Base Spatiale / Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]
« le: mardi 30 juin 2015, 12:48:54 »À qui s'accrocher ? À Ulrik, d'abord, et sa poitrine s'écrasa contre son torse, alors qu'elle lui reprenait un baiser aussi long que gavé d'envie. Puis sa main droite s'agrippa à la taille du symbiote, étreignant sa peau avec la violence qui va si bien au sexe.
" Haaa … Ha, putain, oui … "
Elle avait la nette sensation d'être une petite poupée, prise entre un homme qui ferait fantasmer n'importe quelle femme normalement constituée – à ses yeux, en tout cas, ce qui la laissait perplexe quant au refus de ZI.UA – et un symbiote, créature qui, au fond, l'excitait toujours. Après une enfance sur Ankylos, ce n'était guère étonnant. Elle en avait tant fréquenté que les symbiotes faisaient partie de son environnement naturel, et elle les appréciait d'autant plus quand ils étaient dédiés à son plaisir, et non pas à une certaine violence qui les poussait à tout briser autour d'eux. Oui, il avait l'allure d'un monstre. Mais oui, elle aimait ça. Elle aimait terriblement ça.
Jena rejeta la tête en arrière, un moment, ses mains finissant par s'agripper aux clavicules d'Ulrik – un appui non négligeable – tordant sa peau avec ses petits doigts fins. Pour le coup, elle n'avait pas grand-chose à faire, juste à profiter. La jeune femme n'avait pas à rendre des coups de reins, ces deux partenaires faisaient ça très bien. Quant à la douleur, elle n'était pas si importante, parce que couplée au plaisir. Alors elle se laissa aller à gémir, à crier, couiner, le corps brûlant et avide de plaisir.
" Mmmmh … Oui, ça, faisait si … longtemps, putain … "
Les mots se perdaient dans sa bouche, elle les prononçait avec une certaine peine, comme si son cerveau n'était même plus capable d'y penser, ni même de penser tout court.
Ses mains trouvaient des appuis ici et là, sur le torse d'Ulrik, puis la taille de Nathan, ou encore ses mains. Sur son joli visage d'ange se dessinaient les formes les plus animales du plaisir, et sa bouche ne s'ouvrait plus que pour gémir, leur murmurer des « Encore », des « Oui », des « Plus fort » qui accompagnaient son souffle. Elle se foutait littéralement que ZI.UA puisse les entendre, ce n'était qu'un détail et, au mieux, cela lui donnerait envie d'abandonner les plaisirs électroniques, robotiques, trop parfaits pour se mêler aux corps humains. À l'entendre, oui, elle prenait son pied. Et c'était un fait. Une abstinence de trois semaines – une éternité, pour elle – décuplait son plaisir, dans cet instant précis. Des vagues s'émoussaient dans tout son organisme, elle était affamée, et trouvait enfin de quoi se rassasier.
Oui, je sais, on ne dirait pas, comme ça, de premier abord.
" Vous êtes … Mmmh, oui, encore ! "
Quand ses yeux n'étaient pas fermés, en pleine contemplation de son propre plaisir, ils étaient rivés au plafond, ou sur Ulrik, en face d'elle. Non, elle n'avait pas mal. Et oui, elle prenait son pied.