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Prélude / Re : Seffer Aelias, Démon Sadien...ou Epicurien, sais pas trop.
« le: samedi 11 juillet 2009, 01:22:56 »- Oh, un Mister Alucard :O
Coucou ♥ Et bienvenue.
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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 11 juillet 2009, 01:21:07 »- 01:21
Est arrivé à paumer son mp3 dans les fourrés d'un sous-bois... y a vraiment que moi pour trafiquer comme ça. -___-'
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Les bas fonds / Re : Misty Lokwel au rapport, enfin non, je suis paumée T-T [Kyuuri Meiko]
« le: samedi 11 juillet 2009, 01:19:46 »
Meiko avait gardé son sourire polie et trompeur, mais ses sourcils s'étaient arqués dans une expression un peu nerveuse. Cette femme avait quelque chose derrière la tête, assurément. Elle était déjà assez louche avec sa polymorphie et ses manières ampoulées, qu'en plus s'ajoutait un contact doux, mais pressé et ferme. Ses lèvres qui avaient effleurées celle de la blonde : ça avait provoqué chez celle-ci une impression de piège qui se refermait, en ratant sa cible.
Elle détourna son regard clair un instant, un peu troublé. Il y avait bien une raison... la kappa connaissait très bien les hommes, aussi bien qu'une humaine normale, pour les avoir pris dans ses griffes quelques suffisantes fois. Ils étaient durs, brutaux, et peu subtils.
Mais qu'en était-il des femmes ? Meiko les connaissait, il fallait bien l'avouer, beaucoup moins, en tout cas, dans le fond des choses. Elle ignorait qu'il y avait beaucoup plus de subtilité chez une gente dame que chez son partenaire, en géneral.
D'ou ce trouble qui s'était emparé de son être.
A moins que...
« - Faites un peu attention, c'est tout. Il ne faudrait pas abîmer un si joli tissu. »
La jeune créature des eaux effaça en un rien de temps ce trouble qui vrombissait dans son esprit, du moins en apparence. Elle invita sa jeune compagne à marcher le long de la rue, qui n'avait rien d'un lieu de conversation passionnant.
Entre-temps, elle s'était attardé sur son horaire... mouais. Pas très grave, ça. Ce boulot étant plus pour le fun qu'autre chose, ce n'était pas une très grande perte. Même pour cet uniforme, qui était de toutes façons de très mauvais goût. Trop serré au niveau de la taille, trop court au niveau des hanches. Et puis ce décoletté plongeant était assez peu discret. Meiko n'aimait pas tellement les vêtements de ce genre-là. Elle préferait de loin les habits souples et amples, qui lui donnait l'impression d'être constamment à l'abri de l'eau froide des berges de Terra, qu'elle retrouvait de plus en plus rarement...
« - On peut bien prendre la direction de l'auberge, si vous voulez. Je peux vous offrir une petite consommation, en attendant de reprendre mon service. »
Meiko fit cette proposition avec un clin d'oeil aguicheur, mais aussi rassurant Misty n'ayant pas l'air d'être très à l'aise dans ce millieu. A vrai dire, même si l'humidité était abondante, ce n'était pas non plus un endroit très gai pour Meiko. Elle prit les devants en marchant un peu plus vite, se retrouvant devant l'humaine qui lui tenait la main, et lui laissant profiter, de la même occasion, de ce que pouvait offrir ce morceau de tissu trop court qui lui tenait lieu de jupe. On pouvait aisément apercevoir ses jolies jambes, décorées d'un porte-jaretelles bleu clair, et l'entrevue d'une petite culotte à dentelles, qui se collait aux fesses rondes comme un clair de lune.
Elle détourna son regard clair un instant, un peu troublé. Il y avait bien une raison... la kappa connaissait très bien les hommes, aussi bien qu'une humaine normale, pour les avoir pris dans ses griffes quelques suffisantes fois. Ils étaient durs, brutaux, et peu subtils.
Mais qu'en était-il des femmes ? Meiko les connaissait, il fallait bien l'avouer, beaucoup moins, en tout cas, dans le fond des choses. Elle ignorait qu'il y avait beaucoup plus de subtilité chez une gente dame que chez son partenaire, en géneral.
D'ou ce trouble qui s'était emparé de son être.
A moins que...
« - Faites un peu attention, c'est tout. Il ne faudrait pas abîmer un si joli tissu. »
La jeune créature des eaux effaça en un rien de temps ce trouble qui vrombissait dans son esprit, du moins en apparence. Elle invita sa jeune compagne à marcher le long de la rue, qui n'avait rien d'un lieu de conversation passionnant.
Entre-temps, elle s'était attardé sur son horaire... mouais. Pas très grave, ça. Ce boulot étant plus pour le fun qu'autre chose, ce n'était pas une très grande perte. Même pour cet uniforme, qui était de toutes façons de très mauvais goût. Trop serré au niveau de la taille, trop court au niveau des hanches. Et puis ce décoletté plongeant était assez peu discret. Meiko n'aimait pas tellement les vêtements de ce genre-là. Elle préferait de loin les habits souples et amples, qui lui donnait l'impression d'être constamment à l'abri de l'eau froide des berges de Terra, qu'elle retrouvait de plus en plus rarement...
« - On peut bien prendre la direction de l'auberge, si vous voulez. Je peux vous offrir une petite consommation, en attendant de reprendre mon service. »
Meiko fit cette proposition avec un clin d'oeil aguicheur, mais aussi rassurant Misty n'ayant pas l'air d'être très à l'aise dans ce millieu. A vrai dire, même si l'humidité était abondante, ce n'était pas non plus un endroit très gai pour Meiko. Elle prit les devants en marchant un peu plus vite, se retrouvant devant l'humaine qui lui tenait la main, et lui laissant profiter, de la même occasion, de ce que pouvait offrir ce morceau de tissu trop court qui lui tenait lieu de jupe. On pouvait aisément apercevoir ses jolies jambes, décorées d'un porte-jaretelles bleu clair, et l'entrevue d'une petite culotte à dentelles, qui se collait aux fesses rondes comme un clair de lune.
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Les bas fonds / Re : Misty Lokwel au rapport, enfin non, je suis paumée T-T [Kyuuri Meiko]
« le: vendredi 10 juillet 2009, 00:44:28 »
HJ - Oh, j'étais à côté XD Merci pour les référence 
- HJ
En voyant cette kitsune blonde, belle comme un cœur avec ses yeux bleus, se métamorphoser en une humaine aussi typique que japonaise, Meiko poussa un léger cri en reculant un peu. Bon, ce n'était pas la première fois qu'elle voyait des phénomènes étranges, mais là, sur le coup... elle avait été plus que choquée. Se transformer comme ça sans prévenir, enfin ! Mais rien n'avait été perdu au change, après tout. La kappa eut tout le loisir de miroiter de plus près cette silhouette pleine de beauté, qui rayonnait entre les deux murs de cette étroite rue. Elle se serait presque senti ridicule, si elle n'avait eu autant d'ego. Mais, étant une belle fille elle aussi, il fut facile pour elle de reprendre contenance, tandis que cette mystérieuse demoiselle se présentait avec simplicité.
Sous le coup de ses remerciements, Meiko agita une main gantée de blanc et de dentelles, comme pour balayer autant de politesse.
« - Oh, ce n'était vraiment pas grand-chose. Je n'allais quand même pas vous laisser entre les mains de si indélicats personnages. Et votre maître aurait probablement était dans l'embarras, après votre disparition. »
Elle parlait avec beaucoup de politesse, mais ce n'était pas inhabituel. C'était quelque chose de normal : il y avait beau avoir les farces à côté, être polie était de mise chez les kappas. D'ailleurs, ça les perdait bien souvent... mais bon, on ne change pas aussi facilement sa nature.
« - Au fait, je m'appelle Meiko, Kyuuri Meiko. Je travaille à l'auberge un peu plus haut, en face de la place. »
Misty proposa un peu d'alcool à Meiko, que celle-ci accepta avec enthousiasme. Elle aimait beaucoup l'alcool de riz, ayant tout de même une préférence pour le vin. Mais le saké avait un goût très fort, et elle aimait cette sensation de chaleur qui la traversait à chaque gorgée. Cependant, elle ne prit pas garde et renversa un filet de liquide sur son poignet. S'en rendant compte, elle cacha rapidement le centimètre de peau qui commençait à reprendre son aspect verdâtre et gluant, en changeant de bras pour rendre la gourde à présent vide.
« - Vous êtes sûre de tenir le coup en buvant autant, Lokwel-san ? »
C'était une question à la réponse un peu évidente, à la vue des joues rouges et de l'air euphorique qui rendait Misty encore plus attirante. Quand elle passa sa langue sur ses lèvres, Meiko laissa travailler son imagination vers des pensées diverses, et se sentit frémir. Si cette femme ne tenait plus le coup, il faudrait de toutes façons la réveiller un peu... Mais peut-être était-elle encore plus mignonne quand elle était saoule.
« - Faites tout de même attention, vous pourriez perdre le contrôle de vous-même. »
Cette dernière recommandation était tout ce qu'il y avait de plus hypocrite, mais Meiko s'en tint à son charmant sourire, qui faisait fondre bien des cœurs. Elle passa aussi son autre main sur son poignet, au cas ou...
- HJEn voyant cette kitsune blonde, belle comme un cœur avec ses yeux bleus, se métamorphoser en une humaine aussi typique que japonaise, Meiko poussa un léger cri en reculant un peu. Bon, ce n'était pas la première fois qu'elle voyait des phénomènes étranges, mais là, sur le coup... elle avait été plus que choquée. Se transformer comme ça sans prévenir, enfin ! Mais rien n'avait été perdu au change, après tout. La kappa eut tout le loisir de miroiter de plus près cette silhouette pleine de beauté, qui rayonnait entre les deux murs de cette étroite rue. Elle se serait presque senti ridicule, si elle n'avait eu autant d'ego. Mais, étant une belle fille elle aussi, il fut facile pour elle de reprendre contenance, tandis que cette mystérieuse demoiselle se présentait avec simplicité.
Sous le coup de ses remerciements, Meiko agita une main gantée de blanc et de dentelles, comme pour balayer autant de politesse.
« - Oh, ce n'était vraiment pas grand-chose. Je n'allais quand même pas vous laisser entre les mains de si indélicats personnages. Et votre maître aurait probablement était dans l'embarras, après votre disparition. »
Elle parlait avec beaucoup de politesse, mais ce n'était pas inhabituel. C'était quelque chose de normal : il y avait beau avoir les farces à côté, être polie était de mise chez les kappas. D'ailleurs, ça les perdait bien souvent... mais bon, on ne change pas aussi facilement sa nature.
« - Au fait, je m'appelle Meiko, Kyuuri Meiko. Je travaille à l'auberge un peu plus haut, en face de la place. »
Misty proposa un peu d'alcool à Meiko, que celle-ci accepta avec enthousiasme. Elle aimait beaucoup l'alcool de riz, ayant tout de même une préférence pour le vin. Mais le saké avait un goût très fort, et elle aimait cette sensation de chaleur qui la traversait à chaque gorgée. Cependant, elle ne prit pas garde et renversa un filet de liquide sur son poignet. S'en rendant compte, elle cacha rapidement le centimètre de peau qui commençait à reprendre son aspect verdâtre et gluant, en changeant de bras pour rendre la gourde à présent vide.
« - Vous êtes sûre de tenir le coup en buvant autant, Lokwel-san ? »
C'était une question à la réponse un peu évidente, à la vue des joues rouges et de l'air euphorique qui rendait Misty encore plus attirante. Quand elle passa sa langue sur ses lèvres, Meiko laissa travailler son imagination vers des pensées diverses, et se sentit frémir. Si cette femme ne tenait plus le coup, il faudrait de toutes façons la réveiller un peu... Mais peut-être était-elle encore plus mignonne quand elle était saoule.
« - Faites tout de même attention, vous pourriez perdre le contrôle de vous-même. »
Cette dernière recommandation était tout ce qu'il y avait de plus hypocrite, mais Meiko s'en tint à son charmant sourire, qui faisait fondre bien des cœurs. Elle passa aussi son autre main sur son poignet, au cas ou...
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Archives / Re : Nouveaux endroits
« le: jeudi 09 juillet 2009, 22:47:18 »- Pourquoi pas un quartier de riches, aussi bien sur Kyoto qu'à Terra ?
Avec des prostituées de luxe et de bons gros richouzes qui ne demandent que ça
On pourrait aussi y mettre des casinos, un love hotel et autres "jeux d'enfants". 
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Les bas fonds / Re : Misty Lokwel au rapport, enfin non, je suis paumée T-T [Kyuuri Meiko]
« le: jeudi 09 juillet 2009, 22:09:29 »
[HJ - J'adore cette kitsune que t'as pris comme apparence~ Je l'ai déjà vu, c'est qui ? - HJ]
Auberge du coucher de lune. Midi dix. Pause déjeuner. La plupart des serveuses, lorsqu'elles ne fumaient pas ou ne draguaient pas des clients pendant ce répit d'une heure et demie, arpentaient la ville pour diverses raisons.
Dans le cas de Meiko, c'était dans un seul but bien précis : s'amuser. Le lundi, elle s'était éclatée à voler un stock de concombres sur la place du marché. Le mardi, elle avait passé cinquante minutes à plaider la cause d'une neko blondinette, à grands renforts de coups de pieds dans des parties assez sensibles. Le mercredi, elle avait soulevé à elle toute seule trente-quatre jupes de femmes dans six patès de maison différents.
Et aujourd'hui... aujourd'hui, elle n'avait pas prévu grand-chose. Il faut dire qu'avec les trois derniers jours... enfin, bon, ce n'était pas bien grave. Des choses à faire, il y en avait toujours. Aussi descendit-elle, vêtu de son uniforme de serveuse bleu et blanc, sa petite coiffe sur la tête, dans un endroit qu'elle n'avait que très peu visité pour le moment : les bas-fonds.
Il ne lui fallut pas longtemps pour appréhender sa petite visite dans ce genre d'endroits. Le niveau de cruauté devait être assez élevé ici : bien plus que là ou Meiko traînait d'habitude. Elle tenta tout de même de se détendre.
- Hè, mais tu m'as bousculé là ?
Se détendre... même si ce n'était pas si facile, quand quelqu'un hurlait à cette intonation. Et puis, la scène que la kappa avait sous les yeux, était trop intriguante pour se permettre de fermer les yeux.
Une magnifique Terranide, aux grandes oreilles aussi dorées et brillantes que ses cheveux, faisait face à une dizaine de grognards, apparemment ravie de la voir soumise et offerte.
Meiko avait dans l'idée qu'une terranide, surtout celle qui se tenait à quelques mètres d'elle, était toujours plus faible qu'une humaine normale. Peut-être était-ce dans leur nature d'animaux, et l'humain avait dû profiter de cette occasion pour asservir cette race.
Le premier agresseur, celui qui avait tenté de poignarder Misa, se reçut un couvercle de poubelle dans le dos, qui eut effet de le surprendre et de lui faire pousser un cri de douleur, mais pas de le faire tomber à terre. En revanche, ce coup en traître attira tous les regards sur une superbe blonda, aux yeux cristallins et aux sourcils froncés de colère.
« - Laissez-là tranquille. »
La stupeur disparut vite, pour laisser place à quelques sifflements joueurs et à quelques regards lubriques. Une lueur s'alluma dans les yeux de celui qui tenait la kitsune. Meiko voyait bien ce à quoi il pensait. Deux femmes superbes, soumises à souhait... mais Meiko n'avait aucune intention d'être soumise. Il y avait trop de fierté en elle.
Elle s'avança vers le saoul, sans aucune lueur de crainte dans ses yeux d'opale. La Terranide avait son kimono fendu jusqu'en haut de sa cuisse, coupé par une lame avantageuse.
« - Tu parles pas japonais ou quoi ? T'as entendu ce que je t'ai dit ? »
Il baragouina quelques mots imbibés de l'odeur du saké. Un coup de poing finit par voler, mais il finit dans le vide. Un sourire éclaira le visage de la kappa, tandis qu'elle s'écartait un peu, saisissant le bras de la kitsune au passage. A côté, ses copains s'esclaffaient.
« Tu tapes dans le vide, t'es trop bourré ! »
« Laisse-nous faire ! »
« Vos gueules !!! »
Meiko s'était tourné vers cette jeune femme. Il n'y avait cependant pas une minute pour rêvasser. Ce genre de bourrés n'était pas dangereux, à un certain niveau, si l'on arrivait à les maîtriser. Mais ils devenaient très violents quand la colère montait. En plus, la jeune serveuse n'avait aucune intention de se bagarrer avec de tels personnages : elle n'était pas folle.
Rapidement, elle prit la main de la kitsune, et repartit en courant dans le sens inverse, tandis que la troupe se bagarrait à présent entre elle. Le danger n'était pas totalement écarté, et Meiko forçait sa compagne à courir aussi vite que possible, malgré ses sandales de bois qui devaient être adaptées à tout, sauf à de longues distances.
Elles sortirent rapidement de l'enfer qui les avaient toutes deux hâpées, une pour ses recherches, l'autre par ennui. Une fois qu'elle furent dans une rue plus tranquille, mais tout de même toujours dans la même zone, Meiko lâcha cette main si douce qu'elle avait emprisonné pour quelques minutes.
- HJ]Auberge du coucher de lune. Midi dix. Pause déjeuner. La plupart des serveuses, lorsqu'elles ne fumaient pas ou ne draguaient pas des clients pendant ce répit d'une heure et demie, arpentaient la ville pour diverses raisons.
Dans le cas de Meiko, c'était dans un seul but bien précis : s'amuser. Le lundi, elle s'était éclatée à voler un stock de concombres sur la place du marché. Le mardi, elle avait passé cinquante minutes à plaider la cause d'une neko blondinette, à grands renforts de coups de pieds dans des parties assez sensibles. Le mercredi, elle avait soulevé à elle toute seule trente-quatre jupes de femmes dans six patès de maison différents.
Et aujourd'hui... aujourd'hui, elle n'avait pas prévu grand-chose. Il faut dire qu'avec les trois derniers jours... enfin, bon, ce n'était pas bien grave. Des choses à faire, il y en avait toujours. Aussi descendit-elle, vêtu de son uniforme de serveuse bleu et blanc, sa petite coiffe sur la tête, dans un endroit qu'elle n'avait que très peu visité pour le moment : les bas-fonds.
Il ne lui fallut pas longtemps pour appréhender sa petite visite dans ce genre d'endroits. Le niveau de cruauté devait être assez élevé ici : bien plus que là ou Meiko traînait d'habitude. Elle tenta tout de même de se détendre.
- Hè, mais tu m'as bousculé là ?
Se détendre... même si ce n'était pas si facile, quand quelqu'un hurlait à cette intonation. Et puis, la scène que la kappa avait sous les yeux, était trop intriguante pour se permettre de fermer les yeux.
Une magnifique Terranide, aux grandes oreilles aussi dorées et brillantes que ses cheveux, faisait face à une dizaine de grognards, apparemment ravie de la voir soumise et offerte.
Meiko avait dans l'idée qu'une terranide, surtout celle qui se tenait à quelques mètres d'elle, était toujours plus faible qu'une humaine normale. Peut-être était-ce dans leur nature d'animaux, et l'humain avait dû profiter de cette occasion pour asservir cette race.
Le premier agresseur, celui qui avait tenté de poignarder Misa, se reçut un couvercle de poubelle dans le dos, qui eut effet de le surprendre et de lui faire pousser un cri de douleur, mais pas de le faire tomber à terre. En revanche, ce coup en traître attira tous les regards sur une superbe blonda, aux yeux cristallins et aux sourcils froncés de colère.
« - Laissez-là tranquille. »
La stupeur disparut vite, pour laisser place à quelques sifflements joueurs et à quelques regards lubriques. Une lueur s'alluma dans les yeux de celui qui tenait la kitsune. Meiko voyait bien ce à quoi il pensait. Deux femmes superbes, soumises à souhait... mais Meiko n'avait aucune intention d'être soumise. Il y avait trop de fierté en elle.
Elle s'avança vers le saoul, sans aucune lueur de crainte dans ses yeux d'opale. La Terranide avait son kimono fendu jusqu'en haut de sa cuisse, coupé par une lame avantageuse.
« - Tu parles pas japonais ou quoi ? T'as entendu ce que je t'ai dit ? »
Il baragouina quelques mots imbibés de l'odeur du saké. Un coup de poing finit par voler, mais il finit dans le vide. Un sourire éclaira le visage de la kappa, tandis qu'elle s'écartait un peu, saisissant le bras de la kitsune au passage. A côté, ses copains s'esclaffaient.
« Tu tapes dans le vide, t'es trop bourré ! »
« Laisse-nous faire ! »
« Vos gueules !!! »
Meiko s'était tourné vers cette jeune femme. Il n'y avait cependant pas une minute pour rêvasser. Ce genre de bourrés n'était pas dangereux, à un certain niveau, si l'on arrivait à les maîtriser. Mais ils devenaient très violents quand la colère montait. En plus, la jeune serveuse n'avait aucune intention de se bagarrer avec de tels personnages : elle n'était pas folle.
Rapidement, elle prit la main de la kitsune, et repartit en courant dans le sens inverse, tandis que la troupe se bagarrait à présent entre elle. Le danger n'était pas totalement écarté, et Meiko forçait sa compagne à courir aussi vite que possible, malgré ses sandales de bois qui devaient être adaptées à tout, sauf à de longues distances.
Elles sortirent rapidement de l'enfer qui les avaient toutes deux hâpées, une pour ses recherches, l'autre par ennui. Une fois qu'elle furent dans une rue plus tranquille, mais tout de même toujours dans la même zone, Meiko lâcha cette main si douce qu'elle avait emprisonné pour quelques minutes.
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Le quartier de la Toussaint / Rayon fruits et légumes ~ [PV Nava-kun]
« le: jeudi 09 juillet 2009, 21:44:31 »
Bien sûr, on avait déjà parlé à Meiko de cette manie qu'avait les humains de l'autre monde de « tout mettre en boîte ». Les gens, les animaux, les marchandises... tout avait une place bien précise, dans cette civilisation sans chevaux pour tirer les carioles et sans principe monarchique.
Mais ça n'allait pas du tout, dans l'esprit assez étroit de la kappa. Pour elle, Terra était un endroit ou l'on avait déjà du mal à foutre un minimum le bordel, alors ici... D'ailleurs, elle avait déjà tenté l'expérience de regarder sous la jupe d'une blondasse il y a quelques minutes : apparemment, elle avait plus de caractère que les terraniennes, qui se contentaient de piailler avec des yeux larmoyants de trente mètres carrés.
Enfin... ça n'était pas bien grave. Il fallait positiver. Et heureusement, la jeune fille avait de quoi. Après être passé dans plusieurs étalages (là encore, elle n'avait toujours pas compris l'utilité de mettre autant de choses entre quatres murs, c'est vrai quoi, ça prenait pas le frais, et c'était pas mieux gardé ._.), elle avait trouvé ce qu'on appelait communément le rayon des fruits et des légumes... et un superbe stand de concombres frais, qu'elle s'était empressé d'approcher en bavant. Eh oui, on n'oubliait jamais ses petites habitudes. Elle allait pas en plus de se priver de chair humaine de gamins, se priver du délicieux goût du concombre, nan mais ~ Aussi ne se fit-elle pas prier pour en saisir un, et le tâter, avant de passer sa langue sur la peau verte sans aucune retenue. Mouais... c'était pas comme ceux de Terra, quand même. Mais ça pouvait aller.
Bien sûr, après avoir passé une bonne minute à lécher et à tripoter ce concombre d'assez bonne taille, certains clients du magasin, principalement la gente masculine, ne se fit pas non plus prier pour laisser des pensées peu catholiques se glisser au travers de leur esprits tourmentés par les courses du mois avec leur femme et leur mioches qui piaillaient autant l'un que l'autre. Meiko, quant à elle, ne semblait pas se soucier de si peu, si elle s'en doutait, bien évidemment.
Finalement, elle emporta le légume avec un sourire satisfait sur son joli minois, sans cesser d'en profiter, cependant. C'était un des petits plaisirs de la vie d'un kappa, après les parties de shôgi et les dessous de jupes. Il fallait vraiment une bonne raison pour que ce petit manège cesse pour quelques instants...
Mais ça n'allait pas du tout, dans l'esprit assez étroit de la kappa. Pour elle, Terra était un endroit ou l'on avait déjà du mal à foutre un minimum le bordel, alors ici... D'ailleurs, elle avait déjà tenté l'expérience de regarder sous la jupe d'une blondasse il y a quelques minutes : apparemment, elle avait plus de caractère que les terraniennes, qui se contentaient de piailler avec des yeux larmoyants de trente mètres carrés.
Enfin... ça n'était pas bien grave. Il fallait positiver. Et heureusement, la jeune fille avait de quoi. Après être passé dans plusieurs étalages (là encore, elle n'avait toujours pas compris l'utilité de mettre autant de choses entre quatres murs, c'est vrai quoi, ça prenait pas le frais, et c'était pas mieux gardé ._.), elle avait trouvé ce qu'on appelait communément le rayon des fruits et des légumes... et un superbe stand de concombres frais, qu'elle s'était empressé d'approcher en bavant. Eh oui, on n'oubliait jamais ses petites habitudes. Elle allait pas en plus de se priver de chair humaine de gamins, se priver du délicieux goût du concombre, nan mais ~ Aussi ne se fit-elle pas prier pour en saisir un, et le tâter, avant de passer sa langue sur la peau verte sans aucune retenue. Mouais... c'était pas comme ceux de Terra, quand même. Mais ça pouvait aller.
Bien sûr, après avoir passé une bonne minute à lécher et à tripoter ce concombre d'assez bonne taille, certains clients du magasin, principalement la gente masculine, ne se fit pas non plus prier pour laisser des pensées peu catholiques se glisser au travers de leur esprits tourmentés par les courses du mois avec leur femme et leur mioches qui piaillaient autant l'un que l'autre. Meiko, quant à elle, ne semblait pas se soucier de si peu, si elle s'en doutait, bien évidemment.
Finalement, elle emporta le légume avec un sourire satisfait sur son joli minois, sans cesser d'en profiter, cependant. C'était un des petits plaisirs de la vie d'un kappa, après les parties de shôgi et les dessous de jupes. Il fallait vraiment une bonne raison pour que ce petit manège cesse pour quelques instants...
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Le coin du chalant / Re : Yo~
« le: jeudi 09 juillet 2009, 19:09:37 »- D'accord ♪
Dans les bas-fonds, je pense que ça peut aller, non ? Misa y serait allé pour faire son rapport, et se serait rendu compte un peu tard que ce n'était pas le bon endroit quand on tentera de l'agresser... et Meiko peut arriver à ce moment-là.
Ca te va ?
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Le coin du chalant / Re : Yo~
« le: jeudi 09 juillet 2009, 19:00:07 »- Ah, oui oui oui !
J'aime bien le personnage de Misa Kiss, alors je suis partante
Comment on procède ? Je commence ou tu commences ?
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Le coin du chalant / Re : Yo~
« le: jeudi 09 juillet 2009, 18:48:33 »- Ma grande. XD
Je vais faire un truc rapide sur Kyoto, tu pourras vite y répondre comme ça
Il me manque donc une personne pour Terra... quelqu'un de volontaire ?
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Le coin du chalant / Re : Yo~
« le: jeudi 09 juillet 2009, 18:34:15 »- Oui, bien sûr
Comme Meiko est sur Terra, il serait logique de faire un RP là-bas, mais... allez, je vais la faire bouger
Elle débarquera sur terre, ça lui fera du bien tiens.Sinon, elle n'est absolument pas soumise, sauf si l'on la force, et bon... S'pas vraiment très facile. XD
Voilà
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Le coin du chalant / Yo~
« le: jeudi 09 juillet 2009, 18:00:58 »- Parce qu'il faut bien commencer quelque part.
Un topic sympatoche, qui partirait en relaions seksuelleuh (arf), après une bonne petite intro assez importante !
Une personne, je pense que ça suffira ♥ Avec du caractère, si possible. Meiko n'est pas femme à soumettre, ou pas facilement...
Homme ou femme, ça m'est égal.
Quand à la qualité de post, quelqu'un du même niveau que moi, ça m'arrangerais.
Et je viens de penser à un truc, là. Je veux deux personnes, une pour chaque topic, et une de chaque côté du monde de LGJ (Terra et Kyoto, quoi...). Pour un peu plus de diversité !
Je vous attends
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Prélude / Kyuuri Meiko | Lovely Kappa | ♥
« le: jeudi 09 juillet 2009, 03:51:08 »
- Kyuuri Meiko .
85 ans en tant que Kappa, mais 19 ans sous son apparence humaine .
Femelle Kappa .
Démone des Eaux .
Bisexuelle. Fantasme beaucoup sur les tentacules et autres objets inhabituels .
*
- Inutile d’insister sur le fait que Meiko, sous sa véritable apparence mythologique, est plus que repoussante. Un Kappa n’a jamais été jugé comme la créature la plus adorable qui soit. Mi-tortue, mi-singe, ce sont de vils démons qui vivent dans les cours d’eau proches des villages de Terra. Le liquide qu’ils possèdent au sommet du crâne est la source de leur force.
Meiko n’est donc qu’une privilégiée au sein de sa race. Une Kappa adulte qui se serait amusée à posséder le corps d’un cadavre de jeune femme, noyée par ses soins… Et elle aurait ainsi obtenu cette beauté dont personne ne connaît le secret.
Venons-en donc à ce que chacun a le droit d’observer en temps normal. Enfin, observer… admirer, plutôt. Celle qui se fait appeler Meiko aurait pu bien plus mal tomber, honnêtement. Cette demoiselle, avant de mourir, devait être adulée par la gente masculine à un excellent niveau.
De beaux cheveux dorés mi-longs, se coiffant exactement comme il le faut, se plaçant au bon endroit, à tout moment. Un visage plus qu’angélique, avec cette ovale fine, cette peau nacrée et ses beaux yeux clairs. Un corps superbe, dont les mensurations ne veulent même plus rien dire, avec leurs chiffres tremblants contre cette réalité presque parfaite. Oui, Meiko possède, même s’il n’en est rien en réalité, une beauté plus qu’angélique, une beauté qui, disons, ne lui correspond pas. Pourtant, ce n’est pas gênant du tout. C’est même plutôt le contraire.
Ses cheveux blonds, qu’elle a l’habitude de coiffer différemment chaque jour, sont lisses et vaporeux. Quelques mèches viennent se coller amoureusement aux joues de la fausse innocente. Une frange fine recouvre un front un peu bombé, qui rejoint la grâce d’un visage fin et magnifiquement taillée. Aucune imperfection ne vient gâcher ce frais épiderme, dans lequel une tendre paire d’yeux cyan a fait son nid, bordé de cils noirs et longs, très expressifs, dans cette petite lumière de vie malicieuse, brillant au creux de ces pupilles. L’arête d’un nez d’oiseau se creuse, pour descendre et laisser se poser des lèvres douces, et aussi légères que des ailes de papillon. Elles ne sont pas particulièrement pulpeuses, mais les charmants sourires qu’offre Meiko-chan aux habitués de son faciès valent bien ce petit manque.
La carrure que possède la kappa n’a rien de celle d’un homme : même si, avec les petits entraînements quotidiens qu’elle s’impose quelquefois pour se divertir, le corps de cette minette s’est un peu musclé, il n’est en rien celui d’un bodybuildé ou d’un sumo. Ses épaules légèrement dorées par le soleil, ses bras fins mais puissants, et ses doigts de fée portant les plateaux de l’auberge… Et plus bas, le spectacle continue. Une taille fine, brisée à un certain moment par le chemin de belles hanches, des hanches de vrai femme. Entre temps, on aura eu tout le loisir de voir cette poitrine généreuse, dont on estimera, si on a l’œil expert, un bon bonnet E, plein de saveur. Pour les fesses, un joli derrière bombé par le sport, pimpant et sans arrêt en mouvement. S’y rejoignent une paire de jambes comme on n’e fait plus de nos jours, et le claquement des talons que Meiko s’est donné l’habitude de mettre.
Niveau vestimentaire, elle est bien peu sage. Plus c’est court, mieux c‘est. Jupe trop courtes, chemisier trop ouverts. Des accessoires à la mode sur les bras, les chevilles, les cheveux. Parfois un peu de maquillage, parfois pas. Il va sans dire qu’elle ne se fringue pas comme un sac, même si elle vient de Terra. Elle a une petite préférence pour le bleu et le blanc.
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- Meiko sait à quoi s’en tenir. Elle a parfaitement compris, en quelques mois, le jeu de la séduction, sur Terra comme ailleurs. Elle a très bien compris que les humains sont facilement manipulables lorsque l’on a de bons arguments et que l’on sait s’y prendre. Aussi, applique t-elle ce principe qu’elle s’est donné avec beaucoup d’ardeur : être la première sur n’importe quel terrain, à n’importe quel moment.
La personnalité complexe de Meiko recèle pourtant de petits détails bien visibles, et qui ne changent jamais. Son comportement agaçant, par exemple, qui est dans sa nature de kappa. Comme tous ses congénères, elle aime jouer de mauvais tours au premier venu, voler de la nourriture quand elle n’a pas envie de travailler, et regarder sous les jupes des femmes avec peu de délicatesse. On ne peut pas vraiment appeler ça de la méchanceté, car il y a beaucoup plus cruel que Meiko : en revanche, on peut dire qu’elle est vraiment hyperactive et que se reposer n’est pas vraiment dans ses cordes…
Manipuler les gens, c’est aussi un point d’un niveau élevé chez elle. Avec son faciès d’ange, elle arrive à embobiner pratiquement qui elle veut. Si elle souhaite vraiment quelques chose, elle l’aura, c’est certain. De par sa détermination, en plus de tout.
Elle est en revanche, encore une fois comme ses semblables, très polie, malgré ses vilains tours. Elle a également la capacité naturelle d’être une excellente joueuse de shôgi, si bien qu’elle aime lancer des défis à ce jeu de temps en temps. Et, en tant que véritable kappa, elle adore le goût du concombre ~
Après avoir obtenu l’occasion de se transformer en humaine, Meiko a dû abandonner sa pratique d’attirer les enfants dans l’eau pour les noyer et les dévorer. Mais elle les déteste malgré tout. Elle aime d’ailleurs beaucoup déchirer, casser, détruire tout ce qui a attrait à l’univers de l’enfance. Une peluche ne gardera pas longtemps sa tête avec elle…
Par ailleurs, un jeune humain avec une tête un peu trop enfantine sera maltraité et humiliée par la kappa durant des heures entières. Autant dire qu’il ne vaut mieux pas montrer le bout de son nez rose à la jeune fille, quand on est un peu trop gamine.
La demoiselle n’aime pas non plus les marchands d’esclaves et autres esclavagistes : elle n’est peut-être pas un modèle de sincérité et de bonté, mais elle trouve ce genre de personne hargneuse et détestable à souhait. Aussi n’hésite t-elle pas à l’ouvrir quand c’est nécessaire et qu’elle est témoin d’une scène trop violente. Elle s’est souvent retrouvée à se battre avec un de ces misérables, perdant ou gagnant la partie, mais toujours en laissant à l’esclave au moins quelques minutes de répit pendant ce combat. Heureusement pour elle, aucun n’a découvert qu’elle était une créature soi-disant mythologique, sûrement aussi précieuse que les Terranides qu’elle a voulu protéger.
Ainsi, on peut se dire que Meiko est une femme forte, une bombe qui ne fait que profiter des gens, sans jamais aimer. C’est un peu vrai. Meiko n’a jamais senti l’amour secouer son cœur volé. Mais il lui arrive de ressentir de grandes douleurs, principalement causé par la peur d’être seule. Elle a aussi une peur bleue de l’eau sous sa forme humaine, car le contact de celle-ci avec sa peau lui redonne immédiatement son aspect d’origine : une texture verdâtre et repoussante…
Autrement, elle peut changer de forme à volonté, autant de fois que c’est nécessaire. Il lui faut juste veiller à s’appliquer, pour ne pas garder des attraits de la forme non désirée. Seulement, le liquide présent sur la tête des kappas s’est réfugié dans son entre-jambe, et il s’écoule lors des préliminaires, retirant toute énergie à Meiko. La nature n’est parfois pas très bien faite ~
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- Personne ne sait vraiment comment naît un kappa. Ni comment il grandit, en troupe ou solitaire. Du côté de cette petite kappa, plongé dans les eaux froides des Terres Dévastées, il n’y a eu ni famille, ni amis. Il faut croire que la mythologie ne peut pas expliquer cette présence, cette forme de vie qui n’est pour beaucoup qu’une légende. Peut-être sont-ils là, tout simplement.
En tout cas, elle, a vécu dans cette thèse. Durant quatre vingt-cinq ans, elle n’a pas eu d’enfance, d’adolescence, ou que sais-je. Les kappas ne fonctionnent pas comme les humains. Ils vivent, tout simplement, assurant leur longévité en répandant un peu de mal autour d’eux, pour ne pas mourir d’ennui. Ils sont assurés de vivre au moins jusqu’à cent ans, alors autant s’occuper durant tout ce temps.
Elle n’était pas différente des autres. D’ailleurs, les autres ne l’intéressaient pas. Ils passaient quelquefois, s’amusaient à jouer de mauvais tours avec elle… mais c’était tout.
Et elle, elle voyait les gens passer sur les berges, et la jalousie s’imprégnait en elle comme l’eau sur son crâne.
Et puis, un jour, il se produit un petit miracle.
Assistant comme d’habitude aux évènements de la soirée, elle débusqua un couple se disputant sur la rive. Une grosse dispute. La femelle de ce couple perdit patience, administrant une formidable gifle à son homme. Il n’en fallut pas plus pour que tout bascule : le beau visage de cette femme s’enfonça dans l’eau, pour quelques minutes. En voyant la petite kappa au fond, la jeune femme cria, ce qui n’arrangea en rien son destin.
Elle s’écroula dans l’eau après un temps considérable, laissant l’homme s’enfuir vers des terres plus accueillantes.
Et elle offrit à une âme démoniaque la possibilité de couper net son destin tout tracé.
Après quelques mois, la kappa s’habitua à ce nouveau corps à merveille. Le posséder devenait vraiment une partie de plaisir ! Il ne lui fallut pas longtemps pour profiter de ce que le monde pouvait lui offrir. Sur des terres moins hostiles, elle prit conscience du pouvoir et de la valeur que lui donnait un si joli corps, et elle l’utilisa avec plaisir et débauche de nombreuses fois.
Avec son emploi, elle se trouva un nom. Et de l’argent. Et d’autres occasions de ne pas s’ennuyer.
C’est une vie qui s’offre à elle, et probablement une vie pleine de plaisir. Peut-être cela ne lui suffira t-il pas ?
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- Pour finir, il fait préciser une chose : Meiko n’en est pas à sa première expérience. Mais elle n’a jamais vraiment connu de relation stable, ou de relation plus violente que la caresse d’un baiser. Quand à ses curieux fantasmes, elle n’a jamais eu l’occasion de les réaliser…
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Comment ? Double compte, même triple, en fait. XD
Faire connaître ? C’est peut-être possible ~ Je verrais.