Centre-ville de Seikusu / Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]
« le: mardi 20 avril 2021, 11:29:34 » Il n’était pas rare que le Démon soit celui qui prenne l’ascendant dominant dans les relations qu’il pouvait avoir avec certains Mortels. Il fallait reconnaître que la plupart d’entre eux vouaient davantage un culte aux créatures des Enfers et se sentaient parfois obligés de se poser en fidèles et loyaux sujets, plutôt que de chercher à les dominer de leurs pouvoirs souvent inexistants. Combien de femmes se laissaient posséder par une créature à l’expérience infiniment plus développée simplement parce qu’elle espérait atteindre des sommets d’extase encore inconnus à ce jour ? Et, d’une certaine manière, ce n’était pas désagréable de voir comment se déroulait l’inverse. L’Incube pouvait voir qu’au travers de l’alcool, la dénommée Kara semblait trouver un allié de choix pour lui permettre d’assurer cette position dominante. Il n’avait pas été difficile pour Asep’Timusoth de comprendre que la jeune femme devait probablement plus subir ses relations que les maitriser, mais, encore une fois, certaines personnes aimaient ressentir ce sentiment de vulnérabilité, appartenir à leur partenaire à un tel point que cela se traduisait par une soumission évidente. Néanmoins, Diablo s’imaginait parfaitement que, même sous l’emprise de l’alcool, son invocatrice inespérée trouverait son plaisir dans cette situation peu courante pour elle, à défaut de nouvelle. Dans tous les cas, elle se débrouillait plutôt bien. Le résident des Enfers eut l’impression d’obtenir l’effet escompté lorsqu’il avait fait glisser le bout de sa queue contre sa peau. Nul doute que la réalité d’un tel appendice devait peser sur la logique de son esprit, mais l’alcool aiderait probablement à en faire passer l’incongruité et leur monde semblait suffisamment avancé pour prétexter une quelconque innovation technologique dans le cas contraire. Mais sans grande surprise, elle s’engouffra plutôt davantage dans les perspectives offertes par cette caractéristique hors du commun plutôt que ses origines. Non sans lui avoir fait remarquer qu’elle n’avait aucune intention de lui faire du mal, ce qui avait arraché au Démon un large sourire. Non, ils se promettaient tous les deux beaucoup de plaisirs pour les instants à venir, c’était évident. Il restait maintenant à connaître la suite du programme. L’Incube était installé sur le canapé, confortablement, la jeune femme debout, légèrement titubante, devant lui, offerte à sa vue de manière très agréable. Certains auraient pu douter, quelques instants, dans cette posture, de qui était réellement au service de qui. Ses yeux d’or se posaient sur les fines couches de vêtements qui lui restaient et offraient un maigre barrage à la nudité complète de son corps. Il pouvait admirer ses courbes de ses hanches et de sa poitrine, ces dernières à peine masquée par une dentelle noire. Une dentelle qu’elle lui suggéra de bien vouloir retirer compte-tenu du fait qu’elle ne le ferait pas elle-même dans un rire dont le Démon dut admettre qu’il appréciait la tonalité, même s’il était probablement plutôt suggéré par l’alcool. Kara se pencha finalement vers lui, prenant appui sur ses genoux pour rapprocher son visage de celui de la créature. Asep’Timusoth pouvait sentir les relents d’alcool qui glissaient sur ses lèvres, mais cela ne le dérangeait pas. D’une certaine manière, il avait connu bien pire, et ceux-ci avaient un petit parfum pas désagréable. Haussant un sourcil de surprise devant la proximité soudaine de la jeune femme, légèrement décontenancé – un jeu d’acteur très bien travaillé – par son large sourire, il hocha doucement la tête alors qu’elle lui intimait d’être doux et précautionneux pour son sous-vêtement. La menace était superflue, la précision également, mais le Démon se prit au jeu très naturellement. « Bien entendu, Kara. » Sa voix était grave, mielleuse et chaude. Un ton qui en disait long sur ses intentions futures et ce qui les attendait tous les deux mais trahissait également la patience avec laquelle il se délectait de faire durer ce moment. L’acte en lui-même était toujours particulièrement agréable, mais beaucoup oubliait les possibilités multiples qu’offraient tous les préliminaires sensuels. Alors qu’il s’apprêtait à s’exécuter, la jeune femme se contorsionna pour attraper une bouteille d’alcool qui avait survécu, en partie, jusqu’à présent. Elle en but une bonne gorgée avant de lui tendre la bouteille et lui ordonner de boire, sous prétexte qu’il était trop sage. Un sourire carnassier glissa sur ses lèvres. Patience, Kara. Patience. Songea-t-il alors qu’il se saisissait de la bouteille et but une large lampée d’un alcool qui excita ses sens mais n’aurait pas grand effet sur lui. Sans quitter la jeune femme des yeux, il lui rendit la bouteille pour libérer ses mains. Alors, avec douceur, il vint enlacer ses hanches, l’approcha légèrement de lui et l’installa confortablement sur l’une de ses cuisses. Ses mains glissèrent alors doucement vers le haut, frôlant ses côtes, soulignant le décolleté de sa poitrine avant de glisser vers son dos. Il ne fallut pas longtemps au Démon pour comprendre le fonctionnement de l’attache mais il prit tout son temps pour respecter les consignes : tout doucement avait-elle dit. Ainsi, sans la quitter du regard, il ouvrit l’attache avec une dextérité méticuleuse et fit très lentement glisser le morceau de tissu sur la peau d’albâtre. Et si Kara s’imaginait que c’était la fin, le Démon n’avait pas oublié la suite de ses instructions. Alors même que son soutien-gorge glissait encore sur sa peau, dévoilant sa poitrine au fur et à mesure, l’appendice caudal de l’Incube s’était enroulé autour de la taille de la jeune femme, se faufilant tel un serpent autour d’elle, avant de se glisser sous le tissu le long d’une de ses cuisses. Et alors qu’il la débarrassait enfin de la partie supérieure de ses sous-vêtements, il vint la saisir à la taille avec douceur, lui donnant juste suffisamment de hauteur pour faire glisser le dernier morceau de tissu qu’elle portait le long de la courbe de ses fesses. Il la reposa avec douceur, la chaleur de son postérieur entrant en contact avec celle de sa cuisse, tandis que sa queue continuait de faire glisser le sous-vêtement sur ses jambes. Il paracheva le tout, en lui offrant une main de soutien dans le dos, sa queue toujours autour de sa taille, et la laissa étendre ses jambes tandis que de sa main libre il retirait finalement la dernière pièce la mettant à nu. Une fois cette dernière hors de vue, il la laissa reprendre ses appuis au sol, gardant ses mains sur elle : une au creux de ses reins, l’autre posée docilement sur sa cuisse. |