Identité : Takael Nerimor
Âge : 92 ans
Sexe : Mâle
Race : Haut-elfe
Sexualité : Hétérosexuel
Métier : Commandant d'un bataillon de croisés
Physique : Malgré ses 92 ans Takael a l'apparence d'un jeune-homme d'une vingtaine d'années. Aucune sorcellerie ne se cache derrière ce tour, pure génétique, merci à la longévité exceptionnelle des hauts-elfes. Il mesure 1m86 et a une carrure athlétique, signe d'un entraînement régulier. Deux impressions contradictoires se mêlent généralement quand on le rencontre pour la première fois. D'un côté, ses canines proéminentes, ses yeux alertes couleur ambre, ses muscles bien dessinés et ses longues oreilles pointues orientées vers l'arrière lui donnent l'air d'un loup prêt à mordre. D'un autre côté, sa peau blanche dépourvue de cicatrices, son corps imberbe et sa tignasse blonde font davantage penser à un agneau inoffensif. Cette dissonance lui octroie une certaine prestance, dont il joue volontiers. En ce qui concerne son attitude, il assume pleinement le fait d'être un dominant, il se tient droit, est sûr de lui, reste toujours calme et directif. Il est constamment attentif à son environnement, sauf lorsqu'il médite ou prie, seul moment où il semble se relâcher. Pour ce qui est de ses habits, il porte généralement une cotte de mailles recouverte d'un tabard blanc marqué de la croix rouge des croisés. Grâce à sa magie de châtiment, il peut faire apparaître une armure blanche entre sa cotte de mailles et son tabard. En civil, il aime porter des habits aux couleurs blanche, argent et or. Petit détail supplémentaire, il n'aime pas le parfum et n'en met jamais, cela brouille son odorat et le rend trop facilement repérable. Pour les mêmes raisons, entre autres, il ne boit pas et ne fume pas. Bien qu'il fasse parfois une entorse concernant l'alcool, quand il est utilisé comme moyen pour sociabiliser.
Caractère : Soucieux de maintenir un certain équilibre, une certaine stabilité sur le long terme, il semble constamment jongler avec les contraires. Entre l'elfe civilisé et la bête sauvage, entre le meurtrier impitoyable et le protecteur bienveillant, entre ses désirs et ses devoirs. Seules deux caractéristiques chez lui semblent poussées à l'extrême, sa volonté de dominer les autres et son goût pour la discipline. Car oui, Takael est un homme discipliné, il prend très au sérieux ses devoirs et ses conditionnements physiques et mentaux. Sa pensée est la suivante : Comment puis-je imposer une discipline aux autres si je n'arrive déjà pas à m'en imposer une à moi-même ? Mais n'allez pas croire non plus qu'il ne vit que pour son travail, car suivre le plus possible ses désirs personnels fait aussi parti de sa discipline. Et ce même s'ils peuvent s’avérer socialement gênants pour lui après coup. Pourquoi ? Parce qu'il a remarqué que les démons, liches et autres créatures corrompues se servent des frustrations de leurs ennemis pour les tenter et les rallier à leurs plans. Suivre ses désirs contribue donc à renforcer son esprit, en ne laissant pas ses frustrations se développer. Malgré tout, son naturel jovial vient contrer l'image rigide qu'il pourrait avoir autrement. Enclin aux plaisanteries et piques acerbes, il fait preuve d'un esprit vif et plus souple qu'il n'y paraît au premier abord. C'est d'ailleurs l'une de ses principales qualités : son aptitude à s'adapter. S'adapter à l'ennemi, à la situation, à ses propres prises de conscience ou résultats d'expérimentations. De tout ce travail sur lui il tire une grande fierté, qui frise parfois l'arrogance. Quant à la peur, il l'a tellement ressenti plus jeune qu'il a fini par s'y habituer. A-t-il peur parfois ? Oui, bien sûr, mais elle n'a plus de prise sur lui. Au final, les créatures invoquées par son pouvoir d'ESPer résument assez bien ce qui compte le plus pour lui : la liberté de faire ce qu'il souhaite, la force de faire ce qu'il doit, le contrôle de soi et des autres et la volonté de créer un lien avec autrui.
Histoire : Un genou à terre, face à la tombe de ses parents, Takael se remémore le passé. Il profite de ce moment de calme et de recueillement pour se rappeler des choses importantes. Il se souvient de son enfance insouciante, de la vie au village au milieu de la forêt. Une vie paisible, peu contraignante, peu stimulante aussi, mais qui lui manque tant aujourd'hui. Avec le temps, il a oublié les visages, les noms, petit à petit ses souvenirs des temps de paix s'effritent. Pourtant, certains événements lui collent à la peau comme une malédiction. L'attaque soudaine des morts-vivants, les viols, les meurtres, les tortures, la corruption des terres et des êtres. Le fait d'être traqué comme une bête des jours durant, le froid, la peur, la folie qui toque à la porte. L'errance, qui dure, la survie au jour le jour avec la peur constante d'être rattrapé un jour par ces abominations. Après la traque et la fuite, le retour à la civilisation, retrouvé par l'Ordre Immaculé, soigné, écouté. La visite des inquisiteurs et la promesse que le ménage sera fait par les croisés. Malgré tout, la peur qui colle à la peau ... Les réveils en sueur au milieu de la nuit et les rondes nocturnes pour vérifier qu'aucun mort-vivant ne se cache dans les environs. La religion comme béquille puis, comme pilier, pour retrouver une forme de sérénité, de force face à l'adversité. Les pouvoirs d'ESPer enfouis par les traumatismes qui s'éveillent enfin. Son griffon invoqué, perçu par les religieux comme un signe, animal associé à la noblesse et au courage. L'entrée chez les croisés, l’entraînement, l'apprentissage de la magie de châtiment, les premières batailles. Le chaos des combats qui devient sa normalité, son plaisir même, sa vengeance surtout. La montée en puissance, en grade, jusqu'aux sommets, jusqu'à se considérer comme le bras armé de Dei. Le commandant précédent gravement blessé et mis à la retraite, sa promotion à la tête du bataillon pour mener les hommes. L'ivresse des victoires face à l'ennemi ashnardien, sa volonté grandissante d'écraser et d'humilier ces lâches qui se cachent derrière leurs pathétiques créatures corrompues. Takael sait qu'il doit garder tout cela en tête, pour maintenir sa volonté intacte, pour maintenir sa force et sa détermination.
Vêtu d'une côte de maille, elle-même recouverte d'un tabard blanc à croix rouge, l'elfe se releva au son des mailles s'entrechoquant. Après des mois à frapper l'Empire sans relâche et à voir des horreurs, cette petite pause lui a permis de réorganiser ses pensées. Il vient d'être convoqué devant le général Tolvarg, son supérieur hiérarchique, pour recevoir ses ordres et transmettre ses rapports. Des formalités qu'il aurait préféré déléguer à son assistante, une ange nommée Neliel qui est affectueusement surnommée l'Ange-à-tout-faire du commandant par ses hommes. Enfin, il suppose que si sa présence est requise, c'est qu'il doit y avoir des sujets à aborder qui ne relèvent pas de la routine. En tout cas il l'espère, la perspective de se déplacer pour rien l'ennuyant fortement. Il se met en marche pour sortir du cimetière et rejoindre son escorte, des membres du premier escadron qu'il mène personnellement au combat. À l'entrée, près de leurs griffons, huit croisés en armure l'attendent. Équipés d'une lance et d'un bouclier de cavalerie, ils arborent fièrement sur ce dernier la croix rouge des croisés, affublée en son centre d'un V-I en chiffres romains. Le V montre leur appartenance au 5ème bataillon de chevaliers-mages et le I correspond au premier escadron du bataillon. Un simple « Nous partons. » et après avoir répondu par l'affirmative, l'escorte se met en selle. Le commandant invoque alors son propre griffon grâce à son pouvoir d'ESPer et monte dessus avant de décoller en direction de la forteresse centrale, au cœur des États pontificaux. Après plusieurs heures de vol, la forteresse centrale est en vue, soit un vaste réseau d'ouvrages défensifs, d'écuries, de champs, de terrains d’entraînement, d’entrepôts et de bâtiments administratifs. C'est ici que sont formés, équipés et commandés la majeure partie des bataillons de cavalerie des croisés. Pour le rappeler à tous, le drapeau blanc à croix rouge flotte un peu partout sur les bâtiments du complexe. Le commandant et son escorte se dirigent vers un bâtiment où le drapeau des croisés s'est vu rajouter un blason, une hache à double tranchant, emblème du général Tolvarg. Ils atterrissent dans une large cour, descendent de leurs montures et les confient aux écuyers, tandis que le griffon invoqué de Takael disparaît. Ne reste plus qu'à aller trouver le général à l'intérieur.
Quelques escaliers et portes plus tard, voilà le commandant Nerimor face au gr-, hum, face au général Tolvarg, un nain. Son bureau ressemblant davantage à une table basse qu'à autre chose, la discussion se tiendra debout. Après les politesses d'usage, il commence par la mauvaise nouvelle en tendant un rapport à Takael. Ce dernier se rend rapidement compte qu'il s'agit d'un rapport de l'inquisition à son sujet. Des primes auraient été mises sur sa tête et des informations sur ses habitudes auraient été achetées par des assassins. Pas les moins compétents du lot d'ailleurs. Si même les petites lames se mettent à lui pourrir l'existence, il ne va jamais avoir la paix, pense-t-il alors. Le général lui explique qu'il souhaite qu'il renforce sa sécurité personnelle. Ce à quoi Takael lui répond qu'il a quand même l'intention de continuer à aller aux latrines tout seul. En tout cas, il est prévenu qu'après ses petites escapades en territoire ennemi, ses hôtes ont décidé de lui envoyer les chiens aux fesses. Il espère seulement qu'il s'agira plutôt de chiennes et qu'il pourra s'amuser un peu avec avant de les faire abattre. Le général interrompt alors ses pensées en changeant de sujet, quelque chose de plus important soit disant. Et effectivement, c'est une demande émanant directement du conseil à son attention, la première qu'il reçoit en plusieurs décennies de service. Le général lui explique alors la volonté du conseil de renforcer les liens entre l'Ordre et Nexus et les choix stratégiques de la cité-État en matière militaire. En résumé, Nexus a investi dans ses défenses et dans sa marine, mais souhaite se concentrer sur le commerce et la politique plutôt que sur l'armée. Raison pour laquelle l'Ordre compte leur proposer les services du 5ème bataillon pour mener des attaques préventives et des contre-attaques. Ce sera beaucoup moins coûteux pour Nexus d'héberger un bataillon déjà formé, équipé et aguerri, plutôt que de partir de zéro. De plus, une force offensive de cette qualité leur permettra de sécuriser leurs routes commerciales terrestres plus efficacement. Du côté de l'Ordre, l'objectif est avant tout diplomatique et symbolique. Takael lui, semble aussi y trouver son intérêt. Un rebasement à Nexus lui permettrait de s'occuper de son problème d'assassins au calme. De plus, ses hommes sont fatigués par la précédente campagne, un peu de confort avec une grande ville à proximité leur fera le plus grand bien. Il a donc l'intention d'accepter, reste à savoir si les autorités de Nexus accepteront le cadeau de l'Ordre.
Pouvoirs :Takael est capable d'utiliser la magie de châtiment, qui est une forme offensive de la magie sacrée. En plus de cela, il dispose d'un pouvoir d'ESPer qui permet d'invoquer un désir profond sous une forme physique ou de fusionner avec.
Il dispose ainsi de quatre créatures invocables à tour de rôle :
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Le griffon [Sûr] est l'incarnation du désir de liberté. Il est capable de voler longtemps, de lacérer ses ennemis avec ses serres, d'éventrer les armures avec son bec. Extrêmement agile, il peut effectuer des manœuvres serrées à grande vitesse. Ses yeux sont capables de voir à plusieurs kilomètres de distance et de percevoir le monde avec un léger ralenti.
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Le minotaure [Hentai] est l'incarnation du désir de force. Sa seule particularité est d'être monstrueusement fort physiquement parlant.
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Le slime [Hentai] est l'incarnation du désir de contrôle. Insensible aux attaques physiques, il peut modifier la forme de son corps à loisir et en modifier la densité. Le fluide qui le compose a des vertus conservatrices remarquables et est capable de donner des soins d'urgence ou de capturer des êtres vivants tout en les gardant en vie.
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La meute [Sûr] est l'incarnation du désir de lien. Elle est composée d'hommes-loups, extrêmement agressifs, qui ont pour particularité de pouvoir se multiplier. Chaque nouvelle division divise la force individuelle des membres, mais augmente la force collective.
En plus de ces quatre créatures, Takael dispose également d'une capacité lui permettant de fusionner partiellement avec ces invocations. Ainsi, il peut se faire pousser les ailes de son griffon dans le dos, profiter de la force musculaire de son minotaure ou ramollir son corps pour se faufiler comme un slime, entre autres. S'il ne peut pas invoquer deux créatures différentes en même temps, il peut en revanche mélanger les attributs de deux créatures lorsqu'il fusionne avec.
En ce qui concerne la magie de châtiment, le Commandant Nerimor dispose à la fois de sorts utilisables par tous ses soldats et de sorts qui lui sont propres. Ils peuvent tous être lancés de deux manières différentes, soit avec une incantation courte, soit avec l'incantation complète qui rajoute une petite phrase avant le nom du sort. Nous commencerons par ceux qui sont utilisables par tout son bataillon :
- « Ravage la terre. Barrage ! », envoie 12 projectiles de la taille et de la forme d'un javelot. Ce sort est conçu pour être tiré depuis les airs vers le sol. Lorsque les 100 hommes d'un escadron utilisent tous ce sort en même-temps, 1200 projectiles s'envolent pour aller cribler le sol et les ennemis. Très efficace contre les cibles peu protégées.
- « Brise les tous. Charge ! », crée un amas très dense d'énergie sacrée de couleur blanche. Il prend la forme d'une pyramide couchée vers l'avant, devant le griffon du chevalier-mage. Permet de réaliser des charges de cavalerie dévastatrices et d'augmenter la vitesse des griffons à l'impact.
- « Révèle sa volonté. Deus Vult ! », permet d'aiguiser les armes et de renforcer les armures et boucliers avec une matière blanche issue d'énergie sacrée solidifiée. Celui du commandant est si fort qu'il n'a pas besoin de l'appliquer sur un équipement existant. Il crée lui-même sa propre armure et ses propres armes à partir d'énergie sacrée.
- « Étouffe les flammes. Entrave ! », projette une chaîne d'argent qui s'enroulera autour du premier obstacle touché. Elle est capable d'empêcher toute magie de s’échapper hors de son emprise. Si la quantité d'énergie magique cherchant à s'en échapper surpasse celle nécessaire pour créer la chaîne, alors elle se brise. Pratique pour capturer rapidement des sous-fifres ou des ennemis affaiblis au préalable.
Voici maintenant les sorts de magie de châtiment que seul le commandant et éventuellement certains capitaines d'escadron maîtrisent :
- « Dévore les ténèbres. Purification ! », une large zone s'embrase brusquement pour se remplir de flammes blanches tourbillonnantes. Elles ont la particularité de ne brûler que les ennemis de Dei en laissant indemnes ses croyants ou ceux qui choisissent de rester neutres. Il s'agit à l'origine d'un sort de pyromancie nommé embrasement, qui a été adapté à la magie sacrée. Particulièrement efficace contre de grands groupes compacts d'ennemis.
- « Dégage la voie. Décharge ! », il s'agit d'une amélioration du sort « Charge ! », qui concentre l'énergie sacrée en un point infinitésimal et la projette violemment vers l'avant. C'est l'équivalent magique d'un obus anti-char, conçu pour pénétrer les défenses magiques et conventionnelles. Ce projectile inflige de lourds dégâts à tout ce qu'il traverse ou percute.
Pour finir, Takael dispose d'une aura qu'il peut libérer quand bon lui semble. L'aura apaisante endort la vigilance, fait taire la peur, engourdit l'esprit et le corps. Elle donne l'impression de se débattre dans des sables mouvants après avoir consommé des somnifères. Plus l'esprit de l'adversaire est faible et plus elle aura d'effet. Elle peut également être concentrée dans les mains de Takael et utilisée via un contact physique. Elle est alors beaucoup plus forte et rend la cible plus réceptive aux suggestions.
Forces militaires : Cette partie existe à titre informatif, je ne compte pas jouer ce personnage comme un compte légion.Le commandant Nerimor est à la tête du 5ème bataillon de chevaliers-mages de l'ordre des croisés. Il prend ses ordres auprès du général de cavalerie Tolvarg et mène personnellement au combat le premier escadron, composé de 100 hommes. En tout, le 5ème bataillon compte 1200 hommes répartis en 12 escadrons et 11 capitaines d'escadron directement sous les ordres du commandant. Le premier escadron est un escadron d'élite, apte à se diviser en de plus petits groupes pour mener des opérations spéciales. Les escadrons allant de 2 à 9 sont tous aptes au combat sans réserves, ils mènent des charges de cavalerie, des bombardements ou effectuent des manœuvres d'intimidation. Les escadrons 10 et 11 sont aptes au combat avec réserves, il s'agit d'escadrons d'apprentissage chargés de former les nouveaux chevaliers-mages et de dresser les nouveaux griffons. Ils s'occupent des missions les plus faciles ou viennent en renfort d'un autre escadron. Le 12ème escadron est un escadron logistique, il possède une dizaine de griffons géants dédiés au transport de matériel et de vivres, il peut également être amené à évacuer des civils.
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