Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Lilly

Pages: [1] 2 3 ... 5
1
Centre-ville de Seikusu / La mélodie déchainée de la passion [Pv.]
« le: dimanche 05 mai 2024, 19:19:08 »
La vie au Japon était chère, très chère, encore plus qu'aux Etats-Unis, et même si Lilly s'y attendait, elle avait été surprise par ce point là. Travailler dur ne la dérangeait pas, elle avait fait ça toute sa vie. Mais de voir son salaire s'évaporer aussi vite une fois qu'elle le touchait était inquiétant. Les premiers mois de son installation à Seikusu, elle avait vraiment eu du mal à s'adapter et avait failli renoncer pour retourner dans son Nevada natal. Elle avait trouvé un boulot au "Old Joe", un bar à thème far-west qui ne désemplissait pas d'une jeunesse nippone avide d'alcool et de dépaysement. La déco y était kitsch mais les japonais adoraient ce genre de truc. Et d'avoir une américaine derrière le comptoir ajoutait un semblant d'authenticité dont le patron se félicitait. Malheureusement, ce succès ne se répercutait en rien sur la fiche de salaire de Lilly et il lui avait fallu trouver rapidement d'autres sources de revenus. Tout naturellement, elle s'était orientée sur des extras ses jours de pause. Au Japon, il était obligatoire de se déclarer auprès d'une agence pour ce genre d'évènements et elle avait bataillé pour s'y faire une place sur la scène de la nuit locale. Heureusement, sa gouaille, sa bonne humeur et son accessibilité avaient joué pour elle et elle avait même été recommandé par ses premiers clients. Depuis, elle bossait souvent en dehors du bar et était parvenue à se faire un petit carnet de clients qui l'appelait fréquemment, sans passer par une agence et donc au final, le chèque était plus intéressant.

Ce soir là, elle avait un job, une belle opportunité. Un ami l'avait appelé pour savoir si elle était dispo pour une prestation pour un after d'Astral Bonds. Oh que oui!! S'il y avait bien une formation en vogue en ce moment, c'était bien se groupe là. Les billets de leurs concerts s'arrachaient malgré des prix élevés et la presse people remplissait des pages à leur sujet. La paie allait être bonne, il se disait qu'Astral Bonds ne comptait pas à la dépense et c'était tant mieux!

L'after se passait dans le carré privé VIP de l'immense salle de concert dans laquelle le groupe venait de se produire. Cela avait été un succès absolu et les foules quittaient l'endroit ravies. Mais la nuit n'était pas terminée et une sélection de personnalités connues restait pour une suite très privées. l'alcool allait couler à flot, l'argent aussi et s'il y avait bien un endroit où il fallait être ce soir, c'était bien là.

Lilly restait fidèle à elle même et pour rien au monde on ne lui aurait fait mettre une tenue de bunny ou un ensemble de soubrette. Elle portait donc un jean bien de chez elle, un top juste ce qu'il faut pour ne pas être topless, et des converses pratiques pour cavaler sans se tordre les chevilles. Son maquillage léger était waterproof et elle avait passé ses doigts dans ses cheveux courts pour leur donner une forme rebelle qui lui allait plus que bien. Elle n'était pas la plus jeune, ni la plus grande, mais elle ne passait pas inaperçu, fusant de salons en salons pour prendre et délivrer les commandes.

L'after avait démarré sur les chapeaux de roues avec une chanson interprétée par le groupe en guise d'accueil et d'intro, et tout de suite après, la sono avait pris le pas, crachant une musique invitant au déchainement. il y avait autant de monde sur le dancefloor que sur les larges divans confortables et hors de prix. Les lasers et projos distillaient des lumières travaillées et on passait de zones d'ombres à des points hyper lumineux, ce qui ajoutait à l'hypnose collective. Il faisait chaud et la musique couvrait le bruit des turbines de ventilation qui tournaient à fond.

Cela faisait une bonne heure que Lilly s'acharnait au bar, renforçait les serveuses et agitait ses shakers quand un manager vint la voir.
"Tu files au salon du groupe! Quelqu'un leur a dit que tu es la reine du cocktail et ils veulent te voir."

Ça , c'était bien vrai! Si quelqu'un à Seikusu maitrisait l'art du mixage des alcools et autres, c'était bien elle! Cool! elle allait pouvoir voir de près les bêtes de scène d'Astral. Pas stressée pour deux sous, elle entra dans le box du groupe qui était ouvert à tous mais permettait un peu d'intimité.

"Hello guys! Je suis Lilly! Il parait qu'on m'a fait de la pub?"


Les courbettes, les chichis et les politesses assommantes, c'était pour les autres ... Elle ne s'y était jamais faite.

Mmmmh, plus beaux en vrais qu'à la télé! Ils étaient là au complet et chacun avait son propre charme bien à lui.

2
One Shot / Re : Un mâle pour un bien (PV)
« le: dimanche 05 mai 2024, 17:55:19 »
Kimberly: "Ils ont dû me le dire mais j'ai oublié ce conseil à quatorze ans. Et depuis, je suis des inconnus chez eux ..."

La californienne se mord la lèvre inférieure en voyant ce beau mâle s'avancer vers elle. Elle est à peine plus petite que lui mais il en impose avec son corps musclé et sa gueule de bad boy. Sans bouger plus que nécessaire, elle se cambre, pointant entre eux sa poitrine arrogante tandis qu'elle se prépare à la suite. Il n'est pas timide, tant mieux! Il est même audacieux, encore mieux!

Kimberly: "Je ne demande que ça."

Elle creuse son ventre quand il glisse ses doigts entre sa peau bronzée et son short et exhale un soupir de satisfaction quand il trouve ce qu'il cherche. Il se plaque à elle et le choc contre la porte résonne dans le couloir désert de l'étage. Instinctivement, Kimberly relève une jambe haut contre le flanc du garçon, verrouillant par là sa main dans sa culotte. Elle répond à ses baisers comme une vamp, s'imprégnant de cette présence virile et enivrante. Il n'a rien à voir avec l'ancien gardien qui était d'une passivité irritante. Là, c'est comme si un lion en rut se frottait à elle. Son bassin ondule sous les caresses précises de son partenaire et elle se crispe intensément quand un doigt la pénètre. Elle est trempée, évidemment. Il est tellement difficile de trouver un coup d'un soir dans ce pays crispé sur un respect maladif qu'elle est quasiment redevenue vierge!

Sa langue se lie à celle de Souta comme une sangsue à une poche de sang et les succions qui s'ensuivent deviennent obscènes. Ils se dévorent l'un l'autre plusieurs minutes avant qu'il ne la libère. Elle à le menton humide mais ce n'est rien à côté de ce qui coule entre ses cuisses fuselées.

Kimberly: "J'ai toujours aimé les fêtes sauvages, le genre de truc dont on ne ressort pas clair."

Ça pouvait dire plusieurs choses mais dans le contexte présent, c'était assez expressif.

Elle avait pensé au début lui tailler une pipe pour être sûre de se le mettre dans la poche mais vu son état, il était à elle. Elle sentait dans son pantalon un sexe dur et prometteur mis à mal par le tissu qui le contraignait. Kimberly était une experte et le bouton et la fermeture éclair sautèrent en un instant. Elle se tortilla pour rabaisser d'un coup le pantalon sur les cuisses du garçon avant de s'attaquer au boxer qui n'en menait pas plus large que sa culotte. Le sexe de Souta jaillit comme un cobra et vint s'écraser contre son ventre avec un bruit flasque. C'est là que normalement elle aurait dû tomber à genoux pour le gober jusqu'aux boules mais elle n'en pouvait plus. Elle se débarrassa difficilement de son short et de sa culotte trempée et tira le garçon entre ses cuisses.

Kimberly: "Tu excuseras l'absence de préliminaires mais là, il faut vraiment que j'en prenne une!"

Elle avait attrapé le membre raide d'une main sûre et le guidait au point de non retour. Quand le gland écarta ses lèvres, elle faillit défaillir et ses yeux se révulsèrent brièvement. Elle eut juste à s'abaisser de quelques centimètres pour qu'il entre en elle, glissant dans un conduit aussi brûlant qu'accueillant. Elle s'accrocha aux épaules du garçon et donna le coup final en s'abandonnant totalement. Elle cria, bien trop fort, mais elle n'y put rien. Il était gros, plus précisément long et épais et elle fut surprise quand il tapa loin au fond d'elle. Les rares japonais qu'elle avait connu faisaient plutôt dans les miniatures alors que Souta se situait hors catégories.

Kimberly: "C'que t'es gros ..."

Bah, ça faisait office de compliment d'une certaine manière ... Loin d'être passive, elle nécessitait d'être maintenue sous peine d'être emporté par ses à-coups brusques.

3
One Shot / Re : Un mâle pour un bien (PV)
« le: dimanche 28 avril 2024, 20:15:43 »
Kimberly: "Le quartier? Oh ... il y a beaucoup de vieux fortunés dans le coin. C'est sûr. Et puis bah ... je suis comme ça c'est tout. C'est le début du weekend alors je sors un peu de ma rigueur professionnelle. En tout cas, je suis contente que ça ne vous choque pas."

Ils étaient bien là, comme ça, le joli petit couple ... Un observateur aurait pu croire à une délicieuse amourette alors qu'en réalité ce qui se profilait pour les temps à venir relevait plus du marathon pornographique. L'ancien gardien s'était fait vider de toute sa sève vitale, et il était loin d'être un canon de beauté masculine. Alors Souta ... avec son corps taillé et son attitude de vrai mec, il allait falloir qu'il tape dans ses réserves pour survivre à la horde de femelles affamées qui l'attendait de pied ferme.

Kimberly s'était un peu rapprochée de Souta et leurs épaules se touchaient à chaque pas. Que c'était mignon! Il croyait qu'elle allait le partager avec les autres pour une fête de bienvenue? Non, non ... Ce n'était pas vraiment à ça qu'elle pensait mais plutôt à quelque chose de plus intime. Elle n'en dit rien, préférant garder la surprise pour le bon moment et ils arrivèrent devant le portail de la résidence. Aussitôt, la messagerie des filles s'anima.

Citer
*Les chaudasses de la résidence*
Mei/ Kim!!! Salope!!!
Kirsten/ Fallait s'y attendre ...
Jessamy/ Ces américaines ... toutes les mêmes!
Alicia/ Hey! C'est pas vrai!

Kimberly: "Excuse moi, je dois répondre à un message."

Citer
*Les chaudasses de la résidence*
Kimberly/ Jalouses? je vous raconterai demain ...
Kimberly: "C'est des copines de la résidence..."

Kimberly ne logeait pas au même étage que Souta mais elle le suivit jusqu'au troisième, faisant mine de rien. Devant la chambre 305, celle de Souta, elle le regarda en souriant, arborant l'expression de la meilleure copine qui vient juste dire bonjour, s'incruster un peu et éventuellement vider quelques bières.

Kimberly: "En fait ..."

Dès que le clic d'ouverture de la porte se fit entendre, elle poussa le garçon à l'intérieur. C'était fluide et sexy, rien d' envahissant (enfin ... façon de parler) et c'est elle qui referma la porte pour s' y adosser, son pack de bières à la main.

Kimberly: "Je pensais à une fête juste nous, tous les deux. On pourrait boire des bières et après ... baiser comme des bêtes? T'en penses quoi?"

La californienne dégageait autant de chaleur que le désert des Mojaves. Son corps distillait une sensualité proche de la vulgarité et il était clair que si l'épisode des bières sautait, ça ne la dérangerait pas.





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One Shot / Re : Un mâle pour un bien (PV)
« le: samedi 13 avril 2024, 14:48:23 »
INTRODUCING: KIMBERLY

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**Victoria vous a admis comme membre invisible dans le salon "Les chaudasses de la résidence "**
**Victoria vous a admis comme membre dans le salon "Usagers de la résidence des Lilas"**

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*Usagers de la résidence des Lilas*
Vicca/Bonsoir les filles! Souhaitons la bienvenue à Mr.Souta qui est notre nouveau gardien!
Fabiola/Oh? J'ai un nouveau voisin alors :) Bienvenue Mr!
Pamela/Bienvenue! Top! J'ai un problème, ma clim fait beaucoup de bruit depuis deux jours.
Emi/ Bienvenue !
Jessamy/ Bienvenue! Ca serait possible de venir regarder ma fenêtre. Il y a de l'air qui passe?
Kirsten/ Pikaboo! Bienvenue
Mei/ Bienvenue! Mon lit grince beaucoup, vous pourrez voir?
Vicca/ Doucement les filles. Laissez le weekend tranquille à Mr. Souta! On verra lundi pour les problèmes.

Vous avez 26 messages supplémentaires ...

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* Les chaudasses de la résidence*
Hana/ Les filles, j'ai un scoop! Matez le nouveau gardien. Il a failli me gauler. Je l'ai prise à l'arrache, c'est un peu flou.

Mei/ Mais ... c'est un beau gosse!
Aiko/ C'est mon style ça
Chiara/ Il est bien foutu. Prems!
Romy/ Nah. Cristina va le bouffer tout cru. Tu passes après, Chichi.
Chiara/ Sniff ...
Kalina/ Il a une tête de pervers ...
Luana/ C'est pas pour te déplaire hein Kal?
Mei/ Vous croyez qu'il en a une grosse?
Annika/ Sûr! J'te dis demain matin...

Vous avez 45 messages supplémentaires ...

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Sur les "chats", les commentaires s'accumulaient, corrects ou graveleux en fonction des salons. La nouvelle était bonne, un gardien, c'était quand même bien utile...

La soirée s'annonçait animée à la résidence. Enfin, animée sur les portables en tout cas. Le soleil allait se coucher et certains visages guettaient derrière les fenêtres. Une observatrice put donc voir le nouveau gardien sortir de la résidence. Il n'avait pas de sacs sur la photo envoyée par Hana donc il allait surement faire des courses. Kimberly enfila ses sneakers à la hâte et se précipita hors de sa chambre, dévala les escaliers et sortit de la résidence en longeant les murs pour éviter d'être vue. Pourvu que personne d'autre n'est la même idée qu'elle ...

Au bout de la rue, elle vit la silhouette de Souta entrer à la supérette. Impeccable! Kimberly aussi joua la cliente et s'arrangea pour croiser et recroiser le garçon dans les rayons. Court vêtue, à la limite de l'indécence avec son top underboob et son short révélant ses jolies jambes, elle était LA bimbo par excellence. Mais le garçon semblait plus intéressé par la bière que par son corps ... Mufle!! Mais dans le genre obstinée, Kimberly était coriace. Elle acheta juste derrière lui un pack de bière et le rattrapa dans la rue.

Kimberly: "Hey salut! Bonsoir! Vous êtes Mr. Souta? Je ... vous ai vu sortir de la résidence! Bienvenue, je suis Kimberly, je vis là-bas aussi. Oh ? Vous avez des bières? Moi aussi! On fête votre arrivée ce soir, ça vous dit? Hum ... je n'est pas de kitchenette dans ma chambre mais ... "

Elle babillait sans s'arrêter. Difficile d'en placer une avec elle. Elle l'avait forcé à ralentir le pas et ils mirent trois plombes à revenir à la résidence. Maintenant il connaissait presque tout d'elle et rien en même temps. Elle était cool Kim et elle était encore plus sympa nue qu'habillée ...



5
One Shot / Re : Un mâle pour un bien (PV)
« le: vendredi 12 avril 2024, 18:19:02 »
LA RÉSIDENCE:


INTRODUCING:


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Inconnu: "Fuyez monsieur!! Fuyez!! Elles sont toutes folles là-dedans!!"

L'homme qui s'est précipité vers Souta à son arrivée à l'air épuisé. La trentaine, le visage crayeux, des poches sous les yeux , les membres tremblants, il a tout du type immergé  dans un burn-out violent. A le regarder de plus près, il devait être bien foutu avant de maigrir. Il lui reste un semblant de bonne carrure ... Il fond en larmes ...

Inconnu: "Elles m'ont vidé ... complètement vidé ... Partez si vous voulez vivre!"

Juice le rembarre sévèrement et le type s'enfuit en jetant à Souta un regard de pitié. Il s'était présenté. C'était lui l'ancien "gardien" de la résidence. Il avait tenu trois mois avant de démissionner. Là, il était venu chercher sa prime qui solderait son compte auprès de son employeur. Il savait qu'il serait remplacé, la directrice lui ayant montré la photo que Juice lui avait envoyé avant de venir. Elle avait été méchante en lui annonçant qu'un homme, un vrai, allait prendre sa place ...

Juice: "Fais pas gaffe à cette tanche Souta ... Ah! Tiens, c'est la directrice là!"

La directrice ... En fait la résidence était une institution qui accueillait les futures professionnelles de la mode et des productions cosmétiques. Seikusu avait une école de renommée internationale dans ces domaines et bon nombre d'universitaires étrangères venaient y étudier. L'école en question était propriétaire de la résidence (réservée aux filles), c'était comme une sorte d'internat. Le règlement y était strict, notamment concernant la présence d'hommes. Le seul autorisé était le "gardien", qui s'occupait d'un peu tout, et qui devait être débrouillard pour régler tout un tas de choses. C'était ce poste que Juice avait dégoté pour Souta. Oh, bien sûr il avait embelli le portrait et le CV du garçon, apportant plusieurs faux documents remarquablement établis.

Ils étaient entrés dans la cour de la  résidence et virent deux femmes sortirent d'un bâtiment et les attendre .

Juice: "J'te laisse mon pote! A charge de revanche hein!"

***************

Cristina: "Bienvenue jeune homme. Je suis Mme Cristina et je dirige cette résidence. Voici Victoria qui est la représentante des locataires. Si je m'occupe de vous assigner les tâches et de verser votre salaire, c'est auprès d'elle que vous obtiendrez les informations dont vous avez besoin pour la vie courante. Vous ne viendrez dans mon bureau que si je vous y convoque et vous respecterez strictement mes consignes. En l'occurrence, il n'y en a qu'une: aucune relation avec les locataires féminins, c'est compris? Nous communiquerons essentiellement par mail, une tablette numérique est déjà disponible dans votre chambre. Votre salaire mensuel de 406000 yens (2500euros) vous sera versé sur votre compte. Pensez à m'envoyer un RIB. Maintenant, c'est à toi Victoria. Encore une fois, bienvenue ... jeune homme."

Ce fut bref, expéditif et autoritaire. La directrice ne tolérait pas le débat mais cela ne l'avait pas empêché de scruter Souta sous tous les angles alors qu'elle lui parlait. Ce genre de femme avait un nom bien précis mais il était encore trop tôt pour le certifier. Elle entra dans le bâtiment, s'arrêta un bref instant pour se retourner et fixer le garçon d'un regard pénétrant, offrant une silhouette aussi étonnante que sa personnalité. Salope!

Quant à Victoria, c'était tout l'inverse. ravissante était le terme qui la définissait le mieux. Alors que la soirée commençait, elle était apprêtée comme une princesse et sa robe noire était une insulte à la chasteté.

Victoria: "Bonjour. Alors voilà, à mon tour. Je vais me présenter en vous accompagnant à votre chambre."

Ils entrèrent à leur tour dans le bâtiment qui sentait le neuf. Ils passèrent devant plusieurs salles communes et prirent un escalier.

Victoria: "Donc je suis Victoria mais vous pouvez m'appeler Vicca. Je suis lituanienne et je me spécialise dans la mode. Je représente les locataires qui me font remonter leurs doléances ou problèmes. C'est bien que vous soyez là, notre dernier gardien était un peu ... fragile ..."

Elle lâcha un petit rire adorable et s'appuya à l'avant-bras de Souta.

Victoria: "Il fatiguait vite ... Enfin bon, vous serez logé au troisième étage chambre 305. C'est la seule qui a une kitchenette, c'est pour ça que c'est la vôtre. Je suis juste en face à la 306. Nous sommes 42 locataires pour l'instant mais la résidence peut accueillir plus de monde. L'ambiance est très familiale et sympathique, nous organisons beaucoup d'évènements."

Elle se serra un peu contre Souta, soudainement complice.

Victoria: "Le soir, la directrice n'est pas là, vous serez invité mais il ne faut pas qu'elle le sache."

Ils accédèrent dans le couloir des dortoirs du troisième étage et Victoria donna un porte-clé avec un badge et une clé.

Victoria: "Ce pass et cette clé ouvrent votre chambre mais aussi toutes les portes de la résidence, c'est normal, vous en aurez besoin. Surtout ne le perdez pas! Vous avez le weekend pour découvrir l'endroit. Nous avons une supérette toute proche, au bout de la rue et ... retrouvons nous lundi matin à 07h00 en bas, je vous montrerai votre bureau. Voilà, je crois que c'est tout. Au cas où, vos voisines sont Fabiola en 303 et Swan en 307. De toute manière, vous avez une planche photo avec la répartition des chambres et les numéros de téléphone dans votre chambre. Bon weekend!"





6
Elle l'interrompit.

"Je me moque de vos notes à tous. Ce cours reprend des notions que tout le monde connait. Je n'ai pas besoin de le revoir."

Ils étaient seuls à présent. Il était habituel que des élèves restent un peu après la fin des cours. Le gardien ne fermait les portes de l'établissement scolaire que bien plus tard, après une ronde de surveillance.

Comme Taro avait laissé une distance respectable entre sa chaise et la sienne, Eunyee se rapprocha en faisant crisser les pieds de son siège sur le parquet et colla sa cuisse contre celle du garçon. Le short qu'elle portait était suffisamment court pour que n'importe quel connaisseur approuve la perfection esthétique de ses jambes. Bien entendu, la pression qu'elle y mettait était savamment calculée.

"Alors ... Taro ... Tu as quelque chose à me demander?"


Elle minauda avant de sortir de son sac une enveloppe qu'il reconnaitrait sans aucun doute. Les billets n'y étaient plus mais elle la tourna et la retourna dans tous les sens avant de lire le nom qui y était écrit, avec une articulation lente et précise.

"T..A..R..O.. C'est bien toi hein?"

Elle posa le papier sous son nez et renifla en le regardant avant de passer un coup de langue sur le rabat fermé.

"Tu t'es branlé avant de la mettre dans mon casier?"


Elle éclata de rire, posant sa main tout près de l'entrejambe du garçon.

"Je ... plaisante! Allez quoi! Rigole! C'est toi qui as fait le premier pas!"

Il était drôle. Elle arrivait difficilement a capté son regard aussi elle eut tout le loisir de l'étudier. En fait, il était plutôt pas mal foutu vu de près. Sa discrétion et sa timidité effaçait un peu son physique mais après tout, elle ne l'avait jamais vraiment regardé, ni vu ailleurs qu'en cours. Et puis de près, il sentait bon. Sans parler de parfum ou d'eau de toilette, chaque personne a son odeur naturelle et chez certains, ça passe beaucoup bien que chez d'autre. Eunyee y était sensible et plus d'une fois, elle avait rembarré un gars trop ... odorant.

Bon, le chipotage, ça allait un moment mais maintenant il fallait aller au fond des choses. Elle agita l'enveloppe.

"Avec ce qu'il y avait là-dedans, y'en a au moins pour deux séances ou alors une seule mais avec extra. Qu'est ce que tu préfères?"

Bon sang! Il allait le cracher le morceau?

7
Mince!!!!

Les talons d'Eunyee claquaient rapidement sur le carrelage du couloir qui menait à la salle de cours. C'était la dernière heure de la journée et il avait fallu qu'elle trouve le moyen d'arriver en retard. Enfin ... ce n'était pas vraiment sa faute à elle mais plutôt celle d'Asato sensei. Le professeur de sport l'avait sollicité par sms pour un "rendez-vous" au dernier interclasse de la journée. Par "rendez-vous", on entendait bien une rencontre dans un coin peinard pour un truc pas très reluisant. D'habitude, Eunyee évitait de fricoter avec les profs mais elle n'avait pas osé refuser. Son échange international dans ce lycée japonais se passait bien et elle ne voulait surtout pas être renvoyée chez elle en Corée du Sud avec une mention "grosse salope" dans son dossier.

Ici elle était bien, loin de ses parents, mais pas de leur compte en banque. Elle vivait sa vie, très confortablement, s'appliquait à rendre d'excellents devoirs gratifiés par des notes bien supérieures à la moyenne, et surtout, surtout ... pouvait s'adonner à son petit péché favori dans cet endroit où on ne la connaissait pas.

Enfin ... ce dernier point, c'était avant ... Car elle avait maintenant une certaine réputation qui faisait très justement écho à ses talents de fellatrice acharnée. Par jour? Mmmm.... Dix? Douze? Oui, à peu près. C'était bien le nombre de mecs qu'elle retrouvait dans le local de rangement du gymnase de l'établissement. Contre une certaine somme, elle tombait à genoux et satisfaisait son partenaire jusqu'à ce qu'il vienne. Elle n'avalait pas forcement, ça dépendait de l'individu ...

Et donc, là ... Asato sensei avait été trèèèèèèès long à venir et donc, elle était en retard. Arrivant devant la porte fermée de sa classe, elle s'arrangea un peu. La mode en asie était aux grosses poitrines, taille fine, joli cul et longue jambe: c'était son style naturel et il en fallait peu pour rehausser sa beauté. Un coup de langue sur les lèvres (goût salé du prof), et elle toquait puis entrait. Son salut révérencieux et bien bas fit peser sa poitrine dans son petit haut moulant et elle s'excusa humblement, ne mentant pas sur la raison de son retard. Elle avait été retenu par un professeur qui se démerderait pour expliquer à son collègue pourquoi. Heureusement, Tama sensei, son professeur d'histoire l'appréciait en raison des ses notes performantes et de son assiduité.

"Vous penserez à rattraper ce que nous venons de voir ces quinze dernières minutes."

"Oui monsieur, Taro restera un peu avec moi que je puisse recopier le cours."

Elle parcourut des yeux l'assemblée des élèves assis et bon nombre de garçons baissèrent les yeux. Taro? Pourquoi Taro? Personne ne se demanda vraiment pourquoi mais elle ... elle le savait, et lui aussi.

Ce petit coquin à qui elle n'avait jamais adressé la parole était assis dans la rangée derrière la sienne sur sa droite. Oh elle sentait bien peser son regard régulièrement mais quand elle tournait la tête vers lui, ce petit monsieur regardait subitement ailleurs ...

Elle alla s'asseoir à sa place, non sans le fixer éhontément. La veille en partant, elle avait trouvé dans son casier une enveloppe contenant une somme d'argent importante. Sur l'enveloppe, un prénom ... Taro. Bon, c'était une méthode d'approche comme une autre mais d'ordinaire, les garçons venaient la voir directement pour demander ses "services". Lui n'avait visiblement pas osé mais il fallait que les choses soient dites.

Le reste du cours passa assez vite et 17 heures sonnèrent. Alors que les élèves quittaient la salle un à un, Eunyee se retourna vers Taro, passant un bras sur le dossier de sa chaise.

"Viens t'asseoir à côté de moi, il semblerait qu'on ait à parler tous les deux."

8
Centre-ville de Seikusu / Re : Les petites annonces (PV Lilly)
« le: vendredi 24 novembre 2023, 18:01:37 »
Ce qui était bien avec les américains, c'est que quand il fallait parler pognon et boulot, on y allait franchement sans passer par quatre chemins. Le speech d'Erwin était clair. Tout y était et Lilly ne voyait rien d'autre à demander. Le salaire de base était faible et servirait en grande partie à couvrir le loyer de son minuscule appartement et quelques assurances. Pour le reste, ce serait à elle de jouer et de s'assurer la fidélité de clients généreux. Dans un stripclub, la barmaid n'était pas isolée derrière son bar. N'ayant pas à se trémousser à poil pour exciter la libido d'hommes en pré-rut, elle était la fille canon et cool qui servait des pintes en écoutant la vie des clients. Donc, elle avait le rôle de la confidente, limite petite amie, peut être un jour accessible pour une partie de jambes en l'air si affinités confirmées. C'était ça son rôle, faire rêver les hommes, leur laisser entrevoir des possibilités qui bien évidemment n'aboutiront jamais.Et plus ils lâchaient des billets, plus le jeu devenait subtil. Après, si elle ne s'en sortait pas financièrement, elle irait voir ailleurs mais l'idée de bosser aux côtés d'un compatriote lui plaisait aussi. Certains problèmes, s'il s’avérait qu'il y en aient, étaient plus simples à aborder avec quelqu'un qui la comprendrait bien.

Par contre, le string et les talons aiguilles ..... Bordel! Les japonais kiffaient toujours ça? C'était une tenue d'un autre temps! Et puis sept heures en talons à courir derrière un bar ... elle risquait au minimum une foulure aux chevilles et au pire, d'ici deux ans, elle terminerait en fauteuil roulant. Jouer topless? Bah ... elle ne connaissait personne ici et puis en vérité, elle ne craignait le regard de personne. C'était d'ailleurs elle en général qui faisait baisser les yeux. La Louisiane hein? C'était peut être aussi pour ça ce côté rétro. Elle était déjà passée à La Nouvelle-Orléans et l'avait trouvée ancienne, pour ne pas dire que c'était typiquement une ville de vieux.

Erwin était à l'aise dans son rôle de boss et il dictait ses règles. Quand il eut terminé, elle avait sous le nez la feuille à remplir si les conditions lui convenaient. Le ton de l'homme changea sur une note plus légère. Il ouvrait la porte à un retour et Lilly s'y engouffra en pulvérisant les montants.

"Ca me va Boss. C'est toi le patron. Commande et je m'exécute. Si tu as besoin d'une fille cool derrière le bar, je le serai. Et si tu as besoin d'une chienne derrière le bar, je le serai aussi. Que je le mérite ou non, en tout cas, j'ai une bonne référence qui va avec le nom de la boite."

Elle compressa sa poitrine entre ses mains, manquant de peu la faire jaillir de son top.

"Par contre, les talons et le string ... je pense pouvoir proposer mieux et bien plus vendeur. Les japonais kiffent les occidentales alors je pourrai leur en donner de l'occident ... Maintenant, ça resterait dans le thème que tu évoques bien sûr."

Lilly jeta un œil aux feuilles sur le bureau: identité, assurances, mensurations ... Rien qu'elle ne soit pas en qualité de comprendre. Pour les mensurations, elle dessina une très jolie silhouette loin des standards filiformes nippons et signa d'un phallus croisé d'un cœur, avant d'apposer sa vraie signature en dessous.

"Je suis prête à commencer dès que tu donnes le feu vert ... A moins que tu n'en ai pas encore fini avec moi?"

On restait bien dans le thème et Lilly fit claquer sa langue contre son palais. Là, à cet instant, elle n'allait pas grimper sur le bureau pour un strip où enchainer sur une lap dance agressive sur les genoux d'Erwin. Son boulot, c'était le bar, les à côtés se géraient autrement.

"Ah si, encore ! Et je n'ai personne ici qui viendrait poser problème dans l'éventualité où quelqu'un viendrait me peloter."

9
Centre-ville de Seikusu / Re : Les petites annonces (PV Lilly)
« le: vendredi 20 octobre 2023, 19:24:55 »
Au Japon, travailler dur ne garantissait en aucun cas un confort de vie particulier. Pour tout un chacun, c’est à dire majoritairement les travailleurs de la classe moyenne japonaise, les salaires suffisaient tout juste à couvrir le minimum vital : logement exigu, alimentation standard et un minimum de loisir bon marché. D’une manière générale, les entreprises rémunéraient peu et jouaient sur la surpopulation désireuse de travailler pour sous-payer leurs employés.

Lilly n’échappait pas à la règle et ses rêves de revenir du Japon aux Etats-Unis avec un pactole s’éloignaient. Elle avait quitté Las Vegas pour Seikusu, acte héroïque en soi car quitter le Nevada pour la jungle urbaine de cette mégapole japonaise était courageux pour la pure redneck qu’elle était. Les débuts et son installation sur le sol nippon avaient été difficiles mais après un an, elle avait réussi à se stabiliser à force de travail et de nuits blanches. Barmaid ultra pro, elle avait pris en compte le bar du Old Joe, un établissement de nuit réputé où les clients s’immergeaient dans un décor très saloon class et moderne. Et malgré son investissement, ses excellents résultats et le fait que son acharnement est fait grimpé le chiffre d’affaire d’un bon pourcentage, le patron, cet enfoiré, avait réduit son salaire de 10 % pour … faire face à la crise. Foutaises ! Ce rat grattait du pognon sur son dos, c’était tout !

Aussi l’idée de le plomber et de se barrer voir ailleurs trottait dans la tête de la jolie brunette depuis un moment. Les clauses de son contrat lui permettaient de démissionner sans délais, son patron actuel ayant la certitude qu’elle resterait à tout prix. C’est vrai, Lilly marchait sur du verre pilé. Une fois le loyer de son appartement microscopique payé, qu’elle avait réglé ses quelques factures et fait des courses pour le mois, il ne restait pratiquement rien. Sa vie en dehors du boulot se résumait à son canapé, sa télé et un cercle ultra restreint de connaissances pour boire un verre (pas trop cher) et il fallait que cela cesse.

Elle avait commencé à chercher des offres d’emploi sur le net et comme elle ne maîtrisait pas parfaitement le japonais, elle demandait à sa voisine de l’aider. Sumi, c’était son nom, travaillait dans le milieu du charme et s’amusait souvent à titiller Lilly pour la rejoindre. L’américaine avait tout pour y réussir, du corps à l’esprit, et d’autres trucs plus personnels aussi. Elle avait toujours refusé en riant mais … Sumi gagnait bien sa vie comme stripteaseuse, les cosplays d’héroïnes d’animés connus lui allant à ravir. Bien entendu, il était hors de question pour Lilly d’endosser un costume de Pokemon sexy mais si une place de barmaid, option sexy, se libérait, elle pourrait envisager un changement.

Et justement, ce soir, Sumi venait taper à sa porte en brandissant un journal, un vrai journal en papier que Lilly n’aurait jamais su décrypter seule. Il y avait une annonce qui correspondait parfaitement à son profil seulement, l’édition datait de plusieurs jours déjà.

Merde merde merde ! Ça à l’air intéressant ! Vite Sumi, appelle et rencarde toi sur la place ! Encore disponible ? J’y vais !

Lilly ne prête pas attention au commentaire salace de sa voisine et entasse vite fait tout un tas d’affaires dans un sac de sport. Danser à poil, c’est une chose, flirter, c’en est une autre et ça, elle sait faire ; c’est un peu son fond de commerce. Mais comme au Japon il est mal vu de se trimballer en ville dans une tenue presque vulgaire, elle trouvera un moyen pour se changer sur place. Donc, c’est en baggy, sneakers et hoodie qu’elle fonce prendre le métro pour débarquer dans LE coin tout proche du centre ville où on retrouve les établissements les plus prisés par le public masculin. Néons colorés, noms évocateurs, ce sont les seuls éléments qui précisent la nature des clubs en question.

Le nibar’bar ? C’est osé mais apparemment un fonctionnaire de la mairie n’a pas cherché à en comprendre le sens au dépôt du dossier de déclaration. Bon, qu’importe le nom si la paye est bonne !

Lilly est refoulée à l’entrée mais le gorille de garde lui indique l’entrée de service. Elle est reçue par une manager qui comprend tout à fait son problème de vêtement et lui permet de se changer dans un vestiaire avant d’être reçue par le boss, un américain. UN AMERICAIN !! C’est son jour de chance. Impeccable, tant que ce ne soit pas un coincé du cul du Nord. Les types du Maryland, elle ne peut pas les blairer !

Dix minutes après, Lilly réapparaît métamorphosée. Elle avait troqué sa tenue casual pour quelque chose d’autrement plus aguicheur : minishort en jean bleu ultra suggestif et dénudant ses jolies jambes, un top limite underboob et lacé dans le dos pour révéler la taille de sa poitrine qui, si elle n’était ni monstrueuse ni siliconée, permettait quand même des possibilités de jeu intéressantes. Au pieds elle avait passé des bottes en cuir typiquement far-west et ses poignets disparaissaient sous des épaisseurs de bracelets aussi en cuir. Retour à Vegas ! Elle est légèrement maquillée, son visage étant naturellement séduisant, et elle a passé sa main dans ses cheveux courts pour les rendre un peu rebelles (les hommes adorent).

La manager sourit en la voyant, un point positif !, et l’emmène dans les coulisses de l’établissement. Lilly y croise bon nombre de filles, d’hommes, tous pressés, s’affairant, se préparant. Elle connaît le rythme des établissements de nuit et celui-ci semble bombarder. C’est ce qu’il lui faut à elle car au bar, elle envoie du lourd. Mais pour cela, il y a d’abord un contrat à décrocher.

On l’introduit dans un bureau et elle y entre confiante, radieuse mais mutine, limite salope. Ce n’est pas surjoué, le naturel est plus efficace et elle attend d’être présentée par la manager qui écorche son nom de famille avant de disparaître de la pièce en refermant la porte.

"Konnichiwa !!" La forme est maitrisée, même l’accent mais … elle continue en anglais US, avec son accent trainant du Sud de la côte Est, tellement identifiable.

"Heya boss ! Je suis Lilly, de Vegas. J’ai entendu dire qu’on cherchait une barmaid compétente et comme je passais par là et que je shakais déjà des cocktails à 5 ans … je me suis dit va te vendre."

Le mec était beau gosse avec une jolie gueule d’amour mélangeant le badass et le type intelligent. A l’aise, sûr de lui, force tranquille, tout pour lever une nénette par soir, il avait le profil qui plaisait à Lilly.

Pas besoin de tortiller du cul avec lui … Lilly s’assit donc de son côté du bureau sans attendre d’invitation pour pouvoir le faire.

"Je peux réaliser de mémoire 250 cocktails classiques comme de luxe. J’ai la compétence pour gérer un bar qui tourne à 30 commandes/ minutes sur 6 à 7 heures et en plus j’anime le comptoir."

Elle soupesa sa poitrine avec un geste expressif.

"Le bar de ce club, il peut rapporter autant que les shows des teasers, c’est le cas ? Je le prends en compte avec deux commis que je forme et en … six mois, tout Seikusu vient s’y prendre en selfie. Faut juste que la pub aille avec mais ça, c’est pas mon boulot.  C’est ce qu’on attendrait de moi ?"

Si le bar tournait déjà à bloc, il n’y aurait pas d’annonce. Elle en avait terminé.

"Et sinon, j’ai 28 ans. La clientèle kiffe généralement ce que je comprime dans mon décolleté. Je n’ai pas froid aux yeux et ...voilà boss."




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Prélude / Re : Erwin Lafleur, tenancier de bar à strip-tease [Meowlidé]
« le: lundi 16 octobre 2023, 10:32:29 »
OOOOHH ! Un autre redneck! Je ne suis plus la seule  ;D ;D
Et avec un bar en plus, comme moi !!! Et porté sur le Q... comme, hum, moi ... Parfait ce beau gosse  :P

Bienvenue!!

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Le couple avait fendu la foule d'une manière si énergique que plus d'un invité en avait été interloqué. L’événement du soir appelait à la bienséance, à la retenue et au souvenir. L'institut Arcimboldo instillait dans son éducation les valeurs de fraternité et d'humanisme (quelle hypocrisie!) qui façonnaient les façades de personnalité amenées à représenter l'élite du genre humain. Aussi, quand la tornade rousse s'emballa, empoignant presque le triste échalas, les commentaires allèrent bon train. A Mary, on excusa en riant ses origines irlandaises tandis qu'à Andreas, personne n'eut envie d'accorder des mots doux ou des justifications compatissantes. On opposait à la beauté féminine un contraire taciturne qui révoltait l'engouement littéraire du moment. Qu'il était choquant de voir passer ces deux opposés côte à côte, presque intimement liés, et qui selon les critères de la soirée, n'auraient jamais dû s'adresser la parole. Chez les hommes, la jalousie parlait. Quant aux femmes, le sentiment en était proche. Certains voyaient en Andreas un voleur de talent puisqu'il s'accaparait la très belle Mary. Et certaines se morfondaient de constater que bien trop de regards masculins s'attardaient sur la silhouette tonique de l'écrivaine à succès.

Toutes ces implications, Mary s'en moquait éperdument. L'institut Arcimboldo ne l'avait absolument pas transformée en poupée souriante et translucide. Elle restait celle qu'elle avait toujours été et ne souffrait aucune critique concernant sa manière d'être. En l’occurrence, alors qu'à cet instant elle fendait la foule, le visage arborant une délicieuse expression courroucée, et tirant plus qu'emmenant Andreas, il aurait été dangereux pour quiconque de la rappeler à l'ordre. Personne ne fit cette erreur et une fois qu'elle eut disparu avec son "presqu'esclave", l'attention de tous se porta sur Ford qui resta tout penaud … pour une fois.

Le jardin offrait une toute autre forme de plaisir que la grande salle qu'ils venaient de quitter. Le végétal remplaçait le minéral et un chatoiement de couleurs effaçait le blanc immaculé des marbres italiens. La conception de cet espace reposant n'était pas sans intentions. Sa configuration abordait des thématiques aussi mathématiques que littéraires ou artistiques et plus d'un écrivain en herbe avait trouvé ici l'inspiration qui avait lancé sa carrière. C'était le cas pour Mary qui avait passé des journées à s'imprégner de l'atmosphère paradisiaque des lieux pour produire par la suite des romans parfaits.De l'institut, c'était l'endroit qu'elle préférait car Arcimboldo  était malgré tout une usine à talents et l'intimité était un mot assez difficile à exploiter entre ces murs.

Mary aurait donc dû redescendre en pression en arpentant les chemins de graviers serpentant entre des massifs d’hibiscus mais non, rien n'y fit. Elle se plantait devant Andreas pour lui répondre mais c'est lui qui prit les devants, replongeant dans ses habitudes chaotiques et incompréhensibles. L'irlandaise en resta interdite, un sourcil haussé favorisant le déchiffrement de son expression. Si elle avait été brusque avec Ford, c'est qu'il l'avait mérité. Et qu'Andreas replonge dans ses atermoiements la rendait particulièrement irritable. Aussi c'est d'un ton franc et direct qu'elle le reprit.

"Andreas ! Je t'interdis de jouer à ça avec moi ! Tu gardes tes commentaires désobligeants pour les idiots qui ne te comprennent pas mais en aucun cas, tu ne me réponds comme tu l'as fait ! Si tu veux te plaindre, tu as choisi la mauvaise personne ! Et si ta condition t'attriste, je te rappelle que je suis arrivée à Boston dans les cales de 3ème classe d'un rafiot puant  en provenance d'Irlande et sans un sou en poche. Je ne me suis pas élevée en faisant la gueule ni en insultant les personnes qui me soutenait. Arrête !"

Boom … Voilà, c'était Mary la volcanique qui recadrait Andreas car il fallait reconnaître que son dernier commentaire inutile ne lui était pas favorable.

"Si tu as décidé d'être la septième roue du carrosse, libre à toi ! Ce ne sont pas mes mots ni ma pensée mais les tiens. Alors ressaisis-toi si tu veux que nous restions bon amis !"

Elle s'était arrêtée pour le tancer et repartit une fois sa tirade terminée, sans le lâcher.

"Allez ! Marchons !"

On l'aimait pour ça Mary. Elle ne mâchait pas ses mots et ce qui devait être dit l'était toujours. Elle donna une petite impulsion pour signifier qu'elle entendait bien marcher aux côtés d'Andreas, et non de le tirer derrière elle et ne dit rien pendant quelques instants.

"Et où m'emmènes-tu dîner ? Je n'ai pas envie d'un restaurant guindé ni de boire du champagne. J'ai mal aux pieds dans ses chaussures à talons et j'ai envie d'une pinte de bière accompagnée de quelque chose de simple. …..... Ne fais pas la tête, tu t'en remettras ! J'aurais dû te secouer bien plus tôt."

Ils arrivaient au bout du jardin et firent demi tour. Des invités de l’événement se déversaient par le perron de la grande salle et envahissaient le havre de paix, poussés par Simon Ford qui ne put s'empêcher de leur jeté un coup d’œil rageur. Le riche héritier n'autoriserait pas que quoi que ce soit de libidineux advienne dans le jardin. Son esprit mal placé tournaient les choses au ridicule.

"Ah ! Quel parasite celui-là ! J'en ai assez, allons-nous-en !"

Il fallut une bonne demi-heure pour saluer les participants, remercier les anciens, promettre d'écrire et de se retrouver l'année suivante. On hissa Mary sur un piédestal de réussite et on la cita en exemple. Ce fut un peu laborieux mais l'écrivaine parvint enfin à s'extirper de ce goulet dégoulinant d'obséquiosité. Bien entendu, elle ne salua pas Ford qui par ailleurs ne fit rien pour renouer le contact.

Au chauffeur de la limousine, elle commanda un retour à son domicile. Assisse sur la banquette arrière aux côté d'Andreas, elle put enfin enlever ses chaussures et remuer ses orteils en soupirant d'aise.

"On passe chez moi, je me change et on sort."

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Vous nous quittez déjà ? / Re : Trêve estivale.
« le: samedi 12 août 2023, 18:41:33 »
Profite et repose toi bien :)

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Ah … l’éternelle complainte de l’écrivain insatisfait... Les enfants de Nietzsche avaient un don pour vivre dans le noir afin de pouvoir mieux s’élever dans la lumière. Le contraste entre ces gens-là et la vision de la réussite de l’Homme par Mary était consommé. L’écrivaine ne voyait que par la force de caractère qui permettait, quelles que ce soient les épreuves à traverser, de forcer son destin et atteindre des sommets alors que ces gens-là cultivaient l’obscurité et l’autodestruction. Elle s’ennuyait très vite de la présence de ceux qui accusaient la vue de tous les maux. L’irlandaise était l’exemple parfait de sa propre idée de la condition de chacun. Elle était une femme travaillant dans un milieu d’hommes et ses efforts personnels l’avait hissé sur le podium de la renommée. Et personne ne l’y avait aidé hormis le soutien affectif indéfectible de ses parents. Et combien même, seule, elle s’en serait sorite tout autant.

Aussi, quand le grand homme pâle et brun présenta l’annonce d’une vie peu encline à ses faveurs, elle s’irrita d’un tel gâchis. Bien sûr, elle ne le montra pas, ce n’était pas ni le moment ni l’objet de l’évènement, mais changea son approche. Et elle ignorait toujours le nom de ce garçon qui lui, au contraire, semblait ne pas l’avoir émancipée de son esprit.

C’était ainsi et elle y était habituée. Mary attirait les gens depuis toujours. Sa vivacité et son physique attrayant jouaient pour elle et les hommes pensaient pouvoir la charmer à grands renforts de paillettes et d’illusions. Des amoureux transis, elle en avait éconduit un certain nombre et à ce jour, elle se satisfaisait de son célibat qui lui permettait une liberté jalousée par bien des femmes. Les déclarations de l’homme ne cachaient rien et même si elles manquaient de finesse la concernant, elles avaient au moins le mérite d’être honnête. Nietzsche (elle l’appellerait ainsi jusqu’à ce qu’elle connaisse son nom) respirait une antipathie qui frisait l’orgueil. C’était dommage car il était beau mais il était évident qu’il tentait de cacher son mal-être et son indécision derrière ce masque un rien désagréable. Simon y était pour quelque chose et la tension entre les deux hommes étaient palpables.

Maintenant, Mary savait qu’elle était l’objet de leur convoitise à tous les deux et elle n’aimait pas ce point précis. Elle allait rapidement mettre un terme à cette confrontation ridicule. En effet, elle n’appartenait qu’à elle-même et saurait le rappeler.

Dans l’effervescence toute luxueuse de ces retrouvailles, son agent vint la tirer des griffes de la tristesse ; le moment de son discours approchait. Elle fixa Nietzsche dans les yeux et se permit une réflexion qui elle espérait le ferait réfléchir.

"C’est dommage, j’étais sûre qu’à force de persévérance, tu nous reviendrais fort d’une volonté qui assurerait une reconnaissance méritée. Le succès de la pensée vient du regard des autres et ça m’aurait fait plaisir que tu t’autorises à rayonner comme tu le devrais. A tout à l’heure !!"

Mince : ça, c’était sorti tout seul ! S’il réfléchissait, il l’attendrait et elle n’avait pas vraiment envie de débattre sur l’ombre et la lumière, les luttes personnelles et les aspirations impossibles parce que trop ambitieuses. En partant, elle se retourna pour regarder l’homme, sombre et pâle figure attendant dans son coin comme un corbeau banni, isolé sur sa branche. Elle demanda le nom de l’homme à son agent qui consulta ses listes et la réponse fut tellement évidente qu’elle se maudit de cet oubli. Bien sûr qu’il s’appelait ainsi. Combien de fois elle avait entendu son nom grondé ou aboyé alors qu’il y avait toujours quelque chose à lui reprocher. Elle se rappelait à présent tous les coups bas de ces camarades, les moqueries et les provocations gratuites qui avaient mené la vie dure à ce pauvre Andreas…

Mary fut introduite sur l’estrade et repéra aussitôt deux choses. La première, c’est qu’elle faisait l’objet de toutes les attentions sauf une. Et cette deuxième chose justement, était Simon Ford qui complotait avec deux comparses en désignant Andreas d’un coup de menton. Les anciennes rivalités renaissaient et il était évident qu’elle en était l’objet. Elle décida de régler le problème ce soir même.

Son discours était ambitieux et valorisait non pas le genre et la tradition mais l’ouverture, la modernité et la créativité. Beaucoup de visages se fermèrent quand elle évoqua l’égalité des sexes et les vertus des plumes féminines mais elle parvint à les dérider avec son humour très franc et très irlandais. Après tout, tous l’adoraient puisqu’elle était belle, intelligente, riche et célèbre …

Une ovation clôtura son allocution. Elle n’avait pas oublié les remerciements, particulièrement ceux adressés à ses professeurs d’antan, ni omit de célébrer l’excellence de l’institut et de rappeler que modernité ne signifiait pas corrompre les traditions.

Mary descendit de l’estrade, juste à temps pour intercepter Simon et ses deux sbires qui s’apprêtaient à empoigner Andreas pour le mettre dehors.

"Simon, si tu fais ça, tu brises notre amitié et le respect que je te voue."

"Mais Mary, ce plouc n’a pas sa place ici."

"Mon discours ne t’a pas plu ? Que n’as-tu pas compris ?"

"Si, mais si ! Seulement, tu as vu comme il te regarde ?"

"Et donc ?"

"C’est insupportable !"

"Pour qui ? Pas pour moi en tout cas."

Simon Ford en resta coi et Mary en profita. Elle prit Andreas par le bras et lui demanda :

"Tu m’emmènes dans les jardins ? Il fait très chaud ici et j’ai besoin d’air. Certains comportements m’étouffent."

"Tu fais une erreur Mary …"

"Non Simon, je ne fais jamais d’erreur. C’est pour cela que je suis à ma place et toi à la tienne."

TOUCHDOWN …

L’irlandaise n’avait pas prévu de passer plus de temps avec Hofer mais il semblait que le destin en ait décidé autrement.




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One Shot / Re : Abus de confiance [Pv. Koda]
« le: mardi 04 juillet 2023, 15:52:10 »
D’habitude, Mayu avait une analyse juste des personnes qu’elle avait en face d’elle, généralement des combattantes. Cela lui permettait de voir les coups venir et d’esquiver ou encore de les bloquer avant une contre-attaque. Là, sa garde était totalement baissée quand Koda lui assena un direct percutant. Elle papillonna des yeux, la bouche ouverte, enregistrant les mots qui atteignaient son cerveau. Elle mettait aussitôt dessus l’image très visuelle qui en certifiait le sens pour être bien sûre de comprendre ce qu’elle entendait. Le souffle chaud de Koda contre son oreille lui donnait la chair de poule et quand il reprit sa place, elle n’osa plus bouger ni parler. Le garçon n’exprimait ni plus ni moins que son intention de lui faire … l’amour, passionnément. Personne ne lui avait jamais rien dit de tel et bien qu’elle soit figée, son corps était en ébullition. Elle alterna douche froide et plongeon dans un brasier incandescent. Elle baissa la tête soudainement, s’absorbant dans … la contemplation de la nappe comme si elle venait d’être punie. Le rouge lui était monté au visage et elle avait l’impression de brûler. En quelques courtes phrases, Koda venait de pulvériser le masque de confiance qu’elle s’était imposée. Oh, pas en mal bien sûr, au contraire. Il la trouvait désirable au point de lui promettre des choses si …

Cela sonnait très très érotique. La promesse de le sentir s’épanouir sur son corps coupait le souffle de la jeune femme. Koda était très mature, c’est ce qu’elle pensa. Et elle, n’avait renvoyé comme image que celle d’une fille trouvant le courage au fond de son verre. Elle en eut honte et pensa filer aux toilettes pour se donner des baffes. Elle avait bu et cela n’avait pas échapper au garçon qui avait été parfait dans sa réflexion. C’était bien plus efficace que n’importe qu’elle remontrance puisque Mayu avait dessoûlé aussitôt, son sang fouetté par une brutale montée d’adrénaline.

Mais est-ce qu’elle avait bien compris ? Koda la grondait ou se montrait-il prévenant ?

Heureusement, le serveur revint et déposa leurs entrées devant eux. Le plat de Mayu était une œuvre d’art et elle s’émerveilla devant la finesse de la présentation. Au Japon, le thon était un met raffiné. Cela lui permit de revenir dans le jeu en prenant un nouveau virage. Le serveur proposa de l’eau.

"Oh oui merci ! Un grand verre !"

Fini l’alcool ma grande !

"C’est très joli ! Bon appétit !"

Au moins, c’était vrai et elle ne prenait pas de risque à sourire sincèrement. Elle pinça un morceau de thon entre ses baguettes et le porta à ses lèvres. MMMmmmh fondant ! Elle suçota le bout de ses sticks et leva ses yeux sur Koda. Envolée l’idiote maladroite, elle voulait offrir une autre version d’elle, naturelle et authentique. Elle se tenait bien droite et son petit top présentait le reste. Hors de question qu’elle remette sa veste, cela reviendrait à avouer son petit jeu, et puis, elle avait toujours un peu chaud.

"C’est délicieux, comment est ton plat ?"

L’odeur du fromage était assez forte mais elle n’oserait jamais lui dire. En plus, le goût devait être prononcé et s’ils s’embrassaient, est-ce que …
Elle lui offrit un sourire sublime qu’elle s’imposa pour éviter de penser au baiser au fromage qu’elle imaginait. Mais non … pas dès le premier rendez-vous bien sûr … Et pourquoi pas ? Ils se plaisaient aussi pourquoi perdre du temps et risquer pour elle de le perdre s’il venait à croiser une fille plus intéressante pour lui. Mayu tergiversait intérieurement. Non ! C’était SON rendez-vous et elle devait se montrer convaincante afin qu’il jette définitivement son dévolu sur elle. Il était sûr de lui, savait se tenir, était respectueux et affirmé. Il était l’homme fort et elle, la petite princesse désespérée mais chanceuse de l’avoir trouvé. S’il se penchait sur elle, elle l’embrasserait et s’excuserait après. Il fallait qu’il sache qu’elle le voulait pour elle, ce soir, absolument. Quelle fille ne pouvait pas craquer sur un jeune homme si beau ? Elles devaient être légions à lui coller aux basques. D’ailleurs, Mayu oublia de se demander pourquoi Koda avait besoin d’avoir recours à un site de rencontre pour se trouver de la compagnie.

"Je ne t’ai pas demandé mais dans quel établissement es-tu scolarisé ?"

Aïe Koda … Première vraie difficulté ! Quelle tactique vas-tu adopter pour faire diversion ? A moins que tu ne joues la franchise au risque de mettre la puce à l’oreille de Mayu. En effet, qui ne la connaissait pas sur le campus ?

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One Shot / Re : Abus de confiance [Pv. Koda]
« le: mardi 27 juin 2023, 20:28:20 »
Victoire par KO !

Euh … non Mayu, tu n’en es pas là. Tu viens juste de te rassurer en ayant piéger Koda avec une méthode assez peu glorieuse, un coup bas dirait-on.
Mais complètement novice dans le domaine de la séduction, la jeune femme se convainc qu’elle a bien fait et que sa manœuvre reste aussi discrète qu’efficace. Il a osé ! Bien sûr, c’est le regard de Koda qu’elle suivait depuis son retour des toilettes et malgré une toute petite gêne lors des faits, elle s’est réjouie de la plongée vertigineuse du garçon dans son décolleté. Sans deviner que sa technique est rompue et considérée comme la base des jeux de séduction, Mayu gagne en assurance en oubliant, règle élémentaire, de ne pas se laisser emporter. Et comme elle a eu le courage de s’exposer ainsi, avec le résultat souhaité, elle continue alors que Koda rougit, tout conscient de sa faute. La boxeuse frémit … Ouiiiiiiii !! Il a posé sa main sur la sienne et alors qu’il se confond en excuses avec des manières dignes d’un vrai gentilhomme, ils sont interrompus par le serveur. Si Koda y prête attention, alors Mayu ne le fait nullement. Ce contact ténu entre leurs peaux était si … () … que son bras se détend aussi vite qu’un crotale qui attaque et lui saisit le poignet, faisant même sursauter le serveur par sa réaction rapide. Celui-ci s’éloigne et un court silence interrogatif s’installe le temps qu’elle comprenne ce qu’elle vient de faire. La confiance Mayu, la confiance … Et parce qu’elle ne peut pas faire marche arrière, elle le serre fort comme si elle craignait qu’on les sépare. Continue ma grande … il a aimé ce qu’il a vu, ses joues ont rougi et portent encore la teinte de la culpabilité. OOOoooh qu’il est adorable ainsi, elle le croquerait ! Aussi l’ignorante téméraire se penche sur le plateau de la table, y écrasant sa poitrine rebondie pour galvaniser l’imagination du garçon, et du bout de l’index, mais ça elle le fait inconsciemment, lui caresse l’avant-bras. Koda a une belle voix qu’il module naturellement à merveille. Mayu aimerait pouvoir faire la même chose, accrocher les gens rien qu’à la parole. Et pourtant son timbre est lourd de franchise et d’un désir naissant à ce moment-là.

"Tu … Tu n’as pas à t’excuser Koda. Nous savons pourquoi nous sommes ici et me concernant, cette rencontre va au-delà de mes espoirs. Tu … me plais beaucoup et si ton regard dit vrai, il semblerait que ce soit réciproque."

Ah ! Merveilleux alcool ! Tu délies les langues et désinhibe les timides. Ta chaleur conforte et ta force est contagieuse. Mayu le sent dans son ventre, ce liquide qui lui a brûlé la gorge et qui enflamme son être. Merci cher ami de m’aider à dominer mon caractère atrocement réservé et de me donner la chance d’offrir à ce beau garçon ce qu’il pourrait attendre de moi.

Elle ne le lâche pas et exerce même une traction comme pour être sûre qu’il n’ait pas l’idée de s’échapper. Une gorgée de Bloody Mary termine d’adoucir la gorge de la boxeuse, ajoutant un voile de séduction supplémentaire sur son initiative.

Le fait-elle bien ? Elle s’interroge quand même. Comment faire plus sans être vulgaire ? Comment font les autres pour faire en une soirée ce qui pour elle pourrait prendre un an ?

Gin, vodka, mélange les deux dans un estomac vide et peu habitué à ce genre de traitement choc et tu obtiens Mayu en mode traversée du Sahara. Finalement, elle lâche sa proie.

"J’ai chaud !"

C’est vrai et elle vient de trouver une astuce redoutable pour passer à l’étape suivante sans pour autant se réduire à l’état de garce en chaleur. Elle retira sa veste, dévoilant plus de peau que de tissu. Ce n’était pas prévu au départ donc le top qu’elle avait passé couvrait le nécessaire mais sans plus. Bien droite à présent, ses jolies épaules tirées vers l’arrière, elle prit la carte et l’ouvrit en la posant devant elle. Elle s’absorba dans l’étude du menu sans regarder par-dessus ses lunettes. Ce qu’elle allait manger ne l’intéressait pas. Est-ce que tu me regardes Koda ? Est-ce que mon corps te plait ? Est-ce que tu … ah non non non ! Pas ça ! Elle allait trop loin mais elle, s’imaginait bien le corps souple du garçon, frais et disponible, assuré, convaincant.

"Je vais prendre un tataki de thon en entrée et un risotto façon Hokkaïdo pour la suite. Et toi ?"

Afin d’être sûre d’entendre la réponse (mais pas que) elle se penche innocemment (c’est faux) en pressant ses bras contre son corps. L’effet naturel et physique de la chose amène à une expansion légèrement débordante de son volume mammaire qui elle le sait, n’est pas minime.

Le serveur revient à ce moment et en reste bouche bée bien qu’il soit habitué à tout un tas de situations. Pour lui, c’est très clair : ce soir, le petit bonhomme va se faire retourner par Wonderwoman et pourrait ne pas y survivre. Professionnel malgré tout, il prend la commande et annonce que ce sera très vite prêt. En effet, il serait dommage que ce joli petit couple batifole à son retour, auquel cas, ce serait très gênant. Tiens, mais au fait, il ne la connaitrait pas cette fille ? Son visage lui dit quelque chose, et ce physique …

Mayu se trompe de verre et avale du gin, le liquide immonde qu’elle a trouvé affreux.

"Oups, pardon ! J’ai … je voulais goûter à tes lèvres et …"

La scène se fige, l’horloge s’arrête, le temps s’allonge à l’infini … Sa langue a fourché, aidé par les produits phares de la Grande-Bretagne et de la Russie. Elle vient une nouvelle fois de briser l’insupportable tradition japonaise qui impose aux natifs de l’archipel un abrutissant système basé sur une extrême courtoisie. Et c’est elle, Mayu, ambassadrice d’un sport et d’une grande ville, qui rompt cette tradition ancestrale. Mais en fait, c’est marrant et elle pouffe, se cachant la bouche derrière sa main. Plus direct comme déclaration, c’est dur. Aussi dur de résister à cet afflux sanguin un peu imbibé qui lui monte au cerveau.

"Baaaahhhh … Tu m’en veux pas ??"

Sa propre voix lui vrille les oreilles. Quoi ? C’est elle ça ? Elle a l’impression de croasser alors elle se rue sur son verre d’eau et se dépêche d’avaler un bout de pain avec l’espoir qu’il va pomper ce qu’elle a dans l’estomac. Elle a bu Mayu, elle le sait, elle sait que ça l’aide à sortir de son image de fille coincée. Foooonnnnnnce !! Au moins si tu dois te jeter d’un pont morte de honte après, tu ne pourras pas dire que tu n’as rien fait.

"Et toaa ? Tu veux me goûter aussi ?"


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