Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Ulric Ulfbjorn

Pages: [1]
1
Blabla / Re : [Jeu] Le mot magique
« le: dimanche 27 février 2022, 13:59:09 »
Coléoptère, check ! 8)

Le prochain mot sera : cucurbitacée

2
Ville-Etat de Nexus / Re : Une pin-up en détresse...[Ulric Ulfbjorn]
« le: dimanche 27 février 2022, 13:53:22 »
En bon gentleman, Ulrich aida la demoiselle à se relever, et à reprendre paisiblement ses esprits. Ses agresseurs n’avaient pas été tendres avec elles. Ses vêtements étaient en piteux état, il ne pouvait rien y faire, mais il lui tendit un chiffon depuis la poche intérieure de sa tunique, pour qu’elle puisse se débarbouiller le visage. Pendant ce temps, son regard s’attarda méticuleusement sur elle, de la tête aux pieds, assez subtilement pour ne pas la mettre mal à l’aise, mais sans s’en cacher non plus. Elle était jolie, exotique même, et ses rondeurs étaient alléchantes. Et il ne doutait pas que sa personnalité soit aussi douce que son apparence. Avec un sourire, un poil taquin sur la fin, il lui répondit.

- Non bien sûr, loin de moi l’idée de vous pousser à faire quoi que ce soit contre votre gré. Je peux d’ailleurs vous assurer que vous êtes en sécurité, ni ces canailles ni quiconque ne vous fera de mal tant que je serai là. Quant au baiser, héhé, c’est seulement l’honneur qui m’anime, mais si à tout hasard une belle femme à la chevelure flamboyante souhaite m’embrasser pour me remercier, qui suis-je pour m’opposer aux traditions ?

Il tendit la main pour prendre la sienne, l’autre main dans son dos, et se pencha en avant pour lui offrir un baise-main, tout en la regardant chaleureusement dans les yeux.

- Enchanté, Lucie, je suis Ulric Ulfbjorn. Pirate de profession, bourreau des coeurs, et... si vous me le permettez, nous devrions peut-être continuer cette conversation dans un endroit plus accueillant.

La ruelle était effectivement assez glauque, étroite et mal éclairée, aux dalles sales et mal alignées. Près d’un petit tas d’ordures, deux coléoptères se battaient en duel. Sans relâcher sa main, il s’avança vers sa destination et la guida derrière lui. Ils traversèrent quelques ruelles vides et isolées du même acabit, avant de rejoindre l’artère principale du quartier, beaucoup plus animée. Des calèches traversaient les voies centrales, tandis que le flux des piétons occupait la périphérie. Il y avait plusieurs échoppes de part et d’autre, aux produits aussi divers que des fruits et légumes, des souliers, ou des bougies. D’autres offraient leurs services, du cordonnier à la diseuse de bonne aventure. Près d'eux, un jeune garçon courrait entre les jambes des passants, une bourse à la main, suivi de près par un adulte furieux et à bout de souffle, qui hurlait au voleur.

- Bienvenue à Nexus, la plus grande ville du continent, célèbre pour les mille-et-une façons d’y perdre son argent... Mais quelque chose me dit que vous n’êtes pas d’ici, n’est-ce pas ? ... Nous ne devrions plus tarder maintenant... Ah, voilà, c’est par là !

Ils quittèrent l’avenue principale et s’engouffrèrent dans une nouvelle ruelle, jusqu’à arriver à destination. C’était un établissement d’apparence rustre et basique, avec des portes battantes à l’entrée, et une enseigne en bois au-dessus, à l’écriture mal conservée. On pouvait y lire Taverne du Port Salut.

À l’intérieur, l’atmosphère était chaude et alcoolisée. Les diverses discussions, le grincement des tabourets, le cliquetis des verres, formaient un brouhaha inintelligible. Mais à l’entrée d’Ulric, une partie des discussions cessèrent, certains clients adressant des regards en biais au pirate et sa compagne. Celui-ci ignora leur silence, salua d’un geste de main le propriétaire derrière son comptoir, et alla s’installer à une table dans un coin. Rapidement, une jolie serveuse à la longue chevelure blonde, aux courbes prononcées et au décolleté vertigineux, vint leur servir à chacun une pinte d’hydromel.

- Merci Bess. Dis, tu peux nous préparer une chambre aussi ? Et laisser des vêtements neufs pour mon amie ? Merci, t'es un ange.

Il glissa dans sa main quelques pièces pour ses services, et déglutit une gorgée de la boisson dorée, avant de se tourner vers la jeune rousse.

- Ahhh ! Rien de tel qu’un bon hydromel. J’espère que vous allez mieux, ma chère Lucie ? Que comptez-vous faire, à présent ?

Il ajouta, le sourire mutin.

- Je serais ravi de vous tenir compagnie en attendant que vous repreniez la route.

3
Ville-Etat de Nexus / Re : Une pin-up en détresse...[Ulric Ulfbjorn]
« le: dimanche 07 mars 2021, 19:59:07 »
- ... alors ?

- Yep, c’est pas d’la camelote. Un beau bijou. Des détails soignés. Des joyaux finement ciselés. Un travail d’orfèvre. J’ferais mieux d’pas demander où t’as pu t’dégoter ce collier, j’imagine ?

- Héhé, non effectivement, il ne vaut mieux pas.

Ulric souriait en coin. Son propriétaire légitime croupissait sans doute au fond des mers, à l’heure qu’il était. Un aristocrate un peu trop fantasque, qui avait confondu les comptes chevaleresques avec la réalité, et qui avait bêtement risqué sa vie en s’opposant au pirate. Mais cela n’avait aucune importance, maintenant. Le receleur savait que, dans ce business, moins il en savait et mieux il se porterait. L’opportunité était là, la grande question était : comment pouvait-il en profiter. Tout le reste n’était que de l’ordre du détail.

- Combien je pourrais en tirer, tu penses ?

- Bouarf... Pour un noble, ça ferait un très beau cadeau pour une fille, une femme, ou une amante. A la bonne personne, tu pourrais en tirer un bon 200 pièces d’or, j'pense. Mais trouver un acheteur s’ra pas facile. Sinon si tu veux t’en débarrasser vite fait, j’peux t’en proposer 90 pièces d’or. T’en dis quoi ?

- Qu’un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. Va pour 110 pièces d’or.

- Ah mais non, j’ai dit 90.

- Oui c’est ça, 90 de bénéfices. Je te le vends 110 et tu le revendra 200, le compte est bon.

- Mais c’est pas c..

- C’est un bon deal non ? Enfin pour toi. Plus j’y pense, plus je me dis que je pourrais peut-être en tirer un meilleur prix ailleurs...

- Arf... ouais bon, d’accord, va pour 110. Putain, t’es toujours aussi dur en affaires, Ulric.

Satisfait de son échange, le pirate quitta l'entrepôt, la bourse pleine de pièces d’or. Il la dissimula méticuleusement dans le pan de sa tunique, pour éviter de tenter les voleurs, et s’en alla rejoindre le reste de son équipage dans leur lieu favori à Nexus : la taverne du Port-Salut. L’ambiance y était bonne, l’hydromel y était bonne, les serveuses y étaient bonnes, que demander de plus ?

En chemin, un hurlement attira son attention. Il venait d’une ruelle proche, un cri féminin, qui appelait à l’aide. Malheureusement pour elle, son appel était vain aux oreilles d’Ulric. Il n’avait rien d’un preux chevalier, et ne comptait pas l’être non plus. Les agressions, parfois terribles, étaient malheureusement courantes dans cet endroit de la cité. Aussi cruelle soit la vie, c’était à chacun de prendre son destin en main. La prochaine fois elle prendra peut-être davantage de précautions, songea-t-il. Cependant, un détail ne lui avait pas échappé, titillant sa curiosité. La femme avait un accent étranger, très particulier, qu’il ne reconnaissait pas. Le pirate avait pourtant beaucoup bourlingué, et côtoyé des femmes venant des quatre coins du monde. Mais elle... Il continuait à marcher en direction de la taverne, pensif.

Jusqu’à ce que sa curiosité prenne le pas sur ses instincts. Il rebroussa chemin, et se hâta vers l’origine des cris. Il ne tarda pas à les retrouver, aussi bruyants que des vendeurs sur la place du marché. L'œil avisé du pirate les détailla avec attention. Trois hommes et une femme. Personne d’autre aux alentours, ni guet, ni passant. Les agresseurs étaient pauvrement vêtu, sans armes visibles, concentrée sur leur victime. Leur posture était typique du vaurien de caniveau. La jeune femme, quant à elle, était combative, mais impuissante, et terrifiée. L’intuition d’Ulric ne l’avait pas trompée : en plus de son accent, ses vêtements aussi semblaient venir d’une autre contrée, il n’avait jamais rien vu de tel. Et, cerise sur le gâteau, elle était tout à fait séduisante. Suffisamment pour qu’il révise sa décision de ne pas intervenir. La jolie rousse pouvait remercier sa bonne étoile.

- Vous avez les oreilles trop crasseuses pour entendre la demoiselle ? Elle vous a dit d’arrêter.

Les trois compères firent volte-face, surpris. Ils ne s’attendaient pas à être interrompus, et n’appréciaient manifestement pas l’intervention. Le plus gringalet des trois rétorqua sèchement.

- Tu veux quoi le guignol ? Dégage, elle est à nous. Tu peux r’garder si ça t’excite, mais t’attendras ton tour.

- Laissez là tranquille. C’est mon dernier avertissement.

- Oï, i’s’prend pour qui lui ? T’vas nous casser les couilles encore longtemps ?  Ou tu cherches à c’qu’on t’casse la gueule ?

L’un d’eux, au physique massif, s’avança vers lui, les poings serrés. Il se voulait menaçant, mais Ulric restait stoïque, un sourire au coin des lèvres. Sa démarche était celle d’une brute, pas celle d’un combattant : il ne fera pas le poids.

Lorsque le brigand fut suffisamment proche, et en un instant, sa lame grinça hors de son fourreau, siffla dans les airs, et s’arrêta net contre sa gorge. Le geste était vif, précis, maîtrisé. Un long temps de réaction plus tard, la brute eut le réflexe de reculer, incrédule. Le coup aurait pu être fatal, et il en avait conscience. De concert, les trois agresseurs dégainèrent chacun un poignard caché sous leurs guenilles. Des armes certes plus petites, mais tout aussi létales. Cependant, même à trois contre un, le pirate restait confiant.

- Vous tenez vraiment à vous battre pour une gonzesse ? Moi ça me va. Alors, qui veut perdre sa tête le premier ?

Ils se regardèrent, hésitant. Ulric visait juste. Nul doute qu’ils se pensaient capable de l’emporter, mais ce ne sera pas sans blessures, et le jeu n’en valait pas forcément la chandelle. Après un petit moment, le gringalet conclut.

- V’nez on s’casse, pas d’temps à perdre avec un guignol et sa pouffiasse. Mais c’est pas fini, on s’retrouvera un jour ou l’autre, et on t’fera la peau, c’est sûr !

Son sabre toujours pointé dans leur direction, le temps qu’ils disparaissent dans une ruelle adjacente, il la rengaina finalement, et porta son attention sur l’origine de toute cette histoire : la belle étrangère. Et il espérait bien que, pour lui, le jeu en valait la chandelle, et qu’il en tirerait une récompense aussi délicieuse que ses rondeurs. Mais, pour l’heure, elle devait certainement être en état de choc. Il s’approcha lentement d’elle, une main tendue, bienveillante.

- Vous allez bien, mademoiselle ? Vous n’êtes pas blessée ?

Il la laissa reprendre ses esprits, en restant présent à ses côtés. Ses gestes étaient doux, mais son regard était perçant, presque intrusif. Il l’observait de la tête au pied, avec une curiosité assumée, et ne la quittait du regard que pour vérifier autour de lui que personne n’allait les prendre par surprise. Une méfiance instinctive.

- Les rues ne sont pas sûres ici. Il vaudrait mieux trouver une chambre, ne serait-ce que pour vous reposer un peu. Je connais justement une bonne taverne non loin d’ici.

En effet, rester dans la rue n’était pas des plus recommandé. C’était une occasion toute trouvée pour être seul avec elle, mais la justification restait légitime. Forcément, Ulric la guidait, comme s’il prenait soin d’elle et avait la situation en main, mais au fond il préférait ne pas la brusquer ou lui imposer des décisions si elle avait un autre avis.

Pour briser la glace, et en apprendre un peu plus sur elle, il lui demanda.

- Pardonnez ma curiosité, mais j’ai l’impression que vous n’êtes pas du coin. Je me trompe ?

Dans la foulée, et fidèle à son esprit taquin, il improvisa, avec la plus grande assurance.

- D’ailleurs, pour l’anecdote, dans ce genre de situation, la personne en difficulté embrasse généralement la personne l’ayant aidé. Enfin, vous savez, c’est une vieille tradition ici.

4
Le coin du chalant / Hopopop, toi, oui toi, viens par là [OFF]
« le: samedi 28 novembre 2020, 01:41:53 »
Hello, je cherche un.e partenaire de RP, pour un scénario tourné vers le sexe, la romance, l'aventure, ou un peu des trois. Ulric est un pirate qui voyage beaucoup sur Terra, on peut voir ensemble quelle trame adopter pour nos personnages !

A bientôt. ;)

EDIT : demande close pour le moment.

5
Prélude / Re : Un sabre aiguisé, un verbe acéré [Vanéalidé !]
« le: samedi 28 novembre 2020, 01:26:36 »
Accueilli par les trois plus belles femmes du forum, je suis gâté ! Merci :-*

6
Prélude / Un sabre aiguisé, un verbe acéré [Vanéalidé !]
« le: samedi 21 novembre 2020, 17:17:52 »
  • Identité :
Ulric Ulfbjorn
  • Âge :
33 ans
  • Sexe :
Homme
  • Race :
Humain
  • Sexualité :
Hétérosexuel, bi-curieux


  • Physique :
Ulric est un homme sûr de lui, au charisme intimidant, et ça se ressent au premier coup d'œil. Où qu'il aille, la prestance de sa démarche fait penser qu'il est le maître des lieux. Il a beau aimer sourire en coin, savoir se montrer enjoué ou mielleux, lorsque le ton se durcit et que sa lame est à portée de main, il ne fait aucun doute que des têtes vont tomber.

Ses mensurations sont assez imposantes, avec une hauteur de 1m85, un poids sec de 95kg, un tour de biceps de 45 cm, et une longueur atteignant 21 cm fièrement dressée. Son corps est athlétique, naturellement taillé en V, forgé par une vie de piraterie et de danger. De multiples cicatrices peuvent en attester, zébrant par endroits les reliefs de sa musculature.

Les traits de son visage sont durs, anguleux, et marqués par une large cicatrice sur tout le côté, à la forme mystérieuse. Il a un regard perçant, les yeux d'un bleu pur et cristallin. Ses cheveux sont roux, comme sa moustache et sa barbe, qu'il coiffe et taille au gré de son humeur.


  • Caractère :
S'il fallait résumer sa personnalité en une seule phrase, ce serait très simple : Ulric est d'une insolence ahurissante. Indifférent à toutes notions d'autorité ou de respect, il dit ce qu'il pense et fait ce qu'il veut. Même avec une lame sous la gorge, il pourrait raconter dans les moindres détails comment, la veille, il avait forniqué avec la mère de son agresseur. Autant dire qu'il est fier comme un coq, et qu'il ne laisserait personne remettre en question sa supériorité, quitte à la prouver par son épée ou par sa verve.

Le danger ne lui fait pas peur, bien au contraire. Ulric adore l'adrénaline du combat. Il n'hésitera jamais à se jeter dans la mêlée pour assister un compagnon, ou pour récupérer un juteux butin. C'est même d'ailleurs son quotidien. Il a un code d'honneur bien à lui, mais jouer les héros ne présente aucun intérêt. Sauf peut-être pour impressionner les donzelles, et pouvoir se glisser entre leurs cuisses.

Car, après les combats, son deuxième plaisir dans la vie reste assurément les femmes. Il adore flirter, ce qui représente pour lui un habile numéro d'équilibriste, entre romantisme, flatterie, et sous-entendu grivois. Il aime prendre ses aises, bousculer les codes de la décence, pousser ses partenaires dans leurs retranchements. Puis tout naturellement, laisser ses ardeurs charnelles s'exprimer. En revanche, il ne tire aucune satisfaction à aller contre leur gré, voire à les violer. Ulric ne prend jamais ombrage d'un refus, mais ce n'est pas forcément très clair si c'est par un ego très raisonnable, ou au contraire gonflé au point d'être déconnecté de la réalité. Étant donné son tempérament, c'est peut-être cette seconde option...


  • Histoire :
Ulric était le fils unique d'Ophelia, serveuse dans une taverne mal fréquentée. Son père les avait quittés peu après avoir engrossé sa mère. Histoire classique d'un enfant bâtard... mais la vie en décida autrement, finalement.

Son père, Gunnar, revint peu après sa naissance. Épisodiquement, en tout cas. En effet, il menait une vie de pirate, et était donc très souvent, disons, en voyage d'affaires. Sa présence se limitait à quelques jours d'escale, suivis de plusieurs mois sur les mers, et bis repetita. Ulric mena une enfance certes pauvre mais assez ordinaire. Son fort caractère se développa très tôt, au point qu'il se positionna naturellement comme le caïd-en-chef de sa bande de copains, responsable de délits allant du trouble à l'ordre public au vol à l'étalage.

Dès ses treize ans, son père l'emmena avec lui, participer à ses premiers raids. Tantôt le pillage d'un village côtier, tantôt l'abordage de caravelles marchandes. Mais dans tous les cas, malgré sa frustration, il devait rester en retrait, car il était encore trop jeune et inexpérimenté pour prendre part à ces dangereuses activités. Apprendre la vie de marins lui faisait une belle jambe, ce qu'il voulait, c'était participer à l'action ! Et son souhait fut exaucé, malgré lui.

Il avait quinze ans, ce jour-là, et l'abordage ne se déroula pas comme prévu. Les marchands, et leurs gardes, opposèrent une résistance plus importante qu'escompté, au point de parvenir à inverser la tendance et prendre pied sur le navire pirate. Ulric se retrouva nez-à-nez avec l'un d'entre eux, qui retint sa lame en se rendant compte qu'il n'était qu'un enfant. Un moment d'hésitation qui dura à peine une seconde, mais qui suffit au jeune pirate pour frapper le premier et lui planter sa lame dans l'abdomen. Il s'écroula au sol, l'incrédulité de ses derniers instants figée sur son visage. Finalement, les pirates parvinrent tant bien que mal à les repousser, suffisamment pour pouvoir fuir, en limitant la casse. C'était comme ça la vie de pirate, il y avait parfois des hauts, et parfois des bas. Après le chaos, le constat était sans appel : Ulric n'était plus qu'un jeune garçon, mais un pirate à part entière. Il avait tué un homme pour la première fois, certes pour survivre, mais il l'avait fait malgré tout. Loin d'être traumatisante, cette première expérience lui paraissait plutôt... vivifiante. Une poussée d'adrénaline dont il deviendra accro au fil des années.

Ulric grandit sur les mers, au côté de son père, et y vécut des aventures extraordinaires pour le commun des mortels. Il frôla la mort à plusieurs reprises, parfois de très près, mais continua de braver les dangers. Son expérience la plus marquante fut sans doute celle qui lui laissa la cicatrice sur le visage, une chasse aux trésors en pleine mer qui tourna mal. Au milieu des bibelots en or se trouvait un artefact magique, que des manipulations hasardeuses finirent par activer. Un puissant djinn s'en échappa, provoquant une tempête cataclysmique qui fit chavirer le navire et provoqua un naufrage. Avant de disparaître, la créature maudit Ulric dans une langue inconnue, imprimant au passage sa marque sur son visage, comme marqué au fer rouge. Il survécut, et des années plus tard, continuait toujours sa vie de pirate, en portant fièrement sa cicatrice, sans n'avoir plus jamais entendu parler de ce djinn.


  • Autre :
-
  • Comment avez-vous connu le forum ?
Doublette

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