Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Puppeteer

Pages: [1]
1
Blabla / Petite encyclopédie du Grand Jeu
« le: lundi 18 mars 2013, 19:36:06 »
Eeet un petit projet pour nos chers nouveaux ET nos chers anciens. J'vous laisse avec une préface et un sommaire, juste parce que les teasers c'est cool.

La petite préface, vraiment petite préface.

Il fut un temps où ce forum était calme et paisible, ne comptant qu'une petite centaine de membres. Cette époque maintenant révolue n'a été connue que de peu de personnes ici, et je n'en fais bien évidemment pas partie. Cependant, de mon vécu je peux encore juger ce qui me parait important ici et ce qui ne l'est pas. Et l'important, c'est de s'amuser avant tout.

C'est pourquoi j'inaugure la petite encyclopédie du Grand Jeu, regroupant définitions et anecdotes. Puissiez-vous apprendre des choses ou vous les remémorer, peu me chaut : l'important est de consacrer à cette encyclopédie son heure de gloire. Ne vous en faites pas, certaines personnes pourraient en prendre pour leur grade : il s'agit de second degré, et l'inaptitude à l'auto-dérision ne me regarde pas personnellement.

Il ne faut donc pas oublier que cette encyclopédie, ce chef-d’œuvre, cette merde ou peu importe ce comment on en parle, se prend extrêmement au second degré et pas du tout au sérieux. Aussi, son contenu peut ne pas être à jour. Ben, c'est pas grave. Ce sera à jour un autre jour, quand le créateur de cette œuvre n'aura pas la flemme.


Voici maintenant un petit guide des lieux, qui ne servira pas à grand chose pour le moment. Puisque je n'ai pas encore commencé à tout répertorier et tout classer.

1. Vocabulaire spécifique à LGJ et au RP en général.
2. Liste des floodeursmembres connus.
3. Les différents groupes sociaux sur LGJ.
4. Les boulets et bannis célèbres, car ils méritent leur propre section.
5. LGJ, la Chronologie Efficace.

2
L'Art / Another World - R:2
« le: dimanche 24 février 2013, 21:43:01 »
Petit projet que j'ai en tête depuis deux jours et qui commence à se former dans ma tête. Toile de fond : le Massively Multiplayer Online Role Playing Game. En abrégé, meuporg. Voilà voilà. Ami no-life lève ta souris, et surtout ne la renverse pas.

Bonne lecture ! (Je ne suis pas connu pour faire des prologues dignes de pavés, le chapitre 1 sera deux à trois fois plus long.)

Patch Note : 2.0 [Prologue ~Genèse]

Voulez-vous sauvegarder ces paramètres ?

Un doigt tremblant s'avança vers le bouton lumineux suspendu dans les airs. Une sorte de double flèche sur laquelle ressortaient deux lettres : OK. Un bruit se fit entendre, le doigt avait touché le bouton. Toute la salle se mit à crépiter, et l'ombre qui se trouvait au milieu se fit couvrir d'un rayon rouge, descendant de sa tête jusqu'à ses pieds. Au fur et à mesure que le rayon descendait, l'ombre se transformait : une chevelure blonde coiffée en bataille d'abord, puis un visage fin souriant, deux yeux bleu azur au regard confiant et deux marques noires en forme de croix inversées sous les yeux. Un corps svelte, puis un pectoral couvert de chaînes. Deux gants remontant jusqu'aux coudes, couverts de chaînes eux aussi. Enfin, un bas fait comme une armure blanche, et des bottes de plaque noires. Un deuxième écran apparut.

Veuillez choisir votre arme de prédilection.


Le doigt maintenant ganté fit glisser plusieurs images d'armes affichées sur un écran invisible, suspendu dans les airs lui aussi. On y retrouvait plusieurs armes : de l'épée de base, on passa à l'épée à deux mains, deux dagues, une hache, une hache à deux mains, une faux, un arc, un bâton, une lance... tout type d'arme était présent ici, du couteau papillon au lance-roquettes. Il chercha longtemps et trouva enfin ce qu'il cherchait depuis quelques minutes déjà. Une épée surmontée d'un canon : une gunblade. Le doigt pressa "OK" une nouvelle fois. La gunblade se retrouva entre les mains de l'entité ainsi créée, qui remit son doigt sur "OK" pour confirmer son choix.

Veuillez énoncer le nom de votre personnage.


L'entité prit une longue inspiration. Son regard se planta sur la commande vocale, sa gorge s'emplit du nom qu'il allait utiliser. D'une voix ferme et décidée, le jugement tomba.

- Sieghaart !

Une nouvelle fois, la salle crépita alors qu'un cercle bleuté s'éleva dans les airs. Serrant sa gunblade dans sa main droite, le personnage ainsi créé s'avança vers le cercle qui se créait. Une spirale bleutée, voilà ce qu'était réellement cette forme circulaire. Une spirale bleutée entourée d'un fin cercle d'or, montée sur un pied doré lui aussi. Une petite sphère dorée flottant dans les airs ornait le haut du cercle, qui n'était pas fermé. Il fit un pas, puis un autre. Il entra finalement totalement dans le cercle, se laissant aspirer par la spirale qui se dressait devant lui. Sa vision se troubla, il ferma les yeux. Il ne sentait plus le sol. Il se sentait bouger, il sentait qu'il flottait dans les airs. Lorsqu'il ressentit le sol sous ses pieds, la voix si robotique s'éleva une nouvelle fois.

Bienvenue dans le monde d'Evendir, Sieghaart.

3
Les alentours de la ville / When all hope is gone [Gladis]
« le: mardi 19 février 2013, 20:38:57 »
Il était temps. Il sentait que ça montait. Oui, il sentait la soif de sang monter en lui. Il se leva de sa couche et se dirigea vers le bloc-notes posé sur la table en évidence, et prit le stylo entre ses doigts. D'une écriture tremblante par le manque de contrôle, il parvint à écrire un mot rapide à l'attention de Mordret. "I'm off to kill." D'une démarche presque contrôlée, il se dirigea alors vers son armoire. Les battants s'ouvrirent, une main ferme attrapa un manteau noir qui alla se poser sur ses épaules. Les bras toujours nus rentrèrent une nouvelle fois dans l'armoire, pour en sortir ce qu'il lui fallait. Son six-coups, toute un sac de munitions... et un joli fusil à pompe chromé. Celui-ci finit à sa ceinture, tel un fourreau, alors qu'il tenait fermement son six-coups dans une poigne tremblante. Son regard était fou.

Les portes s'ouvrirent violemment après un coup de pied magistral entre les ouvrants. La jambe encore levée du Puppeteer fit un pas en avant, puis le Puppeteer lui-même disparut. Une course effrénée créa un léger nuage de poussière, alors que les diverses rambardes éclataient en morceaux et que les pièges s'activaient après que le pied de l'homme scorpion se soit posé dessus. Les gardes du côté d'Ahnard ne virent que la barricade exploser en centaines de morceaux de bois, et un éclair noir et blanc leur passer sous le nez. Ca leur suffisait : ils savaient qui venait de passer en trombe. Encore trois minutes de trajet.

Puis les gardes arrivèrent. Ceux de Nexus. Ceux-ci tentèrent d'arrêter l'homme-scorpion sans savoir ce à quoi ils s'exposaient. Ethan Andersen sauta par-dessus le premier garde, et une queue noire vint se planter dans son cou. La queue se releva, envoyant le garde voler dans les airs. A sa réception se trouvait le tibia du Puppeteer, qui l'envoya s'empaler sur l'épée d'un autre garde. Un regard rapide sur les troupes informa le scorpion de ce qui l'amuserait : il en restait huit. Le second garde, celui qui avait empalé son camarade sans le vouloir, finit avec une balle entre les deux yeux rapidement. Le Puppeteer, lui, avait déjà sa main sur la cheville du cadavre le plus frais et avait commencé à prendre appui.

Cent-quatre-vingt degrés. Ce fut la rotation du Puppeteer au moment de soulever le garde mort pour éclater la cage thoracique d'un troisième garde à l'aide du cadavre. Dans une belle gerbe de sang, le troisième garde recula de deux pas. Assez pour que le Puppeteer lui fracasse le crâne avec son talon, en prenant appui sur sa tête afin d'atteindre le quatrième garde et retourner sa propre lame contre sa mâchoire. Avec un léger coup de genou dans la main, Ethan permit au garde de s'empaler tout seul, la lame ressortant sobrement du haut de son crâne, là où aurait été le trou occipital à sa naissance. Un garde tenta, dans un dernier cri pour se donner du courage, d'approcher l'homme-scorpion pour lui asséner un coup d'épée. Il n'en eut pas le temps : une monstrueuse pince noire se referma sur sa tête. Le corps sans tête s'écroula au pieds du Puppeteer, dont la pince se changea en main, tenant toujours la tête.

D'un regard, il vit sa prochaine cible. On ne sut jamais si ladite cible était homosexuelle ou nécrophile, mais les lèvres de la tête arrachée et celles du garde se rencontrèrent dans un beau fracas d'os brisés. Six sur neuf. Il en restait donc trois. D'un seul assaut, un garde tenta de lui passer une épée en travers du corps. Sans se retourner, le Puppeteer prit la lame entre son pouce et son index. Il laissa le garde lutter quelques secondes, durant lesquelles la lame trembla légèrement. D'un mouvement vif du poignet, l'homme-scorpion retourna la lame contre son propriétaire. Celle-ci vint se planter dans son poumon gauche. Peu après, le pied du Puppeteer vint se poser sur l'épaule du garde qui crachait son sang, et sa colonne vertébrale ainsi que son poumon droit furent tranchés net en deux. L'épée était partie se planter dans le sternum du huitième garde d'un lancer habile.

Ethan laissa les deux cadavres tomber au sol, et se dirigea en marchant vers le dernier garde qui eut un mouvement de recul. Avec un cri de terreur, il laissa son arme tomber au sol. Le débit de parole impressionnant d'un humain menacé aura toujours surpris le Puppeteer, un peu emmerdé à chaque fois. Il détestait les supplications et les prières futiles. Cependant, le garde était différent cette fois : il lui délivrait une information qui donnerait un but à sa boucherie.

- F-F-Fier guerrier ! Attends ! Si tu me laisses la vie sauve, j-je m'engage à te donner une information qui pourrait t'intéresser !
- Alors parle, larve.
- T-Tu promets de me laisser en vie ?

- Oui, je le promets. Alors, parle !
- Voilà... On dit qu'il existe dans un autre monde des épées capables de détruire le monde si elles sont toutes réunies ! Ce n'est qu'une rumeur, mais...
- Intéressant... et où se trouvent-elles ?
- T-Tout près d'ici ! Nous étions partis inspecter l'endroit, en vérité.
- Oh, je vois. Approche donc, humain. En gage de ma gratitude, je me dois de t'étreindre.


Hésitant, le garde fit un pas en avant, puis deux. Sa démarche titubante montrait sa peur, mais aussi son soulagement. L'information n'était pas entrée dans l'oreille d'un sourd. Il se présenta donc en face de l'homme-scorpion, qui tendit les bras pour les passer autour du garde. La chaleur du scorpion surprit le garde, avant qu'il se rende compte que son propre corps refroidissait. Il n'avait pas senti les huit pattes de scorpion sortant des côtes du Puppeteer se planter dans ses reins. Un sourire cruel trônait sur le visage d'Ethan, alors que le garde reculait en tenant ses plaies.

- J'ai promis de te laisser en vie, soit... mais pour combien de temps ?


Tentant le tout pour le tout, le garde tourna les talons et tenta de courir. D'un air désabusé, le Puppeteer ramassa l'épée dudit garde et la lança sur lui. Le garde trébucha au dernier moment, esquivant donc miraculeusement l'épée qui se dirigeait vers son dos. A terre, il tentait de ramper. D'une démarche lente, le Puppeteer le rattrapa et regarda où s'était plantée l'épée. Il se retrouva face à un tout autre monde : un homme en costume-cravate gisait contre une porte, épinglé à la porte en question par l'épée qu'il avait lancé. Une blessure à l'estomac : il était dans doute évanoui. Le Puppeteer écrasa la tête du garde, avant d'entrer dans la maison. Il s'assura d'être bien bruyant, histoire que la personne qui habitait ici voit qu'il s'était introduit sans la moindre permission.

Le style était bien différent de Terra. Était-ce le monde dont le garde parlait ? Non, une vibration magique émanait de la maison. L'homme-scorpion se concentra sur la vibration : elle venait de six objets. Cinq épées... non, six. Une d'entre elles résonnait plus violemment avec le Puppeteer. Avec un sourire, il observa les alentours. Il devait trouver l'épée qui était rentrée en résonance avec lui, car c'était un signe. Cette arme était faite pour lui, et lui seul.

4
L'Art / The Puppeteer's Machine Engine Sprite Corridor H4xx3d
« le: samedi 16 février 2013, 14:23:03 »
... Oui, pas besoin de retenir tout le titre. Retenez Puppeteer et Sprite.

Mini F.A.Q :

Q : Un sprite ? Genre, comme la boisson ?
A : Non. Sprite comme pixel art isométrique ou non-isométrique de roxxor. En d'autres termes, c'est une image, c'est petit, c'est un peu pixelisé, c'est gadget, mais ça fait toujours plaisir.

Q : Mais à quoi ça sert, ton speurite, là ?
A : Ici, à rien? Généralement, ça sert dans les jeux en 2D. Genre Jump Ultimate Stars ou les premiers Mario, par exemple. J'en fais qu'un à chaque fois, alors une pensée aux développeurs de JUS qui ont dû faire 200 à 300 sprites par personnage.

Q : Et euh, tu nous a toujours pas montré ce qu'est réellement un sprite !
A : http://spritedatabase.net/files/ds/87/Sprite/Neku.png Ceci est une spritesheet, regroupant tous les sprites concernant un perso. Vous isolez une de ces jolies images, et paf c'est un sprite.

Q : Et c'est quoi le rapport avec toi ?
A : Ben, j'en fais. Donc ce topic me sert de galerie, et d'historique des commandes si quelqu'un veut commander un sprite. Il est servi frais, avec des glaçons. Je mérite de mourir pour cette blague.

Brrref. Fin de la mini-FAQ, place à ma mini-galerie.

http://hakuabyoutou.deviantart.com/gallery/ (Vous avez en bonus trois parties de Blank Dot qui est déjà sur LGJ et une de mes premières fics, dont j'ai honte en la relisant. Enjoy.)

Voilà pour vous donner une idée de ce que je sais faire. Y'aura deux ou trois références compréhensibles pour tout le monde, je le sais. Et au pire, Google Is Your Friend.

Petit bonus ? Bon, petit bonus. Je sais que tout le monde voit à quoi ressemble le Puppeteer, puisqu'il a sa gueule à gauche de mon post.

Donc voici le Puppeteer dans toute sa gloire...

Bref. Ce topic me sert de galerie, mais aussi de topic à commandes. Juste une chose : je me réserve tout droit d'auteur, donc pas de "OMG NO" si le sprite fait se retrouve sur mon DA en cas de personnage à peu près connu. kay ?

Allez hop, topic ouvert.

5
Les terres sauvages / Soldiers from the Underground [Enora]
« le: vendredi 25 janvier 2013, 22:54:23 »
- Il fait chaud...

Ainsi parlait le Puppeteer alors qu'il avançait en trainant les pieds. Il avait entendu parler de la chaleur : une température supérieure à celle qu'il vivait d'habitude. Ici, dans les terres sauvages, il s'agissait d'une température environnant les 40°C... à l'ombre. Si il pouvait, il utiliserait sa forme de scorpion pour prendre un bon bain de soleil. Mais il ne pouvait plus, pour deux raisons. La première, c'est qu'il était recherché mort ou vif sous la forme de scorpion, pour une somme assez coquette. Le scorpion aux yeux dorés, qui avait massacré des villages et des villages. Pour lui, c'était une broutille. Dommages collatéraux de la guerre, voilà tout ! La deuxième raison pour laquelle il ne pouvait pas passer en forme scorpion était plus insolite.

Il avait été engagé pour se chasser lui-même. Par Mordret en personne, dictateur à la tête d'Ashnard. Celui-ci voulait voir la capacité du Puppeteer à feindre sa propre mort. Son plan était de chercher un scorpion noir de trois mètres et de lui crever les yeux, mais ce plan comportait deux failles. Premièrement, il fallait trouver le scorpion. Deuxièmement, quoi qu'il fasse il y aura un témoin. Mordret avait bien prévu le coup et avait engagé, sous un alias, un autre mercenaire afin de faire la chasse au scorpion géant avec lui. Cela avait fait pester le Puppeteer plus d'une fois. Mais peu importe les objections qu'il faisait, le résultat restait le même : Mordret était un bel enfoiré, et bien têtu avec ça.


Ghost Town

Pour donner le ton, la pancarte donnait le ton ! Une jolie pancarte totalement couverte de mousse mais dont l'écriture au rouge un peu foncé pour être tout à fait rouge était suspendue à un poteau horizontal, qui lui était fixé au seul mur encore debout d'une baraque délabrée. Puppeteer s'approcha de la pancarte, son sens de l'odorat à l'affût. Comme il le pensait, sang séché. L'art du cliché tellement vu et revu qu'il en devient risible : ça ressemblait bien à Mordret de fixer le point de rendez-vous entre les deux mercenaires ici. Avec un petit rire froid, il regarda les alentours. Des maisons en briques complètement détruites, de la végétation chaotique, des restes de squelette...

Un os craqua derrière lui. Sans se retourner, il braqua son six-coups sur le nouvel arrivant. Le bruit qui avait été produit n'était pas très sec, mais il n'était pas faible pour autant. C'était un beau craquement bien fort et bien long. Donc la personne qui était arrivée était assez petite et pas très lourde. Une femme ? Le Puppeteer ferma ses yeux et baissa son arme. Il était de commune politesse que de se présenter en premier, même si il s'agissait de son identité la moins connue. Pas vrai ? Sans un regard, le Puppeteer déclina son identité entière en quelques secondes.


- Tu dois être la mercenaire qui va bosser avec moi ? Moi c'est Ethan Andersen. Ne me vole pas dans les plumes, et on s'entendra pas trop mal.

Évidemment, l'une des consignes de l'exercice était de ne pas buter le mercenaire. Il pouvait crever sur le chemin par inadvertance, mais le Puppeteer ne devait pas toucher à un cheveu du mercenaire. De toute manière, le tueur avait l'étrange sentiment qu'il ne pourrait pas se débarrasser de cette mercenaire d'un claquement de doigts. Rien d'étonnant, puisque Mordret lui-même, malgré son alias, s'est occupé du recrutement...

6
L'Art / Un ange en bouteille
« le: jeudi 24 janvier 2013, 22:09:32 »
Nouveau projet, je sais... Encore une nouvelle. Je dis bien une nouvelle, cette fois. Pas une succession d'histoires courtes comme l'étaient les Addendum ou Blank Dot (bien que Blank Dot se rapprochait de la nouvelle, puisque le lien apparaissait au final entre toutes les histoires courtes.) Un ange en bouteille se divisera en cinq ou six parties selon mon inspiration. Et si j'ai envie de donner un bonus après la chute, genre une sorte d'épilogue, alors il y a une possibilité de septième partie. Sachez que cette partie 1 a inspiré Hobo, un de mes persos récents, inconnus et non joués. (Pour l'info inutile, sachez que Hobo est un croisement entre Blank Dot, disponible dans l'Art également, et Un ange en bouteille.)

Partie 1 : Le démon de la bouteille


Il n'était pas ici par hasard. Du moins c'est ce qu'il voulait penser. Lui, c'est cet homme brun aux cheveux courts et à la barbe naissante qui regardait avec un air quelque peu mélancolique la vie autour de lui. Assis sur un banc, une bouteille à la main. Il avait pourtant pris la résolution d'arrêter de boire, mais l'appel était trop tentant. Il regardait les passants, comme un ivrogne regarderait cette foule. Il était même un peu effrayé à l'idée qu'il faisait lui aussi partie de cette foule aux yeux d'un autre. Sa main se leva, sa tête s'inclina légèrement vers l'arrière. Le goulot de la bouteille effleura ses lèvres et le liquide descendit dans sa gorge. Avec un petit frisson, il reposa la bouteille sur le banc, à côté de lui. Pour lui, rien ne valait la petite bouteille de whisky au petit matin pour se réchauffer et se réveiller. Il ne voulait pas admettre qu'il s'était un peu perdu dans cette foule, et se cramponnait à l'idée qu'il n'était pas là par hasard. Il continuait à observer la foule de son oeil si méfiant : tout ce qu'il y voyait ici n'était qu'un ramassis de déchets, pire que lui encore. Lui, il était libre, assis sur son banc dans un parc, entouré de pigeons idiots qui pensaient pouvoir cohabiter avec cet homme. Il regarda d'un air dédaigneux l'un desdits pigeons avant que son pied ne parte, comme par réflexe. Par chance pour le pigeon, qui s'envola tout de même avec la peur de se faire toucher, il était trop engourdi par le froid, le sommeil et l'alcool pour réussir à toucher sa cible.

Lentement, il releva la tête. Il voulait rentrer chez lui. Il le voulait, mais il ne pouvait pas. Comment rentrer chez soi alors que l'on est perdu ? Et surtout, comment rentrer chez soi alors que ledit chez soi n'existe pas réellement ? Il prit une deuxième gorgée du liquide ambré. Son oeil, automatiquement, scruta tous les coins de rue. Aucun membre des forces de l'ordre ne se trouvait dans le coin : tant mieux. Il pouvait continuer à boire tranquillement, sans que personne ne lui demande quoi que ce soit. D'un air agacé, il se leva et commença à tapoter toutes ses poches, une à une. Il finit alors par trouver ce qu'il cherchait : un briquet de couleur orangée et un paquet de cigarettes usé. Ses joues se creusèrent tandis que son pouce glissait sur la roulette. L'instant d'après, le bout incandescent de la cigarette consumait une petite partie de celle-ci, et un panache de fumée sortait de la bouche de cet homme. Il détestait la première bouffée, il lui trouvait un goût horrible. Pourquoi avait-il commencé à fumer ? Lui-même ne savait plus. Pour suivre les autres ? Non, ce n'est pas son genre. Parce que ça avait l'air "cool" ? Il se foutait éperdument des autres. Non, c'était sans doute pour passer un autre cap dans sa vie. Il avait passé ce cap, mais il n'avait pas réussi à arrêter la machine infernale qui lui avait servi de pont.

Peu importe. Il s'en foutait. Sa vie ne valait plus grand chose.

Son coeur battait de plus en plus lentement. Il le sentait, au fil des années. Il s'épuisait plus vite, il était de moins en moins poussé par ses instincts. Il ne vivait déjà plus, il ne faisait que grimper la haute colline des blessures silencieuses. Combien de personnes avaient déjà péri dans son entourage ? Il avait perdu le compte après l'enterrement de sa mère. Il avait été à celui de son père peu après, l'air absent. Là où plusieurs personnes se seraient écroulées, lui était resté debout. Il était resté debout le long des deux enterrements, sans verser la moindre larme. Non pas qu'il ne souffrait pas, au contraire. Son esprit s'était arrêté de fonctionner ce jour-là. Tout s'était arrêté dans son corps, et tout était en miettes dans son intérieur. Il collectait à peine les dernières pièces du puzzle.

Il ne se souvenait plus vraiment de ce qu'il faisait avant. Il ne se souvenait plus rien. Non, la seule chose dont il se souvient, c'est qu'il ne voulait pas que le destin lui prenne sa femme. Cruel destin, hélas. Sa femme n'était pas morte, mais elle était partie. Elle avait emporté quelque chose d'important avec elle. Qu'était-ce ? Si il pouvait s'en rappeler... Quelque chose vibra dans sa poche. En poussant la bouteille, il réussit à atteindre l'objet convoité : un vieux téléphone portable miteux, à l'écran fissuré. Ledit téléphone vibrait silencieusement dans la main usée de l'homme, qui pressa la touche ornée d'un téléphone vert avant de porter l'appareil à son oreille et prononcer un mot qu'il répétait inlassablement depuis des années. Sa voix rauque passa dans le combiné.

- Allô ?
- C'est moi. Viens à l'adresse habituelle, c'est urgent.
- Encore ?
- C'est pour toi que je fais ça, tu le sais ?
- Ouais, ouais...
- Alors je compte sur toi, Nath.


Nath. L'abréviation de son véritable prénom, Nathaniel. Un prénom comme un autre à ses yeux : pas détestable, pas admirable, rien de spécial. Enfin si, quelque chose de spécial tout de même. Il avait le mérite d'être rare, et en plus d'être son prénom à lui. Le prénom qui lui offrait le simple plaisir du petit sursaut à l'entente de ces quatre syllabes lorsqu'il ne s'y attend pas, et le souvenir de l'angoisse qu'il sentait lorsqu'il était gamin. Quand ce nom était prononcé par son instituteur, sans raison apparente. Tout le monde connait cette peur. Celle de se faire gronder après une énième connerie. Un léger sourire gêné leva les coins de ses lèvres le temps d'un instant. Le temps qu'il range son vieux portable dans sa poche, qu'il rentre la bouteille par-dessus le portable et qu'il se lève. Le froid avait engourdi ses jambes, mais il avait un endroit auquel se rendre.

Au bar des Huit Eclairs, le plus grand centre d'informateurs de la ville, regorgeant de pseudo-clients en fait informateurs et clients des informateurs. Le pseudo-barman, lui, était l'informateur direct de Nath. Il faut dire que récupérer des informations sur une femme qui disparaît sans laisser aucune trace avec sa fille demande un minimum de compétences, et que le patron de tout ce réseau avait bien plus que ce minimum. Raijin, qu'on l'appelait. D'où le nom du pseudo-bar : le dieu de la foudre et ses huit informateurs.

7
Le coin du chalant / Fly Away.
« le: mercredi 23 janvier 2013, 06:44:22 »
Voilà voilà, je lâche le monstre sur LGJ. Avec son petit paquet de trames bien sûr.

Partie 1 : Terra

- Puppeteer sort tout juste du labo, avec sa queue de scorpion et ses pattes sur les côtés. Vous êtes un esclavagiste, et la tentative de capture va se transformer en cauchemar.

- Depuis tout ce temps, la légende traine sur un scorpion géant aux yeux dorés. Vous avez été engagé pour tuer cette bestiole. Votre partenaire de quête ? Un type aux cheveux noirs et blancs qui paraît franchement asocial.
Soldiers from the Underground (Enora)

- Puppeteer engage un raid sur Tekhos seul. Sa raison ? Dégoter un deuxième six-coups et des balles, reliques au paradis de la technologie. Soit vous l'accompagnez pour une raison X ou Y, soit vous lui barrez la route. Les deux cas sont risqués, de toute manière !

Partie 2  : Seikusu

- Une émeute s'est déclarée au beau milieu du centre commercial. Apparemment, Puppeteer s'est perdu dans un endroit inconnu et un gros scorpion noir aux yeux dorés sème la terreur parmi les acheteurs et les vigiles. Soit vous tentez de l'arrêter, soit vous l'aidez à foutre un bordel monstre. Dans les deux cas, vous risquez de vous prendre deux ou trois coups de queue. (A prendre au sens propre ET figuré pour les personnages féminins.)

- Y'a un truc bizarre avec ce type qui vous demande où il est non ? D'une, il a une grosse queue de scorpion noire, et en plus sans que vous sachiez pourquoi vous flippez.

- Vous retrouvez un corps par terre, dont le sang a tourné au violet, et un homme bizarre aux yeux dorés à côté du cadavre, en train de fumer une clope, assis sur un tas de pierres. N'écoutant que votre courage et votre sottise, vous allez aux abords de cet homme pour savoir ce qui s'est passé.

- Arrivé sur Seikusu par hasard et ayant beaucoup bougé, le Puppeteer est arrivé aux laboratoires. Les labos lui rappelant des mauvais souvenirs, il s'est mis en tête de les détruire. soyez vigilant, vous qui tentez de l'arrêter ! Il ne va pas retenir ses coups, au contraire.

Partie 3 : L'Entre-deux Mondes

- En vous baladant autour de la plaine de Gorge-sèche, vous voyez un homme à moitié scorpion en train d'étouffer. Dans votre grandeur d'âme, vous le sauvez. Si vous vous attendiez à un accueil si glacial en dehors des terres terranides !

- Le Puppeteer s'est enfin décidé : l'endroit où il va foutre un bordel monstre sera l'occasion même de pourrir l'endroit le plus pur de tous les mondes ! Direction le Paradis, avec un camarade de foutage de merde involontaire.

- Gêné, l'homme-scorpion vient vous demander de l'aide. oui, le Puppeteer vous demande de l'aide à VOUS. Il a quelqu'un à aller chercher dans les limbes, et il ne pourra pas l'atteindre seul. Ce que vous ne savez pas, c'est qu'une fois sur place, il tentera de se débarrasser de vous "involontairement".

Partie 4 : Peu importe l'endroit !

- Vous vous sentez de taille à pouvoir faire flipper Puppeteer, celui qui d'ordinaire fait le paysan de base se pisser dessus en lui disant "bouh" ? Then come and get it.

- Puppeteer a besoin d'un défouloir. Pas de chance, ça tombe sur vous ! Défendez-vous au possible face à l'homme-scorpion...

Plus un scorpion est petit, plus il est dangereux... vraiment ? (Conrad St-Amant)


- A bord d'un avion de ligne (si Seikusu) ou une quelconque machine volante (à Terra), Puppeteer et vous, monsieur ou madame le/la grosbill asociale incapable de voler par vous-même, avez un... léger différend. En prenant en compte le fait que le voyage est dangereux dans l'optique de la baston et qu'un crash pourrait arriver à tout moment... Il est temps de s'essayer à la cohabitation, et à la pourriture discrète. Il s'agit ici de survivre tout en pourrissant l'autre.

- Vous pouvez proposer.

8
Prélude / Locked and loaded. (Valiprimé !)
« le: lundi 21 janvier 2013, 16:00:32 »
Dictature d'Ashnard, bureau de l'Empereur Mordret
Enregistrement de rapport
Sujet : Projet Puppeteer 5.1

Alors, Steiner ? Avez-vous trouvé un moyen de créer le Puppeteer ?


C'est pour cela que je suis venu, votre Grandeur. Le projet Puppeteer 5.1 fut couronné de succès.

Dites-moi en plus.

Nous avons trouvé un cobaye histocompatible avec les gènes du Puppeteer. Je crois que son nom était quelque chose comme Ethan Andersen... enfin, ce n'est pas l'important ! Il semblait pourtant impossible qu'un mâle, âgé de dix-huit ans, et avant tout humain puisse recevoir le Puppeteer ! Et pourtant, un miracle a rendu cette possibilité réelle. Bien que ce qui était un humain soit devenu une créature sanguinaire, une bête assoiffée de sang.

Je veux le voir.


Vous ne pouvez pas encore, votre Grandeur.

Silence ! Qui es-tu pour donner un ordre à l'empereur Mordret ? Je veux voir à quoi ressemble l'élite d'Ashnard, le premier Puppeteer terminé !

Je voulais dire par là, votre Grandeur, qu'il est encore sous des circonstances qui pourraient mettre le succès de l'expérience en danger. Vous ne voudriez pas que l'élite créée avec les derniers échantillons de Puppeteer ne meurent, pas vrai ?
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Il s'était réveillé. Sa première pensée fut destinée à un mal de crâne violent qu'il avait toujours considéré comme un signe précurseur d'une mauvaise journée. Une main crispée sur le front, il mit un maximum de force dans ses bras et ses jambes afin de se lever. A sa surprise, au lieu de se lever normalement il fit un petit vol plané à travers sa chambre... ou plutôt sa cellule. La dernière chose qu'il eut le temps de voir avant de s'assommer contre un miroir fut son propre corps. Il est important de le mentionner, parce que sa surprise en face de ce reflet ne fut pas des moindres. Où était passé l'homme qu'il connaissait avant ?

Jamais il n'avait ressemblé à ça. Où étaient passés ses cheveux blonds et ses yeux azur ? Qu'en était-il de la queue de cheval dont il avait pris soin durant huit années maintenant ? Ethan ne se reconnaissait plus : ses cheveux étaient devenus d'un brun très foncé, en dehors d'une large mèche sur le côté droit de son visage, et ses iris avaient pris une teinte dorée qui lui déplaisait atrocement. Durant un instant, il hésita à se crever les yeux pour ne plus les voir, et ne plus les avoir. C'est en levant les mains vers son visage qu'il aperçut enfin les dizaines de cicatrices sur son corps. Des cicatrices encore rougies par la chair qui n'est pas totalement refermée. Cela ne ressemblait pas du tout aux fins traits blancs qu'il avait sur les jambes. Pas encore, en tout cas. Un point qu'il trouva positif fut d'abord sa force, qui semblait avoir augmenté de manière non négligeable. Puis il apprécia les muscles qui s'étaient dessinés sur son corps et qui étaient apparus comme avec la gonflette. En sachant pertinemment, après avoir eu une démonstration de sa propre force, que ce n'en était pas.

D'un pas toujours un peu engourdi par la puissance de l'impact avec le mur, il se dirigea vers une petite table en bois. Sur celle-ci se trouvait une petite coupe à fruits contenant une pomme et un abricot. A côté de cette coupe se trouvait un feuille de papier. A la lecture, il comprit que c'était celui qui était venu porter cette coupe qui l'avait laissé là. Le contenu du papier était clair : instructions dédiées à celui qui surveillerait Ethan, à ses risques et périls.

Deux paragraphes attirèrent son attention :


Le Puppeteer peut passer d'un état mental stable à instable en moins de deux secondes. Cette particularité est due à l'implant des gènes de Puppeteer qui altère le cerveau. Selon les données des Puppeteers précédents, le sujet peut devenir extrêmement violent à tout moment. Aussi son caractère de base sera changé sans possibilité d'y remédier. Même si le sujet lit ceci avant de passer dans la phase Alpha, il ne pourra changer le résultat.

Les caractéristiques générales observées dans une instabilité mentale effrayante provoquée par l'entrée de Puppeteer dans le cerveau du porteur sont aisées à décoder : en temps normal, le Puppeteer sera froid. D'une froideur à vous glacer le sang jusqu'à la dernière goutte. Jamais un mot chaleureux, jamais un regard qui ne soit pas empli de haine ou de mépris, pas un seul son qui ne soit pas venimeux. Le Puppeteer est un sujet qui ne prête pas à la sociabilité, bien au contraire. Pour une raison inconnue, que le sujet ait ou non un niveau poussé en anglais, il aura toujours énormément d'anglicismes. On peut supposer que le porteur originel de Puppeteer était de "l'autre monde". Le deuxième point est un point où sa santé mentale dégénère violemment, et où le sujet devient une bête sauvage assoiffée de sang. Rien d'autre ne le guidera que son instinct de meurtre. Bien que nous ne connaissons toujours pas l'élément déclencheur de cet état, nous l'avons nommé Dead Trigger. Dès qu'il rentre dans cet état, il veut mieux se considérer comme mort, car même courir pour espérer rester en vie ne suffit pas.

Avec un rictus, il froissa le papier dans sa main. Un commentaire venimeux sortit de sa gorge, comme on respire.

- Piece of shit.

Lever de sourcils étonné. Quand a-t-il appris à parler cette langue étrange ? Il n'a jamais su parler anglais auparavant. Cette langue s'imprimait dorénavant dans son esprit, et lui semblait étrangement familière. Avec un deuxième haussement de sourcils, il relut le paragraphe qui se trouvait sous ses yeux. Peu importe qu'il ait eu un apprentissage de l'anglais ou non, il allait parler anglais plutôt souvent. Ce qui signifiait ainsi qu'il était le sujet de Puppeteer. Et que plus rien ne reviendra comme avant.

Avant... Voilà un sujet qui avait réussi à porter Ethan au plus profond de lui-même. Avait-il réellement eu un "avant" ? Un passé, comme ils disent ? Si il en avait eu un, pourquoi ne s'en souvenait-il pas vraiment ? Tout ce qui lui restait d'un passé était les vestiges d'une vie banale. Une vie qu'il avait voulu quitter, en fuyant Nexus. Savait-il vraiment que c'était Ashnard qui l'attendait ? Non. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il lui fallait éviter Tekhos pour des raisons de sexe évidentes. Il était donc parti ainsi, presque les mains dans les poches, juste un six-coups volé pour se défendre.

Que valait un six-coups contre du chloroforme ? Il avait fait un long sommeil et s'était réveillé ici.

Un homme blond le surveillait auprès d'une porte. Il ne l'avait pas remarqué auparavant, mais il était à côté de la porte fermée, les bras dans le dos, le menton levé. Dès que Puppeteer s'approcha, le garde mit sa main devant la porte. Le regard mauvais, le blanc des yeux grisâtre, l'expérimentation prononça deux mots lourds de sens et de menaces.


- Pousse-toi.


Une goutte de sueur perla sur la tempe du garde, qui ne bougea cependant pas d'un cil. Les iris du Puppeteer commençaient à briller dangereusement. Une seconde plus tard, le garde tremblait de tous ses membres. Mais sa volonté de fer le faisait tenir debout, le bras toujours tendu devant la porte. Un cri résonna, alors que les yeux du Puppeteer étaient exorbités et qu'il se pliait pour laisser place à une attaque pour le moins imprévisible.

- Out of my fucking way !!

Un dard gigantesque avait empalé le bras du garde dans la porte, dard qui était relié au bas du dos d'Ethan par une sorte de longue queue, ressemblant vaguement dans sa forme à une infinité de phalanges encastrées les unes dans les autres. Sur ses hanches poussaient deux pattes évoquant légèrement des pattes d'insecte. La queue fouetta l'air une nouvelle fois, dégageant le garde qui tomba par terre, le teint grisâtre.

Poison.

Ethan était libre, mais il avait renoncé à son passé en tant qu'humain. Il était devenu le Puppeteer, un fou à la puissance peu comparable parmi les Mortels.

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Et donc, c'est ainsi que l'on peut voir les miracles de la science, votre Grandeur ! Le Puppeteer est en parfait état de fonctionnement, et a même eu des améliorations qui ne tiennent qu'à son porteur !

De quoi me parlez-vous là, Steiner ?

Premièrement, cette capacité à se transformer partiellement ou intégralement en scorpion de deux mètres et demi... elle ne provient pas des pouvoirs de Puppeteer. Aussi, cette faculté à développer une aura de menace assez impressionnante pour paralyser un corps, c'est quelque chose ! Combien de gardes sont tombés durant l'opération ? Je vous le demande.

Aucune capacité spéciale au combat, alors ?


Nous n'en savons rien, mais il parait peu probable que le Puppeteer se laisse abattre par manque de compétences.

Vous ne croyez pas si bien dire... ne pas se laisser abattre.


P-Puppeteer !

Farewell, Steiner.

*BANG*


Alors ainsi, tu es Ethan Andersen le Puppeteer... Il est plaisant de te rencontrer.


Mordret, hein ? Que me veux-tu ?

Oh, rien. On pourrait dire que je suis ton créateur, c'est tout... Pourquoi as-tu tué Steiner, ton propre père ?

Revenge. I'm not what he wants me to be.


Je vois... Je suppose que je vais te laisser ici. J'ai une réunion d'ici peu.


Puisses-tu crever, infâme chacal.


Oh, tu vas me faire rougir. Si tu n'étais pas aussi important, je t'aurais fait tuer depuis longtemps...


Fin de l'enregistrement.
Données sur le Puppeteer : collectées.
Institut Tekhan de l'Information (ITI)

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