Leona n'avait pas prit la nouvelle au sérieux tout de suite mais maintenant qu'elle était sur Terra, longeant le marché aux esclaves, elle était bien forcer de l'admettre : d'autres mondes avec leurs propres règles existaient. Elle s'était retrouvé ici grâce à un homme étrange qui, quelque jours plus tôt, l'avait abordé sur terre en lui dévoilant l'existence de ce monde. Il avait espionné Leona sans même s'en cacher, admirant la fermeté et la cruauté de la jeune femme envers d'autres filles du même age qu'elle, de manière non consentante. C'était elle, c'était exactement ce qu'il recherchait, une partenaire sur qui compter sur terre, une humaine assez froide envers ses pairs pour lui fournir des esclaves qui se vendraient à bon prix. Si la marchandise venait de la terre, il n'y aurait aucun problème de disparition une fois exporté sur Terra, et l'exotisme de posséder une esclave d'un autre monde même s'il ne s'agissait que d'une humaine pouvait attirer les bourgeois, férus de nouveautés. Cela avait été difficile de convaincre la jeune femme, non sur le plan moral mais plutôt pour lui faire comprendre qu'il ne s'agissait pas d'une vaste blague. Mais après plusieurs jours de négociations le charme de découvrir un monde ou elle pourrait vraiment se lâcher, ou l'esclavage était monnaie courante, avait prit le dessus.
Voila comment elle s'était retrouvée à fouler les pavets de pierres dans sa tenue typiquement gothique, ses yeux d'un bleu intense et froids entourés d'un filet de maquillage noir encre. Quand ce n'était pas la beauté de sa peau claire et lisse ou de ses lèvres pulpeuses généreusement mises par un rouge à lèvres, l'attention était tout de même attirée sur elle comme une étrangère lointaine. Le style vestimentaires n'arrangeait pas cette sensation de décalage. Corsets, bottines à talons, boucles d'oreilles anneaux en acier et jupe moulante... C'était loin de la tenue liée à ce monde médiévale, d'avantage lorsqu'elle se grillait une cigarette.
- C'est ici, comme promis choisis celle que tu désires, c'est à mes frais. Mais n'oublies pas notre arrangement tu devras me fournir sinon, ce sera toi la marchandise.
Leona haussa juste les épaules pour montrer à quel point elle se fichait de ce détail, l'homme lui avait promis en échange de ce boulot une esclave rien qu'à elle, une vraie de vraie... Une liberté troqué aux mains d'une personne contre de la monnaie ! Alors bien évidemment qu'elle tiendrait parole, elle n'en avait strictement rien à faire de kidnapper des humains pour le compte de cette homme, et de les envoyer ici pour la vente. Elle était si excité à cette idée qu'elle ne tenait même pas en place. D'ailleurs, vu la nature de ce monde, autant en profiter pleinement et choisir une créatures plutôt qu'une simple humaine, ça lui offrirait deux nouveautés d'un seul coup.
- Oh ce sont des vraies oreilles de... de quoi au juste ? C'est un espèce de chien ? Je comprends mieux pourquoi les créatures comme elle sont vendues en esclavage, qu'est-ce qu'ils pourraient faire d'autres.
Sur ces mots blessants, Leona souffle la dernière bouffée de sa cigarette à travers la cage de la terranide, avant d'en écraser cruellement le mégot sous le talon. Elle la désigne du bout du doigt d'un geste clair : c'est elle que je veux. On lui ouvre donc la cage, l'homme qui l'avait amené ici toujours satisfait de voir à quel point Leona était une humaine dépourvue de compassion, il ne doutait pas de faire affaire avec elle, qu'il s'agissait là d'un bon investissement.
- Et je peux lui faire absolument ce que je veux ? Vraiment tout ce que je veux ? J'espère que votre machin est solide alors, j'ai la mauvaise manie de casser mes jouets...
Comme une simple marchandise, rien qu'une vulgaire pièce d'étalage, Leona touche touche l'hybride sous toutes ses courbes pour jauger de son état physique.... mais aussi de ses réactions. Cuises, fesses,et surtout les seins qu'elle presse à diverses reprises pour en admirer le moelleux.
VENDEUR : Vous avez bon gout mademoiselle, elle s'appelle Raphtalia et son ancien possesseur a du la ven...
- Qu'est-ce que ça peut me faire tout ça. Mettez lui plutôt une laisse, on va voir ce qu'elle a dans le ventre. Quant à toi petite chose, je suis ta maitresse désormais, alors témoigne moi le respect que tu me dois, agenouille toi à mes pieds et fait donc briller ses bottines... c'est à ça que ta langue sert non ?