Dans ce quotidien presque banal, Eris avait su s'implanter sans soucis même avec Virus. Elle ne disait pas non au sexe, avec un nom pareil, elle avait après tout tournée dans bien des pornos, avec ou sans Poison, mais toujours pour elle. Mais Eris ne l'ayant jamais invité, elle avait préféré ne pas proposer. Les gens avaient parfois du mal à le lui proposer, étant aveugle. Une idée intéressante et très gentille, mais qui ne pourrait pas se faire. Durant le voyage, Poison frissonna en entendant la voix d'Eris venir lui parler de Virus avec un remède pour ses yeux. Une idée intéressante et très gentille, mais qui ne pourrait pas se faire. Poison parlait donc dans sa tête tant que lien était présent pour lui répondre directement.
* C'est gentil de penser à elle, mais elle ne veut pas voir. *
Elle n'en disait pas trop, mais Virus avait grandi comme ça et elle savait désormais vivre ainsi. De plus, elle ne voulait pas risquer de voir les choses différemment, les personnes, les objets et surtout risqué de voir ses parents qui l'ont abandonné. Par choix ou par besoin, elle ne savait pas et avait même demander à Poison de ne pas chercher pour elle, elle ne voulait rien savoir sur cette potentielle famille. Pour elle, sa famille, c'était Poison. Et pour ce qui est de voir si les gens sont beaux, elle savait le faire en touchant leur visage et leurs corps, pas besoin de voir pour connaître une personne physiquement puis pour elle, ça restait plus naturelle. Le meilleur maquillage du monde ne pouvait pas cacher ce que ses mains voyaient. Sauf en cas de chirurgie esthétique, mais ça ferait cher le maquillage...
Après tout, avec Tékhos, elle aurait pu demander à voir, que ce soit comme Poison ou plus comme par ultrason ou par onde, elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre en cas d'opération... ça ne pouvait pas empirer en tout cas. Arrivant enfin à destination, Eris fut la première à sortir, suivit de Virus et de Poison. La belle invitée venait demander son bras pour être guidée. Poison en souriait, Virus ne demanda pas son bras, elle connaissait assez l'endroit et elle avait uniquement besoin de sentir l'odeur de Poison pour savoir où aller.
« Tu vas te sentir chez toi. Et puis tu seras bien reçu, je suppose. Une meute de futas qui n'attendent que toi pour s'astiquer leurs bites afin de pouvoir se lâcher, ça va gratter à la porte ! »
Telle une meute de chiens affamée qui entendent leur maître arrivée. Poison passait les différents couloirs, arrivant dans l'ascenseur ou elle baisa le cou d'Eris. Faire l'amour dans l’ascenseur avait déjà été fait en grimpant chez elle, mais dés qu'une personne se trouvait avec elles dans un endroit confiné, ça suffisait à excitée Poison. Il n'y eut rien d'autre qu'un petit baiser et quelques caresses, car à peine le pied était sorti de l'ascenseur que la meute arriva. Une bande de femmes, de différentes tailles et apparences arrivaient, certaines échangeaient des banalités pour faire croire que tout va bien quand d'autres ne demandait que la clé psychique de leur ceinture de chasteté pour pouvoir enfin se libérer d'un tel poids, mais Poison tapait dans ses mains pour réclamer le silence.
« C'est sur le plateau que ça doit se faire, pas ici ! Filer vous préparez pour celles qui ne sont pas prêtes ! Je dois voir si les autres filles sont prête à vous aider ! Filer dans vos loges ou sur le plateau, on démarre la prise dans une demi-heure ! »
Trente minutes, ce n'était rien, mais pour certaines, on croirait qu'elle avait dit dans trente ans ! Certaines tournaient les talons presque en se rongeant les ongles.
« Virus, va leur parler pour les calmer et rejoint nous une fois qu'elles seront prête. Nous, on va voir les autres. »
Cela impliquait autant ceux derrière que devant la caméra. Car la scène ne concernait pas que des futas, si certaines vont de suite jouer entre elles, il y avait de jolies filles qui allaient aussi déguster ce manque de sexe. Pas de privation pour elles, c'était juste les futas qui avaient souffert de ce manque. Car à part pour pisser, elles avaient beau s'astiquer le poireau, rien ne sortait, pas même une petite gaule, rien. Le plateau était à l'image d'un grand salon, grands canapés, coussins au sol, bref, bientôt la salle allait être bien blanche ! Saluant son équipe, Poison s'assurait aussi que toutes les caméras étaient prêtes, il va en falloir de partout pour tout filmer ! Petite ou grande, elle n'allait pas perdre une miette avec tout ses petits bijoux technologiques !
« Tout me semble ok... Pas de soucis de votre côté ? Et vous les filles, prêtes à servir de défouloir à celles-là ? »
« On est payé pour ça, Poison ! »
« Ok... Pour qui c'est la première fois les futas ou les partouzes ? Deux, seulement ? Bon, vous en faites pas, laisser-vous guider ou savourer selon votre envie, ça ira comme sur des roulettes. Pour notre grand final, si vous avez des demandes particulières faites donc, on est là pour aider avec Eris. Peau plus sensible, seins gorgés de lait, demander, tout ce qui peut améliorer le film sera un plus ! Je vous laisse décider par vous-même, rendez-moi fière ! »
Eris était toujours prête à donner un petit coup de main sur le plateau. Les comédiennes sur le plateau étaient censées jouer le rôle d'une bande de copines chez elles avant que les jouets de Poison ne quittent leur cage pour se défouler sur elle. Et le tout finira avec Poison, et Eris si jamais elle veut venir jouer aussi. Il peut y avoir plusieurs prises, mais Poison préférait que ce soit une prise unique, sans coupure. L'actrice allait donc se changer, enfiler un tailleur serré et bien sexy, une touche de maquillage, une coupe professionnelle, cheveux attaché en queue-de-cheval, petites lunettes sur le nez. Elle apparaîtra qu'à la fin, mais il faut déjà être prête. Ce fut durant cette petite touche de maquillage que Poison peaufinait son grand final ! Cette scène était la dernière de son film et comme bien souvent, elle venait participer à la fin.
« Alors, tu veux aussi apparaître dans le film ? L'idée que des tas de filles et de mec se branle sur ton image te fait peur, peut-être ? Hahaha... Je te taquine. C'est toi qui vois, si c'est non, je fais comme prévue, sinon il faudra aussi te changer et on verra si on a le temps pour y placer un peu de dialogue, au moins les grosses lignes. Pas besoin de décrocher un oscar, c'est un porno donc moi, j'ai juste a arrivé, punir mes chiennes, jouer un peu avec elle et le tour est jouer. Si tu viens, il faudra que je leur présente leur nouvelle maîtresse et on jouera ensemble avec elles, ma jolie. »
L'idée pouvait être amusante... Enfin, c'est Eris qui décidait si elle restait derrière ou devant la caméra. Bientôt, les fauves seront lancés et ce salon sera une vraie boucherie...