Le Grand Jeu
Havre de Repos des Pervers(e)s [HRP] => L'Art => Discussion démarrée par: Lucrezia.H.Nietzsche le vendredi 23 août 2013, 17:39:40
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Tu désirais voir ton étoile briller et ce à jamais
Toi, mon soleil qui de sa lumière me réchauffait
Quand la nuit sur nos vies tombait, tu venais chaque fois me réconforter
Mais certaines ténèbres son plus dures a oublier
Tu partais chaque fois le sourire au visage
avant de difficilement fermer la porte qui nous séparait
Au fond de toi tu le savais...
Cruelle vérité d'une famille désintégrée
"Ma douce hortensia" tu disais
avec des larmes aux yeux des fois tu me souriais
Ta peau blanche trop souvent couverte de bleus
La privation par amour, tu la connaissais
combien de fois tu est tombée malade
à cause d'un démon défoncé
Tu étais forte, tu le devais
chaque coup qu'il te portait te faisait chuter
mais chacun de mes sourires te poussait à te relever
pourtant chaque nuit tu nous entendais, mais tu ne pouvais pas l'éviter
il t'aurait tuée ci tu l'empêchait de me souiller.
Pourquoi l'as tu laissé me dévisager
A grand coups de pieds, il te brisait
sans jamais te donner une once de respect
Pour lui rien de plus que de la viande nous étions.
"Sombres salopes" était pour lui nos noms.
Quand il s'est enfin décidé à nous laisser
Tué par l'un des chiens qu'ils maltraitaient
j'ai cru que notre monde changerait
jour après jour je te voyais libre et en paix
mais à présent c'était toi qui chaque nuit te faisais souiller
pour m'assurer un avenir et une bonne santé
encore une fois l'astre n'était pas entier
Puis tu m'as lâchement laissée
en voulant donner naissance à un être qui t'aurait plus encore épuisé
Cette petite sœur accidentelle t'as tuée, alors que tu voulais la garder.
La lumière sur ma vie venait de crever
laissant mon cœur et mon esprit dans les ténèbres les plus totales
j'ai crachée, brisée, détestée, tuée
je t'en veux, je m'en veux d'exister
Aujourd'hui et pour toujours
les hortensias ne pousseront plus
et le soleil plus jamais ne se lèvera
sur ma vie de déchue
je voudrais tant te revoir....
Mais je suis persuadée qu'en ce jour je te dégouterais...
poème sur l' enfance de Lucrezia, sa mère et l'amour qu'elle éprouvait. (oui même lulu elle a ses secrets u_u).
Quand le diable est éduqué et les chiens tabassés
Tuerie sur tuerie, mais les armes toujours préservées
Pluie verte et or noir comme tout ce coton asservi
Les pyramides blanches brûlaient des croix, les politiciens en noir raclent les cendres
Toi sauveur, qu'as-tu sauvé ? Toi salope, jusqu'où vas-tu sombrer ?
11 meurtres pour 2 suicides, ce n'est pas un drame juste une statistique
engraisse l'enfance, vide sa pensée viole ta propre justice au nom d'une liberté de cuivre oxydé
La blonde aux barbituriques brille toujours et son amant lui a gardé l'impact du complot camouflé
Agenouillé devant le bûcher de la connerie humaine
(Ils prient pour se sauver eux-même
(Leurs monde ne tient plus à rien, le Christ est mort et Dieu les a baisés
Monde en feu ne veut plus de leur fascisme atténué
annonce moi l'apocalypse, énonce moi l'antéchrist
paye le prix de ta connerie, flagelle ton âme une dernière fois.
L'Armageddon est à nos portes sous sa forme phallique
Tu as été le premier, à deux reprises tu les a lancées
seulement au nom d'une perle fêlée
Confronte toi aux deux jumelles qui ont tout dévastées
Confronte toi aux deux jumelles qui se sont écroulées
Confronte toi à la réalité
n'oublie jamais que ta naissance est un crime
un crime contre l'humanité.
Vous avez compris de quoi je cause ? ^^
Lui, il est... glauque ^w^ (C'est sur tweedle dee/dum de mon remake d'Alice au pays des merveilles)
Deux âmes partagent ce corps
deux cœurs en somme pour une seule peau
nettoie moi, je te nettoie
os et chair liés pour la vie
Aucun pacte de sang, juste celui du sperme
L'embryon à fauté.
Ils disent "4 trous collés valent mieux que deux séparés"
6 ! réponds un collègue plus futé
Quand la semence coule dans ta gorge ça m'écœure
Quand ils s'immiscent en moi, ça te fait souffrir
Quand il me font mal, tu le ressens
Quand ça te dégoute , je le ressens
Nous partageons la même écuelle souillée de leur "lait"
Dans laquelle le repas est imbibé.
ici pas de pacte de sang.
juste deux sœurs engluées dans la semence.
Ramasse le couteau ma chère "droite"
Arrache lui le cœur ma chère "gauche"
Aucune de nous n'est née en "premier"
Deux esprits, différences et psychés à ne pas mélanger
Schizophrénie naturelle, petite Hansel, je suis ta Gretell dans cette maison "pain de pisse".
Deux sœurs pour un seul corps lié
Deux cranes pour une folie partagée
Tuons pour ne plus jamais êtres séparées.
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Moi je les connaissais !
Mais beau beau ! TOUJOURS BEAU
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merci darth ^^ d'autre sont à venir =)
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Intense à en être dur.
Emouvant à en être triste.
Le 1er arrache vraiment les boyaux de la tête! :-[
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merci ^w^ !
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plop, ajout d'un texte o/
Obscene Surgery
douce enfant en ce tendre printemps
couettes et jupe plissée, de l'école tu rentrais
Trois copines vous étiez, mais à l'intersections tu as du les quitter
Je t'ais suivis et dans la ruelle je t'ais acculée
Tu as commencer à pleurer, moi avec mon mouchoir je t'ais réconfortée
dort mon enfant dort, à ton réveil tu serais bien loin du rêve.
Dans les ténèbres ma lampe briser t'irradiais
mes gants sur ta peau blanche glissaient,
latex et sueurs froides étaient les prémisses du sévisse.
Tu crier, cela m'excitais
La cyprine entre mes cuisses dégouliner comme sang sur ta chair couvertes de plaies
Les aiguilles s'enchainaient comme le frottement de nos deux intimités
Puis j'ai commencer l'opérations
excitation face à ton excision
le sang sur ta chair blanche
La fine membrane fut ensuite violement déchirée
Les drogues tabassaient mon esprit déjà brisé
comme le sang qui sur la table ce déversait
clapotis morbide sur fond de viol macabre
Tu étais encore vivante quand j'ai commencée ton éviscération
tes intestins glissaient entres mes gants souillés
la chaleur de tes tripes et la froideur de mais gestes
Septième ciel dans l'enfer de ma folie
te voir souffrir me fait jouir
maintenant j'ai ton organe de vie, tu ne me sert plus à rien
déchet, salope, débris
Aucune sépultures, qu'une dizaine de sacs poubelles pour ton corps en charpies...
Je crois que vous avez compris, pas besoin de vous faire un dessin... quoi que...
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1er poème : c'est acide, c'est amer, ça n'en reste pas moins beau.
2e : ne me posez jamais de devinettes, je serais bien tenté d'y répondre !
En vrac (ordre dans lequel je trouve) : tu fais référence au KKK (pyramides blanches et croix brûlées), aux tours jumelles (jumelles écroulées), à Pearl Harbor (perle fêlée) et à Little Boy et Fat Man (le premier à lancer l'armaggedon sous forme phallique (l'image est bien trouvée pour désigner une bombe) à deux reprises, représailles indirectes de l'attaque de Pearl Harbor), au pétrole (or noir), aux pluies acides peut être (pluie verte ?), à la traite des noirs (coton asservi), à la libre circulation des armes aux USA ...
J'admet que pour le diable éduqué et les chiens tabassés, les 11 meurtres et 2 suicides, la liberté de cuivre oxydée, la blonde (quoique, peut être Marilyn Monroe ?) et l'amant ("a gardé l'impact du complot" me fait penser à JFK, mais je ne vois pas le rapport avec Marilyn) j'ai du mal à trouver.
3e : des siamoises si j'ai bien compris ? Certains passages sont nébuleux, mais j'imagine que c'est voulu ^^
4e : une ode au personnage de Lucrezia : dérangeant, trash, obscène... tout ce qui fait la substance de ce personnage. x)
ps : hors sujet : j'ai particulièrement aimé les fiches de tes persos Pendulum (flippante à souhait !) et Lithium (quelle ne fut pas ma déception quand j'ai su que cette délicieuse créature tuait tout mâle sans distinction...ça vaut aussi pour un cousin formien ?).
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Plop ! Un p'tit texte quoi m'est venue comme ça ^^
Fleisch
Elle est belle et bien habillée
Sa peau et douce et ils l'ont bien lavée
J'ai sentie sa peau, toucher son corps
Elle est belle et en bonne santé.
J'entend le crochet la transpercer et son sternum se déchirer
Le boucher la coupe pour bien tout égaliser
Il l'a égorger pour faire le boudin du souper
Je salive, je suis affamée
Elle portait en elle un petit bébé
"Mein kinder" dans sa cellule elle l'appelait
Son sang me sera servi dans un pichet
Elle, elle sera ébouillanter
Diététiquement cela sera moins vicié.
Moi je me mort les lèvres, je veux manger !
Cet un homme, un paysan
médisant certes ! Mais bien portant.
Ses muscle son dur, laissons le faisander,
Ses "parties" seront un agréable met
Bout de chair caverneux en entrée, les bourses chaudes viendront après.
Je pourrais manger, manger à en exploser.
Cette semaine trois servantes sont en "saignée"
Sang chaud et puant, avec des petits grumeaux ajoutés.
ajoutons donc un peu de crème à ce thé !
Je crains qu'il ne faille l'éborgnée, ce sont ses globes que je veux croquer !
Voici mon repas, je veux ce repas !
La chair dégouline de mes lèvres, je me fait vomir, je veux tout manger
Je suis ce que je mange, je l'ais toujours était
je sais ce que je mange et je continue d'avaler
je pousse l'index à toucher ma luette.
ce sont mes sujets qui finissent sur la belle moquette, seigneur je veux tous les dévorer !
En dessert viennent leurs cervelles congelées
Sorbet au sang avec un œil au sommet
Avec comme petite confiserie, un Utérus confi.
Je ne peut finir se repas, demains une autre carte me sera surement présentée.
Des cuisines viens de la chair par kilos
Dans cette gourmandise je me perd
J'hurle de voir cette empire me remplir
Comme une larme versée sur mon enfance...
Euh... vous aviez faim ?
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"Comme une larme versée sur mon enfance..."
Owwwww ... c'est meugnon :3
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Bestrafe !
Baisse-toi et détourne ton visage de moi
Ton expression m'écoeur et ta dignité m'est bien égale.
Une bipède à quatre pattes ?
Je la promène au bout de ma laisse
Bientôt ce sera mon bout que je laisserais en toi.
Je suis énervée, alors penche toi !
Je suis une foreuse à gorge, un piston bien huilé.
Tu me dégoûte alors je me soulage sur ton dos
J'te crache dessus et je reviens à l'assaut
Bourrage de tête ou bourrage de cul
Qu'importe qu'elle sort te sera réservé, tu m'écoeur, je doit me purger !
Ma liqueur reste collée sur tes portes-jarretelles
Je suis déçue, totalement déçue, alors je recommence volontiers !
ton visage ne m'intéresse pas, il me répugne !
La bipède s'est mise à genoux
La huche est ouverte, et je la frappe avant d'entrer !
Je lui montre ce que je peut faire, une fois ses cheveux bien agrippés
Ça y est, je sent les larmes à nouveaux monter !
Mes pleures coulent au fond de ta gorge... Tu m'écoeur, je veux te tuer.
Le père m'en veut, et le fils aussi.
Moi je suis les deux.
Une sainte et un bourreau
Après ta gueule d'ange, je sent venir le saint calice
Au grand nom de ce délice, Hymen...
Je déflore ton fruit, est ce à ce point défendu ?
Le sang du saint vice me souille et tu ne sera jamais sauvée
De toute manière tu m'dégoute, alors à quoi bon te garder
Tu "lui" servira de souper"...
Plop, petit texte o/
Celui-ci parle de Marta (http://zupimages.net/up/14/08/4e0z.jpg), l'une des secondes d'Alice, qui viole une servante.
PS : à la dernière phrase du poème, Marta parle d'ailleurs d'alice, en mentionnant que la servante lui servira de repas. (ce qui recoupe avec le texte "fleisch" qui est plus haut.)
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Tu découvriras au fond du gouffre le reflet diffus de ton être dissolue
un fruit muet qui aurait pourri bien avant d'avoir grandi et moi je ris de te voir perdre pied
l'onde rigide tranche ta chair de gamine et dans tes yeux, ta pureté s'étiole a jamais
Ton petit coeur détruit est mort là où ton esprit a choisit de rouler comme un cadavre
Le reflet livide de ton passé n'est plus qu'un amas d'enfance broyé et brisé comme un miroir souillé
Ton regard roule et tu convulse dans ta propre destruction, mais la traversé ne fait que commencer...
La lumière aura toujours besoin des ténèbres pour subsister
Fait toi couvrir d'or noir comme une impératrice désarticulée et désaxée
Dans ton jeune esprit je m'épanouie, je plante mes ongle et j'attend...
j'entend ton cœur s'arrêter puis repartir, comme celui d'un sinistre macchabée au fond de toi, quelque chose c'est cassé
Tu sera vide Alice, Vide de toute humanité, oublie les remous d'un passé trahie et renée dans l'insanité la plus sincère
Je suis en toi, là où ton avenir c'est transformé en un amas d'immondices
à présent, les personnes que tu as aimé seront les songes que tu crains
rampe vers le noir, tu as empoisonné tous tes espoir pour camoufler tes
cicatrices
Prie pour que ta vie ne soit qu'un éternel rêve au relent amer de sucre carbonisé
La coupure qui ne guérit jamais et dans ton coeur, mais comme une martyre tu porte ta croix et tu renaîtra
ta couronne sera faite d'ossement et ton dernière acte ici bas sera celui du traître judas
je suis ce judas, je souffle, je t'aime et je te trahie, tu le sais, mais tu continue de me voir en ami.
Le monde dans tes mains, il ne reste qu'une personne pour t'entendre
Il ne reste que moi... Ta folie.
Je les tuerais tous et je laisserais leurs dieux faire le tri, je leur vendrais du suicide et j'aurais des avortement dan les yeux
mais mains guiderons leur pas, et mon cœur battra ferme et raide, comme la tête du serpent, je suis ce venin, je suis un prisme
Dans lequel seule les ténèbres peuvent transpercer, il marcherons droit, il marcherons raide oui !
je sera là quand ils seront morts, je sera là comme toi tu l'a était pour moi, ce monde est un hérétique et je le brûlerais
et quand ils hurleront de douleur, alors ils comprendrons que nous les avons trahis.
Voilà, je mettais promis de clore ce poème :D
en gras (à la fin) c'est Alice Liddell qui parle
en italique, c'est le chat (Chess)
voilà, voilà ^^
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Je suis comme Narcisse et je contemple vos âmes du haut de mon pied d'estale
La question n'est pas de savoir si vous pouvait m'égaler, mais si vous pouvez m'atteindre
Je suis l'étrangère qui entre dans vos esprit et qui le brise comme on brise un verre
Chaque parcelle de votre âme devient alors une lame déchirante
Je suis trop haute pour vous... Bien trop haute pour vous
Je vous visualise entrain de ramper, vous qui vous imaginez marcher
Je suis l’impératrice pale qui ne regrette rien
Mes ailes sont faite de cire, mais ne fondront jamais, je suis déjà au dessus du soleil
J'aimerais vous dire que le monde est fait d'égalité, mais jamais le prédateur et la proie ne pourront ce comparer
L'insondable vide qui me m'habite n'est pas un manque de sentiment
juste un mélange de mépris et d'indifférence
Ce n'est pas de la haine, juste une neutralité relative à mon statut
Je suis celle qui est... Je vous observe du haut de ma toile comme dieu regarde ce qu'il la créer...
Jamais vous ne me verrez... Je ne laisserais personne me regarder.
Plop, un autre petit texte relatant cette fois de la sinistre Annabelle Dunkel, :3