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Sujets - Adonis

Pages: [1]
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Les contrées du Chaos / Jusqu'à la dernière étoile qui luit.. (PV)
« le: mardi 01 octobre 2013, 23:55:09 »
A l'horizon, seules deux montagnes dont les cimes enneigées disparaissent derrière des nuages laiteux semblent percer le blizzard. Plus bas, impossible de distinguer autre chose que la silhouette sombre de la forêt qui s'étendait à perte de vue. Le soleil s'était dérobé, la nature s'était tue, laissant place aux violentes bourrasques qui balayaient impitoyablement les sols gelés. Pourtant, il y en avait un qui semblait faire face. Une ombre frêle et vacillante progressait tant bien que mal dans la neige qui, à chaque pas, manquent de l'engloutir dans ses flots calmes. Dans ce sanctuaire si ancien et majestueux, il paraissait faible, mais pourtant animé d'une volonté exemplaire.

Ses jambes étaient hésitantes, sa démarche mal assurée, prêt à se briser sur le moindre obstacle qui se serait mis sur sa route. La vaste cape qui l'enveloppait, agitée par le vent, lui donnait des airs difformes et sa capuche effaçait ses traits, mais on devinait le regard à l'affut d'un abris salvateur. Il ne tarda pas à en trouver un, les racines noueuses et solides d'un pin formant une cavité sombre et humide, mais dont la seule vision réchauffait le voyageur. Il s'y traina et s’enfonça aussi profondément que ses larges épaules lui permettaient. Un long silence s'installa, l'homme conserva le mutisme le plus totale et les sons de l'extérieur s'étouffèrent peu à peu.

Alors qu'il retirait son habit afin d'en faire une couverture de fortune, on découvrit un visage blafard, dont les traits creusés et les lèvres bleues rappelaient ceux d'un mort. Il fouilla les compartiments de son armure, chaque mouvement de ses doigts rongés par le gel lui arrachant une grimace. L'objet en main, un faible sourire se dessina. Une étincelle et l'air s'embrasa. Il aurait tout sacrifié pour un bon feu, mais la flamme du briquet lui suffisait. Sa seconde main descendit le long de sa hanche. Une goute glissa sur ses doigts, le fit frissonner et un gémissement siffla entre ses lèvres. La plaie s'était rouverte. Il partait, et la délicieuse tentation du sommeil était irrésistible.

                                                 
( . . . )

Ils s'agissait d'une mission comme il en avait accomplis par dizaine. Des morts, qui revenaient à la vie et effrayaient la population locale. Des tas de viande qui ne demandaient qu'à retourner là d’où ils venaient. Si les vaincre fut aisé, il n'en était pas allé de même pour trouver la source de ce mal. Après des recherches laborieuses, il avait découvert un tertre où un nécromancien avait élu domicile. Après avoir découpé sa garde rapprochée de quelques revers de lame, il entreprit de le passer au fil de l'épée. Il remporta le duel, mais non sans blessure. La dague du sorcier noir s'était enfoncée jusqu'à la garde, épargnant miraculeusement les organes vitaux mais entaillant profondément son côté gauche, en dessous des côtes. La tête tranchée livrée aux habitants, Adonis avait repris la route.

Après deux jours de marche, les premiers effets s'étaient fait ressentir. La plaie, non contente de rester ouverte, n'avait cessé de le faire souffrir, le brûlant comme si une pointe de fer à blanc lui perforait les entrailles. Cela restait supportable, et il s'était laissé à croire que les talents d'un guérisseur quelconque lui permettrait un prompt rétablissement. Au fil des jours, l'inquiétude l'avait gagné. Tout avait commencé avec de légères nausées, des tremblements et une plaie tuméfiée mais sans trace d'infection. Ensuite il s'était mis à vomir du sang plusieurs fois par jour et son front brûlant n'était rien à côté de la migraine infernale qui lui broyait le crâne. Impossible de manier son épée, de monter à cheval ou même de tenir des propos claires. Il avait rendu visite à de nombreux médecins, aucun n'avait un remède fiable à proposer. 

La solution lui apparue alors qu'il traversait un village terranide, perdu dans les contrées du chaos. Les rumeurs parlaient d'un herboriste si doué qu'il pouvait vous soigner quand d'autres vous enterraient déjà. Il n'y croyait qu'à moitié, mais dans son état il n'avait guère le choix. Si la légende s'avérait vraie, peut-être avait-il une chance de survie. On lui indiqua la route à suivre, un chemin sinueux escaladant un col enneigé et inhospitalier, mais qui cachait derrière ses parois abruptes une prestigieuse académie de magie battis par les elfes. L'ascension qui s'en suivi lui parut interminable, et si chaque mètre le rapprochait de son but, la mort n'était pas loin.

( . . . )

La fraicheur de la mousse le réveilla. Il avait dormi de longues heures, et pourtant il avait l'impression de n'avoir fermé les yeux qu'un instant. Son dos et ses jambes étaient douloureux, mais ce n'était rien à côté du feu qui le dévorait de l'intérieur. Il agrippa faiblement une racine et se hissa hors de sa couche. Le soleil était de retour, et Adonis passa de longues minutes avant de reconnaitre l'endroit. Le temps était clair, bien que le froid des hauteurs persistait. Les arbres sinistres qui hantaient la brume n'étaient à présent plus que des arbres. Juché sur un talus de neige, il avait une vue imprenable sur le plateau. Loin devant lui, on distinguait les hauts murs de la gigantesque académie, qui, invisibles auparavant, occupés une grande partie de son champ de vision. Si ce spectacle aurait ravi n'importe quel voyageur, lui n'en avait même plus la force. A l'orée des bois, il avançait, tel un spectre impassible et taciturne. Il n'était rien de plus qu'un corps vidé et ne gardait d'humain que son physique. A travers la forêt, il restait un long chemin à parcourir, et déjà ses forces l'abandonnaient. Il le savait, bientôt, le sommeil aurait raison de lui.



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Prélude / Du chaos naît une étoile. [Valimuté]
« le: samedi 28 septembre 2013, 23:37:37 »
ADONIS

Âge : 273 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain mais vraisemblablement d'autre ascendance
Orientation : Hétérosexuel convaincu et borné

Histoire

Certains l'eut dit lointain descendant de la race de bronze ou des héros, les grands seigneurs d'un temps révolu, ou qu'en son sang coulait le feu d'antiques dragons. Beaucoup d'autres l'eut prétendu fruit du divin, d'un quelconque dieu guerrier ou même d'Aphrodite en personne. La vérité est bien moins louable.

Bien avant l'âge des hommes, au-delà de la mémoire de tout mortel, vivaient les Titans, engeance d'Ouranos et Gaïa, maîtres incontestés de la terre, des cieux et des enfers. Tant respectés que craints, pendant longtemps nul ne s'opposa à leur règne de tyrans. Jusqu'à ce que Cronos, le plus puissant d'entre eux, ne donne naissance aux Olympiens. Se rappelant la prophétie d'Ouranos selon laquelle son propre fils prendra le pouvoir, il les dévora un à un. Mais sa femme, Rhéa, parvint à lui subtiliser le dernier-né, Zeus.

Il grandit loin des siens, élevé par les Méliades, et sa puissance grandit à même mesure que sa colère. Le temps venu, il prit les armes et rusa pour obliger son père à recracher ses frères et sœurs. C'était une première victoire, et son ambition était bien plus grande. Il provoqua les Titans sur le mont Othrys et les affronta, accompagné des Olympiens, au cours d'une terrible bataille et aujourd'hui connue comme la Titanomachie. Le ciel était nimbé d'éclairs, des torrents de lave jaillissaient de l'Erèbe et la terre tremblait de peur d'être réduite à néant. Après des années d'une guerre sanglante, l'Olympe prit l'ascendant, fort du présent des Cyclopes.

Au terme du conflit, les Titans furent bannis et précipités dans une vaste prison de sang et de cendres, située profondément dans les entrailles de la terre, plus basse encore que le royaume des damnés : le Tartare. Là-bas les attendait une éternité de souffrance. Mais il y en eut deux qui furent épargnés : Océan et Hypérion, jugés trop précieux car le premier était père des dieux fleuves et le second du soleil et de la lune. Cependant, jamais ils ne furent autorisés à se mêler aux Olympiens et ils s'exilèrent loin de tout, disparaissant au milieu des créations inférieures, les bêtes et les hommes.

Bien qu'époux de sa sœur et titanide Théia, Hypérion s'éprit d'une mortelle native de Terra, Cényde, dont on disait que la beauté n'avait d'égale en son temps. Simple, elle ne se douta pas un instant de sa véritable nature et ils vécurent un idylle d'un an. La fin de cet amour fut aussi brutale que tragique. Théia, jalouse, les observait depuis le Tartare, guettant une occasion pour échapper à la garde des Hécatonchires. Quand elle parvint à se libérer, elle libéra toute sa haine et vint trouver les amants endormis. Sans qu'ils ne se réveillent, elle poignarda Cényde et disparut en maudissant Hypérion. Ce dernier ne fut alerté que par les gémissements de la femme qui perdait son sang. Il était déjà trop tard et la plaie n'était pas de celle qu'il pouvait guérir. Il lui fit ses adieux, et tandis qu'elle rendait son dernier soupir, il sauve l'enfant qui était en elle.

Avec le nouveau-né, il se rendit là où on l'on ne pourrait l'atteindre. La lune, sa fille Séléné, recueillit l'enfant et il lui fit jurer de ne jamais lui révéler qui il était. Si Théia retrouvait sa trace, il trouverait une mort certaine. Séléné, charmée par la beauté de l'enfant, lui donna le nom d'Adonis, comme celui qui parvint un jour à séduire la déesse Aphrodite. Elle le protégea des dangers du monde et le nourrit de son sein. Adonis dormit durant cent ans, d'un sommeil paisible et sans bruit, bercé par la douceur des étoiles et la chaleur du soleil. Lorsque le réveil fut venu, il était fort et avait déjà l'assurance d'un dieu. Il tomba, purement et simplement, comme la nuit ou le jour. D'en bas, il brillait comme une comète d'une ampleur exceptionnelle, qui, majestueuse, ralentit en approchant du sol et le déposa délicatement. Le bras de Séléné disparut alors, le laissant seul au monde.

Adonis se révéla forgé du même métal que les héros que la poésie antique ovationne. Ne connaissant pas la peur, il mène une vie faste et digne de ses pairs, guidée par les quêtes équipes, semblant n'avoir d'autres but que la gloire. A travers tout Terra, on le voit terrassant des créatures qu'aucun homme ne peut vaincre et relevant chaque défi lancé à son encontre. Il ne connait que peu de défaites, et ces rares dernières ne sont là que pour le renforcer. Mais il n'est pas aussi parfait et chevaleresque que les bardes se plaisent à conter et chanter aux tables des seigneurs. Il y a une part d'humain en lui qui ne demande qu'à sortir et ne lui permet pas d'ignorer les plaisirs et le luxe. L'innocence est loin et il ne crachera pas sur quelques pucelles en manque ou une bonne cuvée d'hydromel, sans toutefois tomber dans une démesure perverse.

Aujourd'hui, Adonis continue son bout de chemin, toujours solitaire et en quête d'aventures.

Physique : Adonis est l’incarnation humaine de la force légendaire des titans. Du haut de presque deux mètres, il domine nombre de mortels d'une bonne tête. Battis tout en hauteur, il possède une musculature suffisamment développée pour décourager les adversaires les moins téméraires, sans alourdir ses déplacements qui restent vifs et souples. Le torse fier, la démarche altière, il semble comme sculpté dans du marbre brut, à la fois puissant et élégant.

Il est dit beaucoup de choses de son visage, capable d'inspirer la crainte comme l'admiration. Ses traits physiques marqués et anguleux sont hérités de son père, avec une mâchoire avenante et des sourcils épais qui lui donnent un air féroce. Selon certains, dans ses yeux se refléteraient la lueur argentée et froide de la lune, bien qu'en réalité, il tiendrait plutôt du titan Océan des iris non pas d'argent mais d'azur. Ses cheveux noirs de jais sont la seule chose qu'il tienne d'une mère qu'il n'a jamais vu. L'ensemble est harmonieux mais une terrible balafre défigure sa joue droite.

Ses pouvoirs empêchent la plupart des blessures de laisser une trace durable, c'est pourquoi il parait n'avoir jamais saigné malgré les innombrables combats, à l'exception d'une profonde coupure qui traverse son visage, partant de l'oreille gauche, longeant la mâchoire pour finir sa course sous la lèvre inférieure. Il s'agit là d'une dague peu commune, forgée pour les dieux, qu'un voleur doué avait dérobé. Elle aurait pu faire sa fortune, elle avait provoqué sa perte. Une blessure humiliante puisque reçue de la main d'un lâche, dont il n'apprécie guère de parler mais qu'il est difficile de ne pas remarquer.

Son armure, noire d'encre, est conçue pour lui assurer un confort optimal en toute situation, aussi indispensable en duel que pour une opération discrète. Elle résiste à des températures extrêmes et réduit sensiblement les chocs. En cas de coupure, les tissus situés sous les plaques blindées peuvent se reformer en parfaite autonomie. Il s'agit d'une technologie innovante, à base de milliers de nanomachines qui travaillent comme une seule.

Caractère : Le combat est sa muse, l'honneur sa Bible. Fier comme un dragon, sa vie entière est guidée par des principes rigoureux qu'il s'est juré de suivre jusqu'à ce que Charon ne lui accorde de traverser le Styx et trouver l'éternel repos. Sur Terra, il n'y a nul géants ou brigands qui puissent survivre à son passage. Qu'on lui donne une princesse à sauver, un trésor à trouver ou un serpent à terrasser et l'on peut être sur de le voir mener sa sainte croisade. Certains le chantent sans peur mais se trompent. Il faut juste comprendre qu'après avoir vaincu maints périples, il s'est renforcé et est devenu difficilement impressionnable.

Même le plus risqué des combats ne lui ferait oublier le code d'un affrontement. Il se présente toujours à l'adversaire en lui laissant une chance de se rendre. Si celui-ci conteste, alors il se bat, à armes égales et sans user de ruse. S'il l'emporte et qu'il doit prendre une vie, jamais il ne quitte du regard celui qu'il exécute. N'y voyait là aucune forme de pitié, car il s'agit simplement d'une question d'honneur. Cet honneur qui le fait vivre, parfois poussé à un ridicule paroxysme mais qu'il défend avec une ferveur presque religieuse.

Aux premiers abords, il est froid. Taciturne, renfermé. Il s'est exclu lui-même de la société. Quand on le voit combattre, il est difficile de le penser capable d'éprouver une once de sentiment. C'est ce qu'il veut faire croire, car il est dans son intérêt de paraître infaillible. Néanmoins, sous cette armure, il y a un homme. Rare sont ceux qui parviennent à l'atteindre, mais il n'est pas insensible à ce qui l'entoure. Plusieurs fois il a succombé aux charmes d'une rencontre fortuite.

Bien sûr, il ne suffit pas d'écarter les jambes pour le séduire. Seule une femme forte aura sa chance. Alors, et seulement alors, il commence à s'ouvrir. D'un naturel arrogant et dominateur, un peu machiste malgré lui, il aime cependant qu'on lui oppose de la résistance et la soumission ne l'intéresse pas. Dans la plus stricte intimité, il est capable de se montrer doux et attentionné (du moins à sa façon, c'est à dire maladroit mais sincère), passionné au quotidien comme dans les ébats nocturnes. Une relation qui sera toujours éphémère mais pas moins plaisante.

Pour les amis, il en va de même. Il les compte sur les doigts d'une main mais lui sont très chers. Son respect gagné, peu de personne se montre aussi loyal. Parfois difficile à vivre, mais toujours prêt à rendre service, si se rapprocher de lui est un pari risqué, le compter parmi ses proches est un atout indéniable.

Concernant les diverses races qui parcourent Terra, Adonis émet un avis partagé. S'il apprécie fortement la compagnie des terranides comme des humains, autours d'un verre comme dans son lit, il exècre toutes aberrations difformes, tels les créatures tentaculaires et autres amas gélatineux. Il a également des réserves au sujet des démons, dont les mœurs lui sont incompréhensibles. De manière plus générale, il adopte une attitude curieuse, presque fascinée à l'égard des races humanoïdes qu'il ne connait pas, sans que cela dérive dans la perversité la plus totale.
Autre

Sang des titans : Ses origines lui confèrent une force et résistance supérieures aux hommes ainsi qu'une certaine sensibilité à la magie. Son sang ne peut être affecté par les poisons ou la maladie et quiconque le boira sans son autorisation verra ses entrailles bruler lentement.

Champion des hommes : Chaque défaite le rend plus fort et l'appel de l'honneur ne peut être ignoré. En bonne santé, jamais son esprit ne cédera à l'emprise d'une force maléfique, bien que l'hybris qu'il commet le corrompt peu à peu et que son humanité puisse être perçue comme une faille.

Pupille de la lune : De nuit, le lait qui l'a nourri lui donne le pouvoir de voir dans le noir le plus complet et de discerner les illusions du réel. Sous une pleine lune, la bénédiction de Séléné guérira toutes ses blessures.

Armure Tekhane :
Offerte en remerciement d'une insurrection matée par sa seule poigne, il s'agit du fleuron de la technologie en matière d'armure légère. A la fois furtive et solide, il ne la quitte que dans la plus grande intimité.


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