Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Angie Mercuri

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One Shot / Re : Des Barbares contre un Ordre Immaculé [Pv Ariman]
« le: vendredi 12 février 2016, 15:21:27 »
Yohan se sentait bizarre, ne sachant dire si son état était du au traitement qu'il venait de subir où s'il tombait simplement malade. Il pouvait sentir et même entendre son cœurs battre lourdement jusque dans ses tempes, de manière très nette, occultant tous les autres sons alentours. Et se fut pire lorsque le sang du minotaure tomba en grande quantité sur son corps. La jeune garçon poussa un cri tandis que le sang chaud sur sa peau lui donner l'effet d'une douche d'acide. C'était comme s'il brûlait tout entier. Pourtant, la douleur était encore assez supportable pour qu'il discerne le sorcier s'approcher avec un étrange collier. C'est en levant le bras, comme pour se protéger, toujours grimaçant... qu'il réalisa que ses mains étaient en feu. Stupéfait, le jeune homme observa l'étrange phénomène sans savoir comment réagir au juste. Il sentait la chaleur, il sentait la douleur, mais il était incapable de faire quoi que ce soit. Mais que lui arrivait-il ?
Soudain, il y eu comme une rupture dans sa tête, une déflagration violente. La barrière de son esprit se craquelait, se fissurait. Par réflexe, il plaqua une de ses mains ardente sur son visage en grognant.  Son corps fut secoué de nombreux spasme et alors que les hommes bêtes, indécis, commençaient à reculer, Yohan poussa un dernier hurlement... et Oméga se réveilla.

L'écuyer ne ressemblait plus à l'innocent jeune homme qu'il était encore quelques heures plus tôt. Partout sur son corps, des fissures dessinaient comme des cicatrices brûlantes sur l'ensemble de son corps, l'une d'elle barrait la moitié de son visage dont les yeux flamboyaient d'un rouge vif effrayant. Oui, la divinité du chaos était enfin là, réveillée, quoi qu’encore prisonnière de ce corps de chair. Il n'avait pas la force nécessaire pour s'en extraire et reprendre intégralement son apparence, mais peu importe.

Lentement, Oméga se releva, dégoulinant encore du sang du minotaure, puis tourna son regard embrasé en direction du sorcier. Une sorte de feulement inquiétant s'échappa de sa bouche alors qu'il s'approchait de lui. Sans doute trop effrayé pour fuir, le sorcier ne bougea pas, paralysé sur place. Il bredouilla quelque chose, peut-être des excuses pour tenter de sauver sa misérable vie. Malheureusement pour lui, Oméga était en colère. Très en colère.
Il tendit le bras et parvint à agripper une des cornes de l'imposant homme-bête, l'amenant grâce à une force colossale à se plier en deux, terminant à genoux, le maintenant ainsi en le fixant d'un air dédaigneux.

- Pensais-tu vraiment, insignifiante vermine, pouvoir m'asservir comme une vulgaire putain ?

Insensible aux râles et aux supplication du sorcier, Oméga lui arracha le bras dont l'extrémité était pourvu d'une imposante griffe aiguisée et d'un simple geste, lui trancha la tête qui sauta et roula sur plusieurs mètres. Dans un mouvement de panique, le reste des hommes-bête tentèrent de fuir. De nouveau aspergé par un puissant jet d'hémoglobine, Oméga esquissa un sourire sadique et repoussa le cadavre du pied, s'emparant alors du coller qu'il brisa sans plus de procès entre ses mains.
Il éclata alors d'un rire tonitruant et cruel et décida alors de massacrer une bonne partie des hommes-bêtes, histoire de se détendre un peu...

*

De leur côté, l'armée du Grand Maître continuait son avancée, tentant de rattraper le retard qu'ils avaient prit à cause de ces satanés pièges explosifs. Mais bien entendu, leur ennemis n'avaient pas prévu de les laisser atteindre le temple aussi facilement.
Tout à coup, au loin, une masse noire se forme, avançant dangereusement dans leur direction. Oriane fit signe à ses hommes de stopper la marche et plissa les yeux. Et ce qu'elle vit ne lui plu pas du tout. D'étranges hommes machines se tenaient face à eux..., mais pas n'importe quels hommes. Des templiers. Des camarades d'armes tombés au combat que leurs adversaires avaient transformés en machine à tuer. Lorsque les chevaliers comprirent à leur tour de quoi il s'agissait, une vague d'horreur les envahit et des cris se firent entendre.

Oriane et son père serrèrent les dents. Comment pouvait-on faire une chose aussi ignoble ? Mais peu importe, ils n'avaient pas d'autre choix que de se battre contre ceux qui, autrefois, avaient été des amis, des frères, des fils...
Cullen donna l'ordre d'attaquer et les deux camps ennemis s'élancèrent droit l'un sur l'autre, se percutant violemment dans un bruit de métal, de craquements et de mécanique. C'était une scène d'horreur qui se déroulait là. Les derniers chiens encore debout bondissait et refermaient leur crocs sur les crânes de leur ennemis, tentant d'arracher la chair et l'acier. Les archers tentaient désespérément de cibler les rares faiblesses des carcans de métal et les chevaliers, ceux qui n'étaient pas immédiatement tranchés en deux ou projetés en l'air se battaient avec violence à l'aide de leurs épées.

Les templiers se battaient vaillamment, mais très vite leur nombre décru. Il était clairement impossible qu'ils s'en sortent face à ces machines de destruction malgré leur supériorité en nombre. Ils ne possédaient tout simplement pas la technologie nécessaire. Cullen prit alors la seule décision qui s'imposait. Il poussa un cri, forçant le plus gros de ses hommes à se rassembler et à ne pas s'éparpiller. Il forma un bataillon pourvus de solides et grands écus de fer parmi les plus audacieux et forts de ses chevaliers et se tourna vers sa fille qui venait tout juste de pourfendre un ennemi de sa large lame.

- Oriane ! Amène une poignée d'hommes avec toi et fonce vers le Temple !
- Pas question, père ! Je reste avec vous !
- Ne discute pas ! C'est notre seule chance ! Obéis !!

La jeune femme sembla hésiter, sachant pertinemment qu'elle abandonnait son père à une mort certaine. Mais il avait raison, c'était la seule manière d'avoir la chance de sauver le Temple Sacré. Poussant un juron, elle émit un sifflement strident, attirant l'attention d'une cinquantaine d'hommes et leur ordonna de la suivre et de foncer au travers des lignes ennemis.
Ce ne fut pas une mince affaire. Comme un seul homme, le groupe poussa un cri de rage et s’élança en avant tandis que le bataillon de Cullen retenait le plus gros des ennemis. Contournant légèrement la masse de combattants, repoussant les quelques créations cybernétiques sur leur passage, Oriane et ses hommes parvinrent finalement à échapper à leurs adversaires, fonçant en direction du Temple au grand galop.

*

Au temple, les quelques hommes présents là-bas peinaient grandement à repousser le siège. Mais jusque là, ils tenaient bons, motivé par le Chevalier Capitaine Morgan et la Grande Prêtresse Arcana. Tout n'était pas perdu, ils pouvaient encore y arriver. Ce n'était plus qu'une question de temps avant que les renforts n'arrive. Il fallait tenir !

Enfermés dans les profondeurs du Temple, les religieux et la petite quinzaine de soldats chargés de leur protection entendirent un bruit suspect, un bruit sourd dans les sous-sols. Tous échangèrent un regard circonspects. Parmi eux, Aramon fronça les sourcils et referma ses doigts sur son épée qu'il tira de son fourreau avec son bras valide. Il avait un mauvais pressentiment...

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One Shot / Re : Des Barbares contre un Ordre Immaculé [Pv Ariman]
« le: mardi 09 février 2016, 18:54:01 »
Face contre terre, les ongles de ses doigts crispés fermement plantés dans le sol, le jeune écuyer ne voyait plus que des formes étranges danser devant ses yeux et les sons lui parvenaient comme venus d'un monde sous-marin. Des gouttes de sueur glissaient le long de sa peau brûlante, imitant les larmes salées sur ses joues rougies de douleur et de plaisir mêlés. Il avait mal partout, mais surtout au bas des reins, là où le minotaure s'était acharné avant de déverser sa semence jusque dans son estomac. Nauséeux, le jeune homme retint de justesse un vomissement et détendit lentement ses doigts dans un profond soupire. Étendu à même le sol, il se sentait incapable de bouger et trop honteux pour dévisager ceux qui avaient assisté à ce spectacle déshonorant. Ainsi, le jeune garçon préféra fermer les yeux et serrer les dents. Il avait perdu espoir et baissait les bras. Désormais il se fichait bien de ce qui allait se passer, rien ne pouvait être pire. Il aurait préféré mourir sur le champ.
Alors qu'une nouvelle vague de larmes passaient la barrière de ses paupières closes, une sorte de flash aveuglant passa dans son esprit.

* Il se voyait entouré par des silhouettes de lumières dont la magie l'enserrait tout entier et l'empêchait de bouger ou de se défendre. Il sentait un bouffée de rage volcanique prendre possession de lui et poussait un hurlement inhumain alors que les brillantes silhouette tentaient de le mettre hors d'état de nuire... de l'enfermer... *

Yohan ouvrit subitement les yeux.
Il était de nouveau là, étalé dans la poussière, pauvre victime impuissante au milieu des hommes-bêtes. Quel était ce flash ? Le jeune garçon ne se souvenait pourtant pas d'avoir vécu une telle chose... tout était tellement flou. Allait-il enfin comprendre ce qui se passait au juste ?

*

A la tête de sa puissante armée, le Grand Maître de l'Ordre des Templiers, Cullen Zatoral était sur le qui-vive, l'air grave et la mine sévère. Cela faisait des années, peut-être même des siècles qu'ils n'avaient connue une guerre comme celle-ci. Jusque là ils n'avaient essuyés que des conflits sans conséquences et sans réels dangers. Mais là, c'était du sérieux. Leurs adversaires n'étaient pas seulement là pour les éradiquer, ils voulaient libérer une divinité du chaos qui risquait fort de se mettre très en colère et de raser l'espèce humaine en un claquement de doigts. L'homme n'avait pas peur de mourir, il s'était fait à cette idée depuis bien longtemps. Mais il lui était difficilement tolérable de voir tomber Castelroc et pire... de perdre sa fille Oriane. Celle-ci chevauchait fièrement à ses côtés, belle comme l'était sa mère et plus douée que n'importe quel chevalier. Ce n'était pas le fait d'être sa fille qui l'avait amenée au rang de Générale, elle avait grimpé les échelons par sa seule volonté et par ses propres compétences. Et elle l'avait bien mérité.

Soudain, alors qu'il était perdu dans ses pensées, une violente explosion retentit non loin derrière eux, projetant en l'air des débris de terre, de roche et de chair calcinée. Le cheval du Grand Maître se cabra dans un élan de panique, mais il parvint à garder l’équilibre et à contrôler sa monture. Lorsqu'il se retourna, un spectacle terrifiant s'imposa à lui. Une bonne poignée de ses soldats avait été pulvérisée. Puis il y eu une autre explosion et une autre encore, faisant trembler le sol et tuant encore d'autres chevaliers. Entouré par un épais nuage de poussière, l'homme toussa et hurla :

- Ne faîtes plus un geste ! Que personne ne bouge, non de Dieu !

Obéissant, tout le monde s'immobilisa et les survivants, le cœur battant, ne pouvaient que regarder avec effrois ce qu'il restait de leurs compagnons. Un vrai massacre. Près de la moitié de ses hommes venaient de se faire décimés par les pièges explosif. Cullen cracha un juron. Oriane, sa fille, observait minutieusement le sol à la recherche d'autres pièges. Leur progression allait devenir beaucoup plus compliquée que prévue. Pouvaient-ils seulement continuer ?

- Que faisons nous, père ?
- On envoie les chiens.
- Quoi ? Mais...
- C'est la seule solution, Oriane et tu le sais.

Le Grand Maître leva son bras bien haut pour attirer l'attention et ordonna au maître chiens de lancer ses bêtes droit devant en direction du Temple. C'était évidemment une solution extrême, car les bêtes devant servir de première ligne d'attaque à la base étaient envoyés à une mort certaine. Mais ils n'avaient pas d'autres choix, il fallait déclencher les autres piège à distance pour éviter une autre catastrophe.
Alors on envoya les molosses charger droit devant. Ceux-ci ignorant ce qui les attendait, se mirent à courir en aboyant furieusement, pensant partir tout simplement en chasse. Parmi la trentaine de chiens de guerre, une bonne vingtaine anéantir par les mines. C'était malheureux, mais au moins, le chemin était plus sûr. Restant cependant vigilante, l'armée continua lentement sa progression. Mais ce temps précieux de perdus, tous savaient qu'ils n'arriveraient peut-être pas à temps.

*

Au Temple, les templiers pouvaient apercevoir leurs ennemis se préparer de nouveau à une attaque. Ou plutôt à un siège que tous savaient qu'ils serait court. Ils étaient bien plus nombreux qu'eux et mieux équipés. Seule l'arrivée des renforts pouvaient encore changer la donne.
Pourtant, Arcana comme tous les autres avaient entendus de violentes explosions au loin, signe que l'armée avait du tomber dans un piège ou une embuscade. Alors que les explosions se succédaient, les hommes devenaient livides et angoissaient.
Le Chevalier Capitaine Morgan tentait de faire garder le moral aux troupes, mais c'était un rôle difficile à tenir car lui-même craignait le pire. Aramon était resté à l'intérieur du temple car sa blessure demandait des soins constants. Il n'était pas en mesure de commander ses hommes et cela l’ennuyait au plus au point. Alors il priait, espérant que les Dieux ne resteraient pas sourds face à leur détresse.

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One Shot / Re : Des Barbares contre un Ordre Immaculé [Pv Ariman]
« le: samedi 06 février 2016, 15:10:47 »
Yohan était tellement crispé que tous ses muscles lui faisaient un mal de chien. Mais s'était sans compter la douleur qu'il éprouvait alors que le colosse lui écartelait la mâchoire avec son énorme verge. Le jeune homme se demandait combien de temps il allait pouvoir tenir comme ça. Et malgré tout le dégoût qu'il pouvait éprouver envers ce traitement, d'étrange sensations lui vrillaient les tripes et le faisaient irrémédiablement bander. Ça c'était la meilleure ! Comment pouvait-il y prendre un quelconque plaisir ?! C'était difficilement explicable lorsque l'ont ignorait encore tout de sa véritable identité... car la chose en lui s'en délectait.
Ce fut lorsqu'Ariman lâcha une quantité surnaturelle de sperme directement dans le fond de sa gorge que Yohan crut défaillir... et jouit en même temps. Lorsqu'il se retira enfin, l'écuyer toussa violemment en recrachant une partie de la semence. Il était pas passé loin de l'étouffement et trente six chandelles dansaient devant ses yeux. Alors que le géant machiavélique quittait la tente en ricanant, Yohan fut prit d'un violent spasme et finit par vomir, épuisé.

Le jeune homme n'émit aucune résistance lorsque des hommes bêtes vinrent le traîner dehors.  Au bord de l'évanouissement, le jeune homme ne pouvait qu'entendre un espèce de brouhaha autour de lui avant d'être enchaîner à un rocher et laissé là, pantelant, au milieu d'une foule de créatures étranges. Exténué, l'écuyer tenta difficilement de se redresser, mais ne parvint qu'à se tenir à genoux, appuyé contre le rocher sans trop comprendre ce qui se passait autour de lui. Au bout d'un moment, alors que des sons de tambours se mettaient à raisonner, puis qu'une voix forte claqua dans l'air, une énorme bête s'avança dans sa direction. Le cœur palpitant follement dans sa poitrine, le jeune homme vit le minotaure s'avancer vers lui de plus en plus, entièrement nu, et pourvus d'étranges attributs à la fois mâle et femelle.  Et il était visiblement très excité.
Paniqué, le jeune garçon tenta de se lever, mais ne réussit qu'à glisser. Il tenta alors de s'éloigner en rampant à moitié sur le dos, sans quitter l'affreuse créature des yeux. Livide, il bafouilla d'une voix cassée :

- Non... non pitié... pas ça...

Il s'immobilisa lorsque la chaîne qui entravait son pied fut tendue au maximum, l'empêchant de fuir. Il se mit à tirer dessus avec force, s'acharnant même dessus comme un forcené sans parvenir à un seul résultat, sinon celui de retarder l’inévitable. Lorsque le minotaure arriva sur lui, il poussa un hurlement de terreur.


*

A Castelroc, ce qui était certain, c'est que l'on n'avait pas prévu que le camp adverse aurait les moyens nécessaires de creuser des tunnels et de les surprendre directement sous leurs pieds au bastion principale. L'armée avait enfin été réunie et était en marche pour rejoindre le Temple, armés jusqu'aux dents. Hormis le petit peuple, ils n'avaient laissés derrière eux qu'une poignée de soldats et de gardes sous l'autorité du Chancelier Rodrick. La sécurité avait cependant légèrement renforcée autour des différents accès et des gardes étaient postés sur les hauteurs en surveillance. L'agitation avait un peu angoissé la population  et le Chancelier avait décidé de faire une apparition publique pour tenter des les apaiser, faisant preuve de son éloquence hors du commun pour les persuader qu'il n'y avait rien à craindre. Ce qui semblait fonctionner puisque la plupart retournèrent vaguer à leurs occupations.

*

Au temple, les templiers restants et les religieux étaient sur le qui-vive, prêt à se défendre avec tous les moyens disponibles. Des archers étaient montés sur les différents balcons, prêts à décocher leurs flèches mortelles, un regroupement de chevaliers se tenaient devant les portes, en avant-poste et enfin, le reste des hommes attendaient avec angoisse à l'intérieur pour tenter de défendre les vies des religieux barricadés dans les différentes pièces. Tous attendaient avec impatience l'arrivée des secours qui ne devraient plus tarder, guidés par le Grand Maître Templier lui-même et sa fille, la Générale Oriane. Arcana, quant à elle se rongeait les sangs, tentant de trouver une solution, une idée de génie qui pourrait les tirer de ce mauvais pas. Accompagnée des meilleurs mages et sorciers du pays, elle avait décidé de prêter main forte aux templiers postés à l'extérieur. Est-ce que cela serait suffisant ? Elle l'espérait...

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One Shot / Re : Des Barbares contre un Ordre Immaculé [Pv Ariman]
« le: jeudi 04 février 2016, 13:39:35 »
Les horribles créatures de tout à l'heure qui l'avaient malmené et dégradé sans vergogne sortirent de la tente, laissant l'écuyer seul en compagnie du colosse. Le jeune homme ressentait encore les douleurs violentes là où les sbires avaient installé des anneaux et apposé une marque brûlante. Un peu tremblant et la peau brillant légèrement de sueur, il fixait l'étrange mastodonte d'un œil à la fois effrayé et belliqueux. Il aurait aimé pouvoir s'enfuir, mais en supposant qu'il parvienne à filer entre les doigts de ce type, il lui aurait été difficile de quitter le camp sans être repéré et immédiatement arrêté par une foule d'hommes bêtes et autres joyeusetés. Il semblait n'y avoir aucune autre solution que celle d'attendre les renforts des Templiers. Pourvu qu'ils ne traînent pas !

Le géant de fer et de chair, dont Yohan avait cru entendre le nom – Ariman – s'approcha de lui, peu impressionné par ses menaces et prétextant que d'ici à ce ses adversaires débarquent, il aurait retrouvé la mémoire. Le garçon fronça les sourcils lorsqu'il cru comprendre que le type l'avait appelé Omega. Cependant, il n'eut pas le loisir d'y réfléchir très longtemps, puisque Ariman enfonça un doigt dans son fondement. Serrant les dents et gémissant de douleur, Yohan rougit furieusement.
La suite des paroles du colosse, en plus de cela, n'était pas très encourageantes. Comment ça son cul  était réservé pour le baptême ? Ça voulait dire quoi ça ?! Ce n'était pas trop compliqué à imaginer et le jeune écuyer ouvrit de grands yeux effarés. C'était une blague n'est-ce pas ? Grognant de colère, il s'écria :

- Merde ! Mais ça rime à quoi à la fin ?! C'est quoi ce baptême et c'est qui Omega ?! Et puis enlevez vos sales pattes !

Oui, à défaut de pouvoir faire autre chose, Yohan commençait à se rebeller et à user d'une verve furieuse. Non, il ne voulait pas servir de cobaye à un quelconque rituel démoniaque, ni de sacrifice et désirait encore moins être enculé par quoi que ce soit !
C'est alors que le dénommé Ariman se positionna face à lui pour l'agripper et approcher sa verge répugnante de sa bouche. Yohan paniqua.

- Noommmfff !!

Son hurlement fut étouffé par le membre énorme qui s’engouffra sans ménagement dans sa gorge. Tentant de gesticuler un peu, l'écuyer était à deux doigts de vomir. Pour s'épargner ce supplice, le jeune homme tenta de mordre. Mais la verge était si grosse qu'elle lui maintenait solidement la bouche grande ouverte, impossible pour lui de bouger la mâchoire d'une quelconque façon.
Jamais encore le garçon ne s'était retrouvée dans une situation aussi dégradante et honteuse.

*

Dans une des parties privée du Temple, Arcana priait avec ferveur, faisant appel aux diverses divinités protectrices de l'Ordre. Après tout, c'était eux qui leur avait confié l'élu pour garder un œil sur lui. Et maintenant qu'il était entre de mauvaises mains, il était grand temps qu'ils se réveillent pour leur donner un coup de pouce. Si Omega venait à s'éveiller ce serait une catastrophe !
La Grande Prêtresse avait prit soin de cacher la véritable nature de l'élu à la majorité des Templiers. Seul le Grand Maître et sa fille Oriane étaient au courant. Pour les autres, l'élu n'était qu'un grand héro dont le destin serait de les protéger et de vaincre le mal. Foutaises. L'élu était le Mal ! Et pire que ça, il était le Chaos. Cullen continuait les préparatifs de son armée, mais la jolie prêtresse craignait qu'ils n'interviennent trop tard.

Au bout d'un long moment à prier, Arcana sentit une présence dans son dos. Fronçant les sourcils, elle se retourna et fit face à Fasenror. Ou plutôt... à la créature qui se faisait passer pour lui. Calmement, elle se redressa et le fixa avec un air torve avant de cracher :

- Tu te montre enfin, infecte parasite.

Sous sa capuche, la parjure qu'il était sourit de toutes ses dents, son faciès ne formant plus qu'une expression sadique accompagné d'un ricanement glauque. Dans ses mains apparurent des boules d'énergie indigo qui filèrent à une vitesse fulgurante sur la grande prêtresse. Celle-ci évita de peu les projectiles et répliqua sans attendre par de puissants éclairs azurés.
S'en suivit un combat spectaculaire et destructeur, faisant trembler les murs et les sols, faisant s’effriter le plafond et les colonnes de pierres.
Au bout d'un moment, ayant reprit sa véritable apparence, le Doppelgänger parvint à déstabiliser la puissante magicienne et à la plaquer violemment sur le sol de ses longs bras et de ses mains griffues. De sa tête immonde au gouffre édenté, des filets de baves coulaient et tombaient sur le visage grimaçant de dégoût de la femme.

- Je me suis toujours demandé quel goût pouvait avoir une prêtresse, grogna le monstre d'une voix caverneuse.

Depuis l'abîme de sa gueule, une longue langue dégoulinante de bave s'étira, interminable, venant s'enrouler autour de la taille et des bras de la prêtresse pour l’immobiliser. Son extrémité alla même jusqu'à titiller un sein. Il serrait si fort que la pauvre femme en eut le souffle coupé. Épuisée par le combat et ne disposant plus de beaucoup d'énergie, elle ignorait comment se sortir de cette impasse. Alors elle fit la seule et unique chose qu'il lui restait à faire : elle pria.

Il y eut une sorte d'éclair lumineux, envahissant toute la pièce et avant même que le Doppelgänger ne puisse réagir, une flèche pourvue d'une incroyable énergie le transperça de part en part. Poussant un hurlement inhumain et bestial, le Doppelgänger se tortilla de douleur, ses cris finissant alors dans un gargouillement écœurant avant de s'immobiliser et que son corps ne se mette à luire, puis à disparaître dans une sorte d'explosion lumineuse.
Se débarrassant précipitamment de la langue gluante qui la maintenait encore, la grande prêtresse se tourna alors vers son sauveur et sourit.

- Vous en avez mit du temps, soupira t-elle.
- Il règne une grande confusion parmi les Archanges, lui répondit une voix princière.

L'ange tourna alors son regard ailleurs, comme s'il fixait quelque chose au-delà des murs du Temple, au loin. Il finit par émettre un son court et grave avant d'ajouter :

- Omega se débat dans sa prison de chair.
- Il faut que vous nous aidiez ! Nous suspectons nos ennemis de vouloir le libérer, c'est pour ça qu'ils ont besoin du Temple ! Pour le rituel !
- Je ne puis influencer le destin, Grande Prêtresse. Tout ce que je puis vous promettre, c'est que dans le cas où vos ennemis parviendraient à éveiller Omega, mes frères et moi trouveront une solution pour l'enfermer de nouveau et définitivement cette fois. D'ici là, j'espère pour vous que vos Templiers parviendront à éviter le pire. Adieu, je l'espère.

Et l'ange disparut, laissant une prêtresse déboussolée et en colère. Quelle bande d’égoïstes, vraiment !! Il tait temps qu'elle aille botter les fesses de Cullen pour qu'il fasse intervenir ses hommes sur le champ !

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One Shot / Re : Des Barbares contre un Ordre Immaculé [Pv Ariman]
« le: mardi 02 février 2016, 16:53:45 »

Yohan commençait sincèrement à craindre pour sa personne et pourtant il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour Aramon et les autres. Est-ce qu'ils étaient encore en vie ? Comment avaient-ils pu se laisser avoir par ce monstre qui s'était fait passer pour un mage ? Où en étaient ces renforts qu'on avait fait chercher ? Et pourquoi viser le Temple plutôt que le bastion principale ? Il y avait bien trop de mystère autour de cette journée cauchemardesque ! Et le pire dans tout ça c'était sans doute qu'il était impuissant. Il aurait pourtant aimé comprendre et aider. Au lieu de ça il était attaché, nu comme un verre dans le camp ennemi. Sans compter qu'il avait entendu des propos assez préoccupants de la part des deux titans et du sorcier tout à l'heure. Et s'ils semblaient être dans le même camp, quelque chose clochait entre eux. Ils ne se faisaient clairement pas confiance. Bon sang ce que c'était rageant de rien comprendre !

Mais l'écuyer n'eut pas longtemps à se poser des questions sans réponses. Bientôt, des créatures laides et troublantes entrèrent dans le chapiteau et s'approchèrent de lui avec tout un tas d'outils peu engageants. Sans qu'il puisse faire quoique ce soit, le jeune homme fut manipuler comme une simple marionnette. Tandis que certaines créatures le maintenait, d'autres entreprirent de le raser intégralement, qui était de loin le truc le moins désagréable de la série. Car le pire était à venir.
Yohan poussa un premier cri de douleur lorsqu'on le marqua au fer rouge. Puis son corps fut peint à divers endroits à l'aide d'une étrange mixture et enfin, l'une des créature se glissa sous son corps pour commencer une fellation. Le jeune homme, souffrant toujours de la marque qu'on lui avait apposée au fer rouge rougit violemment, victime d'une érection incontrôlable sous cet odieux traitement.

- Arrêtez qu'est-ce... qu'est-ce que vous faîtes ?! S'écria t-il.

Il avait beau essayer de se débattre, c'était inutile et un plaisir honteux l'envahissait et durcissait son membre au fur et à mesure que la créature le suçait. Une minute plus tard, alors que la créature s'était enfin retirée, il ressentit une douleur sans nom et poussa un hurlement puissant. La souffrance était telle qu'il se mit à sangloter sans pouvoir se retenir. Si c'était là une de leur méthode de torture, elle était efficace.
A bout de souffle et tremblant, Yohan n'avait qu'une envie, c'était de rentrer chez lui. Ouais, il pleurait comme un bébé, mais il s'en fichait. Merde, ils voulaient quoi ces types ?!

Lorsque le géant de fer et de chair rentra de nouveau à l'intérieur, le jeune homme leva les yeux vers lui et demanda d'un ton suppliant :

- Qu'est-ce que vous voulez exactement ? C'est quoi tout ça ?

Il ne lui répondrait peut-être pas, mais au moins il aurait essayé. Cette situation était tout bonnement insupportable et Yohan espérait sincèrement qu'on vienne le libérer rapidement. Finalement, essayant de reprendre un peu de contenance, il lâcha :

- De toute façon vous avez aucune chance. L'Ordre des Templiers va vous écraser ! Ce sont les meilleurs !

Des menaces, ça pouvait toujours faire du bien, non ?

6
One Shot / Re : Des Barbares contre un Ordre Immaculé [Pv Ariman]
« le: dimanche 31 janvier 2016, 19:14:43 »
Le courageux chevalier envoyé prévenir Castelroc avait fait galoper sa monture jusqu'à épuisement. Une fois passé les portes du bastion, le courageux animal s'était écroulé, la robe parsemée d'écume et le corps fumant, respirant difficilement par ses naseaux brûlants et frémissant. Un écuyer s'empressa de s'agenouiller près de l'animal et tandis que les gardes de la porte voulurent questionner le templier, celui-ci les ignora superbement pour se mettre à courir en direction du centre de la ville. Celle-ci était particulièrement animée en ce jour de marché et il du bousculer rudement plusieurs habitants sur son passage, allant jusqu'à escalader des étales pour se frayer un passage. Lorsqu'il fut parvenu devant un immense bâtiment à la porte colossale, il se jeta dessus et frappa à grands coup de poings en hurlant :

- Ouvrez ! Je dois immédiatement parler au Grand Maître ! Ouvrez pour l'amour du Ciel !

Les gardiens de la porte du siège ne tardèrent pas à faire coulisser les lourdes portes dans un grand bruit sourd. Le chevalier s'y faufila, s'élançant pour continuer sa course dans l'immense hall au plafond vertigineux et aux décorations riches et tape-à-l’œil, mais une main rude l'en empêcha, agrippant rudement son bras.

- Oh ! Attends une minute, toi. Où tu comptes allez comme ça ?
- Je dois parler au Grand Maître sur le champ ! C'est d'une extrême urgence ! Le Temple est attaqué !

Les deux types encadrant la porte explosèrent d'un rire tonitruant. Rougissant de colère et voyant bien qu'on ne le prenait pas au sérieux, le messager agrippa violemment le gardien  par le pan de sa cape pourpre, approchant son visage du sien.

- Regarde moi bien. J'ai l'air de plaisanter là ? J'ai sans doute tué l'un de nos meilleurs pur-sang pour arriver jusqu'ici et demander des renforts. Tu crois sincèrement que le Commandeur Aramon m'aurait envoyé ici pour te sucer la queue ?

Son protagoniste cessa subitement de rire, le regardant d'un air grave et suspicieux. Les deux hommes se fusillèrent du regard quelques secondes avant que le gardien ne grommelle quelque chose dans sa barbe et ne le lâche. Reniflant d'un air dédaigneux il finit par lâcher :

- Ça va, attends ici. On viendra te chercher quand le Grand Maître pourra te recevoir.

A la fois soulagé et anxieux, le messager attendit donc dans l'entrée, faisant nerveusement les cent pas en lançant de nombreux regards en direction du grand escalier qui menait aux salles principales et au bureau du Grand Maître de l'Ordre des Templiers. Lui-même ne l'avait jamais vu en chair et en os. Mais ce qui le rendait véritablement nerveux, c'était le temps qui défilait tandis que ses camarades se battaient sur le front contre une horde de barbares impitoyables.
Au bout de plusieurs minutes qui lui parurent des heures, le chevalier aperçut enfin un homme apparaître en haut des larges escaliers de marbre.

- Veuillez me suivre, chevalier. Lança t-il d'une voix impérieuse.

Les deux individus traversèrent plusieurs couloirs silencieux avant que le guide ne l'invite à entrer dans un immense bureau composé d'une immense bibliothèque et d'un secrétaire en acajou sculpté, d'un tapis richement tissé, de tableaux hors de prix, d'un lustre illuminé de bougies et d'une cheminée en marbre presque aussi grande qu'un homme et dans laquelle brûlait un grand feu.
Derrière le secrétaire, face à une immense fenêtre, une silhouette imposante lui tournait le dos.
Sachant pertinemment de qui il s'agissait, le chevalier fit quelques pas, puis s'agenouilla prestement et avec respect au centre de la pièce, le cœur battant. Il ouvrit la bouche pour saluer l'homme avec tout le respect qui lui était du, comme le voulait l'étiquette, mais l'individu posté à la fenêtre le devança.


- Venons en au fait, chevalier. Fit-il d'une voix rauque, mais bienfaisante.
- Grand Maître... le Temple Sacré est attaqué...

Il lui raconta tout ce qu'il savait, dans les moindre détails, même si c'était bien peu en somme. Pendant ce temps, les templiers se battaient corps et âme, attendant avec impatience l'arrivée des renforts. Cullen Zatoral, Grand Maître des Templiers, avait l'air particulièrement soucieux. Notamment parce que l'un de ses mages les plus puissant, Fasenror, ne lui avait fait part d'aucun rapport depuis hier, alors que le chevalier semblait lui soutenir qu'il avait bel et bien vu le mage au temple aujourd'hui même. Sans compter qu'il se trouvait là-bas quelque chose de beaucoup plus précieux que tout l'or du monde et qu'il était capitale que les lieux ne tombent pas entre les mains de leurs ennemis. Leurs adversaires étaient bien plus qu'une simple horde de barbares en quête de chair fraîche et de trésors.
Après avoir réfléchit dans un silence de plomb, l'homme fit entrer le guide de tout à l'heure et lui ordonna de faire préparer l'armée au plus vite, renvoya le chevalier messager en le remerciant, puis fit convoquer les deux personnes les plus à même de régler cette situation : Oriane, sa fille, Générale de l'Ordre des Templiers et Arcana, Grande Prêtresse de l'Ordre. Cette dernière pénétra en trombe dans la pièce, l'air furibonde.

- C'est une vaste plaisanterie, n'est-ce pas Cullen ? Vociféra t-elle. Vous êtes au courant que l'élu se trouve au beau milieu de ce bazar et qu'il risque sa vie à tout moment ?!
- Je suis au courant, lui répondit calmement le Grand Maître.

La jeune femme plaqua violemment ses mains sur le bureau, se penchant en avant pour manifester plus encore sa colère tandis que son visage s'approchait de celui de l'homme.

- Pourquoi n'avons nous pas été mis au courant plus tôt ? Que diable fait donc ce sale prétentieux de Fasenror ? Ou est-il ?!
- Il est mort, très certainement, répondit une voix féminine derrière elle.

Oriane venait d'entrer, soulageant le vieil homme qui préférait en effet ne pas avoir à supporter la colère d'Arcana plus longtemps. Les deux femmes étaient amies depuis toujours et sa fille était de loin la seule personne à pouvoir faire entendre raison à cette tornade.
La générale salua respectivement son père, puis ajouta :

- Nous avons sans doute affaire à un puissant espion étant parvenu à prendre la place de Fasenror, ce qui expliquerait l'absence de communication et prouve que nous n'avons pas affaire à des amateurs. Ils ne chercheront pas à tuer l'élu..., mais à le capturer dans un but bien mystérieux.
- Alors il faut intervenir sur le champ ! Je vais le chercher ! Clama Arcana en s'apprêtant à sortir.
- Un instant ! Lança le Grand Maître. Nous ignorons tout de la véritable nature et des desseins de nos ennemis. Attendons que notre armée soit prête, nous aviserons ensuite de la marche à suivre. En attendant, Grande Prêtresse, j'aimerais que vous demandiez le soutien des Dieux.

* * *

Lorsque Fasenror s'éloigna après lui avoir dit de se reposer et de rester en vie, Aramon soupira et tourna son visage vers un coin obscure de la pièce ou une ombre se tenait. Lentement, la fine silhouette apparut à la lumière, souriant au templier. Arcana, les bras croisés sous son opulente poitrine, s'approcha de lui avec sa démarche féline.

- Beau travail, Commandeur. Vous avez été très persuasif.
- Merci de m'avoir prévenu à temps, Grande Prêtresse. Ou en sont les préparatifs ? Quand l'armée arrivera t-elle ?
- Patience, Commandeur. Réunir un tel dispositif prend du temps. Continuez de mentir à ce fourbe qui se fait passer pour notre cher Fasenror. Faîtes en sorte de gagner un peu de temps.
- Bien, à vos ordres.

Après un dernier sourire, la Grande Prêtresse disparue dans un nuage de brume claire. Si tout se déroulait comme prévu, ils auraient tout juste le temps de lancer leur puissante armée sur leurs ennemis lorsqu'ils viendraient prendre le temple. Il allait falloir être rusés, car leurs adversaires ne prendraient peut-être pas la peine d'attendre les 24 heures accordées...

* * *

Pendant ce temps, Yohan était toujours prisonnier de ses ravisseurs. Il eut bien du mal à supporter les attouchements indélicats du sorcier et lorsque celui-ci disparut, il en fut sans aucun doute soulagé. Enfin, on le laissa attaché à un pilori, toujours entièrement nu. Une situation peu confortable pour note écuyer qui soupira. Allait-on finir par lui expliquer ?! Les paroles des deux géants n'avaient ni queue ni tête !

7
One Shot / Re : Des Barbares contre un Ordre Immaculé [Pv Ariman]
« le: vendredi 29 janvier 2016, 18:00:50 »
Aramon était persuadé que son adversaire allait l'achever. C'était simple, il n'avait qu'à lui planter son arme dans le corps, un coup suffirait. Grognant de douleur, il attendait donc le coup fatal, avec appréhension cela dit. Qu'est-ce que c'était que de mourir au juste ? Est-ce que ça allait faire mal ? Est-ce que ce serait long ? Il allait sans doute bientôt le savoir.
Il entendit la voix de ses ennemis s’élever non loin de lui et leur chef, celui-là même contre lequel il venait de se battre, annonça qu'ils devaient le laisser en vie pour qu'il puisse passer un message. Le pas lourd du colosse s'approcha et sa silhouette inquiétante se pencha sur le Templier qui le fixa avec mépris.Ils avaient 24h pour se rendre où ils viendraient tous les massacrer. Voilà le deal. Mourir ou servir, il fallait choisir.
Lorsque le montre s'éloigna, Aramon détendit ses muscles et se laissa totalement aller contre le sol rude, à bout de force. L'odieux personnage fit reculer ses troupes et quelques minutes plus tard, le Templier entendit le pas de course et les éclats de voix de ses compagnons qui accouraient pour sauver les derniers survivants et ramener le corps de ceux qui étaient tombé au combat.
Alors qu'on le traînait vers le temple, Aramon répétait :

- Fasenror... je dois parler... à Fasenror.

Prévenir Castelroc et ses hommes de la menace de leurs ennemis n'était pas sa priorité. Il devait à tous prix parler au mage sur le champ. On le mena donc à l'intérieur avec les autres blessés, quoiqu'un peu plus à l'écart. Peu de temps après, alors qu'une infirmière s'occupait de son bras décapité, il vit une silhouette familière se pencher sur lui et poser une main amicale sur son épaule.

- Tu es dans un sale état, mon ami, fit Fasenror d'une voix grave.
- J'ai échoué... Yohan... il est...
- Oui. Je sais. Je m'en occupe, sois tranquille.

Le templier avala difficilement sa salive, poussant un cri de douleur lorsque la femme appliqua un désinfectant brûlant sur sa plaie béante. Reprenant ses esprits, il ajouta :

- Ils veulent que nous nous rendions d'ici 24 heures, sinon ils massacreront tout le monde. J'ai vu de quoi ils étaient capable, mage. Nous n'avons aucune chance.
- En effet, nos ennemis sont puissants Aramon. Que vas-tu faire ?
- Capituler. Tous morts, nous ne seront d'aucun secours pour Yohan. Et je ne peux laisser mourir mes hommes.
- Bien. Je comprends ta décision et elle est sage, mon ami. Maintenant reposes toi et tâche de rester en vie.

Fasenror s'éloigna d'un pas tranquille vers les profondeurs du temps, en direction d'un autel sur lequel reposaient de nombreuses bougies. D'un mouvement de la main, il les fit toutes éteindre dans un souffle. Puis ses yeux se mirent à luire d'une lumière bleue et puissante.
En un instant, un double de lui-même apparut sous le chapiteau ennemi où se tenaient déjà Ariman, qu'il avait déjà rapidement rencontré quelques jours plus tôt et enfin son maître, un sorcier homme-bête puissant. Oui... Fasenror était bel et bien un traître.


Yohan tentait de se contrôler pour ne pas trembler de tous ses membres. Devant lui, des créatures hideuses et terrifiantes parlaient de choses qui lui échappaient. Ils parlaient d'une marque, d'une énergie, de sa virginité, d'un rituel de corruption et enfin... d'un sacrifice. Le cœur du jeune écuyer faillit sauter hors de sa poitrine. Ils plaisantaient, hein ?

D'une voix de stentor qui ne laissait pas place à la désobéissance, on lui ordonna de se déshabiller. Sursautant, le garçon hésita, puis avec des gestes fébriles, il finit par s’exécuter, les yeux baissés et honteux. Puis il releva les yeux lorsqu'un autre homme apparut subitement sous la tente. Un type qu'il avait déjà vu... au temple. Sidéré, il souffla :

- Fasenror..., mais... pourquoi ?

Comme il se tenait tranquillement prêt de leurs ennemis, le fixant avec un sourire sadique, il comprit qu'en réalité il n'avait jamais été de leur côté.
Le mage en question ricana et l'ignora, se tournant plutôt vers le sorcier et le titan d'acier et de chair après avoir reprit son apparence originelle.

- Le Commandant des Templiers va capituler, ô mon Maître. Nous approchons du but.

Yohan fronça les sourcils. Aramon avait décidé de rendre les armes ? Der plier face à l'ennemi ?! Ça ne lui ressemblait pas du tout. Mais qu'est-ce qui se tramait au juste ? Pourquoi avait-on besoin de lui pour un rituel ? C'était un cauchemar...

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One Shot / Re : Des Barbares contre un Ordre Immaculé [Pv Ariman]
« le: jeudi 28 janvier 2016, 21:14:49 »
Aramon n'était pas de ceux qui baissait les bras au moindre obstacle. Loin de là. Ce n'était pas pour rien qu'il avait été nommé Commandeur quelques années plus tôt. Il était l'homme le plus courageux et le plus compétant de l'Ordre, sans aucun doute. Entraîné depuis sa tendre enfance, il avait toujours prit grand soin de s'améliorer encore et encore. Aujourd'hui, même s'il était à la tête d'un armée, il était conscient de ne pas avoir la science infuse et d'avoir encore beaucoup à découvrir. Comme des ennemis de plus en plus coriaces et puissants par exemple...
En effet, jamais encore il ne s'était retrouvé face à ce genre d'adversaire. Il avait combattu d'abominables bêtes et autres monstres, écrasé des géants, des hordes d'orques, des minotaures, des harpies. Mais des colosses d'acier et de chair à la puissance de feu dévastatrice, jamais. Pourtant, ça ne l'arrêta guère. Sans une seule hésitation, il se lança dans ce combat, envoyant filer une lance en direction de la tête de son ennemi dans l'espoir de la transpercer de part en part. Mais son rival réussit néanmoins à se protéger, bien que la lame se soit enfoncée dans son bras. Il ne parut pas en souffrir et dans son autre bras, une arme mécanique et tranchante apparue.
Le Templier eu tout juste le temps de parer avec son épée dont il tenait fermement le manche entre ses deux mains. Serrant la mâchoire, il y mit toute sa force pour ne pas être découpé.
Il fut violemment projeté en arrière et atterrit lourdement sur le sol et le choc lui coupa un instant le souffle. Lorsqu'il se redressa, il se rendit compte que son arme, pourtant d'excellente facture et particulièrement résistante, était brisée en deux.

Les acolytes de son antagoniste réagirent, prêt à protéger celui qui semblait être leur chef. Mais ce dernier refusa, préférant sans doute un combat singulier, plus égale. Puis il commença à s'approcher.
Aramon du le quitter des yeux pour chercher autour de lui. Il possédait une dague, qu'il sortit d'ailleurs de sa ceinture, mais il savait que ce ne serait pas suffisant. Le champ de bataille regorgeait d'armes en tous genres. L'une des plus proches attira son attention. Une lourde hache à deux mains. Il n'avait pas lâché son bouclier cependant, mais il avait bien assez de force et de dextérité pour tenir cette arme dans une seule main, ce qu'il fit rapidement avant de se remettre en position face à son adversaire. Il était tout proche désormais.

- Rendez-moi mon écuyer, créature de l'enfer, ou il vous en coûtera !

Il pensait à Yohan, a la détresse qu'il devait ressentir, aux questions qui devaient se bousculer dans sa tête. Il aurait du tout lui dire... il aurait du lui avouer qui il était vraiment. Fasenror avait toujours prétendu qu'il n'était pas prêt. Aujourd'hui, ils payaient sans doute cette erreur. A cause de son imprudence, le jeune homme qu'Aramon avait toujours un peu considéré comme un fils était tombé entre les mains de ces odieuses créatures. Il devait le sauver... ou mourir. Car il ne se le pardonnerait jamais. Il n'était cependant plus temps de s'affliger.
Dans un nouveau cri, le Templier brandit sa hache, cherchant avant tout à tuer et non seulement à blesser.

Aramon se battit avec un courage et une rage indéfectible. Il évitait agilement chaque attaque, répliquait avec hargne, redoublait d'efforts et d''astuces. Parfois il touchait sa cible, sans pour autant parvenir à le mettre à terre. Il ignora combien de temps s'écoula avant qu'il ne perde. Le titan de chair et d'acier lui porta un coup puissant, l'envoyant de nouveau s'écraser violemment sur le sol. L'homme essaya de se redresser, mais il était gravement blessé Et pour cause, le titan était parvenu à lui couper net son bras droit. Grimaçant et grognant de douleur, il n'eut pas la force de se relever donc, épuisé par les combats qu'il avait mené, perdant une quantité impressionnante de sang.
Allongé sur le dos, recouvert de sueur, de poussière et de sang, la main crispée au niveau de son bras manquant au niveau du coude, il fixait le ciel, comme pour une dernière prière. Une prière dédiée non pas aux Dieux, mais à Fasenror.

- Sauve le petit. Sauve le... je t'en conjure...

Désormais, il était hors jeu.

* * *

- Sortez-moi de là !!

Enfermé dans sa cage, alors que l'horrible créature venait de sortir de l'immense tente confortablement aménagée, Yohan tentait d'attirer l'attention. Une chose stupide en soi.
L'individu qui l'avait enfermé lui avait dit qu'on avait besoin de lui. Pourquoi au juste ? Que pouvait-il bien faire d'un simple écuyer ? Quelque chose lui échappait.
Il força sur les barreaux, malheureusement trop solides, qui ne bougèrent pas d'un poil.
Bien décidé à tout tenter, il commença même à donner de violents coups d'épaules et de pieds, espérant fragiliser sa prison, mais il ne parvint qu'à se faire mal.
Grimaçant et massant son épaule endolorie, il finit, au bout de plusieurs tentatives, par se laisser tomber sur les fesses. Il n'avait plus qu'à attendre sagement qu'on daigne venir lui expliquer ce qu'on attendait de lui.

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One Shot / Re : Des Barbares contre un Ordre Immaculé [Pv Ariman]
« le: jeudi 28 janvier 2016, 00:02:09 »

Yohan, face à cette chose dont il ne parvenait pas à déterminer la race ou l'espèce, chercha frénétiquement à attraper son épée courte attachée à sa ceinture... qui ne s'y trouvait plus. Il en éprouva u n véritable élan de panique. Elle avait du se décrocher et tomber quelque part, dans la nacelle où lorsqu'il avait manqué de tomber du haut du pachyderme. Maintenu par le col, il commença à se débattre, sachant qu'il ne pouvait plus compter que sur son mentor pour le tirer de là. Le colosse mesurant bien trois mètres de haut avait une force bien supérieure à la sienne. Alors il allait mourir ? Cette idée lui sembla irréaliste. Lui qui s'était imaginé un avenir brillant parmi les templiers allait terminer broyé comme une vulgaire marionnette alors qu'il n'était qu'un pauvre écuyer. Grognant et grimaçant, il ne baissa cependant pas les bras et continua de gigoter dans tous les sens dans l'espoir de se libérer. En vain.

Le titan prononça un mot. « Enfin ». Pourquoi ce mot au juste ? En quoi arracher la tête d'un pauvre garçon comme lui était un but ? Ou même un simple objectif ? Peut-être qu'il ne s'agissait pas de lui. Peut-être qu'ils voulaient mettre la main sur l'éléphant. Une idée un peu saugrenue cela dit.
D'un geste, le montre glissa Yohan sous son bras comme un vulgaire sac de pommes de terre. Il tenta bien de se défaire de cette emprise, mais ce ne fut toujours pas concluant.

- Lâchez-moi !! S'écria t-il en forçant de toute ses forces.

La créature mi acier, mi chair, se posta sur la tête du gros animal, visa son crâne... et l’exécuta sans plus de procès. L'hypothèse de s’accaparer la bête de guerre tomba à l'eau. Sidéré qu'il ait put tuer une bête de cette ampleur d'un seul coup fit pâlir le garçon. Yohan serra les dents alors que dans un dernier barrissement plaintif, l'éléphant plongeait tête la première sur le sol pour s'y écraser. Le colosse choisit cet instant pour mettre pied à terre et fourrer l'écuyer entre les pattes d'autres créatures impressionnantes faîtes également de métal. Il leur ordonna alors de le ramener à l'arrière des troupe en sécurité pour leur permettre ensuite de prendre le fort.
Yohan, qui fut soigneusement attaché, subissait la scène avec effarement. Ils ne le tuaient pas ? Pourquoi ? Ils avaient tué tous les autres, alors pourquoi se donner tant de mal à kidnapper un garçon insignifiant ? S'ils avaient voulu des otages, ils auraient certainement prit soin de capturer des hommes importants ! Pas lui !
Perdu, Yohan n'eut d'autre choix que de se laisser embarquer sur ces machines diaboliques. Un voyage qui ne manqua pas de lui donner le mal des transports...


Impuissant, Aramon vit son écuyer se faire embarquer sans aucune forme de procès, puis embarqué au loin sur les rapides et bruyants véhicules. Il lâcha un juron, continuant de faire galoper sa monture qui commençait à s'épuiser. C'est alors qu'il aperçut le colosse qui avait mit la main sur Yohan. Celui-ci l'avait mit en joue. Juste à temps, le Templier se jeta hors de la selle pour éviter le projectile. Une demie seconde plus tard il serait mort.
Roulant sur une certaine distance, il se redressa aussi rapidement que possible, agrippant au passage la lance d'un camarde mort au combat. D'un geste puissant, il l'envoya filer droit sur son adversaire, profitant du fait qu'il soit concentré sur l'arme pour se ruer dans sa direction, brandissant son épée en poussant un cri puissant sensé lui donner du courage et marquer sa détermination.
Il n'y avait que deux possibilités quant à ce qui allait se passer. Soit il parvenait à tuer le titan, soit il y passait. Mais il était le Commandeur de l'Ordre du Temple. Et son rôle était de protéger l'élu au péril de sa vie.

Il ne restait guère plus qu'une poignée de soldats sur le champ de bataille et l'éléphant de guerre venait de tomber. Le Chevalier Capitaine Morgan entreprit de faire revenir les derniers soldats près du Temple, car désormais ils allaient devoir tenir le siège ici même, devant les portes. L'homme chercha son supérieur et ami du regard, mais ne le trouva pas parmi les survivants qui remontaient la pente jusqu'à lui. Il finit par l’apercevoir, seul face à un titan en armure. Il serra les poings. Son cœur lui criait d'aller l'aider, mais il se devait de rester à sa place et de commander ses hommes pour le combat final. Tout allait se jouer dans quelque minutes et ils avaient clairement peu de chance de gagner. Bon sang, mais que faisaient les renforts ?! Ils devraient déjà être là !!
Les chevaliers se mirent en position, armés jusqu'aux dents et prêt à en découdre jusqu'au bout.

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One Shot / Re : Des Barbares contre un Ordre Immaculé [Pv Ariman]
« le: mercredi 27 janvier 2016, 03:23:03 »
* Depuis les hauteurs de l'éléphant de guerre piétinant les hommes-bêtes, Yohan empêchait tant bien que mal d'empêcher certains individus plus débrouillards de grimper sur la bête, les fauchant de son arbalète en pleine progression, aider par ses trois camardes qui les criblaient de flèches.
En voyant la pluie de feu envoyée par leurs camarades et Ivoire accourir pour les soutenir, les Templiers avaient repris courage et se démenait de toute leur force. De nombreux ennemis étaient massacrés, broyés ou encore envoyés dans les airs sans ménagement. Ils allaient peut-être s'en sortir finalement !
L'adrénaline avait envahit le jeune garçon, fier de se monter utile et de se tenir au cœur de la bataille. De temps à autre, il cherchait Aramon des yeux pour s'assurer qu'il était toujours en vie et une fois certain, il se concentrait de nouveau sur son rôle, loin de se douter de ce qui l'attendait.


* Loin de la bataille, bien à l'abri dans les profondeurs du temps, les serviteurs des Dieux priaient avec ardeur pour bénir les combattant et supplier les forces Divines de leur venir en aide et de les épargner. Jamais, depuis autant qu'ils s'en souviennent, ils n'avaient vécu un tel cauchemars.
Parmi eux, non pas agenouillé ou pleurnichant, un homme vêtu d'une tenue d'un bleu sombre et d'une longue cape dont la capuche masquait en partie son visage se tenait bien droit, le bout de ses doigts posés au niveau de ses tempes, comme plongé dans une profonde et intense réflexion. En vérité... il surveillait le garçon. L'élu. Celui dont la prophétie annonçait un grand destin, celui qui mettrait fin au Mal et ferait fuir les impies. L'envoyé des Dieux. Un jeune écuyer répondant au nom de Yohan Baltrim. Celui-là même, juché sur le dos du pachyderme. Sous son lourd capuchon, les yeux du puissant mage luisait d'une lumière bleue et intense.
Il sentit soudain un pressentiment l'envahir. Un danger approchait. Imminent. La mine grave, il tourna son esprit vers celui d'un courageux templier : le Commandeur Aramon. Et d'une voix sculpturale il dit seulement :

- Aramon. L'enfant.


* Le Commandeur repoussa son assaillant d'un violent coup de pied au thorax, pivotant pour trancher la tête d'un autre qui avait voulu le surprendre dans son dos. C'est à ce moment là qu'il entendit la voix de Fasenror dans sa tête. Aussitôt, l'air inquiet, il leva les yeux vers le pachyderme qui se démenait toujours contre la horde ennemie, à plusieurs mètres de là. Il aperçut une silhouette familière, celle de son écuyer. Celui dont il connaissait depuis toujours le véritable destin.
Si le mage le mettait en garde, c'était que quelque chose se tramait. Yohan était en danger.
Bien déterminé à tout faire pour protéger le jeune homme, Aramon esquiva avec habilité les attaques de ses adversaires, répliquant lorsque cela était nécessaire, tentant vainement de se frayer un chemin vers l'éléphant. C'est à ce moment là que des vrombissements bruyant retentirent, couvrant les capharnaüm du combat. 

- Merde ! Jura le Templier entre ses dents.

L'homme se dirigea sur sa droite, enfourchant un cheval fou dont le cavalier venait de tomber, agrippé par un homme-bête. Alors que le Commandeur aurait normalement cherché à sauver sa recrue, il talonna l'animal qui se mit à galoper droit vers le pachyderme, zigzagant entre les combattants. Plus vite ! Il devait aller plus vite ! Il continua harceler sa monture à coup de talons, braillant pour encourager l'animal au pelage tâché de sang humain et hybride.
 Aramon vit les moto surgir, écrasant tout sur leur passage. Juchés là-dessus, des créatures du diable fixait un seul et même objectif : L'écuyer.

- YOHAN ! Brailla alors le Templier, craignant de ne pourvoir agir à temps.

Les créatures d'acier et de chair firent feu, détruisant les archers en morceaux et blessant gravement Ivoire qui se mit à barrir de douleur, reculant car effrayé.


* Il y eut de violentes détonations et explosions. Le jeune homme fut projeté vers l'arrière, tentant d'éviter un projectile ou un membre perdu de l'un des soldats touché. Il fut à moitié aveuglé par une gerbe de sang... et passa par-dessus la nacelle, se rattrapant de justesse à son rebord. Yohan s'agrippa de toute ses forces, bien conscient qu'il avait du lâcher son arme dans sa chute et se trouvait en mauvaise posture. Seule son épée courte était encore attachée à sa ceinture. Mais elle ne lui était d'aucune utilité pour l'instant.
Le garçon tenta de se hisser, mais l'éléphant affolé bougeait violemment, manquant de le faire lâcher prise. Il entendit le cri de son mentor, qu'il reconnu sans mal. Une de ses mains glissa et il poussa une exclamation de frayeur. S'il tombait, il ne survivrait certainement pas.  Du coin de l’œil, il aperçut le Templier lancé au triple galop dans sa direction.

- Aramon ! Aidez-moi !! Hurla t-il.

Il essaya tant bien que mal de saisir la nacelle à deux mains, mais sa force lui manquait. Seule l'une d'elle le maintenait encore en vie et ce n'était plus qu'une question de seconde avant qu'il ne lâche.
C'est alors que quelque chose, monté sur le dos de l'éléphant, l'agrippa fermement et le remonta. Yohan ignorait de qui il s'agissait, mais fut instantanément rassuré.
Il déchanta tout à fait lorsqu'il se retrouva nez à nez avec un colosse de métal n'ayant rien d'humain. Sa vessie manqua de lâcher sous l’effroi et il tenta de se débattre.

- Au secours ! A l'aide ! S'écria t-il, persuadé qu'il allait mourir broyé par cette créature titanesque.


* Aramon réalisa qu'il arrivait trop tard lorsqu'un géant se saisit de l'écuyer. Il jura intérieurement et poussa un cri de rage. Il ne pouvait pas échouer ! Il devait arracher Yohan des griffes de ces mutants, quitte à y laisser la vie s'il le fallait !

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One Shot / Re : Des Barbares contre un Ordre Immaculé [Pv Ariman]
« le: mercredi 27 janvier 2016, 00:13:55 »
Yohan courait toujours, aussi vite qu'il pouvait, sans se retourner, glissant parfois sur la pente humide et cabossée. Derrière lui, il pouvait entendre les cris qui ne cessaient pas et le choc des armes qui se percutaient violemment. Combien de temps encore les templiers allaient-ils pouvoir tenir ? Que faisaient les renforts ?
Le jeune homme ne cachait pas sa peur. Bientôt le temple serait assaillit et nul doute qu'il tomberait aux mains des barbares !
Au bout de quelques minutes, il parvint à rejoindre le groupe de templier restés aux portes du Temple et veillant à la sécurités des hommes et femmes de foi qui y étaient en sécurité. L'écuyer arriva aux côtés de Morgan, un homme robuste qui secondait Aramon et n'avait plus rien à prouver lors d'un combat. Se tenant bien droit, l'air sérieux et déterminé, il observait le champ de bataille. Yohan, tout en reprenant son souffle, sentait bien qu'il trépignait à l'idée d'aider ses camarades et à se jeter dans la mêlée. D'autant plus qu'une troisième vague se profilait. Mais il devait tenir son poste. L'écuyer se retourna également et chercha son maître des yeux. Celui-ci était toujours debout, arme et bouclier en main, repoussant les derniers survivant de la deuxième vague.
Soudain, des cornes retentirent au loin et le cœur du garçon se serra. Ce son particulièrement inquiétant sonnait le départ d'une autre vague d'ennemis. Il n'y aurait pas de répit, alors que sur le champ de bataille, trop peu d'homme étaient encore en vie.
Yohan ne put qu'assister à l'enfer qui se ruait sur les guerriers. Telle une vague de mort impitoyable et dévastatrice, des hommes bêtes, des vargs et pire encore se lancèrent à l'assaut dans un cri de guerre. Morgan serra les dents.

- Ils vont se faire massacrer.

Impuissant, le jeune homme commença à prier pour les templiers épuisés qui ne se décourageaient pas. Puis se fut l'horreur. Les corps se percutèrent de plein fouet, des corps volèrent en tous sans dans des hurlements inhumains, le sang gicla. Aramon criait de sa voix de stentor pour se donner du courage, enfonçant son épée maculée de pourpre dans ceux qui l'approchaient.
C'était trop pour l'écuyer. Fébrilement il regarda autour de lui, comme pour chercher une solution, un plan, n'importe quoi pour sauver la vie de son mentor ! Ses yeux se posèrent sur quelques barils d'huiles servant à l'origine pour enflammer les torches. Parfait !
Le jeune homme attira l'attention de l'homme non loin de lui.

- Chevalier Capitaine Morgan !

Il lui désigna les tonneaux et après un regard dans cette direction, le templier afficha un sourire édenté. Posant sa lourde main sur la tête du jeune écuyer, il lui ébouriffa les cheveux.

- Bien joué petit. Chevaliers ! Amenez-moi tous les tonneaux d'huile de torche que vous pourrez ! Dépêchez vous !

Les hommes se hâtèrent d'obéir à leur supérieur et réunirent tout ce qu'ils purent en un temps record. Aramon et une poignée d'homme étaient encore debout, mais perdait manifestement l'avantage. Ils ne tiendraient plus longtemps. Yohan trépignait sur place, aidant lorsqu'il le pouvait. Tour à tour, les hommes s'équipèrent d'arcs et de flèches dont ils plongèrent le pointe dans le liquide hautement inflammable. Ils se mirent en position, en une belle ligne rangée. Ce fut Yohan qui mit le feu à une rangée d'huile aux pieds des soldats pour qu'ils puissent enflammer leur flèche facilement. Morgan leva bien haut son bras en braillant :

- A mon signal !

Comme un seul homme, les chevaliers attendirent une seconde que les flammes viennent lécher leur flèche, puis ils bandèrent leur arc, ciblant un point haut dans le ciel, au-dessus de la zone de combat. On aurait dit une chorégraphie bien rodée et mainte fois répétée. Ce qui n'était malheureusement pas le cas. L'écuyer retint son souffle. Et soudain !

- TIREZ !

Dans un sifflement meurtrier, les dards enflammés s'envolèrent vers le ciel, ralentirent, puis redescendirent en une pluie ardente sur les ennemis, transperçant les membres, les têtes, mettant le feu aux fourrures et aux vêtements. Les templiers avaient pris soin de viser les ennemis à la traîne et non ceux se tenant au corps à corps avec leur camarade, pour éviter de les blesser.
Yohan n'avait jamais vu autant de cadavres de sa vie. Le sol en était recouvert, présentant un odieux mélange chaotique.

Morgan ordonna une deuxième salve, ses hommes tirèrent alors de nouveau, sans savoir ce qui se tramait encore à l'arrière du camp ennemi, là où se tenait sans doute le Chef.
Tout à coup, le sol se mit à trembler. Tout le monde s'immobilisa, échangeant des regards qui signifiaient un truc du genre « t'as sentit toi aussi ? ». Un nouveau tremblement. Morgan fronça les sourcils et soudain, apparaissant de derrière le temps, gigantesque, un immense pachyderme s'approchait. Le chevalier capitaine éclata d'un rire tonitruant, visiblement ravi. Yohan, lui, restait bouche bée devant la bête.

- Ah ah ah ! Magnifique ! Ivoire ! J'aurais du m'en douter !

L'écuyer ignorait qu'ils possédaient ce genre d'arme secrète. L'animal colossal qui mesurait presque dix hauteurs d'homme faisait trembler la terre à chacun de ses pas, remuant des nuages de poussières. Sur ses défenses et son front large, des signes de l'Ordre des Templiers avait été peints en rouge vif. Sur son dos, on avait installé une nacelle sur laquelle cinq types se tenaient déjà, lourdement armés. L'un d'eux laissa tomber une échelle de corde jusqu'en bas. Morgan poussa alors subitement l'écuyer vers les pieds de la bête.

- Allez, mon gars. Grimpe là-dessus !
- Qu... hein ?! Moi ?! Je... je suis pas sûr d... de...
- Tu as prouvé que t'en avait dans le crâne et dans les tripes. Il est temps de faire tes preuves, maintenant.

Avalant difficilement sa salive, le jeune homme obéis et commença à gravir l'échelle, tentant de ne pas regarder en bas. Il n'avait pas spécialement le vertige, mais se trouver sur un animal aussi haut et impressionnant avait de quoi être angoissant.
Une fois en haut, les soldats l'agrippèrent pour l'aider à grimper dans la nacelle, puis celui qui semblait diriger l'éléphant siffla.
L'animal reprit sa marche lourde. Lorsqu'il arriva au sommet de la colline qui descendait vers la zone de combat, Ivoire leva sa trompe et émit un barrissement retentissant, audible à des kilomètres à la ronde. Si certains ennemis ne l'avait jusque là pas remarqué, désormais, ils ne pouvaient plus ignorer ce qui allait leur tomber dessus.
Et alors qu'une troisième salve de flèches de feu s'élevaient dans le ciel en arrière plan, Ivoire chargea. Yohan s'équipa d'une arbalète puissante, mit en joue l'homme-bête le plus proche et tira. Le carreaux se ficha entre les deux yeux.
L'éléphant de guerre commença par piétiner quelques bêtes sidérés n'ayant pas eu la présence d'esprit de s'éloigner, puis en balaya plusieurs dizaines d'un coup de défense circulaire.

L'Ordre des Templiers n'avait pas dit son dernier mot.

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One Shot / Re : Des Barbares contre un Ordre Immaculé [Pv Ariman]
« le: vendredi 21 août 2015, 23:25:03 »
Aramon, la mine sévère, regardait la horde approcher. Ses hommes, dont la majorité se trouvaient aussi à cheval, s'échangeaient de regards inquiets. Qu'avait-il en tête ? Pourquoi les attaquait-on ? Combien de tête disposaient exactement leurs ennemis ? Qui étaient-ils exactement ? Comment étaient-ils armés ? Jusqu'à aujourd'hui, aucun de ces hommes n'avait réellement vécu de guerre. Et peu d'entre eux réalisaient à quel point ce jour pouvait devenir funeste. Le Commandeur, lui, le savait. Il était conscient de ce à quoi ils allaient être confronté et se préparait déjà psychologiquement à mourir. Il y avait en effet peu de chance que lui et ses hommes survivent. Et quand bien même pour sauver leur peau il aurait capitulé, ces barbares ne les aurait pas laissé en vie. Ce n'était pas vraiment dans leurs habitudes. Ils étaient là pour tuer, piller et détruire. Pas pour négocier.
Finalement, l'homme inspira une grande bouffée d'air frais et sortit son épée de son fourreau, pointant celle-ci vers le ciel. Puis d'une voix de stentor il lança :

- Messieurs ! A mon commandement...

Il aurait tant aimé avoir eu le temps de se préparer à ça. Il aurait aimé avoir eut le temps de faire un dernier discours à ses hommes, pour les motiver et leur donner confiance. Il aurait aimé pouvoir mettre au point une stratégie. Il aurait aimé embrasser une dernière fois sa femme et son fils qui l'attendaient innocemment chez eux, dans une petite maison blanche de la Cité. Son étalon gratta le sol de son sabot, nerveux.

- CHARGEZ !!

Son cheval se cabra, puis s'élança droit devant lui, droit sur la première vague de barbares. Les autres cavaliers suivirent dans un concert de cris, pour se donner du courage ou intimider leurs ennemis.
La cavalerie commença à dévaler la légère pente qui les séparait de la horde, leurs armes et leurs armures brillant au soleil.

Yohan était resté en retrait bien entendu, devant le temple avec une petite poignée de soldats de l'Ordre. Les religieux et religieuses s'étaient enfermés à double tour et barricadés à l'intérieur, ne pouvant que patienter. Les doigts fermement refermés sur le manche de son arme, il continuait de prier à voix basse, regardant les cavaliers se ruer droit sur les barbares.

Soudain, les deux armées se percutèrent dans un mélange de hurlements et de fracas d'armes en tous genre. Très vite, les premières victimes tombèrent à terre et le sang commença à recouvrir le sol. Aramon se battait avec ferveur, tranchant la gorge de ses ennemis sans pitié. Il se battait bien, parvenant à tuer plusieurs barbares sans trop de mal. Mais ils étaient nombreux, et beaucoup de barbare réussirent à passer l'armée de l'Ordre pour rejoindre le temple. En voyant cela, Yohan blêmit. Il était tout sauf prêt à affronter des barbares !
Les hommes qui se tenaient non loin de lui parvinrent heureusement à les repousser. La première vague de barbares fut rapidement diminuée et stoppée. Mais c'était loin d'être terminé et l'armée de Templiers était réduite presque de moitié déjà.
Aramon était toujours là, juché sur son cheval recouvert du sang de ses ennemis. Le souffle court, il tua encore quelques barbares et jeta un regard au loin, là où se trouvaient certainement le reste de la horde. Il chercha un homme en particulier parmi ses compagnon et le trouvant, il cria :

- Frodo ! Va chercher notre ami Ivoire.
- I... Ivoire ? M... mais on a pas fini de...
- Obéis, bon sang !

Anxieux, le templier finit par obtempérer et talonna son cheval hors de la mêlée, s'éloignant au grand galop. Aramon avait une idée derrière la tête, mais il n'était pas certain que cela soit suffisant. Au mieux, il gagnerait un peu de temps avant l'arrivée des renforts. Mais en attendant, il avait encore d'autres saloperie à tuer. Car en effet, une autre vague s'élançaient dans leur direction, alors qu'il peinaient encore à venir à bout de la première. En effet, un groupe d'adversaire pas franchement comme les autres leur donnait du fil à retordre et se comportait de manière étrange. Plutôt que de tuer ses hommes sur le champ, ils observaient chacun d'eux scrupuleusement, intensément, comme s'ils cherchaient quelqu'un en particulier.

Soudain, l'étalon d'Aramon paniqua, blessé par l'un des barbares qui venait de lui arriver par le flan. Le Commandeur eut beau s'accrocher, il se retrouva finalement sur le sol, écrasé sous le poids de l'animal qui ne parvenait plus à se redresser, épuisé. Serrant les dents, l'homme fit tout son possible pour essayer de se libérer, mais rien à faire, il était coincé !
Depuis sa place, un peu plus haut, Yohan assista à la scène, horrifié. Il ne pouvait pas laisser le Commandeur dans cette situation sans rien faire ! Il était son mentor, un second père pour lui. Il avait toujours été là, lui avait fait confiance... il lui devait beaucoup ! Alors, n'écoutant que son courage, ou sa stupidité, le jeune garçon se mit à courir vers lui. L'un des soldats présent devant le temple lui hurla de revenir, mais il n'écouta pas.
L'écuyer dévala la pente, sautant par dessus les quelques cadavres qui se trouvaient sur son passage.  Enfin, il arriva à hauteur du Commandeur qui semblait souffrir le martyr, écrasé sous le poids de sa monture. Yohan tomba à genoux près de lui, inquiet.

- Commandeur ! Ne bougez pas, je vais vous aider !
- Yohan... espèce d'imbécile, qu'est-ce que tu fous là ? Retourne te mettre en sécurité...
- Non, je peux pas vous laisser là.

Le jeune homme jeta un œil à l'animal. Il était encore conscient, mais visiblement épuisé et paniqué, ne se sentant apparemment pas assez fort pour tenir sur ses jambes. L'écuyer caressa doucement son encolure, puis attrapa sa bride et tira dessus avec force, encourageant l'animal à forces de petits cris et claquements de langue. La monture connaissait bien le garçon, c'est lui qui s'occupait de lui la plupart du temps. Alors il fit un effort et réunit ses dernières forces pour tenter de se relever.
C'est ce moment là que choisit l'un des barbares pour se jeter sur Yohan et le plaquer au sol.
L'écuyer grimaça et tenta de se débattre, étirant son bras pour essayer de rattraper son arme qu'il avait lâché par mégarde. C'est alors que le barbare aperçut une tâche étrange au niveau du cou du garçon. Agrippant celui-ci à la gorge, il y regarda de plus près et décela une marque, une sorte d'étoile étrange. Souriant de toutes ses dents sales, il beugla alors :

- Hey les gars ! Je l'ai trou...

Il fut malheureusement interrompu par une lame venant se figer dans sa nuque. Le cheval s'était relevé et Aramon avait réussit à se libérer, venant en aide à son écuyer. Juste à temps.
En revanche, le hurlement du barbare n'était pas tombé dans des oreilles de sourds...
Le Commandeur aida Yohan à se camper sur ses pieds et serra son épaule dans sa main.

- Merci, petit. Maintenant retournes au temple.
- Mais Monsieur, vous être blessé...
- Je dois rester auprès de mes hommes. Fais-moi plaisir, Yohan. Tires-toi de là et restes en vie.

Le jeune homme hésita un moment, mais face au regard sévère et insistant du Commandeur, il finit par récupérer son épée et remonter vers le temple.
Pendant ce temps, la deuxième vague arrivait. Blessé, à bout de force, Aramon se baissa pour récupérer son bouclier bosselé, et s'apprêta à affronter ses ennemis. Sans doute pour la dernière fois...

13
One Shot / Des Barbares contre un Ordre Immaculé [Pv Ariman]
« le: vendredi 21 août 2015, 14:29:48 »
Le soir tombait sur les terres rocailleuses de Castelroc, un bastion construit sur une montagne surplombant la région et réputé pour être l'une des plus puissantes forteresses de Vezelos. C'est la cité la plus riche de l'Empire car elle contrôle de nombreuses mines d'or et de nombreuses maisons vassales. C'est aussi un lieu disposant d'une forte emprunte religieuse et donc de son propre Ordre religieux dont le but n'est autre que de protéger le temple le plus populaire et puissant de la région. Ces cavaliers de la foie sont également appelés les Templiers.
Ayant un rôle plus qu'important, ses membres sont choisis, élevés et entraînés à devenir des Templiers dès leur naissance. On choisit soigneusement les bébés les plus forts et en excellente santé, ceux-ci étant alors arrachés à leur mère pour grandir au sein même de la nurseries de l'ordre. Là-bas, des femmes spécialement désignées pour leur lait d'excellente qualité allaitent les nourrissons jusqu'à ce qu'ils soient sevrés. On les place ensuite entre les mains de nourrisses spécialisée qui dès leur plus jeune âge vont les éduquer pour la guerre. On les encourage même à se battre pour régler leur conflit, quand bien même ce ne serait que l’emprunt d'une simple peluche. On en fait des machines de guerre, des machines à tuer sans pitié et sans peur. Et dès l'âge de 16 ans, ils sont envoyés sur le terrain, obligé de se battre pour survivre.

L'Ordre n'agit cependant pas au sein même de la Cité de Castelroc. Les hommes mûrs et les meilleurs éléments vivent et restent au Temple Principal dédié aux Dieux et Déesses les plus puissants, situé à l'extérieur de l'enceinte, à environ cinq kilomètres de la ville sainte. Là-bas, ils la défendent à n'importe quel prix.
Mais cela fait bien des années que l'Ordre n'a pas eut a essuyer de conflits, sa puissance et sa réputation suffisant à elles seules à effrayer ses ennemis.

Ce jour-là était un jour comme les autres. Yohan Baltrim, un jeune écuyer de l'ordre, délassait les jambes de la jument de son maître trop occupé à entraîner ses hommes. Les méthodes particulièrement strictes et limites consistant à éduquer les enfants dès leur naissance avait été abandonnée depuis longtemps. Cela coûtant trop cher, et les ennemis étant excessivement rares, on se contentait d’enrôler de jeunes garçons au fort potentiel et de les entraîner. Yohan faisait partit de ces jeunes prometteurs et espérait un jour pouvoir faire partie de l'Ordre. Mais il n'était encore qu'un pauvre écuyer et devait d'abord faire ses preuves... et essuyer de longues années d’entraînement.
Ayant repéré un lièvre, le jeune homme avait lancé la monture au galop, puis au trot, tentant d'attraper l'animal avec la seule aide de ses mains. S'accrochant à la selle, il se baissait et tendait le bras vers le sol au maximum, frôlant parfois la proie avec habilité, mais sans parvenir à refermer ses doigts dessus. Finalement, il abandonna, tout de même le sourire aux lèvres.

- On y était presque, hein Pyama ?

La jument renâcla en guise de réponse et Yohan tira doucement sur la bride de sa monture pour l'immobiliser au niveau d'un promontoire surplombant une large plaine rocailleuse. Il ferma les yeux, profitant de l'air frais venant caresser son visage, puis fronça les sourcils et releva les paupières, soudain envahit par un mauvais pressentiment. En effet, un groupe de corbeaux noirs passablement agités s'enfuyaient à tire d'aile au-dessus de lui. Comme s'ils fuyaient quelque-chose. Soucieux, l’écuyer reposa son regard sur la plaine, l'observant avec plus d'attention. C'est alors qu'il la vit. Cette horde dense, noire et inquiétante qui se mouvaient avec une rapidité stupéfiante, droit dans sa direction. Yohan écarquilla les yeux de terreur.

- Par tous les Saints...

Soudain, prise de panique elle aussi, la jument se cabra en hennissant. Le jeune homme s'accrocha à la crinière, parvenant à rester en selle puis tira sur les rênes pour faire faire demi-tour à sa monture avant de la talonner avec empressement.

- Allez galope, ma vieille ! Galope !!

L'animal s'élança comme une fusée, zigzaguant entre les rochers, ses sabots claquant furieusement contre le sol rocailleux de la montagne. La peur au ventre, couché sur l'encolure du destrier, Yohan lançait parfois un coup d’œil derrière son épaule. La horde n'allait pas tarder à arriver, ils étaient rapides et s'il ne se hâtait pas, les autres n'auraient jamais le temps de réagir et de faire face à cette menace.

- Yah ! Yah ! Hurla le garçon pour encourager la jument.

Ils y étaient presque, encore quelques mètres.


* * *

Aramon Lassiter était le Commandeur des Chevaliers de l'Ordre du Temple. Un rôle qui impliquait de grandes responsabilités, notamment l'efficacité de ses troupes.
Dans la carrière d'entraînement, à l'extérieur du temple, il supervisait l'entraînement d'une partie de ses hommes, aboyant ses ordres pour motiver ses troupes. Tout se passait pour le mieux et d'après lui, son jeune écuyer n'allait pas tarder à revenir avec sa jument qu'il avait malheureusement du délaisser ces derniers jours, faute de temps libre pour s'en occuper. Le garçon aimait les bêtes et faisait ça très bien, il avait toute confiance en lui.

C'est alors que le Commandeur entendit une sorte de cri au lointain. Fronçant les sourcils, il tourna son regard vers les étendues sauvages et plissa les yeux. D'où pouvait bien provenir cette voix ?
Il l'entendit de nouveau. Décidant de sortir de la carrière, il en fit le tour et s'éloigna un peu, attentif. Il ordonna d'un ton sec à ses hommes de cesser tout mouvement et se concentra de nouveau. Oui, quelqu'un était bien en train de hurler par là-bas.
Tout à coup, il aperçut une silhouette. Celle d'un cavalier. Plus précisément encore, celle de sa jument à la robe blanche comme la neige et de Yohan, son écuyer. Qu'est-ce qu'il avait à brayer ? Que se passait-il ? S'étant un peu approché, le jeune homme hurla de plus belle :

- On nous attaque !! Commandeur, des ennemis arrivent !
- Non de Dieu ! Jura l'homme.

Ses hommes aussi avaient entendu. Il beugla des ordres, enjoignant tous les membres de l'Ordre présent à se préparer au combat et à mettre tous les hommes et femmes de foie en sécurité dans les profondeurs du Temple.
Ils ignoraient encore qui seraient exactement leurs adversaires, mais ils devaient s'attendre au pire.

Yohan descendit prestement du cheval, essoufflé, terrifié, attrapa son Maître par les épaules.

- Ils sont des centaines ! Très rapide ! Il seront là d'une minute à l'autre !
- Calmes-toi mon garçon. Ramènes Pyama à l'écurie, enfile de quoi te protéger et te battre et amènes-moi une monture fraîche.
- Mais... Commandeur...
- Ne discutes pas ! Va !

Yohan opina du chef et s’exécuta, tirant la jument par la bride pour la guider. Il ne prit pas le temps de la déharnacher, le temps était compté. Au lieu de cela, il sella un autre cheval, un étalon puissant et musclé à la robe noire ébène. Il le fit attendre le temps d'enfiler une armure de cuir et d'attraper une épée courte, seul équipement dont il disposait à son niveau. Alors seulement, il entraîna l'animal vif et fougueux derrière lui jusqu'à son Maître. Celui-ci avait revêtu son armure de fer rutilante et son épée pendait majestueusement à sa ceinture, logée dans son fourreau. Dans sa main droite, il tenait le bouclier des templiers. Il avait fier allure, mais son charisme ne lui servirait pas à grand chose dans la bataille.

L'air sévère, il attrapa la bride du cheval que lui tendait son écuyer et l'enfourcha avec agilité. Pendant ce temps, ses hommes le rejoignaient, se mettant en formation aussi rapidement que possible. Si ses calculs étaient exact, ils formaient une troupe d'environ cent hommes hommes. Moitié moins sans doute que leurs adversaires. Peut-être moins encore, impossible de savoir. Cela ne suffirait pas. Il héla alors un messager et lui ordonna d'aller prévenir la cité. Ils auraient besoin de renfort.

Une fois ses hommes prêts et en formation, Aramon attendit. Il entendait déjà les pieds de ses ennemis piétiner le sol, non loin. Puis il vit des silhouettes, nombreuses. Une horde de barbares déchaînée.

- Les voilà...

Yohan avala difficilement sa salive, debout, les pieds fermement encrés dans le sol, en retrait, il leva son épée en priant les Dieux de les protéger...



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Les contrées du Chaos / Re : Le réconfort après la guerre.(PV)
« le: vendredi 21 août 2015, 12:11:22 »
Angie se sentait comme affamée, sauvage. Elle n'avait pas eu assez d'émotions pour aujourd'hui apparemment et comptait bien combler ce besoin en s'envoyant en l'air sans gêne aucune. Peu importe qu'on l'entende couiner à des kilomètres à la ronde, cela ne rendrait la chose que plus amusante et excitante encore. Il avait d'ailleurs intérêt à la faire crier, oui, elle n'en attendait pas moins d'un mercenaire et d'un homme tel que lui.
Une fois ses seins libérés, son partenaire s'apprêta à s'en occuper, la penchant alors davantage sur la table pour pourvoir atteindre les mamelons de sa bouche et débuter son traitement délicieux. La poitrine tendue de désir, Angie se mordilla la lèvre inférieure et profita des sensations agréables qui évoluèrent dans tous son corps, la faisant mouiller de plus belle. Le mercenaire était doué, et c'était véritablement irrésistible ! Elle pouvait sentir toute les décharges et les frissons de plaisir qui envahissaient son corps tout entier, la faisant soupirer de plaisir. Elle continua de refermer ses ongles sur son dos, trouvant décidément ces sensations divinement bonnes.

Le mercenaire continua son œuvre pendant un moment encore et Angie se sentait de plus en plus impatiente. La température avait grimpé de plus belle et ses seins étaient si durs qu'elle en éprouvait une délicieuse douleur.  Tout à coup, l'homme change de tactique et descendit sa bouche plus bas. Bien plus bas, débarrassant la belle vaporéenne de son short de cuir et de son sous-vêtement pour venir jouer avec son intimité de sa langue chaude et habile. Angie se cambra de plaisir, poussant un long gémissement alors qu'il titillait son clitoris avec adresse. Elle serra les dents, glissant ses mains jusque dans les cheveux du mercenaire pour l'encourager dans son action. Elle poussa plusieurs plaintes de plaisir, électrisée par l'excitation qu'il lui procurait.

- Haan... c'est ça, continue !

Il enfonça alors un, puis deux doigts dans son intimité, la faisant gémir de plus belle. Elle était folle de cette sensation qui prenait possession d'elle, cette obsession sexuelle qui la prenait toute entière et elle avait une envie de plus en plus pressante qu'il enfonce son sexe en elle. Une envie impérieuse et irrésistible !
Elle le laissa cependant faire pendant un moment, jusqu'à ce que l'envie devienne insupportable, l'amenant au bord de l'extase. Alors seulement, elle le repoussa doucement, mais fermement. Elle s'activa alors à le mettre entièrement nu, des pieds à la tête, toute comme elle. Leur corps enfin libres et dans leur plus simple appareil, elle l'attira contre lui, s'allongeant de nouveau sur la table et écartant doucement les cuisses.

- Viens me prendre, mon beau guerrier. Et si tu te montre assez sauvage et impérieux je te sucerai comme une diablesse...

Elle esquissa un sourire coquin, n'éprouvant aucune honte à parler de cette manière. Elle aimait le sexe et le lui faisait très bien comprendre. Ce soir, la soldate avait l'intention de jouir encore et encore, autant de fois qu'il serait nécessaire, jusqu'à l'extase totale.

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Les contrées du Chaos / Re : Un examen hors du commun PV Szaalion IV
« le: vendredi 21 août 2015, 12:09:50 »
Ça y est, elle y était. Le Grand jour était arrivé... elle allait être admise au sein de la Platinum Guard. Son plus beau triomphe, après tant d'efforts, après tant de nuits à le rêver, l'espérer. Elle y était et peinait encore à le réaliser. Oui, c'était de loin le plus beau jour de sa vie.
Cependant, Angie se gardait bien d'exprimer une quelconque émotion. Elle s'était remise au garde à vous, aussi droite qu'elle pouvait l'être, aux côtés de Jak, attendant impatiemment le verdict. On les félicita tous deux en des termes élogieux et Jak n'avait pas démérité durant ce combat. Malheureusement, cette dernière épreuve avait décidé de leur avenir, son meilleur ami n'entrerait pas à la Platinum Guard. Mais la déception fut de courte durée. Il aurait néanmoins le droit à un statut et un grade privilégié. Angie était heureuse pour lui et était certaine qu'il serait sans doute le meilleur dans son futur rôle au sein de l'Empire. Et pour toujours un homme et un combattant précieux. Etait-il elle attristée de le voir partir ? Difficile à dire, elle préférait ne pas y songer. Faire preuve de sentiments dans des moments pareils n'était pas son genre. Elle avait toujours été avare de ce genre de chose, surtout en public. Et si Jak maintenait un sérieux impassible, au fond de lui, dans sa poitrine, quelque chose saignait. Ce n'était pas la Platinum Guard qu'il regrettait, mais plutôt la délicieuse créature à ses côtés. Tant pis... elle ne lui appartenait plus. Elle appartenait à l'Empereur désormais. Et il ne pouvait s'empêcher d'en ressentir une certaine jalousie.

Tiens, en parlant d'Empereur...
Gaddo s'avança et les jurés le saluèrent bien pas à son passage. Angie fronça les sourcils en se demandant à quoi rimait ce cirque. Elle comprit en même temps que l'homme reprenait peu à peu son apparence d'origine. Seigneur Dieu ! L'Empereur ! L'homme peu avenant et désagréable se transforma en un individu, ô combien plus séduisant, laissant une Angie et un Jak sidérés. Ce dernier, qui aurait donné tout ce qu'il possédait pour devenir aussi petit que possible, un brin livide, prit le temps de murmurer discrètement à sa voisine :

- Sur ce coup là, t'es toute seule ma grande.

Angie ne répondit pas et tous deux mirent genoux à terre, posant une main sur le cœur pour saluer l'Empereur comme il se devait. Merde ! Elle s'était bien faite avoir. Et dire qu'elle lui avait envoyé son pied dans la tête... et pire encore, elle avait eu l'audace d'écraser ses précieux attributs ! Quelle idiote ! Autant dire qu'elle ne se sentait pas très fière...
Ils finirent cependant par se relever et l'Empereur posa une main amicale sur l'épaule de Jak, lui assurant qu'il pourrait choisir son affectation dans l'armée vaporéenne. Avalant difficilement sa salive, le brave soldat finit par articuler :

- Merci infiniment, votre Majesté. C'est un grand honneur pour moi de vous servir.

Il posa une dernière fois sa mains sur son cœur, se penchant légèrement pour saluer et remercier Szaalion, puis il fut prier de suivre les jurés et de sortir de l'arène. Au moment de quitter les lieux, il eut cependant un dernier regard en direction d'Angie. Puis, le cœur lourd, il se détourna, poussa un soupire et s'en alla, se répétant pour la énième fois que de toute manière, il ne méritait pas cette merveilleuse femme qu'était Angie.

Cette dernière ne put néanmoins s'empêcher de le regarder s'éloigner. Ils n'allaient sans doute pas se revoir avant un bon moment. Elle retourna cependant bien vite son attention sur l'Empereur. Elle se retrouvait désormais seule avec lui et ce qui semblait être sa garde du corps personnelle. Une femme élancée et visiblement très à même de tenir son poste. Mieux valait ne pas s'en faire une ennemie, elle en était consciente.
L'homme majestueux lui fit signe de le suivre, ce qu'elle fit sans hésitation, lui emboîtant sagement le pas. Elle n'était pas très à l'aise. Jamais elle n'avait imaginé rencontrer l'Empereur en personne de cette manière et encore moins aussi vite. Difficile de savoir comment se comporter... si ce n'est en se taisant et en obéissant. Ils suivirent un couloir et pendant leur progression, Szaalion reprit la parole pour s'adresser à la soldate. Elle était en effet consciente de la chance qu'elle avait eut d'être nominée pour faire partie de la Platinum. Rares étaient les individus à la hauteur, en effet. Mais il ne se contenta pas de la flatter. Il releva aussi la noblesse de cœur et d'esprit de Jak. En effet, cet homme était entièrement dévoué à l'Empire et malgré son côté joyeux luron, il était avant tout un homme d'honneur bourré de qualités. Raison pour laquelle ils étaient bien vite devenus insérables. Jusqu'à aujourd'hui.
L'Empereur souligna cependant sa trop grande vivacité, lui conseillant de se canaliser cependant à partir de ce moment. Angie hocha la tête. Oui, elle avait toujours su cela, on lui avait souvent répété qu'elle était trop téméraire. Elle n'avait pas l'attention de décevoir son Empereur ! D'autant plus si celui-ci la trouvait séduisante. Ce qu'elle considérait comme étant un grand honneur en passant. Bref, elle avait rapidement assimilée les paroles de son supérieur et répondit d'une voix assurée :

- C'est parfaitement clair, votre Altesse. Je m'efforcerais d'être irréprochable.


Ils s'arrêtèrent face à un ascendeur, que la guerrière se chargea d'appeler pour eux, laissant ainsi passer l'Empereur, puis Angie. Une fois tous trois à l'intérieur, la machine se mit en route... direction  les douches si on en croyait les dires de Szaalion. Ce qui n'était pas pour déplaire à la jeune femme. Après tous ces efforts, une bonne douche relaxante ne serait pas du luxe. Après cela, elle rencontrerait son officier supérieur. Il l'invita alors à poser ses questions tout en le considérant comme un condisciple. Bien que le regard de son chien de garde l'invitait sincèrement à se tempérer à ce niveau là. Angie préféra la quitter des yeux pour s'intéresser à l'homme.

- Tout d'abord, je tiens sincèrement à vous présenter mes plus plates excuses pour tout à l'heure. Mais entre nous, votre Seigneurie, vous l'aviez bien cherché.

C'était peu dire. Elle ne put s'empêcher, pendant une seconde, d'esquisser un sourire amusé avant de reprendre son sérieux. Elle se tenait droite, pas en garde à vous, mais dans une posture tout de même militaire. Par habitude et surtout pas respect. Après tout, elle était en présence de l'Empereur. Avait-elle des questions à présent ? Pas vraiment. Elle se contenta cependant de souligner :

- Je crains, en revanche, ne pas avoir de quoi me changer, Sire. Comment dois-je me vêtir ?

Il est vrai qu'il valait mieux enfiler des vêtements propres et de circonstance. Elle n'allait tout de même pas se balader à poil ou en guenilles devant son officier et son souverain. Ce serait bien peu convenable, assurément.

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