Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Donna Troy

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L'eau montait lentement dans la baignoire, faisant augmenter le monticule de mousse pour en faire une délicieuse couche, assez épaisse pour que Donna en semble satisfaite. D'une main tranquille, la jeune femme la plongea dans l'eau pour y tester la température. Un sourire comblé étira les tendres lèvres pulpeuses de la brunette. Avec une certaine hâte, elle se défit de ses vêtements de travail, faisant voler ses bas à l'autre bout de la salle de bain, manquant de peu la corbeille à linge...Tant pis. D'un pied, puis y joignant l'autre, Miss Troy glissa dans la baignoire, laissant sa peau laiteuse se couvrir de milliers de bulles. Chantonnant un peu, elle pourrait se prendre pour Pretty Woman, sauf qu'aucun homme n'allait rentrer dans sa salle de bain pour la regarder en train de chanter. Même Kyle ne ferait pas ça. En l'entendant, il patienterait dans le sofa, sûrement, ou toquerait à la porte pour signifier sa présence.

Ce bain était ce qu'il lui fallait. La journée avait été éreintante. Beaucoup disent que le travail en bureau est plus simple qu'un travail manuel ou en extérieur. Il est certain que ce n'est pas du tout les mêmes conditions de travail, ni les mêmes efforts qui sont à donner pour arriver à ses objectifs. Travailler derrière un écran vous abîme les yeux, les jambes gonflent à force de ne pas bouger de votre chaise de bureau, et vous vous plaignez de votre mal de dos ou de reins parce que vous restez assis toute la journée...Heureusement pour Donna, elle gardait une forme olympique malgré son activité professionnelle. Peut-être était-ce dû à sa nouvelle fonction de super-héroïne, ou bien aux entraînements physiques qu'elle faisait lorsqu'elle en avait le temps.

En plus de son travail en bureau, elle se devait de faire des rondes pour attraper les criminels qui pullulaient dans les rues...Il faut dire que Seikusu et ses environs n'étaient pas de tout repos. Ce n'était pas la même criminalité qu'aux États-Unis, où il était facilement de se retrouver face à une personne armée d'un flingue ou un couteau. C'était moins le cas au Japon, mais Seikusu n'était pas une ville comme les autres. Il y avait dans cet endroit un portail qui menait vers une autre dimension, un autre monde qu'on appelait Terra. Il faut dire qu'il y venait des créatures en tout genre, parfois bien plus forts que Wonder Girl...Mais il fallait tout de même s'en occuper. Il arrivait que Kyle l'aide, ou d'autres amis superhéros qui y mettaient leur grain de sel, non pas pour déplaire à la jeune femme.

C'était une de ces journées bien remplies et pourtant pas encore terminées. Le bain, même s'il était là pour qu'elle se détende un peu, n'était qu'un simple instant de pause, une petite demi-heure qu'elle se prenait pour souffler avant de repartir en « chasse » dans son costume noir perlé d'étoiles. C'était là son fardeau, et peut-être aussi une façon d'aider les autres, là où elle-même n'avait pas eu beaucoup d'aide lorsqu'elle avait été agressée...

Sortant du bain, elle prit bien soin de s'enrouler le corps dans une longue serviette, en prenant une seconde pour envelopper sa longue chevelure dedans. Dans sa petite routine, Donna se brossa les dents et rinça son visage, y mettant une crème ensuite. Super-héroïne peut-être, mais femme après tout ! Elle a bien le droit de prendre soin d'elle, surtout qu'elle n'avait personne pour le faire à sa place.

Sortant de sa salle de bain, la jeune femme se mit à chercher le chaton du regard, fouillant un peu partout, avant de tomber sur quelque chose de bien plus imposant. Par réflexe et par surprise, elle hurla, purement et simplement.

- AAAAAAAAAAAAAAAH !

D'un bond en arrière, collée au mur et toujours enroulée dans ses serviettes, et malgré son teint blafard, la demoiselle observa la chose allongée sur son magnifique sofa. Traînait là une sorte d'un humain mi-animal, couvert de poils et d'une crinière fournie, dirait-on. Instinctivement, l' « homme » lui faisait penser à une certaine Cheetah. Elle ne l'avait jamais rencontrée mais Miss Troy avait eu des échos, comme quoi elle n'avait rien d'amical...S'approchant de l'être qui semblait endormi, Donna prit son courage à deux mains et vint le secouer de manière douce, puis plus énergique.

- Qui es-tu ? Que fais-tu chez moi ? Est-ce Cheetah qui t'envoie ? ...Oh, réponds !

2
Cela faisait quelques années déjà que Donna Troy avait posé ses valises au Japon, plus précisément à Seikusu. Après toutes les difficultés qu'elle avait rencontré dans son début de vie d'adulte, la jeune femme savait qu'elle devait aller de l'avant. Aujourd'hui, malgré tout ce malheur qui s'était abattu sur elle, ce passé prenait de moins en moins de place dans son chemin de vie. Certes, il y aura toujours des séquelles, Donna ayant toujours une certaine méfiance à l'égard de la population masculine mais sa phobie avait disparu. Si aujourd'hui, elle ne faisait que rester sur ses gardes, c'était en grande partie grâce à Kyle...Sentinel Prime, ce super-héros en collant moulant, était devenu son professeur, son guide, ainsi que son meilleur ami. Grâce à lui, en partie, elle avait surmonté ses angoisses, et avait transformé ses peurs en force. Tout cela, lié aux enseignements du héros universel, lui permit de devenir super-héroïne à son tour, sous le pseudonyme de Wonder Girl...

En dehors de cette double vie qu'elle gardait très secrète de sa famille et ses amis « normaux », comme Tonia et James, les fameux propriétaires de l'épicerie américaine Pearl Harbor, situé dans le quartier de la Toussaint, son train de vie était des plus paisibles. Elle ne voulait pas qu'ils soient mêlés à ce genre de problèmes que lui amenaient ses tours de garde. Elle avait des superpouvoirs et combattait des criminels, allant du simple voleur à des meurtriers...Alors elle gardait ça pour elle.

Le reste du temps, elle était juste Donna Troy, la traductrice d'une maison d'édition. C'est M.Archer qui lui avait offert ce poste. Écrivain américain ayant pour lien avec le Japon était son ancienne compagne mais surtout, son enfant...Malheureusement, il parlait que peu et mal le japonais. Avec sa rencontre avec le belle brune, ils avaient eu une belle amourette. Cela n'avait pas fonctionné sur la longueur, mais ils s'étaient séparés en bons termes. Encore aujourd'hui, Donna travaillait sous ses directives, même si son patron partait ici et là au Japon, comme en Europe ou aux States. Depuis Quincy, la demoiselle n'avait eu d'autres relations intimes avec un homme. Avec son train de vie et avec son manque de confiance envers la gente masculine, cela n'aidait en rien à se défaire de ce célibat...Qu'importe...

C'était une journée des plus banales dans la vie de Donna Troy. Un bruit désagréable fit sortir la jeune femme de sa torpeur. Quelle saleté d'invention, tout de même...Mollement, elle se rendit dans sa petite cuisine pour se préparer un simple petit déjeuner: un bol de céréales. Le bol finira dans l'évier avec le reste de la vaisselle car la demoiselle n'eut pas le temps de la faire juste avant de partir travailler. Tant pis, cela attendra...

La suite de la journée s'enchaîna doucement et sans encombre. L'Américaine adorait son travail ! Cela lui changeait des heures qu'elle faisait et des conditions de travail qu'elle avait losqu'elle était serveuse...Son job lui permettait de réviser perpétuellement son japonais, ainsi que sa langue maternelle. La belle brune était bien loin de son pays natal et il lui manquait, ainsi que sa famille et ses amis restés là-bas. Heureusement, elle pouvait se ressourcer auprès de Tonia et James. Le Pearl Harbor était devenu un refuge, où elle y retrouvait la nourriture de chez elle, mais aussi cette chaleur humaine que dégage le couple d'amoureux. Ils étaient devenus sa seconde famille. Il n'était pas rare que Donna se rende dans l'épicerie après le travail, deux à trois fois par semaine, brisant sa solitude habituelle.

D'ailleurs, c'était un jour comme ceux-là où, après avoir fermé la porte de son bureau, elle sortit de l'office pour se rendre à sa boutique préférée. Rien que de songer aux bons plats que lui préparait Tonia, elle en bavait et sentait l'odeur de loin, un peu comme si cela indiquait le chemin à suivre pour franchir l'arrivée. Sur place, elle embrassa ses amis, prit de leurs nouvelles avant de faire un petit tour dans la boutique. Sa « deuxième maman » lui avait préparé un petit paquet de papier, avec de bons burgers dont elle avait le secret. Une fois ses emplettes terminées, Miss Troy salua sa famille d'adoption, reprenant le chemin vers son appartement.

Sur le trajet, ses pensées lui donnaient le sourire. Bientôt, elle irait dans cette baignoire pour se décrasser, puis enfilera son beau costume sombre, recouvert d'éclats d'étoiles. Au détour d'une ruelle, une petite chose attira l'attention de la surhumaine. Un carton se tenait là, collé à un mur, un son distinctif s'en échappant. S'approchant du dit carton, un miaulement plaintif éclata. Deux pauvres chatons habitaient ce niche de papier. L'un d'eux était roux, levant la truffe vers la jeune femme. Il miaulait, semblant bien vif. L'autre, d'un gris profond, était inerte. L'observant plus attentivement, Donna se rendit compte que ce petit corps ne bougeait pas d'un poil. Le malheureux n'était plus...

- Pauvre petit chou, je suis désolée...

Le petit cœur de la jeune femme se serra un instant, une moue triste tirant les traits de son visage. Avec toute la délicatesse possible, elle approcha sa main vers le petit roux qui ne faisait que miauler. Le laissant s'habituer à son odeur, elle le prit alors doucement dans ses mains. Jouant d'ingéniosité pour garder le petit félin contre elle et ses courses, en plus de son sac à main, elle fit en sorte d'avancer le plus vite possible pour rejoindre son petit nid douillet.

- Tu viens avec moi, mon petit. Ne t'inquiètes pas, je ne te ferai aucun mal.

Quelques minutes plus tard, elle aperçut son bâtiment. Son appartement était situé au dernier étage. Elle prit l'ascenseur. Les escaliers auraient apeuré le petit rouquin, le bousculant à chaque pas. En quatrième vitesse, elle ouvrit sa porte puis referma derrière elle. Donna, toujours délicate, posa le félin au sol, puis, prenant soin de ne pas l'écraser, déposa ses sacs pour ranger ses courses dans ses placards et son frigo. D'emblée, elle sortir deux petits bols, l'un qu'elle remplit d'eau, l'autre de petits bouts de steak provenant d'un de ses burgers.

- Je n'ai que ça pour toi pour l'instant...J'irai te chercher du lait demain, et on fera un tour chez le véto aussi, voir si tu vas bien.

L'héroïne le laissa prendre ses marques, l'observant quelques secondes en le poussant vers les petits bols servant de gamelles. Se redressant, Donna se dirigea vers sa salle de bain, préparant sa baignoire en faisant couler l'eau et y ajoutant du produit pour avoir un bain moussant.

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Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mardi 18 juillet 2023, 18:22:14 »
6 !

è_é

4
Les alentours de la ville / Re : My fuckin' big burger [PV]
« le: lundi 04 mars 2019, 19:42:58 »
Tonia était, tout simplement, la gentillesse incarnée, et cela se prouvait d'autant plus lorsque se présenter des Américains en manque de leur pays. Après tout, avec James, il faisait le couple le plus joyeux et aimant que Donna avait pu rencontrer. Ce sont des personnes si simples, vivants au jour le jour, tout en aidant son prochain dans le besoin. De telles crèmes, on n'en trouvait guère partout, surtout dans ce coin reculé du Japon, et, en particulier, caché au fin fond des bas quartiers de Seikusu. Autant dire que cet homme grisonnant avait là, une rude chance d'être tombé sur le Pearl Harbor. Tonia vint l'encaisser, souriant agréablement pour le remercier lorsqu'il déposa quelques billets verts dans le pot en verre. L'invitant à la suivre derrière le comptoir, elle lui montre l'emplacement de la petite cuisine, ainsi que du salon improvisé dans l'arrière boutique. Il ne s'agit là que d'un vieux canapé, une grande télé écran plat, avec sur les côtés, des drapeaux américains et du Super Bowl, et entre les deux, une table basse où prône déjà d'imposants gobelets en plastique.

James et Donna, presque affalés dans le vieux divan, étaient en pleine discussion lorsqu'une voix étrange les extirpe de leurs bavardages. James offrit un sourire rayonnant et amical du même acabit que sa femme, tandis que la brune posa plus en détail ses prunelles d'azur sur le nouveau venu. Un frisson désagréable lui parcourut l'échine, mais elle essaya de le cacher tant bien que mal. Ses lèvres rosées et charnues s'ourlèrent un instant en un fin sourire, se voulant rassurante, et indiquer que la présence de cet homme ne la dérangeait pas. Chose pas totalement vraie, car, malgré les années passées avec Quincy, sa phobie des hommes, en particulier des inconnus, était encore présente. Sa méfiante n'était qu'accentuer en ce genre de choses, même s'il s'avérait que l'inconnu soit un Américain, comme le présenta Tonia. James prit la parole, d'un ton gaillard.

- Bonjour jeune homme ! Installez-vous, hein ! Faites comme chez vous ! Ah, et chérie, rajoute plus de steaks et de bacon pour notre ami...Et pour moi aussi !

Un rire gras se déploie depuis sa gorge, accompagné par les gloussements de Donna, ainsi que de Tonia, cette dernière allant fouiller dans son table-top et mettant dans une nouvelle assiette, de beaux steaks de bœuf, avec plusieurs tranches de bacon.

La super humaine, dans sa tenue décontractée, se déplaça délicatement sur le vieux sofa, se collant un peu à James, tout en laissant assez de place à ce nouveau venu de prendre place à son tour. La brune ne se dépêtre pas de son petit sourire, surtout lorsqu'il affiche le pack de bières qu'elle espère fraîches ! Le ton de Donna se fit moqueur, quand enfin, elle prit la parole.

- Bah bien sûr ! C'est trop facile de choisir l'équipe gagnante !

Le voir prendre ses aises ne la dérange pas plus que cela, en réalité. C'est plutôt se retrouver quelques instants seule avec lui qui la perturbe, car ce bougre de James est parti rejoindre Tonia, après plusieurs essais pour se lever du vieux canapé. Étrangement, ou pas, la trentenaire se sentit un peu mal à l'aise lorsque son regard océan se posa sur la jambe cachée de l'homme. Elle arqua un sourcil sous sa remarque, se questionnant que quelques secondes avant de comprendre ce qu'il en était. Son visage se ternit un instant, avant de reprendre des couleurs, ou plutôt, de rayonner, avec ses lèvres charnues qui s'étirèrent en un doux sourire.

- Tornade ? Typhon ? Oh allez, vous pouvez pas nous prévoir un peu de soleil, s'il-vous-plaît ?

Une moue triste tord les traits de son visage, avant de s'en défaire aussi vite qu'elle était apparue, partant dans un petit rire. Naturellement, elle lui tendit sa main droite, se tournant un peu vers lui.

- Je suis Donna Troy. Et vous, l'enfant du pays, c'est quoi votre petit nom ?

Tonia et James s'embêtaient l'un l'autre, l'homme piquant une tranche de bacon cuite, sa femme lui grognant dessus et lui donnant un petit coup de hanche en guise de réponse.

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Les alentours de la ville / Re : My fuckin' big burger [PV]
« le: mercredi 14 novembre 2018, 17:32:18 »
De longues années s’étaient écoulées depuis l’arrivée de Miss Donna au Japon. Elle avait survécu à bien des péripéties. Oui, car on peut bien parler de survie à ce niveau, après ces années dans le coma, et rien que ces moments à revivre son viol. Mais la jeune demoiselle avait eu la chance de rencontrer de superbes personnes après son réveil. Tonia et James, les gérants de l’épicerie Pearl Harbor dans le quartier de la Toussaint, en plein Seikusu, étaient devenus la seconde famille de Donna, quand elle ne pouvait retourner aux States pour voir ses proches. Mais ils ne connaissaient rien de la véritable nature de Donna. Peut-être en était-il mieux ainsi ? Qui sait.

C’était d’ailleurs une journée où Donna travaillait en tant que serveuse que sa vie avait changée dans un tout autre sens. Elle y avait rencontré un certain Quincy Archer, écrivain américain venu se perdre au Japon pour être plus proche de son fils. Ils avaient appris à faire connaissance, un peu plus en allant au Pearl Harbor, et s’en étaient suivies mille et unes choses. Donna avait quitté son travail miteux de serveuse pour rejoindre celui de Quincy et devenir sa traductrice officielle au Japon. Il payait bien et finalement, cela ressemblait davantage à ce que la jolie brune voulait faire.

Derrière tout cela, se noua une belle amitié, puis un amour, qui s’effaça malheureusement avec les années et avec la popularité de Quincy qui ne fit que croître avec la sortie de ses livres. C’était beau et fort, le temps que cela dura. Mais il fallait se rendre à l’évidence : Quincy devenait un grand écrivain et cela le faisait voyager, et à côté de cela, Donna devait revêtir son costume de Wonder Girl et sauver le monde quand il avait besoin d’elle. Certes, parfois, cela la menait bien loin de Seikusu, mais la ville rassemblait à elle-même une grande partie des curiosités qui régnait sur la Terre. Et elle se devait d’être présente. La « séparation » fut douloureuse, mais Quincy et Donna restèrent bons amis, et la belle brune, trentenaire aujourd’hui, restait à Seikusu pour travailler pour lui.

Moitié traductrice, moitié super-héroïne. L’Américaine restait néanmoins assez discrète, même quand elle portait son magnifique costume noir. Les années lui avaient fait découvrir qu’elle pouvait voler, et d’autres pouvoirs encore. La jeune femme possédait force, endurance, rapidité et agilité, un peu comme ces super-héros que l’on pouvait trouver dans les comics ou dans la tête de certains hommes comme le célèbre Stan Lee. Paix à son âme. Pour elle, cela semblait tellement irréel. La brune se rappelait encore la fois où elle avait découvert qu’elle n’était plus qu’une simple humaine. Apeurée, stressée, joyeuse, euphorique, elle était passée par tellement d’émotions qu’elle ne se souvient plus vraiment. Seul un grondement du plus profond de son être lui demandait à sortir, exploser enfin au grand jour. Donna, la jeune femme violée devenue phobique des hommes, se changeait en Wonder Girl qui avait pris confiance en elle et qui ne montrait pas sa faiblesse d’humaine.

Aujourd’hui, la trentenaire américaine avait passé une matinée des plus simples. Certes, la journée n’était pas terminée, mais après avoir travaillé quelque peu pour le compte de Quincy, elle s’en était aller se perdre dans les rues de Seikusu. Ses pas étaient à peine dansants, légers et rythmés au son qui la faisait voyager, dans ses écouteurs. Elle était arrivée assez rapidement chez Tonia et James, qui vinrent l’accueillir avec tendresse. La boutique n’était pas vraiment des plus élégantes, mais elle reflétait leurs personnalités généreuses et amicales.

L’ambiance était des plus festives. La porte menant à l’arrière-boutique se situait non loin de la caisse enregistreuse de Tonia. La grande dame y avait installé un petit coin cuisine pour y confectionner ses merveilleux et succulents burgers pleins de bacon et de fromage. James en avait profité pour y mettre un canapé miteux mais confortable et un vieux téléviseur. Quand la boutique n’était pas bien remplie, il se permettait une pause et laisser ses vieux os devant la télévision à regarder des matchs de football américain.

Aujourd’hui, c’était spécial, et Donna le savait. Elle avait pris soin de se mettre à l’aise, un bon jean made in USA qui tombait à ses chevilles, un petit top basique rouge avec un très léger décolleté en V, et des petites tennis somme toutes sympathiques. Les lunettes sur le bout de son nez, elle arborait un chignon qu’elle fit à la va-vite pour être confortablement installée aux côtés de James dans ce piètre mais fameux divan. Encloisonnée avec son père adoptif dans l’arrière-boutique, ils avaient allumé le téléviseur et lancé une rediffusion du match de la finale du Super Bowl de cette année. Ils s’en fichaient de l’avoir déjà vu. Cela prenait tellement les tripes que c’était quelque chose à revivre.

Seule Tonia s’affairait à cuisiner les burgers pour ce midi, et à jeter un œil à la boutique en même temps, grâce à la caméra de sécurité. Un «  Ting ! » retentit, pour signaler la présence d’un client. La cuisinière baissa alors le feu sous sa poêle qui était en train de préparer les steaks bien épais. Elle essuya ses mains dans un torchon et sortit de sa cachette, le tablier encore au cou. Voyant l’homme présent devant elle, elle lui offrit un superbe sourire, celui d’une telle chaleur et d’une grande tendresse, qu’il ferait fondre n’importe quelle pierre.

- Bonjour monsieur ! Bienvenue au Pearl Harbor !

Sûrement que sa gaieté était contagieuse, car l’homme devant elle, un poil grisonnant, le lui rendit, et d’un ton affamé, lui demanda après des burgers. Elle lui répondit, un brin gênée.

- Et bien, oui, ce sont des burgers maison mais…Ils sont en réalité pour mon mari et une amie de la famille. Ils s’apprêtent à regarder, de nouveau, la finale du Super Bowl. Vous êtes du pays, visiblement ! Peut-être voudriez-vous partager un repas avec nous ?

C’était tout Tonia, même si James était de la même trempe. Prête à inviter n’importe quelle bonne bouille qui avait le mal du pays.

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Les alentours de la ville / Re : Another hero [Blacksmith]
« le: mercredi 29 janvier 2014, 23:49:13 »
Crac. Crac. Crac. PUTAIN ! Donna avait beau être bien plus souple que la moyenne humaine, elle n’en restait pas moins un être de chair et d’os ! Chose que cette créature violette ne voulait pas tenter de savoir. Elle souhaitait voir jusqu’à quand la super-héroïne tiendrait le coup, moment où son cou se briserait, en même temps que le reste de ses os, grâce à la force de son psyché. Déjà que son épaule blessée la faisait assez souffrir comme ça. Le télékinésiste tirait invisiblement sur les bras de la demoiselle, ramenés alors dans son dos avec force. Son dos se cambrait de plus en plus, essayant de suivre le mouvement pour amoindrir sa souffrance. Mais rien n’y faisait. Alors comme ça, ces monstres, ou plutôt ces morts-vivants, qui gigotaient en meute sous la jeune femme, n’étaient autres que des pantins de ce…Truc, de cette chose ? Et quel était son but ? Les questions fusèrent dans la petite tête de Wonder Girl, alors qu’elle cherchait par tous les moyens de se dépêtre de ce mauvais moment. Il lui fallait sortir de ce pétrin, bordel ! Sinon, elle allait finir en poupée désarticulée, offerte en pièces de boucherie pour les macchabés ambulants. Et puis, avant tout, il fallait penser à la sécurité de la population de Seikusu. Qui d’autre viendrait porter secours, là, maintenant, de suite ?

À croire que Miss Troy avait pensé trop fort. Mais comme on dit souvent, quand on parle du loup, on en voit le bout de la queue. Et quelle superbe queue ! De cheval, hein. Une chevelure pourpre, presque à l’égal du sang qui ruisselle de l’épaule de la brunette. On aurait dit des flammes, dansant au gré de la légère bise du soir. Donna en oublia sa douleur une minuscule seconde, peut-être deux, qui sait, trop absorbée par ce drôle d’énergumène qui…Et bien qui venait lui sauver les fesses un peu là ! L’américaine ne cessait de se débattre, comme si une proie qui gigote de trop pouvait fuir un tel prédateur. Mais c’est cet homme, merde, un homme quoi, encore… C’est cet homme qui vint la délivrer. Sans voir une quelconque magie ou pouvoir, le visage retourné à cet instant, les bruits de balles résonnèrent aux tympans de Wonder Girl. PAN ! PAN ! PAN ! La bestiole parme relâcha alors sa prise, Donna tombant lourdement au sol. Se relevant difficilement, elle se sentait comme dans le corps d’une vieille atteinte d’arthroses ou bien même d’ostéoporose. Son dos craqua une nouvelle fois, mais pour signifier qu’il n’était alors plus maltraité.

Un mur de flammes se dressa alors, surprenant grandement la demoiselle, englobant le drôle de couple. Les zombies alentours commençaient à peler gravement, et rares sont ceux qui s’approchaient et finissaient en torche humaine. L’odeur de chair morte en train de roussir était pestilentielle. Qui veut du barbecue de morts-vivants ? Ce petit jeu de tout feu, tout flamme, déstabilisa la créature violette, qui commença à prendre la poudre d’escampette. Wonder Girl ne pouvait se permettre de le laisser s’échapper, et le jeune homme devait en penser la même chose. Interdiction de le voir filer en douce sans le tracer et l’arrêter. Personne ne connaissait les plans de ce monstre, et ce qu’il pourrait faire ensuite, seul, au milieu d’une foule.

L’idée que partagea son compagnon de baston était bonne. L’attirer dans un coin tranquille, exempt de vie, serait parfait pour lui foutre sur le coin de la gueule et le mettre hors d’état de nuire. Sauf que ce machin-truc avait un avantage, le vol. Bon, Donna aussi après tout, mais l’autre roux non. Roux, rouge, c’est pareil ! D’un hochement de tête, elle approuva l’idée de cet homme qui l’avait sauvé. Une propulsion de ses jambes, et Miss Troy s’envola dans les airs, traversant les grosses fumées de cuisson de la viande morte, partant à la poursuite du chef de gang, si l’on peut dire. Du coin de l’œil, elle veillait à ne pas perdre de vue le jeune à la chevelure de feu, tout en suivant le monstre. Oui, le suivre. Parce que, pour l’instant, elle ne le poussait pas vers un quelconque endroit. C’est lui qui décidait d’entraîner ses deux poursuivants où il le souhaitait.

Ici, il s’agissait d’un immeuble, abandonné de surcroît. Vraisemblablement d’anciens bureaux, à voir les nombreuses et grandes vitres. En parlant de ça, la créature disparut du champ de vision des deux acolytes en passant à travers une vitre déjà à moitié brisée. Elle mémorisa l’étage, avant de voler vers le sol, se posant près du jeune homme, au pied de l’immeuble. Fixant l’éphèbe un instant, elle leva son pouce en direction de l’endroit où était rentrée la chose.


- Ca vous dit, une partie de cache-cache ?


Ils avaient un petit avantage pour le jeu. Ils étaient deux à chercher une seule personne qui se cachait. Sauf que tout ça n’avait rien à voir avec un jeu d’enfants. Si la chose arrivait à s’en sortir, qui sait ce qu’elle pouvait faire encore, lâchée au milieu de la population de Seikusu. Donna ne connaissait pas l’étendue des pouvoirs de son compagnon de la soirée, et pour palier à l’urgence de la situation, Wonder Girl décida qu’il était temps d’agir. Passant dans le dos du jeune homme, elle ravala bruyamment sa salive. Phobie de merde. Claque mentale pour se réveiller, et l’américaine passa ses mains sous les aisselles du rouquin.


- Je me permets…


Une impulsion de ses jambes, et les voilà tous les deux devant la vitre brisée par le monstre. Un coup d’œil, mais rien en vue. Bon. Donna voleta lentement, rasant de près le verre tranchant mais ne se blessa nullement. Délicatement, la brunette déposa l’homme au sol, ses yeux vagabondant tout autour. Aux aguets. Il faisait bien sombre dans le bâtiment, mais la demoiselle faisait plus appel à ses autres sens pour capter le moindre son. Un pas, puis un autre, elle s’avança doucement avant que…

Crrr…

Soudain, le craquement se fit plus fort et Donna eut le souffle coupé. Son corps fut heurté par une poutre métallique, que le monstre avait réussi à dégager d’un mur, projetant ainsi l’américaine à l’autre bout de la pièce, tel un pantin désarticulé. La belle, à terre, se mit à tousser pour reprendre son souffle, dégageant alors sans mal la poutre qui l’avait légèrement assommée. Mais…

Crr…

Le monstre ne semblait pas avoir fini de jouer

7
Il faut dire que, pour le coup, la jeune Donna se sentait bien égoïste. Pourtant, ce n’était vraiment pas son genre de penser à elle en premier. De penser à elle tout court, en réalité. Toujours les autres d’abord. Sauf qu’elle était bien maladroite. Ca, on ne pouvait pas en dire le contraire. Ce Dick, qu’elle venait de rencontrer à l’instant, était assez perturbé. C’est vrai quoi ! Cette ressemblance avec une amie proche, à lui, qui n’est plus de ce monde aujourd’hui, le chamboulait, et sûrement pas qu’un peu. Et pourtant, c’est bien le jeune homme qui venait réconforter la demoiselle, et non l’inverse. Donna, bordel, remue-toi un peu ! Vas lui remonter un peu le moral ! Toi, on s’en fout ! C’est lui le plus triste, là, maintenant ! RIGHT NOW ! Lui qui a besoin d’être consolé, vu que ta simple plastique lui rappelle son amie défunte. Mh. Mais revenir sur ce sujet douloureux n’était pas forcément la meilleure idée qu’il soit. Autant ne pas remuer le couteau dans la plaie, n’est-ce pas ?

Ce n’est pourtant pas Donna qui détourna le sujet de conversation et partit sur autre chose, mais bel et bien Dick. Le base-jumping. Quelle était cette chose ? La jeune femme ne connaissait pas vraiment. C’est-à-dire que dans sa vie, avant sa transformation je veux dire, la belle brune n’avait jamais été tentée par les sports extrêmes. Le base-jumping en était bien, non ? Ouf. Alors non, ce genre de disciplines ne l’intéressait pas plus que cela, se disant que ça serait bête de trouver la mort durant une séance alors qu’elle était si jeune ! Aujourd’hui, avec ses pouvoirs, elle pouvait réaliser bien des choses et avait moins peur. Oui, moins. Car la brunette connaissait encore des choses qui l’effrayaient. Comme Dick. Elle se contrôlait comme elle le pouvait, mais, on ne se débarrasse pas d’une phobie si facilement ! Enfin, il souriait désormais et Donna se dit que c’était le principal. Elle passait après !

L’air un peu plus enthousiaste, le jeune homme expliquait calmement ce qu’était le base-jumping. D’habitude fait à l’aide d’un parachute, lui utilisait son grappin. Pourquoi ? Pour avoir la sensation de voler durant quelques secondes. Voler est le rêve de tout homme. Pour l’américaine, ce n’en était plus un, grâce aux modifications que son corps avait subi avec le bromure d’éthidium. Mais la jeune femme pouvait très bien comprendre Dick. Elle aussi, il lui était arrivée d’ouvrir les bras lors de grandes bourrasques de vent et d’avoir le sentiment de quitter terre, de se sentir légère et disparaître derrière les nuages. Les songes ressemblaient souvent à ça. Alors oui, elle pouvait très bien comprendre le jeune brun et son envie d’adrénaline quand il se lançait dans le vide pour se sentir flotter une, deux, trois secondes. Il suffisait de le voir, le voir sourire un peu plus franchement encore une fois, alors que…

Atchoum ! Ca, c’était à prévoir. Pauvre Dick. La pluie battait toujours et ruinait les costumes de nos deux super-héros, transformant leurs chevelures de jais en frisottis de moutons. Bêêêêê ! Attendez, non…Il n’était pas le seul à éternuer là. Même Donna pouvait entendre d’autres personnes aux alentours être prises par des quintes de toux. Le nez de l’américaine se mit à remuer aussi, légèrement, comme si elle avait sniffé du poivre et que celui-ci lui démangeait. Mais pas d’éternuement de sa part. D’autres bruits retentirent dans les rues alentours. De la carcasse métallique, des cris…Wonder Girl n’était pas vraiment ce qu’on pouvait appeler une super-héroïne mais, même si elle n’avait guère confiance en elle, elle essayait d’accomplir ses missions avec brio. Du moins, le plus qu’elle pouvait faire, et souvent, c’était le cas, heureusement. Dick semblait davantage plus confiant que sa compagne de ronde, tendant sa main vers elle pour que la demoiselle le suive dans sa chute, grappin prêt.

Un sourire fin sur ses lèvres pulpeuses, Miss Troy refusa la main du super-héros, avant de s’approcher du bord du toit, ses orteils déjà dans le vide. Son regard azur se planta un instant dans celui de son voisin, avant de finalement se laisser tomber lourdement dans le vide. Le sol s’approchait de plus en plus, mais Donna allait se rattraper. Pas d’inquiétude. À la dernière seconde finalement, mais elle voulait ressentir cette adrénaline que Dick cherchait avec l’aide du base-jumping. Se redressant et reprenant dorénavant de la hauteur, elle regarda un instant derrière elle si le jeune homme la suivait.

Son nez picotait de plus en plus au fur et à mesure que les deux ombres noires de Seikusu avançaient vers un quartier réputé de luxe. Arrivés sur place, la jeune femme mit pieds à terre. La ruelle semblait prise d’un épais brouillard, dense et chaud. Il y avait un…Un silence pesant, ici. Cette scène rappelait à Donna un film. Mince, quel était le titre déjà ? …Silent Hill ! Oui, c’est ça ! Avec son brouillard permanent dû à la pluie de cendres constante. L’épaisse fumée grattait la gorge de la demoiselle. Quelle sensation désagréable ! Mais qu’est-ce qui avait bien pu se passer ? Wonder Girl avança lentement, ouvrant grand ses oreilles pour capter le moindre son. Brr…C’est glauque.

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Les alentours de la ville / Another hero [Blacksmith]
« le: mercredi 04 décembre 2013, 20:40:52 »
Il avait beau faire nuit, le ciel, drapé de ce manteau sombre, était parsemé de ces milliers de petites lucioles, qui papillonnent parfois derrière quelques cotons. Le bel astre lunaire veillait sur la ville de Seikusu, l’illuminant de sa douce lumière. Mais une autre personne veillait au grain et à la sécurité de ce bourg japonais. Donna avait pris le temps de bien nettoyer sa combinaison de super-héroïne, avant de l’enfiler au crépuscule, pour qu’à la nuit tombée, Wonder Girl guette au raz des buildings. Aux aguets, son regard azuré scrutait le moindre recoin des rues, œil de faucon à l’affut d’un quelconque souci, y compris dans les lieux moins fréquentés. Même si la jeune femme avait encore du mal à parfaitement jouer le rôle de protecteur de la cité, tout du moins, à cause de son manque de confiance en elle et sa phobie des hommes, elle prenait sur elle au maximum pour sécuriser son coin d’adoption. Son costume de super-héroïne ressemblait étrangement à ce ciel, en réalité. D’une obscurité profonde, elle scintille de mille et unes petits diamants, de ce qui semble plutôt être des paillettes. Wonder Girl, petit joyau de nuit, voguait dans les airs.

Soudain, un hurlement parvint à ses oreilles…


HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaa…


Et celui-ci s’éteignit quelques secondes après…

Ce genre de cri strident à en glacer le sang, même de Donna. La jeune femme s’arrêta en plein vol, droite comme un « i », évaluant la zone d’où provenait ce son meurtri. Reprenant sa course, la brunette ne mit pas longtemps avant d’arriver sur les lieux du…massacre. Un haut-le-cœur la prit, mettant la main devant sa bouche pour ne pas rendre. Le spectacle était tel que la demoiselle en était malade rien qu’à la vue de ce cadavre de femme. Jonchant à même le sol dans une petite ruelle, finissant en cul-de-sac, Donna ne saurait reconnaître la personne, à part dire qu’elle était blonde. Son visage avait été grignoté. De sa poitrine, il n’en restait qu’un sein, presque intact, l’autre ayant disparu du torse de la victime. Son ventre…Celui-ci était totalement ouvert, presque exempt de tout organe, à part de l’intestin grêle dont un court morceau donnait l’impression de s’enfuir du corps cadavérique. Le corps était encore chaud. L’odeur du sang prenait de trop le nez de la super-héroïne pour qu’elle ose s’en approcher de trop, juste à peine pour lui toucher la peau au niveau de la cheville.

Qui, ou quoi, avait bien pu faire une chose aussi horrible ? Car oui, à force de rondes, la belle américaine avait pu rencontrer, sur Seikusu, des…Choses hors du commun. Des monstres, des créatures, qu’elle n’aurait jamais cru voir de sa vie. Mais depuis sa transformation, ou plutôt sa mutation, à l’aide du bromure d’éthidium, Donna s’était bien ancrée en tête que si ce genre de choses pouvait arriver, alors, dans ce monde, il pouvait bien exister des créatures qu’on cite dans les légendes. Oh, elle n’avait pas tout vu non plus, et sincèrement, si la brunette pouvait éviter d’avoir affaire à ce genre de bestioles, elle le ferait. Mais on dirait bien qu’il en est autrement, désormais…

Un autre cri parvint aux oreilles de la jeune femme, qui détourna les yeux du cadavre frais, surprise. Ce n’était pas très loin. Surprise, très chère…Ce cadavre, qui encore quelques secondes auparavant, remua très lentement, s’éveillant. Un grognement attira l’attention de la belle brune, qui en écarquilla les yeux d’étonnement. Que ? Un mort qui revient à la vie ? Un…Un zombie ? Sérieusement ? Oh, bon dieu…Un frisson parcourut l’échine de la demoiselle alors qu’elle se relevait en un sursaut. Du dégoût se lisait sur son visage alors que la bête prenait vie sous ses yeux. Le cadavre sans visage se retrouve rapidement debout. Soudainement, il s’attaqua à la personne qui se trouvait devant elle, c’est-à-dire Wonder Girl. Vision d’enfer. Le monstre se rua sur Donna, la plaquant au sol, essayant de la mordre. Chose qu’elle arriva, au niveau de l’épaule. La super-héroïne couina sous la morsure, tirant sur la mâchoire de la créature pour lui faire lâcher prise. Elle la lui arracha, y ayant mis trop de force, avant de finalement lui briser la nuque, jusqu’à lui ôter la tête du reste du corps.


- Eurk…


Donna serra les dent en voyant l’état de son épaule gauche. Mais la jeune femme n’avait pas le temps de se plaindre. Elle devait rejoindre l’endroit d’où provenait l’autre cri. La ruelle voisine. S’y précipitant, elle vit ce qu’elle avait rencontré juste quelques secondes auparavant. Des morts-vivants. Ceux-ci, au nombre de sept, étaient encore attroupés, grognant, autour d’une nouvelle victime, en train de la dévorer sans retenue. Un nouveau haut-le-cœur la prit, avant de s’élancer pour réduire en bouillie cette vermine. Un par un, elle transperça leurs corps, leur arrachant la tête à chacun pour clairement les éliminer. Non, qu’ils ne se relèvent plus jamais.

Il devait en rester deux ou trois, alors que subitement, une voix sembla résonner dans le crâne de l’américaine. Toi…La jeune femme se sentit quitter le sol, comme si elle s’envolait, mais en aucun cas, elle ne faisait appel à ses pouvoirs. Son corps s’éleva dans les airs, à quelques mètres au-dessus du groupe de macchabés ambulants, qui sautillaient pour attraper leur repas.


- Mais que… ?


Ses muscles se tordaient doucement, jusqu’à lui faire craquer certaines articulations. Son dos se cambra sous une force qu’elle n’arriva pas à maîtriser. Ses jambes pendaient dans le vide, alors que ses bras, ses poignets furent ramenés dans son dos, comme si on l’avait menottée pour l’emmener au poste.


- Pas touche à mes minions…


What the  fuck ? Ces creatures avides de chair fraîche étaient des sortes de serviteurs ? Mais de qui ? Quand Donna osa enfin poser le regard d’où provenait cette voix d’outre-monde, elle en haussa les sourcils de surprise. Ce…truc contrôlait ces bestioles ? Pourquoi ? La question devrait être, de suite, comment se sortir de ce pétrin.

9
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 30 novembre 2013, 18:24:22 »
*lui balance la table dans la tronche et basta*
MAIS QUELLE VIOLENCE ! :O

18h26   ( Ayé. Je t'ai montré un émot et tu le ressors à toutes les sauces. Gné !  ;D )

10
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 30 novembre 2013, 18:16:33 »
*s'éloigne doucement*

Mais qui êtes-vous, m'sieur en combi ? °°

18h18

11
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 30 novembre 2013, 17:52:05 »
Yoyoooooooo !
>_<

17h54

12
Blabla / Re : J'épouse, j'esclavagise, je tue
« le: samedi 30 novembre 2013, 13:09:48 »
J'épouse Arashi. Elle peut se transformer en tout et nawak. Oui, je le veux, pardi !

Maelie...AUX PIEDS !

SP...Désolée... *lui coupe les pouvoirs lorsqu'il vole pour que...*  SPLASH !

Captain America, Marie Raven et Blacksmith.
Des super ! o/

13
Prélude / Re : Sentinel Prime
« le: vendredi 08 novembre 2013, 11:39:28 »
*arrive sur le topic par les airs*

R'bienvenue parmi nous ! (:

14
Soirée des plus étranges pour la jeune Donna. Un homme qui la rattrape dans la nuit et la prend pour une autre. Qui semble tout aussi fâché de voir que ce n’était pas celle qu’il attendait. L’américaine ne se sentait pas vraiment à l’aise avec toute cette histoire. Et, à vrai dire, Wonder Girl perdait de sa superbe qu’elle n’avait déjà pas, d’ailleurs. L’autre Donna, celle de Dick, était une merveilleuse femme, sûrement bien mieux que la brunette d’aujourd’hui. Toute cette histoire lui rappelait quelle piètre super-héroïne était la jeune demoiselle.

Suite à ça, elle préféra s’isoler un instant. Donna s’installa sur le rebord du toit, tout en sachant que si elle tombait, rien de grave ne pouvait lui arriver désormais. Mademoiselle Troy savait parfaitement voler grâce à son professeur particulier, Kyle. Le regard relevé sur ce ciel sombre et humide, elle ferma un instant les yeux. Un soupir s’échappe de ses lèvres pulpeuses. Dans son esprit, elle se remémorait Spirit Lake. Ca fait tellement longtemps qu’elle n’y est pas retournée. Ca lui permettrait de refaire le plein de bonnes choses, et d’avoir un meilleur moral qu’à l’heure actuelle. Et puis, elle pourrait revoir ses parents, enfin. Mais elle ne pouvait guère se permettre ce genre de choses aujourd’hui. Wonder Girl doit être présente pour les autres.

Dick s’approcha d’elle et prit place à côté de la brunette, posant une main sur son épaule. Un fin sourire se dessina sur le visage du jeune homme, alors que Donna se mit à frissonner. Oui, l’autre Donna était une femme formidable, une femme proche de Dick, mais celui-ci rassurait la nouvelle brunette dont il venait de rencontrer sur le fait que si elle lui ressemblait, elle ne pouvait qu’être formidable aussi. Il lui embrassa même le front pour la rassurer davantage. Chose qui surprit grandement la brunette. Cela fit sourire l’américaine, mais qui avait bien du mal à y croire. Elle, formidable ? Laissez-la rire. Pour elle, ce n’est pas grave si elle n’était pas l’identique de l’autre Donna, mais au moins, elle espérait ressembler un jour à une vraie super-héroïne. Quand elle aura plus confiance en elle. Les yeux fixant le paysage devant elle, le visage de Donna se fit mélancolique.



- Je ne sais pas ce que ça fait de perdre un proche mais…Elle doit horriblement vous manquer…



Une sensation de déchirement intense, sûrement. Mais la brunette en combinaison moulante ne pouvait que l’imaginer. Elle avait toujours eu cette chance de n’avoir perdu aucun de ses proches, pas même un ami. Enfin, si, un ami qui s’est éloigné, mais pas un décès. Elle ne savait pas comment la Donna de Dick était morte, mais elle se doutait que cela devait être dure pour elle d’admettre qu’elle devait partir. La brunette avait ressenti la même chose lors de son long coma. Elle se sentait partir mais combattait mille et uns démons pour ne pas se laisser emmener. La douleur est tout aussi immense pour celui qui part que pour celui qui reste.

Pauvre Donna. C’était donc ça le prix à payer pour mener une vie de super-héros ? Sacrifier sa vie pour celles des autres ? Donner sa vie pour les autres ? C’est noble, bien évidemment, mais…Non. La nouvelle Wonder Girl ne le voyait pas de cette façon.



- Je ne suis pas d’accord. Je n’ai pas offert ma vie aux autres. Je leur offre mes dons. Je ne suis pas qu’une super-héroïne. Je suis avant tout une humaine, qui mène une vie des plus simples. Bien sûr, je suis là pour les autres quand ils en ont besoin. Mais je pense qu’il faut savoir faire la part des choses. On ne peut pas vivre qu’en étant super-héros, sinon, on deviendrait fous et on n’apporterait plus rien de bien à la population qui a besoin de nous…Ca peut paraître utopique ce que je dis, mais je le vois ainsi…Si nous ne vivons pas notre vie comme nous le souhaitons, nous ne pourrons pas être de réels super-héros.



Donna se prendrait sûrement des remarques à cette réponse, mais c’est ainsi qu’elle voyait les choses. Si un super-héros ne dédie sa vie qu’à défendre la veuve et l’orphelin, jour et nuit, tout le long de son existence, il en perdrait l’envie, la force. Il faut se rajouter des buts dans la vie, même pour un super-héros. Trouver un job comme le commun des mortels et le garder. Trouver l’amour, et se battre bec et ongles pour son bonheur. Oui, c’est ainsi que l’américaine fait et fera désormais.

La pluie battait toujours fortement. Le drôle de couple était véritablement trempé jusqu’aux os, mais tant pis. Dick se releva doucement, secouant tout son corps pour faire disparaître au maximum l’eau ruisselant sur son corps. Mais pour le coup, c’est la jeune femme qui se retrouva éclaboussée. Un sourire amusé étira ses lèvres, avant de se relever à son tour, attrapant la main du jeune homme. Le contact la fit frissonner à nouveau. Décidément, elle n’avait pas encore l’habitude des hommes, et sa phobie faisait des siennes. Pourtant, elle prenait grandement sur elle pour rester à côté de lui, sans broncher ou chercher à fuir. Elle pencha la tête un peu sur le côté, relâchant la main de Dick, arquant un sourcil.



- Base jumping ? Qu’est-ce que c’est ? Vous faites ça avec votre grappin ?



C’est qu’elle n’avait pas vraiment l’habitude de ce genre de choses. Son truc à elle, c’était voler. Une super force aussi. Bien agile également. Mais du base jumping, jamais essayé…

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Blabla / Re : Re : La plus grosse poitrine d'LGJ
« le: mercredi 26 juin 2013, 13:23:39 »
Ce n'est pas assez gros pour ces messieurs, mistinguette ! ;D

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