, et ramassait les branches pour les rassembler. Il était minutieux, mais c'était le secret pour démarrer un feu sans trop de problème. Il sortait de son sac un briquet d'amadou, pour tenter d'allumer les brindilles disposées sur le dessus. Du temps passé à souffler, à rajouter quelques feuilles mortes, et enfin un peu de fumée se dégageait. Il laissait un instant le feu de côté pour se saisir des lapins, les inciser à l'aide d'une lame et les peler comme on le ferait d'un fruit. De temps en temps, il soufflait un peu plus, et enfin les premières branches prenaient. Le bois rougoyaient, de petites flammèches pointaient entre l'amas de brindilles. Il engloutissait une partie du lapin crû, pour mettre ensuite le reste au bout d'une pique qu'il tenait au dessus des premières flammes.

Le feu commençait à bien prendre, et l'odeur de la viande grillée montait en même temps que la fumée. Il en salivait d'avance, restant tout de même sur ses gardes. Mais pour l'instant, personne n'avait dû repérer sa fumée, et il ne sentait aucun danger, aucune présence autour. Même les bruits de la forêt s'étaient calmés avec la tombée de la nuit. Il avait tout pour passer une bonne soirée. Levant les yeux vers la canopée, il apercevait les étoiles, et pouvait grâce à cela se repérer un peu. Il avait dévié de son départ vers le nord, et devait se trouver à plusieurs centaines de lieues de son village à présent. La seule question qui lui restait était de savoir où il allait finir.

4

Prélude / Re : Cette semaine, en exclusivité dans SUPERNATURAL®...

« le: mercredi 27 juin 2012, 09:14:03 »

Fiche très sympathique effectivement, bienvenue !

5

Prélude / Re : Hermione, fille de l'amour et de la guerre...

« le: mardi 26 juin 2012, 20:18:09 »

Bienvenue jeune déesse (jeune, tout est relatif, mais disons dans l'apparence ).

6

Prélude / Re : Reith, la fureur léonine - { Validé }

« le: mardi 26 juin 2012, 19:55:57 »

Ca vient effectivement de là, je me suis dit qu'il avait une bonne tête à figurer ici .

7

Le coin du chalant / Félidé et autres pérégrinations

« le: mardi 26 juin 2012, 15:35:19 »

A l'heure actuelle, Reith erre un peu au hasard sur Terra. Il peut donc être admis qu'il peut être n'importe où, même s'il évitera les grandes villes de part sa nature méfiante. Je suis assez ouvert pour l'instant quand à ce qui peut lui arriver, ou sur qui il peut tomber. Néanmoins, pour donner quelques pistes possible :

• Un tête à tête avec un esclavagiste ou un chasseur, si vous n'avez pas peur de vous faire boulotter.
• Quelqu'un voulant s'amuser de lui et de sa méconnaissance du monde des humains (le mensonge, l'argent, les croyances).
• Une demoiselle hybride qui pourrait réveiller ses pulsions (de part le lien proche, ça peut également être une humaine, mais ce sera moins flagrant du moins de son côté).
• De part son sens du service et de l'honneur, il peut venir en aide à quelqu'un en détresse, sans forcément faire dans la finesse.

Après ces différents points sont à affiner en privé, ou à modifier pour coller aux envies de chacun.

8

Prélude / Re : Reith, la fureur léonine - { Validé }

« le: mardi 26 juin 2012, 15:19:48 »

Merci à vous, si jamais tu peux me signaler les fautes, je peux les corriger, j'ai tapé ça vite, et j'ai relu d'un oeil endormi ...

Et un peu de tenue mesdames quand même ! (ou mesdemoiselles ?)

9

Prélude / Reith, la fureur léonine - { Validé }

« le: mardi 26 juin 2012, 15:03:57 »

Prenom :

Reith

Âge :

30 ans

Sexe :

Homme

Race :

Terranide

Orientation sexuelle:

Hétérosexuel

Description physique :

A mi chemin entre la bête et l'homme, on trouve une multitude de possibilités. Les plus connus sur Terra sont bien évidemment les filles-chats, mais nombre d'espèces ont leurs hybrides. C'est le cas de Reith. Il partage son apparence entre l'homme et le lion, puisant dans chaque partie des spécificités et les forces de chaque partie. Il a l'intelligence d'un homme, allié à la force et à la souplesse d'un lion. Il se déplace presque exclusivement debout, son corps êtant plus adapté à la marche de cette façon. Pourtant, ce qui ressort en premier chez lui, c'est son apparence léonine : le visage est celui d'un lion, une crinière d'un blanc crème lui tombant jusque dans le dos. Car il a cette particularité d'avoir le pelage blanc et non brun comme ses congénères. Il mesure près de deux mètres, et est aussi massif qu'il peut le paraître. Les muscles sont dessinés sous le pelage et rappellent qu'à l'instar des lions, il peut toujours être considéré comme une bête féroce et léthale. Ses mains sont ornées de griffes, vestiges de ses ancêtres lions, alors que ses pieds sont plus proches de pattes qu'autre chose. En dernier détail physique, on peut remarquer plusieurs cicatrices, sur le torse ainsi qu'au dessus de l'oeil gauche, des marques de combat passés.

Il arbore des vêtements amples ou réduits, pour ne rien perdre en mobilité de par son habitat et ses habitudes. Le plus souvent en pagne, il porte parfois des renforts, des parties d'armures en cuir bouilli. Le contour de ses yeux est tatoué d'arabesques, dont il est seul à en savoir la signification.

Caractère :

Comment pourrait-il faire autrement que de n'être un esprit sanguin ? Félin et prédateur dans l'âme, ses instincts de bête sont toujours à fleur de peau. Il peut se montrer calme, mais passer également à la colère en un clin d'oeil. C'est toute la dualité de sa race : en tant qu'humain, il sait raisonner et se retenir, mais souvent son côté léonin l'emporte, et la fureur avec lui. D'autant que la rage appelle la rage, et la façon dont les gens se comportent influent grandement sur lui. Et une fois qu'il est poussé à bout, il ne s'arrête pas comme ça. Il ne connait pas la pitié au combat, mais sait se montrer juste quand il le faut. C'est une personne pleine de contradictions, avec ses valeurs et ses vertues, et qui se doit de surveiller son caractère pour ne pas déroger à ses principes. En dehors de cela, il peut se révéler quelqu'un de jovial et de bon vivant, et d'un ami fidèle de part ses convictions : en effet, lorsqu'il se lie à quelqu'un ce n'est pas pour rien. De plus, il ne connait pas le mensonge, ou du moins ne l'utilise pas. Pour lui, la franchise est un honneur à respecter.

Histoire :

Au fin fond des terres sauvages, dans un coin oublié - ou presque - des hommes, une tribu de léonins s'épanouit depuis des décennies. Ici, nul problème d'esclavagisme, les vices des humains ne s'étaient pas encore répandu jusque là. Dans un univers à la limite entre la savane et la jungle, les explorateurs n'osaient pas venir aussi loin. Ou alors, ils n'en repartaient jamais. C'est toujours ainsi que Reith a connu son village. Une trentaine d'individus, des règles strictes et claires pour tout le monde. Aucune intention d'expansion, pour aller où ? Ils étaient très bien ici. Cela aurait pu durer des décennies, comme les trentes premières années passées par Reith au milieu des siens.

Durant cette période, le temps semblait avoir suspendu son cours : les journées se concentraient autour de la chasse, de rudiments d'éducation, et à l'amélioration du village. Il avait atteint la maturité assez tôt, comme la plupart des hybrides. Son statut de mâle le destinait à la chasse et à la protection du groupe, et de part son pelage et sa carrure hors du commun, il en vint même à se prendre à rêver d'une meilleure place. Il avait à peine vingt ans quand il accédait à la fonction de chef. C'était une des premières fois, peut-être même la première, qu'un membre prenait la place de dirigeant aussi jeune. Sa carrure, sa souplesse et sa force n'eurent aucun mal à le faire triompher de Roc, le précédent chef. On pourrait penser que dans ce cas là, la rancune et les guerres intestines seraient fortes, mais pas ici. Tout le monde se pliait aux règles, et même en tant que léonin alpha, il n'avait pas tout les droits. Et chaque année, au solstice d'été, les mâles qui le désiraient pouvaient le défier afin de prendre sa place. Il est resté invaincu 9 ans d'affilé, qui sait combien de temps encore il aurait pu le rester ?

Cette période est surement l'une des plus belles de sa vie. Son rôle lui plaisait, les contraintes étaient faibles, et sa place de mâle alpha lui donnait une certaine emprise sur les femelles de la tribu. Elles avaient leur libre arbitre, mais le pouvoir appelle la convoitise, et il n'y avait pas de notion clair de couple au sein de leur communauté, si bien que chacun était libre de ses faits et gestes. De part cette manière d'être, la jalousie était très peu présente dans leur groupe, les attirances pour une même personne se vivaient plus comme un jeu que comme une compétition.

Cela aurait pu durer une éternité, comme ses ancêtres, mais le sort en décida autrement. Le rôle de chef incombe également d'être responsable de l'entièreté de la tribu. Hasard ou malchance, c'est sous sa gouverne que les premiers esclavagistes ont découvert le village. Nul discrétion ni manigances, ces derniers devaient être à la recherche de nouvelles proies, et sont tombés sur ce village. Quatre hommes, armés et décidés à gagner de l'argent qu'importe les risques.
Parler du combat qui eut lieu n'aurait pas grand intérêt, tant les humains étaient inférieurs aux léonins sur le plan physique. Ils avaient choisi l'affrontement malgré les mises en garde. Aucun ne survécut, mais le drame s'était joué là : durant les quelques secondes qu'avaient duré le combat, Reith avait fendu d'un coup de hache un homme en deux. Et dans le mouvement, l'arme avait fini sa course dans le torse d'un de ses congénères, le tuant sur le coup.

Les règles sont claires, le fratricide était puni d'exil. Lui même ne chercha pas à défendre son geste. C'était un concours de circonstances malheureux, une maladresse, mais il avait tué l'un des siens. Il en accepta la sentence, se voyant chassé du village qui jusqu'alors était son monde. Il savait d'or et déjà qu'il ne le reverrait jamais, il n'en avait pas le droit. Il lui restait alors à survivre, et à tenter de trouver une terre d'accueil.

Situation de départ :

Reith vient d'être condamné à l'exil depuis quelques temps, et erre sans véritable but ni destination, car il ne connait pas le monde alentour.

Comment avez vous connu le forum :

c'est un deuxième perso

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels:

Non, je ne pense pas