Vive la foule [PV]

Ce jour là, Travis voulait éprouver sa solitude. Il n'y avait rien de tel que d'être seul au milieux d'une foule. Quoi de plus facile en fait? Les foules sont composées d'un tas de monde mais aucun n'interagissent. C'est vrai il y a des fois des petits groupes mais ils sont tout autant coupés du monde qui les entourent que le reste des gens.
Travis aimait cette ambiance, elle lui rappelait qu'au fond il n'était pas si marginal que ça. Enfin la marginalité était un concept bien vaste que seul les humains pouvaient inventer, mais au fond il ne servait pas à grand chose. On est jamais vraiment marginal, chaque être humain est marginal. Il n'a jamais été sociable, il a juste besoin des autres pour survivre.
Telle était la vision de Travis mais il aimait venir dans des endroits comme ceux-ci pour se le rappeler. Il se baladait au milieux de la foule et observait les gens. Ce qui lui permettait de se dire qu'il avait tout juste dans sa manière de penser. Il aimait également observer les gens qui interagissaient entre eux. Car au fond ils y étaient forcé. Soit par un lien familial soit par un besoin d'une chose que l'autre possède. Oui au fond les humains avaient bien des actes contraint auxquels ils ne pouvaient se soustraire.
il aimait bien cette ambiance malgré ses besoin de solitude. Et puis il revenait de temps en temps dans l'espoir de trouver quelqu'un qui pourrait lui permettre de contredire ses théories. Car au fond ce n'est jamais drôle de s'imaginer que tout ce qu'on fait est le résultat de contraintes dont on ne se rend pas forcément compte.

Travis avançait gentiment dans la foule et regardait tous ces gens. Il aimait voire des enfants qui lui rappelaient que tout n'était pas noir non plus. Il regardait aussi au ciel d'un air étourdi. Mais voila son étourdissement lui valu une mauvaise surprise puisqu'il fonça dans quelqu'un et reversa cette personne.*Mais quel idiot je fais*. Se disait-il.

- Est-ce que ça va vous n'avez rien? Je suis terriblement désolé.

Voila une contrainte de plus, celle de se sentir si bête quand on fait du mal de manière non intentionnelle à quelqu'un. Mais il était comme ça, en dépit de sa misanthropie, il s'inquietait toujours pour son entourage.

Kuugen était arrivé dans la ville de Nexus par un portail alors qu'il allait après avoir signalé sa présence dans le temple voisin, rejoindre le parc qui était devenue son domicile. Il prit sa forme féminine pour approcher d'un groupe d'enfant. Elle souriait chaleureusement, ce qui fit sourire les jeunes en retour.

-Dit madame ? Tu es une terranide ?
-Une terranide ? (Kuugen était intrigué par ce mot.)
-Ben oui tu as des oreilles et une queue de...c'est quoi déjà ?
-De renard. (Kuugen eu un petit rire)

Kuugen fit sourire, une jeune fille voulait saisir sa queue comme si c'était un doudou, mais n'osait pas. Les jeunes humains étaient attendrissant.

-Je suis un kitsune, une divinité renard. Jeune fille tu peux toucher ma queue sans crainte.

La jeune fille ne s'en priva pas. Les garçons du groupe voulait savoir pourquoi la renarde n'utilisait pas ses pouvoirs. Elle leur montra un petit bracelet qui bridait ses pouvoirs. Kuugen voulait que les enfant la nomme Kuu.

-Dit Kuu, fais attention, si les chasseur te voie tu finira comme une esclave si tu n'utilise pas tes pouvoirs, la plupart savent utiliser la magie.

Elle se croyait toujours sur Terre.

-Les pouvoir ne font pas tous, mais vous voulez que je fasse un tour de magie.

Tous répondirent favorablement. Kuu s'écarta un peu du groupe, prit son éventail et brassa l'air devant elle avant de faire apparaître sept sphères lumineuses qui allèrent se placer devant chaque enfant.

-Pensez à quelque chose que vous aimez.

Les sphère éclatèrent en une petit mélodie, chaque enfant reçurent un pendentif où l'on pouvait voir des chose différentes. La jeune fille qui avait touché sa queue avait un pendentif dans lequel dansait  des étoiles, voilà qui était étrange. Elle remercia les enfants  qui lui donnèrent une bracelet elle le mit à son autre bras, puis elle partit dans la foule. Elle repensa à la jeune fille et finit par percuter quelqu'un qui apparemment était aussi dans les nuages et finit par terre. Elle s'apprêtait à s'excuser mais l'inconnu la devança.
 
-Est-ce que ça va vous n'avez rien? Je suis terriblement désolé.
-C'est à moi de m'excuser, je ne regardait pas devant moi.

Comme d'habitude sous cette apparence lorsqu'un imprévue arrivait elle réagissait au quart de tour. Cet homme ne paraissait pas méchant, elle se releva, retira la poussière de sa robe de prêtresse.

-Est-ce que vous savez quel est cet endroit car je me suis retrouvé ici comme par magie.

Au moins elle ne lui en voulait pas. C'était déjà ça. Mais elle s'excusa à son tour. Voila qui était bien étrange. On ne s'excuse pas quand on se fait bousculer. Enfin c'était une forme de politesse. Il n'avait pas encore pris le temps d'observer a personne avec qui il était entré en contact.
Travis se trouvait en face d'une jeune demoiselle blonde avec de très jolis yeux bleus. Elle semblait un peu perdue ici. Et c'était vrai puisqu'elle demanda au jeune homme des précisions sur l'endroit où ils se trouvaient. Et quelle bonne question. Il est vrai que Terra était déjà un lieu particulier. Travis ne connaissait pas encore toutes les facettes de ce monde. Il faut dire que la terre c'était déjà pas de la tarte mais avec Terra, il y avait de quoi passer plusieurs vies d'explorations pour tout découvrir et comprendre au mieux ce monde.

- Eh bien nous sommes à Terra. Et plus précisément là où tout le monde se rencontre. Ce lieu n'a pas vraiment de nom. Du moins il est nommé Place Publique et il faut dire que c'est le nom qui lui convient le mieux.

Travis s'arrêta pour réfléchir un instant, il ne voulait pas induire la jeune fille en erreur.

- A vrai dire je ne sais pas vraiment comment j'ai atterri ici. Peut être que ma volonté de découvrir d'autre mondes, vu que j'avais exploré la terre de fond en comble, m'a transporté ici. Il reprit son souffle. En tout cas on a jamais tout vu quand on se trouve ici.

Travis venait de contredire plus ou moins toutes les règles auxquelles il réfléchissait auparavant. Mais c'était dans sa nature. L'homme n'était peut être pas un être sociable qui ne pense qu'à ses propres intérêts mais dans son cas, si quelqu'un lui adressait la parole et cherchait à discuter avec lui, il ne pouvait pas ne pas lui répondre. Après tout se tirer de sa solitude de temps à autres n'a pas que des inconvénients, des fois ça aide aussi. 

- Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous? Ah mais je ne me suis pas présenté, je me nomme Travis Schneider.

Il s'inclina la main droite sur son cœur en signe de respect et de dévouement à sa charmante inconnue.