-
Séduction empoisonnée
Ft. Mary Jane Watson
Le chemin que toute personne emprunté était toujours intéressant à analyser. Parfois, on pouvait déterminer ce qu'était réellement un individus rien qu'en observant où allait-il, dans la vie, vers où se dirigeait-il. Et l'on pouvait tomber sur des surprises. Mais bien que ceci possède une approche bien philosophique aux yeux de tous, certaines personnes très bien avisées savent en tirer la réelle science se cachant derrière. Car c'était la définition même du 'chemin' qui importait dans ce secret. Le chemin, sous quel aspect ? Mental, professionnel … Il y avait beaucoup de possibilités. Des gens s'étaient spécialisés dans cette voie et arrivait à faire des miracles, rien qu'avec peu d'informations. Des gens doués, sûrement, mais surtout doté de moyens non-négligeable. Après tout, la technologie a évolué pour permettre à l'Homme de mieux appréhender son monde et de faciliter la vie. Dans notre présent cas, elle agit comme un réel crayon magique.
Assez de parole futile. Ce soir-là quelque chose se préparait dans le quartier secret des "Dragons". Ils avaient depuis plusieurs jours mener l'enquête, si on pouvait dire. Un homme à abattre, un mauvais payeur disons, qui s'était bien servi sans dire merci. Voir même, qui s'était trop servi … Et cela posait problème. Les Dragons n'aimaient pas les ingrats et les profiteurs, et lorsque c'était nécessaire, ils étaient dans l'obligation de leur envoyer un agent pour 'réguler' leur situation. Et c'est de cet agent dont il est question dès à présent. La célèbre Monica Leone, du moins célèbre au sein de cette organisation, et dans le milieu criminel. Cela faisait depuis le début de la traque qu'on l'avait affecté à cette affaire. Après des jours de 'fouilles', c'est à dire à avoir capturer, tuer, parfois torturer certaines personnes en lien avec l'intéressé, elle avait enfin une piste concrète et très certainement, porteuse de fruit.
Tout ceci allait se dérouler dans une boite de nuit branchée, le Japan Broadway. Cet établissement était un endroit prisé, notamment par les étudiants pour y passer d'excellentes soirées. Un lieu chic et très à la mode, en somme. La question se pose dès lors, pourquoi ici ? Selon les dernières informations en possession de Monica, un homme étant lié au recherché serait venu ici-même il y a quelques jours, pour des raisons plus qu'évidentes. Seulement comment extraire à nouveau un renseignement alors que ceci s'était déroulé il y a plusieurs jours maintenant. C'était là tout le plan de la tueuse à gage. Les registres d'entrées du Japan Broadway devaient avoir encore l'identité de l'homme en question, son adresse et tout ces renseignements si utile qui allait lui permettre de mettre la main dessus, de le faire parler, et de enfin retrouver ce fichu fuyard. Car oui, pensez bien que les "Dragons" ont essayés l'effraction à son domicile, à son travail et tout, mais aucune trace. Le bougre savait fuir, mais il n'avait pour le moment pas encore quitter la ville. Il ne restait plus beaucoup de temps. Juste assez pour que Monica remette le grappin dessus.
Ainsi, ce soir-là elle allait s'improviser cliente de ce night club, et agir en toute normalité. Pour accéder aux registres, il y avait la manière forte c'est à dire à l'ancienne : avec les armes et les balles. Ou bien, il y avait la manière intelligente. Directement s'en retourner au propriétaire des lieux. Voila une bonne idée, bien plus simple. Le, ou plutôt la convaincre, car il s'agissait d'une femme. Comment y arriver ? L'improvisation, comme toujours. Monica était forte là-dedans. L’apparat jouerait un rôle important, elle devait agir comme n'importe qui. C'est ainsi qu'elle se glissa dans la peau d'une parfaite civile venant d'achever une lourde semaine et désireuse de s'amuser à fond. Quoique, cet exercice n'était pas difficile pour elle, car la tueuse à gage avait l'habitude de ce genre de soirée … Elle était très branchée là-dessus. Son camouflage était parfait : la belle était vêtue d'une mini-robe rouge écarlate moulant son corps et ses formes très fortement. Comme à son habitude, toujours perchée sur des hauts-talons, et maquillée sublimement. Son coté soignée faisait clairement surface ce soir-là, et cela n'en fit qu'un résultat des plus gourmands.
La soirée s'écoula un petit peu, et Monica s'adonnait à l'ambiance avec joie, sans pour autant en oublier sa mission. Elle devait trouver la patronne de l'établissement, c'était son premier objectif. Peut-être aurait-elle plus de chance de la croiser aux étages supérieurs ? Ne souhaitant pas paraître suspecte, elle traîna un peu au rez-de-chaussée qui s'apparentait à un bar, bien que conservant l'esprit du night club. Prenant assise au comptoir, Monica commanda de quoi mieux la mettre en condition. Il serait mentir de dire que passer une soirée en boite ne lui faisait pas plaisir. Quand elle pouvait lié plaisir et boulot, c'était sans refus ! D'ailleurs, elle s'arrangeait pour que ce soit toujours le cas. Alors qu'on lui servit sa commande, son regard se baladait à droite, puis à gauche, d'une manière nonchalante, jusqu'à ce que quelque chose l'interpelle. Une jeune femme, rousse, moyenne de taille. Monica avait toujours eut un petit faible pour les rousses, et il fallait dire qu'elle exagérer dans les regards. Toutefois elle tâchait de rester discrète.
(La mission … Penses à la mission … Quelle mission ?) Bien sûr, Monica était à présent belle et bien dans le bain des soirées comme celle-ci. Bien qu'elle gardait en tête la raison de sa venue, l'envie de vraiment s'amuser la saisissait toujours plus. Écoulant son actuelle verre devant elle, l'envie était devenue assez intense pour qu'elle se décide à aller aborder cette illustre, mais séduisante, inconnue. Mais elle allait faire ça à la traditionnelle. Elle demanda au barman d'aller servir un verre à la belle demoiselle à coté, celle aux cheveux de feu. Toutefois, Monica ne comprit pas tout de suite la brève expression que l'homme avait prit. Elle ignora ce détail néanmoins. Quand sa petite commande fut passée, et délivrée, elle tourna sa tête vers la jeune femme et lui fit un clin d’œil aux attraits bien … Aguicheurs.
-
Portant un agréable débardeur noir et un blue-jean (http://fc09.deviantart.net/fs71/i/2014/021/4/d/mary_jane_watson_by_kcspaghetti-d733vdw.jpg), Mary Jane était attablée derrière le bar du rez-de-chaussée du Japan Broadway, observant avec un sourire ravi les multiples clients qui s’agglutinaient le long des tables. On leur servait des boissons, et Mary Jane en était à se demander si elle n’allait pas investir davantage, afin que ce bar devienne aussi un cabaret et un restaurant... Un cabaret serait une bonne idée, car elle avait vu qu’il y avait beaucoup d’artistes à Seikusu, et elle avait toujours aimé les cabarets. Elle commençait toutefois petit, suivant en ce sens les conseils de la propriétaire des lieux, Claudia, qui lui avait dit qu’il ne fallait pas avoir les yeux plus gros que le ventre, et laisser tranquillement son exploitation se développer. Mary Jane n’avait jamais vraiment eu le sens des affaires, elle avait un sourire éblouissant, un relationnel facile, une certaine tendance à faire la fête toute la nuit... Rien qui ne fasse très reluisant dans le CV d’une femme voulant faire des économies pour faire du profit. Le fait est que, en réalité, Mary Jane n’avait jamais vraiment été intéressée par l’argent, préférant faire ce qu’elle avait envie de faire... Même si ça finissait généralement par une catastrophe.
Dans les haut-parleurs du bar, Daft Punk et Julian Casablanca diffusaient Instant Crush (https://www.youtube.com/watch?v=a5uQMwRMHcs), et Mary Jane se retourna vers Kenji, son barman, engagé depuis une semaine. C’était un Japonais souriant qui adorait l’Occident, et qui avait répondu à l’offre d’emploi que Mary Jane avait diffusé afin de l’aider à soutenir l’activité florissante de son night club. Le Japan Broadway avait bénéficie d’un très bon lancement, probablement en raison de sa proximité avec le lycée Mishima, le plus grand lycée de la ville. Son charme occidental plaisait à une population très cosmopolite, et comprenant beaucoup de migrants venant justement des pays occidentaux. Elle avait même bénéficié d’un article et d’une interview dans l’un des journaux locaux de la ville, un article plutôt élogieux.
« Ils sont nombreux ce soir, hein, MJ ? s’exclama Kenji après avoir secoué comme un prunier deux shakers.
- Ouais, ça pullule, c’est cool ! »
Mary Jane se déplaçait rapidement, commençant à reconnaître quelques visages. Il y avait essentiellement des adolescents qui venaient ici, mais elle avait constaté que des adultes venaient également parfois. La boîte se situait à côté d’un immeuble d’affaires abritant les bureaux de plusieurs sociétés, et ces derniers préféraient venir ici. D’après Kenji, le charme de MJ n’y était sans doute pas pour rien... Ce type était un flatteur né, mais elle aimait ça. Pour une fois, elle n’avait plus à sortir dans la rue en se demandant si son petit ami était en train de mourir, éventré par les cornes du Rhino, ou si elle ne le verrait pas sur le canapé, en sang, le costume déchiqueté... Ou si elle n’allait pas encore être capturée, ou si on n’allait pas lui tirer dessus... Encore un peu, et elle n’aurait même plus le besoin de prendre ses antidépresseurs ! Certes, Seikusu abritait toujours des super-héros et donc des super-criminels, mais la ville semblait plus sûre que New York... Le fait qu’elle se soit retrouvée dans une autre ville infestée d’individus dotés de capacités surnaturelles était sans aucun doute le signe que, quelque part dans le ciel, un esprit farceur se moquait d’elle, mais, pour l’heure, Mary Jane n’avait encore vu aucun malade venir pulvériser son night-club... Et il fallait bien croire qu’elle touchait du bois pour que ça n’arrive pas !
La belle rousse se déplaçait donc le long des tables, venant prendre les commandes, discutant avec les clients, certains ne se privant pas pour lorgner sur ses seins, ou sur son superbe cul. Depuis qu’elle était arrivée à Seikusu, elle n’avait encore couché avec personne. Est-ce que ça lui manquait ? En fait, elle ne se posait pas vraiment la question, pour l’heure... Mais, vu que cette dernière était peu à peu en train de revenir, il fallait croire que son corps était en train de se rappeler à elle. Se retrouver au Japon avait été un tel changement... Elle maîtrisait un peu le japonais, mais avait surtout tendance à parler en anglais, langue que, fort heureusement, les Japonais connaissaient beaucoup.
Elle retournait vers le bar quand Kenji alla la voir, avec un verre à la main, et un léger sourire rieur sur ses lèvres.
« De la part de la dame en robe rouge, là... »
Surprise, Mary regarda l’intéressée... La femme lui sourit, et Mary, étonnée, cligna des yeux à plusieurs reprises.
*Je suis sûre de ne l’avoir jamais vu…
Elle était plutôt belle... Mais bon, MJ était hétéro’ (du moins, c’est ce qu’elle croyait). La curiosité prit rapidement le pas sur sa méfiance, et elle s’avança vers elle, un sourire engageant venant se nicher sur le visage.
« Merci pour le verre, Madame ! Je m’appelle Mary Jane Watson... Et je vous souhaite la bienvenue dans mon club ! »
MJ espérait que son japonais n’était pas trop horrible à entendre.
-
Le petit jeu de Monica semblait commencer bel et bien. Pourtant, elle s'était demandé au dernier moment comment réagirait cette femme face à cela … Monica ne s'était même pas demandé si cette inconnue était de ce genre, ou non. Car ce qui pouvait sembler évident pour la tueuse à gage, car se basant sur sa propre personne, ne l'était pas forcément pour les autres. Elle s'en rendit compte qu'après avoir demandé son petit service au barman. Mais elle fut soulagée de voir que l'intéressée n'eut pas de mauvaises réactions. C'était déjà un bon début. Ainsi, lorsque la jeune femme s'approcha d'elle, celle-ci se tourna lorsqu'elle entendit sa voix. Elle l'avait certes aperçue depuis que son verre lui a été livré, mais ce petit jeu voulait qu'on ne devait pas regarder comme un imbécile en permanence, au risque de soulever des questions, déjà que la situation était un peu difficile pour Monica. Toutes les femmes n'étaient après tout pas forcément portées sur les femmes aussi. Et ceci, Monica en avait perdu le sens depuis quelques temps … Ce qui était un grand, très grand tort.
Cependant, ce qu'elle entendit lui fit changer de visage durant un très court instant. Venait-elle de dire "Mon club" ? Pourquoi serait-il le sien ? À moins que … C'était fort bien possible. Cette femme se tenant devant elle pouvait être la propriétaire des lieux. Ceci expliquerait la moue qu'avait fait le barman, à moins que celle-ci était à cause de tout autre chose. Quoiqu'il en était, Monica venait de tomber sur une personne ayant un liens direct avec cet établissement, et sa chance était là. Souriante à son tour, elle regardait la jeune femme dans les yeux. Son niveau de Japonais n'était pas si mal, Monica avait réussie à la comprendre en tout cas. Un bon niveau. Pourquoi parler de cela ? Car de toutes évidences, cette "Mary Jane Watson" n'était pas d'ici, pas du Japon. Ceci était à moitié vrai aussi pour Monica. Seulement son père était Japonais, sa mère étant italienne, ce qui expliquait son nom et ses traits moins typés. Ainsi, jouant sur le rôle de la femme polie et bien éduquée, Monica répliqua aussitôt. "Oh, cet établissement est donc bel et bien le votre ? Je dois dans ce cas vous féliciter, vous avez fait un très beau travail …" Dit-elle en longeant du regard la salle. "Ravie de faire votre connaissance en tout cas, Mary Jane. Moi c'est Monica Leone. Et quant à ce verre … C'est la moindre des choses pour quelqu'un d'aussi sympathique."
Les présentations étaient à présent faites. Il fallait toutefois avancer, car la membre des "Dragons" avait un but précis en ce soir. Si Mary Jane était belle et bien la propriétaire des lieux, ou bien avait un lien avec, c'était la bonne personne envers qui s'adresser. Il fallait trouver le moyen de lui tirer les informations dont elle avait besoin à présent. Comment la retenir et parler avec ? Si cela se trouvait, elle avait bien d'autres choses à faire. Monica devait trouver le déclic. "Hmm … Votre visage me rappel quelqu'un. Le miens ne doit pas vous être familier en revanche, je me trompe ? Enfin …" Monica tournait autour du pot et ça pourrait potentiellement faire échouer ses plans. Elle devait trouver quelque chose pour retenir son attention. Une idée lui vint à l'esprit, bien qu'elle doutait que cela fasse effet. "J'ai souvent entendu parler de vous et justement, de ce club. Vous savez, les lycéens, l'internet … Ça ne doit pas être facile tout les jours pour vous à devoir gérer tout ceci, n'est-ce pas ?" Dit-elle avec un large sourire amical. La tueuse voulait taper la causette dans un premier temps, jusqu'à ce que le sujet vienne. Une technique passive, mais qui pourrait s'avérer payante, si tout fonctionnait bien. Elle fit un signe au barman afin que celui-ci lui resserve à boire, de quoi la mettre un petit plus dans l'ambiance …
-
Cette Japonaise était vraiment bien foutue. Mary Jane n’aurait su dire pourquoi, mais elle trouvait que les femmes asiatiques avaient un petit truc en plus que les Occidentales... La forme de leur visage, sans doute, qui paraissait un peu plus juvénile, un peu... Un peu mieux. Et puis, il fallait aussi dire que les Japonais avaient une meilleure gastronomie, bien plus équilibrée et plus saine, que les Burger King et les FKC américains. Cette femme était vraiment bien conservée, et MJ se surprit à y songer... À se dire qu’elle était belle. Depuis qu’elle était là, à Seikusu, elle avait vu beaucoup de couples lesbiens, ce qui, en soi, l’avait surpris. On disait le Japon très conservateur, mais, par rapport à ce qui se faisait aux Etats-Unis, où l’homophobie était encore très répandue, le Japon n’avait pas ce puritanisme ancestral. Certes, c’était un pays très conformiste et très conservateur, mais elle avait pu voir bon nombre de couples de même sexe, généralement des lycéens, s’embrasser à des tables. Ils ne s’en cachaient pas, et ne semblaient même pas craindre le regard des autres. Cette mentalité l’avait étonné, et elle commençait à en ressentir les effets secondaires... Surtout face à des jolies femmes.
*Pourtant, ce n’est pas comme si j’avais déjà été privée de la vue de belles femmes là d’où je viens...*
Être la petite amie de Spider-Man l’avait amené à rencontrer un certain nombre de femmes qui faisaient tourner la tête de n’importe quel homme : la Chatte Noire, pour commencer, ou encore Susan Storm. Curieusement, elle ne s’était jamais sentie attirée par elle, et, avec le recul, MJ attribuait surtout ce sentiment au naturel sentiment de dissociation entre elle, femme normale, et des femmes dotées de capacités surnaturelles. Et puis, elle pouvait toujours se prétendre en couple. Maintenant, les choses étaient un peu différentes. Elle pensait encore à Peeter, souvent avec regret, et puis elle se rappelait tous les à-côtés de cette vie fantastique... Les maniaques cherchant à la tuer une fois par semaine, toutes ces soirées d’inquiétude quand son amant e revenaient pas, et ce sentiment de culpabilité qui vous envahissait à chaque fois que vous étiez paisiblement en train de dormir tandis que votre super-fiancé était en train de se battre contre les tentacules métalliques du Docteur Octopus... Et ce sans parler encore de la nécessité permanente de ne rien dire qui pourrait compromettre votre situation avec lui. Il fut un temps où elle supportait tout ça, toute cette pression, où elle se disait même que c’était fun, comme avoir un amour secret... Mais maintenant... Maintenant, les choses étaient différentes. Elle avait envie d’oublier cette ancienne vie, elle avait envie de penser à autre chose, et son esprit se focalisait donc sur cette femme.
Oui, MJ pouvait taper un brin de conversation avec elle...
*...Voire plus si affinités* souffla une petite voix perverse dans sa tête.
MJ choisit de s’asseoir sur un tabouret, regardant la femme, et lui répondit, pêle-mêle :
« J’ai fait un peu de télé il y a quelques temps, vous avez peut-être regardé l’un de ces films... Dans un moment de solitude ou de désespoir profond... »
Un sourire espiègle sur les lèvres, elle précisa le fond de sa pensée :
« C’était des nanars... J’ai arrêté d’y tourner quand j’ai compris que ma plastique intéressait plus les producteurs que mes talents, et qu’il était très aléatoire de se faire un nom à Hollywood sans être pistonnée par quelqu’un. À la place, j’ai choisi d’aller voir ailleurs, de voyager très loin. Une amie a acheté ces locaux, et m’a proposé de l’aider à en faire une boîte de nuit. Techniquement, je ne suis pas la propriétaire, mais l’exploitante... Cependant, c’est bien moi la directrice... Alors, merci pour ton compliment, c’est très sympa. »
Ouais, elle s’en sortait bien avec le japonais. MJ était une battante, une femme intelligente... Suffisamment intelligente pour être partie vivre avec un super-héros ! En tomber amoureux était sans doute la pire épreuve de sa vie, mais il fallait bien en faire, parfois.
« Quant à gérer ça... Honnêtement, je m’en sors très bien, je n’ai pas à me plaindre. »
Gérer une boîte de nuit, après la vie qu’elle avait eu à New York, c’était clairement de la rigolade... Et sans doute faudrait-il aussi qu’elle cesse de continuer avoir New York en tête. Comment la nouvelle MJ était-elle censée éclore si l’ancienne continuait ainsi à se rappeler à elle ?
« Malheureusement, je crois n’avoir pas entendu beaucoup de choses sur toi... Qu’est-ce qui t’a poussé à venir au Japan Broadway ? Je suis toujours très curieuse quand il s’agit de mes affaires ! J’espère qu’on ne fait pas une mauvaise réputation de mes murs en douce... »
Un peu d’humour, ça ne faisait jamais de mal !
-
Tout se déroulait bien pour le moment. Monica avait réussi à faire engager une conversation et il semblerait que Mary Jane soit prompt à discuter. Cela ne pouvait qu'être bon pour les affaires. L'infiltrée observait la jeune femme au fur et à mesure que celle-ci parlait, la scrutant dans ses moindres détails visible. Elle était plutôt distinguée et ce qui était sûr, était qu'elle disposait d'un certain charme. Peut-être était-ce un tout, ou un détail particulier qui avait échappé à la vue de Monica. Quoiqu'il en était, il serait mentir de dire que cette femme ne plaisait pas à Monica. Cette dernière avait vu des filles parfois très jolie, et pour certaines raisons, n'avait pas pu aller plus loin. C'était un peu frustrant, mais il fallait se dire qu'elle n'avait pas que cela à faire, il n'y avait pas que ça dans la vie … Mais ce soir ? Serait-ce différent ? Seul le temps allait le dire, car pour le moment, elle n'avait aucune information. Un petit plan se montait dans sa tête ; s'il fallait obtenir des informations sur les clients ayant été ici il y a quelques jours, il fallait d'une certaine manière obtenir la confiance de Mary Jane, ou du moins, sa sympathie.
Monica l'écoutait avec intérêt, cela se voyait même dans ses yeux. Elle écoutait ce qu'elle disait et s'y intéressait, après tout, c'était toujours bien d'en savoir plus. Elle répondit à sa dernière question concernant la gestion de ce club, et fut rassurée d'entendre que ce n'était pas si difficile que cela. À ce qui avait été dit, Mary Jane n'était en fait que l'exploitante et non la vraie propriétaire. Un détail qui importait peu à présent, car même étant seulement exploitante elle pouvait avoir accès aux données que Monica voulait. Ainsi, cette dernière prenant une gorgée du verre qu'elle avait commandé, ne pu que lâcher un petit rire cristallin quand elle entendit la question de Mary Jane. Lui faisait-on de la mauvaise réputation ? Bien que ceci était de l'humour, sans doute, la question était pertinente. L'agente des "Dragons" songea un moment puis décida de rétorquer. "On m'a parlé de cet endroit, comme quoi c'était LA boite du moment, qu'elle était branchée et que l'ambiance y était au rendez-vous. J'avais une envie, et spontanément, je suis venue ici, pour essayer. Et je dois dire que pour le moment, je ne suis pas déçue. La clientèle est parfaite, l'ambiance est au point … et le staff est des plus agréable." Dit-elle en regardant spécialement Mary Jane, avec un air presque coquin.
Même si les choses allaient pour le mieux, il fallait continuer dans cette lancée. Mary Jane semblait loquace et ce n'était que pour le plus grand plaisir de Monica. Cette dernière avait à la fois envie de finir vite sa mission, mais aussi de s'amuser comme si de rien n'était. Et plus précisément, elle avait envie de s'amuser avec cette femme. Pourquoi ne pas passer toute la soirée avec elle ? Si elle le souhaitait bien sur. "Hmm … Deux verres m'ont suffit à m'échauffer. J'ai rudement envie de danser mais le faire seule, c'est … Pas très amusant. Je sais que tu dois sûrement avoir beaucoup de boulot mais, ça me ferait très plaisir d'avoir la directrice en personne à mes cotés ne serai-ce que pour quelques minutes. J'ai entendu dire que la boite de nuit se situait à l'étage, ça te dirait ? Aller, ça ne te coûtera rien et ça te détendra un peu." Dit-elle avec son plus beau sourire, en donnant une tape amicale sur le genoux de Mary Jane.
Monica était réellement dans le bain. Elle se souvenait de ses multiples soirées dans des night club, cette folie qui la gagnait à chaque fois. À cet instant, elle avait envie de s'amuser, de bouger. Mais elle avait aussi envie de le faire avec Mary Jane, c'était d'une part un moyen de se rapprocher et donc de mieux pouvoir appréhender la suite, mais aussi un moyen de ne pas rester seule. D'une manière générale, c'était toujours mieux de jouer à deux, que tout seul.
-
MJ esquissa un sourire devant le compliment de cette mystérieuse – et fort belle – femme. « LA » boîte du moment... Il fallait bien admettre que c’était flatteur, même si une telle tournure de phrase signifiait que le Japan Broadway finirait par sombrer dans l’oubli... MJ se contenta cependant de ce que cette phrase signifiait principalement, et qui confirmait les différents retours qu’elle avait reçu : son entrée en ville s’était très bien passée. Elle avait de nombreux clients, et, chaque soir, des clients supplémentaires arrivaient. Difficile de dire, pour l’heure, ce qui marchait bien. Le Japan Broadway avait son propre site Internet, et les quelques avis laissés pour l’heure saluaient le choix d’une playlist mélangeant l’Occident et l’Orient, alternant entre divers genres musicaux, comme la J-Pop, mais aussi d’autres styles européens : rock, techno, dance... Il y avait de tout, afin d’essayer de satisfaire l’ensemble de la clientèle, et, surtout, il y avait du monde. C’était comme un cercle vertueux. Plus il y avait de monde, et plus les gens venaient. La personne gérant le site Web, et qui filtrait les avis, avait cru bon de ne pas préciser à MJ que certains avis laissés concernaient le postérieur de la responsable du club.
La femme était quasiment en train de la draguer, hey ! MJ sourit devant les compliments qu’elle lui versait, voulant danser avec elle à l’étage. La belle rouquine hésita un peu, se mordillant les lèvres. Si elle était raisonnable, elle refuserait, afin de se concentrer sur la gestion de la clientèle, et que Kenji ne soit pas débordé... Mais, si elle était raisonnable, elle n’aurait jamais pris ses valises pour arriver au Japon, si loin de New York, si loin de son ancienne existence. Elle alla même jusqu’à donner une tape amicale sur sa jambe, et MJ hocha la tête, après un bref regard vers Kenji.
« Okay, ça marche ! Ça me fera du bien, à moi aussi. Tu me suis ? »
MJ se retourna rapidement, après un sourire, et s’avança, son jean moulant ses fesses de la plus insolente des manières. Qu’est-ce qui lui arrivait ? Pourquoi est-ce que le sourire de cette femme la hantait, revenant dans son esprit ? Elle s’avançait vers l’escalier intérieur, dans un coin, menant à l’étage. En tant que grande spécialiste des night clubs et des discothèques, MJ avait longuement réfléchi sur l’agencement interne du club. Fallait-il faire une sorte de hall commun avec seulement le plafond, et rien entre le premier et le dernier étage, si ce n’est de longues mezzanines, ou opter pour une succession d’étages ayant chacun un thème différent ? Elle avait fini par opter pour cette seconde solution, mais en faisant en sorte que tout reste dans le même lieu. Les escaliers se trouvaient ainsi dans la salle principale, et non dans un couloir annexe.
En arrivant à l’étage, elles furent rapidement accueillies par de la musique occidentale : les Black Eyed Peas chantant I Gotta Feeling (https://www.youtube.com/watch?v=uSD4vsh1zDA) sous une lumière stroboscopique. La piste de danse se trouvait au centre, et il y avait un autre bar à l’étage, tenu par un autre employé.
« Au fait, tu t’appelles comment ?! » demanda MJ en haussant le ton et en rapprochant son visage de son oreille, afin qu’elle puisse l’entendre.
Le choix de recourir aux Black Eyed Peas était assez stratégique, car c’était un groupe très populaire au Japon. De manière générale, pour marcher au Japon, il fallait tout de même avoir une playlist susceptible de leur plaire. La musique était plutôt calme, rien à voir avec ce qu’elle avait pu entendre dans certaines boîtes de nuit underground. Sa main se saisit de celle de la femme, et elle la guida dans la faune, au milieu de corps en transe et en sueur,
Comme au bon vieux temps... Sans que le toit n’explose en plein milieu de la danse pour mettre fin à ce moment. MJ et Monica se retrouvèrent ainsi au milieu des gens, et MJ se laissa aller, laissant la musique s’emparer d’elle, et prendre possession de son corps.
-
La soirée s'annonçait des plus amusantes. Il fallait dire que Monica prenait parfois quelques petits risques, comme celui d'avoir invité MJ à danser, avec en sus une tape sur la jambe. La séduction était un jeu pour elle, c'était le genre de femme qui n'hésitait pas à utiliser ses charmes/atouts pour parvenir à ses fins. Il n'y avait qu'à voir comment elle était habillée ce soir-là pour deviner qu'elle était prête à mettre toutes les chances de son coté. Et il suffisait aussi de voir comment elle regardait la gérante une fois que celle-ci eut accepté son offre. Un regard des plus félin, criblés de significations qui en disaient long sur ses réelles intentions. Finissant son verre dans une dernière traite, elle sourit une dernière fois à la belle rousse puis étant un peu en condition grâce à ce qu'elle venait d'ingurgiter, tapa dans ses mains suivit d'un "Aller, je te suis !". Monica commentait à réellement apprécier la tournure des choses. Lorsqu'elle se leva à la suite de MJ, la tueuse eut tout le loisir d'apprécier la vue qui s'offrait à elle. Ce fessier moulé dans ce jean, chancelant ainsi devant elle … Dur de ne pas y jeter un œil. Pourtant, Monica faisait en sortes de ne pas s'attarder sur ces détails, non pas qu'elle avait de la retenue, mais qu'elle ne voulait pas briser son 'alibi'. C'était un peu hypocrite dans le sens où c'était dans ce genre d'endroit où l'on faisait le plus ce genre de choses. Cependant, plus elle y pensait et regardait, plus une envie la prenait … Cette femme avait décemment un charme certain qui fonctionnait sur Monica.
Quand les deux femmes arrivèrent à l'étage, l'agente des "Dragons" fut très vite emportée par la musique. Un morceau qu'elle connaissait, et aimait aussi. Voir tout cette foule se mouvoir au rythme du son avait de quoi donner encore plus envie de s'y plonger, et de profiter de ce moment. Avant ceci, Monica entendit toutefois Mary Jane lui demander son prénom, tout en rapprochant son visage. Le bruit était fort et il fallait presque hurler pour se faire entendre. Toutefois, cette proximité permettait à Monica de ne pas s'esquinter la voix et de lui dire son nom. Rapprochant sa bouche de son oreille, l'effleurant presque avec (Ce qui était voulu), la jeune femme le lui dit. "Monica … Mais ce n'est en tout cas pas plus jolie à entendre que Mary, je trouve." Dit-elle avec un clin d’œil. Ainsi les deux femmes connaissaient chacune le prénom de l'autre. Ce qui était bien en soi. MJ prit la main de Monica et l'emporta avec elle dans la foule. Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. Monica se laissait emporter par la musique, la laissant jouer de son corps à son rythme, l'animant avec une vigueur envoûtante. Les premières minutes s'écoulèrent normalement, la jeune femme profitant de ce célèbre titre pour bien se mettre en condition. Sauf que, rapidement, la belle profita du fait que tout le monde était serré pour se coller d'avantage à MJ. Elle la regardait d'un regard des plus taquin, trémoussant son corps progressivement au rythme du sien, au fur et à mesure qu'elle se collait à elle. Il ne fallait pas qu'elle aille vite, sinon … Ça pourrait peut-être tourner au vinaigre.
La finale du titre arriva enfin, et alors que la foule, plus ensorcelée que jamais, s'agitait d'avantage, Monica redoublait d'efforts. Son corps moulé dans sa robe se mouvait tel un serpent, en des mouvements suivant le rythme, et surtout, suivant celui de MJ qui était collée à elle à présent. Monica se laissait à la fois aller à la musique et à l'ambiance, mais aussi à l'appel de son corps qui semblait aimer cette proximité avec celui de MJ. Restait à savoir si cette dernière appréciait, aussi ? Pour être plus dans le jeu, Monica n'avait pas hésité à placer ses mains sur les hanches de la jeune femme pour mieux suivre ses mouvements, mais surtout et pour être honnête, pouvoir prendre en main ces formes si langoureuses.
-
Monica lui souffla son nom sur un ton sensuel, et MJ, avant de l’emmener danser, s’en était pincée les lèvres, ressentant un inexplicable frisson, qui l’amena encore à se poser des questions sur ses orientations sexuelles... Puis, ensuite, la musique s’appela à elle, avec cette force typiquement artistique : vous évader. Beaucoup de gens se demandaient parfois quelle était la fonction sociale de l’art, à quoi servait le fait de faire des tableaux. Une réponse préliminaire, et fausse, était de considérer que l’art se devait de transmettre une certaine forme de beauté. D’autres réponses, se voulant plus affinées, soutenaient, au contraire, que l’art servait à exprimer une vision de l’artiste sur le monde, que cette vision soit poétique, romantique, historique, philosophique, ou politique. MJ le pensait très sincèrement, car, après être sortie du lycée, elle avait suivi des cours artistiques, où la question de la nature de l’art se posait parfois, donnant lieu à des brainstorming où chacun y allait de sa propre définition. Or, pour MJ, définir l’art était en réalité très facile, sans avoir à partir dans de longs débats philosophiques ou des considérations socioculturelles relevant plus de la masturbation intellectuelle que de la véritable réflexion. L’art, c’était la force qui vous permettait de vous évader, de penser à autre chose. L’art, c’était ce tableau que vous regardiez sans penser à rien d’autre, sans penser à votre compte en banque qui rapetissait, sans penser à votre gosse qui venait de se foirer à son dernier examen. L’art, c’était regarder au cinéma un film de deux heures avec des grosses explosions. L’art, c’était une parenthèse... Et l’art, et bien, c’était danser sur une piste de danse dans une espèce de synergie collective sous l’air des Black Eyed Peas avec une fille sexy qui se frôlait à vous.
I Gotta Feeling se lançait, Fergie donnant la réplique à will.i.am. La musique se poursuivait tranquillement, et MJ était ailleurs. Là, elle n’était plus la responsable du Japan Broadway, cherchant comment maintenir la clientèle et remplir ses caisses, ou l’ancienne amante d’un super-héros craignant perpétuellement de se faire agresser dans la rue par un malade mental en costume bariolé. Là, elle était une simple femme, cette éternelle adolescente aimant sortir en boîte, et elle dansait avec Monica, remuant la tête en faisant virevolter ses cheveux, tournoyant sur elle-même. Elle ne suivait aucune chorégraphie particulière, voulant du son, voulant s’abandonner encore plus. C’est ce que la partie finale de la musique lui offrit, quand tous les instruments s’emballaient. Monica la tenait par les hanches, et MJ la laissait faire, tournoyant devant elle, éblouissante, flamboyante dans les lumières stroboscopiques, qui se déchaînaient. Noir. Photographie blanche donnant l’impression de figer la scène pendant quelques secondes. Noir. Nouveau flash blanc. Tonight’s gonna be a good, good night… Noir. Fondu au blanc sur les hanches de MJ pivotant sur elle-même, contre Monica. Ses fesses heurtaient parfois d’autres culs, son corps se frottait à d’autres. Certains adolescents la mataient en sifflant, s’attirant parfois des coups de coude désapprobateurs des minettes se tenant avec eux. Elles portaient des cheveux flashys, des teintures spéciales qui les rendaient fluorescents.
La musique se termina, et MJ poussa un cri de joie en se serrant instinctivement contre Monica :
« Woow, c’est super ! »
Voilà tout à fait le genre de trucs qui lui manquaient dans sa vie ! Elle ne devait plus avoir peur de la nuit, elle ne devait plus craindre la vie nocturne. Elle n’était plus à New York, elle n’était plus dans cette ville de dingues où elle avait fini par devenir paranoïaque. Elle était à Seikusu, elle était au Japon, ce pays si asymétrique, si incompréhensible pour le commun des mortels. Elle ne devait pas paniquer, elle ne devait pas s’angoisser inutilement.
« On continue ?! demanda-t-elle. Tu es une excellente partenaire ! »
-
Le rythme s'emballait à toute allure. Les lumières stroboscopiques s’affolaient elles aussi, plongeant la foule tantôt dans la lumière, tantôt dans les ténèbres. Ceci avait un drôle d'effet, créer des flash qui figeait un moment à chaque fois. Monica se balançait dans tout les sens, laissant faire son corps. Sa tête était emportée par la musique et son rythme effréné, mais ceci ne l'empêchait guère de rester plus ou moins concentrée sur MJ. Tenant celle-ci par les hanches, elle n'hésitait pas à se frotter à elle, celle-ci tournoyant sur elle-même, contre l'agente. Monica avait un déhanché qui en pouvait presque faire pâlir toutes ces minettes de lycée aux alentours, qui n'avaient que pour avantage d'êtres très jeunes. La tueuse esquissait un sourire tout au long de la danse, de satisfaction. Tout marchait comme sur des roulettes et au bout de la soirée, elle savait qu'il allait être probable qu'elle puisse enfin obtenir ce qu'elle voulait, ces renseignements si précieux. Toutefois, une partie d'elle-même la contredisait. Et pourquoi ne profiterait-elle pas juste de la soirée et de la compagnie de MJ au lieu de cette stupide mission ? Elle aurait, après tout, tout le temps d'y plancher dessus après par bien d'autres moyens. Plus elle y pensait, plus elle trouvait MJ si électrisante, si attirante. Il était clair que Monica commençait à avoir un petit faible.
La musique finit par s'arrêter et ce fut dans un vacarme mélangeant cri et sifflements que Monica fut quelques peu surprises en voyant MJ la serrer. Elle semblait avoir réellement apprécier le moment, et avoir tout aussi apprécier la compagnie de Monica. Une excellente partenaire ? Voila bien des termes qui pouvaient facilement s’interpréter d'une certaine façon dans son esprit corrompu … Elle était une excellente partenaire dans bien d'autres domaines. Sans qu'elle y réfléchisse, Monica refusait pour le moment de desserrer la jeune femme, ayant passer ses bras tout autour de sa taille. Son regard s'était planté dans le sien, un sourire malicieux aux lèvres l'animait d'une certaine curiosité à son égard. "Tant qu'on peut, on le fait !" Lui répondit-elle. Ce qui signifiait qu'elle voulait belle et bien continuer de partager ces moments avec elle. Cette grande proximité à ce moment, les deux femmes serrées l'une contre l'autre excitait Monica. Elle devait cependant se maîtriser un peu sinon le 'cobra' résidant dans en son entrejambe pouvait se réveiller. Et là, si MJ le sentait, un vrai problème pouvait se poser. Ce n'était pas vraiment commun de croiser des femmes ayant ce genre d'attributs appartenant normalement aux hommes … D'autant plus que Monica, à l'instar de beaucoup de futanaris, n'avait plus aucune trace de son attribut d'origine qui était féminin. Cela risquait d'être un peu déroutant.
Finissant par la lâcher doucement, faisant glisser ses mains sensuellement sur ses hanches, Monica profita de la courte pause pour rajuster sa robe au niveau de sa poitrine et de ses jambes. Au moindre grand mouvement le bas remontait, mais il fallait dire que Monica, n'ayant aucune pudeur, avait tendance à aimer que son corps soit le plus exposé que possible. Toutes ses jambes jusqu'à la strict limite de son fessier étaient à nues, sa poitrine l'était un peu moins mais le moulage de cette robe était si importante que l'on percevait presque tout les détails. Reportant son regard sur MJ à nouveau, Monica lui adressa un sourire.
"Tu n'as pas trop chaud avec ce jean et ce débardeur ?" Dit-elle.
-
MJ pouvait danser toute la nuit. Elle ne comptait plus le nombre de nuits blanches qu’elle avait faite quand elle était lycéenne ou étudiante, filant avec ses copines pour de folles nuits... Et elle n’avait jamais fini ces soirées en se faisant sauter par un type inconnu contre un mur, contrairement à d’autres de ses amies. Difficile à croire, quand on la connaissait, quand on voyait son engouement et le fait qu’elle soit très énergique, mais Mary Jane avait toujours eu une mentalité assez pudique vis-à-vis du sexe. Elle avait eu assez peu d’amants au cours de sa vie... Trop peu, selon elle, et, après des années avec un seul mec, elle espérait bien pouvoir passer le cap... Ce n’était pas qu’un pur besoin physique de faire l’amour, il y aurait aussi quelque chose de symbolique et de fort dans l’idée de coucher avec une autre personne... Une personne autre que Peter Parker. Ce serait une manière de s’éloigner davantage de son ancienne vie, de voler de ses propres ailes, et d’oublier encore New York... Et, dans son esprit, elle se demandait si cette Monica ne serait pas une bonne solution. S’initier aux femmes, n’était-ce pas, là aussi, une autre manière de s’évader, de se forger une nouvelle existence ? Elle n’avait jamais été homophobe, et, à Los Angeles, elle avait rencontré son lot d’homosexuels pour se convaincre que, derrière leur excentricité, ils formaient des gens tout à fait normaux.
*Et puis, la vie est pleine de nouvelles expériences...*
Mary Jane n’avait jamais eu d’expérience homosexuelle, mais elle mentirait en disant qu’elle n’était pas intriguée. C’était une femme curieuse, suffisamment curieuse pour avoir fini par apprendre que le petit lycéen timide et brillant en chimie se baladait le long des toits de la ville dans un pyjama rouge et bleu. La danse l’aidait à avoir les idées un peu plus claires, à se libérer. Elle n’avait jamais vraiment été timide, plutôt du genre à foncer, et à avoir tout ce qu’elle voulait avec son sourire éblouissant. Elle vit ainsi Monica remettre en place sa robe, et loucha involontairement sur son décolleté, un geste visuel que la Japonaise pourrait sans doute percevoir. Elle n’était pas naïve, MJ, et elle avait bien vu que Monica se collait à elle.
Un sourire éclaira ses lèvres suite à la question de Monica, une question qui était tout sauf innocente. La musique allait bientôt repartir. C’était l’introduction de cette dernière, des notes basses pour une musique tout en douceur, comme si le DJ était de mèche avec une force sexuelle pour que MJ se colle à cette femme : Touch (https://www.youtube.com/watch?v=XfH3erWacsQ), des Daft Punk. Pas vraiment une musique qui bouge beaucoup, mais un rythme lancinant, poétique, et entraînant. Une musique parfaite pour des mouvements plus lents, plus sensuels. Mary Jane tendit ses mains, et les enlaça autour du cou de la femme. En soi, séduire une fille était plus difficile qu’un mec. Pour un mec, il suffisait de se frotter un peu contre lui, et d’approcher son bassin du sien, puis de sentir la révélatrice petite bosse pointant à hauteur de son bassin. Ici, il n’y avait rien, et elle allait devoir faire avec.
« Si je te disais que oui, tu te proposerais de me les retirer ? » demanda-t-elle.
Touch était avant tout une musique sensorielle. Il y avait très peu de mots pour un long morceau, une musique faite pour rêver, faite pour s’évader. Après la longue introduction de Paul Williams, la musique rentrait dans un long passage musical, un passage féérique pendant lequel les lumières stroboscopiques s’éteignirent, au profit de lumières plus multicolores, donnant l’impression de flotter dans un rêve, dans une expérience sensorielle futuriste et enchanteresse. Touch, considéré par certaines mauvaises langues comme le seul morceau valable de « Random Access Memories », convenait tout à fait à ce jeu romantique et sensuel que MJ était en train de faire avec Monica.
Pour le coup, MJ était plongée dedans. Quand les chœurs répétèrent à tue-tête « Hold on, love is the answer », elle oscillait entre ses souvenirs, qu’ils soient réels ou fantasmés. Son premier baiser avec Spider-Man, dans une ruelle sous la pluie, elle dévoilant la moitié de son visage sous le masque pour l’embrasser, tous les bons moments passés auparavant... Et, comme si la musique lisait dans son esprit, les paroles fournissaient des réponses à ses questions... « I need something more », lâchait Williams sur un soupir, sur un ton final. Elle aussi, elle avait besoin de quelque chose de plus.
Avec la fin de la musique, MJ se pencha alors vers Monica, un peu plus grande qu’elle, et murmura dans le creux de son oreille :
« Je dois te prévenir... Je n’ai encore jamais couché avec une femme. »
MJ pouvait prendre des risques, mais, honnêtement, elle ne voyait aucune raison qui conduirait une femme à venir lui demander de danser, et à lui demander, en toute innocence, si elle n’avait pas trop chaud dans ses habits... Non, les indices étaient trop forts pour que ce soit juste l’imagination de MJ.
-
Monica n'était, d'ordinaire, pas si réservée et passive que cela. Si l'on compare à bien d'autres fois, on pourrait presque croire que pour l'instant présent, elle est la plus sage des filles. D'habitude elle est plus directe, plus acerbe, plus … Malsaine. Ce n'était clairement pas une femme prenant son temps pour les choses et surtout quand il s'agissait de sexe. Mais là elle était en mission, les règles du jeu changeaient. La méthode douce finirait par payer, se disait-elle. Cela lui rappelait vaguement ses premières fois où seulement à cette époque elle déployait patience et efforts. Elle était encore très jeune de tout ce domaine, et surtout, maladroite. Elle se souvenait encore de sa première fois qui était … Un peu hasardeuse. Comme la plupart des premières fois, cela dit. Par contre, ses premiers pas avec une partenaire femme furent nettement mieux. C'était comme si elle était plus à l'aise à l'idée de faire l'amour à une femme qu'à un homme. Peut-être parcequ'elle était elle-même une femme et savait par conséquent comment s'y prendre. Quoiqu'il en était, Monica était pour le moment aux anges. Sa petite question n'avait rien d'innocent et MJ l'avait comprit. Alors qu'une nouvelle piste commença, la jeune femme enlaça le cou de la Japonaise.
MJ déclara, ou plutôt demanda, si Monica se proposerait si elle disait oui. Voila qui était fort intéressant. Cela surprit un peu l'agente qui ne s'attendait pas à cela, du moins pas aussi tôt. Mais comme la belle était de nature impatiente et capricieuse, voir que tout s’accélérait ne fit que la réjouir. Un large sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle entoura toute la taille de MJ avec ses bras, pendant toute la musique. Elle ne connaissait pas ce morceau cela dit, et l'écouter était donc une belle surprise. C'était assez bien dans l'ambiance et le thème, surtout celui régnant à présent entre les deux femmes. "Je commencerai même par ce débardeur …" Répondit-elle sensuellement. Deux amantes, l'une dans les bras de l'autre, sur le point de s'apprécier d'avantage et surtout, de plus près. Monica ne la quitta pas des yeux un seul instant durant le morceau. Elle avait remarqué que auparavant, MJ n'avait pas hésité à estimer son décolleté quand l'agente le réajustait. Visiblement sa poitrine était à son goût, elle n'allait pas être déçue dans ce cas.
Alors que la fin du morceau sonna, Monica eut un frisson en entendant MJ lui susurrer au creux de son oreille qu'elle n'avait jamais encore essayer la chose avec une femme. Voila une bien belle surprise. Monica aimait particulièrement ce genre de femme, qui découvrait pour la première fois les plaisirs avec une partenaire du même sexe. L'air de Monica se voulait désireux, elle voulait MJ maintenant et tout de suite. Ses mains dérivèrent bientôt de ses hanches vers son fessier, délicatement, passant dessus lentement, prenant son temps. "Dans ce cas, ça sera mon petit plaisir de te faire découvrir ça …" Dit-elle doucement. Et elle avait l'intention de lui offrir un très rapide aperçu dès maintenant. Son visage s'éclaircit, se rapprochant de celui de MJ doucement, prenant le temps de voir comment elle réagissait, comment elle appréhendait. Ses lèvres rouges et pleines effleurèrent bientôt celles de MJ, puis esquissant un dernier sourire, vint les coller définitivement aux siennes en un doux et savoureux baiser. Le succulent instant dura un peu, Monica profitant au maximum de ce premier contact chaleureux pour y mettre tout son cœur et sa douceur. Ses douces lèvres se mêlaient à celles de MJ, déposant même un peu de son rouge dessus. Elle avait même fermé les yeux durant tout ce temps, mais les rouvrit quand tout se termina. Un baiser sensuel, à la limite du langoureux dans lequel Monica y avait mit beaucoup de son être … Eh, il fallait bien faire bonne impression dès la première fois, après tout. Retirant tout aussi doucement son visage, pinçant une dernière fois les lèvres de MJ avec les siennes, Monica tenta de voir sa réaction.
"Alors ? Cela t'as-t-il donné un bon aperçu ?" Pour MJ elle était impatiente de savoir, mais pour elle tout était clair. Elle voulait MJ plus que tout à présent, et ce baiser n'avait fait que l'exciter d'avantage. Elle avait envie de la rendre folle … Elle avait beaucoup trop d'envies à cet instant. Cet énorme appétit était en partie dû à son futarasite, cela dit. Mais, elle faisait tout pour le contenir. D'ailleurs, au moment du baiser elle ne pu malheureusement retenir son curieux serpent de commencer à s'éveiller … Elle espérait que Mary Jane n'avait pas encore remarqué ni sentit la bosse s'étant formée dans ses dessous, qui ne faisait que s’accroître désormais. "Hmm … Si tu as un bureau ou un endroit où nous serons, disons … En toute intimité, je te suis."
-
Ce baiser fut l’épreuve du feu. MJ l’attendait, mais elle savait que ce n’était pas elle qui pourrait le donner, car elle ressentait encore comme une certaine réserve, liée au fait qu’elle était en train de brancher une personne qu’elle ne connaissait pas vraiment, et aussiau fait que c’était une femme. Ce baiser était crucial, car ce n’est que là qu’elle saurait clairement si cette attirance qu’elle pensait ressentir pour le beau sexe était un fantasme issu de son imagination, ou, au contraire, un désir lancinant et inconscient qui n’avait encore jamais eu l’occasion d’éclore aux Etats-Unis. Elle avait donné à Monica suffisamment de signaux pour allumer un feu de forêt, et, quand cette dernière posa ses mains sur ses fesses, MJ frissonna, et entrouvrit les lèvres. La respiration de Monica se mélangea à la sienne, et le baiser scella leurs lèvres, au milieu de la foule. Mary Jane n’entendit même pas les accords et les accents venant du morceau supplémentaire qui se lançait. Ses bras autour du cou de Monica raffermirent leur prise durant cet échange buccal.
Et bien, ma foi... Comment le résumer en un simple mot ? Ah, si, MJ avait une idée ! C’était... Et bien, c’était délicieux, voilà ! S’il fallait trouver un mot qui convenait, ce serait celui-là. MJ sentait contre sa poitrine les seins de Monica, formant de curieuses bosses contre lesquelles sa poitrine s’enchevêtrait, et, outre ça, Monica avait une bouche magnifique. Ce baiser était superbe, extrêmement sensuel, une bouche bien différente de celle de Peter, ou des autres mecs qu’elle avait pu embrasser. Plus... Plus glissante, pour ainsi dire, plus tendre, plus... Trouver le mot exact était difficile, car il s’évadait de l’esprit de MJ. Tandis que David Guetta se lâchait, Monica lui demanda ensuite, après ce baiser, s’il n’y avait pas un endroit plus discret, comme son bureau... MJ aurait pu accepter, mais elle se disait que venir coucher dans son bureau était vraiment un trop gros cliché, et ce surtout que son appartement était juste au-dessus. Inviter une femme chez elle, de la part d’une ex-new-Yorkaise proche d’un justicier, était probablement la preuve la plus flagrante que MJ voulait sortir de ce sentiment de paranoïa qui avait peu à peu fini par s’instaurer en elle à chaque fois qu’elle sortait de chez elle, cette petite voix inquiète qui vous disait que le caissier louchant un peu trop sur vous n’était pas simplement occupé à mater vos nibards, mais qu’il voulait plutôt vous kidnapper, et faire un snuff movie avec elle dans sa cave.
Plus étonnant, MJ avait senti quelque chose de familier contre son bassin... Mais elle chassa cette idée en s’écartant de la femme, tenant Monica par la main, un sourire sur le coin des lèvres.
« Ouais, je connais un endroit comme ça... »
Kenji et les autres pouvaient gérer le club pendant une heure ou deux, et ce baiser avait clairement permis à MJ d’établir le constat suivant : elle avait le cul en feu. Son organisme diagnostiquait un manque chronique et dangereux d’activités sexuelles... Ce qui était probablement la raison pour laquelle elle avait cru sentir un sexe en érection entre les cuisses de cette femme.
*Une femme membrée, et puis quoi encore... MJ, tu n’es pas au Brésil !*
La jeune femme n’était pas encore au bout de ses surprises, et, pour l’heure, elle fit signe à Monica de la suivre. Elles sortirent de la piste de danse, MJ la tenant par la main, et le duo fila vers une porte latérale que MJ ouvrit à l’aide d’un badge. La porte s’ouvrit, et elles arrivèrent dans un escalier plus classique, un escalier d’immeuble, avec des murs nus aux couleurs froides. MJ referma la porte derrière elles, et regarda Monica, avant de lui sourire à nouveau. Elle grimpa ensuite les marches, arriva à l’étage du dessus, et ouvrit une autre porte.
Son appartement était un agréable loft avec une mezzanine (http://www.crdecoration.com/blog-decoration/wp-content/uploads/2010/11/loft-design-diego-revollo-3.jpg). MJ s’avança lentement, puis se retourna vers Monica.
« La vue te plaît ? C’est chez moi... »
Vivre si près de son boulot... Au moins, on pouvait dire que son job était sa passion ! Cependant, pour l’heure, elle ne pensait plus à son night club.
Seule Monica emplissait ses pensées.
-
Cette femme était décidément des plus envoûtante qu'il soit. Elle n'en avait pas l'air ainsi, Monica pensant aux premiers instants à si elle allait accepter de se faire draguer par une femme ou non. Pour qu'au final, ça soit une réponse des plus positives … Elle n'aurait pas pu s'en douter, du moins pas dès le début. MJ était définitivement une femme attirante, et sexy, tout ce plaisait à Monica en somme. Lorsque son baiser fut finit, un sourire s'esquissa sur ses lèvres. Elle adorait ce qui était en train de se passer, cette tension sexuelle entre elles la tenaillait au plus haut point. Monica avait envie de finir la soirée dans son lit, ou autre chose, pour peu qu'elle ai passé un moment des plus intense avec MJ. Elle avait envie d'elle, de son corps, de son odeur maintenant et tout de suite. La pauvre ne pouvait plus attendre … Elle s'en mordait presque les lèvres. Et ce fut tout naturellement une joie quand elle entendit que Mary Jane avait belle et bien un endroit où elles pourraient tranquillement mieux se connaître. Toutefois, elle était à mille lieux de se douter de quoi s'agissait-il. Suivant la nymphe aux cheveux de feu, elle fila avec elle, les deux femmes se tenant par la main, comme deux parfaites amantes. C'était ce genre de petit geste qui rendait ce type de relation si spécial et si intéressant.
Une cage d'escalier plus tard et deux portes, et voici que Monica avait en face d'elle un véritable loft. Chez elle ? C'était ici que vivait MJ ? Au-dessus de son propre lieu de travail. Elle devait particulièrement aimait son job pour avoir fait ce choix, qui était selon l'agente, intelligent. Mais il est inutile de préciser que, même si elle trouvait le loft très bien décoré à première vue, et bien agencé, la meilleure des vues était cependant le simple croisement de regard avec MJ. C'était elle son paysage de rêve, autant par son visage que par son corps tout entier, qu'elle mourrait d'impatience d'en faire plus ample connaissance. "Tu as un magnifique chez-toi Mary Jane, j'en suis fan … Mais soyons honnête, la plus belle des vues reste la tienne." Dit-elle en tournant son regard vers le sien, tout en serrant un tout petit plus sa main. Elle finit par la libérer, faisant doucement glisser ses doigts félin le long de son bras, avant qu'ils n'atteignent sa joue. Monica l'effleura délicatement, traçant un sourire presque angélique sur ses lèvres, qu'elle ne tarda guère à rapprocher à nouveau. Monica y alla plutôt doucement, ne voulant pas trop brusquer MJ au début. Un nouveau baiser, encore plus langoureux et miellé que le premier. Si Monica y allait pas trop brusquement, cela ne l'empêchait guère d'y mettre toute sa vigueur dans ce baiser. Sa langue venait jouer avec celle de la jeune femme, ses lèvres coulissaient sur les siennes dans une sensualité et une douceur sans pareille.
Mais l'agente finit par mettre à terme à la succulente étreinte, par manque de souffle. Elle était blottit contre elle, poitrine contre poitrine, les mains glissant dans son dos jusqu'à ses fesses dans un mouvement lent. Comme l'idée était d'y aller progressivement, elle allait procéder en prenant les devants. Souriant malicieusement, elle finit par se décoller un peu, puis du haut de ses talons aiguilles, se faufila derrière elle. Bientôt, ses mains se baladait doucement sur ses bras, puis alors qu'elle donnait un chaleureux baiser sur son épaule, elle vint tout innocemment et prudemment, glisser une de ces mêmes mains sur sa poitrine, tandis que l'autre se faufilait à la limite de son bas-ventre … "Hmm … Préfères-tu que je sois ta professeur, ou que je te laisse la main libre pour satisfaire toute ta curiosité, ma chérie ?" Lui susurra-t-elle dans l'oreille de son ton langoureux. Ses baisers montaient graduellement depuis son épaule jusqu'à son cou, pour finalement mordiller son lobe avec tendresse.
Monica était en ébullition et mourrait d'impatience de se lover à nouveau contre MJ, et voir celle-ci jouer de son corps. En fait, elle était tout simplement impatiente de jouer. Son 'petit secret' ne l'oublia guère cependant, et la précédente bosse qui s'était formée au premier baiser s’intensifia et bientôt, ses dessous ne suffirent plus à le contenir, celui-ci se faufilant par-dessus et affichant désormais une excroissance clairement affichée en dessous de sa robe. Monica savait que MJ était en train de sentir quelque chose de pas très normal dans son dos, et décida de prendre le taureau par les cornes. "Oh j'oubliais ce petit détail … J'espère que tu n'as rien contre les femmes possédant une petite 'divergence' au niveau de la ceinture, si je puis dire." Dit-elle en gloussant. Ses instincts reprirent légèrement le dessus et la voilà qu'elle la serrait d'avantage contre elle pour que MJ sente très correctement cette dite bosse se plaquer contre son dos. Tout ceci avait la qualité d'exciter Monica à un très haut niveau, et elle espérait que c'était aussi le cas de MJ, à présent qu'elle savait que Monica était belle et bien une femme, mais juste avec une petite 'différence' par rapport aux autres.
-
Tout s’embrouillait dans sa tête. Elle allait coucher avec une femme... Une femme qu’elle ne connaissait quasiment pas ! Woow... Peter la tuerait s’il la voyait. Mais il fallait qu’elle sorte de son ombre. Et puis, ce n’est pas comme si lui avait été constamment fidèle, après tout. MJ avait encore à l’esprit ses multiples romances avec la Chatte Noire, s’accompagnant parfois de passages à l’acte. Leur relation avait toujours été complexe, et il fallait qu’elle arrête de penser à lui ! Elle avait beau se le dire, c’était comme si son esprit était bloqué à la case « Peter Parker », y revenant constamment. Elle avait cru pendant tellement longtemps qu’il était l’homme de sa vie... Bien trop longtemps. Au lieu de ça, il était temps pour elle de s’offrir à une nouvelle vie, d’expérimenter de nouvelles choses. Monica se rapprocha d’elle, et l’(embrassa à nouveau. MJ ferma les yeux en soupirant, appréciant énormément ce baiser, et elle caressa les épaules de la femme, puis ses hanches, et gémit quand la femme alla empoigner ses fesses, les pressant sans trop d’hésitation. Une onde de plaisir traversa tout son corps, remontant le long de son échine, et elle les rouvrit ensuite.
Il y avait bien une bosse contre elle, et ses joues rougissaient de plaisir. Monica la flattait, la séduisait, multipliant les mots doux. Elle se glissa ensuite dans son dos, caressant son corps, tactile, envoûtante, vénéneuse... MJ était comblée, sentant ses tétons pointer, sa poitrine commençant à lui faire mal, l’un des signes avant-coureurs et ô combien désirable du désir. Il commençait à s’égayer en elle, mais elle sentait toujours cette bosse... Et son esprit avait du mal à se dire ce que ce truc pouvait bien être. Un gode ? Certes, mais le gode ne pousserait pas... Et Monica n’avait pas l’air d’une drag queen brésilienne. Elle continuait à lui parler, sur un ton langoureux et tendre, lui faisant des propositions... Celle de savoir si elle voulait que MJ la considère comme une simple amante, ou comme une professeur... Des termes ambigus, qu’on pouvait interpréter comme on l’entendait. Elle répondit en tournant lentement la tête, son nez venant frotter contre la joue de la femme, ses jambes s’écartant pour accepter les doigts de la femme caressant son intimité en filant sur son jean.
« Je te l’ai dit... Je n’ai jamais couché avec une femme avant toi... Alors... Je crois que je ne serais pas contre un brin de formation. »
Elle avait le sentiment que cette nuit serait une première pour elle... Et, quand il devint évident que cette « bosse » existait bel et bien, Monica lui expliqua alors, en la maintenant contre elle, qu’elle avait un attribut physique supplémentaire, une « petite divergence ».
*Oh putain, elle a une bite !*
MJ s’écarta rapidement, comme si on venait de la piquer au cul, et ne put masquer sa stupeur en voyant une verge pointer des vêtements de la femme.
« Woow, dingue ! » s’exclama-t-elle alors, sous la surprise.
Heureusement qu’elle avait déjà croisé des vampires, des types possédés par des symbiotes extra-terrestres carnivores, et tout un tas d’autres trucs encore plus farfelus les uns que les autres... Une hermaphrodite, qu’est-ce que c’était dans tout ce tas ? MJ cligna lentement des yeux en se remettant de sa surprise. Elle ne rêvait pas, elle avait bien invité dans son loft une femme membrée... Est-ce que Monica avait été un homme, à la base ?
« Excuse-moi, c’est juste que... Je m’attendais pas à ce que tu aies... Enfin... C’est pas banal ! »
Elle se remettait de ses émotions. Quand on avait passé plus de vingt ans à New York, on pouvait tout endurer, et se remettre de tout.
« C’est... C’est une vraie ? Bien sûr que c’est une vraie... Tu... Euh... T’es genre... Née comme ça, ou... »
Pitié, pitié, faites que ce ne soit pas une expérience radioactive et/ou génétique ! Autrement, elle n’aurait plus qu’à se jeter par la fenêtre.
La surprise avait pour l’heure effacé le désir, mais il ne fallait pas se méprendre : le désir était toujours là, n’attendant qu’une étincelle pour flamboyer à nouveau.
-
MJ avait donc décidé de laisser la main à l'experte. Un petit sourire se dessina dès lors sur les lèvres de Monica, qui avait déjà certaines idées. Puisque cela allait être sa première fois, mieux valait ne pas y aller trop fort … Du moins, tout dépendait de comment Mary Jane allait réagir. Cette dernière se laissait aller aux mots et caresses de la tueuse à gage, le désir montait autant chez l'une que chez l'autre, et cela se voyait. Tournant sa tête, son nez frottant doucement sa joue, sa réponse en fut des plus satisfaisante. L'impatience consumait les deux femmes, et pour Monica, cela se traduisait par la prise d'importance de son intimité, commençant dès lors à pousser sur le bas de sa robe. Voila l'un des inconvénients d'avoir un tel sexe quand on était une femme … Porter ce genre de vêtement pouvait rapidement être gênant quand le réveil arrivait. Et pour une femme comme Monica qui adorait porter vêtement moulant et tenue de soirée, le changement avait été un peu pénalisant. Mais que cela ne tienne, ce soir, elle décida de ne pas se voiler la face et d'y aller franchement. Quand MJ sentit la bosse contre son dos, elle s'écarta rapidement, sans doute surprise par ce petit détail.
Sa verge pointait au travers de sa robe. Maintenant que la propriétaire du Japan Broadway était au courant, il allait falloir lui expliquer. La voir réagir ainsi la fit rire légèrement, car cette réaction, elle la connaissait. Bon nombres de ses partenaires l'ont eut ; tandis que d'autres trouvaient cela très excitant, d'autre trouvaient cela trop bizarre et ont été un peu réticent … Mais Monica avait toujours su les convaincre, à sa manière. Attendant qu'elle finisse, l'agente des Dragons hocha de la tête à sa dernière question. Officiellement, Monica était née avec. C'était ce qu'on lui avait apprit à dire quand elle devait s'expliquer sur ce sexe, c'était ce que Mistress Futa lui avait ordonné de dire. Elle était née comme ça, point. Dans la réalité, elle était née sans ça, mais avait été infectée par un futarasite. Dans les deux cas, cela ne diminuait en rien sa condition de femme … Ce qu'elle avait entre les jambes importait peu, pour elle. Certaines mauvaises langues diraient qu'elle n'en est plus une, mais elle l'est toujours. Ainsi, se rapprochant lentement de MJ, elle tenta de fournir une explication. "Je sais, j'ai souvent vu ce genre de réaction, et je te comprends. Si moi aussi je voyais une femme possédant un membre, je serai étonnée. Je suis née comme ça, dame nature a fait que je serai belle et bien une femme, sexy en plus, mais avec quelques petits atouts volés au sexe opposé … Mais comme je peux le voir dans ton regard, je vais te rassurer, chérie. Non, tu ne risques rien … Du moins, pas comme tu le penses à cet instant." Dit-elle malicieusement.
Ses mains vinrent se plaquer contre ses hanches, à nouveau, alors qu'elle l'estimait du regard. Leur corps étaient presque collés, comme auparavant, sans qu'un mot ne fut prononcé durant quelques instants. Souriant de nouveau, Monica ne tarda pas à rappliquer. "Et puis regardes ça d'un autre œil … Tu ne sera pas complètement perdue dans cette nouvelle expérience." Affirma-t-elle avec un clin d’œil. Elle ne tenait pas à ce que MJ soit trop déroutée par ce détail au risque de tout faire voler en éclat. Elles étaient aller bien trop loin pour que tout s'arrête maintenant. Non, Monica désirait MJ de tout son être, et n'accepterait pas de voir ses plans contrariés juste à cause d'un détail anatomique. Non sûr de la suite, elle alla tout de même tenter de chercher un nouveau baiser, comme pour rassurer la jeune femme. Elle avança lentement son visage, plus lentement que les autres fois, car non sûre de comment MJ allait réagir. Elle lui laissait décider de la suite ; allait-elle refuser, ou accepter ?
-
Pour le coup, MJ ne savait pas trop quoi en penser... Une femme membrée, ce n’était pas commun, et, malgré toutes ses connaissances surnaturelles aux États-Unis, elle n’avait jamais vu de telles choses. Monica lui expliqua alors que, si elle comprenait sa surprise, elle n’avait pas à s’inquiéter, car cette verge tendue déformant sa robe était naturelle. MJ restait sceptique, mais elle se souvenait de discussions à Hollywood et d’articles sur l’hermaphrodisme. À Hollywood, il s’agissait généralement de parler d’acteurs un peu spéciaux, des marginaux qui avaient des attributs physiques de l’autre sexe, que ce soit par le biais de la chirurgie esthétique, ou par l’effet de la nature. Il s’agissait d’anomalies génétiques extrêmement rares, des bizarreries au moment de la procréation... Des femmes avec des verges, ce n’était pas courant, mais, fondamentalement, était-ce impossible ? MJ se souvenait du terme utilisé pour décrire ces personnes présentant les attributs sexuels de l’autre sexe : l’hermaphrodisme vrai.
Monica lui expliqua donc rapidement qui elle était, que MJ n’avait pas à s’inquiéter, et que, de toute manière, elle devrait se sentir rassurée plus qu’autre chose. L’Américaine ne disait rien, laissant sa surprise céder le pas à sa verve. Elle n’était pas offusquée ni horrifiée, non, simplement... Simplement sous le choc. Monica était plus prudente, et MJ était loin de se douter que cette verge était le fruit d’un appareil génital artificiel qui avait contrôlé la femme... Et, honnêtement, si on lui avait sorti cette explication, elle aurait confondu ça avec un synopsis de film de série Z, et n’y aurait pas cru. Au lieu de ça, la femme se rapprochait d’elle, et, bien que MJ soit sûre qu’elle lui mentait, elle décida d’accepter cette vérité, et ne chercha pas plus loin.
*Contente-toi juste de ce qu’on te dit, ça suffira...*
Cette femme était belle, et elle choisit d’opter pour ça. Ses lèvres se rapprochaient, et elle les entrouvrit en s’approchant d’elle, sa main venant agripper sa nuque, et l’autre fila le long de sa robe, et, comme par curiosité, caressa la verge de cette dernière, glissant lentement dessus. Elle alla l’embrasser, scellant ses lèvres aux siennes, et ses doigts remuaient le long de sa robe, éprouvant, à travers le morceau de tissu, la dureté de cette verge, sa longueur, son épaisseur... Une belle queue tendue, et sa langue se faufila désormais dans la bouche de la femme, allant chercher celle de Monica. Elle joua avec elle, prolongeant le baiser, son nez venant frotter le sien. Elle ramena ensuite sa langue dans sa bouche, et opta pour lui montrer l’étendue de ses baisers, de ses talents.
Ses dents mordillèrent sa lèvre inférieure, tirant dessus, l’amenant en arrière, puis elle retourna ensuite enfoncer sa lèvre supérieure entre les siennes, la relevant, puis mordilla désormais la lèvre supérieure, tirant encore dessus, avant de retourner l’embrasser, sa langue repartant à l’assaut de sa bouche. Elle savait y faire avec les baisers, comme elle était en train de le prouver. C’était une chose dont Peter avait toujours raffolé, son expertise des baisers. Sa main continuait à glisser le long de sa verge, et, après plusieurs minutes, elle le rompit, s’écartant d’elle, un sourire espiègle sur les lèvres.
« Montre-là moi..., demanda-t-elle. Je veux voir à quoi elle ressemble... »
MJ était curieuse, oui... Et ce sexe l’intriguait.
-
La tension et l'inquiétude qui avait gagné sur Monica se dissipa peu à peu. À vrai dire, elle n'avait que peu vécue ce genre de situation. En général, soit elle couchait avec des personnes comme elle, c'est à dire assez dérangées pour accepter sans broncher sa petite différence, soit … Elle ne demandait pas d'avis. Avec MJ, c'était ni l'un ni l'autre. Elle n'était pas 'spéciale' comme elle, et Monica ne pouvait se permettre sous aucun cas de la forcer à quoique ce soit. Cette fois-ci, il fallait agir à l'ancienne. Et c'était pour cette raison qu'elle était un peu moins confiante que d'habitude. Pourtant, elle fut rassurée, enfin. Quand elle sentit le souffle chaud de la jeune femme se mélanger au sien, ses lèvres se rapprochant délicatement des siennes, un sourire vainqueur la gagna. Peu importe si son explication était passée ou pas, maintenant les dés étaient jetés. La tueuse à gage scella ses lèvres à celles de MJ dans un langoureux baiser, mené à la perfection par la rousse. Cela étonna d'ailleurs Monica, qui fut agréablement surprise de voir une telle dextérité dans ce baiser. Délicieux, parfait, exquis, il n'y avait rien à dire de plus … La japonaise en ferma les yeux tellement ce moment était succulent. Elle se laissa faire, tout en jouant habilement de par sa langue avec celle de sa belle partenaire. Sentir ses lèvres se faire mordiller, puis prendre en étaux par les siennes avant de sentir qu'elle la logeait avant, c'était fantastique. Monica avait rarement été embrassée de la sorte, et cela lui manquait.
Mais un petit détail rendait le tout encore plus excitant. Cette main s'étant faufilée sur sa délicate et moulante robe s'était en réalité glissée sur sa verge, tendue à souhait, tirant sur l'étoffe élastique. Une sensation des plus sensationnelles, c'était le cas de le dire. Lorsque le baiser prit fin, Monica tira un sourire pincé en entendant les mots de MJ. "Elle t’intrigue réellement, j'en ai bien l'impression …" Dit-elle de son habituel ton taquin. Elle ne comptait cependant pas retirer le bas de cette façon, à cet instant. Son regard se posa alors sur le canapé, puis d'un petit sourire, se dirigea en sa direction. Sa démarche se voulait hautaine et rectiligne, sans doute grâce ses hauts talons et sa maîtrise de la marche avec ce type de chaussure. Elle prit rapidement assise, puis reportant son regard sur MJ, lui fit un clin d’œil. Sa main se glissa dans ses dessous, et son regard brûla dès lors. Sans quitter MJ des yeux, sa main continua son office et bientôt, sa fine culotte était à la hauteur de ses jambes, et le plis de sa robe, relevé légèrement. Toute son intimité était exposée, et révéla dès lors, l'ampleur de cette 'différence' qu'elle possédait. Pas de trace de sexe féminin, uniquement un service trois pièce au grand complet. De quoi déconcerter d'avantage MJ …
"Aimes-tu ce que tu vois, trésor ?" Dit-elle. Sa main glissait sensuellement sur le long de cette verge pointant vers le ciel. De son autre main, elle tendit un doigt en la direction de la plantureuse jeune femme, et le plia lentement à plusieurs reprises pour l'inciter à venir, un sourire malicieux aux lèvres. Monica avait céder à la requête si bien formulée par MJ … Comment résister à une telle femme, direz-vous. Son effet sur Monica ne devait pas encore bien se voir, bien que, on pouvait juger le niveau si l'on prenait en compte le fait qu'elle bandait déjà, et comme il se devait. Elle était un véritable feu de foret à l'intérieur, ne pouvant plus attendre de réellement prendre connaissance avec cette ravissante jeune femme. La mission ? C'est du passé ! Maintenant, place au plaisir. "Tu sais maintenant à quoi elle ressemble … Était-ce tout ce dont tu voulais, ou y'a t-il autre chose ? Ne sois pas timide, pas avec moi …" Immisça-t-elle d'un ton rempli de sous-entendus. Maintenant qu'elle s'était découverte, en partie, même si s'en était déjà une importante, il serait bête d'en rester là … La nuit ne faisait que commencer, à présent.
-
Monica avait échauffé MJ. C’était désormais un fait indiscutable, et la jeune Américaine avait les ovaires en feu en voyant sa partenaire se dandiner ainsi sous son nez. Elle s’écarta d’elle, adoptant une posture raide et masculine, ses talons claquant sur le sol de son loft. MJ la regarda s’asseoir sur le canapé, lui faisant face, avec sa verge qui déformait sa robe... Les deux femmes ne disaient rien, Mary Jane sentant son cœur sautiller dans sa poitrine. Elle ne rêvait pas, elle allait coucher avec une femme hermaphrodite... Une première pour elle, dans tous les sens du terme. Elle vit la main de la femme tirer sur sa culotte, la faisant coulisser le long de ses jambes, sans que jamais son regard ne cesse d’observer celui de MJ. Le regard de Mary Jane était cependant un peu moins figé, toisant cette femme sans hésitation, son corps commençant à frissonner et à trembler sous les effets du désir, sous les effets de cette excitation naissante en elle, qui galopait le long de son corps. Elle en tremblait, et elle ferma lentement les yeux, soupirant, puis les rouvrit... Pour voir que la verge de la femme remontait sous sa robe, soulevant cette dernière en formant un pli. Une queue qui pointait le bout de son nez, comme si elle était timide, comme si elle avait honte de sortir... Et, pourtant, elle était bien là, tendue vers MJ comme un python sur le point de lui sauter à la gorge.
*Bigre... Sacré morceau...*
Elle devait bien l’admettre : c’était une belle queue. Un sexe masculin qui stimulait en elle de profondes pulsions enfouies. Elle s’y avança lentement, suivant le mouvement du doigt de la femme, suivant cette lueur de profonde perversion dans son regard. L’Américaine fléchit lentement les genoux devant elle, et sa main alla se saisir de cette verge, la caressant lentement. La femme n’avait encore rien dit, et ses doigts remontèrent le long de ce sexe... Oui... Il était exactement comme n’importe quel chibre, et elle pencha sa tête vers ce dernier. MJ ne le suça pas directement... Pour ça aussi, elle avait un certain talent, et elle comptait bien faire profiter Monica. Sa langue fila le long de cette verge, et elle l’embrassa sur le côté à plusieurs reprises, mordillant le côté de ce sexe, tirant légèrement dessus, écartant cette verge, avant de la relâcher, puis de la lécher... MJ fit cela jusqu’à atteindre ses testicules.
Sa langue fila sur ces dernières, et elle y frotta le bout de son nez, enfouissant son visage contre ce sexe, et continua ensuite à lécher les testicules de la femme. Elle savait que les hommes aimaient ça... Qu’on s’attaque, non pas à leur verge, mais à leurs boules. La femme savait y faire, et un sourire ornait le coin de ses lèvres. Elle remonta ensuite le long de cette verge, en la léchant de temps en temps, son regard oscillant entre ce sexe et celle qui la portait.
« Je crois qu’il y a bien autre chose que je voudrais, en effet... »
C’était elle qui avait fait découvrir à Peter, cet éternel niais et grand benêt, les joies de la fellation... Un domaine dans lequel MJ, à son corps défendant, s’en sortait plutôt bien. Et cette verge, pour être honnête, était très appétissante. Entrouvrant les lèvres, MJ posa une main sur la base de ce sexe, le maintenant calmement, et, tout en se demandant fugacement comment elle avait pu se retrouver à sucer la queue d’une hermaphrodite dans son loft, elle avança sa bouche, et prit ce sexe en bouche, remuant dessus, entamant ce que la femme demandait : une belle fellation.
Sa tête se mit à remuer d’avant en arrière, ses yeux se relevant pour croiser son regard, sa bouche se creusant en venant pomper ce sexe.
-
La soirée, la vraie, débutait enfin. Et ce fut avec un petit sourire de satisfaction aux lèvres que Monica admira de long comme en large le plantureux corps de MJ, s'avançant vers elle. Rien que par la vue, elle pouvait palper l'excitation qui montait en elle, son corps en tremblait légèrement, sa respiration était hachée … Monica connaissait tout ces symptômes, vu qu'elle y était soumise aussi à ce moment. Elle se mordillait les lèvres en voyant la jeune femme ainsi. Si la température montait entre les deux femmes, l'agente était dans le même état que la directrice du Japan Broadway. Son bas-ventre vibrait intérieurement, sa poitrine commençait aussi à lui faire mal, et à en voir les pointes tirant extrêmement fort sur le tissu de sa robe, jusqu'à pouvoir clairement les distinguer, Monica n'attendait que la première occasion pour tout retirer. Lorsque MJ plia des genoux devant elle, Monica écarta d'avantage ses jambes afin de lui laisser tout l'espace, et le panorama, pour qu'elle puisse être à l'aise. Elle sentait son souffle chaud sur le bout de son gland, et cela ne fit que la faire bouillonner d'avantage. Toutefois, le meilleur restait à venir.
Fermant doucement les yeux, Monica savoura dès lors les sensations que lui procurait cette langue et ces lèvres posées ainsi sur sa verge. Elles descendaient, coulissaient, avec douceur et sensualité sur cette masse de chair tendue. Et que dire de cette expertise, cette évidente maîtrise du sujet … MJ connaissait réellement son affaire, et cela se ressentait. Monica appréciait tellement qu'elle finit par siffler un léger couinement, langoureux, profond. Ses yeux étaient toujours fermés et ainsi elle profitait au maximum de ce petit avant-goût. Elle poussa un très petit hoquet quand elle sentit les lèvres bien curieuses de MJ se poser sur ses testicules, et les goûter. Peu de personnes prenaient le temps de s'occuper de cet endroit qui, bien souvent, était oublié. Pour Monica, cette zone était presque aussi érogène que sa verge. L'agente soupirait lentement de plaisir, à mesure que Mary Jane la comblait d'attention. Sa langue était un vrai délice et la sentir lui lécher sa peau ainsi, par ici, était d'un plaisir indescriptible. Cependant, les choses sérieuses allaient commencer, à en croire la réplique de la rousse.
"Hmm … Je t'en prie." Répondit sensuellement Monica. Sa colonne de chair se fit bientôt prendre en étaux à sa base par la main experte de la jeune femme, puis cette dernière apposa de nouveau sa délicate bouche dessus. À ce contact, l'agente des "Dragons" lâcha un soupir plus intense que ses précédents, ressemblant fortement à un gémissement, de plaisir bien entendu. Et quand MJ entama ce mouvement de sa tête, de haut et de bas, son regard brûla encore plus. Elle croisa le siens, esquissant un sourire satisfait et exhaussé par le bien-être intense qu'elle ressentait à ce moment. Ses gémissements parlaient pour elle, en réalité. Au fil des secondes, la pression augmentait et l'extase de Monica montait graduellement. Cette petite fellation était une merveille. Ses muscles se crispèrent un à un, même ceux de ses jambes. Elle ne put donc se retenir de progressivement les coller aux cotés de la belle rousse, effectuant de petit mouvement avec pour caresser les siennes.
"Hmmm … Oui … C'est si bon … Continues chérie …" Monica était aux anges à ce moment-là. Mais plus le temps passait, plus elle ne pouvait retenir son plaisir qui grandissait en elle. Bientôt, une de ses mains vint s'apposer doucement dans la chevelure luxuriante de Mary Jane, tandis que l'autre se déplaça malicieusement sur sa propre poitrine, toujours aussi serrée dans sa robe. Elle commença à se la caresser, doucement, exagérant d'attention sur ses tétons qui pointaient très fortement. Elle sentait son chibre se loger au fond de son accueillante et chaude gorge, et laissait entièrement MJ mener la danse à ce moment. Sa main, enfouie dans sa chevelure, forcer un tantinet le mouvement, en même temps qu'elle lui frottait lentement et doucement les cheveux. Cependant, le temps passait et voilà que la pression augmentait toujours et encore. Certes, Monica n'était pas encore aux portes de la jouissance, et peut-être que le faire alors que sa belle du soir était encore en bas serait un peu trop cru pour elle. Elle ne le savait pas, mais pour le moment, savourait à deux-cents pourcents cette gâterie qui se révéla être une foire aux sensations et au plaisir.
-
Mis à part le parfum et les gémissements très féminins, en fermant les yeux, MJ avait presque l’impression de sucer un homme. La fellation... Un plaisir qui avait pendant longtemps suscité en elle des désirs et des envies contradictoires. D’un côté, elle avait toujours eu peur de ça, parce qu’elle avait, dans son esprit infantile, trouvé qu’une fellation était, par définition, un acte profondément dégradant et humiliant. Se mettre à genoux devant un pénis, n’était-ce pas la plus belle allégorie qui soit de la condition féminine ? Sans être féministe, Mary Jane avait toujours trouvé qu’il y avait, là-dedans, quelque chose de rabaissant et d’offensant... Mais, d’un autre côté, elle devait admettre que ça avait toujours été, pour elle, un fantasme refoulé... Comme la sodomie, et d’autres plaisirs sexuels déviants. À Hollywood, elle avait souvent parlé de sexe, notamment avec des homosexuels, dont le passe-temps oscillait entre fellations et sodomies. MJ avait appris beaucoup de choses, et ces conversations avaient démystifié bien des mythes. On lui avait dit qu’il n’y avait rien de « dégradant » dans le fait de sucer une queue, et que, au moins, la femme avait enfin l’occasion de prendre les choses en main... Ou plutôt en bouche. Le curieux humour des acteurs hollywoodiens de seconde zone. MJ avait progressivement fini par se dire qu’il faudrait franchir le pas, et Peter avait accepté. Il était beaucoup trop respectueux d’elle pour lui proposer des activités de ce genre, mais il avait également ça... La première fois, elle avait recraché le sperme, en éternuant, et Peter s’était morfondu en excuses, mais ils avaient recommencé. Le sperme avait toujours un goût écœurant, mais c’était comme un dentifrice fort. Au début, le goût était dégueulasse, infect, et, progressivement, le palais finissait par s’y habituer. En aucun cas, il ne fallait sous-estimer les capacités d’adaptation de l’organisme humain.
La belle Américaine avait donc ce sexe en bouche, et le prenait d’avant en arrière, en relevant les yeux, ou en les fermant. La verge enflait en elle, grossissant comme une énorme sucette qui menaçait de l’étouffer. La belle rousse respirait par le nez, et prenait tout son temps pour remuer le long de sa hampe, distillant à la fois satisfaction sexuelle et frustration physique, le plaisir sexuel étant un subtil mélange des deux. MJ s’appliquait, et les gémissements et les frissons qu’elle entendait étaient la preuve qu’elle s’en sortait bien... Si bien que la main de la femme se glissa dans ses cheveux.
« Hmmmm... » gémit MJ.
Un frisson de plaisir traversa son corps, partant de la pointe de ses cheveux pour se diffuser dans tout son corps. Hum ! Si c’était bon... Cette belle sucette en elle... Elle la mordillait, glissait sa langue dessus, remontant contre cette chair, aspirant l’air, creusant ses joues, les arquant en cul-de-poule, ses lèvres arquées vers l’avant. Elle savait y faire, oui, et elle tenait bien à le prouver, tout en soupirant, ses gémissements étouffés par le sexe de cette femme... Et MJ y allait de plus en plus vite, de plus en plus fort, ses doigts filant à la base de ce sexe, avant de s’écarter pour titiller ses testicules, les soupesant, pour ensuite s’appuyer sur ses jambes, serrant délicatement sa peau. Elle avait senti les jambes de cette femme se raffermir sur elle, formant un tendre et doux étau, chaud et délicieux, afin de l’empêcher de partir. Il fallait donc respirer par le nez, car sa bouche était bloquée.
Peu à peu, elle optait pour les gorges profondes, ce fameux moment où il fallait enfoncer ce sexe en soi le plus loin possible, bloquant totalement la voie respiratoire, mais engendrant également un redoutable sentiment de haut-le-cœur... Comme quand on enfonçait ses doigts dans sa bouche, et qu’on sentait une envie de vomir jaillir à toute allure. Là encore, il fallait un entraînement motivé pour réussir à endurer la présence de cette verge, de ce gros morceau. MJ essayait de rester le plus longtemps possible, sa bouche prenant ce bout de chair jusqu’à la base, avant de se reculer. MJ, pendant ses gorges profondes, essayait de relever les yeux, mais elle ne voyait pas grand-chose d’autre que l’ourlet des seins de la femme, qui pointaient à travers sa robe.
*Putain, je dois être en train de rêver...*
Elle était bel et bien en train de sucer une hermaphrodite... Et elle aimait ça. Si elle avait encore un doute là-dessus, l’excitation qu’elle ressentait à hauteur de ses cuisses était là pour lui prouver que le plaisir était au rendez-vous. Sa vulve était en feu, son vagin commençait à la démanger, l’amenant à légèrement remuer son corps de gauche à droite.
« Huuuuuuuuuuuuummmm-hhhmmmmmmmmmmmmmmmmm... !! »
Tout en la suçant, elle poussait de longs gémissements lascifs, exagérés, clairement destinés à exciter au mieux cette belle femme.
-
De toutes évidences, d'une manière que l'on ne pouvait dénigrer, MJ était une virtuose, une magicienne. Il n'y avait pas de mots concrets pour décrire cela, cette chose qui faisait rapidement perdre la tête à Monica, qui était en train de céder progressivement sous l'extase que lui procurait cette fellation. La nuit commençait très bien, et le meilleur restait à venir. Tout ceci n'était qu'une mise en bouche, sans jeu de mot, de ce qui attendait les deux amantes. Depuis son infection, Monica avait à de maintes reprises expérimenté cette pratique. Au départ c'était une curiosité pour elle, n'ayant jamais eut de pénis, c'était quelque chose de tout à fait nouveau et fascinant. Toutes ces nouvelles choses qui s'offraient à elle depuis ce jour, elle n'avait de cesse de les découvrir. Bien sûr, ce qu'elle pouvait faire avant lui manquait, de temps à autre, mais elle décida de passer outre la plupart du temps. On pouvait dire qu'elle était satisfaite de ce qu'elle était devenue. Des fellations, elle en a eut, beaucoup. Et ce soir-là, c'était sans doute l'une des meilleures qu'elle ai pu en recevoir dans toute sa vie … MJ était si douée, c'était à peine croyable. Tout son corps en tremblait, en frissonnait, en ressentait la moindre goutte de plaisir qui en découlait.
Vint alors le moment délicat, celui de la gorge profonde. Ce moment où son sexe se plonge totalement dans le corps de la belle rousse, au plus profond qu'il soit, dans sa gorge. À cet instant, Monica ne pouvait plus retenir ses gémissements qui se faisaient plus forts et bien plus soutenus. Sa verge brûlait et pulsait dans ce recueil si chaud et étroit, de quoi largement la faire bander encore plus. Et les gémissements de MJ l'excitait encore plus, bien plus que n'importe quoi. Elle aussi prenait du plaisir, et c'était le plus important, au final. Les deux sublimes créatures extériorisaient leur plaisir, à mesure que la pression augmentait jusqu'à atteindre un point critique. Monica sentait son gland devenir aussi chaud que de la lave en fusion, et sentait aussi qu'elle allait bientôt atteindre le point de non-retour : la jouissance. "Haan … Hmmmmm …" Gémissait-elle inlassablement, continuellement. Tandis que sa main continuait ses caresses dans la chevelure de Mary Jane, son autre continuait de pincer sa poitrine et ses tétons. Elle n'avait qu'une hâte, retirer tout ceci pour profiter pleinement … Que ce soit elle, ou MJ. Dès que cette gâterie serait finit, elle pallierai à ce problème.
"Je … Huuuuummm …" L'instant arriva. Dès la seconde d'après, Monica ne pu se retenir plus longtemps. Son sexe se mit à violemment osciller, alors qu'elle sentait sa semence brusquement arriver. Celle-ci finit dès lors par sortir en une salve puissante et abondante, sans que Monica ne puisse la retenir. "HAAAAAAAN." Poussa-t-elle au moment de la jouissance. Sa main s'était littéralement crispée dans la chevelure de MJ, sans lui faire mal pour autant, et autour de son sein. Ce qui devait arriver arriva, même si l'agente des "Dragons" aurait voulue ne pas infliger ça à MJ. Elle savait que ce n'était pas tout le monde qui aimait ça, c'était quand même assez spécial. Mais elle n'avait rien pu faire, la pression était devenue trop importante, et l'immense extase procurée par cet orgasme était bien trop délicieux pour ne pas être consommé. Reprenant son souffle, Monica décida de se redresser doucement, retirant donc son sexe au repos, pour voir comment allait MJ.
"Je … Je suis désolé, je ne voulais pas …" Lança-t-elle, toute honteuse. Tout ses muscles furent endoloris par la puissance de l'orgasme l'ayant traversé. Cette sensation était si bonne, si puissante, qu'elle n'avait pu s'y refuser. Le regard un peu désuet, voir MJ sur ses genoux et positionner entre ses jambes, l'excitait. Après quelques instants pendant lesquels ses yeux étaient rivés dans les sien, à la contempler de part et d'autre, Monica décida de ne pas en rester là. Un petit sourire s'esquissa sur ses lèvres, alors qu'elle leva doucement son pieds, et vint malicieusement le glisser en son bas-ventre, frottant celui-ci sensuellement. "Hmm … C'était un sacré moment. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et, je pense qu'à présent, c'est à ton tour de prendre ton pieds …" Dit-elle avec un petit clin d’œil. Elle continua son petit jeu avec son pieds durant un court moment, jusqu'à ce qu'elle se rapprocha un peu. Ses mains vinrent tout doucement se placer de part et d'autres des hanches de MJ, puis commencèrent comme si de rien n'était à tirer un peu. "Je pense que ceci va nous gêner un peu." Ce jean la gênait, effectivement.
Son regard était des plus ardents. Alors qu'elle tirait pour le retirer, elle incita MJ à se lever pour complètement l'enlever. Son petit plan se réalisait petit à petit et maintenant que MJ n'avait plus ce jean, les choses allaient devenir bien plus facile. Se levant à son tour, Monica caressa les bras de la belle jeune femme, avant de l'embrasser. Toutefois, cette petite et délicate attention cessa vite, et ce fut toujours avec un certain sourire que Monica la fit s'asseoir à sa précédente place. "Tu vas aimer … Je le pense." Dit-elle sur un ton fort bien taquin. Son petit manège n'était pas encore terminé, et alors que MJ prenait confortablement place, Monica tira lentement sur sa robe et la retira complètement, ainsi que son dessous. "La vue te plaît ?" La belle japonaise était à présent aussi dénudée qu'un ver. Toutefois, pour des raisons encore obscures, elle gardait ses talons … Se mettant à genoux à son tour, ses lèvres se posèrent dès lors sur la jambe de MJ, dans un doux et délicat baiser. Ses joues se mirent à sensiblement rougir alors qu'elle embrassait son entrejambe, les yeux fermés. Ses mains les entourèrent, alors que ses baisers se multipliaient et montaient. Sa bouche finit par se poser à la limite haute de son intimité, là où son sous-vêtement délimitait la limite.
"Prête ?" Demanda-t-elle tout simplement.
-
La fellation devenait de plus en plus intense, au fur et à mesure que les deux femmes gémissaient de concert. Mary s’appliquait à bien sucer cette queue, mordillant, léchant, et suçant, tout en enfonçant sa bouche aussi loin que possible. La main de Monica ne se retirait pas de ses cheveux, frottant sa longue chevelure. Qui avait dit, déjà, que les cheveux étaient une importante zone érogène ? Peu importe, mais c’était ici l’idée. MJ remuait contre cette verge, soupirant et gémissant, papillonnant des yeux. C’était une belle queue, grosse et tendue, qui lui était généreusement offerte. Elle la suçait encore et encore, sans relâche, sans prendre le temps de penser à autre chose, sans véritablement se poser de questions sur ce qu’elle avait à faire. Elle astiquait cette verge avec une passion prononcée, de plus en plus virulente, son plaisir explosant progressivement en elle, notamment à hauteur de ses cuisses, qui commençaient à sérieusement frissonner. Le sexe de Monica était considérable, s’enfonçant dans sa bouche, et elle sentait que cette dernière approchait du point de non-retour. MJ devrait normalement se retirer, sauf si elle voulait avoir la purée en elle. La manière dont Monica gémissait, dont ses jambes s’écartaient, dont elle se trémoussait sur le canapé... Plus généralement, la manière dont tout son corps semblait se détendre annonçait un orgasme fulgurant.
MJ hésitait... Et puis la main de Monica se raffermit sur sa chevelure. MJ gémit faiblement, en comprenant que ses options venaient de se réduire, et elle ferma les yeux. La queue de Monica remua encore en elle, et la femme finit par se lâcher, balançant des chapelets de foutre en elle.
« Hnnnnnnnnnnnnnn !! » gémit l’Américaine à la chevelure de feu.
Elle sentit sa bouche se remplir du foutre de la femme, fusant dans son corps à toute allure, se répandant en elle, ne lui laissant aucun répit. Monica jouit plutôt généreusement, portant concurrence à Peter... Qui, pour le coup, était sa seule référence en matière de fellation. Elle s’enfonça en elle, jouissant longuement, et se retira en s’excusant, presque gênée d’avoir joui autant dans son corps. MJ se retira d’elle, voyant la verge couverte de sa salive, et de résidus de sperme... Puis elle ferma les yeux, et inspira, déglutissant en avalant ce sperme. Jadis, elle l’aurait très certainement recraché, mais, maintenant, elle avait de l’expérience, et quelque chose lui disait que Monica préférait ça. Yeux fermés, tête penchée vers le bas, Mary arriva même à ne pas éternuer, se raclant la gorge en sentant ce liquide poisseux et visqueux. Monica, pour se faire pardonner, glissa sa jambe entre ses cuisses, la remuant d’avant en arrière, frottant le sexe de l’Américaine, à travers ce jean.
La jeune Américaine ne disait rien, reprenant peu à peu ses esprits, et obtempéra aux désirs de Monica. Elle se releva, et l’aida à se débarrasser de son jean, dévoilant, sous cette dernière, une culotte à dentelles blanche, légèrement salie par la mouille de cette dernière. Sa respiration retrouvant un rythme normal, elle ôta également sa culotte, puis, en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, elle se retrouva au milieu du canapé, jambes écartées, n’ayant plus que son débardeur noir, prête à assister à un strip-tease exprès.
« Woow... »
Elle n’avait pas trop eu le temps de parler, et, en voyant Monica retirer sa robe, puis ses sous-vêtements, elle comprit ce que Peter avait dû ressentir quand elle-même faisait ça... Elle était en position inversée, et voir ce corps nu, aux formes magnifiques, attisa son appétit... Ça, et cette verge encore tendue. Monica n’en avait pas fini avec elle, et la bouche de MJ était en feu.
*Il va falloir que je me méfie de mes talents buccaux, je crois...*
Même si elle y était habituée, le sperme conservait tout de même un certain goût écœurant. Monica se positionna devant elle, et se mit à genoux. Un frisson remonta le long du corps de MJ, qui comprit instantanément ce que la femme voulait faire... Inverser les rôles, inverser leur situation. Sa langue se rapprocha de sa vulve, de son intimité proprement épilée et offerte. MJ, loin de vouloir refermer les jambes, avait écarté ces dernières, afin d’accueillir la présence de la langue de sa partenaire en elle, ainsi que de ses doigts.
Sa partenaire releva la tête pour lui dire si elle était prête, ce qui amena MJ à lui sourire, révélant ses belles dents.
« Deux secondes... »
La femme attrapa son débardeur noir, et le retira à son tour, le balançant sur le sol. Elle ne portait plus que son soutien-gorge, qu’elle retira également, puis le leva, le tenant du bout de la bretelle. Monica avait conservé ses talons, probablement pour satisfaire ses pulsions fétichistes. Mary Jane, elle, avec un sourire sur le coin des lèvres, laissa tomber le soutien-gorge, qui tomba sur le visage de Monica, glissant le long de son nez et de ses lèvres avant de tomber sur le sol.
« Voilà... Je suis prête à inverser les rôles, maintenant, ma belle... »
-
Voila le moment que Monica attendait. Alors qu'elle avait relevé ses yeux vers ceux de MJ en lui demandant si elle était prête, celle-ci esquissa un sourire. Deux secondes disait-elle, et lorsqu'on voyait ce qu'elle fit, on comprenait pourquoi elle avait tenu à retarder de deux secondes ce qui allait arriver. Elle ôta son débardeur noir, au grand plaisir de Monica qui afficha dès lors un regard félin. S'en suivit de son soutient-gorge qui, comme pour teaser un peu la belle japonaise, le laissa tomber doucement sur son visage. La jeune femme, avant de le laisser définitivement tomber au sol, l'attrapa légèrement et tout en regardant sa propriétaire, donnant un petit baiser dessus, puis le lâcha pour de bon. Mary Jane était une bombe incendiaire à effet collatéral, littéralement. Plus elle s'excitait, plus cela en faisait de même pour Monica. Cette dernière finit donc par reporter ses yeux sur l'intimité de sa partenaire, puis, doucement, glissa sa main par-dessus. Elle caressa d'abord légèrement ce sexe qui s'offrait à elle, passant ses doigts doucement de part et d'autre de sa vulve, puis, rapprocha ses lèvres progressivement.
Toutefois, elle préféra tourner un peu autour du pot avant d'en venir au principal. Ainsi, la malicieuse japonaise déposa un baiser sur le contour haut de cette intimité s'offrant à elle. Un baiser ardent et quelque peu mouillé. La belle continua son petit jeu en se déplaçant ainsi, venant se raviver les papilles de par le goût de la peau de sa partenaire. Elle l'embrassa sur son entrejambe, puis descendit légèrement ainsi, frôlant parfois la limite extrême de son intimité … C'était fait exprès, bien sûr. L'agente des "Dragons" aimait échauffer un peu ses partenaires de cette manière avant d'attaquer le principal, c'était important selon elle. Tandis que ses doigts continuaient les délicats caresses, elle vint entourer l'une de ses cuisse de son autre main libre. Pressant dessus, elle porta ses lèvres ici alors et vint la goûter. Mais, il ne fallait pas faire durer ce petit jeu trop longtemps, toutefois. Monica déposa ses baises aussi brûlant que de la braise ainsi, puis remonta à son pubis soigneusement épilé, qu'elle n'hésita pas à embrasser voir chatouiller tendrement aussi.
Finissant son petit tour, la belle hermaphrodite s'écarta sensiblement, pour mieux estimer l'intimité de MJ. Un petit sourire naquit de nouveau sur ses lèvres, alors qu'elle les rapprochait de nouveau. Son souffle chaud venait cajoler cette zone particulièrement sensible, alors que sa langue, d'un geste d'abord timide, vint titiller le bouton intime de Mary Jane. Tandis que ses doigts continuaient de gambader, ce sont bientôt ses lèvres qui vinrent se poser à cet endroit et donnèrent un baiser qui, contrairement aux autres, ne s'arrêta pas. Sa langue vint papillonner sur son clitoris alors que de ses lèvres, elle exerçait un très léger effet de succion. Ses doigts agiles vinrent doucement et malicieusement se glisser un peu plus en bas, alors qu'elle caressait ses lèvres intimes. Monica releva très rapidement son regard pour voir l'effet, puis esquissant à nouveau un sourire, retourna à son office. Le rythme s'accéléra d'avantage, et là où Monica, précédemment, se contentait de petites attentions légères, elle décida d'y aller un peu plus franchement.
Ses lèvres redoublèrent dans leur efforts et sa langue ne se contentait plus que de simples chatouilles. Elle goûtait à la féminité de la jeune femme, langoureusement, ronronnant de plaisir de temps à autre. Elle savait que concentrer ses efforts sur le bouton intime de MJ était une bon choix, car même si elle n'avait pas ressentie ça depuis longtemps, du fait qu'elle n'avait plus vraiment de sexe féminin, elle se souvenait encore de l'époque où elle en avait un. Et elle savait par conséquent où se concentrer pour faire le plus de sensations. Ses doigts, fort bien indiscret, finirent par accélérer le rythme de concert et bientôt, Monica prit l'initiative d'y immiscer, doucement, deux d'entre eux. Elle savait qu'il ne fallait pas trop se précipiter, mais il était difficile de se contenir. Ses doigts taquinaient son antre intime dans un geste de va et viens sensuel et lent. De son autre main, elle caressait sa cuisse, profitant de la douceur de sa peau. Elle était tentée de plutôt l'utiliser pour venir entretenir l'éveil de son propre sexe, mais chaque chose avait son temps …
-
Mary Jane inversa totalement les rôles, puisqu’elle alla s’asseoir au milieu du canapé, écartant les jambes pour faciliter l’accès de sa vulve à Monica. La belle Japonaise membrée était pleine de surprises, et faisait découvrir à MJ bien de nouvelles choses. Très certainement, sa première fois avec une femme risquait d’être inoubliable, homérique. Tout commençait déjà bien, et était surnaturel. Sur le canapé, elle sentit Monica prendre son temps. Quand Peter lui faisait des cunnilingus, il était beaucoup plus rapide. C’était normal, en un sens, car il n’était guère habitué à ça, contrairement à Monica. Elle savait comment le désir sexuel marchait, qu’il reposait sur un savant et délicat mélange entre frustration et plaisir sexuel. Monica, plutôt que de directement la lécher intimement, s’attaquait au pourtour, le bout de sa langue glissant près de sa fente, mais sans jamais s’y insérer.
« Haaaa... Tu... Haaaaannn... Monicaaa… »
Elle gémissait de plaisir, et, après ce traitement, Monica finit par passer au cœur de son traitement. Elle s’était écartée de son sexe, un sourire malicieux sur le coin des lèvres, comme si elle avait pleinement conscience du traitement redoutable qu’elle infligeait à sa partenaire. Elle souffla ensuite contre son sexe chauffé à blanc, faisant trembler MJ, puis sa langue partit à l’assaut. Ah ! Oui, oui, MJ devait clairement admettre que ce n’était pas du tout pareil avec une femme... Avec un homme, c’était rapide, téléphoné, et souvent un prélude à autre chose, juste une manière de l’exciter avant de la pénétrer... Avec Monica, elle sentait qu’elle aurait clairement pu jouir avec sa langue experte, ainsi qu’avec ses doigts, la femme alternant sagement et de manière experte entre les deux.
La Japonaise y allait progressivement, quand son regard se relevait, elle pourrait voir le visage de MJ, baigné de plaisir, les joues rouges et pleines de plaisir. Oh oui, c’était bon ! Elle fermait les yeux, basculant sa tête en arrière, et sa main alla s’agripper aux cheveux de la femme, les empoignant, s’y agrippant, afin que sa tête ne se retire pas. On pouvait entendre les bruits de succion et les gémissements des deux femmes, ponctués par les bruits du fauteuil quand MJ s’y tortillait. Sa main continuait à s’agripper aux cheveux de la femme, et Monica, de son côté, n’arrêtait pas de lécher, alternant entre tout ce qu’elle connaissait, déployant un véritable arsenal. Monica accélérait progressivement, respectant en ce sens le principe du sexe : une lente accélération, une machine qui s’emballait jusqu’à atteindre le point névralgique. Quand elle commença clairement à enfoncer ses deux doigts et à les remuer en elle, MJ se crispa sur ses cheveux, lui faisant peut-être même un peu mal, réagissant sous l’effet du plaisir. Un plaisir qui éclatait en elle.
« Huuummmm... !! » gémissait-elle.
Sous ce rythme-là, MJ sentait qu’elle allait finir par jouir. Ce qui la mettait à terre, c’était surtout la nouveauté du geste... Et le fait qu’elle n’avait pas couché depuis longtemps. Son sexe était devenu extrêmement réceptif à ce genre de doucereuses attentions, et elle ne pouvait pas faire grand-chose pour s’y opposer. Elle se contentait de subir, sans pouvoir réagir, ou faire quoi que ce soit d’autre. Elle laissait à Monica le soin de poursuivre, sa mouille commençant déjà à humecter ses lèvres, ou à se répandre sur ses doigts.
« Tu... Haaaa... Tu es douée, Monica, haaaannn... ! »
C’est plus ou moins à ce moment-là que, sans hésitation possible, MJ comprit qu’elle était effectivement bisexuelle.
-
Quel plaisir que de voir celui de sa partenaire. C'était ça le créneau de Monica, à chaque fois. Plus sa partenaire prenait son pieds, plus elle en faisait pareil. Ce fut donc sans grande surprise de la voir gémir, d'une part grâce à ce qu'elle était en train de faire, mais d'autre part en ne faisait que regarder Mary Jane, qui était littéralement en train de nager dans le plaisir. Les joues rouges, le souffle haletant et les gémissements, tout les éléments étaient réunis. Monica poursuivait avec effort et rigueur son traitement envers sa délicieuse féminité, continuant d'axer sur ce bouton intime avec attention. Ses doigts poursuivaient dans leur labeur, en mouvement se voulant rapide et sensuel à la fois. Elle ne faisait pas que les remuer en elle ; elle caressait, ressentait chaque parcelle de son être à cet endroit. Sa langue finit cependant par déborder un peu, et se mit donc à la lécher sur tout le long de son intimité, alternant ainsi avec les succions. Et quoi de plus agréable que, en guise de récompense, la mouille de Mary Jane commençait à sortir ?
De quoi ravir Monica qui, comme on pouvait s'y attendre, sentit ses doigts tout comme ses lèvres s'en faire légèrement imprégnés. Pourtant, elle continuait, encore et toujours, accélérant progressivement son rythme. Voulait-elle la faire jouir maintenant, juste avec ceci ? Un simple cunnilingus … Si cela satisferait MJ, pourquoi pas. Mais la belle Japonaise ne comptait pas s'en tenir qu'à ça. Il y avait tant à faire. Toutefois, il fallait bien prendre en compte que Mary Jane était une novice, vis-à-vis du plaisir avec les dames. En réalité, Monica se demandait si elle devait se limiter un peu, ou bien justement, lui faire tout découvrir ou du moins, le maximum, sans se retenir. Une question qui méritait réflexion, dans un moment où justement, on ne devait pas réfléchir, mais se laisser aller. Ce fut sur ce raisonnement que, au bout de quelques instants où Monica amena MJ au bord de l'extase, si ce n'est qu'elle tenta de la lui faire atteindre, elle retira lentement ses doigts, et freina un peu le rythme. Sa langue continuait de flatter sa féminité durant un court moment après, puis comme si de rien n'était, commença à remonter.
D'abord son extrémité haute, puis son pubis, Monica remontait tout en baisers et coups de langue. Lentement, elle arriva à son bassin, où elle s'attarda un peu à la couvrir de milles et une attentions buccale, jusqu'à arriver à un second point sensible. L'agente des "Dragons" releva un peu sa tête, puis souris à la magnifique Américaine trônant majestueusement devant elle. "Je dois dire que pour une initiée, tu me fais sacrément envie …" Lui déclara-t-elle, alors qu'elle rapprocha ses lèvres des siennes pour venir lui offrir un baiser des plus passionnés et langoureux. Pendant ce délicieux instant, Monica vint glisser une de ses mains sur l'un des seins de sa ravissante partenaire, et commença à le caresser doucement. Quand leur savoureux échange prit fin, la Japonaise redescendit sa tête vers là où séjournait sa main, puis, malicieusement, elle vint porter ses lèvres dessus.
Nul doute que MJ allait sortir de cette expérience avec nombres de marque de rouge à lèvre éparpillés sur tout son corps, et plus particulièrement sur son intimité, et sa poitrine … Car effectivement, Monica décida de s'y attaquer enfin. Ses douces lèvres venaient cajoler sensuellement sa peau, l'embrassant fougueusement, chaudement, allant même jusqu'à la lécher. De sa main, elle vint caresser son autre sein encore libre, venant taquiner subtilement son téton avant qu'elle n'en fasse de même pour celui qu'elle avait devant ses yeux. Sa langue jouait, papillonnait tout autour de cette pointe chaude et extrêmement sensible. Monica avait presque envie de téter, ou du moins faire comme. Mais, elle voulait d'abord jouer un peu sur les baisers, les caresses, et les petites léchouilles toutes taquines.
Elle était à califourchon sur Mary Jane, son fessier était sciemment posé sur les genoux de la belle Américaine. Nul doute que cette dernière pourrait facilement y accéder et, pourquoi pas, en profiter. De par sa position, Monica en profita pour glisser ses délicates jambes le long de celles de MJ, faisant quelques légers aller/retour ainsi. Elle frissonnait devant cette sensation des plus sexy, sa peau coulissant à merveille sur celle de sa tendre partenaire. Son pieds vint aussi se frotter contre ses douces jambes, renforçant l'aspect glamour et sensuel de ces petits gestes.
-
Plus le temps passait, et plus MJ avait envie de découvrir de nouvelles choses... Des choses qu’elle n’avait jamais vraiment pu découvrir avec un homme, car ils n’avaient pas cette passion contrôlée dont Monica semblait faire preuve. Le sexe était un savant mélange de sentiments contradictoires et de sensations opposées : douceur, douleur, tendres attentions, violentes sauvageries bestiales... Monica était en train d’exploiter avec un indéniable brio le filon de la douceur et de la subtilité, avec une maîtrise d’elle qui laissait Mary Jane pantoise. Elle n’avait encore jamais couché avec une femme, car elle n’avait jamais été intéressée par ça, et, surtout, elle trouvait que... Ça manquait de panache, d’enjeu. Inconsciemment, il était peut-être possible que la surprenant verge de Monica ait été un élément supplémentaire ayant ouvert des verrous supplémentaires dans son esprit. Monica continuait à lécher et à doigter son sexe, provoquant ces bruits de succion et ces gémissements très suggestifs, ébranlant peu à peu les frontières de MJ. Elle était sûre que cette femme aurait pu la faire jouir ainsi, mais Monica finit par se retirer, la bouche pleine de mouille.
Elle remonta ensuite le long du corps fébrile de MJ, chaque baiser formant comme un tison de douceur sur son corps sensible. MJ soupirait à chaque fois, ses mains aussi solides que des éponges, et, quand le visage de la sensuelle et magnifique Japonaise s’approcha du sien, et que ses lèvres rouges se posèrent contre elle, MJ lui offrit l’un de ces « special kisses »... Ceux qui faisaient que Peter ne pouvait plus penser à autre chose que son corps, les coups qu’elle réussissait le mieux. Tandis que l’une des mains de Monica pétrissait l’un de ses seins, la langue de Mary Jane partit à l’assaut de la bouche de la femme, s’enfonçant à l’intérieur, jouant avec cette dernière, roulant ensemble dans une danse et une chorégraphie dont seule MJ avait le secret. Yeux clos, elle s’écrasait contre elle, sentant entre ses cuisses cette bosse, cette bosse familière, reconnaissable, et dont la présence était rassurante. Tendus, ses seins accueillaient avec joie les mains de Monica, le doigté expert de ses mains, et la femme se déplaçait, venant à l’assaut de son corps.
Le baiser se rompit, et MJ, sans rien dire, mais avec les yeux brûlant de désir, bascula en arrière, son dos heurtant le dossier du fauteuil. Ses lèvres tremblaient après le baiser magnifique de Monica, tout son corps était en feu, et la femme, en s’asseyant sur elle, ses jambes glissées de part et d’autre de son corps, pencha sa tête vers ses seins, et en empoigna un.
« Haaaan !! »
Les mots de Mary Jane se ressemblaient, et elle sentit la langue de la femme partir à l’assaut, tripotant son sein, sa langue partant à l’assaut, comme une épée glissant le long des murs d’un fort doux et tendre. Sa verge frottait son bassin, formant comme une belle pointe, pleine de promesses, mais les lèvres de cette femme étaient magnifiques, jouant magnifiquement entre la frustration et le désir. Les tétons de MJ étaient durcis, pointant en lui faisant mal, et sa main se déplaça, allant empoigner les fesses de la femme, s’y agrippant tendrement, les malaxant, une main sur chacune de ces fesses rondes et tendres. Elle empoigna ce beau cul, écartant chacune des fesses, s’y agrippant en les serrant, exactement comme Peter l’avait fait tant de fois, en la complimentant sur son fessier, tout en la prenant contre le mur. Mine de rien, l’Homme-Araignée lui avait fourni une bonne expérience sexuelle, et, pourtant, face à Monica, elle se sentait totalement dénudée, affrontant quelque chose qu’elle n’avait jamais vécu auparavant, des expériences tout à fait inédites.
Elle soupirait et haletait, de plus en plus excitée. Le reste, elle en était convaincue, serait clairement à la hauteur de ce que Monica était en train de lui faire subir.
-
Le baiser de Mary Jane avait tout pour rendre Monica ivre. Jamais on ne l'avait embrasser de cette manière, il semblait donc que cette technique soit spécial à cette femme. Yeux fermés, la Japonaise savourait cette étreinte et ce balais langoureux et admirablement bien orchestré par MJ, s’exécutant entre leur deux langues. La belle gémissait timidement, d'autant que le feu qu'elle ressentait au niveau de son bas-ventre s'accentuait toujours et encore. Il serait mentir de dire que Monica n'avait pas dans l'idée de se servir à nouveau de son attribut directement emprunté aux hommes, mais pas pour le moment. Elle voulait d'abord honorer cette poitrine fièrement dressée devant elle. Ses mains allaient la caresser, la masser, alors que sa langue allait bientôt venir y goûter. Quand elle sentit les mains de sa muse venir empoigner ses belles fesses, Monica ressenti un agréable frisson la parcourir. Si MJ prenait plaisir à les écarter et à les palper, alors cela en faisait de même pour l'heureuse propriétaire. Continuant à tourner autour du pot, la Japonaise finit par s'attaquer aux pointes sensibles de par sa langue taquine et intrépide. Elle les taquinait un peu, pour finalement les prendre délicatement en bouche. On aurait presque dit qu'elle était en train de téter, mais ce n'était qu'en apparence. Bien qu'elle serait tenter de le faire, à ce moment.
Elle sentait que Mary Jane, en découvrant ces nouveaux plaisirs, savourait. Sa respiration haletante, ses gémissements sexy et suave, tout y était. Et pour Monica, c'était une réussite. "Tu as une délicieuse poitrine, chérie." Affirma Monica en relevant sa tête, après plusieurs minutes à avoir généreusement goûter à ses tétons pointant. "Mais je serai curieuse de comparer …" Et en disant cela, un petit sourire se traça sur ses lèvres. Pendant que une de ses mains continuait de lui caresser tendrement un sein, l'autre vint subtilement se glisser derrière sa tête, dans sa luxuriante crinière de feu. La caressant doucement, elle vint attira sa tête contre elle, ou plutôt contre sa propre poitrine. Si MJ n'avait jamais fait cela auparavant, c'était donc le moment pour elle de briser la glace une bonne fois pour toute. "Ne sois pas timide trésor, je suis sûre que tu le fera à merveille … Fais-moi rêver." Dit-elle avec un regard des plus ardents. L'imposante poitrine de Monica était offerte dans toute sa magnificence à MJ. La jeune femme était presque dans un état second à l'idée de sentir les douces et délicates lèvres de l'Américaine se poser sur ses seins, et avait hâte.
Sa main continuait à lui masser et lui caresser sa belle chevelure, alors que l'autre se décida à aller en faire de même pour son dos. Allant et venant le long de son creux, du bout de ses doigts, jusqu'à la limite de son fessier. Monica avait aussi une réelle envie vis-à-vis de ce dernier, qui selon elle, n'était pas à oublier. Le moment viendrait sûrement pour elle pour qu'elle puisse s'y pencher dessus sérieusement … Sans jeu de mot, bien entendu. Monica n'avait pas envie de passer dans le registre de la bestialité tout de suite. Même si elle avait une généreuse et désireuse queue entre les jambes, elle souhaitait avant tout faire découvrir toute la douceur, la sensualité et le plaisir du sexe entre femmes à Mary Jane. Et même si à un moment elle allait faire entrer sérieusement en jeu ses atouts masculins, Monica souhaitait faire durer au plus que possible son aspect de femme sensuelle. Ses jambes et ses pieds se lovaient d'avantage contre celles de Mary Jane. Sa tête bascula légèrement en arrière quand la propriétaire des lieux commença son œuvre.
"Hmm … N'ai pas peur chérie, n'ai pas peur." Dit-elle. Même si elle savait que c'était stupide de dire cela. Si MJ avait 'peur', elle n'aurait pas été jusque là avec elle. Mine de rien, Mary Jane faisait une amante d'exception, pour une femme qui n'avait jamais couché avec des femmes. Monica prenait plaisir à lui faire découvrir la chose, mais en prenait d'avantage en se laissant aller à cette brûlante sensualité régnante entre elle.
-
La verge de Monica, aussi incroyable soit-elle par sa simple présence, était encore cantonnée au rôle d’observatrice... Ce qui amenait Mary Jane à se demander si c’était une vraieverge, ou un genre de trucage très réaliste typique du Japon. Peter était toujours incapable de se retenir très longtemps quand il avait une érection, surtout de cette taille-là. MJ en jouait volontiers, et savait qu’un homme, sur le sexe, était plus difficile à rester calme qu’une femme... Pour autant qu’une femme puisse rester calme en étant excitée. Chez un homme, c’était encore plus notable. MJ n’avait jamais eu de phallus, mais il suffisait de voir à quel point un sexe en érection enflait et était gros pour se dire que ça devait être effectivement douloureux... Comme une sorte d’appel permanent et perpétuel. Pour autant, Monica se retenait, jouant avec les seins de MJ, les durcissant. Ses tétons pointaient, elle gémissait et soupirait, et sentit ensuite la main de Monica se resserrer contre sa tête, l’approchant des seins de Monica.
Pour une Japonaise, membrée ou non, cette femme était vraiment bien proportionnée. La gastronomie nippone incluait peu de matière grasse, ce qui, concrètement, signifiait qu’ils étaient généralement maigres, et que, partant de là, les Japonaises avaient souvent une poitrine assez minuscule. Monica faisait figure de délicieuse exception, avec ses seins généreux, qu’elle braquait vers MJ. Elle s’était merveilleusement occupée de ses seins, continuant à bercer MJ, à la faire rêver des scènes lesbiennes. Elle n’aurait jamais pu imaginer que coucher avec une autre femme puisse être aussi excitant.
*C’est tout simplement incroyable...*
Incroyable, en effet. Ses mains continuaient à peloter les fesses de Monica, glissant sur ce délicieux cul, lui rappelant le nombre de fois où on avait pu empoigner les siennes. Sans rien dire, et en suivant la demande silencieuse de Monica, MJ entrouvrit les lèvres, et partit faire ce qu’elle n’avait jamais pu faire : sucer des seins. Elle avait déjà joué avec les tétons de Peter, mais ce n’était vraiment pas la même chose. Sa langue s’attaqua au téton de la femme, ce petit bouton rose qui pointait à l’extrémité de son sein. Elle le lécha tendrement, mordillant sa peau, et continua à remuer la bouche, d’avant en arrière, soupirant de plaisir. Cette bosse était chaude, tendre, douce, et, en somme, très agréable. Elle releva l’une de ses mains, et la posa sur l’autre sein, s’amusant à le pétrir, à le serrer, à crisper ses doigts dessus. MJ s’amusait, tout simplement, comme si elle était avec une sorte de bosse tendre et molle. Elle tirait sur ce sein, l’écartant de l’autre, faisant appel à son inspiration et à son imagination.
Elle finit par écarter ses lèvres, et remplaça sa bouche par son autre main, malaxant donc, non plus les fesses de sa partenaire, mais chacun de ses seins. Elle appuyait dessus, ses pouces remuant sur les tétons, de bas en haut, glissant dessus, ses mains remuant encore les seins. La jeune femme souriait, et léchait l’espace entre les seins, embrassant cette partie, y frottant son nez, savourant le contact de l’ourlet de ces monts de plaisir contre ses joues, la réchauffant et la faisant frissonner.
« Hum... Haaa !! »
L’Américaine releva la tête, pinçant alors les tétons entre son pouce et son index, se faisant plaisir à voir le visage de Monica gonflé de plaisir… Et aussi à sentir sa verge glisser contre son estomac, frottant lentement sa peau.
« Je ne crois pas que tu puisses m’effrayer, Monica... Tu es tout simplement délicieuse... »
Une véritable succube qui venait d’entrer dans sa nouvelle vie. Elle avait à peine eu le temps de déballer les cartons qu’elle était tombée sur cette femme. C’était presque à croire que, en quittant les Etats-Unis, elle avait laissé derrière elle sa malchance légendaire... Peut-être avait-elle enfin tiré sur le gros lot !
-
Le moins que l'on pouvait dire était que MJ cachait bien son jeu. La jeune femme savait, mine de rien, comment s'y prendre. Alors que Monica avait doucement rapproché sa tête de sa poitrine, elle souriait à l'idée de voir une 'novice' s'occuper de cette partie de son corps. Elle venait d'apporter mille et une attentions et délicatesses aux seins de Mary Jane, dans un balais langoureux et passionné, et elle espérait que celle-ci se calque là-dessus pour en faire de même. Mais elle comprendrait si le résultat ne serait pas comme elle l'espérait, bien qu'elle savait que MJ était capable de pleins de choses … Elle sentait ses mains continuer de lui peloter les fesses, avec une vigueur et une attention si particulière que cela suffisait à donner de sérieux frissons à Monica. Elle serrait légèrement des dents, et sa tête penchée en arrière pour mieux offrir sa généreuse poitrine à sa partenaire si unique. Quand sa bouche se déposa sur son sein, Monica souffla un petit gémissement. Il était important de souligner que, même si elle était devenue une futanari, n'en demeurait pas moins que sa poitrine était son point le plus sensible sur son corps.
La moindre petite caresse là-dessus suffisait à la faire monter en chaleur. Et que dire lorsque cette petite et intrépide langue vint s'apposer sur son téton durcit et chaud. La Japonaise espérait que MJ, au travers de cette nouvelle expérience, vienne à aimer ce genre de pratique. C'était tellement plus excitant de goûter au téton d'une femme qu'à celui d'un homme, après tout … Il y avait certes pleins de choses qui étaient mieux à faire avec homme mais, Monica, possédait un avantage ; elle était membrée. Cela signifiait qu'elle rassemblait tout le meilleur des femmes et des hommes en même temps … Façon de parler, bien évidemment. Sa main, toujours enfouie dans la chevelure de feu de MJ, continuait à la caresser et à la masser légèrement, alors qu'elle soupirait et gémissait de plaisir sous l'assaut de sa poitrine. Bientôt, ce n'était plus ses fesses qui étaient en proie à ses mains mais ses deux seins. MJ ayant décidé, après avoir 'téter' Monica, de palper sa généreuse poitrine de ses mains.
Et il fallait le dire, la jeune femme adorait cette sensation qu'elle éprouvait entre sa poitrine. Elle embrassait et léchait l'espace entre ses seins, chose que Monica n'avait encore jamais fait ou ressentie. Comme quoi, on pouvait apprendre de tout le monde, même des inexpérimentés. Bien que, en étant honnête, MJ semblait avoir d'excellentes bases. La sensation était à la fois agréable et amusante, tellement que cela fit sourire Monica. Son visage était aussi rouge qu'une tomate, et ses gémissements avaient été intense. Ses yeux venaient à peine de rouvrir, pour se planter dans ceux de MJ dans un regard désireux et passionné. Mais le fait de se faire pincer les tétons la rendait folle, et rendait son visage encore plus rouge. Sa souffle était haletant à cause de cela et ça s'entendait. "Hmm Mary Jane … Tu sais comment t'y prendre avec les femmes." Dit-elle suite à son compliment. La Japonaise se lovait contre la belle Américaine, collant son corps au maximum, et continuant ses petites délicatesses dans ses cheveux.
Toutefois, sa verge semblait en avoir assez de rester au second plan. Celle-ci, prise en étau entre le bassin de Monica et celui de Mary Jane avait bien reprit de l'ampleur. Un sourire malicieux se traça sur les lèvres de la propriétaire, alors qu'elle vint chercher à nouveau baiser. Prenant la tête de sa belle entre ses mains, elle rapprocha ses lèvres et les déposa sur les siennes dans un long et tendre baiser. Sa langue avait plus que jamais envie de jouer avec celle de MJ, partant dans un balais enflammé et mouillé. "Je pourrai t'embrasser pendant des heures, je crois que j'en aurai jamais assez." Lui déclara-t-elle dans une reprise de souffle. Cependant, pendant qu'elle l'embrasser très tendrement, elle jouait de son bassin pour faire bouger sa verge et, comme si de rien n'était, finit par faire glisser son gland brûlant jusqu'aux portes de l'intimité de MJ. Les deux se frôlaient, créant une sensation des plus exquises et excitantes. Tout en continuant le baiser, Monica prit le pas, et commença doucement à s'immiscer en Mary Jane, créant petit à petit le rythme des vas et viens.
"Tu vas adorer …" Dit-elle alors. Allant et venant doucement, elle ne refusait toutefois à quitter les lèvres de sa muse. En fait, elle avait dans l'idée d'honorer sa féminité tout en l'embrassant tout le long. Son nez se cajolait contre le sien, alors que ses mains vinrent l'entourer par son dos, et par ses cheveux. Une auprès de chacun, en fait. Mary Jane était sur le point de savoir ce que cela faisait réellement de coucher avec une hermaphrodite … Bien que en soi, cela n'avait que peu de différences que de coucher avec un homme, sauf qu'on y rajoutait toute la douceur et la sensualité d'une femme.
-
Entendre Monica lui dire qu’elle s’en sortait était rassurant. MJ le sentait déjà, mais c’était quand même agréable à entendre. Il fallait bien comprendre qu’elle n’était pas sûre de pouvoir lui faire plaisir, car l’anatomie féminine était différente de l’anatomie masculine, même avec une verge commune. Plus simplement, MJ estimait qu’une femme avait bien plus de zones érogènes qu’un homme... Ou, plutôt, que, chez l’homme, la zone érogène constituée par son phallus écrabouillait toutes les autres. Autrement dit, faire plaisir à un homme n’était pas très difficile, car toutes les actions se focalisaient autour de sa verge, soit pour la flatter, soit pour la frustrer en refusant d’y toucher, et en s’attaquant à d’autres parties du corps. Inversement, chez la femme, la poitrine était importante. MJ le savait pour le nombre de fois où Peter avait pu la malaxer et/ou l’embrasser, et elle en prenait également conscience de l’autre côté. Elle estimait, en toute honnêteté, s’en sortir plutôt bien, et sa partenaire lui confirmait cela, haletant et gémissant contre elle, s’écrasant contre son corps. Mary Jane avait commencé par sucer ses seins, mordillant les tétons, et avait ensuite utilisé ses mains, délaissant ainsi le magnifique postérieur de Monica, pour s’attaquer à une autre partie magnifique de son anatomie. Ses mains remuaient sur ses seins, les pinçant, les malaxant, remuant dessus, tirant sur sa peau, écartant les seins l’un de l’autre. Embrasser l’espace creux entre les deux n’était que l’expression d’un désir qu’elle avait longtemps souhaité voir accompli, sans pouvoir se l’expliquer... Elle estimait juste amusant de nicher sa tête entre des seins, et elle s’amusait volontiers, à l’époque, à y glisser la tête de Peter en faisant couler sur son corps du lait ou du vin, selon les circonstances. MJ était loin d’être une femme chaste avec ses partenaires, faisant preuve, non seulement d’un certain talent, mais aussi d’un fort appétit.
Monica finit par repousser MJ, et ses lèvres se rapprochèrent des siennes. La rouquine entrouvrit les lèvres, et accueillit celles de Monica, sa main venant s’agripper à ses cheveux, l’autre venant glisser sur son corps, grattant tendrement dessus. Elle soupirait de plaisir, et le baiser fut relativement long et agréable. La langue de Monica s’enfonça dans sa bouche, et MJ joua avec elle, sa propre langue venant la caresser, provoquant de petits frissons électriques, délicieux et merveilleux. Ses doigts se cramponnaient aux courts de cheveux de la femme, venant ensuite caresser sa nuque, titillant sa belle peau douce et tendre. Le baiser dura bien plusieurs minutes, pendant lesquelles MJ avait fermé les yeux la plupart du temps, penchant la tête sur le côté pour laisser les lèvres de Monica se plaquer contre les siennes.
Le baiser finit par se rompre, et la belle Américaine sourit au compliment de la Japonaise.
« Ma foi, je pense la même chose, Monica... »
La bouche de cette étrange Japonaise débarquée dans son night-club était tout simplement magnifique. Mary Jane ne savait plus où donner de la tête, et les mouvements de Monica lui rappelèrent alors l’existence de cette verge... Un attribut qu’elle aurait presque oublié sous l’effet de ce baiser magique. Peinant à parler, elle soupira en sentant le sexe de la femme se rapprocher du sien, le bout de sa verge venant caresser ses lèvres intimes. L’entrée était terminée, et le plat de résistance s’approchait. Au moins, MJ était admiratrice... Vu la taille de cette verge, Monica devait avoir un sacré self control.
« Hunn... »
MJ soupira en sentant son phallus rentrer en elle, déflorant progressivement ses lèvres vaginales. Un soupir bien naturel quand un engin de ce calibre s’enfonçait en vous, mais, en réalité, Monica avait déjà tellement lubrifié son sexe que le plaisir fut presque immédiat. Un frisson la traversa, et MJ soupira, sentant le contact des mains de Monica contre son corps. Elle la pénétrait contre son canapé, l’écrasant entre elle et le dossier du fauteuil. MJ releva un peu ses jambes, tout en utilisant ses mains pour s’appuyer à la nuque de Monica, une main sur elle, l’autre retournant caresser ses fesses, s’appuyant dessus.
« Haaaannn !! » gémit-elle.
Elle soupira longuement, ses lèvres proches de celles de Monica, la Japonaise ayant encore rapproché son corps du sien.
« Fais... Fais-moi l’amour, Mo... Monica-haaaannn... !! »
Il était temps de passer aux choses sérieuses.
-
Les petites attentions étaient à présents finis. Du moins, pour un moment. Car à présent on entrait dans un autre registre ; la pénétration. Car si jusqu'à présent Monica avait tout fait pour que ce si délicieux moment soit réellement une expérience lesbienne, en oubliant son attribut masculin, à présent elle ne pouvait plus se retenir. Sa verge allait timidement se frotter aux lèvres intimes de Mary Jane alors que Monica continuait d'effleurer ses douces lèvres. Son nez se frottait contre le sien, ses bras vinrent l'entourer, ce qui en réalité était fait pour avoir un bon appui. Collée l'une à l'autre, la chaleur de leur corps était des plus succulentes et cette proximité rendait Monica toute chose. La douceur de peau de MJ était un régal et se blottir contre, c'était un pur plaisir. La Japonaise avait un rythme pour le moment lent, mais à en entendre les gémissements de sa belle partenaire, celle-ci semblait d'ores et déjà adorer. Et que dire quand l'agente sentit les mains de l'Américaine s'appuyer sur elle, contre son sa nuque, et une autre contre ses généreuses fesses. Ses jambes se relevèrent, donnant un coté des plus sexy à l'instant.
Monica accéléra donc, et bientôt, son bassin effectuait de grands mouvements d'aller et venus constant. Concentrée, le plaisir la gagnait très rapidement et elle devint très vite rouge. Elle poussait des gémissements, qui prenaient au fur et à mesure de l'ampleur. Ses coups de butoirs s’enchaînaient toujours plus rapidement, progressivement. Son visage restait collé à celui de sa belle, leur lèvres s’effleurant sans se lier pour autant. Leur souffles respectifs se mélangeaient, leur poitrine se compressaient l'une contre l'autre. L'étreinte était serrée mais tellement agréable … Monica se sentait partir loin. Son bas-ventre était aussi brûlant que de la braise, et ses gémissements se transformèrent bientôt en cris de plaisir qu'elle ne retenait que faiblement. "Haaaan … HAAAAN OU-III … A-Aaah" Autant dire que Monica était réellement en train de prendre son pieds. Tout son corps remuait au rythme de ses coups de reins. La sensation était des plus parfaite, l'intimité de MJ qui avait été préparé aux petits soins faisait son effet. Elle avait littéralement engloutit la verge pourtant imposante de Monica, et le coulissement se faisait en une douceur et une fluidité qui en faisait presque baver de plaisir la Japonaise.
Ses mains se resserrèrent sur MJ, comme si d'une part elle souhaitait avoir en plus d'appui pour encore mieux la pénétrer, mais pas que. On aurait peut-être dit qu'inconsciemment, elle la serrait autant car elle ne voulait pas la lâcher de sitôt. La garder contre elle, collée contre son être, était un symbole d'ordre affectif avant tout. Sa verge brûlait en elle, explorant sa féminité dans toute sa longueur. Ses bourses claquait contre son fondement, renforçant la vigueur de l'acte. Toutefois, après plusieurs minutes d'abstention de baisers, Monica ne pu résister plus longtemps à l'appel de ces succulentes lèvres. Sa bouche vint s'apposer subitement sur celle de Mary Jane, dans un baiser endiablé et très mouillé. À ce moment-là, la Japonaise ne réfléchissait plus, elle se laissait aller complètement à ses instincts. Ses coups de butoirs redoublaient en effort et elle sentait que la sentence allait bientôt tomber …
-
Elle en aurait presque oublié la sensation que ça faisait... Sentir une verge en soi, sentir une queue s’enfoncer dans votre corps. Un chibre tendu et gros, si énorme qu’on ne pouvait s’empêcher d’avoir peur en imaginant ce machin rentrer en vous. MJ n’avait jamais oublié sa première fois, et, en tant que grande romantique, elle aurait bien voulu se dire que ça avait été avec Peter, mais elle avait connu d’autres garçons avant lui... Et, à chaque fois qu’elle était à ce moment, ce moment qu’elle appelait poliment « point de non-retour », elle se rappelait sa première fois, avec Harry Osborn, dans l’appartement de ce dernier. Harry avait été un amant doux et affectueux, un peu comme Peter, mais en moins passionnel. Monica, elle, semblait être également assez affectueuse, mais aussi rude et entreprenante. Elle donnait des coups de reins en veillant bien à écraser son corps contre le sien, comme si elle savait toutes les vertus que le frottement des corps, le claquement des chairs, pouvait avoir lors de ces moments. La sueur était une chose qui avait toujours excité MJ... Ce sentiment de chaleur corporelle, de douceur et d’union... N’était-ce pas le sexe, après tout ? L’union des corps, l’union des sexes... Elle qui s’était toujours crue hétérosexuelle était en train de mouiller généreusement, et n’en perdait pas une miette. Monica gémissait contre elle, ses mains se serraient contre le corps de la belle Japonaise, et tout ce que MJ ressentait n’était qu’une immense vague de plaisir. Soigneusement, avec dextérité et un indéniable talent, Monica avait préparé le terrain, et, maintenant, elle venait récolter les fruits de son labeur avec sa verge, cette grosse queue joufflue qui n’avait attendu que ça pour s’exprimer.
L’enfourchant, Monica allait de plus en plus vite, mais ses mouvements étaient limitées par la position ankylosée de leurs corps. Elle s’écrasait contre le canapé, à moitié debout, et à moitié couchée, ce dont MJ prenait peu à peu conscience. Elle n’était plus la petite vierge effarouchée qui était incapable de réagir quand on la pénétrait. Elle était une femme expérimentée, une adulte mâture qui s’envoyait en l’air avec une parfaite inconnue, et en ne ressentant rien d’autre que du plaisir. Ses expériences à New York auraient dû lui apprendre à se méfier plus des personnes qu’elle ne connaissait pas... Mais MJ était bien connue pour être toujours aussi intrépide... Et, de plus, elle n’était plus à New York, et pensait encore que Seikusu était une ville plus sûre que les districts de Manhattan.
« Haaaaaaaaaaaaaa... Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnn !! »
Ses soupirs et ses gémissements se turent quand la femme alla à nouveau l’embrasser. Fermant les yeux, MJ y répondit. Leur salive s’échangea abondamment. C’était un baiser mal assuré, remuant, à cause de la verge de Monica, ce vit qui continuait à la labourer. MJ avait de plus en plus envie d’agir, de suivre ses idées, et c’est ce qu’elle finit par faire quand le baiser se termina. Sa main se crispait sur le cul de Monica, ses doigts griffant un peu son corps.
« Hummmmm... »
MJ releva ses jambes, et les coinça contre le bassin de Monica, puis fit alors une traction... Ce qui se passa fut assez simple à comprendre. Emportée dans son élan, Monica se retrouva assise contre le fauteuil, MJ sur elle. Un sourire malicieux sur les lèvres, l’Américaine avait, en quelques secondes, inversé leur situation respective, et avait également retiré brièvement son intimité du corps de Monica. Une intimité ruisselante de mouille, qui frottait le haut du chibre de Monica, un sexe enduit de cyprine.
« À mon tour de mener la danse, Monica... »
De cette manière, elle estimait surtout que ce serait plus facile. Elle posa une main sur la verge de Monica, afin de la tenir bien droite, et s’empala dessus, gémissant lentement en sentant ce gros chibre la défoncer, s’enfonçant dans son corps, dilatant davantage ses parois internes.
« HAAAAAAAAAAAAAANNNNN... !! Haaaaaaaaaaaaaaaaaaa !! »
C’était tout simplement magnifique ! MJ commençait à remuer le long de ce corps, ses mains venant se poser sur les épaules de Monica, son corps restant proche du sien, comme Monica le souhaitait... Et comme elle aussi le voulait.
-
Plus les minutes s'écoulaient, plus le plaisir s’intensifiait. C'était presque une loi mathématique, en soi. Monica était en train de vivre ceci pleinement, se laissant aller à ses pulsions avec Mary Jane. Et cette dernière, malgré tout, se débrouillait avec une admirable agilité. Encore une fois, cela faisait plaisir à la Japonaie de voir que, pour une première fois avec une femme, MJ s'était très bien démenée. Peut-être aussi que le fait qu'elle possède un attribut masculin a un peu aidé la chose, mais le résultat était là ; Monica était en train de prendre à deux-cents pourcents son pieds. L'antre intime de l'Américaine accueillait sa verge brûlante et enflée dans une sensation des plus exquises, tellement qu'elle avait presque l'effet de rendre ivre. Les gémissements de l'hermaphrodite se faisaient intense et surtout constant. Ils étaient mélangés en un chœur avec ceux de sa magnifique conquête, créer ainsi une sphère de jouissance physique mais aussi sonore. Monica, toujours en besoin de tendresse et de contact chaleureux, se lovait toujours autant contre la belle Mary Jane, profitant de sa douceur et de sa chaleur. Cela avait aussi la particularité de la maintenir en haleine et de l'exciter d'avantage.
Toutefois, alors que l'agente des "Dragons" continuait son labeur, Mary Jane décida visiblement de prendre les choses en mains. Après un baiser sulfureux et très mouillé, la directrice du Japan Broadway leva encore ses jambes et, d'un mouvement maîtrisé et habile, inversa les positions. Monica fut un peu prise de court, mais s'adapta assez rapidement. Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres alors que son imposant pieux de chair se retrouva à l'air libre, profitant d'une courte pause. Elle ne pouvait que remarquer l'importante couche de cyprine enveloppant sa verge, la faisant frémir et saliver en même temps. Car oui, cela la faisait envie … Pour en avoir goûter juste précédemment, elle ne dirait pas non. Mais elle doutait que cela soit possible une fois de plus après que ceci soit fini. Ainsi, alors que Mary Jane se remit en place et plaqua son corps contre le sien, elle se saisit de l'intimité de la Japonaise. "Oh, je t'en prie MJ …" Répondit-elle à la phrase de Mary Jane. Monica souffla de plaisir au simple contact de sa verge avec les doigts de sa partenaire, avant que la belle aux cheveux de feu ne vienne s'empaler dessus. "HAAAAAN ! OHHH OUI C'EST BON CA !" Ne put-elle retenir.
Ses mains s'étaient posées sur ses épaules, sans doute pour prendre un meilleur appui. Celles de Monica allèrent en revanche empoigner fermement les fesses de Mary Jane, et commencèrent même à les remuer fortement chacune distinctement. Le moins que l'on pouvait dire était qu'elle possédait un sacré arrière-train … Monica la jalousait presque. Mais heureusement, elle pouvait en profiter donc cela n'allait pas poser problème. Leurs seins se frottaient l'un à l'autre suivant les mouvements de l'Américaine qui montait et descendait. L'intimité de Monica était en feu, et le mot était trop faible. Elle ne pouvait pas contenir toutes les sensations et le plaisir extrême qui s'offrait à elle. Son seul moyen était de laisser ses gémissements et jouissances pleinement sortir. Et elle ne s'en priva pas. Alors que ses mains continuaient de peloter ses fesses, l'une d'entre elle vint glisser le long de sa colonne vertébrale ou du moins jusqu'à la moitié. Caressant sa peau, tâtant de sa douceur et de son touché.
Mais Monica ne voulait pas s'en tenir qu'à là. Elle ne voulait cependant pas prendre le risque de trop s'avancer, après tout c'était juste sa première fois avec MJ et … Elles étaient encore de parfaites inconnue vis-à-vis de l'une comme de l'autre. Elle saurait se contenir pour cette fois, mais si jamais une autre occasion se présentait, et elle l'espérait bien, elle lui ferait découvrir beaucoup d'autres choses plus exotiques. Mais pour ce soir, pour l'idée qu'elle avait en tête, il fallait qu'elle le tente de toutes les manières. Ainsi, serrant les dents et se concentrant pour ne pas lâcher la pression, Monica se débattait entre l'extase et la retenue. Jouir alors qu'elle était en train de pénétrer MJ serait une mauvaise idée … Cela pourrait avoir des répercussions pour le moins très embêtantes. Mais elle comptait belle et bien jouir, et ce fut de là que son idée parti. Elle attendrait que l'Américaine finisse par jouir de son coté pour lui soumettre indirectement l'idée. Mais, cela ne l'empêcha pas de tâter le terrain dès maintenant, au beau milieu de ce qui était le bord de l'orgasme.
"HAAA … Continues comme ça ch-chérie … J'-j'espère pour toi qu-qu'il te reste de la réserve …" Dit-elle avec un clin d’œil. Monica savait que MJ, dans l'état actuelle, serait nettement plus concentrée à savourer qu'à parler, et c'était tout à fait normal. Elle allait avoir la surprise … Ou peut-être pas, tout allait dépendre d'elle.
-
C’était maintenant au tour de Mary Jane de rythmer la danse. Elle reprenait un peu de contrôle sur cette Japonaise hors normes. Sa verge, grosse et tendue, s’enfonçait lourdement en elle, défonçant le corps de la belle femme, qui gémissait et grimaçait, en devant accepter dans son organisme cet organe. Comme toujours, c’était gros, et faire entrer un tel truc dans une fente aussi petite avait en soi quelque chose d’effrayant. Si elle fermait les yeux, elle aurait alors tout à fait l’impression de coucher avec un homme... Mais, naturellement, cette femme n’avait de masculin que son sexe. Prodigieux ! Elle pensait qu’elle n’arriverait plus à être surprise, après avoir été pendant si longtemps la petite-amie d’un super-héros, et pourtant... Elle remuait contre ce corps, d’avant en arrière, s’appuyant sur ses jambes, repliées sous son corps. Son corps s’aplatissait contre celui de Monica, et elle se penchait parfois pour l’embrasser, posant alors une main sur le menton de la femme, soulevant ainsi son visage pour procéder à de nouveaux échanges buccaux. MJ se révélait alors étonnamment dominatrice, alternant volontiers les styles. Elle avait toujours été ainsi, après tout, refusant de rentrer dans une case ou dans une autre. Elle était un électron libre, suffisamment libre pour abandonner sa vie aux États-Unis afin d’en faire une autre au Japon.
Les mains de Monica vinrent se cramponner sur le postérieur de MJ, ce qui la fit soupirer. Ses doigts se crispèrent un peu sur les épaules de la femme, et elle soupira, ses gémissements répondant aux cris de plaisir de la Japonaise. Cette femme si calme, qui avait peu embrasser et lécher tout son corps avec sa trique, était en train de s’abandonner, à son tour, pour le plus grand plaisir de l’Américaine. Leurs corps étaient reliés l’un à l’autre, soudés par ce vit qui se perdait dans son corps. MJ ondulait contre elle, leurs chairs venant mutuellement claquer l’une contre l’autre. Un moment intense, mélange de douleur et de sensualité, de virilité et de passion. MJ ne faisait rien pour relâcher cette étreinte. Sentir les doigts de la Japonaise malaxer son cul, écarter ses fesses l’une de l’autre, pressant et malaxant sa chair, comme si elle était de la pâte à modeler. La mouille de la femme adulte glissait le long de son antre intime, son nectar venant onduler et recouvrir le chibre de la femme. L’une des mains de Monica remonta le long de son dos, caressant sa peau, glissant tendrement dessus. Un paradoxe saisissant avec la vigueur dont MJ faisait preuve en dansant sur son sexe, avec la brutalité de ce coït sauvage et de plus en plus intense.
« HUUUUUUUUUUUUUUUUUUNNNN-HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNN !!! »
MJ haletait, gémissait, hurlait à moitié, ses ongles s’enfonçant parfois dans la chair de la femme. Avec Peter, elle pouvait le faire sans trop de problème, car il était très résistant, mais là... Il s’agissait d’une femme normale, si on faisait exception de son mandrin. Monica semblait aussi excitée que elle, le corps en sueur, comme le sien. Des plaques rouges dessinaient sur leurs corps mutuels, et les gouttes ruisselaient depuis les longs cheveux de MJ, sa respiration se faisant plus lourde, plus forte, afin d’inhaler plus d’air. Monica s’efforça alors de lui parler, et MJ sourit en entendant sa phrase, qu’elle prit comme une simple provocation.
« Ne t’en fais pas pour ça... »
Elle se rapprocha d’elle, et glissa une main sur ses courts cheveux bruns, venant les empoigner, pour partager un autre baiser, bref. Elle le rompit ensuite, et resta collée contre son corps, remuant dès lors un peu moins son corps. Elle s’approcha de son oreille, et s’exprima alors en anglais :
« Baby, trust me, you just hit the jackpot ! »
Elle se redressa alors, et glissa son autre main derrière la tête de Monica, puis la souleva, venant enfouir la tête de la Japonaise dans le creux de sa poitrine. Elle continua alors à remuer son corps, s’appuyant sur ses jambes, sentant contre son ventre les propres seins de Monica, formant deux espèces de tendres tisons heurtant sa peau. Elle sentait surtout les tétons, deux petites bosses qui glissaient sur son corps.
« Haaaannn... Haaaaaaannnn-hhhaaaaaannnnn... !! Pu-Puutaiin, haaaaaannn !! »
Ses doigts se serraient contre ses cheveux, et le moment de l’orgasme, ce moment libérateur, approchait à grands pas.
MJ était tout simplement de plus en plus fébrile.
-
Un rythme soutenu, une course effrénée dirait-on. Monica avait souvent dansé ainsi, mais avec une telle partenaire, jamais. Elle avait connue, bien entendu, beaucoup d'amantes et d'amants tous différents les unes que les uns, mais des comme Mary Jane, pas vraiment. Cette femme était un savant mélange de vigueur, de douceur et de pleins d'autres choses. Mais ce qui plaisait le plus à Monica, était sa faculté à entreprendre très facilement. Voila une femme qui savait ce qu'elle voulait ! C'était très plaisant à voir, et à ressentir surtout. La jeune Japonaise aimait les meneuses, et MJ remplissait à merveille cette fonction. Peut-être était-elle expérimentée en la matière, et si on avait encore le doute avant, on ne pouvait plus se le permettre dès à présent. Il suffisait de voir comment elle n'avait pas hésité à échanger les places et les rôles, à chevaucher ainsi Monica et répondre à toutes ses petites attentions. Tout ceci n'était pas pour déplaire. L'agente des "Dragons" était tombée sur le gros lot, cette nuit. Nul doute qu'elle ferait tout pour garder le contact avec cette extraordinaire femme … Il était hors de question de laisser filer une telle perle dans la nature.
Elle gémissait encore et toujours, au fur et à mesure que sa verge fondait en MJ toujours plus intensément. Plus les secondes s'écoulaient, plus elle surchauffait. Elle était complètement enduite de la mouille de la jeune Américaine, ce qui n'était pas un défaut, voir tout le contraire. Monica gémissait très fortement, ne se souciant guère d'autre chose que de son plaisir et de celui-ci de sa magnifique partenaire. Et alors qu'elle lui avait affirmer, difficilement, qu'elle espérait qu'il lui restait de la réserve, MJ rétorqua qu'il ne fallait pas qu'elle s'en fasse. S'en suivit d'une envoûtante empoignée de cheveux, rapprochant sa tête de la sienne pour partager un nouveau et savoureux baiser. S'il y avait bien une chose dont Monica n'avait jamais assez, c'était bien ça. Son appétit en question était insatiable, et elle pouvait embrasser aussi longtemps qu'on le voulait sans jamais s'en lasser. Ses lèvres se mêlèrent à celle de la jeune femme dans un bref, mais délicieux instant. Monica allait finir par adorer goûter à la salive de MJ, au sens propre du terme …
Elle finit par approcher ses lèvres de son oreille et lui susurra quelque chose. En anglais visiblement, et heureusement que Monica plutôt bien parler cette langue. Une phrase qui ne manqua pas de la faire sourire malicieusement, ayant compris ce que voulait dire Mary Jane par "You just hit the jackpot !". La suite s'annonça des plus alléchantes en tout cas. Suite à ceci, la meneuse se redressant alors en profita pour caler la tête de Monica contre sa poitrine, ou plutôt dans le creux de celle-ci. Voila typiquement le genre de chose que la jeune femme adorait faire, à part donner des baisers bien sûr. Raffermissant son emprise sur le fessier de MJ d'une main et agrippant tout aussi fortement son dos de l'autre, Monica plaqua son corps contre le sien. Ce frottement de peau était sans doute l'une des meilleures sensations qu'elle n'avait jamais ressentie. Ses lèvres, désireuses, vinrent alors se poser dans ce creux qu'elle commença doucement à couvrir d'attentions, et de rouge. Ses baisers se voulaient fort et désireux de goûter au parfum exquis de cette peau douce et sensuelle. Sauf qu'elle ne s'attarda pas à simplement embrasser, mais bientôt, lécha complètement cet espace bien souvent oublié au détriment de la poitrine en elle-même.
Sa langue faisait de longue et intense glisses, sans aucune pudeur. Débordant souvent sur le coté des deux seins l'appelant toujours aussi fortement. Perdue entre cette belle paire, Monica se laissa complètement aller à sa petite folie gustative. Ponctuant quelques fois de baisers, elle léchait passionnément le creux de sa partenaire et le coté de ses seins en eux-mêmes, les yeux fermés. Ceci conjugué avec le feu ardent séjournant entre ses jambes, l'instant était incroyablement jouissif. Mais, elle savait qu'elle ne pourrait pas se contenir plus longtemps … Sa verge criait et suintait de jouissance. La Japonaise était au bord de l'orgasme et ses intenses gémissements – quelques peu étouffés par sa séance léchage de poitrine – prouvaient bien qu'elle était sur le point de tout donner. Ses mains se crispèrent sur MJ à un tel point qu'elle avait presque peur de lui faire mal. Mais c'était mécanique et presque incontrôlable … Elle était au bord de l'orgasme. "MJ je crois qu-que je … Haaaaaan – HAAAN" Le moment était arrivé. Jouir alors qu'elle était encore en MJ était risqué, très risqué. Mais elle ne pouvait plus se contenir, ce n'était plus possible. Dans un grand et puissant gémissement, l'hermaphrodite se crispa complètement, à un tel point qu'elle avait eut le réflexe de mordiller légèrement la poitrine de MJ de par ses dents. Sa puissante verge, gonflée à en craquer, s'affola dans tout les sens alors qu'elle laissa expulser une importante salve de foutre. Fait important, Monica était du genre généreuse et la quantité y était telle qu'elle pourrait facilement déborder … "HIAAAAAA-AAAA !!!"
L'orgasme, dans toute sa splendeur. Même si elle avait fait sans doute un faux pas en laissant tout expulser ainsi, elle n'avait pu se retenir. Le plaisir était tellement immense, tellement intense que c'était tout simplement une mission impossible. Reprenant à grand coup son souffle, Monica avait un large sourire tiré sur ses lèvres rouges. Ce qu'elle venait de ressentir était intense … Très intense.
-
Les deux femmes continuaient à se faire intensivement l’amour, sur le canapé de MJ. Pour l’Américaine, cette expérience était totalement inédite, et elle ne se retenait plus. Comment pouvait-elle maintenant penser ne s’être jamais crue autre chose qu’hétérosexuelle ? Elle adorait ça, et le plaisir qu’elle ressentait ne se limitait pas au chibre de cette femme, et ce même si sentir en elle cette queue puissante, massive et grosse, était particulièrement excitant. Elle raffolait des gémissements de Monica, de ses soupirs et de ses baisers, de ses mains glissées sur son corps. C’était une femme, et elle savait comment lui faire plaisir. Elle savait où caresser pour faire mal, elle connaissait ses zones érogènes, et elle avait en elle un potentiel de perversion inouï. MJ était venue à Seikusu pour pouvoir goûter à la liberté, et à l’insouciance de cette dernière. La libération sexuelle était une manière de l’exprimer. Pour s’en convaincre, il suffisait de se rappeler les mouvements hippies des années 70’s.
Elle avait choisi de glisser la tête de Monica entre ses seins sans trop y réfléchir, répétant ce qu’elle faisait avec Peter quand elle lui faisait l’amour comme ça. Aussi gentil et puissant soit-il, Peter avait toujours été un peu gauche avec le sexe, une espèce de touche d’innocence qui avait continuellement plu à la sulfureuse actrice, la contraignant à avoir un rôle actif, et à le prendre par la main. Elle savait qu’il adorait fourrer sa tête dans ses seins, et elle constata que c’était la même chose avec Monica. Ouii... Elle avait eu peur que le plaisir sexuel, avec une femme, soit inférieur à celui ressenti avec un homme, en se disant que c’était un plaisir allant à l’encontre de ce que la Nature avait programmé, mais, en réalité, il n’en était rien... C’était même tout le contraire. Elle sentait les mains de Monica se crisper contre son corps, grattant sa peau, la faisant soupirer. Cette main lui palpant le cul, l’autre s’enfonçant dans la chair de son dos. Elle la griffait, tout en léchant l’espace creux entre ses seins. Une main sur la tête de Monica, MJ la serra à son tour, soupirant et gémissant, fermant les yeux en se mordant les lèvres. Elle imaginait des marques d’ongles le long de son dos, et continua à remuer ses hanches, de plus en plus vite, afin que le mouvement de glissement de la femme soit plus fort.
« Haaa... Haaaaa.... Hnnnnnnnnn... Haaaaaaaaaaaaaannn !! »
Les soupirs et les cris se mélangeaient. MJ couinait à voix haute, sa salive coulant parfois de ses lèvres. Cette queue était énorme, la défonçant, et, pour l’heure, elle avait envie que cette femme jouisse en elle. Elle ne savait pas si c’était sain pour sa santé ou non, mais c’était une chose qu’elle avait toujours aimé : qu’on jouisse en elle. Peut-être parce qu’elle estimait que c’était la façon normale de terminer une séance de sexe. Monica ne s’était cependant pas protégée, mais il était maintenant trop tard pour revenir en arrière... Et, avec tout ce que MJ avait déjà vécu à New York, ce serait vraiment un comble si une séance de baise sur son canapé avait finalement raison d’elle !
Ses doigts se crispaient sur les cheveux de la femme. Monica s’emballait à son tour. Cette femme si maîtresse d’elle-même, cette femme qui avait pu continuer à lui rouler des pelles tout en ayant sa verge tendue et prête à craquer, finissait finalement par céder aux sirènes de la passion, s’enfonçant dans le lit du plaisir avec une soif dévorante et plaisante à voir et à sentir. Elle gémissait, continuant à griffer le corps de Mary Jane, et elle-même finit par jouir, quelques secondes avant que Monica ne s’abandonne à elle. Mary Jane gémissait, et bascula sa tête en arrière, plaquant ses mains contre la tête de son amante, et la sentit s’abandonner en elle, sentant ce sperme rentrer en elle, fusant dans son corps. La bouche de Monica vint alors mordre son sein, la faisant hurler :
« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!! »
Cette verge solide, ce vit magistral, cracha en elle sa semence, et la cracha longuement. Mary Jane savourait, en proie à une sorte de léthargie, plongée dans un environnement secondaire, un autre monde, magique et féérique. En transe, elle touchait du doigt la courbe des Cieux, frôlant les ailes du Paradis, et finit par revenir à la réalité.
Elle posa ses mains sur les épaules de la femme, en soutien, et son corps s’abaissa un peu, venant se voûter. Mary Jane était en sueur, des joues rouges, la respiration profonde. Monica avait mordu dans son sein, laissant une belle marque rouge. L’empreinte de ses dents. Sa verge était encore en elle, mais avait légèrement décru, après avoir balancé tout ce sperme. MJ sentait, contre ses jambes, sa mouille, probablement mélangée au sperme de la femme. La Japonaise lui souriait, et MJ, elle, reprenait son souffle.
Au bout de quelques instants de silence, elle se pencha vers elle, et l’embrassa sur les lèvres, puis alla un peu se lover contre son corps, sans encore remuer des hanches pour libérer son intimité du membre de la femme.
« J’aime te sentir en moi, Monica... » se justifia-t-elle.
-
Le moment le plus qui était à la fois délicat et somptueux, dans un ébat comme celui-ci, était le moment de la jouissance. C'était un moment clé dans l'affaire, car il devait être parfait, en général. Du moins, aux yeux de Monica. Celle-ci s'était littéralement laissée aller à ses pulsions et à son instinct primaire, qui lui avait dicté de jouir de la manière la plus puissante qu'elle pouvait. Et dans tout les cas, on ne pouvait pas dire que la Japonaise sois allée de main faible. Ce fut toute une salve brûlante et déchaînée qui se déversa dans l'intimité même de MJ, sans se soucier de ce que cela pourrait provoquer après. Le plaisir était bien trop important pour s'occuper de tels détails … Et après tout, cela ne pourrait être aussi hasardeux que l'on pouvait le penser. Tout ce qui importait à ce moment, c'était l'orgasme, l'atteinte du paroxysme en matière d'extase. Et l'objectif avait été atteint, largement. Mary Jane était une vraie bombe à retardement et même si Monica n'avait pas eut l'occasion de faire tout ce qu'elle aurait voulue faire, cette soirée avait largement valu le coup.
Leur gémissements se mêlaient alors que les deux somptueuses femmes jouissaient de tout leur être. Tandis que la verge de Monica crachait toute une volée de semence, sa voix retentissait en un grand cri de plaisir qui semblait interminable. La sensation était tellement intense qu'elle en avait mordu avec appétit le sein de sa belle, qui n'avait pas manqué de crier à son tour. Explosif, voilà le mot qui résumait ces deux magnifiques orgasmes en chœur. Toutefois, après que l'ouragan de plaisir soit passé, elles reprenaient respectivement leur souffle, savourant les après-coups de cette merveilleuse finale. Monica, le sourire aux lèvres, continuait de caresser la jeune femme de part en part, doucement, sensuellement. Il n'y avait plus besoin de se précipiter ou d'être très vigoureuse. La partie était presque finie et maintenant, c'était l'instant repos. Monica adorait ce moment où elle pouvait laisser libre cours à son envie de douceur et d'attention.
Car si pendant l'ébat elle se montrait très portée sur les caresses, ce n'était presque rien en comparaison de cet instant. Mary Jane, toute aussi exténuée, posa ses mains sur ses épaules et vint l'embrasser à nouveau, dans un doux baiser. Et comme si elle avait lu dans les pensées de Monica, elle vint se lover contre elle, gardant son intimité dans la sienne, affirmant qu'elle aimait sentir la jeune femme en elle. Monica, qui de par ses bras avait entouré MJ, la serra contre elle. Après le baiser elle avait niché sa tête dans son cou, l'embrassant tendrement en de longs baisers, silencieuse. Ce qu'elle adorait faire cela … Se 'câliner' contre elle, contre cette femme si spéciale. À ce moment-là, elle ne tolérerait même pas d'être à plus de deux centimètres de sa peau. Elle la voulait pour elle, elle voulait sentir sa peau contre la sienne, son souffle se mélanger au sien, sa chaleur … Elle la voulait, tout simplement. Ses mains parcouraient lentement son dos, la caressant du bout de ses doigts, effectuant un incessant balais entre son fessier et sa colonne.
"J'aime me sentir avec toi tout court, MJ …" Dit-elle d'une petite voix. Ses yeux se plantaient dans son regard, la contemplant de toute sa splendeur. Elle ne pouvait tout simplement plus se retenir … L'envie de l'embraser tendrement la tenaillait à nouveau. Ses douces mains vinrent entourer son petit visage, se plaçant sur chacune de ses joues, puis elle ramena ses délicates lèvres jusqu'aux siennes. Monica prit en étau les hanches de MJ de par ses cuisses, pour resserrer leur étreinte. Il était inutile de dire que la Japonaise avait réellement adoré faire l'amour ainsi avec une telle femme. Malgré ses nombreuses expériences, peu voir aucune de ses amantes avaient ce charisme et cette 'chose', indescriptible, qui avait rendu le tout si unique. MJ avait cette chose, Monica le savait et l'avait sentie même … Elle ne savait pas ce que c'était exactement, mais cela se traduisait par une sorte d'attirance physique presque innée. MJ avait eut le même effet qu'un aimant. Elle fut attirée par l'Américaine presque instantanément, et le résultat était là ; elle ne voulait plus se décoller d'elle.
-
Allait-elle tomber enceinte ? La question la traversa tandis qu’elle se lovait tendrement contre Monica. Elle avait eu son sperme en elle, et elle était sûre que ce que la verge de Monica avait lâché était bien du sperme… Par conséquent, elle en était même à se demander si cette femme n’était pas, biologiquement parlant, un homme. Un curieux paradoxe, car tout dans son attitude, dans sa voix, dans son comportement, dans ses soupirs, était féminin. Une hermaphrodite… MJ n’aurait jamais cru que cela aurait pu exister, et pourtant… Lovée contre elle, nichée contre son corps, elle appréciait la douceur et la chaleur de cette femme, leurs poitrines se heurtant, leurs tétons se caressant. Elle sentait toujours en elle, dans son intimité, cette verge qui avait légèrement décru, et remuait brièvement son corps, se frottant un peu dessus. La femme aimait ça, et sentit sur sa nuque différents baisers, les mains de Monica frottant son corps.
Monica alla ensuite empoigner entre ses mains les joues de Mary Jane. Cette dernière se mordilla les lèvres, rougissant de plaisir, et posa une main sur les cheveux de Monica, à hauteur de sa nuque. Une autre se mit sur son épaule, s’appuyant sur son corps, et les deux femmes retournèrent s’embrasser. C’était un baiser long, long et tendre, trahissant la passion qui venait de naître entre elles, et qui les reliait. MJ venait de découvrir les joies du sexe avec une femme… Et, même si Monica était une femme atypique, le plaisir qu’elle avait ressenti, à travers les attouchements de la femme et ses multiples baisers, était typiquement féminin. Leur baiser était tendre, empli de douceur et de passion. MJ soupirait de plaisir, continuant à sentir, en elle, dans son corps, dans sa chair, la virilité de la femme. Elle remuait un peu son corps, se rappelant combien de fois Monica avait pu se vider en elle. Une forte jouissance, impressionnante et magnifique. Elle sentit les jambes de Monica se resserrer contre son corps, continuant à l’emprisonner, à la maintenir contre elle.
« Hnnnn… !! »
Haletant et respirant fortement, MJ rompit son baiser, juste le temps de rabattre une mèche de cheveux derrière son oreille, de respirer un coup, puis elle retourna l’embrasser, en posant désormais chacune de ses mains sur les épaules de la femme. Sa langue fila dans la bouche de la femme, et, yeux clos, elle s’abattait contre elle, savourant ce moment, savourant cette osmose avec cette femme, haletant et gémissant. C’était l’après-séance, un moment de douceur entre les deux femmes, une sorte de manière de prolonger leurs ébats… MJ aimait ça autant que Monica, et, pendant de nombreuses secondes, elle se contenta de relever sa tête, de relever ses mains. Elle les posa contre les cheveux de sa partenaire, et refit quelque chose qu’elle avait beaucoup aimé.
Pendant quelques secondes, elle enfouit la tête de la femme entre ses seins, ses mains se crispant dessus, son corps continuant à faiblement onduler le long de sa verge, entretenant ainsi la flamme. Elle laissa Monica s’enfouir entre ses seins, sachant très bien que les Japonaises avaient généralement des petits seins. Et, même si la petite poitrine avait son charme, le fait est qu’il fallait avoir de gros seins pour pouvoir enfouir mieux sa tête contre eux. De ce point de vue, fort heureusement, MJ était très bien équipée. Elle laissa donc à Monica le soin de jouer avec ses seins pendant un temps, puis tira son visage en arrière. Un baiser vint sur son front, et elle la poussa ensuite contre le rebord du canapé.
« Reste avec moi, mon bébé… »
Nouvel échange buccal, puis MJ glissa ses mains, venant caresser les seins de la femme.
« Pour être honnête… Je crois que j’étais vraiment en manque avant que tu ne viennes me voir, ma belle… »