Le Grand Jeu
Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Dictature d'Ashnard => Discussion démarrée par: Minawa Shoji le jeudi 14 février 2008, 21:20:05
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La délégation entra finalement dans le chateau de l'empereur d'Ashnard. Lorsque le précédent empereur, tyranique comme tous le savaient que trop bien, était mort, les dirigeant de Nexus avaient trouvé celà de bon gout d'envoyer une délégation tenter de repecher le fils de celui ci, n'ayant entendu que des rumeurs jusque là sur la véritable nature de Mordret, le nouveau souverain de l'empire, ils esperaient ainsi pouvoir dévelloper une confiance durable et cesser cette vaine guerre. C'est pourquoi ils m'ont dépéchée. Je m'appelle Minawa, Minawa Shoji. Je suis sortie il y a peu du couvent de l'Ordre, avec un diplome de diplomatie appliquée, née d'une famille notable au sein de la cour, j'ai été envoyée a Ashnard dans le but de faire mes preuves, accompagné de quelques gardes et de conseiller. Nous avons fait plutôt bonne route, les mercenaires que nous avons engagés ont tué les monstres qui se dressaient sur notre passage. Certains sont morts oui, mais la plupart ont survécu, plutôt affaiblis a vrai dire, ils étaient impatient de voir la ville.
Nous apprôchames rapidement de la ville d'Ashnard, capitale. Dès l'arrivée les vénérables conseillers qu'on avait affilié pour ce voyage présentèrent les laisser passer aux gardes de la ville pour qu'ils nous conduisent en toute sécurité là bas...Je crois qu'ils ne tenteraient rien ainsi, après tout c'est contre les loi démocratiques, et ils seraient sévèrement punis!Je suis restée dans la charette pendant tout le trajet...Les sages n'ont pas voulu que je sorte, ils disaient que c'était trop dangereux pour le moment. Je veux pouvoir leur montrer qu'ils ont eu raison de me faire confiance en brillant lors de la conférence pour la paix, mais tout d'abord nous allons être reçus.
Arrivant dans la cour nous laissâmes nos affaires aux gardes puis nous partimes. Notre escorte était composée de 20 hommes, il n'en reste que 5 en bon état, les autres se reposent dans la cariole, avec moi 5 conseillers de la reine, et bien sur, moi, Minawa, les cheveux noirs coupés courts, du haut de mes 16 ans qui attendons dans la cours que le l'empereur veuille bien nous recevoir. Je porte des vetements de voyage sous lesquels se trouvent les nobles vetements de ma famille.
Enfin, on nous conduit vers la salle du trône...
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Enfin, enfin, enfin.
Ce jour était arrivé.
A peine un mois. Et pourtant déjà si craint.
Ce n'était probablement là que grâce à l'âme de feu son abominable père, mais après tout, qu'est ce que l'Empereur en savait ? Strictement rien. Pour lui, c'était ses agissements, et puis c'est tout, même si ses rares moments de lucidités lui rendaient un peu quelques bribes de sentiments humains, comme la culpabilité...
Non, seul le sang était vrai, le vacarme du combat, la seule raison pour laquelle il existais: la guerre.
Mais aujourd'hui, la fureur du combat étais loin, et il ne désirait plus l'entendre. Aujourd'hui, Mordret, le vrai, prenait contrôle de son corps, et avait accepté de réceptionner ici des envoyés de Nexus, la nation rivale à la sienne. Mais qu'à cela ne tienne, il désirait tout de même parlementer avec ces braves gens, pour peu qu'ils survivent dans les landes dévastées ou l'entrée du royaume.
Toute l'armée et les gardes des différents villages d'Ashnard furent prévenus, et bien entendu, le voyage se passa pour eux sans encombres. De toute manière, le plus dur était à venir: l'Empereur en personne.
Assis sur son trône, il respirait la puissance et la terreur, son casque cornu posé sur une table à côté de lui, et il s'amusait à faire tourner son énorme epée sur le sol, à la verticale, la faisant faire des rotations sur elle-même, tranquillement. Il attendait.
[Garde démon]: "Les envoyés de Nexus sont arrivés, Empereur ! "
" Faites les... Entrer... "
Et à ses paroles, la porte s'ouvrit, laissant entrer dans la salle le groupe de personne. L'Empereur, regardant de ses yeux emprunt de toute la vilénie qui le caractérisait, tordit son visage en un sourire goguenard abominable, faisant encore plus dégouliner l'atmosphère de tout son orgueuil et de sa cruauté. Se levant alors, il fit quelques pas vers les "invités", le bruit de ses lourdes bottes s'entrechoquant contre le marbre qui dallait le sol résonnant dans la pièce, et s'exclama d'un air faussement enjoué
" Aaaah, voici donc les envoyés de Nexus, je suppose. Quel bon vent vous amène ? "
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J'entrais dans la pièce avec apréhension, le chateau entièrement noir du roi était si différent des colones pleines de lumières du chateau de Nexus...Les vestiges de l'ancien reigne seraient surement remplacés par les miracles de la diplomatie, Minawa ne perdait pas le moral, au contraire, a présent que la peur et l'excitation la tenaillaient ce n'était pas le moment de perdre la face!Elle allait pouvoir négocier tout son saoul, sa grande première...Elle l'avait tant attendue, l'occasion d'honorer ses parents et sa famille...
Cette délégation pacifique de Nexus était vraiment en effectif minimal, ils étaient en territoire ennemi et la plupart de leurs hommes se reposaient aux écuries, blessés. C'était une main tendue vers Ashnard qui se présenta quand les portes s'ouvrit et que la délégation, accompagnée de son escorte de soldats de Nexus et de cinq conseillers, vieillards a la barbe blanche et au crâne dégarni entrèrent.
-N'oubliez pas Miss Shoji, vous représentez l'empire de la lumière. Sachez être douce, mais ne vous laissez pas marcher sur les pieds.
Lui lança un des conseillers en chuchottant tandis que la porte s'ouvrait. et qu'ils entraient, les conseillers a la suite de Minawa qui avançait en tête de cortège et les gardes qui fermaient la marche.
Minawa fut d'abord impressionée par la salle du trône, le palais lui semblait déjà bien morbide alors cette salle l'était encore plus!Et cet homme, assis sur son trône, il avait un visage si blème, si effrayant...Le fils du diable, c'était ainsi qu'on l'appellait en dehors de ses contrées. Minawa se rassura mentalement, doucement. Grâce au pouvoir de la démocratie elle allait pouvoir...Elle allait...
"Je vous salue, seigneur Mordret d'Ashnard, nous sommes venus ici pour..."
Elle remarqua alors que les autres membres de la délégation s'étaient agenouillés et qu'elle ne l'avait pas fait, ce manque de courtoisie maladroit de sa part était du a son impressionabilité, quand elle le remarqua elle paniqua rapidement avant de s'agenouiller et de reprendre en essayant de continuer sa phrase
"Les conflits ravagent nos deux pays, ô empereur, nous sommes venus négocier une paix pour nos deux peuples."
Lança timidement Minawa, elle avait perdu sa force d'élocution devant le regard terrifiant de Mordret, elle ne s'attendait pas a être ainsi destabilisée
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Effectivement, tous lui devaient respect et peur. Car il était Mordret Vilcius, Empereur de l'empire d'Ashnard, mère patrie qui rallierait tous les peuples sous son drapeau sanglant, et seul Mordret, fils du démon, y régnerait en maître pour l'éternité.
Et rien que les 5 conseillers de Nexus, ainsi que les soldats étaient là, ployant l'échine devant lui, reconnaissant sa supériorité. Et seule la dite diplomate ne connaissait pas cette règle élémentaire de politesse devant sa grandeur. Mais elle semblait bien jeune, c'était normal à son âge de faire des erreurs, même si Mordret pardonnait peu souvent les erreurs...
" Ah, oui, les négociations... Je vois... Oui effectivement, il semble qu'un différent semble séparer nos deux nations, oeuvre de feu mon père... "
Il joignit ses mains devant son ventre, prenant un faux air pur et innocent assez répugnant pour quelqu'un comme lui. Son visage blafard prenait un faux air angélique, le rendant encore plus ignoble qu'il ne l'était déjà. Mais après tout, même si Mordret était maléfique, il acceptais tout de même de négocier avec ces charmantes personnes.
" Mais il me semble qu'apparement, votre escorte aie subi des dommages. Gardes ! Portez donc ces braves hommes quelque part où il pourront panser leur blessures et se reposer de leur marche. Nous devons bien leur rendre cela, ils se sont exténués à venir jusqu'ici... "
Il s'était tourné vers le chef de la garde, un démon semblant peser jusqu'à 200 kilos de muscles, son corps blanc et ses yeux de la même couleur semblait le rendre détaché de ce monde, comme si il venait d'un autre plan dimensionnel. Il acquiesca silencieusement, son air neutre ne s'étant même pas sourcillé, et partit faire ce que l'Empereur lui avait ordonné.
" Bieeeeen... De ce fait, revenons à nos moutons. Les négociations. "
Il retourna s'assoir sur son trône, une servante à l'air terrorisée vint lui apporter une coupe de vin, tremblante comme une feuille, manquant presque de faire tomber le verre.
[Servante]: "E-E-Empereur... "
Il prit le verre sans la remercier, lui jetant un bref regard, et but un coup dedans, posant sa boisson à côté de son casque.
" Soit. Effectivement, ce différent ne risque pas de s'arranger. Vous connaissez la situation de ce pays: il est peu fertile et dangereux. De ce fait, nous souffrons beaucoup dans notre économie et surtout de famine. C'est pour cela que nous tentons d'étendre nos frontières le plus loin possible, afin que nos braves citoyens et paysans puissent produire de la nourriture pour notre royaume et se sentir en sécurité. "
Disons plutôt que l'insécurité venait presque des gardes, les monstres peuplant les landes dévastées avaient l'air d'anges à côtés d'eux, ainsi que les abus incessants de prise de nourriture pour la capitale, laissant les autres villages dans un état de pauvreté et de famine déplorable.
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Tout les problèmes d'Ashnard, Minawa les connaissais, elle avait étudié ce qu'il y avait dans les reçus sur les livres d'histoire avant de partir, et bien loin de se douter de la cause véritable de la misère a Ashnard, elle était convaincue que ce que lui avait énnoncé plus tôt l'empereur étaient les véritables raisons de la misère en ces lieux, mais il fallait être honnète, les gens de Nexus n'étaient pas des demeurés totaux, les conseillés de la reine savaient que ces négociations n'apporteraient que peu de chance de salut entre les deux nation. Les espions de Nexus qui revenaient ne tenaient pas du tout ce même langage, c'était pourquoi tous les membres de la caravane faisaient partie de membres "négligeables" de la cour, des soldats bagarreur, des mercenaires a mauvaise réputation, des conseillers qui ne voyaient qu'un moyen de prendre le pouvoir, et Minawa, l'oie blanche dont le sacrifice serait ignoré royalement de tous, et même de ses propres parents. Pour l'instant les gens de Nexus étaient agenouillés et des gardes ne pouvaient déjà pas se payer Mordret, et restaient dans cette position avec difficultée, ayant plus envie de dégainer l'épée que de l'entendre continuer a les mépriser.
Minawa quand a elle, pensait que l'empereur Mordret avait un bon fond et voulait véritablement aider son peuple, car après tout on avait tous un bon fond non?Il n'y avait que les circonstances qui jouaient contre les gens parfois, a part ça Minawa était convaincue d'arriver a un accord avec Mordret, elle pouvait faire quelques promesses, mais ne devait pas tout donner a l'empereur noir non plus, sinon il n'y avait pas vraiment négociation, c'était une des règles du manuel qu'elle avait appris sur le bout des doigts pour pouvoir venir ici. Elle était fière d'avoir mémorisé toutes ces règles compliquées, mais encore fallait t'il les appliquer dans l'état de peur et d'excitation qu'une jeune débutante éprouvait lors de son premier entretiens serieux, et en même temps, ce n'était pas n'importe quel entretiens, mais l'empereur d'Ashnard...Si elle réussissait là a elle la gloire et la fierté de sa famille!
"Oui, nous avons compris ce problème, mais nous ne pourrions pas établir des relations commerciales entre nos deux peuples?Peut être pourrions nous échanger de nos recoltes contre un peu de votre fer et de votre charbon?"
Elle connaissait ce que le pays produisait comme matières premières elle connaissait donc bien son sujet, elle l'avait potassé pendant longtemps dans le but de le présenter aujourd'hui et son visage rayonnait de joie après l'avoir exposé, persuadée que ça reglerais les problèmes. Elle ne fit pas attention a la servante, parce que ce genre de chose était courrant dans les palais, en revanche le gros monstre l'effraya beaucoup, et Mordret pu bien le voir, elle se mit a trembler un peu en le voyant repartir
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Bon. Les masques pouvaient tomber, à présent, ce jeu ne l'amusait déjà plus. La négociation, très peu pour lui. Mais néanmoins, il aimait voir la petite continuer à s'enfoncer dans son erreur, et il lui rallongerait la vie pour l'avoir diverti.
" Soit, je vois. "
Il frappa trois fois dans ses mains, le résonnement du métal alla jusqu'aux oreilles de tous, et visiblement ce geste provoqua une espèce de panique parmi un petit groupe de servante qui se précipitaient vers une salle adjacente à celle où elle étaient, passant derrière les conseiller et les gardes de Nexus, silencieusement.
" Après ce voyage, vous devriez être exténuée. Je vous propose donc que nous continuions ce petit entretien à table, voulez-vous. Mais seulement... Je n'aime pas les repas de famille, comprenez moi, je n'ai jamais pu supporter la mienne, et réciproquement... Mais de toute manière, ces messieurs qui vous accompagnent seront bien entendus aussi bien traités que les autres. Gardes, emmenez donc ces braves hommes dans les "chambres", voulez-vous. "
Aussitôt, et même si les hommes protestaient, un petit groupe de gardes humains vinrent saisir les hommes, et les emmener hors de la salle du trône... Vers le repos éternel.
Effectivement, au lieu de soigner et reposer les soldats, les gardes avaient eu ordre de les achever, ce qu'ils ne tardèrent pas à faire en envoyant les corps sur un énorme chariot en métal, au sous-sol du château, ce wagon allant droit à la broyeuse, où les corps deviendraient bientôt des tas de viande...
Le même sort était réservés aux conseillers et aux gardes, assassiné d'une epée dans le ventre ou sous la gorge, et envoyé dans le wagon.
Shoji et Mordret, quant à eux, s'étaient retrouvé dans une énorme salle, la salle à manger, avec une table à la longueur impressionante, les murs étaient recouvert des draperies de l'Empire, toutes teintées de noir et de rouge sang, ainsi que les portrait de l'ancien démon qui avait gouverné ce royaume, regardant les personnes présentes avec un air de cruauté bien présent dans son regard.
Le repas fut bien vite servi par les servantes - ou plutôt esclaves - aussi courageuse qu'une autruche boiteuse pourchassée par un tigre, et manquèrent presque de s'enfuir en courant lorsqu'elle eut enlevé la cloche qui renfermait le repas... Qui n'était autre qu'un steak fait du corps d'un des gardes qui les avait accompagné, le foie plus précisément, accompagné de légumes.
" Excusez-moi pour ce bien piètre repas, mais vous avez là la preuve du déficit de notre royaume... "
Mordret, quant à lui, mangeait tranquillement, en fixant constamment Shoji. Et dire qu'elle était à présent seule, et une des braves personnes qui l'avait accompagnée se trouvait dans son assiette...
" Ainsi, vous nous proposez des échanges commerciaux... Idée intéressante, ma foi... "
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Je me trouvait a présent seule pour négocier avec l'empereur en personne, déjà je sentait mon coeur bouillir dans ma poitrine en pensant que le sort de la ville de Nexus repose peut être sur cette discussion, l'empereur était un homme a priori charmant mais très occupé. Il avait envoyé ses compagnons se reposer après ce long voyage, après tout c'était la moindre des choses, car si ils avaient beaucoup bourlingués, moi, je restait fraiche et dispose, puisque je n'avais pas quitté la cariole depuis que nous avons quitté Nexus.
Après quoi il m'invita a venir manger en sa compagnie pour pouvoir mieux négocier celà. Les servantes avaient l'air très nerveuses aussi, peut être que c'était également leur premier jour...Je préfére les voir elle plutôt que le gros monstre qui est parti avec mes amis. J'espère sincèrement ne plus avoir affaire a lui, Mordret me terrifiait déjà assez avec son allure terrifiante et son armure noire, mais je gardait courrage!Car sans moi Nexus et Ashnard ne connaîtraient peut être jamais la paix!
Je m'asseillais donc a table et vit le repas arriver. Ils servaient quand même de la viande, malgré qu'ils soient très pauvre, que ces gens avaient bon coeur. Une servante ôta la cloche de mon repas et partit en courrant, trébuchant par terre, je me penchait et l'interrogeait
"Est ce que ça va?"
Pour toute réponse elle se releva et partit le plus vite possible. C'était étrange quand même...A croire que l'empereur devait être terrible pour ce qui était des sanctions.
Je ne sait pas pourquoi, mais le foie qui se trouve dans son assiette ne me donne pas trop envie, c'est bizarre, j'aime la viande pourtant...Et je ne dois pas vexer mon hôte...,Je me contente donc des légumes pour le moment et repond a la question de l'empereur
"Merci encore pour ce repas ô empereur Mordret...Seriez vous d'accord pour qu'un échange naisse entre nos nations?Celà pourrait être bien pour nos deux nations..."
Et tandis que je parle j'appuie sur le foie avec la fourchette dans le but de le couper et celui ci crache un petit filet de sang rouge sur la nappe...Peut être pas assez cuit?
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Décidément, la naïveté et l'innocence de cette jeune fille étais d'un divertissement incroyable. Visiblement, les moeurs de bon et gentil citoyen étaient ancrées au plus profond d'elle et était d'un idéalisme à en plier en quatre l'empereur noir. Mais enfin, le problème est qu'il s'ennuyait vite...
Mais l'intérêt de ce jeu fut relancé lorsque le repas était servi. Mordret, lui, n'avait pas mis bien longtemps à finir son assiette. Beaucoup moins longtemps que son "invitée" qui elle dégustais un des charmants homme en armes qui l'accompagnait. La laissant faire, il ne put qu'esquisser un petit sourire mesquin, et continuer de la regarder de ses yeux de monstre...
" Cet échange commercial me paraît effectivement un bon moyen de rapprocher nos deux nations, effectivement... "
Le véritable Mordret avait encore réussi à percer. Normal, le véritable, si il n'était pas sans cesse corrompu par l'esprit de son père, aurait fait d'Ashnard un royaume sûr où il ferait bon vivre. Mais la perfection ne pouvait pas exister, pas en Ashnard.
" Enfin soit. Comme vous avez sûrement dû en entendre parler, je ne suis pas le genre de personne qui passe son temps à argumenter, contre-argumenter et négocier pour son royaume. Je suis plutôt adepte de l'action qu'à la réfléxion. "
Il fit un bref signe de tête à son chef de la garde, le démon blanc, qui sortit quelques secondes...
" ... Et que, d'ailleurs, je n'ai aucune envie d'établir d'échanges commerciaux. Je ferai ployer Nexus, et tous tremblerons devant Ashnard, l'Empire ultime. Ce monde sera à moi, tous me devrons crainte et respect, je serai le seigneur de guerre d'un monde de batailles. "
A ces mots, le démon blanc revint avec deux autres gardes démons, en armure, la lance attachée dans le dos, et vinrent prendre Shoji par les épaules, la forcant à se relever, la soulevant même à quelques centimètres du sol.
Le seigneur se leva, et fit quelques pas vers la désormais prisonnière, avec la placidité qui l'avait caractérisé jusqu'à présent. Regardant Shoji de haut en bas
" Mais soit. Maintenant, vous savez dans quoi vous êtes venue vous mettre, c'est bien dommage, une si jolie fleur désormais gâchée. Vous auriez dû écouter les probables mises en garde de vos congénère et rester chez vous... Enfin... J'aimerais juste apporter un éclaircissement. "
Un sourire des plus sadique se dessina sur le visage de l'empereur
" Sachez que vos compagnons sont partis se reposer pour l'éternité. Mais leur mort n'as pas été vaine, elle a bien su nous sustenter, vous comprenez ? "
Il fit un bref signe de bras, en montrant l'assiette.
" Bref. Je remercie tout de même Nexus, ca nous a permis de refaire quelques provisions, et bien entendu... "
Il s'approcha un peu plus de la diplomate, en passant doucement sa main gantée de métal sous la gorge, manquant de la griffer.
" Nous n'avions plus beaucoup d'esclaves, elles sont très peu endurantes ces temps-ci. "
Ca expliquait le comportement peureux des servantes.
" Emmenez-là où vous savez. J'irai m'en occuper plus tard. "
Aussitôt, des servantes vinrent débarasser les tables, et presque s'enfuir en cuisine, tandis que les deux solides gardes, quant à eux, emmenaient droit la diplomate au cachot. Le cachot, qui était une assez grande salle parsemées de tables avec des chaînes et des menottes, des cordes pendant au plafond, voire des instruments de torture diverse, où le sang était maculé partout, n'ayant même plus pris la peine de le laver.
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Cet empereur se revelait être bien moins méchant qu'on me l'avait dit. Il était poli et savait faire des concession, j'était sure qu'on finirait par s'entendre sur le moyen de s'aider mutuellement pour préparer un avenir radieux a nos deux nations, et déjà j'était moins tendue, me sentant de plus en plus en confiance malgré la demeure sinistre dans laquelle je me trouvait.
Je n'était pas trop accroc de viande aussi peu cuite, et je me sentait honteuse d'en avoir fait gicler un peu sur la nappe du repas, vis a vis des servantes également de gacher leur repas, mais j'allais me contenter des légumes pour le moment. Le plus important était de continuer la discussion avec l'empereur, pour nous permettre un avenir radieux le plus vite possible qui sauverait nos deux peuples. Obsédée que j'était par ceci, j'était loin de me douter de ce qui allait se dérouler lors de la suite de notre repas. L'empereur Mordret avait l'air plutôt enclin a la conversation, c'était donc encore une victoire pour moi sur l'obscurantisme et la barbarrie...Elle avait hâte d'achever la discussion pour pouvoir rentrer sous les bravos et les viva des gens de sa ville natale.
Il annonça qu'il était plus adepte de l'action, ah!Nous pourrons voir les retombées bien plus vite que ce que je pensait alors. La négociation était un art difficile, la plupart du temps il fallait beaucoup parler, signer des traités et celà allait très lentement, pouvant prendre plusieurs années pour se réaliser. J'était heureuse que Mordret veuille la paix également a ce point et rien ne me comblait plus de bonheur que de savoir que nous essayerons de l'atteindre ensemble, sans nous dévorer entretemps.
"Vraiment monseigneur?Et que..."
Mais Mordret me coupa pour ajouter une autre phrase, ce qui était tout d'abord une conversation qui m'enchantait pris une tournure qui me plongea dans une profonde perplexitée...Mais...Mais...Mais...Pourquoi avait t'il dit qu'il négociait si ce n'était pas le cas?Pourquoi est ce que d'un seul coup il changeait d'avis?Je ne comprenait pas, lui qui m'était apparu comme un monsieur avec de très bonnes manières était maintenant redevenu le tyran barbare que je craignait tant de rencontrer durant tout le voyage.
"Qu'est ce que..."
Encore une fois je n'eut pas le temps de fournir une réponse convenable que j'était soulevé dans les airs par des bras flasques sans consistance, deux des horribles gardes porc qui m'effrayaient temps venaient de me soulever de ma chaise, je lachait un cri de surprise, l'emprise de leurs mains sur mes épaules étaient fortes, je n'avais pas la force nécéssaire pour me débattre, je lançait en désespoir de cause
"Mais qu'est ce que celà signifie, ô empereur?Pourquoi retournez vous votre veste maintenant?Et pourquoi ne respectez vous pas les conventions diplomatiques?Nous étions venus simplement discuter de...D'un avenir meilleur pour...Pour le bien de tous!"
Je commençais déjà a paniquer a nouveau et cafouillait, mourrant de peur dans les bras des deux soldats porcins. Mordret continua alors sa phrase et au début et je ne comprit pas tout de suite ce qu'il voulait dire a propos du repas...Puis ce fut la peur qui revint et me pris au ventre. J'eut un haut le coeur et failli vomir...le...Le seigneur d'Ashnard les avait fait tuer et ils les avaient mangés?!Ses propres compagnons?!Je ne put empecher les larmes de couler lorsque je réalisais ce qui s'était passé
"P...Pourquoi?...Nous ne vous avions rien fait...Nous...Nous voulions seulement..."
Mes mots se perdirent dans des hoquets de sanglots, quand il annonça que j'allais devenir esclave je paniquais encore plus, moi qui était fille de noble, je ne pouvais pas devenir une esclave, je criait
"Non!Non je vous en prie monseigneur!"
Les gardes m'emmenèrent sans autre forme de procès dans une piece puante tout emplie de sang. Là, je pleurait de tout mon saoul mon propre sort et celui de mes compagnons. Mais le calvaire était loin d'être terminé pour moi...
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L'Empereur, quant à lui, étais resté sur place, perplexe. Le "véritable" Mordret pensait, se remémorait les scène qu'il venait de voir. Evidemment, toutes ne furent pas de sa propre volonté. Si ca ne tenais qu'à lui, il aurait volontiers continué à parlementer... Si seulement il pouvait être maître absolu de son corps...
Mais il avait aussi appris à essayer de ne pas penser aux horribles manières du monstre qui l'habitait, et continuer de régner du mieux qu'il pouvait sur le royaume, sans contrarier la bête.
Alors que les servantes débarassaient, le Roi d'Ashnard sortit vers la salle du trône, ayant l'air ailleurs. Il continuait de penser, de réfléchir. Que faire ?
La libérer ? Il voudrait bien, elle n'y pouvait rien, Nexus l'avait envoyée ici, elle ne pouvait désobéir, pourquoi la punir ? Mais d'un autre côté, cela pourrait freiner leur conquête...
Mais il était temps de rendre visite à la "nouvelle recrue".
Dans les cachots, des crissements de métal et le grincements des chariots en métal résonnaient dans le cachot de Minawa. Apparement, ils envoyaient encore des corps à la broyeuse. Une brèche était formée dans le gros mur de pierre en face d'elle, la permettant d'entreapercevoir les chariots chargés de cadavres sanguinolents aller et revenir, foncant droit devant eux au départ, et revenant lentement, tirés par une corde, à leur emplacement d'origine. Mais bientôt, ce fut un autre bruit de métal qu'elle entendit...
Le bruit de bottes en métal s'approchaient. C'étais Agnis, le capitaine de la garde, le démon blanc à l'air inexpressif, qui venait d'arriver, reluisant dans une armure d'argent. Il resta plusieurs minutes là, planté devant Shojo, sans dire un seul mot ni même lui jeter un seul regard. Il ne bougea que lorsque l'Empereur venait d'arriver.
" Bien... Je vais devoir m'occuper de vous, à présent. "
Et il entra dans le cachot, suivi du démon blanc, toujours aussi expressif qu'une bûche en bois.
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Je me massait la gorge avec difficulté, c'était comme si le gantelet de Mordret était toujours là, sombre et opressant, m'empechant de respirer. Je tremblait de peur a l'idée de ce qui allait a présent se passer. Abandonnée dans ce cachot plein de sang, j'avais en tête des centaines d'idées de ce qui allait advenir de mon sort, mais la plus évidente était celle que j'allais finir par devenir une de ses servantes pour toujours...J'était terrifiée et je voulais que mes parents me viennent en aide, si je disais a l'empreur que ceux ci les payeraient cher pour me revoir peut être me feraient t'ils gentiment rentrer chez moi?Je failli vomir en repensant que j'avait mangée dans une assiette ou se trouvait un foie humain. Et Mordret avait mangé ça sans sourciller pourtant...Quel genre de monstre était t'il donc a la fin?
Je me callait dans un coin de la piece et me réchauffait en me frottant vivement les épaules, il ne faisait pas vraiment froid, j'était a vrai dire, a coté des fourneaux, mais la peur me tétanisait au plus haut point, frigorifiant mes membres et tout mon corps. J'était faible, il ne lui faudrait pas plus d'une seconde pour me casser en deux a lui tout seul...Je n'arrivait toujours pas a croire qu'il ait brisé les conventions diplomatique...Cet homme était un véritable démon, pire que son père...Je veux rentrer chez moi...Telles furent mes pensées tandis que je sanglottait doucement. J'était totalement impuissante devant les evenements qui se passaient. Quelle représentante fesais je?
Il fallait être réaliste. Mes parents ne voudraient pas récupérer une fille qui les couvriraient de deshonneur en ayant échoué lamentablement là où elle aurait du réussir...Je ne me marierais jamais et je serais condamnée a servir Mordret...Moi qui avait toujours vécu dans la lumière étincellante, me voilà condamnée dans les ténèbres par les evenements. Je ne comprendrais surement jamais que Nexus m'avait "Sacrifiée" pour pouvoir appuyer leur cause de destruction de l'empire, d'une certaine manière ils étaient pire qu'eux...Qui ne cachaient pas leur nature maléfique.
La porte de la prison s'ouvrit et un de ces affreux homme cochon entra, je tentait de reculer contre le mur, horrifiée par cette vision.
"Q...Que me voulez vous?Laissez moi!"
Lançais je avec désespoir. Tandis que des pas raisonnaient dans le couloir, Mordret reparrut et annonça qu'il allait s'occuper de moi. Je m'inclinait a ses pieds
"Je vous en prie monseigneur, ne me tuez pas!"
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-Hj- Oui mais euh, mon capitaine c'est pas un cochon-euh ;W; Agnis as une forme très humanoïde, c'est comme un humain mais avec une morphologie de visage différente, par exemple des crocs remplacent les canines et deux minuscules cornes ornent son crâne couvert de cheveux blancs mi-longs. -Hj-
Le démon blanc attendait, bras croisé, ses yeux blancs fumants, il semblait attendre. L'empereur, quant à lui, venait de s'assoir sur une table de torture maculée de sang, avec dessus plusieurs instruments tels des fer à marquer les bovins, des tenailles, des fils de fer barbelés...
Concernant la torture, Mordret ne s'en faisait pas trop. Il avait déjà son idée en tête.
" Vous tuer ? Ce serait tellement facile. "
Il aggripa les cheveux de la femme, et la forca à le regarder, en rapprochant son visage.
" Mais même si la facilité est tellement engageante, j'aime aussi le défi. Et d'ailleurs, je pense que je serai assez clément pour vous offrir une chance de vous en sortir... Non sans séquelles, bien évidemment. Soit. Voici les règles du petit jeu qui vous serviront de punition. Tout d'abord, vous devrez passer la phase 1, et vous pourrez accéder à la phase 2 si Agnis vous juge satisfaisante, mais méfiez-vous, il est très strict. La deuxième phase constituera une petite chasse, avec vous dans le rôle du gibier. On vous laissera une heure d'avance. Ensuite, vous devrez vous échapper d'ici vivante à travers les landes dévastées et nos villages, si ils vous attrapent, vous reviendrez ici et subirez le même sort que ces dames qui vous ont servi le dîner tout à l'heure... "
Un sourire démoniaque tordit son visage, dévoilant ses deux canines incroyablement pointues mais pas forcément longues. Reculant un peu, et retournant s'assoir sur la table, Agnis s'avança lentement vers Shono...
[Agnis]: " Dois-je commencer, Empereur ? "
" Fais donc, Agnis. "
Sans répondre, Agnis força Shono à s'assoir sur une table elle aussi maculée de sang, comportant des menottes aux quatres coin de la table, ainsi que sur les pieds. Faisant tomber son armure au sol d'un claquement de doigt, il se retrouva nu devant Shono, lui faisant réaliser en quoi consistait la "première phase" en voyant le gros membre tendu d'Agnis. L'Empereur, quant à lui, était sorti, et reviendrait plus tard. Quant au démon blanc, il se rapprochait déjà...
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(Excuse moi ^^)
Je restait tétanisée en voyant l'empereur entrer. Cet homme cruel et sans scrupules qui était sur le point de m'infliger un chatiment cuisant pour une faute que je n'avais pas, que je n'avais jamais comise, il était vrai que j'avais manqué de manières au début de notre entretiens mais vraiment, c'était lui qui exagéreait a présent...Il avait massacré tous les membres de notre convois et m'avait laissée seule, ne m'épargnant que dans le but de le servir de soubrette pour toujours. Je restait interdite face au souverain, assis sur la table de torture. Allait t'il me torturer horriblement avant de me prendre a son service a jamais?Il n'avait jamais lésigné là dessus au vu de la salle...Et déjà je me sentait m'abandonner totalement a la peur de la souffrance qui allait être engendrée par cette séance de torture dont j'ignorait tout.
Il m'aggripa les cheveux et me força a le regarder, ce visage blanc, cet air si cruel, tout me térrifiait et il pouvait le voir très bien dans les traits emplis de souffrance de mon visage fin et doux, ma peau aussi était blanche, mais pas aussi pâle que le noir seigneur d'Ashnard, on eut vraiment dit un vampire, son lieutenant autant que lui. Frèle et tremblante, je paraissait fragile, facilement brisable en un geste par Mordret. Alors que pouvait t'il vouloir de moi?Si me tuer était si facile...Quel plaisir en tirerais t'il de me torturer?Moi qui ne lui avait rien fait...
"Je...je vous en prie..."
Murmurrais je pendant qu'il m'expliquait les règles de son jeu sadique, celui de me laisser une chance malgré tout de survivre, mais celle ci était bien mince, comment pourrait je résister a un village tout entier?Et quel seraient les critères de selections d'Agnis?Aurais je véritablement une chance, ou voulait t'il simplement anihiler tous mes espoirs?Alors qu'il me laissait et repartait il laissa son lieutenant disposer de moi pour cette "epreuve". Ce lieutenant qui me faisait tant horreur me fit me coucher de force sur la table, m'attachant aux menottes qui se trouvaient sur celle ci. Je portait a ce moment là une robe rouge très luxueuse qui laissait mes jambes nues découvertes.
"Q...Qu'allez vous faire de moi?"
En un claquement de doigt il ôtait ses vetements, poussant un petit cri de pudeur je fermais les yeux pour m'empecher de voir ce qui se passait. Ce n'était pas convenable, pourquoi se déshabillait t'il?
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Maintenant, le faciès odieux de l'empereur était absent. Seul le démon au surplus de muscles, nu devant la femme, était le seul être vivant qui peuplait la pièce. Il restait toujours aussi stoïque...
[Agnis]: " Sachez que je ne fais qu'obéir. "
Effectivement, Agnis était exempt de tout sentiment, l'empêchant de penser par lui-même, trop soumis à l'esprit du père de Mordret qui contrôlais tous les démons peuplant Ashnard.
Il continua de s'approcher, son corps énorme obstruant la vue de la femme, la dominant sous son ombre. Seules quelques chandelles incrustées dans des niches sur les murs de pierre éclairaient la scène, ainsi qu'un lustre en fer.
Approchant ses mains de la robe de la femme, il l'arracha d'un simple geste de la main, l'envoyant valser plus loin, et il en fit de même pour les sous-vêtements, mettant nue Shono devant le démon.
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Mais le fasciès de son général était encore plus hideux que celui de l'empereur, et je ne savais pas du tout en quoi allait consister l'epreuve, mais Mordret avait dit que je ne s'en sortirait pas indemne...je savait que j'allais en souffrir, mais ignorait comment...Dans quelles circonstances celà allait m'arriver. Agnis était une véritable brique, entièrement sous le contrôle de Mordret, il était son pantin dévoué dans ce qui allait être son crime, mais bien entendu ma naïveée m'empechait de voir alors ce qui allait se passer, bien que des filles peu perspicaces l'aient découvert bien avant moi, j'ignorais tout de cette réalité.
Réalité qui m'avait attrapé. Il ne fallut pas longtemps a cette brutte pour m'arracher mes vetements, me laissant nue au milieu de ces lambeaux, constatant celà je rougissais et tentait de couvrir ces parties que je ne devais montrer qu'a l'homme avec lequel je me marierais...Mais je ne pouvais pas, j'était attachée. Aux vue de ma force, attachée ou détachée ne ferait aucune différence...J'ouvrit les yeux et constatait l'enorme membre de mon geolier, je pris peur, c'était la première fois que je voyais un garçon nu et ce que je voyais m'horrifiait
"Que faites vous?Vous ne pouvez pas!C...Cessez de me regarder s'il vous plait."
Fit je en baissant les yeux, le visage rougi par la honte
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Qu'est ce que le démon en avait à faire...
Il restait toujours aussi stoïque, malgré l'embarras de sa victime. Il devait faire quelque chose, il le ferait, même si cela ne plaisait à aucun des deux. Visiblement, cela ne le répugnait pas, mais ne l'enchantait pas le moins du monde non plus. Mais ca ne pouvait pas se lire sur son visage qui gardait la même inexpressivité depuis le début.
La main froide du démon commenca à se poser sur le ventre de la femme, doucement. Il remonta ensuite vers la poitrine, qu'il tâta, sans même regarder, fixant le mur. Ensuite, elle redescendirent, pour finalement arriver à l'endroit que Shoji ne voulait pas montrer.
" Pas encore... "
C'est à ces mots que ses yeux se posèrent sur le sexe de sa nouvelle partenaire, et commenca à doucement titiller les endroits sensibles, autant l'intérieur, en y enfoncant les doigt, que l'extérieur, en taquinant la petite boule de chair. Quant à lui, il restait toujours aussi droit, visiblement n'attendant que le moment propice pour mettre à profit son appendice masculin.
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Le démon n'avait que la volonté de son maître en tête, et il l'appliquait a la lettre, je ne pouvais détacher mon regard de cette chose qui se dressait entre ses jambes et m'effrayait, c'était un bourreau impassible, horrible, qui n'entendait aucune de mes supplications et qui allait faire sa besogne quoi qu'il lui en coute. J'avais peur de ce qu'il allait me faire, de ce que cette nuditée commune allait impliquer moi qui ne savait rien de tout celà, sinon que c'était les personnes mariées qui faisaient ce genre de choses, allais je devoir l'épouser?Je me débattait sans succès des chaines qui me retenaient
C'était particulièrement troublant, mes seins ballotaient sous les tentatives d'évasionq ue je faisait, il en retint un en le tatant, la réaction fut immédiate, comme une bouffée de chaleur je criait, il n'avait pas a faire ça.
"Arrêtez!Je...je vous en prie...Ne me touchez pas là..."
Il se remit a me regarder puis ensuite s'attaqua a mon intimité. Aussitôt la boule de chaleur monta en moi, m'arrachant un nouveau cri tandis que je me débattait de plus belle
"Arrêtez, arrêtez je vous en supplie!"
Criais je, tentant d'appitoyer mon bourreau...Peine perdue.
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Dorénavant, il ne se détachait plus de la vue de l'intimité de la diplomate. Il la fixait, sans pour autant en paraître obnubilé, on aurait juste dit que sa tête était comme bloquée. D'ailleurs, cela avait une signification.
Il n'était pas dans les habitudes Agnis de faire long. Au contraire, il voulait faire ce qu'il avait à faire le plus rapidement possible, afin qu'il puisse retourner à son projet sur lequel il travaillait depuis des mois.
Il n'entendait même pas les plaintes et les supplications de Minawa Shoji. C'était trop tard, de toute manière. Agnis devait le faire, il le ferait, même si il devait s'arracher le coeur pour ça.
Lâchant alors ses caresses, il se pencha un peu en avant, et pénétra assez brutalement la diplomate, sans rien dire, toujours aussi impassible que d'habitude. Il faisait preuve d'un stoïsme époustouflant.
Faisant aller et venir son bassin avec force, il essayait de faire de son mieux pour régler ça le plus vite possible.
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(Désolé pour le retard)
La moindre des choses fut que mon bourreau abregea mes souffrances rapidement. Non faché de me titiller ainsi il finit par connaitre l'irréparable, ne laissant pas même le temps pour moi de comprendre ce qu'il venait de faire. Il y avait t'il tant de dégout en lui pour ne serais ce que comprendre la souffrance qu'il allait occasionner?Ils étaient tous les deux contraints de le faire, personne n'y prenait de plaisir, personne ne s'amusait ce n'était pas par désir, mais par devoir...
C'était pire que tout.
Je me tordait de douleur lorsqu'il entra en moi avec force, je ressentait ce corps étranger et étrange dans mon bassin qui se frayait une place en agrandissant les parois de celui ci, je criait sous le coup de la pénétration tandis que des larmes me coulaient des yeux sur les joues. Je ne comprenait pas, pourquoi?Pourquoi?!
"A...AAaah!Arrêtez!Je ne pourrais plus me marrier!"
Fis je en sanglotant. Il continua ses va et viens avec force me faisant crier encore plus fort de douleur tandis que le plaisir remontait dans mon corps frèle et fragile dans une forme qui me faisait rougir de honte, comment pouvais en éprouver a ce moment là?Du sang coulait a présent de moi, je le sentait
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Le démon, lui, n'avait que faire des supplications de sa victime. Continuant de plus belle les mouvements brutaux, à vrai dire il devait plus faire mal à sa partenaire qu'autre chose.
Même prendre la virginité de cette femme lui était complètement égal, même si il aurait préféré s'atteler à quelque chose de plus sérieux. Mais pourtant, même si il ne la connaissait pas, le démon éprouvait une espèce de forme de compassion. Ca lui arrivait toujours.
" Vous marier ? Je pense que ce sera la dernière des priorités que vous aurez dans votre vie, ensuite. "
Effectivement, quand la chasse allait commencer, elle pourrait peut-être plus se marier, mais au moins elle pourrait se vanter d'avoir échappé à un sort atroce. De toute manière, le roi d'Ashnard espérait bien qu'elle tomberait entre ses griffes.
-Hj- Post très court et en retard, désolé. -Hj-
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(C'est pas grâve :), c'est un peu vide en ce moment de toute façon, j'espère que les membres seront plus actifs pendant les vacances)
Je criait et me débattait avec plus de vigueur sous la douleur, mais que pouvais je décement faire avec ma force, ainsi attachée?Ces hommes étaient des brutes, autant Mordret qu'Agnis, et ça avait été une folie de croire qu'elle pourrait les persuader a quitter le sentier de la guerre. Folie que je payait a présent avec le prix fort. Moi j'avais hâte qu'il ait terminé, qu'il me laisse enfin seule...Avec ma douleur. Mais ses coups de reins devenaient de plus en plus brutaux, m'arrachant de nouveaux cris a chaque fois.
"A...Arrêtez!Vous allez me déchirer!"
Criais je, alors que j'avais la sensation que mon ventre allait s'ouvrir sous ses coups de bassin, je n'en pouvait plus, ce spectacle était bien plus qu'éprouvant, et je n'arrivait définitivement pas a le subir, j'était nue, humiliée tandis que cet homme répugnant m'avait pris ma dignitée. Pourquoi est ce qu'il disait que ça serait la dernière de mes prioritées?A présent je ne pourrais plus avoir de marriage heureux...
Malgré tout ça, sous la douleur je continuait sans le vouloir, a éprouver le plaisir sous les coups d'Agnis, et celà me dégoutait au plus haut point.
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Non, après ce traitement, jamais elle ne connaîtrait un futur heureux.
Le démon, collé au corps de la femme, n'arrêtait pas, accélérant même, mais bientôt tout cela serait fini...
Le supplice dura encore de longue minute, avant que Agnis ne se mette a pénétrer l'autre endroit, toujours aussi violemment, et son entrée se fut des plus douloureuses et brutales.
Son va-et-vient n'était pas ralenti, et encore de très longues minutes s'écoulèrent...
Le démon le sentait, il ne tiendrait plus longtemps. Retournant dans le sexe de la diplomate, il s'enfonca en elle, avant de jouir à grandes giclées, cette ultime humiliation clorant ce supplice charnel.
Sans plus de délicatesse, il se retira, enleva les chaînes de la femme, et la jeta au sol.
Dénudée, le seigneur Mordret refit son apparition, et rouvrit la porte de la prison. Arborant un sourire suffisant, il toisait cette pauvre femme humiliée et brutalisée.
" Vous avez deux heures d'avance, je vous conseille de courir vite. Bonne chance. "
A présent, son temps était compté, et un rire machiavélique s'échappa de la bouche de l'Empereur, qui se délectait déjà de cette chasse a l'homme excitante.
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Minawa avait tellement hurlé que les sons n'arrivaient plus a sortir de sa bouche, de ses yeux grand ouverts coulaient des larmes d'incompréhension...Qu'avait...Qu'avait t'elle fait de mal?Tout ce qu'elle aspirait...C'était avoir l'amour de ses parents en échange de ses services rendus...Mais elle avait été trainée ici, humiliée et déflorée si vite et si violement qu'elle n'avait pas compris ce qui lui arrivait, la petite semblait si frèle devant la montagne de muscle qu'était Agnis que c'en était presque monstrueux.
Puis il se retira et elle se mit a respirer a nouveau...Enfin...enfin c'était fini...Cette chose immonde au creux d'elle, c'était bien fini...Elle allait pouvoir...Souffler
Ce sentiment fut de courte durée car juste après ça il pénétra son autre entrée avec autant de force, sans aucune préparation ce qui fit encore plus crier la jeune fille
"NON!NON!PAS CA!"
Hurla t'elle, mais c'était trop tard, les coups étaient données, si brutaux qu'il la déchiraient de l'interieur, puis il se retira et revint en elle pour jouir. Elle sentit des trombes d'un liquide chaud et collant venir en elle, se deversant même a l'exterieur de son corps tant il y en avait. Puis, il la libéra et la jetta au sol. La jeune fille aux yeux vides cacha sa poitrine et croisa les jambes au moment ou l'empereur entra, baissant la tête. Il lui annonça qu'elle avait deux heures d'avance.
Il fallait qu'elle se dépèche...
Elle rampa pratiquement jusqu'a la sortie de sa cellule et s'enfuit du chateau. Au passage certains paysans lui mirent la main au fesses mais elle ne s'en souciait plus, de son entrejambe coulait encore un peu de liquide.
Elle courrut, courrut, courrut jusqu'a perdre haleine, elle se retrouvait a présent hors d'Ashnard...
Elle ne savait plus combiens de temps il lui restait. Elle avait peur...Elle voulait rentrer chez elle...
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La scène rendait complètement hilare le roi. Voire cette pauvre femme tenter avec désespoir de s'en sortir, ca déclenchait chez lui un fou rire incontrôlable.
Mordret savait qu'elle ne s'en sortirait pas, et si elle y arrivait, elle ne vivrait plus bien longtemps, le poids de la honte pesait trop lourd, aussi lourd qu'une progéniture entre une humaine et un démon...
Retourné a son trône, il regardait l'énorme pendule accroché au dessus de la massive porte de fer qui accédait a son trône. Une heure et demie s'étaient écoulée. Elle s'étaient probablement échapée de la capitale... Mais qu'en était-il des autres villages sous son contrôle, sans compter les monstres domptés ?
Trop peu patient, le Roi ne tint pas parole, et après une heure et demie de course, la traque avait commencé. En quelques minutes, par des moyens magiques, tout le Royaume était au courant, et la traque fut lancée.
Des loups-garous furent laché a sa poursuite, les soldats étaient déjà sur sa piste, sans compter que beaucoup de paysans étaient désireux de s'emparer d'elle pour espérer avoir des conditions de vie meilleures...
Combien de temps tiendrait-elle ?
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Minawa fuyait pour sa vie, elle n'avait aucune idée de combien de temps elle était partie, elle n'avait aucune idée, tout ce qu'elle voulait c'était quitter cette ville pleine de saletée, et là où elle avait eu tellement mal...Mais elle avait peur de tout le monde, chacun de ses paysans avaient rigolé quand elle leur avait demandé de l'aide, perdant de précieuses secondes dans sa fuite, finalement elle se retrouva dehors dans un petit village, et continua a courir, mais là elle entendit des cor derrière elle signifiant que la chasse avait été lancée...Elle se mit a sanglotter alors qu'elle courrait hors de la rue principale, poursuivie par des gardes comme par des paysans qui finirent par la suivre dans des petites ruelles, et finalement la perdre de vue.
Où était t'elle passée?
Dans un tonneau près de la foule, Minawa retenait sa respiration autant qu'elle le pouvait alors que des larmes parcouraient ses joues...Elle s'était cachée là en catastrophe, entièrement nue...Elle ne pensait qu'a une chose: qu'ils ne la trouvent pas, elle avait tellement mal, elle sentit une goutte de sperme couler d'elle et tomber sur le fond du tonneau sans faire le moindre bruit, elle sentait le liquide restant se faire aspirer par son corps avec dégout et elle avait envie de pleurer, de mourir ici...
Si ils ne la trouvaient pas elle ne sortirait qu'a la nuit tombée.
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Des cors fabriqués dans l'ivoire de monstre résonnèrent, diffusant leur bruit sourd en écho dans les plaines. Villes et villages furent pris d'une grande agitation: le jeu de la chasse. Un moment tellement divertissant pour tous, sauf ceux qui en étaient victimes. Car il était de coutume que celui qui l'attrape puisse réaliser un souhait avec sa capture, que ce soit un monstre ou un être (plus ou moins) humain.
Et lorsque la traque était lancée, tous les moyens étaient bons: même les Lycans dressés en faisaient parties. Ces loups-garous permanent étaient une des fiertés d'Ashnard, car c'est d'Ashnard dont il sont originaires.
Une troupe de trois garde, chacun tenant une laisse reliée au cou du Lycan, s'efforcaient de retenir la bête, qui humait l'air avec un air affamé. Car en plus d'une force surhumaine, ces monstres étaient aussi doué des même capacités perceptive que les animaux, les rendant très pratique lors des chasses...
Qu'elle sursauta ou non ne fit aucune différence, mais elle avait peut-être eu là une idée brillante: ce vieux tonneau de vin vide était une bonne cachette. Le Lycan suivit son odeur, jusqu'au tonneau... Son souffle résonnait à l'intérieur, la chaleur pénétrant à travers les lames de bois. Il renifla, encore et encore, hésitant, mais finalement la bête se résigna, ne trouvant plus nulle part où aller, elle pouvait voir à travers un petit trou dans le bois l'énorme monstre couché sur le sol, se reposant, alors que les trois garde, dépités, s'en allèrent, sauf un qui voulut refouler sa frustration en donnant un grand coup de pied dans le tonneau. Vu le poids de Minawa à l'intérieur, il l'avait senti.
[Garde]: " Tiens, ils ont rempli le tonneau ? "
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Minawa se reveilla lorsqu'on donna un coup de pied au tonneau, paniquant un peu sous ce dur rappel a la réalitée, les evenements lui revenaient en tête très rapidement. Elle avait été violée, poursuivie et traquée par lres gens d'Ashnard qui avaient anihilé son escorte et avaient même tenté de la lui faire manger. Elle était nue dans un tonneau et se cachait des gardes qui la cherchaient partout. Morte de peur, la jeune fille frèle se peletonnait dans son tonneau
*Je...je croyais que tout celà n'avait été qu'un rêve...Si seulement ça avait été un rêve...*
" Tiens, ils ont rempli le tonneau ? "
A ce mot Minawa plaça une main sur sa bouche et retint le plus qu'elle pouvait sa respiration...Si ils la trouvaient elle était faite, aucun moyen de se défendre...Il fallait qu'ils ne regardent pas...Ils le fallait...Il le fallait...Elle retint son souffle le plus longtemps possible, puis quand il n'y eut plus un bruit, elle repris sa respiration normalement. Elle avait peur, elle tremblait presque, les images du général de Mordret la pénétrant revenant avec force dans sa tête
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Le garde, intrigué, se mit à palper le tonneau, à le renifler, caresser le couvercle.
" Bizarre, ca sens pas le vin. "
Mais alors que la lumière commencait à peine à filtrer dans le couvercle qu'il était occupé de soulever, une exclamation l'arrêta net, alors qu'il allait découvrir la fugitive.
[Garde 1]: " Hé, tu fous quoi ? Lâche ce tonneau, on doit la chercher ! "
[Garde 2]: " Ouais, ouais... "
Il reposa le couvercle sur le tonneau, laissant Minawa reprendre son souffle, elle avait sûrement dû frôler l'infarctus en voyant le couvercle se soulever.
Une, deux minutes passèrent, avant que des bruits de pas léger se rapprochaient.
" Ah, ils sont enfin partis. On peut même plus faire notre travail tranquille avec ces emmerdeurs... "
" Papa, qu'est ce que tu fais ? "
" On va remplir le tonneau, fils. Tu va m'aider, on doit vendre notre vin au village voisin. "
Aussitôt, le tonneau décolla du sol, porté par le propriétaire de la voix d'homme qu'elle avait entendue.
" Bon dieu, il est bien rempli ce tonneau ! Y'as quoi dedans ? "
Elle entendit quelques instants, puis le tonneau tomba au sol. Et enfin, le couvercle s'ouvrit, laissant échapper un cri de surprise à un jeune homme, pas loin de la vingtaine. A côté se tenait son jeune fils, d'environ 6-7 ans. Il avait dû avoir cet enfant très jeune: normal vu l'espérance de vie dans le royaume d'Ashnard...
" M-mais qu'est ce que c'est que ça ?! "
" T'en fais pas papa, j'appelle la garde ! "
" A-attends... "
Le gosse était déjà parti. L'homme se mit alors à faire sortir la jeune femme du tonneau
" Eh dites, c'est vous qu'ils prennent en chasse ? Vous feriez mieux de courir très vite, mon fils est déjà parti chercher la garde, et je ne veux pas qu'ils me prennent pour un rebelle si je vous héberge ! Allez, foutez le camp ! "
Il poussa sans ménagement la femme vers l'extérieur d'une espèce de grange, vers la grand-rue.
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La jeune fille poussa un long soupir de soulagement alors que les gardes étaient partis...Ouf, elle avait sacrément eu chaud...Elle avait bien cru pendant quelques secondes qu'elle était faite pour de bon...Elle avait peur...Mais elle devait faire en sorte de se cacher ici, elle avait courru et ses pieds blancs étaient pleins de boue...contrastant avec sa peau d'un blanc pur comme de la laine...La pauvre petite diplomate il y a deux heures de ça n'aurait jamais imaginée tomber dans une pareille déchéance...Elle avait connu la douleur, elle avait connu la souffrance...Elle avait connu tant de choses, de cruauté gratuite...Et maintenant elle était poursuivie par tout un royaume qui voulait sa peau...
Elle comptait rester dans le tonneau pour se cacher et reposer ses pieds, mais quelqu'un ouvrit le tonneau et la fit se balancer a l'exterieur, de stupeur, elle cacha son corps et se recroquevilla pour ne pas avoir a porter une la honte suplémentaire d'être vue dans cet état par un homme. Le jeune garçon lança qu'il allait appeller la garde et son coeur se pinça...Comment un enfant pareil pouvait t'il se montrer si cruel
"Je t'en supplie écoute moi!"
Cria t'elle, mais l'enfant était déjà parti, l'adulte la souleva alors et la fit partir vers une rue droit devant elle. Elle voulut se retourner pour remercier son sauveur, mais l'homme avait déjà déguerpi...Il y avait encore de bonnes âmes dans cette ville...Elle courut donc et s'apperçut alors qu'elle allait débouler dans la rue principale...Elle eut un haut le coeur...Impossible de revenir en arrière, comme la garde allait arriver...Elle devait a tout prix se cacher...Et comment se cacher alors qu'on était nue dans une ville?
Elle leva la tête, en haut suspendu a un fil se trouvait un grand drap blanc...Si seulement elle pouvait escalader et le saisir, elle pourrait s'endrapper dedans et sortir de là!Minawa se mit a escalader le mur, nue et les pieds pleins de boue, elle ne réussit finalement pas son ascension et retomba au sol, 5 minutes s'étaient écoulées...Tant pis il allait falloir faire sans...Se faufillant vers la sortie de la rue elle décida de courir le plus vite possible en longeant le mur vers la ruelle d'a coté, surtout pas en face, mais d'a coté, avec un peu de chance personne ne la verrait...Elle déboula comme une trombe dans celle ci.
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Elle arriva dans la petite ruelle, regarda peut-être derrière elle, mais quelque chose l'arrêta net, l'envoyant au sol, comme si elle s'était pris un mur.
Un homme aux cheveux longs et blanc, qui avait des traits jeunes, la dévisageait d'un air dément, immobile. Alors, sa main s'abattit sur la tignasse de la jeune femme, et il fit passer sa langue sur son visage de dément.
" Hohoho, j'ai touché le gros lot... "
Il se mit a ricaner, et regarder la tête de Minawa de bien plus près, elle pouvait sentir son souffle sur sa nuque. Il se mit alors à rire.
" HAR HAR HAR ! T'es à moi, vivement la prime ! HAR HAR HAR ! "
Il s'avança, traînant la femme derrière lui comme un sac. Il se remit à avancer vers la grange, tirant douloureusement Minawa par les cheveux, bien décidé a la livrer. Seulement, la providence la gardait: elle put apercevoir sur son chemin une planche cloutée à portée de main. Elle pourrait s'en servir contre ce malade... La fin justifie les moyens.
" J'me demande bien ce qu'il vont faire de toi... Ptête une esclave sexuelle pour les loups-garous ? HAR HAR HAR ! "
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Non!Non!Pas maintenant!Pas après avoir réussi a alller aussi loin!Elle ne savait pas du tout où elle se trouvait, mais Minawa sentait qu'elle s'approchait du but et de la sortie de la ville...Et si elle arrivait a sortir elle allait enfin être libre...Elle devait réussir a rentrer, même si elle n'avait pas réussi a sauver son mariage...Elle le devait, parce que tout était préférable plutôt que de rester ici...L'homme la serrait par les cheveux et la traina dans la rue, Minawa cria sous la douleur et essaya d'aggriper les mains de l'homme pour qu'il la lache
"Non!Non je vous en supplie!"
Criait Minawa alors qu'elle se faisait trainer....Elle écarquilla les yeux quand il parla de loup garous...Non, il n'était pas serieux...Pas elle avec de simples animaux...Elle allait vraiment finir comme ça?Elle tentait de se débattre mais elle avait la force d'une mouche...Elle ne pouvait rien faire...Elle tenta de se retenir a un mur, sans succès quand soudain, elle vit une planche sur le coté, dans celle ci se trouvait un clou Minawa sera les dents et prit la planche...Elle ferma les yeux et frappa un bon coup sans oser regarder où elle touchait...Elle entendit un hurlement et on lacha ses cheveux.
Sans attendre, elle s'enfuit, repartant dans l'autre sens et essayant de biffurquer sur une autre rue a droite de la ruelle, sa planche cloutée en main...Elle finit par s'arrêter une fois après qu'elle pensait avoir semé l'homme et se mit a avancer plus prudement...Toujours a la recherche de quelque chose pour l'habiller ou d'une cachette...MAis elle ne trouvait rien..
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Un hurlement retentit, alors que l'homme aux cheveux blancs s'écroulait au sol, hurlant de douleur.
" Sale pute ! Je vais te crever les yeux ! Argh ma jambe merde... "
Il la vit partir, impuissant, sa jambe blessée était déjà condamnée, vu que le clou était a tous les coups rouillés, il crèverait de tétanos... Elle avait condamné une personne, mais quoi de plus juste que punir ceux qui lui en veulent ? Dans ce royaume, la vraie justice n'était que celle que l'on rends soi-même.
Prenant la fuite, la pauvre fugitive fut bien contente de constater la sortie de la ville. Une simple clôture de bois faisait "l'enceinte" du village, aisément contournable ou simplement passer par-dessus. De plus, deux sous-vêtement féminins accroché a un fil vers un poteau de bois étaient assez bas pour qu'elle sache s'en emparer. Seulement, une fois dans les plaines, cela allait être moins drôle.
Déjà à l'extérieur, les loups et les loups-garous hurlaient à la mort, presque impatient de voir Minawa arriver. Peut-être ferait elle mieux de garder des cailloux ou du sable sur elle, pour se défendre ?
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Mauvaise idée que de s'avancer aussi loin en territoire ennemi...A présent la nuit commeniaçt et elle put appercevoir, enfin, sur un fil, des sous vetements...Celà ne la protegerait bien sur pas de la traque, mais c'était déjà mieux que de se balader nue...Elle allait essayer de faire en sorte de passer...Mais rien n'était moins sur...La nuit tombait...Et elle se souvint du mal qu'avait eu leur escorte a traverser les plaines...Alors elle?
Elle enfila les sous vetements, elle avait de la chance, ils étaient a sa taille. Elle soupira un peu et se frotta les épaules...Bon elle avait toujours froid...Elle allait devoir trouver de quoi se protéger des longs froids des plaines...Mais ça pourrait attendre...Minawa était encore terrorisée par les cris du soldat qu'elle avait blessé...Et elle ne voulait pas qu'il la retrouve...Ca non...Elle...Elle ne voulait pas se faire crever les yeux...Et elle n'était pas une prostituée...Elle n'avait juste pas eu de chance...Si elle arrivait a fuir elle pourrait peut être vivre heureuse...
Alors qu'elle marchait droit devant elle le cri glacial d'un loup la ramena a la réalité...Mon dieu qu'allait t'elle faire?Si elle avançait elle était sure de se faire gober par ces prédateurs, et si elle revenait en arrière ça serait les humains...Si elle se risquait a affronter les loups garous en pleine nuit elle pourrait dans le meilleur des cas être violée, dans le pire devenir une louve garou...Elle ne voulait pas que celà arrive...
Entre ça et Ashnard le choix était vite fait, tremblante, elle se renfonça dans les ruelles de la ville dans le but de trouver un meilleur moyen de partir...Peut être une charette ou quelque chose qui devait quitter la ville?Ou bien trouver une meilleure arme que ce clou en bois et des cailloux...
Elle avait terriblement peur...Mais elle préférait repartir pour la ville, alors qu'elle se retournait elle vit une torche au loin dans la ruelle...Etait ce possible que ça soit la troupe de garde?Minawa se recroquevilla dans un renfoncement pour la laisser passer...Elle ne pouvait pas sortir, ni aller dans les rues...Elle décida de s'enfoncer plus dans la ville...Surement que personne ne penserait a la chercher près du chateau?Ses reflexes de diplomates revenaient...Elle vit une fenètre dans le rez de chaussée d'une ruelle et se glissa dedans, pensant que cette fois elle était en sécuritée, la piece avait l'air vide, elle tourna la tête...
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En sécurité ?...
Dans une salle de repos des gardes ?
Par chance, la plupart dormaient déjà. Cette salle aux décors de bois n'était que rudimentaire, où des râteliers à armes servaient de meubles. Sur les murs pendaient des armures appartenant à la garde d'Ashnard, ainsi que des armes. Peut-être juste ce qu'il fallait pour sortir de la ville ? Car dehors...
[Capitaine]: " Les gars, il va bientôt faire nuit, vous avez intérêt à la rattraper où y'en as qui finiront en pâture aux Mongroggs ! "
" Oui Capitaine ! "
Et le bruit d'une patrouille qui ronde retentissait dans les rues, équipés de torches, d'armes et d'animaux/monstres dressés. Si elle voulait s'en sortir, mieux valait quitter la ville. Mais la porte commencit à s'ouvrir, et une garde entra.
" Bon sang ce que je hais ces patrouilles, et surtout cette bande de crétins... "
Fit-elle en se dirigeant vers un lit.
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Oh non...Elle se trouvait en fait dans la salle de repos de la garde...La plupart de ces gros poivrots étaient en train de roupiller comme des cruches...Et Minawa ne voulait pas les reveiller, il y avait de nombreux costumes de la garde et elle voulut en prendre un...Mais finalement ne s'y risqua pas, de peur que faire tinter un casque ou une armure ne reveille un garde et qu'elle soit prise...Bien, elle n'avait plus d'autre choix que de sortir a nouveau dans la ruelle...Elle ne comprenait pas ce qu'était un Mongrogg, mais elle ne tenait pas a rester là pour le découvrir...Minawa s'appretait a remonter a la fenètre quand elle entendit des pas et se cacha sous un lit
Une voix féminine retentit alors et une garde entra pour se poser sur le lit et soupirer...Une garde. C'était la première femme qui n'était ni esclave ni paysane qu'elle voyait dans cette ville...Elle saurait surement quoi faire...Elle saurait comment faire pour l'en sortir...Elle devait bien comprendre sa situation, puisqu'elle était une femme dans un monde de gardes?Minawa choisit de l'interpeller discrètement
"S...S'il vous plait..."
Fit elle en tirant sur la manche de la garde, baissant les yeux, n'osant la regarder.
"Je...Je vous en prie...Ils me cherchent, aidez moi a me mettre en sécurité...Par pitié, vous êtes une femme vous aussi, vous devez comprendre ce genre de choses...je...je ne veux pas finir comme ça!"
Fit la diplomate au bord des larmes...C'était une longue journée pour tout le monde
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La garde se mit à soupirer, en regardant d'un oeil noir les autres mi-démons en train de dormir comme des souches. Tout à coup, elle sentit un truc tirer sur sa jambe.
Elle baissa les yeux, et remarqua l'intruse: elle la reconnut de suite, car elle était presque nue. Elle la regarda, étonnée, et puis soupira.
" Je peux pas te faire éviter ce destin. Mais je peux t'aider, oui. "
Elle prit le bras de Minawa, et avec une force étonnante la fit glisser hors de dessous le lit, et elle se leva.
" Prends ça. Et casse toi d'ici. Si tu veux éviter les loups-garous, essaie de siffler très fort: ils fuient les sons aigus. "
Elle décrocha une armure, une epée et un bouclier réservé à la garde, sans faire de bruit, et la lui flanqua dans les mains. Elle la poussa ensuite vers la sortie du petit baraquement, et la fit sortir d'une claque sur ses fesses presque nues.
" Allez casse-toi en courant, si je te revois je te livre à l'Empereur, c'est clair ? Puisse tu ne jamais revenir ici. "
Elle attendit quelques minutes, qu'elle fut hors de vue. Puis la femme se précipita dehors, et interpella une patrouille
" Hé, je l'ai vue ! Elle a volé une armure, un bouclier et une épée, et elle s'est enfuie par là ! Il faut envoyer les loups-garous ! "
Aussitôt, la patrouille s'échangea un sourire sadique, et posèrent un espèce de casque sur les oreilles du monstre. La garde tandit alors son gant vers la truffe du mutant, qui renifla, impregné de l'odeur de Minawa. Aussitôt, on le lâcha, et il partit à la poursuite de celle-ci.
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Minawa goba les paroles de la jeune femme comme on écoute celle d'une sainte, elle lui donna une armure et de quoi quitter la ville ainsi qu'un conseil pour chasser les loups garous. Fiere de ce qu'elle savait a présent, Minawa prit l'armure et le casque et se confondit en remerciement auprès de la jeune femme. La traitant presque comme envoyée des dieux pour lui venir en aide, les larmes aux yeux elle s'inclina de respect.
"Je...Jamais je ne pourrais assez vous remercier..."
Elle lui fit signe de filer en vitesse et c'est ce que fit Minawa, elle revetit le costume de garde pour sortir de la ville...Mais celui ci se revela être loin d'être pratique, beaucoup trop lourd pour la pauvre jeune fille peu habituée au port d'armure, voire pas du tout, ainsi que de casque qui lui bouffait sa vision. Elle sortit de la ville de la porte principale et une fois dans la nuit, au dehors de la ville, elle s'arrêta près d'un arbre mort et finit par retirer l'armure. Elle était en sueur, il avait fallu la porter jusqu'a dehors. Mais si jamais elle devait être en danger, cette armure, elle le voyait bien, limiterais ses mouvements. Elle l'abandonna donc derrrière elle avant de continuer son chemin dans la nuit la plus obscure, a présent en confiance, grâce aux bons conseils de cette garde, si gentille...
Si elle se doutait qu'ils envoyaient les loups a cause d'elle maintenant...
Minawa se retrouva en sous vetement a nouveau et s'enfonça dans la nuit, gardant simplement l'épée avec elle, et portant le bouclier dans son dos, c'était les seuls équipements qu'elle se refusait d'abandonner, avec la veste de cuir qui allait avec l'armure et qui était encore assez légère pour elle...
Et maintenant...Par où était Nexus?Avec un peu de chance, elle rencontrerais une caravanne dans quelques jours..Jusque là il allait falloir marcher...Et on ne lui avait pas donné de sandales...
Ca allait être une longue route elle se mit a marcher dans les ténèbres sifflantes de la nuit tout droit sans se poser de questions...Mais bientôt le silence se mit a la terrifier, et elle se mit a chantonner quelques petits airs, a voix basse pour se donner du courrage...
Qu'est ce qu'elle voulait rentrer maintenant...
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Un silence... Un long silence pesa des minutes interminables. Cette attente, ce froid glacial, cette ambiance qui vous dit "Tu va bientôt mourir" et vous le rappelle à chaque seconde que vous y passez était peut-être pire que d'être coursé par un loup-garou.
Une demi heure dura. Rien, absolument rien ne s'était passé, sinon la rencontre avec un scorpion peureux ou un chien errant. Parfois une rafale de vent soulevait du sable qui pouvait entraver la vue de Minawa, sinon rien...
Ensuite, un bruit. Comme un galop, lointain. Puis il se rapprochait, de plus en plus. Et puis...
Rien. Le vide, encore. Un silence pesant. Autour, a part un arbre mort, rien ne semblait témoigner la présence de vie ou ce qu'il pouvait en rester. 5 minutes de silence mortel s'écoulèrent encore. Et soudainement, le bruit de galop revint, dans son temps. On entendait les gémissement d'un loup-garou fier d'avoir retrouvé sa proie. Et nul doute qu'il comptait bien jouer avec, ayant été privé de femelle depuis sa capture...
Le monstre musclé bondit dans les airs, voulant lui atterir dessus.
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Minawa avait pour le moment fait un petit bout de chemin sans rien rencontrer, elle était heureuse que ça soit le cas, car chaque petit bruit, chaque chose étrange la faisait douter, et la faisait se retourner pour voir si elle n'était pas suivie...Ses pieds commençaient a lui faire mal a force de marcher sur de la terre aride, craquellée et parcourue de pierres et de cailloux tranchants...Elle se sentait bientôt abandonner ses forces...La journée avait été longue...Elle avait voyagé pendant celle ci entièrement, avant d'arriver jusqu'a Ashnard pour se faire violer et a présent courser a travers tout une ville et finalement réussir a fuir grâce a l'aide d'une gentille garde...
Minawa était épuisée, et l'arbre mort juste sur la route semblait être un bon point pour se reposer, mais alors qu'elle se trouvait a une dizaine de mètre de celui ci elle entendit un galop. Etait ce les secours?Enfin?Non...Celà venait de la ville. Elle prit une inspiration paniquée et se mit a courir vers l'arbre malgré l'absence de sons...Le loup garou jaillit alors depuis derrière elle alors qu'elle tentait d'escalader l'arbre elle eut un mouvement de recul alors qu'elle essayait de ne pas paniquer.
Elle se rappella de ce qu'avait dit la garde et se mit a vouloir siffler, mais le souffle lui manquait, tout en escaladant cet arbre essayait de siffler alors qu'on était poursuivi par une bête assoifée de sang n'était pas facile...Elle ne voulait pas...Pas avec un animal...Si elle devait se faire prendre au moins qu'on lui évite ce deshonneur...
ALors qu'elle attaignait presque les branches du haut elle arriva a trouver la force en elle et se mit a siffler aussi fort qu'elle le put
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Elle avait beau siffler, elle remarqua bien vite que cela était bien inutile avec le monstre:
Un casque l'empêchait de souffrir des sons aigus.
Un bête casque, aux deux "écouteurs" bourrés de mousse collé aux oreille du loup-garou l'empechaient d'entendre le sifflement de Minawa.
Juste pour la faire mariner, la créature se mit a tourner autour de l'arbre, la regardant d'un air affamé. Se léchant constamment les babines, nul ne savait ce que cette créature cauchemardesque avait comme projets avec la pauvre diplomate.
Alors, il se mit à planter ses griffes dans la souche de l'arbre, et lentement il commença son ascension. Puis elle s'accélèra, et en peu de temps qu'il en fallait pour le dire, il était déjà en haut, à tenter d'attraper Minawa avec son énorme main (ou plutôt patte) griffue, voulant la ramener au sol.
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Minawa regarda le loup garou et eut un haut le corps...Il portait quelque chose sur les oreilles...Il n'entendait donc pas son sifflement. Tétanisée par la peur, elle se cala dans les plus hautes branches de l'arbre pour essayer de rester a distance...Apparement le loup garou ne pouvait pas monter, il se contentait de faire le tour de l'arbre en se léchant les babines...Minawa le regardait avec terreur et apréhension, elle lui lança
"S...S'il vous plait...Vous avez été humain un jour...S'il vous plait...Comprenez m..."
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que le loup avait déjà bondit dans l'arbre dans le but de l'attrapper, surprise, elle ne put se rattraper aux branches et tomba de l'arbre, amortissant sa chute grâce au bouclier dans son dos, qui se retrouva légèrement cabossé...Elle avait mal au dos, aux pieds...Et elle se rendit compte que supplier ne servait a rien, car comme la bête avait des écouteurs...Elle n'écoutait rien...
Que pouvait t'elle faire?
Minawa se releva et courrut a toute jambes malgré ses pieds meurtris, droit devant elle, sans se poser de questions, lançant parfois des coups d'oeil a l'arrière pour voir si elle était suivie
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Si il avait été humain un jour, cela devait sûrement faire partie d'un lointain passé. Car il ne semblait plus y avoir d'humanité du tout dans ses yeux noirs de prédateur.
La masse de muscles et de fourrure descendit alors de l'arbre, bondissant sur l'emplacement où Minawa était atterie. Seulement la diplomate fut plus rapide, et elle eut quelques mètres d'avance. Fort peu content, la bête regarda dans sa direction, et aussitôt un bruit de galop se fit entendre derrière elle.
Le loup-garou s'était mis à courir, et gagnait sensiblement du terrain sur elle. Après quelques secondes de course éffrénée, elle pouvait déjà sentir le souffle chaud du monstre hideux, alors que d'un élan de ses puissantes pattes arrières, ses griffes en avant, il avait bondi sur Minawa pour la plaquer au sol de toute sa masse.
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Minawa courrait droit devant elle malgré ses pieds meurtris, mais la suite était évidente. Le loup garou allait finir par la rattrapper. Elle était fatiguée, pas du tout entrainnée a la course, bouleversée psychologiquement et physiquement, et un loup garou était généralement batti comme une vingtaine d'hommes. Il la rattrapperais en un éclair. En tout cas le destin de la pauvre diplomate semblait joué. Elle lançait des regards derrière elle et ne voyait que la bête qui la collait de plus en plus.
Désespérée, elle détacha son bouclier et le jeta derrière elle pour non seulement ralentir la poursuite du loup garou, mais aussi pour s'alléger. Le bouclier rebondit, elle ne se retourna pas pour voir ce qu'il faisait, mais visiblement aucun effet. Le loup se rapprochait.
Elle porta alors la main a l'épée et tenta de la tirer du foureau, elle était coincée...Elle n'avait pas assez de force pour la tirer. Elle l'empoigna a deux mains devant elle et tenta de forcer tout en courrant. Le loup se rapprochait...La lame refusait de s'ouvrir...Elle sentait son souffle contre sa nuque.
Brusquement le loup bondit sur elle et la lame jaillit de son foureau, Minawa fut plaquée au sol et, désespérée, l'agita dans tous les sens, fermant les yeux pour ne pas voir le loup, et frapapnt au hasard d'une manière completement désordonnée dans le but improbable de repousser le loup garou...Mais pour ça il lui faudrait au moins avoir une chance incroyable.
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Le loup-garou continua sa course effrenée, prêt a renverser Minawa comme une quille dans un jeu de bowling. Mais finalement, l'énergie du désespoir avait fini par payer...
La bête bondit en l'air, alors qu'elle s'apprêtait a abattre ses griffes meurtrières sur Minawa, elle poussa un hurlement joint à un couinement. Du sang gicla légèrement, alors qu'elle sentait encore le souffle chaud et nauséabond de l'animal. Elle pouvait alors ouvrir les yeux, et constater que son epée venait de transpercer la bête, l'empêchant de continuer son acte.
Seulement, l'epée n'était pas faite d'argent, et tuer la bête ne serait pas possible. Seulement, ca pouvait lui laisser assez de temps pour s'enfuir, et espérer semer le monstre. Si c'était encore possible, bien sûr...
Bien plus loin, une garnison s'apprêtait déjà à aller cueillir la fugitive. Arbalète, filets et epées étaient de la partie, et ironie du sort: le dirigeant de cette troupe était... Une dirigeante. Celle qui avait permis à Minawa de s'enfuir. Ce n'était que par simple esprit de jeu qu'elle avait laissé la fugitive partir, car pour elle, attraper une victime aussi facilement était trop ennuyeux, il leur fallait un peu de sport. Une petite chasse à la femme était la bienvenue...
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Minawa sentit le sang brulant de la créature couler sur elle et poussa un cri d'épouvante avant de courir entre ses pattes et de continuer a fuir, arrachant maladroitement l'épée de la plaie en la tirant sans reflechir. Elle n'avait aucune intention d'achever la bête. Elle était incapable de prendre une vie. Elle n'arrivait d'ailleurs pas a croire qu'elle avait survécu aussi longtemps dans cette chasse a l'homme. Après tout elle n'était qu'une pauvre fillette incapable de se défendre au proie avec une ville entière. Epee en argent ou non, si le loup garou était transpercé dans la gorge avec son arme il mourrait surement. Seulement c'était sans compter l'innocence de la jeune fille qui ne pensa pas a tout ça. Elle ne pensait même pas que le loup n'allait pas mourir de sa blessure, et que dans quelques secondes il aurait cicatrisé.
Elle se contentait de fuir le plus loin possible, cherchant désesperement le premier abri qu'elle pourrait trouver...Une grotte, un renfoncement, des arbres, n'importe quoi qui puisse lui permettre de se barricader et de repousser un agresseur potentiel. N'importe quoi qui lui permette de se rendre un peu plus invisible aux yeux de tous. Après tout il fallait dire ce qui était. En sous vetements dans les landes devastées, elle était plus visible que n'importe quoi...
Elle devait être horrible a voir, a moitiée nue couverte de boue, de poussière et maintenant de sang, elle était fasciné par les reflets d'hémoglobines sur son arme...C'était ça le sang?Elle avait tué quelqu'un, elle avait assassiné quelqu'un...Mon dieu...Elle n'était pas mieux lottie que ce seigneur d'Ashnard, elle était devenue une meurtrière...Elle aurait du garder les bottes de l'équipement...
Elle se contenta de fuir en lançant des regard désespérés au loup garou et fini par le perdre de vue...Ouf ça de fait...Sans se douter de l'existence du barrage, elle continua droit dans sa direction...
Mais euh...C'était quoi la direction?Elle se rendit compte qu'en essayant de fuir le loup garou elle avait changé de trajectoire...Elle lança des regards hagards autour d'elle...Elle avait dévié...Elle n'allait plus tout droit, elle avait perdu le sentier...Elle était perdue.
Elle se contenta d'aller droit devant elle sans se poser plus de questions.
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Les couinement et les gémissement de l'abomination s'évanouirent bien vite dans le bruit du vent qui balayait cet espèce de plaine aride, presque un désert. Des étendues à priori infinie de terres infertiles, désolées, où la seule trace qu'avait laissé Mère Nature était des souches d'arbres mort.
Plus loin, un espèce d'amas mouvant pouvait se voir. A travers cet espèce de brouillard de terre et de poussière, des ombres, des silhouettes se formaient. Mais Minawa apprendrait bien vite qu'elle devrait courir au plus vite, car elle reconnut une voix de femme bien familière...
" La voilà ! La laissez pas s'enfuir ! "
Aussitôt, trois silhouettes massives s'étaient mises à galoper, étrangement semblable à des... Loups-garous. Trois de ces monstres s'étaient mis a poursuivre la diplomate, tandis que plus loin derrière, une petite troupe suivait leur traces en courant, le bruit de l'entrechoquement des plaques de métal était autant plus stressant que celui du galop des abominations à quatre pattes. En étais-ce déjà fini pour elle ?
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Il y a des fois ou on doit reconnaître qu'on a de la chance, une chance incroyable même insolente. Et que les astres vous sourient d'une façon insolente ces derniers temps. Mais quand on se rendait compte que toute cette chance n'avait servi a rien et que plutôt qu'un arrivaient trois loup garous suivits par une troupe de gardes d'Ashnard. On finissait rapidement par perdre tout espoir. Minawa lança des regards hagards autour d'elle dans le but de trouver un moyen de s'échapper. Bien sur pour l'instant les loups n'étaient que des nuages de poussière a l'horizon, mais aucun doute là dessus...Ils n'allaient pas tarder a arriver vers elle...Mais il n'y avait rien a l'horizon mis a part des dunes arides et des souches d'arbre mort...
La voix de la garde qui l'avait aidée retentit dans ses oreilles et les dernières convictions de la petite volèrent en éclat alors que les troupes se rapprochaient d'elle...Elle n'arrivait pas a croire qu'elle l'aie trahie...N'était t'elle pas une femme elle aussi?N'aurait t'elle pas craint pour sa vie et son honneur a sa place?Au lieu de ça elle l'avait manipulée, et vendue a ses camarades ainsi qu'aux loups garous...C'était sa naïvetée qui l'avait conduit dans ce piege. C'était sa naïvetée qui l'avait conduit a mener cette mission diplomatique tout en pensant qu'elle serait reçue avec égard. Sa naïvetée qui l'avait faite violer par ce général repoussant...
Les jambes de la jeune fille tremblèrent mais se rafermirent d'un coup...Sur ses joues des larmes coulaient devant l'évidence de la futilité de sa fuite...Elle se sentait sangloter alors que les loups arrivaient vers elle...Dans sa main se trouvait encore l'épée pleine de sang. Elle la prit a deux mains et la brandit devant elle, serrant les dents...Un nouveau souffle se mit a résonner en elle...Un souffle de violence et de colère devant sa faiblesse, son impuissance...Elle ne voulait plus fuir...Elle allait se battre. Elle n'avait aucune chance de gagner...Mais tout plutôt que d'être prise sans aucune résistance.
Aux hurlement des loups garous elle répondit par un grand cri et a la surprise de tous chargea les monstres pour tenter d'aplatir le tranchant de sa lame dans le crâne d'un des loups
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Ce furent les gardes les premiers surpris. Elle osait encore se débattre, alors que c'était totalement inutile ? Si cela pouvait soulager sa conscience, lorsqu'elle serait offerte comme jouet aux loups-garous...
Sortant alors leurs armes, les gardes se mirent aussi a charger, se précipitant vers la diplomate. Les loups-garous, eux, continuèrent leur charge, mais l'un d'eux la finit la tête fracassée, s'abattant sur le côté.
Aboyant, les monstres bondirent sur elle, en même temps. Toutes griffes dehors, prêts a s'en emparer.
Les gardes, tout derrière, sortaient déjà leurs filets. Ils voulaient la capturer vivante, car les vainqueurs de ce genre de chasse étaient souvent bien recompensés. Le dernier vainqueur était un paysan, et aujourd'hui c'était un riche noble. Comme quoi, le malheur des uns fait le bonheur des autres...
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Minawa ne se serait jamais crue capable de faire du mal a une mouche. Mais quand le désespoir est grand on se sent pousser des ailes. Là, devant les gardes qui ne s'en rendaient surement pas compte, se trouvait l'ennemi le plus redoutable et le plus acharné qu'un gouvernement puisse rencontrer dans toute son histoire. Un ennemi qui renversait des trones et jettait a bas des siècles de dictature : Un humain qui n'avait plus rien a perdre. Bien sur, un seul et isolé était facilement maitrisable. Mais devant eux se trouvait le problème auquel Ashnard devrait faire face lorsqu'un jour le peuple en aura assez et se précipitera lui même sur les canons et les épées pour tuer le plus de gens possibles...Parce que quand on a touché le fond on a plus rien a perdre. Ce n'était pas grand chose, une épée de service de militaire, mais dans les mains de la jeune fille elle se transformait en hache de puissance, une arme dans laquelle on a une foi indestructrible et qui ne peut que s'abattre dans la chair de ses ennemis.
Minawa était l'incarnation même de ce désespoir plein de rage et de fougue en ce moment, chargeant les hordes de Mordret, seule, a moitiée nue couverte de boue et de sang, ses grands yeux bleux laissant couler de longues larmes qui néttoyaient ses joues de la crasse, sa bouche laissant passer un cri de guerre ressemblant plus a celui de la folie. Elle les chargeait sans peur. Elle avait déjà peur, elle savait déjà ce qui lui arriverait, ce qui allait être inéluctable pour elle. Minawa avait son arme en main et fonçait. Elle savait qu'elle n'avait aucune chance. Mais elle était prête a vendre chèrement son corps.
Arrivé a proximité elle abbatit son épée maladroitement sur le crâne d'un loup garou comme on abbat un maillet sur un pillon, le coup bien qu'il n'eut de force que l'élan que la jeune fille ait mis en frappant réussit son coup et éclata le loup a sa grande surprise. Elle n'eut malheureusement rien le temps de faire de plus, car un sur trois c'était bien, mais insuffisant, un coup de patte bien placée envoya l'épée voler loin d'elle et la fit tomber sur son arrière train.
Tout était fini.
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Quelqu'un qui n'as rien à perdre... L'ennemi le plus dangereux du monde.
Frappés de stupeur, même la chef de troupe s'arrêta quelque secondes devant cela. Mais pas les loups-garous.
A leur grande suprise, la tête de l'un d'eux se fendit. La femme faisait preuve d'une force étonnante, et venait d'éliminer une de leur bête, alors qu'elle ne semblait être qu'une fragile jeune femme. Cette chasse l'avait mise à bout de nerfs, et il fallait s'y attendre. De toute manière, son destin était scellé dès le moment où elle avait pénétré dans les terres d'Ashnard.
Les gardes approchaient, alors qu'une des bêtes tombait lourdement au sol, répandant l'intérieur de son crâne sur la terre maudite. Un autre des loups-garous, lui, ne rata pas sa cible, et envoya Minawa valser directement au sol. Mais alors que celui-ci s'apprêtait déjà à en profiter, un des gardes se mit a souffler dans un sifflet, créant un bruit strident et insupportable. Les loups-garous, effrayés, s'enfuirent en courant. Une fois ceux-ci partis, deux membres de la garde se saisirent des bras de Minawa, et l'attachèrent comme une vulgaire charcuterie, avant de la prendre, la mettre sur leurs épaules et s'en aller.
" Et voilà, encore une affaire rondement menée. J'espère qu'on nous paiera bien cette fois. "
La voix féminine d'une traîtresse que Minawa ne pourrait probablement pas oublier se fit entendre...
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La fin était proche...Minawa le savait, elle le savait depuis le début...Depuis son agression dans le chateau elle savait qu'elle était finie. Prise soudainement d'un éclair de lucidité elle s'apperçut que ses parents la considereraient comme morte, et que jamais, au grand jamais, elle ne pourra se marier...Cette fois c'était bien la fin... La fin de cette vie pour une vie d'esclavagisme au service du roi d'Ashnard...LEs loups garous bondissaient sur elle et celle ci poussa un hurlement de dépit en tentant de se recroqueviller
"Non!"
Mais ils furent alors repoussés par les siflements des gardes qui les éloignèrent...Pour eux c'était clair. La chasse était gardée, la chasse était finie. Et a Minawa d'être attrapée par la garde. Elle se débatit ocmme lele put, mais n'ayant plus que ses ongles et sa bouche pour lutter contre les armures en fer des deux hommes, elle fut rapidement saucisonnée et placée sur une épaule.
Minawa se mit a sanglotter...Elle avait causé beaucoup de trouble a Ashnard...Il était temps de payer...La voix de sa bienfaitrice résonna dans sa tête, elle leva les yeux vers elle et lui lança avec un regard mélé de colère et de chagrin
"Comment avez vous pu...Je croyais que vous étiez de mon coté!"
Cria t'elle, révélant "l'entente" qu'elle avait eu avec celle ci un peu plus tôt
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Aucun des gardes ne réagissait, traînant bêtement Minawa, rigolant parfois, s'échangeant quelques commentaires sur leur traque. La femme garde, elle, rigola encore plus fort.
" Tu croyais ? Mais, ma pauvre chérie, si je t'avais attrapée directement, ca n'aurait pas été amusant du tout ! Mais on doit bien reconnaître quelque chose: tu as tenu beaucoup plus longtemps que ceux d'habitude. En moyenne, ils tiennent une heure ou deux... "
Elle sourit, mains dans le dos. Le voyage sembla durer une heure, avec pour seule distraction les blagues grivoises des deux gardes et leur rire gras, contrastant avec le silence de statue de la garde.
Retourné aux châteaux, ils arrivèrent dans la salle du trône, où le garde envoya aux pieds du roi d'Ashnard la jeune fille, encore ligotée.
[Garde]: " Seigneur, nous avons remporté la chasse. "
Silencieux, Mordret se leva, alors qu'un valet chargé d'un lourd sac le remit dans les mains du garde, et déjà les trois compère s'étaient mis à compter l'or à l'intérieur. Ils sortirent de la pièce, et l'histoire ne dit pas si les trois gardes se sont entretués pour récupérer tout l'or...
Quant à Minawa, son destin ne serait pas mieux. Soulevant sa future esclave par les cordes, il sourit d'un air carnassier en la tournant vers lui, et se passer la langue sur les lèvres.
" Parfait, parfait. Allez donc la préparer avec les autres, qu'elle se fasse déjà quelques amies... "
Il la jeta vers le valet qui tomba avec, et aussitôt deux gardes vinrent la prendre, laissant le valet se relever et descendre vers les caves. Là, elle pouvait dès à présent faire la connaissance de son nouvel habit de travail qu'elle avait déjà pu observer bien plus tôt lors du dîner, mais aussi celle de ses "congénères": beaucoups de femmes enfermées dans des cages, nourrie et blanchies certes, mais à quel prix...
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Je regardais avec des yeux éfarés la femme, la complice qui m'avait vendue au détriment de mon propre honneur et de la solidaritée féminine aux crocs des loups garous. Je sentit les larmes me monter aux yeux alors que je serrais les dents, mon regard se remplissant de râge et de colère...Mais il n'y avait plus d'alternative. Il n'y en avait plus, j'avais perdu, perdu contre Ashnard malgré ma volonté de m'en sortir et de survivre. J'avais fait de mon mieux, mais ça n'avais pas été assez...Et a présent j'était condamnée a ne plus jamais revoir Nexus libre. Car je savais que dès a présent j'allais devenir l'objet de Mordret et que je n'aurais alors plus aucune volonté propre...Quel montre pouvait faire ça a un être humain. Je pleurais en silence, les dents serrées et je ne tentait rien, je ne pouvais rien tenter. Car prise comme je l'était, même si par miracle j'arrivais a me défaire du premier garde, les deux autres me sauteraient dessus sans tarder. Car c'était ça la dictature d'Ashnard, c'était un endroit où les interêts valent plus que la mort d'un camarade au combat.
Je fus trainée devant le roi a nouveau et envoyée a ses pieds comme un vulgaire gibier de chasse, trophée de cette longue course poursuite. Je vis la récompense de mes raviseurs en argent que paya Mordret rubis sur l'ongle, Je fus alors soulevée au niveau de l'empereur maléfique et détournais le regard pour ne pas avoir a me plonger dans son visage lugubre et livide. Il me lança un regard lubrique avant de m'envoyer a des gardes, me déférant aux cuisines a présent que j'avais été prise. Là où les lambeaux éparses de mon innocence seraient déchiquetés par les chiens. Je fut trainée vers les profondeurs du chateau là où je ne pus que constater avec stupeur un affreux spectacle. Bien des jeunes filles étaient enfermées dans des cages, comme des oiseaux que l'empereur s'amenait a sortir de temps en temps. Des esclaves aux services des bonnes grâces d'Ashnard et aux quatres volontés de son empereur...C'était ce qui allait m'attendre. Rapidement je me retrouvais isolée avec un costume qui n'attendais que moi, comme taillé sur mesure, comme si on savait que j'allais être prise...Une de ces robes que portaient les domestiques dans les palais et qu'a présent j'allais devoir porter a mon tour. Et dire que j'avais toujours pris en pitié ces filles quand elle avait été noble et qu'a présent j'allais en devenir une...Ca servait a quoi d'avoir été aussi gentilles avec elles?
Je passais les seuls vetements qu'on me donna, toujours préférables a ma petite tenue...la piece était vide et souteraine, je pouvais m'y enfermer mais combien de temps y resterais je?Bien peu...
je finis par sortir timidement de la porte et avancer vers mon destin
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Mise en cage avec toutes les autres esclaves, elle pouvait dès à présent constater le désespoir et la colère marqué sur leurs visages. Toutes habillées de la même manières, un collier de métal rouge autour du cou, chacune était différente, chacune avait sa fonction, mais chacune n'étaient plus que des objets soumises aux volontés du roi d'Ashnard.
Mais visiblement, elles n'étaient pas que vouées au roi: certaines portaient les stigmates de violence des gardes, comme des coups ou des bleus, ou alors des créatures: certaines étaient même borgne, voire même unijambiste pour l'une des esclaves.
D'ailleurs, l'une d'elle, ayant un patch sur l'oeil droit, dévisagea fixement la nouvelle arrivée. Assise sur ses mollet sur la pierre froide, elle semblait être la plus solide et la moins démoralisée de toute, ses cheveux noirs de jais tombant dans son dos, et son visage reflétant une serenité imperturbable.
" C'est toi qui as provoqué tout ce raffut ? Ils ont pas arrêtés de s'agiter aujourd'hui, c'était intenable dans les cuisines avec leurs allées et venues en trombe. Enfin, je suis triste de te voir parmi nous. Ne le prends pas mal, mais je sais que tu comprendras de quoi je parle. Vu que tu es nouvelle, autant te le dire: la solidarité n'est pas vraiment de mise chez nous, n'importe qui vendrait sa collègue pour être un peu mieux traitée. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde, bien sûr, il suffit de trouver la bonne personne. Je me nomme Tibura. "
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Je fut conduite alors a ma cage où j'allais surement croupir le reste de ma vie, la plupart des servantes ici étaient mutilées, estropiées, et celles qui n'étaient plus bonnes a rien étaient livrées en pature a des monstres...Je descendait de ma petite cage dorée pour contempler pour la première fois la dure réalité de la vie. Fini les cacahuettes épluchées. A présent seul le travail a la dure m'attendait. Persuadée que je n'arriverais pas a m'adapter je m'accrochait a ma volonté de pouvoir peut être un jour m'en sortir, bien que je n'aurais surement pas la tête haute, mais pas les pieds devant. Les gardes me conduirent a celle qui allait être reponsable de ma tenue pour les jours a venir...Une servante encore dans la fleur de l'âge et qui semblait rester un roc de stabilité dans ce chaos total. Elle se présenta et j'hochait la tête simplement pour ne pas lui manquer de respect. Persuadée que chacun voulait ma mort dans ce chateau...Mais l'acceuil fut finalement beaucoup plus bon que ce que je pensas et regardant la jeune femme je me demandais tout un tas de question sur elle que je n'osait pas poser.
Quand elle me demanda si j'était la cause de tout ce raffut je détournais le regard. Encore humiliée par cet accoutrement, je fut néanmoins ravie de voir qu'elle me soutenais et d'avoir eu la chance de trouver peut être une amie dans cette solitude me remonta légèrement le moral
"Minawa, Minawa Shoji...Ravie de vous rencontrer Tibura."
Ma voix avait encore l'empreinte d'une éducation de celle donnée a la noblesse et celà se sentait clairement...Calme toi Minawa, tu n'a pas encore été prise a nouveau...Pas encore...Ce n'est pas le moment de paniquer
"J'espère que nous pourrons être amies, alors."
Demandais je du bout des lèvres...Relevant les yeux vers Tibura. Qui était t'elle?Comment avait t'elle atteri là?Comment son oeil avait t'il été crevé?Tant de question se précipitaient dans ma tête...Mais une seule restait pour le moment
"Q...Que vais je devenir?"
Fis je en tremblant, essayant de demeurer forte malgré la pression
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A la question de Minawa, elle dirigea son unique oeil sur le visage encore traumatisé de la jeune femme. Toujours aussi stoïque et insondable, elle prit une inspiration, avant de parler, en fixant droit devant elle cette fois.
" Tu connais déjà la réponse. La seule chose que tu ne connais pas, c'est l'enfer que tu vivras ici et ta future assignation. La seule chose que je te souhaite, c'est de ne pas être dans le service des soins des créatures. Celles qui ne sont pas mortes... Et bien... Tu peux voir le résultat par toi même. "
Elle leva mollement le bras en direction de la femme unijambiste, ayant pour seule consolation un bâton fixé a son moignon.
" Avec de la chance, tu sera au service d'entretien ou aux cuisines. On n'y vit pas trop mal. Enfin, moins pire que certaines autres besognes. "
Elle joignit les mains sur ses genoux, comme une prêtresse, et elle se mit à réciter des prières tout bas. Elle avait appris à présent une nouvelle chose sur Tibura: cette dernière était croyante, probablement une prêtresse ou une nonne qui s'est faite capturer.
" Dans tous les cas, surveille toujours tes arrières. Ne laisses pas les autres trop s'approcher de toi, elles risquent de retourner tout ça contre toi. "
Dans les couloirs, au milieu des plaintes et des gémissements, des pas de gardes résonnaient.
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Je baissait les yeux vers les journées d'horreurs interminables qui allait m'attendre ici...Mais que pouvais je faire pour y échapper?J'avais eu ma chance, comme toutes ces filles, j'allais être condamnée par la loi d'Ashnard a servir ce roi dégoutant jusqu'a ma mort, aussi horrible soit t'elle, au moins j'avais la consolation qu'elle viendrais me prendre vite et ne me ferais pas attendre...Le désespoir avait déjà gagné du terrain dans mon coeur, en fait...Depuis ce moment où j'avais senti le corps du général de Mordret entrer dans le mien, j'avais su que rien ne serais jamais pareil...Je regardais la jeune femme estropiée et sentit un haut le coeur venir...Elle m'annonça que c'était là qu'était le pire endroit, je demandais
"C'est là que vous avez..."
Commençais je avant de m'interrompre, la question était venue toute seule, a propos de son oeil, je la retint, il eut été inconvenable de la poser...Elle se mit alors a prier. Je m'accroupis et demandait a la jeune femme
"Puis je prier avec vous?"
Je m'asseyait a coté d'elle et joignait les mains...Mes yeux laissant tomber de longs flots de larmes, je repensais a mon ancienne vie, le chateau de nexus, mes parents que je ne reverais jamais. Je me mit a sanglotter, prise de spasmes de tristesse alors que mes pensées étaient orientées vers les dieux...Pourquoi, pourquoi un sort aussi cruel pour votre servante qui n'a fait que vous honnorer?Alors que je continuait a prier les gardes finirent par faire irruption dans la salle...
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Elle continua de prier, imperturbable, yeux fermés, sa bouche bougeant en fonction des prières adressées à l'égard des dieux. Celles-ci terminées, elle ouvrit son unique oeil valide, et fixa Minawa sans bouger de la tête.
" Prier ici ne te servira à rien, les dieux ont abandonné cet endroit. Moi, je ne fais que simplement leur rendre hommage car c'est un devoir dans lequel je m'y suis entreprise d'accomplir toute ma vie. Je ne fais que sauver mon âme lorsque je serai enfin libérée. "
Elle avait bien compris l'intention de la question inachevée de Minawa, et n'y pas répondu: elle avait préféré faire semblant de ne pas avoir compris.
Entendant les gardes arriver, elle resta là, imperturbable, et elle s'exclama:
" C'est déjà l'heure ? "
[Garde]: "Bouges toi."
" Vous ne perdez pas votre temps. Ils sont si énervés que ça ? "
[Garde]: "Ta gueule et suis moi."
Elle se leva, toujours aussi stoïque, et adressa ces dernières paroles à Minawa, avant qu'un espèce de laser rouge relie le poignet du garde au collier autour du cou de Tibura:
" Au revoir. Tu ne me verras probablement pas ici ce soir, je finirai sûrement aux hachoirs, ou je reviendrai, mais ce sera pire. J'espère que ta souffrance sera courte, Minawa. Car c'est le début qui est toujours le pire. "
Elle s'avança, suivant le garde, tandis que le deuxième s'avança plutôt vers Minawa.
" Toi, tu va me suivre. "
Il flanqua un collier identique à celui de Tibura autour du cou de Minawa, et aussitôt le laser rouge apparut, lié au poignet du garde. Il tira avec son bras, comme une corde, et fit avancer de force la nouvelle esclave, la conduisant vers un espèce de salon, situé dans les étages supérieurs du palais. Assez petit, il présentait quelques divans et fauteuils, probablement réservé aux réceptions.
" Pour l'instant, tu sera assignée à l'accueil des invités d'Ashnard, si notre Roi n'en décide pas autrement. Il sera bientôt là. "
Et le garde s'en alla, fermant à clef la porte, comme toute les autres.
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A peine trouvée déjà perdue. je ne pouvais que regarder avec impuissance partir la seule amie que j'avais eu et que je n'aurais peut être jamais. La seule assez bonne pour me prodiguer quelques conseils de part son experience. Mais les coeurs intacts, forts ou purs ne demeurent pas longtemps dans cette prison de folie et ça Ashnard l'avait bien compris. Les gardes l'emportèrent, et peut être ne la reverais je jamais, dans ce cas là jamais je ne saurais la vérité a propos des traitements des esclaves...Car je suspectait déjà les autres filles de m'utiliser....Candide comme je suis, j'allais sans nulle doute finir comme une cible pour celles ci...
Je la regardait partir et me prodiguer ses derniers conseils, j'essayait de tendre la main dans un geste inespéré pour la retenir, mais déjà des dizaines de mètres nous séparaient l'une de l'autre, et je regardait Tibura marcher tranquillement vers la mort, comme une délivrance...Se joignit a nouveau les mains et me mit a prier, cette fois pas pour moi en égoiste que j'était, mais pour le salut de Tibura et pour, si jamais elle venait a mourir, que son âme rejoigne le paradis. Je n'eut pas l'occasion de finir ma prière que je fut trainée sur le sol par un soldat qui me traina sans vergogne.
On me mit un collier autour du cou et on me traina a travers les couloirs comme on traine un vulgaire chien en laisse avant que le garde ne m'abandonne dans une piece plutôt, luxueuse, un salon...Peut être allais je servir le thé, peut être serais ce mon seul usage. On m'annonça que mon rôle serait d'acceuillir les invités de roi et je soupirais d'aise. Ils n'avaient pas oublié mes talents de diplomate, et peut être est celà qui allait prévaloir, me dis je naïvement...Encore trop naïve...
Je me tournais vers le garde pour lui demander quelque chose mais il avait déjà refermé la clef...Me retrouvant seule dans la piece et ne sachant pas quoi faire...Je restait debout, ayant trop peur de m'asseoir et de me voir réprimender pour mon audace...Mes jambes me faisaient mal et flechissaient un peu, il fallait avouer qu'il y a une heure je marchait seule dans les landes, poursuivit par un pays entier et qu'il y a deux heures de ça un homme imposant volait mon innocence dans la salle des tortures du chateau...
Quelles horreurs m'attendaient après ça?
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Un long moment passa, sans qu'elle n'ose se reposer. Elle aurait dû, car ce qui l'attendait serait éprouvant.
Ouvrant la porte doucement après avoir ouvert la serrure, le fameux Roi entra, sa carrure imposante remplissant l'encadrure de la porte, il la ferma et s'assit dans un divan, en fixant Minawa.
" M-mh. Comme c'est ironique: une diplomate de Nexus qui finit à présent comme mon objet. Je me tâte vraiment: que dirait Nexus si ils verraient leur diplomate finir comme jouet aux loups-garous ? Ce serait amusant, vous ne pensez pas ? "
Il éclata de rire, et fixa alors une grosse epée fixée au mur, avant de reporter son attention sur Minawa.
" Bon, nous n'allons pas perdre plus de temps. Vous allez me montrer ce que vous valez, comme vous l'avez montré à mon très cher général... "
Restant assis, jambes ouvertes, il dit d'un ton plus brutal
" J'attends. "
-
C'était a nouveau cet homme horrible, l'empereur Mordret en personne qui se tint devant moi et mon échine fut parcourue d'un long courrant d'air glacial qui me transperça...Cet homme qui avait détruit ma vie...Je le regardais d'un air tétanisé...Sa présence me terrifia sur place et ma gorge restait vide alors qu'il prenait ses aises et me fixait...Il prit finalement la parole, et après ses premières phrases ces quelques mots sortirent de ma gorge.
"Pourquoi.?"
Fis je, oubliant un moment toute déférence et tout respect du a sa position, lui adressant la parole en temps qu'être humain...
"Pourquoi faites vous celà?pourquoi êtes vous si cruel?Nous ne vous avions rien fait...Nous étions venu pour la paix et vous avez tué ceux qui m'accompagnaient, vous les avez servi a manger, vous m'avez déshonnorez et traquée comme du gibier, et a présent je dois vous servir?N'en avez vous pas assez?N'êtes vous pas humain vous aussi?Comment pouvez vous endurer autant d'atrocités?"
J'eut un moment de recul quand il me présenta son entrejambe et je tombait au sol en trébuchant maladroitement a cause de la fatigue de mes jambes, utilisant mes mains pour reculer et me coller au mur, regardant Mordret avec pur éffroi
"Non...Non je vous en prie..."
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Mordret avait vraiment autre chose à faire que de s'occuper d'une esclave traumatisée. Tous les jours, une esclave mourrait ou se retrouvait estropiée, alors ca n'allait pas être celle qui avait fait un sacré raffut dans tout Ashnard qui allait y changer quelque chose.
Mais le roi n'était pas simplement une brute sanguinaire, il avait aussi le don de parole et de réflexion. Mais il ne connaissait strictement rien aux sentiments dit "humains", comme l'amour ou la pitié.
" C'est vrai. Je les ait, en toute âme et conscience, abattus comme de vulgaires chiens et servi en repas. Et alors ? Faire un pacte d'alliance, quelle chimère ! Les alliances, ca ne fait que rassembler les faibles. Je veux étendre mon empire, pas le réduire avec des décret de paix stupides ! Nexus n'est qu'un simple muret sur l'extension de mon pouvoir, et tôt ou tard, j'abattrai ce muret. "
Il fut pris alors d'un rire sadique, et sa voix sembla se muer, comme sortie d'outre-tombe, doublée. Ca ne semblait pas normal.
" Humain ? Oui, il l'était, avant qu'il ne me tue. Depuis le début, tout le monde pense que mon fils gouverne, mais c'est totalement faux. Je suis toujours là, ils le sentent. Je suis lui, il est moi. Mais ce secret, tu l'emporteras avec toi, dans ta cage. Maintenant, OBÉIS ! "
Le laser rouge relié au collier de Minawa apparut, et le Roi, ayant repris sa voix habituelle, tira dessus, traînant l'esclave devant lui.
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Je resistait autant que je le pouvais a l'appel du laser de Mordret. J'était a demi soulagée par cette revelation qui m'apprenait que l'empereur d'Ashnard n'était pas un être humain mais un véritable démon...Je me sentit bête...Ce n'était pas le genre de choses dont il fallait s'enorguellir a présent...Bien que ce n'était pas la nature humaine qui était la cause de tous ses maux, mais bien l'oeuvre du diable en personne. Mon regard se fit perçant sur celui de Mordret. Oui, il était le diable, l'enfer personne, et je restait figée tandis qu'il m'ordonnait de me plier a sa volontée. Je fus tirée en arrière par le laser et me retint désesperement a un meuble, pour ne pas avoir a suivre ses ordres.
La panique montait en moi, et je cherchais un moyen d'éviter l'inévitable...A quoi avaient servi toutes ces années a apprendre la diplomatie si c'était pour avoir a vivre le restant de mes jours ainsi?Mes dents se serraient. Pour rien au monde je ne voulais ressentir a nouveau cette douleur et cette humiliation que son général m'avait fait ressentir, qu'allait ce être avec le roi comme tortionnaire?Est ce qu'il pensait que j'était réellement honorer de lui servir de fourreau a son tour?
"Non!"
Criais je en me retenant a une comode...C'est a ce moment que je la vis, accrochée au mur, l'épée dentellée du roi. Une poussée d'adrénaline monta en moi alors que l'objet qui m'avais par deux fois sauvé des loups garous se dressait devant moi. le seul argument qu'Ashnard connaisse pour sa défense...Je fut a nouveau rempli de ce sentiment.
Si je cédais maintenant, je m'exposait a devenir le jouer d'Ashnard et l'attention du mépris des autres soubrettes pour le restant de mes jours. J'allais souffrir milles mort avant de trouver le repos...Il ne fallait pas que ça se passe ainsi. Ce sentiment, c'était l'energie du désespoir.
Je n'avais rien a perdre.
Je saisis prestement l'épée accrochée au mur et me laissait d'un coup tirer vers Mordret, les deux mains sur la gardes, je fonçais a présent vers lui, tirée par l'attraction du bracelet avec la lame au poing en hurlant
"JAMAIS!"
Si je tuais Mordret, je mourrais, si je lui obeissait je souffrirais puis mourrait...C'était la meilleure chose a faire que d'emener avec moi cet homme horrible dans ma tombe. Osant faire ce qu'aucune servante n'aurais jamais osé, je chargeait le roi avec sa propre épée dans le but de l'embrocher.
-
Le laser était comme le plus solide des câbles, car il était totalement impossible de le couper, n'étant qu'une lumière. Mordret rigola en la voyant se débattre, tirant encore une fois sur ce lien rouge.
Oui, depuis son accès au trône, "Mordret" n'avait jamais existé. Ca avait toujours été son père qui étais là, qui avait pris sa place. Au lieu de le tuer, il l'avait simplement ressuscité. C'était le prix à payer pour un fils bâtard de démon qui avait eu une ambition trop grande pour lui.
Et encore une fois, on s'opposait directement à lui. Mais cette fois, ce n'était pas un de ses nombreux fils illégitimes, mais une simple humaine, une pauvre mortelle désespérée par le fait de perdre sa liberté. Pourquoi les humains se rebellaient-ils toujours ? L'ordre des démons était supérieur, c'était un fait, pourquoi n'acceptaient-ils pas leur place dans la hiérarchie naturelle et se soumettre ? C'était un des mystères de l'homme que personne ne pourrait comprendre, si ce n'est les Dieux.
Sous le cri de rage de Minawa, un autre cri retentit: celui du roi. En son ventre était profondément enfoncé la lame, et il semblait avoir le souffle coupé.
" Ha... Haha.... HAHAHA !! "
Souriant tel un dément, le roi d'Ashnard repoussa Minawa, et se releva, la lame encore enfoncée dans son ventre. Mordret était un démon, et elle pouvait s'en apercevoir: sa peau sombre comme les ténèbres était apparue, des ailes de chauve-souris de grande taille étaient apparue, et une fumée rouge s'échappait de ses yeux couleur de sang, alors que la même voix démoniaque résonnait dans la pièce.
" Bien, très bien... Tu es la deuxième personne qui as pu me blesser, de toute mon existence. C'est étonnant... "
Il retira alors l'épée de son ventre, épanchant du sang rouge sur le sol, il laissa tomber l'arme au sol.
" Mais je ne suis pas ingrat. Vois ce que mon meurtrier est devenu ! Il est le roi d'Ashnard... N'est-ce pas une belle récompense de ses prouesses ? Alors, je pense que finalement tu me seras plus utile qu'un simple jouet pour créatures... "
Il rit, en prenant les joues de Minawa dans une unique main.
" Tout ce désespoir dans tes yeux, te donnent une force étonnante. C'est parce que tu veux exister que tu as tenté de me tuer. Très bien. Alors je vais te laisser, et te regarder vivre... Mais si tu perds cette force, je te donnerai comme pâture aux loups-garous...Tu es ma guerrière attitrée à présent. Tu sera la représentante de la volonté d'Ashnard. Va, et montre au monde la puissance de mon royaume. "
Il ramassa l'arme, et la mit dans les mains de Minawa.
" Descends, et va vers l'armurerie. Dis que le Roi t'ordonne de prendre l'armure d'Ashnard, montre cette épée pour prouver ta bonne foi... Oh, et... Si jamais tu songes à me trahir, je saurai te ramener ici. Je vois et j'entends tout. Va à présent. "
En tendant la main vers la porte, celle-ci s'ouvrit. Il mit sa main sur les fesses de Minawa, et la poussa vers la sortie.
-
Je l'avais fait. J'y était arrivé. J'avais tué un homme. Pour la première fois j'avais ôté la vie a un être vivant doué de conscience et qui n'était pas monstrueux. Oui, Mordret était un démon, mais il n'en avais pas moins l'apparence d'un humain. Et c'était dans le ventre d'un humain que l'épée venait de se figer. Mordret n'était pas le seul a avoir le souffle coupé. Tetanisée par mon acte, je ne pouvais détourner les yeux du sang qui s'écoulait de la plaie béante que j'avais causé dans la chair de Mordret, le faisant saigner autant qu'il avais ordonner a son général de me faire saigner...Je ressentit a ce moment là une libération, comme un sentiment de satisfaction que je n'avais éprouvé qu'en tuant ce loup garou lors de la traque. Le sentiment que j'avais mis fin a la tyrannie de Mordret par la simple force de mes poings. Je comprenais a présent l'extase du guerrier alors qu'il abbatait des murs et remportais des batailles...Je ne savais comment ma lame avait été guidée vers le seigneur noir, mais elle l'avait atteinte et abbatu. Loin d'être effrayée par la mort imminente et ô combien douloureuse qui allait m'attendre pour ce sacrilège.
J'était heureuse de cette façon. J'était vengée...A présent je n'avais plus qu'a attendre la mort paysiblement...En sachant que j'avais fait celà pour le futur d'Ashnard, j'avais sacrifié ma vie pour Nexus...Mais le rire de Mordret me tira de ma transe et je levais des yeux terrifiés vers lui...Non...Non!avec une entaille pareille il aurait du mourir!Pourquoi ne mourrais t'il pas?Je fus repoussée en arrière par la botte de l'empereur et m'étalait au sol, stupéfaite, je le regardais se relever sans aucun mal et retirer l'épée de son ventre, sa peau était devenue noire, il possédait des ailes et des yeux rouges comme le sang. Alors que la voix de l'empereur résonnait j'hurlais d'horreur et je reculais a tatons contre le mur...Le diable...Mordret était le diable personnifié...Et j'était bien impuissante contre lui...L'empereur s'adressa alors a moi avec un sourire et me saisit les joues par la main, ses ongles crochus lacérant mes joues je tentait de me défaire de sa prise, en vain. Il me félicita néanmoins pour mon audace et me remit son épée avant de me consacrer comme guerrière attitrée...Etait ce une blague?Je détestait la violence!Je détestait tout ce sang
La cruauté de l'empereur n'avait t'elle donc pas de limites?Il me remit son arme et il m'ordonna d'aller récupérer son armure. Je reculais a présent qu'il me relachais...Et si j'essayait de l'attaquer a nouveau?L'apparence de Mordret m'en dissuada. Cet homme était bien au delà de mes attaques...Je ne pourrais pas l'atteindre...Je ne pouvais que profiter de son don inespéré pour fuir de ce royaume maudit et rentrer chez moi!Ne prétant pas attention aux nuances de sa phrases, j'oubliait les analyses de diplomates sous la panique et je courrais hors de la piece, me précipitant a l'armurerie. Je sentit la main froide de l'empereur s'abattre sur mon posterieur et je redoublais d'effort...Voulant échapper a tout prix a ce destin, je descendit a l'armurerie...Si j'avais eu tout mon esprit a ce moment là j'aurais pu voir...J'aurais pu sentir ce qu'avais dit Ashnard quand il avait parlé de la récompense du premier a l'avoir blessé...Une bien maigre récompense...Et un sale coup de plus pour l'empereur...Mais pour le moment, trop obsédée par cette chance, je me ruait vers l'armurerie...Et présentait l'épée du roi tout en demandant l'armure.
-
On entendait que sa voix dans les couloirs. Des gardes l'arrêtaient sans cesse, la prenant pour une esclave en fuite, mais en voyant l'épée, tous comprirent: ce sang n'appartenait à personne d'autre sinon le Roi. Et en entendant l'esclave, ils ne pouvaient que la croire. Ils la laissaient passer, parfois en restant étonné, d'autres savaient ce qui l'attendait.
Au final, devant la porte de la salle contenant la fameuse armure, le fameux général de Mordret était dressé devant, bras croisé, dominant de sa taille la jeune femme. Il resta devant elle, silencieux, et puis parla
" Je vois... Très bien, entrez. "
Il s'écarta, et ouvrit la double porte massive. La salle était éclairée de torches, et au milieu quelque chose reflétait la lumière... L'armure. Elle flottait dans les airs, comme si un fantôme la portait, et chaque partie était attachée par une lourde chaîne reliée au mur. Une fois Minawa rentrée, le général referma la porte, laissant l'esclave seule avec l'armure...
L'armure sembla aussitôt vibrer lorsque Minawa s'approchait. Et plus elle avançait, plus l'armure se secouait. Au final, toutes les chaînes se brisèrent, et les pièces de l'armure volaient dans tous les sens, jusqu'à en donner le tournis. Elles allaient et venaient, et chaque fois qu'elles frôlaient Minawa, ses vêtements s'arrachaient, tombaient en lambeaux sans pour autant la blesser, et au final elle finit totalement nue, et c'est à ce moment qu'elles s'arrêtaient de voler en tout sens, mais plutôt encercler Minawa. Et aussitôt, l'armure se disloqua, et se réassembla sur le corps de l'esclave, et puis ne réagit plus. A présent vêtue de l'armure, elle pouvait entendre la voix du Roi dans sa tête:
" Revenez à moi, maintenant. "
Le général semblait presque avoir entendu cette phrase, car il venait de rouvrir la porte, lui permettant de sortir et rejoindre le Roi.
-
Je courrais dans les couloirs et les gardes me laissaient passer dès que je présentait l'épée pleine de sang. la voix de Mordret resonnait dans ma tête et je titubais presque...Qui aurait pu penser que cette journée serait aussi complexe?Je courrais a travers les couloirs alors qu'on me dirigeait vers l'armurerie. Tout ce que je voulais c'était revétir cette armure et quitter ce chateau, soudainement je m'arrêtait, restant prostrée sur place alors que devant moi se tenait cet homme...L'homme qui m'avais pris ma virginitée...Est ce qu'il était revenu pour s'abattre encore sur moi?Restant sur la défensive, je présentait mon épée, mon coeur battant, bien décidée a rester en vie quoi qu'il arrive...Mais le général n'était pas là pour se battre et je poussait un soupir de soulagement...Temporaire...
Sans me poser plus de question j'entrais rapidement, le dépassant en m'écartant de lui. J'avais peur, peur de cet homme massif et blanc, peur de ce qu'il pourrait a nouveau me faire...Alors que je lui lançait un regard empli de fascination horrifiée j'avais l'impression de le ressentir encore a travers moi, de le sentir me toucher, entrer en moi et y jouir. Je reculais et entrait dans la piece alors qu'il m'y enfermais je poussait un soupir...je préférais voir une lourde porte de fer entre lui et moi...Je ne voulais plus jamais qu'un homme me touche...
Je me retournais alors vers l'armure, une armure flotant dans les airs que je contemplais un moment avant de m'approcher, elle entra alors en résonnance avec moi et immédiatement je m'arrêtais, me méfiant...Quelle était cette armure qui réagissait ainsi?J'approchais doucement vers elle mais au bout d'un moment les chaines qui la retenaient se brisèrent.
Criant j'essayait de m'enfuir, mais la porte était fermée, je brandit mon épée et tenta d'affronter l'armure, mais elle attaquait bien trop vite, lacérant mes vetements et me les ôtant, la peur m'envahis et je reculais, mais l'armure en profita pour m'englober, se fixant alors a moi, j'entendit la voix de l'empereur m'appeller...
Je me palpait...l'armure avait arraché tout vetement, me laissant nue sous celle ci, j'avais pratiquement l'impression de l'être vraiment puisque l'armure moulait a présent mon corps...Je sortit timidement de l'armurerie et m'écartais sur le passage du colosse...Pour rejoindre celui qui allait bientôt être mon roi...
-
Le colosse la regarda partir d'un air stoïque. Il ne voulait absolument rien de Minawa, et d'ailleurs il était le plus calme et le plus sage des démons d'Ashnard. Il ne faisait qu'obéir simplement au roi et se servir de ses capacités pour être un bon général.
Les gardes, eux, n'arrêtaient pas de ricaner silencieusement devant le passage de Minawa, en faisant des gardes-à-vous mais dans le but de se moquer de Minawa, qui avait cru pouvoir accéder au rang supérieur...
Les servantes, elles, semblaient comme étonnées, certaines frappées de stupeur en la voyant arriver ainsi vêtue. Certaines l'avaient vaguement reconnue, d'autres se demandaient comment une humaine avait pu atteindre un haut rang, car au vu de l'armure elle semblait être une haute-gradée.
Une fois retournée dans la pièce où l'attendait le Roi, celui-ci était de nouveau sous forme humaine, et était pris d'un rire gras. Ses blessures avaient disparue, et son armure semblait intacte.
" J'admire votre dévouement pour Ashnard, s'offrir soi-même au royaume, quelle loyauté... "
Son sourire sadique se dessina sur son visage
" Toutes mes félicitations. Vous n'êtes plus l'esclave de tout le palais, mais de tout le royaume, à présent. Vous êtes à son entier service, pour quiconque résidant à Ashnard... Mais ne vous en faites pas, votre dévouement ne sera pas bref: cette armure ne vous quittera plus jamais, car vous serez immortelle grâce à elle. Vous pourrez servir les générations future sans que le temps ou la bataille ne vous affecte, vous êtes presque une déesse au service du royaume. N'est ce pas magnifique ? "
Un autre détail amusant, c'est que Minawa aurait beau abandonner l'armure dans la nature, elle reviendrait aussitôt se fixer à elle. Tout comme il serait impossible de la briser...
" Dites moi, et si vous alliez faire un petit tour dans le royaume, pour montrer à quel point vous y êtes dévouée ? Je suis sûr que certains doivent avoir grand besoin de votre générosité. "
A nouveau, il poussa dehors Minawa par les fesses, mais lui ressortait aussi de la salle, allant plutôt vers le trône.
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J'avançais dans les couloirs sous les regards mitigés des gardes qui souriaient en silence, et des servantes qui s'étonnaient sous mon passage. Je tremblais un peu, car a présent que cette armure était sur mon dos je me rendais compte a quel point mon acte avait été stupide. Cette armure était magique, et elle vait surement de nombreux "cadeaux" que j'ignorais encore a me conférer...Mais néanmoins je faisais mon petit effet...J'assenait des regards remplis de colères au soldats m'acceuillant avec un garde a vous...Bientôt Mordret regreterais d'avoir fais ça, de m'avoir fait confiance...Parce que je le détruirais de l'interieur comme il m'avais détruite...
En arrivant dans la piece ou nous nous étions séparé je palit d'un cout...Mordret était là, intact, plus aucune trace de sang ne se trouvait sur ses vetements...Lentement je reculais...Mon dieu...j'avais oublié pendant quelques secondes a cause de cette armure, qui était cet homme, et quels pouvoir monstrueux il avait. Je regardais celui qui serait bientôt mon ennemi juré a vie et celui ci s'adressa a moi en des termes qui ne me plurent guère, l'ironie dans ses mots me dégoutaient
"Que voulez vous dire?"
Demandais je timidement a Mordret, rougissant légèrement a cause de ma tenue plus que légère et cette impression de nudité qu'elle provoquait chez moi. Il m'annonça alors le piege dans lequel j'était tombée, et sur le coup, mes jambes fatiguées ne me portèrent plus, et je m'acroulais en arrière
"Non..."
Fit je en portant les main a ma tête mes doigts se crispant dans mes cheveux...Ma malédiction avait commencé. Et je fus a nouveau levée et poussée avec une main au fesses...Cette fois la coupe était pleine, je saisit mon épée, et remarquais alors que l'armure ne pesait presque rien, les bras de celles ci semblèrent diriger le coup de façon a le rendre plus efficace et je chargeait Mordret a nouveau
"Espèce de salaud!"
Fit Minawa en levant son épée pour l'abbatre a nouveau vers lui
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L'armure en effet était surtout destinée au combat. Seulement, Minawa semblait avoir oublié que Mordret lisait ses moindres pensées, et donc venait d'anticiper le coup au même moment où Minawa avait tenté de l'attaquer.
Le métal sur son bras rencontra celui de la lame, avortant l'attaque de Minawa et, celle ci sans garde, le Roi mis un coup de poing dans le ventre de Minawa, une partie du choc absorbé par l'armure, mais était suffisament fort pour la projeter contre le mur.
" Sombre idiote, tu penses réellement pouvoir te rebeller encore contre moi, à présent ? Je vois ce que tu vois, j'entends ce que tu entends et je sais ce que tu penses. Essayer de m'abattre est totalement futile, et tu ne pourras jamais aller à l'encontre de ma volonté. "
Le roi dressa sa paume vers l'armure, et fit aller doucement sa main vers le haut, l'armure se redressa d'elle-même, forçant Minawa à se relever elle aussi.
" Essaie encore une fois, et tu risques de subir de très exquises souffrances pour ton indiscipline. Maintenant, fais comme je l'ordonne, et fais donc profiter Ashnard de ta dévotion. "
Il pointa du doigt le couloir, exigeant de Minawa qu'elle parte.
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Je fus repoussée avec une facilité enfantine et renvoyée en arrière ou je m'écrasait contre un mur, tombant a genoux, l'armure avait encaissé le coup de poing, mais je l'avais senti vibrer dans tout mon ventre, comme une onde de choc. Une nausée me monta au creux de la gorge...Une de plus. Et alors Mordret confirma mon lugubre destin...Je ne le vaincrais plus jamais, je serais obligée de servir la famille royale d'Ashnard jusqu'a la fin des temps sans jamais m'opposer a leurs ordres. Je roulais sur le coté doucement pour me relever, mais ce fut l'armure qui me releva. Surprise, on m'assena a nouveau un discours plein d'amertume et mes pas se dirigèrent naturellement vers le couloir...J'était devenu un pantin, un pantin soumis aux quatres volontés de Mordret. Et je ne pouvais plus faire autrement que d'obeir...
A moins que je parte d'ici au plus vite!.
Je tournais dans le couloir lentement et une fois hors de vue du roi, je pris la fuite...Si jamais je devais rester en Ashnard j'allais surement finir comme une esclave. il fallait que je reparte pour Nexus. A présent j'avais les moyens de me défendre...Il faudrais que je repose un peu mes jambes, mais pour le moment rien ne m'empecher de quitter le royaume. Je marchais vers la sortie avec empressement, essayant d'atteindre la cour du chateau au plus vite, puis les rues de la ville dans le but de me soustraire a l'emprise du seigneur maléfique. Inutile de dire que cette journée sombre n'avait été pour moi qu'humiliation et déchéance.
Combien de temps mon coeur allait t'il encore tenir?
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Mordret, alors qu'il descendait vers son trône, s'assit calmement, et ferma les yeux... Pour ouvrir ceux de Minawa.
Son esprit était insurgé dans son corps, tel un parasite spectateur. Il entendait, voyait, ressentait Minawa. La différence était qu'il ne pouvait pas contrôler ce corps, juste ressentir... Et c'est alors qu'il comprit les pensées de Minawa, et s'esclaffa de rire, un rire qui résonna dans l'esprit de son esclave.
" Tu ne penses tout de même pas t'enfuir ? Idiote... "
Le Roi, depuis son trône, leva la paume devant lui, serra le poing et le ramena brusquement contre sa poitrine. L'effet fut immédiat: comme frappée par un choc violent, Minawa fut projetée en arrière, atterissant au sol.
" Je t'ai déjà dit que tu n'as aucun moyen d'échapper à ma volonté. Si tu ne veux pas souffrir, obéis-moi. "
A nouveau, le rire retentit...
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Je m'écrasait au sol et la voix de Mordret résonna dans ma tête. La vie n'était que souffrance, c'était Ashnard qui me l'avait appris, et Mordret avait fait une erreur...Il avait fait une erreur en me disant que j'était invincible. La douleur était rien si on savait qu'on ne pouvais y succomber, et qu'on ne pourrais mourir. La peur de mourir n'était plus là, seulement celle d'avoir mal, et la vie n'était que souffrance...Je me relevais, je m'était écroulée en pleine rue de la ville, et j'avais été projetée en arrière comme une marionette, un être possédé dont Mordret faisait ce qu'il voulait.
Je frissonnais un peu et finalement me relevais pour reprendre mon chemin. Le message était simple: Et j'avais finalement compris quelque chose. Tant que je n'avais pas d'ordre direct de l'empereur, j'avais encore ma propre volonté, mais il pouvais lire dans mes pensées et voir ou j'allais. Aussi je fermais les yeux et me mit a longer les murs, essayant de penser a autre chose qu'a mon échappatoire, comme une chanson, pour me donner du courrage, j'espérais juste que l'armure de Mordret ne lui permettait pas d'aller au delà des pensées superficielle et pouvais lire mes intentions.
Je m'accrochais a nouveau désesperement a mon courage et essayait de me tirer de ce cauchemard au plus vite...Vers la libertée, esperant que si je quittais Ashnard le lien télépatique avec l'armure se romprais sur le coup et que Mordret ne pourrais plus me controler a sa guise.
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La douleur sans mort au bout était une des pires choses qui puissent arriver, car bien souvent la mort est une exquise délivrance, comme le meilleur des orgasmes.
Seulement, Minawa ne connaîtrait jamais ce bonheur, car sa vie était vouée à la souffrance éternelle. L'armure qu'elle portait en était le symbole, et même si elle ne l'avait pas remarqué, le symbole de la souffrance en runes d'Ashnard était gravé sur sa poitrine.
Et Mordret, quant à lui, pouvait manipuler totalement son nouveau jouet. Même si, ses yeux clos, Minawa ne voyait pas, Mordret pouvait voir et écouter ses pensées les plus profondes.
A nouveau, l'armure fut projetée en avant, envoyant Minawa s'écraser face au sol, et entendre une nouvelle fois ce rire sadique résonner dans son esprit.
" Futile, totalement inutile. Tu es mon jouet, tu ne peux échapper à mon contrôle. Tu es obligée d'obéir à ma volonté. "
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Je m'étallais face contre sol devant les citoyens d'Ashnard en pleine rue, j'était une figure comique pour un chevalier en armure...J'avais l'air effrayé et paniquée alors que j'était victime de sorcelerie devant le bas peuple de la ville, je fut assez rapidement reconnue comme cette femme qui avait été il y a quelques temps de ça l'objectif de la chasse, et qui a present sortait dans la rue, ceinturée avec l'épée du roi et portant une armure pareille...
Tout ça ne servais a rien...J'était vouée a l'échec, mais au moins, je sortirais de cette ville et je ne laisserais personne d'autre faire de moi ce qu'il voulait. Le rire de Mordret résonnait en moi alors que son jouet s'affalait a nouveau. Mon sort était peut être pire que celui des servantes qui s'étaient résignées...Je n'était qu'un jouet entre les mains de Mordret et un jouet qui allait s'épuiser a combattre toute sa vie.
Il fallais que je sorte de là, je profitait de mon avancée vers l'avant pour bondir a nouveau sur mes pieds et courir droit devant moi, j'arrivais enfin sur la grande place de la ville...Il ne me manquait plus que quelques mètres et je pourais sortir. je priais en silence pour que Mordret n'ai plus d'idées tordues
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Mordret regarda Minawa continuer d'avancer, comprenant bien toutes ses intentions. Mais seulement, lorsque Mordret donnait un ordre, il était une obligation d'y obéir, et l'esclave ne dérogerait pas à la règle. Alors en plein milieu de la place de la ville, l'armure se bloqua, empêchant Minawa de faire quelconque mouvement, avant de tomber à genoux et ne plus bouger.
Mordret devait faire comprendre à Minawa toute la description de son rôle, et pour cela mieux valait une bonne mise en situation pour comprendre où elle était sa place.
Alors qu'elle restait là, en plein milieu de la place, agenouillées, incapable de bouger, Mordret profita de cette inaction pour s'adresser à elle.
" Tu es mon esclave, mais aussi celui de tout le peuple d'Ashnard. Toutes leurs volontés, tu les accompliras. Tel est ton rôle, en tant qu'esclave et guerrière d'Ashnard. "
Le mot s'était vite fait passer parmi toute la garde, et de la garde à la population. Depuis l'instant où Minawa avait récupéré l'armure, tous se passaient de bouche à oreille la fameuse information comme quoi ils étaient témoins de voir et abuser de la toute première esclave du peuple. Et déjà, lorsque suffisament avaient été avertis, des paysans comme des citoyens venaient s'attrouper autour d'elle, comme autour d'un phénomène de foire, avant que deux d'entre eux s'avance. L'un tenit par les cheveux Minawa, tandis que l'autre lui présentait son appendice masculin. Ils avaient bien l'intention de profiter d'elle, en l'absence de femmes... Tous autant qu'ils étaient.
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Je courrais de toutes mes forces, mais d'un seul coup je fus immobilisée, m'arrêtant soudainement au milieu de la place je tombais a genoux...Paniquant, j'essayait de me relever, en vain. Je sentit a nouveau l'horrible voix de Mordret résonner dans ma tête alors que les paysans s'approchaient de moi, je tremblais de peur, et tentait de reculer, en vain, je criais, refusant de me laisser faire...Mais l'ordre de Mordret était clair: Je devais accomplir toutes leur volontés...Je me débattait comme une lionne, mais mon corps ne répondais plus aux appels que lui envoyaient mon cerveau et très vite je fut submergée par celui ci.
Avant que je comprenne ce qui se passe, deux hommes étaient devant moi et arboraient leur virilité, moins imposante que celle du général, mais assez pour me faire peur...Tremblante, on me saisit par les cheveux et je détournais le visage, seule partie encore sous ma tutelle alors qu'on me présentait ce que j'allais devoir prendre en bouche...Silencieuses, les larmes revinrent.
"Mordret...Mordret vous êtes un démon...Soyez mau..."
Je n'eut pas le temps de finir ma phrase que l'homme avait forcé le passage dans ma bouche et avait saisit ma tête pour me forcer a lui faire une fellation. Le gout était horrible et alors que le paysan violait le dernier de mes orifices encore intact je gemissais...Pourquoi était ce toujours moi que le destin prenait pour cible?
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Personne ne s'occupait plus de ce que Minawa pensait ou disait, tous n'étaient plus animés que par la simple intention de bien s'amuser sur elle.
Déjà, le premier avait forcé le passage à l'intérieur de la bouche de Minawa, et deux autres, quant à eux, venaient la positionner de manière à ce qu'elle soit à quatre pattes. L'un se glissa sous elle, un autre se mit derrière, et lui arracha son unique sous-vêtement, protégeant ses orifices déjà souillés quelques heures plus tôt par le général.
Certains proliféraient des commentaires obscènes, et ne se gênaient pas de l'insulter pour leur autoexcitation. Elle était devenue l'esclave du peuple, et c'était la meilleure image qui pouvait la représenter.
Sans aucune douceur, une fois la barrière enlevée, les deux paysans la pénètrèrent, brutalements, enfoncant leur sexe profondément en elle et faisant des va-et-vient violents, tandis que les autres profitaient de la vue.
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je tentais de repousser le sexe qui s'agitait dans ma bouche de toute mes forces, j'essayais de partir mais l'homme me maintenait sur place, je ne pouvais pas même prendre mon épée pour l'occire...J'avais ordre de leur obeir, et mon coeur n'obeissait plus quand a lui. Je poussait des gemissements terrifiés alors que je sentait l'extrémitée de l'homme grossir dans ma bouche, je ne voulais pas avoir ce liquide dans ma bouche!Non!Je tentais de le bloquer avec ma langue, mais je l'attisait encore plus sans même le savoir. Non!Je ne voulais pas que ça recommence, que tout recommence a zero!
On me poussa a quatres pattes et on retira ma culotte, je ne put rien faire pour les en empecher alors que je n'était en rien ligotée, la magie me forçait a agir ainsi. Deux hommes arrivèrent et se mirent en position, je tentais de crier mais ce qui s'échappa de ma bouche furent des gemissements encore plus plaintif. J'entendit des commentaires autour de moi, j'entendis comment on me traita et je sentait mon coeur s'emplir d'amertume.
Brusquement je fut pénétrée, je criais presque, ma voix étant retenue par le sexe du premier paysan et tout de suite après un autre sexe entra en moi et je criait encore plus. Puis vinrent les va et vien, et mon corps réagit a ses caresses...Je sentit ma poitrine se durcir sous la penetration ainsi que mes jambes accompagner le mouvement du bassin...Qu'était je devenue?
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L'esclave du peuple.
Forcée et malmenée en tout sens, le calvaire de Minawa allait être éternel, vouée à ce genre de choses jusqu'à la fin des temps.
Toute la masse attroupée autour du nouvel "évènement" regardait avec intérêt la scène, chacun étant bien décidé à avoir son tour, les trois hommes qui venaient à peine de commencer n'y allaient pas du tout de main morte, et pour la plupart des personnes présentes, ils étaient célibataires, les femmes se retrouvant bien vite esclave dans les geôles du roi.
Il était courant dans Ashnard que les jeunes filles soient enceinte et donnent naissance le plus rapidement possible, car en plus que la mortalité des citoyens était plutôt élevée à Ashnard, celle des femmes l'était encore plus et pour la plupart, elle se faisaient emmener par Mordret pour son propre service.
Et déjà trente bonne minutes après qu'ils aient commencé, les trois bourreaux de Minawa purent enfin goûter au plaisir de la jouissance, déversant sans gêne leur semence en elle, tandis que d'autres prenaient leur place, les précédent retournant dans la foule pour observer la suite.
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Je me cambrais sous les coups de bassins des paysans qui profanaient a leur tour l’autel de mon corps, criant sous leurs violations mais ma voix en sourdine ne pouvant atteindre ceux ci…Ces paysans étaient bien trop corrompus par la façon de penser du régime d’Ashnard, j’était l’attraction principale, ces gros porcs étaient en train de faire de moi ce qu’ils voulaient, et je les voyait déjà tous attendre leur tour…Vieux comme jeunes, pour avoir leur part du gâteau…Les larmes ne cessaient de couler alors que je sentait ce qui me restait d’innocence quitter mon corps…C’était tout, c’était fini. Jamais rien ne serait comme avant. Jamais rien ne serait comme hier, et j’allais devoir porter ce fardeau toute ma vie.
Je me cabrais une dernière fois et ils jouirent, alternativement, me remplissant de tous les cotés, je sentit la semence du premier venir dans ma bouche et le gouet poisseux m’écœura tant que j’en crachait une partie par terre. J’eut a peine le temps de me reposer qu’un autre s’ensuivit et me pénétra a nouveau, me forçant a lui faire une fellation, d’autres vinrent ensuite après ceux qui s’occupaient du bas de mon corps et ils se mirent a me pénétrer a leur tour, utilisant la semence de leurs précédents compagnons pour pouvoir entrer plus facilement en moi, tout cela me dégouttait.
En milieu de journée, j’était pris d’une espèce de folie, je commençais a apprécier ça, malgré moi, et finalement, je me mit a accompagner les caresses des paysans qui redoublèrent de quolibets envers moi alors que j’en demandait plus…Finissant de me retirer tout honneur, j’était devenu un monstre…
Cela dura toute la journée, je ne fus relâchée que lorsque le dernier des villageois et des gardes furent satisfait, je n’avais plus même la force de marcher, titubant a peine dans les rues de la ville alors que je m’appuyait pour reprendre mon souffle…J’écartait les jambes et un flot entier de foutre en tomba, inondant le sol.
Pleurant d’impuissance, je titubais hors d’Ashnard…A présent que tous m’avaient oublié…j’allais enfin…Pouvoir…Sortir…
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Remplie pire qu'un ballon, Minawa avait passé une journée infernale au coeur d'Ashnard, et elle devait se mettre bien en tête qu'elle affronterais très probablement ça au quotidien, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, années après années.
Mordret était satisfait, elle avait su où était sa place dès à présent. Son rire résonna encore une fois dans l'esprit de Minawa, alors qu'elle titubait en sortant du village.
" Tu as compris où étais ta place, à présent. Tu es libre de voyager, car de toute façon, tu reviendra lorsque l'on aura besoin de toi. "
Minawa n'avait traversé que l'un des nombreux villages d'Ashnard. Et si elle ne tombait pas sur des villageois en manque, elle tomberait probablement nez à nez avec des loups-garous sauvages avides de se trouver une femelle. La vie en Ashnard n'était que souffrance éternelle...