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Les terres sauvages / Une rencontre prédestinée. [Shad]

« le: lundi 26 mars 2018, 17:56:08 »

" Attrapez-moi cette salope de Terranide! "

  Deux carreaux d'arbalètes sifflèrent près de mes oreilles venant se planter dans l'herbe quelques mètres devant moi. Blessée, je courrais difficilement, pour échapper à une bande d'esclavagistes enragés. La mort de trois de leurs compagnons, moi responsable, devait certainement être la raison de leur colère, si l'on rajoute le fait qu'ils aient perdu toutes leur "marchandises", encore à cause de moi, ces humains avaient de bonnes raisons de m'en vouloir et de me pourchasser ainsi.

  Tout avait commencé une heure à peine plus tôt. Nous étions en fin de mâtiné, le soleil était resplendissant et la chaleur de ses rayons m'avaient donné l'envie de paresser un peu auprès d'un cours d'eau, à l'ombre d'un hêtre solitaire. Ces moments de calme et de solitude me plaisent, loin des gens. Je ne dirais pas que je suis misanthrope mais, les personnes que j'ai rencontrer jusqu’à maintenant n'était que des ennemis ou des poids. Assise contre l'arbre, je laissais mon corps et mon esprit se détendre au son de l'eau s'écoulant et du vent sifflant dans les feuilles au dessus de moi, alors que la brise caressait mon visage.. mais ce "moment" n'était que de courte durée.

" C'est toujours à moi de faire leurs corvées.. Jaskar fait-ci, Jaskar fait-ça! "

  C'était un humain, un jeune. Il ne m'avait pas remarqué sur le moment, s'approchant de l'eau avec un sceau dans chaque main. En temps normal, j'aurais ignorer cet humain, mais celui-ci était armé. Son équipement ou son allure n'étaient en rien celles d'un chevalier errant ou même d'un soldat, c'est sa cravache à la ceinture qui m'intrigua. Un cavalier, peut-être, mais ses bottes et son pantalon étaient bien trop sales pour un cavalier. Alors qu'il faisait beau depuis plusieurs jours, seul la poussière de longues heures de marches aurait pu le salir autant, pourquoi donc un homme à pied aurait-il besoin d'une cravache, lui servant à faire obéir une "bête", à moins que cette bête ne soit pas un cheval, mais un esclave.

  Tout en songeant, je m'approchais à pas de loup de l'homme, ce dernier à genoux remplissais ses deux sceaux avec l'eau du ruisseau, sans se douter de ma présence. Arrivée à son niveau, je le saisis d'un geste vif avec la main sur sa gorge, le tirant vers moi, je lui présenta le bout de ma lame devant les yeux. Il était paniqué et chercha à se saisir de son épée à sa ceinture mais abandonna très vite l'idée dans la douleur, en sentant mes doigts faire pression sur sa gorge.

" Doucement.. Ne m'oblige pas à te tuer." Lui glissais-je dans l'oreille.
" Jaskar, c'est ça.. Lui demandais-je, en dessinant des courbes sur sa joue avec le bout ma lame. Laisse-moi un peu entendre ce que tu as à dire."

  En desserrent ma poigne au niveau de son cou, je laissais une chance à ce garçon de s'expliquer. J'avais déjà une petite idée de ce qu'il était, mais je voulais savoir avec qui il était et surtout, s'il y avait des esclaves. Après tout, c'était la raison principale de mon intervention, je ne tue pas toujours par simple plaisir. Et aussi facilement, il se mit à table, il se pissait presque dessus, à croire qu'il n'était vraiment qu'un gamin, à peine dix-huit ans, mais au moins, il n'échappa à un jugement d'adulte. le rouge de son sang était venu colorer le ruisseau, son corps gisant au sol, gorge tranchée. J'essuya ma dague sur sa tunique, sans le moindre remords et je m’apprêtais à en faire de même avec son compagnon.

  Le chariot dont Jaskar m'avait parlé se trouvait à quelques centaines de mètres après le bosquet nous séparant du ruisseau, son compagnon fut tout aussi facile à tuer et la dizaine d'esclaves, la majorité Terranides, étaient à présent libre, je me fichais d'où ils allaient et comment il s'en sortiraient, j'avais fais le plus gros du travail. Mais il y avait une chose à laquelle je ne m'attendais pas; que l'ennemi soit l'un des esclaves. Un excès de confiance ou maladresse de ma part, après leur avoir donné le sac de provision et tourner le dos aux esclaves et l'un d'eux en profita pour me planter un surin dans les côtes.

  Certains esclavagistes professionnels avaient recourt à cette technique d'infiltrer l'un des leurs parmi les esclaves; pour les dresser plus facilement, en brisant toutes leurs idées de fuite ou de révolte, tout ça depuis l'intérieur. Un rôle efficace, mais difficile à mettre en pratique.

" Ça c'est pour Romu et Jaskar, sale pute! "

  Avant même que l'homme n'ait le temps de retirer son surin pour porter un nouveau coup, ma main saisissa son poignet, serrant de toutes mes forces jusqu'à entendre un craquement et un cri de douleur. L'esclavagiste lâchant prise, j'en profita pour poignarder mon agresseur avec sa propre arme, plantant l'extrémité pointue dans son oeil, l’enfonçant violemment le plus loin possible. L'homme s’effondra au sol, du sang s'écoulant de sa bouche et giclant de son orbite, son corps convulsant sous le choc, sous le regard apeuré des autres esclaves.

" Barrez-vous... DÉGAGEZ! "

  Prenant quelques minutes pour penser ma plaie et reprendre mon souffle, assise à l'arrière du chariot d'esclave, des éclats de voix au loin vinrent vite me sortir de ma torpeur. L'adrénaline reprit vite le dessus, lorsqu'un carreau d'arbalète vint se planter dans le bois du chariot, à quelques centimètres de ma tête. Une bonne quinzaine d'hommes armés, deux non-humains dans le lot, des hommes-bêtes, ressemblant plus à des monstres en armure que des Terranides, tous très énervés. Ils arrivaient dans ma direction, au pas de course. Et c'est là qu'on en arriva, moi fuyant une bande d'esclavagistes en colère, peinant à courir à cause d'une stupide blessure, pas très grave, peu profonde, mais suffisamment pour qu’elle soit handicapante. Leurs tirs semblaient de plus en plus précis et malgré leurs paquetages, ils auraient tôt fait de me rattraper...

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Ville-Etat de Nexus / Un contrat mouvementé [Kolgrim]

« le: lundi 12 mars 2018, 01:05:32 »

 Plus un sous en poche et pas le moindre contrat en vue, c'était la délicate situation dans laquelle je me trouvais. Les réparations de mon plastron et mes brassards avaient prit un peu plus de temps et surtout, m'avaient coûtés un peu plus que prévu, j'avais passé la semaine dans l'auberge d'un village sur la route menant à Nexus, à quelques jours à peine de la cité-État. Avec mes quelques pièces d'or, je n'allais pas aller bien loin à Nexus, surtout s'il fallait que je me déleste de quelques sous pour l'un ou l'autre garde un peu trop regardant. Il vaut mieux oublier l'idée de faire la fine-bouche lorsque l'on a besoin d'argent comme moi en ce moment.

" Un cavalier est arrivé tôt c'matin, il a plaqué une prime sur le tableau, là-bas..." L'aubergiste m'indiqua du doigt le tableau en question, avant de se remettre à essuyer ses chopes.

 La chasse aux monstres n'a jamais vraiment été mon truc, trop dangereuse et bien moins plaisante que la chasse à l'homme mais, cette prime affichée à l'auberge était le seul travail à des kilomètres me permettant de dégourdir mes lames, qui me démangeaient depuis plusieurs jours. Et quelle prime! L'affiche annonçait: "1500 pièces d'or pour la tête du serpent géant..." Malheureusement ce contrat me faisait m'éloigner de Nexus, me dirigeant à l’opposé de la cité, en direction du Sud-Est, vers la côte.

  Landow est une petite ville côtière en territoire Nexussien. Petite, effectivement, mais stratégiquement et économiquement importante pour l'État de Nexus, avec sa baie et son port gigantesque, l'endroit est devenu en quelques années le carrefour maritime pour les marchands et visiteurs d'autres contrées. Éloignée de toutes frontières, Landow connait une prospérité grandissante après ces nouvelles lois sur le transport par voie terrestre, depuis de nouvelles tensions entre Ashnard et Nexus. Mais même si cette ville n'a rien à craindre du conflit entre ces deux nations majeures, elle connait les problèmes que chaque petites villes et villages de Terra connaissent: L'apparition de monstres. Et j'avais bien l'intention de régler ce "petit" problème de monstre.

  Loin du front, Landow ne possèdent qu'une petite garnison, suffisante pour maintenir l'ordre dans la cité et contrôler les docks, mais insuffisante lorsqu'il s'agit de combattre des monstres et créatures de plusieurs mètres de hauts. Les gardes de la ville l'on très rapidement comprit et à leurs frais, en essayant de se débarrasser d'un Basilic. Plusieurs dizaines d'entre-eux on perdu la vie, les rares survivants étaient terrifiés, leurs regards en disaient long sur ce qu'ils avaient vu et vécu. La créature avait élu domicile dans la grotte d'une petite crique à quelques kilomètres de Landow. La bête, très territoriale, attaquait les bateaux marchand venant de l'Ouest, des navires de Nexus ou de pays alliés. Les terranides des faubourgs en savaient comme d'habitude bien plus que les citoyens, ils étaient après tout en première ligne et malheureusement les premières victimes lors d'attaques de monstres.

" Les soldats étaient une vingtaine à leur départ, seul trois d'entre-eux en sont revenu. D'après ce que j'ai entendu, c'est le serpent géant qui aurait fait ça..."

 Le vieux terranide aux oreilles de chat était le doyen du faubourg, considérer par les siens et porte-parole, il m'en avait un peu plus apprit sur le contrat et ma cible. J'avais des doutes sur cette histoire depuis le début. La récompense était bien trop importante pour un monstre dont le seul danger était sa taille, et maintenant j'apprend qu'une vingtaine de soldats en armure ont été presque tous éradiquer par la bête. La prime était alléchante, mais ma vie vaut plus que ça, inutile de la risquer sans plus d'informations... j'allais devoir rapidement trouver un autre travail si je ne voulais pas me retrouver à chasser ma nourriture.

" Étrangère, depuis des jours nous n'osons plus nous aventurer au-delà du faubourg pour notre travail, de peur de rencontrer le monstre...
- Aidez-nous étrangère !
- Vous êtes une terranide, comme nous, si la prime ne vous suffit pas, sachez que votre aide sauvera de nombreuses vies terranides."

 Difficile de ne dire non à une telle demande lorsque un vieux terranide et sa femme se mettent à genoux dans la boue devant vous, pour vous suppliez de leur venir en aide... Cette discussion avait effacer tous mes doutes et j'accepta sa requête, me dirigeant vers le poste de garde, pour plus d'informations sur la bête, le doyen et sa femme me saluèrent de la main, me souhaitant bonne chance.

 Le Basilic de Landow faisait partie de cette sous-espèce, se rapprochant plus du serpent marin géant que du Basilic terrestre, son poison hautement corrosif et mortel était en revanche un signe distinctif de son appartenance à cette famille de monstre. Ces créatures font partie des plus dangereuses de tout Terra. Bien évidemment, toutes ces informations sur la véritable identité du monstre et le danger qu'il représentait, rien ne m'avait été transmit par le capitaine des gardes de Landow lorsque j'étais venue pour accepter le contrat et en apprendre plus. Le "Serpent de la Crique", comme ils l’appelaient, n'était sois-disant qu'un simple serpent géant.

" ... bien que je doute qu'une petite terranide, seule, puisse faire quoi que ce soit face à ce monstre."

 Je me souviens encore du dédain et le sourire moqueur que m'affichait cet humain... difficile de l'oublier. Le capitaine de la garde avait choisi de me cacher ces informations, ou plutôt de les falsifier, avait-il peur que je refuse le contrat ou voulait-il simplement envoyer une terranide à la mort, dans les deux cas, cela ne m'étonnait pas venant d'un humain. 1.500 pièces d'or pour un serpent géant, cela me paraissait être une récompense assez conséquente pour un simple monstre de classe B, peut-être aurais-je du suivre mon instinct qui me disait de refuser ce contrat et de trouver autre chose, peut-être aurais-je du m'écouter à ce moment là et m'éviter bien des ennuis...

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 La crique où se terrait le monstre se trouvait à une heure de marche de la ville, un endroit paisible, aucune construction à l'horizon, ni aucun signe de vie à plusieurs mètres à la ronde. Le seul son de l'eau s’enfonçant sur le rivage, venait camoufler le sifflement qui se dégageait de cette grotte à flanc de falaise. Toutes fraîches, les larges traces dans le sable, menant de la mer en direction de l'antre de la bête, m'indiquait sa présence. Je n'avais aucun doute quant à ma précision et ma rapidité, mes plumes serait aisément capable de percer les écailles d'un serpent géant, j'avais l'intention de régler cette affaire en un coup, dans une précision mortelle.

 Plus je m’enfonçais dans cette grotte, plus je me rendais compte de la taille de celle-ci et de l'obscurité qui y régnait. Revêtu de mon long manteau de cuir sombre à capuche, je me fondais dans la pénombre. Avançant pas à pas, je ne devais pas sous-estimer l'ouïe d'un serpent, ni même sa capacité à ressentir les vibrations.

* Aucun corps ou de reste des marchands et soldats disparus... je ne suis pas encore à son nid, jusqu'où va cette grotte?*

 Depuis ces années à vivre dans l'ombre, le noir n'était plus un ennemi ou un obstacle, mais un allié, jusqu'à aujourd'hui. Sans prévenir, dans un coup silencieux, le basilic caché dans l'ombre m'accueillit en son antre avec un coup de queue, rapide, balayant tout sur son passage.Envoyé quelques mètres plus loin, le coup fut heureusement freiner par les rochers de récif parsemant la grotte, ces derniers volèrent en éclats sur le choc, m'évitant de voir mes os voler en éclat eux aussi. L'impact fut tout de même douloureuse, au moment où mon corps cogna contre cette parois rocheuse, un cri de douleur s'échappa de mes lèvres, réveillant les instincts les plus sadique du monstre et le faisant rentrer dans une frénésie destructrice.

" Aaaah !!!"

 Le basilic laissa échapper lui aussi un cri, ou plutôt un hurlement monstrueux, suivit d'un sifflement strident alors qu'il se dirigeait vers moi, ondulant hâtivement sur l'eau. Je m'attendais à tout, sauf à un basilic, le monstre d'une dizaine de mètres de long n'avait pas l'intention de me laisser filer. Se dressant agilement, je pouvais voir sa glande buccale prête à exploser, il était sur le point de cracher son poison dans ma direction. Me risquerais-je à tirer une de mes plumes vers la glande ou valait-il mieux esquiver l'attaque, sans une bonne décision ou un miracle, je risquais fort de voir mon corps se décomposer sur le sol...

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Le coin du chalant / La révolution est en marche! (Demande de RP)

« le: mercredi 07 mars 2018, 13:57:58 »

Salut, salut

Petit topic pour les demandes de RP avec Xayah, vous pouvez poster ici ou bien en MP, dans tous les cas, j'espère que vous le ferez


Quelques exemples de trames pour vous aidez à décider (huhu):

♦ Vash, de son pseudonyme "Xayah", est recherchée par les autorités humaines, vous ne savez pas réellement à quoi elle ressemble du peu d'informations sur elle. Néanmoins, vous arrivez à la traquer (Ou par simple hasard) et décider que cette prime serait à vous. (Si vous êtes humain, à moins via un viol, il sera difficile d'avoir un contact plus intime )

♦ Vous êtes un/une terranide et avez des ennuis, que cela soit à cause d'animaux sauvages, créatures, humains ou autres monstres (), Xayah vous viens en aide d'une façon ou d'une autre.

♦ À l'inverse de la trame plus haut, Xayah a des ennuis, elle est certes une bonne combattante, mais elle peut parfois se retrouver dans des situations délicates. (Dans celle-ci, si vous êtes humain, elle ne vous sera pas hostile, mais elle ne sera pas amicale pour autant, peut-être arriverez-vous à vous faire un peu plus appréciez au fil du RP )

♦ Vash est à la taverne d'une ville quelconque et est déjà bien entamée, la rejoindrez-vous?


Attention! Pour le moment je n'accepte Plus de trame, afin de voir où ça me mène et évitez de faire trop attendre mes partenaires de RP ^^

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Prélude / Je suis la Terranide qui se cache sous ton lit. [Valimenstru'skwick !]

« le: mardi 06 mars 2018, 16:55:01 »

Ils connaîtront la peur...

Identité  ♠ Vash Zelor

Alias  ♠ Xayah

Âge  ♠ Trente-sept années

Sexe  ♠ Femme

Race  ♠ Une Vastaya; Terranide

Orientation et Situation Sexuelle  ♠ Bi-Curieuse et expérimentée

Occupation  ♠ Tueuse anarchiste

Physique:

Xayah est une belle Terranide approchant de la quarantaine, il serait difficile de ne pas admettre que l'anarchiste possède les attraits d'une beauté fatale. Sa silhouette fine et élancée, une poitrine généreuse et de magnifique fesses arrondies, sont le plus souvent cachés par son long manteau de cuir à capuche, en revanche, elle laisse son joli minois à la vue de tous, ne cherchant pas à se cacher d'une célébrité qui précède "Xayah, la tueuse invisible" et non Vash Zelor, simple voyageuse, mais de toute façon, les rares endroits où elle se laisse apercevoir sont souvent des territoires qu'elle considère comme "amis".

De grands yeux d'ambre aux longs cils, avec ses traits fins et son petit nez aquilin, le visage de la Terranide ressemble à celui d'une adolescente, à la limite d'une jeune adulte, en contraste avec son âge réel et le maquillage qu'elle porte camoufle également les traits, un peu plus mature, de sa figure. Son rouge à lèvre et eyeliner viennent lui ajouter une touche un peu plus glamour, alors que ses traits de peinture rouge sang sous ses yeux font ressortir son côté tribal. Autre caractéristique assez visible de Xayah, elle possède un anneau dans le nez, depuis de nombreuses années déjà, et elle ne s'en ait jamais séparé, certainement que même après ces deux décennies, la tueuse n'a jamais cesser d'apprécier cette lubie de jeunesse.

Concernant le corps de la Terranide dans son entièreté; Xayah est, évidemment, une Terranide, facilement reconnaissable par ses pattes en serres de rapace, elle possède également une aile unique dans le dos, semblant plus à une cape de plumes, n'offrant pas du tout l'utilité de s'en voler, ni même de planer. Même lorsque sa capuche couvre sa tête, par dessus ses cheveux mi-long rouge fushia, deux grandes oreilles effilées de fourrure sont discernable, elle ne les caches jamais et même si elle le voulait, ses oreilles sont trop rigide pour passer une capuche par dessus et considérant son ouïe comme, très importante pour tout ce qu'elle entreprend, Xayah n'y voit aucun avantage à cacher ce qu'elle est vraiment, une Vastaya, une Terranide mi-féline, mi-oiseau...

Mental:

Xayah est une rebelle, elle n’adhère à aucune idéologie, même les plus constructives, si pour elle, le monde ne pouvait être qu'anarchie, cela la ravirait au plus haut point. Bien qu'il fut un temps où elle se pliait aux règles de son clan, cette époque est révolue, aujourd'hui, la Terranide ne rêve plus que de vengeance, mettant parfois toute raison derrière elle.

C'est une cruelle meurtrière au sang-froid, qui n'hésite pas un seul instant lors de ses assassinats, tailladant, tranchant, découpant, éviscérant ses victimes, la jeune terranide se complète dans ses carnages et bien qu'elle pense que tuer est la solution à cette colère qui la ronge, Xayah ne fait qu'attiser les flammes de sa haine.

Tueuse sans pitié et anarchiste, la Terranide n'est pas folle pour autant, bien qu'elle soit obsédé par la vengeance, elle garde une raison qui la pousse à réfléchir avant d'agir, mais avec son aversion pour les humains, Xayah reste très facile à provoquer par ces derniers, fonçant parfois tête baissé. Et malgré tout cela, la jeune terranide peut se montrer très amicale et très douce, principalement envers les enfants, les personnages âgées ou les opprimés, à condition que ces derniers ne soit pas des humains, car même si elle retiendra ses plumes, elle ne tendra jamais pour autant la main à ceux-ci.

Histoire:

Zami'Sha était magnifique, la forêt magique verdoyante abritant mon peuple, une terre fertile de paix et de bonheur. En son centre se trouvait le Bosquet de Xayah, protectrice de la forêt, gardienne des plantes et des animaux, son existence était l'origine de notre philosophie, de notre symbiose avec la nature, nous vivions en harmonie avec tous les éléments que la nature, que Xayah, nous offrait et nous chérissions ces dons. Xayah n'était qu'un nom pour une entité invisible, que seul le sage de mon peuple pouvait apercevoir et converser avec et nous écoutions ses enseignements et profitions de notre prospérité alors que notre Gardienne veillait sur nous et cela depuis toujours.

Mais le bonheur n'est pas éternel, et dans ce monde corrompu et injuste, la prospérité des uns peut très vite faire naître la jalousie des autres. Zami'Sha se trouvait dans les terres sauvages, à quelques kilomètres à peine des territoires contrôler pas Ashnard. Le coeur des hommes est noir, noir de désir immoraux et encore une fois, l'humanité allait montrer son vrai visage, celui de l'avidité et de sa bestialité.

En fin de soirée, alors que les miens fêtions l'union entre une et un Vastaya, des hommes pénétrèrent le village, aux lueurs des torches, le bruits de leurs armures et de leurs bottes ne se faisaient pas entendre avec la fête qui battait son plein. Ce n'est que lorsque plusieurs de ces monstres en armures d'acier s'introduire dans le temple de Xayah, armés de leurs épées et de leurs haches, que nous avions réaliser qu'il était trop tard. Les rires et les chants laissèrent place aux plaintes des hommes sauvagement assassiner et des femmes violées, moi même... je n'ai pas pu échapper à l'un de ces porcs d'humain, je revois encore sa sale gueule bouffie et cette sueur dégoulinant des pores de sa peau, sa respiration infecte et saccadé à chaque coup de rein qu'il m’infligeait, ma première fois fut avec l'un de ces monstres d'humains alors que je n'avais même pas encore atteint l'âge de me marier.

Les huttes étaient devenues de véritables brasier s'élevant jusqu'à la cime des arbres, provoquant un feu de forêt, ravageant chaque recoin de verdure, chaque recoin de vie. Le temple était le dernier endroit qui n'avait pas été encore incendier, les Vastaya mâles avaient cesser de se plaindre, leurs souffrances abrégés par ces rares soldats qui n'appréciaient pas de violé une femelle à côté d'un cadavre gémissant. Il ne restait plus que les femmes et les enfants. Et moi, j'étais là, le regard vide, me faisant violé à la chaine par ces barbares en rut, pendant que les autres femmes du temple se faisaient emmenée une par une vers les chariots d'esclaves. Mais au moment où je sentais que mon esprit allait se brisé, j'ai entendu cette voix, douce et mélodieuse, chaleureuse, elle me disait de tenir bon, de résister. Encore aujourd'hui, je ne suis pas certaine de ce qu'il s'est passé, était-ce ma propre volonté ou bien Xayah m'avait-elle influencer par l'esprit, dans les deux cas, j'avais tenu bon. Après avoir entendu cette voix dans ma tête, mon sang ne fit qu'un tour, je saisissa un morceau de verre cassé au sol et dans un accès de rage débordante, j'enfonca cette arme rudimentaire en plein dans la carotide de l'homme allongé sur moi. Couverte du sang de l'humain, je poussa violemment sur le côté le corps pour me libéré, saisissant son épée au passage. Ma haine et l'adrénaline avait décuplé mes forces, je me sentais aussi légère qu'une plume et dans ma rage, j'entama une danse guerrière en virevoltant dans le temple, tranchant de mon épée les Ashnardiens effarés par la scène. Mutilant leurs visages, tranchants leurs membres, découpant leurs extrémités, une vrai boucherie avait lieu au sein de cet endroit qui était encore, quelques heures auparavant, un lieu de paix et de festivités. La dizaines de soldats restés s'amuser dans le temple n'eurent aucune chance face à ma rage, cette haine naissante, et dans tout cela, je prenais un réel plaisir, la vengeance n'était pas la seule satisfaction, le sang de ces humains s'écoulant par flot, leurs cris de douleurs et de terreur, tout cela m'apportait une réelle satisfaction.

Parfois, je regrette encore ce jour, m'étant enfuie après avoir massacré ces humains, mais qu'aurais-je pu faire, seule face à une armée, des centaines de soldats sur le qui-vive, escortant les derniers survivants de mon peuple, parfois, la nuit, je vois le visage de certaines des femmes et enfants de mon village, me demandant pourquoi je les avais abandonné, j'étais sereine quant à ma décision ce jour là, enfin... peut-être aurais-je pu tenter quelque-chose...

Détails et Autres:

♦ Vash a prit le nom de Xayah lors de ses activités de "terroriste", dans l'espoir qu'il devienne un jour un nom d'espoir pour la résistance Terranide, mais surtout en espérant elle, que ce nom arrive aux oreilles des derniers survivants de son espèce, où qu'ils soient.

♦ Si ce n'était pas assez claire, Vash a reçue la bénédiction de la Gardienne, Xayah. Cette bénédiction lui octroie une agilité et rapidité plus élevé, ainsi qu'une plus grande résistance à la douleur et transformant ses plumes en de véritables lames d'acier, aussi tranchantes qu'un rasoir.

♦ Depuis ces deux décennies à parcourir Terra, Xayah a gagné une certaine notoriété, elle est bien évidemment recherché par les autorités d'Ashnard, mais aussi de Nexus, pour différents crimes, principalement pour "Terrorisme". Elle est également très respectée par les autres Terranides, à moins que ceux-ci n'aient vécu au fond d'une grotte les quinze dernières années, presque tout les Terranides de Terra ont entendu au moins une fois parler de "Xayah".

♦ Au cours de ses aventures, la tueuse vengeresse s'est perfectionnée dans son art. Combattante agile et mortelle, peu d'ennemi sont capable de rivaliser avec elle en duel, mais ce n'est de toute façon pas le genre de la Terranide, préférant assassiner ses cibles sans qu'ils n'aient l’occasion de poser la main sur elle, lorsqu'il s'agit d'Humain, Xayah n'a aucun sens de l'honneur ou de la pitié.

♦ Xayah a deux objectifs dans sa vie: Secourir ceux de peuple encore en vie (S'il en reste...) et se venger des humains, en se concentrant de tuer les plus mauvais d'entre-eux. Et garde aussi l'espoir de trouver un mâle capable de la féconder, peu de race sont compatible avec les Vastayas, mais les exceptions ça existe.

♦ Fact: Les Vastayas vivent plus longtemps que les humains, ce qui explique également le physique très jeune de la Terranide pour son âge.