Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Place publique => Discussion démarrée par: Cyscek le mercredi 16 mai 2012, 20:07:28

Titre: Qui chasse qui ? [Pv Jezabel]
Posté par: Cyscek le mercredi 16 mai 2012, 20:07:28
Il y avait du monde sur la place, même si la nuit est déjà tombée. Pour cause, le marché nocturne battait son plein. Ici et là les badauds défilent, passent en revue les étals des marchands, à la recherche d'une denrée ou d'une autre. Pour une fois Cyscek ne faisait pas partie des marchands. Généralement le soir, les nobles sortent peu dans les quartiers populaires, et il savait qu'il n'aurait pas fait beaucoup de vente. C'est une débauche d'énergie pour pas grand chose, autant se contenter des marchés diurnes.

Du coup, celui-ci était pour son propre divertissement. Il se promenait et regardait ce qu'il pourrait bien acheter, sans avoir d'envie particulière. Ici et là quelques étoffes pourraient faire de beaux vêtements, mais il faudrait ensuite trouver une couturière. Il n'avait que faire d'armes, et son garde manger était déjà plein à ras bord.

Non, c'était plus une balade nocturne qu'autre chose. Après un repas copieux, cela faisait toujours du bien. En plus il rencontrait souvent des gens qu'il connaissait, et il s'arrêtait afin de discuter, là avec un autre marchand, là avec un ancien client. C'est qu'il commence à être connu sur le marché, de part sa marchandise et ses talents.

Il faisait légèrement frais, et pour paré à ce point, il portait une cape d'un gris sombre, noué autour de son cou, au dessus d'un maillot de corps noir. Un pantalon et des bottes de cuir pour compléter la tenue, il était sorti avec une simple bourse de pièces au cas ou, et un poignard, ça aussi au cas ou. On est jamais trop prudent, surtout sur un marché aussi immense. Ce n'est pas sa petite notoriété qui arrêterait certains brigands, et du coup il fallait parer à toute éventualité.

Finalement, Cyscek s'arrêtait devant l'étal d'un patissier, et jeta son dévolu sur de petits gateaux au miel et au citron. Après avoir payé son dû au marchand, il entamait les friandises, tenues dans une main en attendant d'être englouties.