Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Ebène Schwartz

Pages: [1]
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Agenouillée sur le fond de la barque, Ebène avait les yeux fermés, pour donner de la force à sa prière. Le soleil lui chauffait le dos, mais elle ne faiblissait pas dans sa dévotion. Si elle n'obtenait pas de réponse pour le moment, ce n'était pas grave, elle savait que les miracles mettaient du temps à arriver. Mais alors qu'elle se remettait sur ses deux jambes, elle fut projetée sur le côté et cria. Un poids soudain venait de faire basculer la barque. Relevant les yeux, sa capuche coulant sur ses cheveux trempés, elle regarda la créature qui se tenait devant elle, incapable de cacher sa peur. Il avait l'air bizarre, il ne ressemblait pas à un humain normal, et n'avait aucunement l'apparence des dieux qu'elle vénérait. Un mot clignotait dans son esprit comme une alarme : démon !
« Jeune fille qui dérive loin des terres … Tu m’as appelé et me voici. Ta déesse t’a abandonné sur le chemin de la mort … Mais il t’est encore possible de survivre.
- Tu n'es pas Manann, j'ignore qui tu es, mais ma prière ne t'est aucunement adressée ! Seul un démon ou un fou oserait bafouer le nom de Shallya ! »
Plus elle l'observait, plus elle se méfiait. Les miracles n'apparaissaient pas sous forme humaine pour proposer de l'aide, encore moins faire un échange. La déesse n'est que bonté, miséricorde et pardon, jamais elle ne cherche le profit. Ebène écouta attentivement la suite de ses dires, mais sans pour autant lui accorder la bonne foi qu'il prétendait avoir. A vrai dire, il l'agaçait, même, surtout en dénigrant ses actions, ses choix de vie. A ses yeux, cela prouvait qu'il n'était pas un dieu, puisqu'il n'arrivait pas à percevoir les malheurs qu'elle avait traversé.
« Tu as, je te rassure, un peu de temps devant toi pour réfléchir. Toutes les décisions que tu prendras en ce lieu ne dépendent uniquement que de toi et toi seul. Toi, face à deux chemins.
- En ce cas, laisse-moi réfléchir et cesse de m'adresser la parole. »
Malgré la colère, l'inquiétude embrumait son esprit. Et si, comme il le disait, personne n'entendait ses mots ? Après tout, les démons savent détourner les souhaits et empêchent qu'ils atteignent les dieux. Si un démon farceur s'amusait à bloquer ses prières pour se jouer d'elle, que se passerait-il ? Et si, plutôt qu'être un démon, il s'agissait d'une sorte de demi-dieu ou d'élu, comme l'était l'empereur ? Petit à petit, le doute s'installait en elle. Elle réfléchissait, tandis que le soleil continuait de lui rôtir le dos, et séchait ses cheveux noirs. Et le temps passa.
Le ciel commença à prendre une teinte orangée, et Ebène regardait avec attention le fond de son outre. Il n'y avait plus beaucoup d'eau, sans doute juste assez pour tenir le lendemain. L'eau était calme, et Ebène avait repris les rames pour avancer. Elle se persuadait que, comme il n'y avait que peu de distance d'une rive à l'autre, elle allait bien finir par toucher la terre. Sauf qu'avec la lune haute dans le ciel, elle ne voyait toujours pas de terre à l'horizon. Et elle commençait à désespérer. Ebène regarda donc sur le bateau, pour observer la drôle de silhouette qui était toujours là à la regarder, avec comme une lueur dans les yeux. Tout ce qu'il y a de plus inquiétant.
« Qu'est-ce que tu attends de moi, au juste ? »

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Dictature d'Ashnard / Un voyage tumultueux mais surtout coûteux [PV Balhzanar]
« le: dimanche 08 octobre 2023, 20:07:24 »
C'était le cœur de l'été, il faisait donc tout naturellement chaud, très chaud. Mais c'était encore pire quand on est aussi proches d'un désert.

Cela faisait maintenant trois mois qu'Ebène avait quitté son chez elle, son père et son atelier, pour se lancer dans ce voyage que tout le monde trouvait insensé. Pour elle, c'était important. Ghunter était mort depuis un an maintenant, et elle ne s'en remettait toujours pas. Elle en pleurait la nuit, enfouie dans son oreiller, quand elle ne cauchemardait pas de la fin qu'il avait reçu. Elle le revoyait, attaché sur le poteau, la tête dans un sac, alors que sa mère avançait la torche vers ses pieds cachés par la paille. Alors, pour tenter de faire enfin son deuil et avancer dans la vie, Ebène avait décidé, en ce jour anniversaire maudit, de faire « pélerinage » : refaire le voyage qu'elle avait fait il y a deux ans pour retrouver son grand-frère, et espérer enfin éteindre sa peine.

Le voyage était très long, surtout quand on est une adolescente, seule, dans le désert. C'était encore pire quand la même adolescente se retrouvait sans argent. La pauvre avait eu le malheur de croiser sur son chemin une bande de voleurs, qui s'étaient bien amusés à se jouer d'elle pour lui piquer sa bourse, avec ses quelques économies. Résultat, en arrivant au port, Ebène n'avait pas l'argent pour payer le voyage vers l'autre côté de l'étendue gigantesque d'eau.

« Comment vais-je faire... Je pourrais bien me faire un petit peu d'argent en une semaine, de quoi prendre une barque, mais... Je ne sais pas naviguer, je vais me perdre ! »

Après réflexion, Ebène décida de mettre son plan à exécution. Par chance, on avait besoin de quelqu'un qui sait travailler le bois, et elle n'eut que peu de problèmes à se faire engager. L'argent tomba donc dans ses poches, et en une semaine, elle put avoir son embarcation. Mais la jeune fille avait peur.
Une fois dans son petit bateau, avec l'eau si proche, elle tremblait. Est-ce qu'elle avait fait le bon choix ? Est-ce qu'elle ne ferait pas mieux de faire demi-tour ? Ebène serra son médaillon, un petit pendentif argenté en forme de colombe, symbole de sa déesse. Elle le faisait pour le pardon, le salut de son frère. La déesse de la miséricorde veillerait sur elle. Il le fallait. Terminant sa prière, elle poussa du pied le pont et s'engagea sur l'eau, déterminée.

Mais trois jours plus tard, Ebène n'avait plus de détermination du tout, et pleurait à chaudes larmes sur son petit bateau. Elle s'était perdue, comme elle l'avait présagée, et ne savait plus quoi faire. Normalement, le voyage maritime n'aurait pas dû être très long, à peine quatre jours. Mais là, sans voir la terre, elle savait qu'elle était loin de sa destination, et aussi fragile qu'elle était, cette idée lui brisait le cœur. Essuyant ses larmes, elle regardait son sac, ouvert, sur ses maigres provisions.

« Que faire, que faire... ? Je n'ai presque plus rien, je pensais reprendre de la nourriture au port.... Je ne veux pas mourir ici ! Pourquoi la déesse ne m'entend-elle pas ? Est-ce que je devrais plutôt adresser ma prière à un autre dieu ? Manann, dieu des mers et des océans, je t'en prie, aide-moi à trouver mon chemin ! Je prierai pour toi une fois sur terre, et ferai des offrandes, mais je t'en supplie, écoute ma prière, et sauve-moi ! »

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Prélude / Re : Ebène, citoyenne modèle de l'Empire [Meowlidée]
« le: vendredi 29 septembre 2023, 13:27:14 »
Merci beaucoup à vous trois !
J'espère ne pas croiser trop de pécheurs en ces lieux... Ou pire, de démons !

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Prélude / Ebène, citoyenne modèle de l'Empire [Meowlidée]
« le: jeudi 28 septembre 2023, 18:58:59 »
Identité : Ebène Schwartz
Âge : 15 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité : Vierge, pure et innocente, l'adultère est un péché !

Physique :
La première chose que l'on remarque d'Ebène, c'est qu'on ne remarque pas grand chose. Ce que vous verrez de prime abord, c'est un capuchon, souvent vermeil, brun-rouge ou bleu foncé, qui vient jusqu'au nez cacher sa figure. Une longue tresse de cheveux noirs en dépasse, tombant sur son épaule, ce qui allonge sa silhouette. Elle ne semble pas très grande, pourtant, pour une femme, encore plus de son âge, son mètre soixante-dix a de quoi surprendre. Et elle n'a pas encore fini de grandir ! Mais voilà, derrière sa pèlerine un peu usée et ses habits des plus courants, elle se fond dans le décor.
Mais si Ebène fait tout pour passer inaperçue, c'est parce que si elle ne le faisait pas, on ne remarquerait sans doute qu'elle. Lorsqu'elle se sent en sécurité, loin des regards, elle peut se découvrir. Ebène a un visage poupin : une peau de porcelaine, des joues rebondies toujours parées de rose, comme si elle se maquillait alors qu'il n'en est rien. Au dessus de son nez retroussé, n'importe qui serait aussi effrayé que charmé par les deux améthystes que sont ses yeux. Quelques personnes lui ont déjà demandé si elle avait du sang d'elfe, quand ils ne la traitaient pas de monstre, à cause de ses iris violets. Son caractère y est lisible, comme gravé derrière ses longs cils sombres. Détachés, ses cheveux sont ondulés, quelques mèches rebelles encadrent son visage sans pour autant gêner sa vision. Une très discrète cicatrice barre sa joue, vestige d'une aventure dramatique...
Bien que fine, Ebène reste une jeune fille assez musclée. Elle pourrait largement faire un bras de fer avec l'ivrogne costaud du bar d'à côté ! Cela est dû à son métier, qui lui permet de forger son corps. Malgré tout, elle n'en demeure pas moins assez féminine. D'accord, elle n'a peut-être pas les hanches les plus larges de la ville, ni la poitrine la plus ronde et généreuse, mais sa féminité se remarque derrière sa tunique et son tablier. Même si elle a un métier assez salissant, Ebène sent toujours le savon, surtout son préféré, un savon un peu plus cher que la plupart de ceux du marché, qui sent comme les fleurs des champs qui bordent la ville.

Caractère :
A vrai dire, Ebène n'est pas très sociable. Assez timide et réservée de premier abord, elle se cache derrière ses vêtements et ne parle pas beaucoup. La façon la plus simple de lui faire relever le nez est de parler de ses deux passions : le bois et les livres. A partir de là, on se rend compte qu'elle est assez sûre d'elle, observatrice et peut même se montrer assez grincheuse, au point de parfois être assez piquante dans ses remarques.
Cependant, ce qui reste frappant, ce sont ses convictions. Ebène est persuadée que les gens sont fondamentalement bons, que les méchants se sont égarés du chemin qui les conduira au bonheur. Ainsi, elle est contre toute forme de violence et participe en tant que bénévole aux soins et aides aux plus démunis. Très pieuse, elle fait tout de même en sorte de rester discrète à ce sujet. Non pas que ses voisins soient contre la religion, mais elle préfère garder ça pour elle. En revanche, elle ne manque pas rabrouer ses proches quand ils désobéissent aux règles auxquelles elle croit ! Par exemple, elle est absolument horrifiée par l'adultère, il faut se marier afin de ne pas tomber dans le pêché de luxure !

Histoire :
Si les mariages arrangés sont monnaie courante, surtout entre familles sans pouvoir, il arrive parfois que deux jeunes gens s'aiment et fondent une famille, comme dans les contes de fées. Il était donc une fois Karl, fils aîné d'une longue lignée d'ébénistes, qui eut un coup de foudre pour une femme soldat venue chercher des manches pour les épées de ses camarades et elle-même, Catherine. A première vue, ils n'avaient rien en commun : un humble garçon venant d'ouvrir sa boutique en ville, une femme soldat qui souhaite protéger la cité des menaces... Pourtant, Karl persévéra, l'invita le soir, et finalement, Catherine se laissa aller aux charmes bourrus de son courtisan. Assez rapidement, elle s'installa avec lui dans l'appartement au dessus de son atelier, afin de former un vrai couple.
Karl a alors acheté un titre, afin d'obtenir un nom pour les enfants qu'il comptait avoir avec sa femme : Schwartz. Le couple était heureux, vivant dans leur maison de ville, acquise par leur travail. Car si Karl était, comme son père et son père avant lui, un ébéniste de renom, sa femme, elle, occupait un emploi particulier. Il fallait donc se préparer pour l'avenir.
Une dizaine d'années après leur mariage, ils eurent la joie d'accueillir un fils, qu'ils appelèrent Ghunter. Celui-ci n'avait hérité d'aucun trait physique de ses parents : ni la haute stature musclée de son père, ni les cheveux noirs des deux, ni même les yeux si étranges de sa mère. A la place, il était un simple garçon aux cheveux châtains et aux yeux bleus, qui hériterait plus tard de la boutique de son père. Mais voilà, sept ans plus tard, Catherine donna naissance à une adorable petite fille, qui eut le malheur d'attirer tout de suite la jalousie de son frère.
Ebène avait les yeux violets de sa mère, les cheveux noirs et bouclés de son père, le tout accompagné d'une bouille d'ange. Même sa mère, qui exprimait rarement la moindre émotion, ne pouvait que difficilement retenir un sourire quand elle prenait sa fille. La petite semblait naturellement attachée à son père, qui lui rendait son amour au centuple, ce qui causa le problème majeure de cette famille.
Deux ans après la naissance d'Ebène, Catherine Schwartz disparut. Sans laisser de mot, sans explication, disparue. Son mari, complètement perdu, ne trouva pas mieux que de donner raison à son fils, qui disait que sa mère était morte. Seul problème, lentement, ce dernier commença à en accuser sa sœur, qui subissait ses plaintes et sa violence sans réagir autrement qu'en pleurant et en cherchant du réconfort dans les bras de son père. Ghunter grandit, et arrivé à ses quinze ans, il chercha à apprendre le métier d'ébéniste, persuadé d'avoir hérité du don de son père. Ce n'était pas le cas. Il avait beau insister et s'entraîner, rien n'y faisait. Il plongea alors dans la dépravation, ce qui explique sans doute pourquoi sa sœur s'est ensuite mise à haïr toute forme de plaisir coupable.
C'est ainsi que grandit la petite Ebène.
Alors que certains enfants jouent avec des poupées ou dans la poussière, la petite fille, elle chercha rapidement à imiter son papa qui taillait le bois, tandis que Ghunter courait les filles dans le quartier, sans réel succès. Ebène était une gentille fille. Très timide, très gentille, elle voulait à tout prix aider tout le monde, faire comme son papa, et ramener son grand frère vers le droit chemin. Sa vie était plutôt banale. Quand elle eut l'âge d'apprendre à se servir de ses mains, Karl lui apprit à sa demande son métier. Il fut particulièrement surpris de voir que sa fille était aussi douée que lui, et serait parfaite pour reprendre la boutique quand il serait vieux. A partir de ce moment, Ghunter désertait beaucoup la maison, et n'y revenait que raccompagné par des soldats après s'être battu ou avoir tenté de sauter sur une femme dans une ruelle sombre. Il n'était doué en rien, pas même satisfaire sa luxure, et malgré toute sa bonté, son innocence et sa bienveillance, même sa sœur le constatait.
Quand Ebène allait fêter ses 15 ans, cela faisait déjà un an qu'il avait disparu. Même s'il était idiot et pervers, Ebène décida de partir à sa recherche. Elle fit son sac et partit en voyage. Il dura presque une année, car Ghunter s'était fourré dans de beaux draps. Un tel pétrin que même sa sœur si pieuse ne pouvait l'en tirer : dévoré par la jalousie, le garçon s'était fait attirer par un groupe étrange, et faible d'esprit qu'il était, se fit posséder par un démon. Quand Ebène le trouva, ce n'était que la coquille humaine utilisée par le démon. Elle était dévastée, mais ce ne fut que pire quand, rentrant chez elle, elle retrouva sa mère, qu'elle croyait morte.
En réalité, après avoir eu sa fille, Catherine avait pris peur du monde dans lequel elle allait vivre. Un monde avec des monstres partout, qui pourraient lui faire du mal. Elle était donc partie en croisade, et était de retour, là, pour exécuter ce montre qui s'était introduit dans sa famille. Karl, qui s'en était douté, après l'avoir vu changer, avait préféré l'imaginer morte. Voir sa propre mère brûler sur un bûcher son fils chamboula Ebène, qui ne s'en est toujours pas réellement remise. Après ça, Catherine disparut comme elle était apparue, laissant son mari et sa fille.
Aujourd'hui, Ebène essaye d'avancer et terminer le deuil de son frère. Elle a fini par apprendre qu'après avoir été soldat, sa mère avait fini générale et passait son temps sur les champs de bataille. Pour l'aider à aller mieux, son père lui a offert un petit atelier pas loin du sien, pour qu'elle puisse y travailler et se faire son propre nom, à la fois en tant qu'ébéniste, mais aussi comme relieuse de livres, qui est la passion et le véritable talent d'Ebène. Cela lui a permis de faire beaucoup de rencontres, même si elle reste très timide et réservée, et mène sa vie banale de petite citadine.

Autre :
Ebène est croyante : elle va très souvent à l'église de la déesse de la vie et de la miséricorde. Elle y fait souvent du bénévolat, ce qui l'aide à avancer dans son deuil.
La magie l'effraie beaucoup, elle est persuadée que les mages ont un lien avec des démons ou des monstres.

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