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« le: dimanche 05 juillet 2015, 12:39:47 »
Mélinda sourit à Ayahito avant de lui répondre qu'il est un otaku. Oui, on peut dire ça, mais ce qui le fait réfléchir, c'est qu'elle dit être incompatible avec elle comme si elle parlait d'une personne vivante. Il prend alors la parole pour lui répondre.
-Un Otaku ? Oui, on peut dire ça comme ça.
Elle avait l'air de savoir utiliser un téléphone portable de ce qu'a vu le jeune homme. Un ordinateur ne devrait pas lui poser trop de problèmes pense-t-il. Pour lui, il y baigne depuis sa tendre enfance, donc il est un peu débrouillard et bidouilleur. Monter des postes à la main et les configurer, il en a acquit le savoir et la connaissance. Maintenant, il envisage même de se créer son propre soft de logiciel pour faire tourner sa machine plus puissante que la normale. Un ordinateur bon marché et au maximum de ses capacités. C'est l'un des points forts du lycéen, il est calé en informatique. Ce qui semble être l'inverse de Mélinda même si les apparences sont trompeuses. Et pour cause, il l'a vue manipuler son téléphone sans trop de souci. Elle lui répond à son autre question, par une autre question. Un jeu ? Il semblerait. Il doit deviner ce qu'elle est dans la vie.
-Une énigme ? Très bien, je vais essayer de trouver la réponse.
Il se mit alors à réfléchir. Ce n'est donc pas une otaku, ça lui fait un indice de plus, mais à quoi peut-elle bien pouvoir occuper ses journées si elle ne le passe pas devant l'ordinateur ou sur son téléphone comme le ferait n'importe quel lycéen de nos jours. De la couture ? À cela, il met une main sur ses yeux un court instant, comme s'il y avait une gouttelette sur le côté. Un uniforme qui lui va à ravir, des jolis cheveux, des jolis yeux verts diamant. Il essaye de prendre un maximum de détail sur elle physiquement. Avec un physique aussi parfait, il pense que ça peut-être une de ces riches qui vient au lycée pour s'amuser, mais d'un coté, il y a un hic. Son coté Vintage, voir carrément ancien, sa façon de parler montre quelque chose d'autre. Comme si elle venait d'une autre époque, mais peut-être est-ce juste un tic de langage qu'elle a pris au cours du temps. Il ne voit vraiment pas ce qu'elle pourrait être, de ce fait avec les indices laisser plutôt dans le club, il se fait petit à petit une idée sur Mélinda. Un appareil photo argentique hors de prix, une façon de parler d'une autre époque, un corps à faire tomber un homme par terre, des yeux d'une beauté sans précédent, un uniforme parfaitement agencé. Trop d'éléments visibles pour êtres ignorés. Son caractère semble être des plus autoritaire.
-Alors laisse moi deviner, tu ne serais pas propriétaire d'un endroit de luxe à l'extérieur de la ville par hasard ?
En vrai, Ayahito pense que le hasard n'existe pas, puisqu'il n'y a que là-bas ou on peut trouver ce genre d'endroit de luxe. Dans la ville, les gros endroits sont rares et très chers au niveau du prix. Même pas deux minutes se sont écoulées avant qu'il ne sorte une réponse. Il a eu du mal à faire le rapprochement, mais avec ces quelques indices, il y est parvenu. Du moins, il y croit à présent. Il poursuit tranquillement la suite de ses explications. Aux yeux des autres élèves Ayahito et Mélinda sont en train de discuter, comme tout élève du club. Leur discussion passe inaperçue.
-Ensuite pour ce que tu fais, là, j'avoue que je n'en sais rien. De la musique, l'érotisme ou de l'art peut-être ? Vu que tu viens toi aussi au club d'art.