Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Sonya Dimitrovna

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One Shot / Re : Crossfire [Feat Soeur Mary]
« le: jeudi 02 septembre 2021, 18:07:09 »
En la voyant agir avec son chapelet, une chose était sûre, elle y tenait, à cette bricole. Et pour le coup, je ne voyais aucun simulacre dans son comportement, elle avait vraiment l'air attachée à cet objet, ce que je pouvais comprendre. Je prenais un soin fou de mes objets personnels, même ceux qui semblaient ne pas avoir beaucoup de valeur pour les autres. J'attachais une grande importance sentimentale aux objets que je possédais, sans même vraiment y réfléchir. Je commençais à me dire qu'elle ne mentait peut-être pas au final, mais cela n'expliquait pas du tout ce qu'elle était venue faire ici, au beau milieu du désert, à plusieurs centaines de kilomètres de distance du couvent le plus proche. Il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond, et je n'avais aucune explication à tout cela, hormis le fait qu'elle ai pu soit se faire kidnapper, ce qui arrivait souvent avec ces enfoirés, soit elle était avec eux, et je ne pouvais clairement pas trouver la moindre explication rationnelle à un tel comportement, si elle était bien une religieuse. Si elle était vraiment une religieuse, elle allait pouvoir me réciter son chapelet correctement, sans faire d'erreurs. Et c'était ce qu'elle était en train de faire, même si sa voix n'était clairement pas assurée à cause de la peur qu'elle n'arrivait pas à dissimuler. Dans une telle situation, j'aurais été à sa place, j'aurais agi exactement de la même manière. Mais je faisais mon travail, et il était hors de question que je fasse du sentimentalisme, ce genre de choses étaient clairement dangereuses dans nos situations.

Elle venait de faire ce que j'attendais d'elle, du moins pour donner du crédit à son histoire, même si cela n'expliquait absolument pas ce qu'elle faisait ici. J'expirais ma fumée par le nez, avant d'écraser ma cigarette dans le cendrier qui trônait à côté de moi, restant silencieuse quelques instants, avant de reprendre la parole.

- Ça donne du crédit à ton histoire, même si cela n'explique absolument pas ce que tu fais ici. On va dire que je te crois, sur le fait que tu puisses être une religieuse. Maintenant, je veux que tu m'expliques, en détails, et sans absolument rien n'omettre, ce que tu fais ici. Et j'espère sincèrement pour toi que cela n'a rien à voir avec ces salopards, car même ton statut de religieuse ne te sauvera pas des conséquences si c'est le cas. On a déjà assez de boulot comme ça à purger la région de leur présence, alors si en plus on doit faire la même chose avec les religieux à côté, on ne s'en sortira jamais.

Ceci dit, je lui donnais une tasse de thé, car même si je ne faisais pas dans le sentimentalisme, je restais tout de même humaine, et il y avait certaines choses qui ne se faisaient pas. Cependant, dans ce genre de situations, je ne donnais jamais de manière définitive, le moindre pas de travers, et je reprenais automatiquement ce que j'avais donné. Une sorte de carotte qui marchait très bien, pour la plupart des gens qui passaient entre nos mains. Même si j'avais les plus hautes responsabilités dans ce campement, j'étais l'une des interrogatrices les moins violentes, les autres l'étaient davantage, même si je les surveillais étroitement, histoire qu'ils ne dépassent pas les bornes quand c'était injustifié. Nous n'étions pas des sauvages, et je veillais en permanence à ce qu'ils agissent comme des êtres civilisés. Lorsque ce n'était pas le cas, ils en payaient le prix, mais surtout, je prenais cela comme un échec personnel, car cela voulait tout simplement dire que j'avais mal fait mon travail, ce qui, à mon niveau de responsabilités, était tout bonnement inacceptable. Je me rapprochais un peu d'elle, tout en jouant avec mon zippo, ce qui ne faisait pas le même bruit que mon arme à feu lorsque je jouais avec le chien, ce qui allait lui indiquer que ce n'était pas dangereux.

- Ceci dit, je vais te le dire comme je le pense, mais je doute que tu sois réellement aussi dédiée que cela à ta foi. Le fait que tu connaisses ton chapelet par cœur et que tu y tiennes autant est un fait indéniable, tu as la foi. Mais tu ne vas pas me dire que quelqu'un comme toi n'a strictement jamais rien fait de répréhensible par votre père tout-puissant. Tu ne me feras pas croire ce genre de choses, pas à moi.

C'était de la pure provocation, j'agissais de la sorte pour voir sa réaction, avant tout.

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One Shot / Re : Crossfire [Feat Soeur Mary]
« le: vendredi 11 juin 2021, 19:05:00 »
Il était clairement évident que mon petit jeu avait un impact sur elle. Pour la plupart des gens, surtout ceux qui ne connaissaient que peu ou pas du tout les armes à feu, ce bruit métallique s'approchait doucement mais sûrement d'une torture mentale sur le long terme. Et c'était précisément ce que je comptais faire. Plus sa résistance mentale serait faible, plus j'allais avoir de chance d'obtenir les informations que je voulais. Certaines personnes résistaient bien mieux à ce genre de choses, mais il était évident que ce bruit la terrifiait. Moins elle allait résister, plus vite son calvaire mental allait cesser, tout ne dépendait que d'elle au final. Je n'étais pas vraiment convaincue par ce qu'elle me disait, surtout à partir du moment où elle m'indiquait avoir fui son couvent en courant à travers les jardins. Mais est-ce qu'elle était vraiment en train d'essayer de me prendre pour une conne? Des jardins, dans une zone aussi désertique, où les seules plantes qui pouvaient pousser était des graminées, et il fallait parfois parcourir plusieurs kilomètres pour en voir une seule? Plus le temps passait, moins son histoire parvenait à me convaincre, mais même si j'étais une teigne, je n'avais pas envie de la massacrer gratuitement, il me fallait une véritable raison pour cela, et je ne l'avais pas encore sous la main. Et il valait mieux pour elle que je ne trouve pas cette raison. J'appelais un de mes hommes, qui se précipita dans la tente, l'air surpris.

- Anatoli, aurais-tu l'obligeance, je te prie, de me préparer du thé? Je crois que cette histoire est partie pour durer. Fais en aussi pour mademoiselle, au cas-où, si jamais elle décide d'arrêter de nous faire tourner en bourrique et de finalement passer à table.

Je n'étais pas un monstre, cela me répugnait de frapper une femme, mais quand il n'y avait pas d'autres choix, je devais m'y résoudre. Mais pour le moment, j'avais encore le choix, et j'allais tout faire pour éviter ce genre de choses, sauf si elle continuait sur cette voie-là, ce qui allait me forcer à aller à l'encontre de mes propres convictions, ce que je détestais faire. Cependant, j'avais une idée en tête, qui allait peut-être la sauver. Il y avait certaines choses que seules des religieuses étaient capables de faire sans prendre le moindre temps de réflexion ou prendre du temps pour se rappeler quelques choses. Il y avait, chez ces personnes, des habitudes tellement tenaces qu'elles pouvaient agir de manière parfaitement automatique. Et si elle y parvenait, cela allait constituer, à mes yeux, une preuve qu'au moins une partie de son histoire tenait debout. Si elle prenait trop de temps pour faire ce que je lui demandais, c'était tout bonnement une preuve que son histoire était un vaste mensonge dans l'unique but de m'amadouer, ce qui n'allait clairement pas arranger ses affaires, bien au contraire. Anatoli m'apporta deux tasses de thé, et sitôt que je pris une gorgée de thé, elle me tendit son chapelet, afin de me montrer qu'elle me disait la vérité, ce qui allait constituer une occasion parfaite pour qu'elle me prouve que son histoire était vraie. Tirant une grande taffe et expirant ma fumée par le nez, je lui jetais son chapelet dans ses mains avant de ricaner.

- Récite-moi ton chapelet, entièrement.

Si elle commettait la moindre erreur, si elle prenait du temps, cela prouvait qu'elle mentait. Si elle le faisait sans se tromper et sans réfléchir, alors elle me disait la vérité. J'avais une vague connaissance de ce genre de choses, étant donné que ma grand-mère avait été très croyante, et de ce fait, si quelque chose ne correspondait pas avec ce dont je me rappelais, j'allais évidemment avoir encore plus de mal à la croire. Mais au moins, je lui laissais une chance de me montrer qu'elle me disait la vérité.

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One Shot / Re : Crossfire [Feat Soeur Mary]
« le: samedi 03 avril 2021, 20:14:30 »
J'avais très clairement l'impression, en l'écoutant qu'elle me prenait vraiment pour une idiote. Elle s'attendait vraiment à ce que je crois un seul mot de ce qu'elle venait de me dire alors que rien, mais alors absolument rien, ne tenait la route? Il n'y avait strictement aucune logique dans ce qu'elle venait de me raconter, et surtout, vu la configuration des lieux, c'était tout bonnement impossible. Le premier couvent était à plus de 400 kilomètres d'ici, et il était à peine habité, et certainement pas par des religieuses comme celle-ci. Soit elle me faisait tourner en bourrique, et je n'allais pas du tout aimer ça, soit elle voulait me cacher quelque chose, ce que je n'allais pas aimer non plus. Je pourrais éventuellement lui laisser le bénéfice du doute, mais pour cela, il aurait tout de même fallu qu'elle me sorte un discours un tant soi peu plus crédible que celui-ci. Car dans l'état actuel des choses, c'était loin d'être crédible, et cela me donnait surtout l'impression qu'elle était plus suspecte qu'elle ne le prétendait. C'était courant dans cette région, on tombait très souvent sur des villageois qui prétendaient être de simples citoyens n'ayant strictement rien à se reprocher alors qu'ils travaillaient main dans la main avec ces enfoirés. Malheureusement pour eux, quand nous découvrions le pot aux roses, ils subissaient le même sort.

- Donc, tu veux essayer de me faire croire que tu viens d'un couvent. Le premier couvent est à plus de 400 kilomètres d'ici, il y a une dizaine de religieuses à peine, et elles sont toutes originaires d'ici. J'ai horreur qu'on me prenne pour une conne dans l'unique but de protéger des enfoirés qui foutent la merde dans une région entière sous des prétextes religieux absolument bancals. Je te jure que si jamais j'apprends que tu viens d'un village pas loin, et que tu bosses avec eux, tu regretteras sincèrement d'être née. On est ici pour pacifier cette putain de région, pas pour que des villageois nous prennent pour des cons pour arrondir leurs fins de mois.

Je m'allumais une cigarette, et expirais ma première taffe par le nez. Si elle voulait jouer avec moi, alors elle allait perdre. J'étais tellement habituée à ce qu'ils essaient de se foutre de nous que j'avais toujours cette idée en tête que peu importe ce qu'ils disaient, ils mentaient. La seule chose qui semblait crédible dans son discours était sa cécité. Personne n'allait se trimballer un bandeau complet sur les yeux s'il voyait quelque chose. Et surtout, la manière qu'elle avait d'agir montrait que, sur ce terrain-là, elle disait au moins la vérité. - Maintenant, ils recrutent chez les plus faibles. Ça leur suffit pas de faire des attentats suicide en plein camp pour tuer le plus de monde possible, et au passage me brûler la moitié du corps, il faut en plus qu'ils s'attaquent aux plus faibles. Je sais pas ce qui peut vous passer par la tête pour accepter de jouer aux kamikazes pour un mois de salaire pour votre famille... J'expirais toujours ma fumée par le nez. - T'es tombée sur la plus teigneuse, ma petite, je peux y passer la nuit sans aucun souci. Soit tu me dis toute la vérité, soit tu vas le payer. Et n'essaie pas de m'embobiner avec ton histoire de couvent imaginaire, ça ne marche pas avec moi. Ou alors, si c'est aussi vrai que tu le prétends, j'imagine que tu es en capacité de prouver ce que tu avances. Y'a bien un de vos soit disant saints qui ne croyait que ce qu'il voyait, n'est-ce pas? Prouve moi ce que tu avances, et je considérerais que tu dis la vérité. Fous-toi de ma gueule et tu vas prendre cher.

Et pour bien lui faire comprendre que j'étais relativement sérieuse sur ce point, j'allais jouer avec le son, car elle ne pouvait pas voir ce qu'elle faisait. Je me levais pour aller prendre un 500 magnum que j'utilisais de temps en temps, et je faisais en sorte de jouer avec le barillet, et le chien, alors qu'il n'y avait qu'une seule balle à l'intérieur. Bien évidemment, je faisais toujours en sorte de tomber sur un des crans vides du barillet, ce qui laissait échapper un bruit métallique particulièrement reconnaissable, et qui pour toute personne ne connaissant rien aux armes à feu, faisait généralement peur, et qui était une très bonne arme de torture mentale. Il valait mieux que j'agisse sur son mental plutôt que je décide de la tuer au bout de 5 minutes.

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La zone industrielle / Re : "Appelle-moi Dolly" {PV Sonya}
« le: samedi 30 janvier 2021, 21:35:45 »
Il y avait parfois des choses que je faisais qui étaient complètement stupides. Et ce que je m'apprêtais à faire était d'une grande stupidité, mais quelque part, c'était pour une bonne cause. Je n'avais strictement rien contre la prostitution de base, mais ici, c'était quelque peu différent. Mais une amie m'avait convaincue que ce n'était pas si grave que ça. Après tout, ce n'était pas de la traite d'êtres humains, donc je n'avais pas à m'inquiéter. Je devais voir cela comme une sorte de location, tout aussi étrange que cela puisse être. Je n'avais clairement pas l'habitude de ce genre de choses, mais si cela permettait de récolter de l'argent pour une bonne cause, je n'allais pas cracher dessus. Et de toute façon, ce n'était pas comme si je faisais quelque chose d'illégal ou de répréhensible. Il valait mieux que ce soit quelqu'un comme moi plutôt qu'une personne avec de réelles mauvaises intentions.

M'allumant une cigarette, j'ouvrais en même temps ma garde-robe, pour savoir quoi mettre. J'avais de nombreuses tenues, en plus de mes uniformes de combat, mais la plupart étaient constituées de tailleurs, des vêtements que j'affectionnais particulièrement. J'avais aussi quelques robes, occidentales ou asiatiques, mais que je portais bien plus rarement. Je pris donc un tailleur noir, qui pourrait sembler passe-partout pour n'importe qui, mais qui pour un connaisseur était de bonne qualité. Je choisissais toujours mes vêtements en fonction de leur qualité, évidemment en restant dans un budget relativement raisonnable, mais il était hors de question que j'achète en quantité des vêtements de moindre qualité. Je préférais dépenser plus dans une seule pièce que dépenser peu mais dans plusieurs pièces. En sous-vêtements, mon tailleur posé sur mon lit, je finissais ma cigarette avant de m'habiller. En soit, il ne me fallait généralement que quelques minutes pour me préparer, c'est-à-dire le temps d'enfiler mes vêtements, de mettre un peu de rouge à lèvres et du mascara, et de me coiffer avec une grande queue de cheval. J'aimais beaucoup cette coiffure, et étant donné qu'elle était plus que pratique, je n'avais aucune raison de changer du jour au lendemain. Juste avant de partir, je prenais mon 45 magnum que je prenais toujours avec moi avant de sortir le soir, par pure habitude, le dissimulant sous ma veste de tailleur.

Sur le chemin qui me séparait de cette salle des ventes, je me posais tout un tas de questions. Était-ce moral de faire quelque chose comme ça? Pourquoi diable avais-je accepté? Dans quoi est-ce que je m'étais embarquée? Pourquoi y allais-je alors que c'était relativement bizarre? Était-ce simplement pour de l'aide financière ou une curiosité malsaine? Je n'avais aucune réponse à ces questions, ce qui ne m'avançait guère. Je me rallumais une cigarette, dans l'espoir qu'un shoot d'endorphine m'aide à réfléchir, ce qui ne fut pas le cas. Mais était-ce vraiment la peine que je me pourrisse la vie à essayer de trouver des réponses à ces questions? Pas forcément. Il me fallut un certain temps pour arriver à destination, et dans un état d'esprit quelque peu particulier, mêlant à la fois l'envie d'aider, une curiosité malsaine, et un sentiment que tout ceci n'était pas si grave. J'avais une assez forte somme d'argent avec moi, et j'espérais ne pas devoir puiser par la suite dans mes réserves personnelles si une enchère décollait beaucoup trop. Je gagnais correctement ma vie étant donné que j'étais officière, mais je n'étais pas non plus ce qu'il y avait de plus riche. Cela représentait donc une certaine somme, mais si c'était pour une bonne cause, je n'allais pas commencer à faire la fine bouche.

Une fois sur place, la majorité des ventes ne m'intéressaient clairement pas, et je pianotais donc sur mon téléphone en attendant des choses bien plus intéressantes. Et de toute manière, j'étais venue pour l'une des dernières, donc autant ne pas dépenser le moindre centime pour quelque chose qui ne m'intéressait pas, pour garder le plus d'argent possible pour cette dernière. Et plus le temps passait, plus je me disais que tout ce que je faisais n'avait aucun sens, mais maintenant que j'étais là, il fallait que j'aille au bout des choses, sinon, cela ne servait purement et simplement à rien. Quand ce fut enfin le tour de la vente que j'attendais, je laissais tout d'abord certaines enchères se faire, avant de commencer à surenchérir, d'abord de manière assez sporadique, avant de surenchérir à chaque fois. Certaines personnes surenchérissaient, mais en voyant que je commençais à proposer beaucoup plus à chaque fois, les enchères se calmèrent, jusqu'à ce que je donne la dernière, qui dépassait quelque peu la somme d'argent que j'avais amené. Peu importe, j'allais de toute manière payer le complément par carte bancaire, ce n'était pas un problème pour moi.

On m'emmena ensuite dans une salle où il y avait plusieurs personnes, dont celle dont j'aurais l'occasion de m'occuper pendant un week-end entier, étant donné la somme d'argent que j'avais craché pour cela. Intérieurement, je n'étais pas ce qu'il y avait de plus sereine, étant donné la stupidité de l'acte que je venais de faire, mais étant donné que j'étais curieuse, et que cela différait totalement de la traite d'êtres humains, j'essayais de me calmer. Mais extérieurement, je ne laissais rien transparaître, juste un peu d'exaspération quand on me fit des leçons de morale sur l'acte que je venais de commettre, qui selon cette personne, était juste absolument odieux. Après un petit rire nerveux qui montrait qu'il commençait à me taper sur le système, je le regardais droit dans les yeux, avant de lui répondre, avec un ton des plus sérieux.

- C'est assez osé de votre part de me faire des leçons de morale quand vous êtes présents dans une pièce où trône un contrat stipulant la vente temporaire d'une personne. La morale n'est qu'une question de pognon pour vous, du coup? Si c'est ma moralité que vous questionnez, c'est la première fois de ma vie que je fais ça, et je fais ça pour une bonne cause. Et elle vous sera ramenée en bon état.

Je n'accordais pas de véritable importance à ce qui m'était dit par la suite, je savais lire, et tout ceci était stipulé dans le contrat, que je m'empressais de lire. Par la suite, je me retrouvais celle avec la personne que j'avais achetée pour un week-end entier. Je devais bien l'avouer, c'était surtout son physique qui m'intéressait, en premier lieu du moins. Si sa personnalité était compatible avec la mienne, de quelque manière que ce soit, alors tout ceci arrangerait les choses d'une façon non négligeable. Elle dégageait quelque chose de très agréable, et je commençais de moins en moins à regretter ce que je venais de faire. J'en arrivais même à envier son physique, sans imperfections, et surtout, sans cicatrices. Les miennes ne me dérangeaient plus depuis longtemps, étant donné que j'avais fini pour accepter de vivre avec jusqu'à la fin de mes jours, mais cela ne voulait pas pour autant dire que j'appréciais mon physique.

- De la vodka, si possible. Je m'allumais une cigarette, qui avait l'effet escompté, me calmer. Avec un peu de temps, je reprenais mon sang-froid. Les longues années de conflit avaient eu pour effet de me rendre quasiment impassible lors de situations peu ordinaires sur le front, mais dans la vie de tous les jours, ce n'était pas la même histoire, certaines situations arrivaient à me rendre quelque peu mal à l'aise. - Ça tombe bien, ce genre de dégénérescence ne m'as jamais attiré. Je signais par conséquent le contrat, avant de m'étirer, faisant craquer les os de ma colonne vertébrale. - Je n'ai encore jamais fait ça, c'est une première pour moi, mais je compte bien rester dans les clous. Pathétique. Je ne savais pas quoi dire d'autre, et cela se voyait. Buvant mon verre d'une traite, je restais quelque temps ici avec elle, à tenter d'avoir une discussion constructive, mais cela se voyait que j'étais assez désemparée par la situation, et que par conséquent, ma conversation était plus que misérable. - J'imagine qu'il est par conséquent temps de partir. Je pense qu'il est préférable de rentrer chez moi, j'aviserais ensuite pour ce que nous ferons demain. Comme je n'ai pas vraiment quelque chose de prévu, ça sera quelque peu de l'improvisation.

Par pure politesse, une fois dehors, je lui tendais mon bras. J'agissais toujours de la sorte avec une femme qui marchait à mes côtés, ma mère m'avait éduqué de la sorte, et je n'arrivais pas à me défaire de cette habitude. - Si je puis me permettre, y a-t-il une raison pour laquelle vous avez fini votre journée dans cette salle des ventes? Ce n'est pas quelque chose de courant, du moins, pas à ma connaissance.

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Le coin du chalant / Re : Russe qui cherche des gens
« le: mercredi 20 janvier 2021, 01:10:40 »
UP car recherche toujours active.

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Prélude / Re : Je voulais juste regarder et toucher [Vanéalidée !]
« le: dimanche 22 novembre 2020, 20:42:24 »
Bienvenue \o/
J'adore l'avatar mine de rien

7
One Shot / Re : Crossfire [Feat Soeur Mary]
« le: jeudi 12 novembre 2020, 17:53:30 »
Tout se passait très bien, en quelques minutes, les 3/4 du camp avaient été décimés. C'était l'une des raisons pour lesquelles je n'avais jamais voulu changer d'unité. Mes hommes étaient très compétents, consciencieux et rapides lors de l'exécution de leurs tâches. Aussi, entre chaque tir, je vérifiais, à travers ma lunette de visée, que nous ne subissions pas de pertes, ou qu'elles restent minimes. J'avais pour but de tous les ramener vivants, et il serait tout bonnement inadmissible, à mes yeux, de devoir me séparer de l'un d'entre eux. Chaque perte était un véritable échec personnel pour moi, ce qui me poussait d'autant plus à tout faire pour ne pas en perdre un seul. Une balle dans la chambre, je scrutais le camp à la recherche d'un ennemi toujours en vie. Fort heureusement, je pus compter sur mes réflexes pour appuyer rapidement sur la détente et sauver l'un de mes hommes, qui se faisait attaquer par derrière. Dans les rares survivants, il y avait une agitation que je n'arrivais pas à expliquer. Ce n'était pas de la peur, c'était tout autre chose, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Et à vrai dire, je n'avais pas très envie de découvrir la surprise qu'ils pouvaient éventuellement nous réserver, ce qui fit que j'étais d'autant plus sur mes gardes.

Moins de 5 minutes plus tard, il n'y avait plus âme qui vive dans ce camp. Mais je ne comptais pas rentrer à l'intérieur, et je fis rapidement passer l'ordre de quitter ce campement sur le champ. Cependant, je vis quelqu'un qui se mit à courir en dehors du camp, courant droit devant, et je n'eus que le temps de me retourner pour hurler à cette personne de se coucher et de ne plus bouger. Voyant que je n'eus pas le temps de tirer, Vladimir, mon second, tira une balle à proximité de cette personne, ce qui avait pour but de la faire plonger à terre par pur instinct de survie. Je pris 4 de mes hommes avec moi, leur ordonnant de tenir cette personne en joue en permanence et de tirer si le moindre acte de résistance était visible. L'un de mes soldats alluma sa torche et j'eus un mouvement de recul en voyant ce que cette personne portait à la taille. Une ceinture d'explosifs. Tout le monde recula, excepté Dimitri. Il savait ce qu'il avait à faire.

- Dimitri, prends ton temps, et fais attention, s'il te plaît. Mon ton était toujours maternel avec eux, même quand je leur donnais des ordres. Cette personne ne devait pas comprendre ce que je venais de dire, étant donné que personne, en dehors de nous, ne parlait Russe dans cette région. Ceci dit, j'espérais me faire comprendre par cette personne, étant donné que j'étais bilingue. - Bouges, et tu crèves. T'as voulu jouer? Disons que ton petit périple s'arrête ici. Bouges un seul orteil, et personne ici n'hésitera à t'abattre.

Dimitri prenait son temps pour lui enlever cette saloperie de ceinture. Mais je le connaissais, même s'il était très compétent dans ce domaine, il avait toujours la boule au ventre quand il devait faire quelque chose comme ça. Il disait toujours que si l'on n'avait pas mal au ventre devant des explosifs, il fallait très rapidement quitter ce boulot si l'on voulait rester en vie. Concentration maximale de sa part, et il mit quelques minutes à accomplir son travail, au grand soulagement de tout le monde. Je relevais personnellement cette personne, pour lui attacher les mains dans le dos, et le canon de mon fusil en permanence en contact avec son dos. Une fois que tous mes hommes étaient autour de moi, il était temps de retourner au camp. J'allais personnellement interroger cette personne, une femme. Je n'étais pas née de la dernière pluie, ces enfoirés embauchaient régulièrement des villageois ou des villageoises pour jouer les kamikazes, faisant miroiter une forte somme d'argent à leur famille pour qu'ils acceptent de laisser un membre de leur famille partir pour ne plus jamais revenir. Évidemment, cette somme d'argent n'arrivait jamais. Jouer avec la misère sociale, c'était quelque chose qui me faisait gerber, et c'était également une raison supplémentaire pour abattre ces enfoirés. Il y avait une demi-heure de marche au retour, et nous allions prendre tout notre temps.

Une fois de retour au camp, je la jetais sur une chaise, avant de m'asseoir en face d'elle, sur la table. Elle avait l'air totalement perdue, mais il ne fallait pas que j'oublie qu'elle courrait avec une ceinture d'explosifs sur elle. Bien que cet élément devait rester important, c'était une femme, et j'allais être naturellement moins violente avec elle qu'avec un homme. Mais si jamais elle se foutait de moi, elle allait tout de même y passer. Je n'irais pas jusqu'à la tuer, évidemment. Il était hors de question que je tue une femme, sauf si elle représentait un danger vital pour mes hommes. Mais comme elle n'avait aucune arme sur elle, nous n'avions a priori rien à craindre.

- Bon, tu vas m'expliquer de quel village tu viens. Qu'est-ce que tu foutais dans ce camp, et qu'est-ce que tu foutais avec une ceinture d'explosifs autour de toi? On t'a demandé explicitement de nous viser? On a promis combien à ta famille pour ça? Depuis quand tu es en contact avec eux?

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One Shot / Crossfire [Feat Soeur Mary]
« le: mercredi 04 novembre 2020, 21:34:47 »
3h du matin, et je me réveillais pour la deuxième fois depuis le début de la nuit. Depuis que j'avais intégré l'armée, je dormais par intermittence, à savoir une période de deux heures sur trois. Et même lorsque j'étais chez moi, donc non-opérationnelle, je dormais de la sorte. Je n'avais jamais pu reprendre un rythme de sommeil normal, et à vrai dire, si j'essayais de changer de rythme de sommeil, c'était tout bonnement peine perdue pour moi. Je m'étais habituée à tout cela, et cela me convenait parfaitement. J'attrapais mon paquet de cigarettes, et sortis de la grande tente dans laquelle je campais avec mon unité. Bien évidemment, il faisait encore nuit, et le soleil se lèverait dans à peu près trois heures. Ce qui nous laissait le temps de nous préparer pour partir à l'assaut. Une fois ma cigarette terminée, je réveillais tout le monde avant de manger. Partir le ventre vide ne m'attirerait que des problèmes. Ils firent exactement la même chose que moi, et il ne nous fallut pas beaucoup de temps pour nous préparer. J'étais déjà en tenue, donc il ne me fallait que mon gilet pare-balles, mes chargeurs, et charger mon fusil. Depuis quelques années, j'avais troqué mon ancien fidèle SVD pour un SVL chambré en .338. Il ne m'avait jamais déçu, et m'avait sauvé la vie plus d'une fois.

A quatre heures moins le quart, tout le monde était prêt. Je comptais sur la nuit pour son effet de surprise, une attaque vers quatre heures et quart du matin allait déstabiliser notre cible. L'attaquer en plein jour serait d'emblée plus difficile. Notre cible était un campement jihadiste en plein désert. Selon les derniers renseignements, ils étaient un peu plus d'une cinquantaine. Pour une grosse trentaine de soldats d'élite, ils ne représentaient pas une véritable menace, mais il fallait éradiquer leur présence, et mettre toutes les chances de notre côté pour subir le moins de pertes possibles. Il y avait environ une demi-heure de marche pour nous rendre à leur campement, ce qui me laissait amplement le temps de me ruiner les poumons. Je fumais comme un pompier, mais cela m'aidait surtout à rester éveillée la nuit, surtout lorsque je dormais environ 3 à 4h par nuit uniquement. Une demi-heure plus tard, nous arrivions sur place, avec le plus de discrétion possible. Je donnais par conséquent mes instructions, créant des petits groupes mobiles de 4 à 5 personnes. Quant à moi, je restais avec les 2 autres meilleurs tireurs d'élite de mon unité, pour investir une dune de sable à une toute petite distance de l'entrée sud du campement.

Ils n'attendaient plus que mon signal, c'est à dire le premier coup de feu de ma part. Je m'allongeais, et plongeais mon regard dans ma lunette à vision nocturne, attendant patiemment qu'un adversaire commence sa ronde pour venir se loger en plein milieu de ma ligne de mire. Prenant une grande inspiration, je pressais la détente, la déflagration sonnant donc le départ de notre assaut, et la balle vint se loger entre ses deux yeux, le tuant sur le coup. La réaction ne se fit pas attendre, car seulement quelques secondes plus tard, je reconnus les déflagrations caractéristiques de nos armes, mais aussi celles des ennemis. Actionnant ma manoeuvre verticale, j'engageais une nouvelle balle, pour abattre un jihadiste se jetant hors de sa tente. Je comptais bien évidemment sur l'efficacité de mes hommes pour que cette attaque soit la plus rapide possible. Mais de ce que je pouvais voir à travers ma lunette de visée, ils s'en sortaient très bien. De mon côté, j'en abattais successivement deux autres, en prenant mon temps. L'attaque se déroulait très bien, comme je l'avais prévu. J'avais avec moi des soldats parmi les plus efficaces de toute la Russie, et de ce fait, je devais tout faire pour qu'ils rentrent tous sain et sauf. Une seule perte était dramatique à mes yeux. Mais tout se déroulait très bien pour le moment, sans ombres au tableau.

9
Le coin du chalant / Russe qui cherche des gens
« le: mercredi 14 octobre 2020, 01:34:20 »
Saluuuuut,

Bon bon bon, tout ça pour dire que je cherche des RP avec Sonya, car il faut bien justifier mon inscription  :kappa:
Donc, pour rappel (mais vous pouvez toujours aller voir ma fiche), Sonya est une militaire Russe, tireuse d'élite, brûlée sur une bonne partie de son corps, et surtout, hermaphrodite. Elle est d'avantage attirée par les femmes, même si l'autre sexe ne lui pose aucun problème, elle aura juste plus d'affinités à tisser des liens avec une femme. Donc, qu'est-ce que je peux vous proposer? Bah on y arrive de suite.

- Je cherche une personne, plutôt une femme là pour le coup, pour tisser des liens proches, avec évidemment lien charnel. Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à venir discuter des modalités.
- Des personnes qu'elle pourrait entraîner, étant donné que c'est une excellente tireuse, et qu'elle est également commandant.
- Des ennemis, car il en faut, et elle n'en manque pas. Modalités aussi, si vous voulez.
- Des personnes avec qui elle pourrait être plus ou moins proche.
- Des RP avec de la fesse ou sans, j'suis ouvert à tout.
- Si vous avez la moindre idée, n'hésitez pas  :kappa:

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Prélude / Sonya, the Russian Watchdog [Vanéalidée !]
« le: vendredi 09 octobre 2020, 22:09:37 »
Identité : Sonya Anastasia Dimitrovna
Âge : 35 ans
Sexe : Hermaphrodite
Race : Humaine
Sexualité : Bisexuelle mais avec une attirance extrêmement affirmée envers les femmes
Profession : Tireuse d'élite, commandant dans l'armée Russe

Physique :
Physiquement parlant, Sonya est grande, car elle mesure tout bonnement 1m90, et ce, pieds nus. Sa taille a toujours été un complexe pour elle, étant donné qu'elle dépassait toujours ses camarades, et ce dès le collège. Elle a réussi à en faire un avantage seulement après avoir rejoint l'armée Russe. Sa taille est doublée d'une silhouette athlétique, puisqu'elle fait pratiquement 2h de sport par jour, et ce même lorsqu'elle est sur le front. Ce qui saute aux yeux, hormis sa taille, c'est la présence de nombreuses brûlures sur son visage et le reste de son corps. Cela est dû à un attentat suicide au sein de son campement, attaque durant laquelle seulement quelques-uns de ses hommes ont survécus. Cela ne se voit que lorsqu'elle est nue, mais elle a également de nombreuses cicatrices sur le corps, qui viennent soit d'impacts de balles, soit de bagarres lorsqu'elle n'était qu'une jeune soldate.

Hormis sa grande taille, ses brûlures et ses cicatrices, elle a une très longue chevelure blonde, qui lui arrivent au niveau des fesses, et de ce fait, elle porte quasi systématiquement une grande queue de cheval, afin que ses cheveux ne tombent pas devant ses yeux, ce qui pourrait être un handicap pour elle au moment de tirer. Elle est assez pâle de peau, en dehors de ses brûlures, et sa chevelure blonde, doublée à des yeux bleus assez clairs, n'aide pas, ce qui lui donne un teint très pâle. De nombreuses années de conflits dans des pays désertiques n'ont pas pu faire grand chose contre ce simple état de fait. Elle a un grand tatouage représentant une Valkyrie dans son dos, ainsi qu'un autre plus petit, avec le prénom de son frère, Anatoli, écrit en cyrillique, sur son poignet gauche. En dehors de cela, elle a également un grain de beauté sous son œil gauche.

Dans la vie de tous les jours, elle porte très souvent des ensembles tailleurs, variant du rouge au noir, et porte très souvent, l'hiver du moins, son manteau d'officier. Elle se maquille très rarement, et la plupart du temps, cela ne constitue que du simple rouge à lèvres et du mascara, ainsi que du vernis à ongles, puisqu'elle ne supporte pas le maquillage de base. Il n'y a que l'été où elle change radicalement de garde-robe, cette dernière se constituant plutôt de débardeurs ou de simples tee-shirt, avec des shorts ou des jupes très courtes. Son uniforme militaire est en permanence à disposition dans sa chambre, puisqu'elle est toujours en service actif, et peut partir au front à n'importe quel moment.

Caractère :
En tant que militaire, Sonya fait preuve d'une discipline de fer et d'un sang-froid à toute épreuve. Face à l'adversité, elle fera toujours tout ce qui est en son pouvoir pour pouvoir réfléchir à la situation et mener, elle et ses hommes, vers la solution qui causera le moins de dégâts collatéraux. Elle est intransigeante au niveau de la discipline et ne laisse passer aucun manquement à ses hommes. Le respect de la hiérarchie est l'une des choses les plus importantes à ses yeux, et, tout comme la discipline, elle ne tolère aucun manque de respect envers un supérieur. Cependant, Sonya sait faire preuve d'une grande compassion, et elle considère que tout homme ou femme à ses ordres se doit de rentrer en vie, et elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour ne laisser tomber personne, considérant comme un véritable échec personnel et professionnel toute perte dans ses rangs. Depuis cet attentat suicide où plusieurs de ses hommes y ont laissé la vie, elle éprouve une haine viscérale envers n'importe quel être humain lié de près ou de loin à n'importe quelle organisation terroriste, et elle n'hésitera jamais à abattre, de sang-froid et sans le moindre remords, n'importe qui pouvant être un danger de près ou de loin pour ses troupes. Fusil en main, elle fait preuve d'une patience exceptionnelle, pouvant rester plusieurs heures au même endroit par n'importe quel temps en attendant que sa cible soit dans sa ligne de mire. Au front, elle ne quittera jamais son KSVK des yeux lorsqu'elle est éveillée, et dormira toujours à proximité immédiate de ce dernier.

En dehors de sa fonction militaire, elle garde une grande part de discipline et de respect de la hiérarchie, ainsi qu'un code d'honneur. Elle fera toujours passer les intérêts de sa patrie avant les siens, et n'hésitera jamais une seule seconde pour reprendre les armes afin de servir son pays lorsque cela s'avère nécessaire. Son pays passera avant toute autre choses à ses yeux, et par conséquent, elle fait preuve d'un très fervent patriotisme. Cependant, malgré toute la discipline et la froideur militaire dont elle fait preuve, elle reste extrêmement protectrice envers les siens, et faisait également toujours passer leurs intérêts avant les siens. Elle donnera sans jamais rien attendre en retour, et fera tout pour rendre heureux ses proches. Sa famille, en dehors de sa patrie, est ce qui compte le plus à ses yeux, et n'acceptera jamais qu'on puisse leur faire du mal.

De ce fait, elle accorde une importance particulière à ce que l'on respecte la mémoire de son frère, malgré ce qu'il a pu faire avant de mourir. Elle ne supporte pas que l'on puisse salir son nom, et n'hésitera jamais à faire usage de la violence envers toute personne agissant de la sorte. Chaque année, elle se débrouillera, d'une manière ou d'une autre, pour retourner en Russie et se rendre devant la tombe de son frère, le jour anniversaire de sa mort, et pour rien au monde elle n'accepterait d'avoir le moindre jour de retard. Accessoirement, elle se refuse à tomber amoureuse d'un homme, se contentant simplement d'accepter d'avoir de l'attirance sexuelle envers eux, elle sera plus apte à tomber amoureuse d'une femme. De plus, elle fume énormément, et ne compte absolument pas s'arrêter, car cela l'aide à dormir de manière fractionnée quand elle n'est pas en service actif, ne voulant pas prendre d'autre rythme de sommeil pour ne jamais être en décalage au cas où.

Histoire :
Sonya est née il y a 35 ans à proximité de Saint-Petersbourg, en Russie. Elle est le fruit de l'union entre une institutrice et un comptable Russes, qui se sont connus 4 ans avant sa naissance. Issue d'une famille de classe moyenne, elle restait cependant auprès des enfants pauvres lorsqu'elle fut en âge d'être scolarisée, car elle s'entendait mieux avec ces enfants, considérant que les autres étaient trop hautains à son goût. Elle n'avait pas beaucoup d'amis, mais ce semblant de vie sociale semblait la contenter, puisqu'elle ne demandait rien d'autre. Elle travaillait correctement à l'école, et c'était tout ce que ses parents demandaient. A l'âge de 8 ans, elle eut un petit frère, du nom d'Anatoli. Elle fut rapidement très protectrice à son égard, et ne supportait pas de rester longtemps loin de lui. De fait, lorsqu'il fut en âge de marcher, elle le prenait toujours avec elle lorsqu'elle sortait, car son amour envers son petit frère était de l'ordre du fusionnel. Elle ne supportait pas que l'on puisse lui faire du mal, et si on le cherchait de trop près, elle n'hésitait pas à se battre pour le défendre, mais ce dernier n'en jouait pas, n'aimant pas que sa sœur se batte pour lui. Bien évidemment, de par leurs 8 années d'écart, ils n'étaient jamais scolarisés dans le même ensemble scolaire, ce qui lui pesait énormément.

Durant son adolescence, elle se mit, comme certains de ses camarades, à fumer, car cela donnait, disait-elle un style. Mais contrairement à eux, qui restaient pour la plupart des fumeurs occasionnels, elle en devint très rapidement dépendante, et à assez forte dose, dès son adolescence. Elle continuait cependant son petit bonhomme de chemin dans son éducation, faisant la fierté de ses parents, qui s'attendaient à la voir faire de longues études, par exemple en histoire, une matière qu'elle aimait beaucoup, en encore en littérature, car elle lisait beaucoup. Mais elle voyait les choses autrement. Elle développa, durant son adolescence, un fort sentiment patriotique, et avait décidé qu'à l'âge de 18 ans, et donc après son diplôme, elle rejoindrait l'armée, pour servir son pays. Ils durent se résoudre à la laisser devenir une militaire, car c'était le chemin de vie qu'elle voulait suivre. Une fois son diplôme en poche, elle intégra l'armée, pour faire ses classes, où elle montra de grandes aptitudes au maniement des armes à feu, car elle apprenait très vite, et se montrait particulièrement douée avec un fusil entre les mains, ce qui fit qu'elle fut, par la suite, envoyée dans une unité pour former de potentiels tireurs d'élite, une formation qui allait durer plusieurs années. C'est vers ses 20 ans qu'elle se rendit compte que son frère subissait un harcèlement au sein de son établissement scolaire, mais elle ne pouvait rien faire, car elle rentrait très rarement chez elle. Cependant, dès qu'elle pouvait entrer en communication avec elle, elle lui parlait pendant des heures, pour essayer de l'apaiser, mais en vain. Cette situation dura plusieurs années, Anatoli subissait en silence, et sombra dans une profonde dépression, contre laquelle Sonya ne pouvait rien faire.

A l'âge de seulement 15 ans, il élabora un plan pour se débarrasser définitivement de cette situation. Son père gardait un AK47 ayant appartenu à son propre père dans un coffre ainsi que de nombreuses munitions. Il s'en empara, la mit dans un sac de sport, et partit en cours, un lundi matin, une journée comme les autres au premier abord. Sauf que ses parents ne pouvaient pas savoir qu'Anatoli ne rentrerait jamais. Avant les premiers cours de la journée, il se mêla au milieu des autres élèves, et repéra un groupe de 10 à 15 adolescents, dont la majorité faisaient parti de ses harceleurs. Il les abattit les uns après les autres, avant de finir par se suicider, ce qui causa bien évidemment une panique générale pour tous les élèves. Ses parents furent rapidement mis au courant, et ils furent dévastés. Sonya fut cependant la dernière au courant, et cela la marqua profondément. Elle entra dans un profond silence qui dura plusieurs mois, tout en continuant de suivre sa formation. Elle était clairement déterminée à réussir pour le rendre fier, car la fierté de son frère, tout comme celle de ses parents, était ce qui comptait le plus à ses yeux. Au fil des années, elle gravit petit à petit les échelons, passant des concours pour devenir sous-officière puis progressivement officière. Elle servit pendant plusieurs années au Moyen-Orient, et c'est en Syrie qu'elle fut, tout comme sa compagnie, victime d'un attentat suicide qui tua un bon nombre de ses hommes, et qui la brûla sévèrement. Depuis, elle voue une haine sans nom à n'importe groupe considéré comme terroriste foulant cette planète, et n'hésitera jamais à abattre sans remords une personne liée de près ou de loin à une telle organisation. Durant l'une de ses permissions, elle fit un petit voyage au Japon, et tomba petit à petit amoureuse d'une Japonaise. Leur relation grandit pendant des années, et elle décida, à 31 ans, de partir vivre par amour au Japon, tout en restant en permanence à disposition de son état-major, ce dernier pouvant lui demander de reprendre les armes à n'importe quel moment. Cependant, leur relation ne dura pas éternellement, et à 32 ans, elle se retrouva célibataire. Mais elle était tombée amoureuse du Japon, et ne le quittait que pour servir sa Mère-Patrie la Russie, ou pour rendre visite à ses parents. Elle avait désormais deux pays dans son cœur, la Russie qui passait avant tout le reste, et le Japon, sa patrie d'adoption. Et il était hors de question pour elle de partir vivre dans un autre pays.


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Y'a le chaton

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