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Messages - Szaalion IV

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Les contrées du Chaos / Re : Un examen hors du commun PV Szaalion IV
« le: dimanche 23 août 2015, 16:13:57 »
- Tout d'abord, je tiens sincèrement à vous présenter mes plus plates excuses pour tout à l'heure. Mais entre nous, votre Seigneurie, vous l'aviez bien cherché.
- Votre dossier évoquait une sensibilité quant à une éventuelle discrimination sexuelle. Jouer Gaddo me permettait de le constater. Si je ne vous tiens pas rigueur de votre réaction, c'est parce que je l'ai délibérément provoquée. Toutefois, ce sera un point à corriger. Lorsque vous serez en service, vous ne pourrez aucunement vous permettre une pareille saute d'humeur, surtout avec une réaction si vive. Nous veillerons à corriger cela. Dans votre intérêt.

Szaalion avait monté lui-même la Platinum Guard, au début de son règne. Il existait bien un corps de protection d'élite dévoué à l'Empereur auparavant, mais l'Empereur l'avait toujours trouvé aussi désuet que poussiéreux et c'était cela qui l'avait poussé à le réformer en profondeur pour en extraire sa garde, selon sa conception de la chose. Si il supervisait les sélections et les remises de récompenses, Szaalion veillait aussi à être présent à chaque punition infligée. La Platinum avait une importance particulière à ses yeux, parce qu'envoyée sur des missions qui dépassaient le cadre officiel. Angie Mercuri le découvrirait bien assez tôt.
Elle posait d'ailleurs sa question et cela, curieusement, fit sourire l'Altesse impériale qui la regarda avec malice.

- Qui a parlé d'avoir besoin d'être vêtu ?

La cabine d'asenceur s'arrêta presque au même moment et Dannika en actionna les portes. D'une révérence discrète, elle invita son seigneur et maître à passer et en fit de même pour Angie. Alors qu'elle allait les imiter, Szaalion l'arrêta d'un geste de main poli mais définitif. Docile, l'amazone ne cilla même pas et attendit les instructions qu'elle savait imminentes.

- Allez prévenir le Général, que la salle soit prête pour la cérémonie. Faites lui savoir que je resterai avec mademoiselle Mercuri le temps de ses ablutions -et des miennes.
- Maître, fit Dannika pour toute réponse.

La guerrière au sein nu retourna donc dans la cabine et fit jouer les boutons pour être emportée quelques étages plus haut, tandis que Szaalion se tournait vers Angie et l'invitait d'un geste de la main à le précéder. La porte s'était ouverte sur un petit couloir qui déboucha sur ce qui ressemblait à un vestiaire ou reposaient de grands et larges casiers de bonne factures, alignés contre les murs carrelés de blanc et d'or. Les noms qui s'y tenaient étaient prestigieux : tous rapportaient à d'importantes personnalités des divers corps d'armée, comme Angie pouvait le constater. Au centre, un banc permettait de s'asseoir mais aussi de suspendre quelques effets personnels.

- Vous voici dans les douches de l'arène réservées aux officiers et à leurs éventuels invités. Elles sont plus... confortables que les douches des soldats. Allons, déshabillez vous, je vous en prie.

Szaalion n'avait pas attendu. L'Empereur de Vapeur avait déjà ôté son haut militaire pour dévoiler son torse agréablement dessiné, portant les stigmates de vieilles blessures. Son pélerinage sur Terra comme anonyme, avant d'accéder au trône, avait laissé des traces... Sans pudeur, l'impériale altesse se retrouva rapidement nu, ses vêtements accrochés et ses cheveux dénoués. Beau et jeune, il tendait à Angie une main aimable pour l'emmener avec lui, savourant l'excitante nudité de la nouvelle recrue. Pétri d'envie mais poli et correct, l'intérêt de Szaalion ne me manifesta que par un discret début d'érection sur lequel il ne s'attarda nullement. Le couple arriva alors dans les douches même, dont l'installation faisait davantage penser à des thermes romaines. Trois bassins de profondeur différentes étaient alimentés par d'élégants robinet à tête de lion, laissant la vapeur emplir la pièce créée avec un goût raffiné. Au fond dévalait sur tout un mur une cascade d'eau chaude.

- Mettez vous à votre aise. Savourez, dit-il en passant une main légère sur sa croupe. Vous ne reviendrez ici qu'une fois montée en grade, après tout.

La main indisciplinée disparut en frôlant une des fesses et Szaalion se dirigea vers un bassin pour s'y glisser, poussant un soupir de satisfaction pendant que l'eau chaude détendait ses muscles endoloris par la brutalité des épreuves qui venaient d'avoir lieu. D'un regard, il invita Angie à le rejoindre.

- Ce qui se passe ici n'est en rien un traitement de faveur. Je pourrais vous prendre sur le carrelage que cela n'influencerait pas votre parcours au sein de la Platinum Guard. Pour l'heure, vous n'êtes pas intronisée. Vous êtes simplement un de mes sujets plus chanceux que les autres... A vous de profiter de cette chance à votre convenance.

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Les contrées du Chaos / Re : Un examen hors du commun PV Szaalion IV
« le: mercredi 19 août 2015, 20:36:15 »
Les personnes présentes dans l'arène avaient savouré l'affrontement. Même Dannika, fière amazone qui s'élevaient martialement un cran au-dessus des membres de la Platinum Guard, toisa l'échange d'un oeil appréciateur. Les passes enchaînées, les feintes placées ou déjouées, les jeux de jambes comme les coups de poing... Le combat avait été plus long que les jurés ne l'avaient d'abord pensé; Jak et Angie se valant largement. Ce furent davantage les réflexes qui déterminèrent de l'issue plutôt que les talents combatifs respectifs, tout autant qu'une dose de chance. Mais cette dernière faisait partie du bagage de chaque combattant et certaines batailles ne se gagnaient en fait que sur ce facteur des plus aléatoires. Au final, Mercuri se retrouva positionnée au-dessus de son rival, l'acier de sa lame prêt à lui ouvrir la gorge. Ainsi donc était rendu par les armes le verdict tant attendu par ces deux là : Angie allait rejoindre la faction d'élite et enfiler la très respectable armure couleur ivoire. Les jurés qui s'étaient rassemblés au bord de l'arène à distance respectable des deux fauves échangèrent quelques mots en murmurant et en hochant la tête, tandis que Gaddo posait sur le vainqueur comme sur le vaincu un regard flamboyant après s'être lui-même tenu à l'écart du combat.
Les jeunes gens s'enlaçèrent aimablement, puis l'homme grassouillet qui avait expliqué les enjeux de ce combat toussa pour les inviter poliment à se séparer et à se mettre au garde-à-vous. Une fois que ce fut fait, les cinq jurés s'avançèrent ensemble. Le petit gros prit la parole pour eux tous, cette fois.

- Un duel digne d'éloges ! Rares sont les amis, les frères et les amants s'étant retrouvés dans votre situation et s'étant livré plus féroce bataille. Vous avez autant que miss Mercuri votre place dans la Garde de Son Altesse, Jak.

Il allait continuer quand Gaddo s'avança. De façon tout à fait inattendue, les jurés firent simultanément un pas en arrière et esquissèrent une légère (mais très respectueuse) révérence. Le candidat laissa filer quelques applaudissements avant de s'approcher un peu plus du couple. D'une main, Gaddo défit sa queue de cheval pour ébouriffer un peu ses cheveux longs avant de les réunir en un élégant mais grossier catogan haut tandis que de l'autre, il effaçait le maquillage qui avait affaisé et vieilli ses traits jusque là. Murmurant une brève aria magique, Gaddo s'entoura d'une lumière verdâtre qui modifia sa physionomie, la rendant ô combien plus agréable à l'oeil... Et bien plus impériale. Car l'homme frustre et machiste avait laissé sa place à un individu sans égal au sein de l'Empire de Vapeur tout entier.
L'Empereur Szaalion IV en personne, qui flottait légèrement dans des vêtements militaires n'étant plus adapté à son gabarit moins gras que celui de "Gaddo". Devant le spectacle, les jurés posèrent finalement genou à terre tandis que Dannika, souple comme un chat, se plaçait dans son dos.

- Les lois sont les lois, Jak, commença Szaalion en regardant l'homme. Si moi, je ne les respecte pas, qui le fera ? Votre place au sein de ma garde personnelle s'est envolée mais vous serez récompensé pour votre excellent esprit, tant moral que combatif. Je pense que choisir votre affectation et votre grade au sein d'une des phalanges de l'armée vaporéenne saura adoucir votre peine.

Solennel, l'Empereur posa une main sur l'épaule du prétendant déchu en lui offrant un sourire léger de circonstance. Sur un signe de la tête de Szaalion, les jurés se retirèrent en entraînant Jak avec eux. D'ici à quelques minutes, l'homme pourrait choisir avec eux son avenir militaire. Le petit groupe s'en fût finalement de l'arène pour ne laisser ensemble que Mercuri, Szaalion et Dannika. L'amazone apportait déjà un linge humide à l'Empereur afin qu'il puisse se nettoyer le visage. Une fois débarbouillé, l'homme vint à saisir Angie par les deux épaules, signe si il en était de la satisfaction qu'il ressentait après ses exploits.
La relâchant, Szaalion l'invita à le suivre d'un geste de tête puis fila par une porte de côté réservée à ce genre d'usage. Le petit groupe en vint à suivre un couloir simple, de fonction.

- Considérez vous comme particulièrement chanceuse, mademoiselle Mercuri. Si j'assiste le plus souvent possible aux sélections, je ne repars presque jamais avec le vainqueur. Néanmoins, ce même vainqueur ne manque pas souvent de me briser le nez après quelques mots échangés. Il lui adressa un léger sourire pour lui signifier que l'incident ne comptait pas, puis continua. Vous avez réagi admirablement bien, à l'image de Jak lors du choix du vainqueur. C'est un excellent allié que vous avez là, mademoiselle... Veillez à le garder. J'ai parcouru les dossiers des participants avec intérêt, comme toujours. J'aime savoir à qui je confie ma sécurité. Votre présentation à l'examen n'a été possible que parce que je l'ai personnellement autorisée. Vous êtes turbulente et vive -trop peut-être, selon quelques uns des jurés. Vous êtes aussi une enfant fidèle de la Vapeur et un sujet amoureux du trône. Cela, pour moi, fait la différence. Il vous faudra apprendre à vous canaliser, toutefois. Voyez vous, je ne tolère de mes Platinum aucun égard d'aucune sorte. Et, si séduisante que vous soyez, ça ne comptera absolument pas lors de la punition. Si punition il y a. Suis-je clair, mademoiselle Mercuri ? Au sein de la Platinum Guard, il n'y a ni homme ni femme. Juste des combattants asexués.

L'Empereur aimait les femmes et Angie Mercuri avait tous les atouts pour lui plaire. Comme tout bon vaporéen, Szaalion avait sciemment attardé son regard sur le corps de la jeune femme, car il s'agissait là dans les coutumes d'une marque d'appréciation flatteuse d'un mâle envers une femelle, plus important peut-être qu'un délicat compliment. Néanmoins, dès lors qu'elle deviendrait une Platinum, le renflement flatteur de son fessier ou le volume alléchant de ses seins n'entreraient plus en ligne de compte. Seules ses performances, sa fiabilité et ses compétences auraient du poids. N'importe quelle femme qui allait devenir sa soeur de corps pourrait d'ailleurs en témoigner.
Dannika appela l'ascenseur devant lequel ils s'étaient arrêtés, et fit entrer Szaalion en premier avant de laisser passer Angie et de fermer la marche. A la fin, elle lança la cabine vers le quatrième palier -celui des douches, côté VIP cette fois.

- Nous allons d'abord nous laver. Ensuite, je vous présenterai à votre officier supérieur. Si vous avez des questions, je vous en prie, parlez librement. Considérez que vous êtes toujours en face d'un condisciple.

D'un regard noir lancé par-dessus l'épaule du souverain, Dannika rappela toutefois à Angie qu'il valait mieux pour elle ne pas oublier qu'elle s'adressait à la tête même de tout l'Empire de Vapeur. Sans doute l'amazone n'était-elle pas décidée à oublier que cette femme avait levé la main sur son maître, la raison important peu.

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Les contrées du Chaos / Re : Un examen hors du commun PV Szaalion IV
« le: dimanche 16 août 2015, 16:05:05 »
Gaddo, avouons le, fût maîtrisé plus facilement qu'on aurait put le croire. Il avait poussé la plaisanterie trop loin et s'était retrouvé face à une Angie vive et réactive, probablement encore chaude des efforts fournis durant les phases finales de l'examen. Le coup de talon de la voluptueuse vaporéenne vint le cueillir au menton et bien qu'il tenta de se mettre en garde, il chuta lourdement et se fit tenir en respect par la botte qui lui écrasait les burnes. Trop fier pour gémir sous l'écrasement infligé par une Mercuri tout à fait disposée semblait-il à l'émasculer, Gaddo se contenta de grogner en tentant de lui agripper la cheville. L'effort était rendu difficile par le souffle coupé que lui infligeait l'écrasement testiculaire et le beau parleur se retrouva dompté. Angie en profita pour remettre les pendules à l'heure quant à ses incivilités envers Son Altesse et l'Empire ainsi que la Platinum et Jak enfonçait le clou tandis que Gaddo était relâché et se traînait sur une paire de mètres pour échapper à la furie. Sur ses lèvres semblait apparaître un léger sourire, souillé par le sang qui coulait de son nez.
Entre-temps, les jurés étaient revenus et s'étaient stoppés devant la scène à laquelle ils n'avaient pas manqué d'assister. Certains blêmissaient même, mais personne ne vint reprendre Angie, Jak ou Gaddo. Dans un coin de la pièce était en revanche apparue une jeune femme qui portait la main sur son épée tout en fixant les protagonistes du scandale avec un regard sévère : il s'agissait de
Dannika, une des gardes du corps exclusives de l'Empereur. Signe si il en était que Son Altesse impériale était effectivement dans les environs.

Un des jurés claqua enfin dans les mains et les aspirants se mirent tous en rang parfait, droit comme des i, en parfait militaires. Gaddo était un peu écarté de Jak et Angie, ne leur accordant plus réellement d'attention. Son nez ne saignait plus, soigné à la va-vite par un sort de soin basique. Il n'avait pas fier allure toutefois, avec le bas du visage et les vêtements couverts de sang.
Le juré lui jeta un oeil rapide avant de se râcler la gorge, sortant une petite liste qu'il consulta un instant dans le silence avant de prendre la parole.


- Beaucoup d'aspirants cette année, comme vous pouvez le voir. Vous êtes 25 alors que les places sont limitées. Que vous le sachiez ou pas, la Platinum Guard marche volontairement en effectif réduit. Son Altesse connait personnellement chacun des membres de sa garde et sait pouvoir compter sur eux, parce qu'il s'assure de leurs talents et de leur fidélité au quotidien de la façon qui lui plait. Etre intronisé en tant que garde Platinum est un honneur mais aussi un fardeau ! L'excellence est votre seule et unique option et bon nombre ici ne sont pas taillés pour ce rôle. Néanmoins, les recalés bénéficieront d'ors et déjà d'une faveur de notre Empereur, qui les fera tous monter en grade et leur permettra de s'entraîner pour l'année prochaine. Voyez-y la reconnaissance de vos efforts et non pas une punition. Bien ! Que les noms que je vais citer s'avançent. Jak, Angie, Gaddo.

Il laissa le temps aux trois personnes désignées de faire un pas pour sortir du rang, tandis qu'il libérait les autres d'un geste de la main. Deux des Platinum qui sécurisaient l'examen firent sortir les recalés avant de refermer les portes de l'arène dans laquelle ne restaient plus que les trois retenus, les cinq jurés et Dannika, qui faisait toujours peser son regard acéré sur les protagonistes. D'un mouvement de main presque un peu gêné, le juré fit s'écarter d'un pas de côté Gaddo, tandis qu'il s'adressait au couple.

- Vos résultats sont assurément les meilleurs de cette année. Vous êtes au bon niveau pour prétendre enfiler l'armure blanche de la Platinum Guard. Néanmoins, un point nous fait buter. Nous allons donc tenter de résoudre la question dès à présent.

Un autre juré s'approcha, un homme bedonnant atteint d'une belle calvitie. Il tendit quelques feuillets au premier, qui les consulta rapidement pour s'assurer des éléments qu'il allait aborder. Lorsque ce fut fait, il rendit les feuillets et posa son regard sur Jak et Angie.

- Vous entretenez une relation intime et on évoque des fiançailles. Comme vous le savez, le sexe est un élément clé de l'Empire, puisque notre Mère la Vapeur considère qu'il amplifie les talents physiques et mentaux. Néanmoins, au sein de la Platinum Guard, cette notion est plus ténue. Notre Empereur en personne l'a décrété : aucun couple ne saurait être admis dans les rangs pour un souci d'efficacité. Vous ne pouvez défendre notre Altesse tout en vous interrogeant sur le sort de votre moitié : votre seule et entière attention ne doit être dédiée qu'à Sa Grâce. En tant que Platinum, vous ne vous appartenez plus. Vous ne l'ignorez pas. Seuls Son Altesse et la Mort peuvent vous libérer de cette fidélité qui se doit absolument d'être aveugle.

L'homme prit le temps d'une pause, pour laisser Jak et Angie compulser les informations qu'on venait de leur donner. En tant qu'aspirants, on ne leur avait révélé rien qu'ils ne savaient déjà. "Par l'Empereur, pour l'Empereur, jusqu'à la Fin". Le serment absolu de la Platinum Guard. Avaient-ils prit la mesure de ces mots lorsqu'ils avaient entreprit de revêtir la livrée immaculée de ce corps d'élite ? Szaalion en personne voulait s'en assurer. Le juré coula un regard vers Gaddo, qui fixait le couple avec intensité. Finalement, il reprit.

- L'Empereur ne vous prendra pas tous les deux. Il fera certes en sorte de récompenser le recalé, mais il vous laisse le choix du gagnant. L'homme s'humecta les lèvres. Soit l'un de vous abandonne de son plein gré, soit vous le faites dans un combat où tous les coups seront permis, vous battant pour la place au sein du corps Platinum. Si vous refusez ces conditions, vous serez tous deux recalés d'office et interdits de présentation à l'examen pour dix ans. Je vous laisse deux minutes pour vous décider.

Pour accompagner ses mots, l'homme sorti d'un mouvement sa montre à gousset et porta son regard sur les aiguilles. Dans deux minutes, le destin des deux serait scellé... Si ils ne parvenaient pas à se décider avant.

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Les contrées du Chaos / Re : Un examen hors du commun PV Szaalion IV
« le: samedi 15 août 2015, 22:31:55 »
L'arène qui accueillait les épreuves dites physiques était aussi grande que haute. Depuis les niveaux supérieurs, on pouvait avoir une vue fameuse sur ce qui se passait en contrebas et assister à d'épiques confrontations depuis un point de vue unique. Le niveau intermédiaire était encore plus intéressant : réservé à sa seule Majesté l'Empereur, il offrait un panorama privilégié sur les combattants tout en permettant de se cacher à leur vue par un habile jeu de rideaux et de miroirs. Impossible de dire, vu depuis l'arène, qui quelqu'un se tenait à cette place d'honneur. Personne ne se faisait toutefois d'illusion parmi les candidats de cette année : on savait que Szaalion IV était un terrible bourreau de travail qui ne quittait son bureau que pour les affaires urgentes. Bien sûr, il s'intéressait à la Platinum Guard; ce corps d'élite avait ses faveurs et jouissait de certains privilèges particulier mais devait en contrepartie répondre d'une efficacité irréprochable. Les candidats l'ignoraient mais accéder à l'examen ne leur était possible que parce qu'ils étaient suivis en secret depuis des mois, voire des années pour certains. On testait leur mental et leurs aptitudes et également leur fidélité à l'Empire ainsi qu'à ses préceptes. Certains étaient discrètement écartés de leurs prétentions, d'autres y étaient au contraire encouragés depuis les coulisses... Et certains, plus nombreux, arrivaient à l'examen de justesse avec pour mission tacite de briller ce jour là en particulier.

Néanmoins, ceux qui pensaient Szaalion absent ce jour là se trompaient lourdement. Caché d'une façon ou d'une autre, Son Altesse couvait les prétendants de l'année d'un oeil impartial et sévère, mais juste. Pour lui, le sexe ou la naissance importaient bien moins que la détermination et la volonté de réussir. Il avait décortiqué les dossiers avec patience et attention et s'était penché presque au cas par cas sur chaque aspirant. Certains étaient prometteurs, d'autres moins. Une en particulier avait attiré son attention, tout autant grâce à son passé que son corps aux formes voluptueuses. Szaalion l'avait observée avec un intérêt tout à fait certain depuis son poste tout à fait inattendu. Il n'était pas encore question qu'il se révèle, mais il était bel et bien présent et attentif à toutes les étapes de la sélection qui s'étaient déroulées jusque là. Les jurés, quant à eux, étaient occupés à délibérer et avaient laissé les participants sur place, libre de discuter entre eux discrètement en attendant leur jugement.

Ce fut le moment que choisi l'un des participants pour aborder Angie. Il s'appelait Gaddo et se trouvait assez quelconque. Entre deux âges, il arborait une chevelure d'un blond un peu sale coiffée en une queue de cheval grossière ainsi qu'un collier de barbe mal rasé. Ses traits étaient marqués en particulier par des cernes prononcées. Gaddo ne s'était pas particulièrement distingué tout au long des épreuves : si Angie lui avait prêté un peu d'attention, elle l'aurait probablement trouvé correct dans ses actions sans qu'il paraisse particulièrement compétent. Pour tout dire, la jeune femme l'avait allègrement surclassé.

- Dis moi, ma jolie, t'as de bien belles cuisses... Tu vas les ouvrir pour avoir une place chez les Platinum ? Sûr qu'avec un cul pareil, tu vas être bien classée aujourd'hui ! J'me demande si ces gros nichons vont pas te coller direct dans le top 5 !

Il partit d'un rire désagréable, un peu forcé. Autour d'eux, quelques rumeurs filaient. Certains disaient de Gaddo que c'était un porc frustré, d'autres au contraire semblaient être d'accord avec ses propos orduriers. Angie Mercuri avait attiré l'oeil et les jalousies, c'était certains. Plusieurs avaient pensé que ce n'était jamais qu'une pétasse qui allait remuer des hanches pour se faire bien voir mais personne n'avait eu le courage de le dire ouvertement, à la différence d'un Gaddo qui visiblement l'avait prise en ligne de mire. Il continua, prenant maintenant à partie un ou deux autres gars présents dont Jak, l'ami et fiancé de la belle vaporéenne.

- C'est vrai quoi, t'es pas d'accord ? On ne sait pas les sexes des Platinums sous leurs armures, mais c'est peut-être qu'une légion de pétasses qui ne servent qu'à sucer l'Empereur ! Ah, la bonne blague ! En fait cette sélection c'est juste pour faire marcher les habitudes, mais si tu te présentes avec un corps de garce t'es sélectionné direct !

Et Gaddo de la fixer, un insolent et détestable sourire machiste aux lèvres.

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Prélude / Re : Angie Mercuri est parmi vous ! [Valisuccubisée]
« le: mardi 11 août 2015, 15:32:06 »
N'écoutez donc pas cette infâme Liddell, jeune fille. L'Empire saura vous reconnaître à votre exacte valeur.
Bienvenue, délicieuse ressortissante. Nous saurons bien trouver le temps de parler de vos aspirations.

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Les contrées du Chaos / Re : Rendez-vous professionnel [PV Szaalion IV]
« le: jeudi 11 septembre 2014, 08:50:17 »
D'informations, la jeune bricoleuse n'était pas avare. Bien que Szaalion fut certain que son identité n'avait pas encore été éventée aux yeux de la vaporéenne, celle-ci n'hésitait pas à donner quelques détails sur son invention et les applications auxquelles elle la destinait. Militaire et civile ? L'Empereur n'en dit rien, gardant pour lui le fait que les deux seraient très possiblement incompatibles. Jamais le trône ne mélangeait les divisions, pour ne pas voir trahir certains secrets. Toutefois, Mathilda aurait le droit, comme tout à chacun, de défendre son point de vue.

- Son Excellence sera seule juge de ce que vous pourrez faire de votre projet si vous le présentez officiellement au trône. Je vous souhaite que notre Mère Vapeur se pose sur vous.

Szaalion la regarda approcher tandis qu'il délaissait la machine à ébats, dont il comprit aisément qu'elle servait régulièrement. La petite face à lui adorait apparemment se faire enfiler par les pistons phalliques et les tuyères glissantes d'huile et la perspective acheva de l'exciter pour de bon. Désireux à présent de baiser Mathilda, il conservait pourtant sa réserve habituelle -Szaalion n'aurait su en sortir pour si peu- et attendait de voir ce qu'elle ferait.

Cela ne tarda pas. À un pas de lui,la petite se planta pour lui dire qu'une machine ne valait pas le contact charnel d'un homme et qu'elle serait comblée de se livrer à un échange de bons procédés : il la baisait et elle en racontait plus sur son oeuvre.
Szaalion se mit à sourire plus largement, attrapant Mathilda à la taille pour l'entraîner en quelques pas vers la table à dessins qui se dressait dans un coin de l'atelier. Il la mit face au chevalet en souriant et commença à parler tandis que ses mains filaient à la ceinture de Mathilda, pour vite faire tomber son petit short et lui laisser fente et cul à l'air, devant son bassin
.

- Sauter une mécanicienne comme vous me ravira. Montrez moi vos plans pendant que je vous besogne et n'ayez crainte : même si vous jouissez vite, c'est moi qui déciderai de la fin de nos ébats.

L'impérial amant était un dominant avant tout et ne laisserait pas le choix à Mathilda. Après lui avoir fait écarter les cuisses, Szaalion fit glisser sa main entre les deux fesses de la belle. Son pouce se plaqua sur l'oeillet velouté de son petit cul alléchant, ses autres doigts venant frotter sèchement sur les lèvres de sa fente étroite pour les caresser, les ouvrir au fil de ses passages, pressé qu'elle mouille. De sa main libre, l'Empereur dégagea sa queue de son pantalon, la laissant frotter contre la cuisse de sa future fourrée.

- Alors, ces plans ?

8
Prélude / Re : Pour l'Empire de Vapeur! [Valimuté]
« le: vendredi 05 septembre 2014, 21:32:50 »
Intéressante perspective. Moi qui pensais justement que ma cour manquait de bouffons, j'irai faire ma moisson par chez vous.

Ne vous laissez pas détourner, Von Storm. Ou, ma foi, vous partagerez le sort de cette parodie de souveraine.

9
Les contrées du Chaos / Re : Rendez-vous professionnel [PV Szaalion IV]
« le: vendredi 05 septembre 2014, 20:22:46 »
Aussi paradoxal que cela pouvait sembler, la seule chose que regrettais parfois de ne pas avoir Szaalion, c'était bel et bien le statut de simple citoyen. Diriger un empire puissant et prospère était une activité extrêmement chronophage lorsque l'on s'appliquait ardemment à la tâche et si il était une qualité qu'on ne pouvait ôter à l'empereur de Vapeur, c'était bien son acharnement à mener à bien toutes ses entreprises, qu'elles fûssent impériales ou privées. Son si précieux temps était tout dédié à la gestion des affaires de l'Empire et au bien-être de ses sujets, ce qui leur assurait un rendement bien meilleur que si ils avaient dut oeuvrer pour un pouvoir tyrannique. Szaalion se reposait ainsi peu, son piètre temps libre dépensé dans son atelier attitré ou dans les drpas de ses soeurs. Son harem, le noceur ne le visitait que trop peu -par manque de temps toujours, et pas d'appétit- et ses aventures à travers Terra à l'époque de son exil volontaire venaient parfois à lui manquer cruellement lorsque la charge de travail l'éprouvait trop.
Ses proches, spécialement Divine et Céleste ainsi que la belle Lune, savait lorsque leur empereur arrivait à un point de saturation trop prononcé. Et les femmes de s'associer pour tirer Szaalion hors de ses conseils ou de son bureau, ce qui n'était jamais sans prendre quelques jours.

Elles y arrivaient toujours, comme au début de cette semaine. Les soeurs du Lion avaient prit en main les affaires de leur frère et Lune avait sut habilement lui faire miroiter tout l'intérêt d'une visite anonyme en ville. Combien d'inventifs vaporéens n'avait-il pas encore rencontré ? Combien d'inventions fleuriraient dans les devantures des magasins ? Combien de plans inédits se trouveraient-ils chez les bouquinistes et les vendeurs à la sauvette ? Et quoi de mieux pour prendre la température d'un peuple que de s'y mêler ? Ces arguments et une pléthores d'excellents autres achevèrent de le convaincre  et c'est en secret par une porte du personnel de la Forge-Stellaire, siège de son pouvoir total, qu'il entreprit de jouer la fille de l'air. Lune le suivrait de loin en cas de soucis, mais l'Empereur avait prit soin de s'armer en plus d'adopter une tenue tout à fait banale. Ses cheveux étaient lissés dans un impeccable catogan tiré, ses yeux cachés derrière des bésicles aux verres fumés. Bien que son image fut loin d'être inconnue de l'Empire grâce aux nombreux tracts de propagande distribués de temps à autres, ces artifices suffiraient à lui accorder la tranquillité à laquelle il aspirait. Szaalion ne demandait qu'à flâner, après tout.

La journée était bien avancée et une bonne portion du quartiers des inventeurs laissée derrière lui quand l'empereur jeta son dévolu sur une nouvelle boutique. Il affectionnait de les visiter au hasard et celle-là ne faisait pas execption. Ses yeux filèrent sur la vitre un moment avant qu'il n'en passe la porte pour s'amuser des gadgets farfelus qui se trouvaient sur les étagères intérieures. Lorsqu'il tomba fortuitement sur le nom de la propriétaire, sa tête marcha pleinement et rapidement : le nom était celui d'une famille puissante, dont il savait la fille plutôt du genre à bricoler qu'à faire des affaires. On lui avait parlé d'un projet qu'elle voulait mener à bien pour le présenter à l'armée -idée séduisante mais dangereuse si elle ne se montrait pas à la hauteur des espérances suscitées, l'Empereur et ses généraux n'aimant pas perdre leur temps. A présent curieux d'en savoir plus, Szaalion se dirigea vers le comptoir. Une jeune femme le tenait, venant de repousser aimablement deux personnes qui voulaient s'entretenir avec la patronne. Alors qu'il demanda la même chose et qu'une réponse similaire était sur le point de fuser, l'impérial visiteur se contenta d'abaisser ses lunettes. La caissière n'eut aucun mal à le reconnaître et se répandit en excuses et en formules de politesse maladroites, que Szaalion préféra faire cesser d'un sourire se voulant rassurant et d'un index dressé sur les lèvres. N'ajoutant rien tandis que la jeunette hochait rapidement la tête, il disparut dans l'arrière-boutique.

L'homme ne se pressa pas, se laissant guider dans le dédale de tuyaux et d'engrenages par les sons familiers qui lui parvenaient de loin. Il se permit un regard ou deux sur quelques plans égarés, s'amusa du fouillis qui régnait là -un atelier trop ordonné étant signe d'improductivité selon les canons vaporéens, les ingénieurs affectaient de laisser un désordre abusif pour prouver qu'ils étaient travailleurs- et découvrit de derrière la tête rousse posée sur le corps presque juvénile. Pas ce qu'il préférait, mais loin d'être à l'encontre de son goût. Depuis combien de temps n'avait-il pas honoré une nouvelle ? L'envie crépita un peu en lui, vite supplantée par la curiosité quant à l'ouvrage qui absorbait tant la travailleuse.
Saisissant une clé d'assemblage qui traînait à terre, l'empereur en frappa l'un des tuyaux qui serpentait dans l'établi. Clong clong clong.


- D'après ce qu'on raconte, vous prépareriez un projet destiné aux armées impériales, dit-il sans avoir ôté ses lunettes et laissé filer son identité. Serait-il trop hardi de vous demander d'en dire plus ? Les rumeurs sont comme la poussière; elles sont partout et tout le monde en a chez lui, mais ce n'est pas grâce à elle que l'on continuera de faire voler la Mecanicae Imperium. Je m'assure donc que mes oreilles ne sont pas encombrées en venant vérifier les histoires à la source.

Sans trop de gêne (empereur ou pas, Szaalion n'en avait jamais vraiment eu) il se mit à avancer dans l'atelier comme pour le visiter mais évita soigneusement de s'attarder sur l'oeuvre de l'ingénieure. Il ne désirait qu'un exposé fait de sa bouche à elle et se réservait la surprise. En attendant, la chaise à vérins se révéla tout à fait digne d'intérêt et il en fit le tour avant de glisser un doigt sur l'un des cônes sexuels, curieux de savoir si il avait récemment servi. La réponse saurait le stimuler davantage, à défaut de peut-être le contenter.

- Tout cela m'a l'air diablement jouissif. Zeratull elle-même apprécierait de poser le séant sur pareille machine, j'en gagerai.

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Prélude / Re : Pour l'Empire de Vapeur! [Valimuté]
« le: vendredi 05 septembre 2014, 13:15:06 »
Nexus n'espionne pas. Voyons. On lui offre un vaisseau de guerre avec le personnel, ce n'est pas pour avoir de petites souris dans nos tuyères.

Bienvenue, soldat. L'Empire est fier de son armée,  et moi de mon maréchal. Le département Propagande est diablement efficace.

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Prélude / Re : Jeune Ingénieure vaporeenne
« le: jeudi 04 septembre 2014, 06:59:27 »
Prime aurait dut passer s' acquitter de son devoir de modérateur, mais peut-on demander à un être aussi peu inventif de mener l'acceuil d'un enfant de la Vapeur, je vous le demande ?

Pour ma part, je ne vois pas grand-chose à dire. L'invention est intéressante -présentée sous d'autres formes par le passé, mais tous les empereurs n'avaient pas ma clairvoyance- et je veux bien admettre qu'elle aura son intérêt. Soyez prévenue : la validation des projets militaires ne se fait pas sans le direct appui impérial, ma chère. "Tintin pour la balancer dans un rp sans être passé par Szaalion", me souffle l'homme au S.

Et je vous conseillerai de ne pas trop parler de votre sexualité mécanisée,  également. Si la chose n'a rien de particulier au sein de notre glorieux Empire, le fait de l'avoir troquée contre une sexualité charnelle passerait pour une déviance a corriger dans le sang et l'humiliation. Non mais.

Je vous Vapolide (parce que je fais ce que je veux). Bon jeu.

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L'Art / Re : Re : Au fil de l'aiguille...
« le: mardi 27 mai 2014, 20:08:24 »
Alors... Tu vois il y aura des rouages, des engrenages, des pistons, des ailes >..>
Bref, un Phénix !

L'Empire de Vapeur approuve.

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Zeratull me pardonne, je ne suis pas venu convenablement saluer un des membres de l'Empire. C'est ainsi chose faite !

Bienvenue parmi nous, Haut Maréchal. Je ne doute pas que vous saurez être utile à notre Mère de Vapeur.

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Les contrées du Chaos / Re : Empereur et Ouvrière {Mon Empereur}
« le: jeudi 15 mai 2014, 12:30:04 »
- Ne pas savoir écrire ou lire est un crime, miss Stuart, avait-il dit tout en marchant. Les lettres sont des composantes essentielles des arts vaporéens. Vous ne pouvez prétendre être une véritable mécanicienne si vous ne comprenez pas le sens lettré des mots.

L'Empereur avait, à l'instar de son père avant lui, tenu à ce que l'instruction soit délivrée dans tous les niveaux qui constituaient la titanesque cité de la Mecanicae Imperium. Szaalion était un homme de culture et d'instruction qui refusait que son peuple n'ait pas accès à ce qu'il considérait comme les plus grandes armes d'un peuple. Dès son accession au pouvoir, le souverain avait augmenté le nombre d'écoles et fait en sorte que les enseignants de tous poils soient mieux payés et considérés afin de contribuer à promouvoir les voies estudiantines. Mais l'Empire avait toujours misé sur le travail acharné et les preuves à fournir, ce qui avait conduit les enfants de Zeratull à bouder les bancs scolaires pour préférer les ateliers et les mises à l'épreuve de leurs talents et de leur ingéniosité. Tous voulaient se faire connaître, accéder aux sphères impériales, au détriment de connaissances qu'ils estimaient parfois très secondaires alors qu'elles étaient en fait absolument nécessaires. Combien d'inventeurs Szaalion avait-il vu se présenter lors des Jours de Charbon avec une invention qu'un peu de lecture dans les ouvrages dédiés aurait perfectionnées, le refus de culture ayant handicapé les capacités créatives des ouvriers concernés ? Trop, bien trop. C'était un superbe gâchis et il regrettait déjà que la charmante mademoiselle Stuart soit de ceux là. Toutefois en ce qui concernait la bicolore, ses capacités et son invention avaient fait s'échauffer favorablement la vapeur. Ainsi, par la grâce de la déesse des rouages, Sue avait-elle le droit de pénétrer dans les couloirs du palais impérial pour y faire démonstration de son attirail devant l'Empereur lui-même. Une voie royale dont il faudrait que ses Ailes se montrent dignes...

Il avait évolué dans le couloir les mains croisées dans le dos, toujours aussi noble de port et écrasant de prestance naturelle. Szaalion était assurément un bel homme mais il dégageait ce quelque chose qui faisait de lui un véritable souverain. Un charisme particulier, une présence qu'on ne pouvait ni nier ni ignorer. Le bel imperator était sur le trône par la naissance, sans qu'on ne puisse lui refuser cette évidence. Et ce qu'il faisait dans l’intérêt des Vaporéens avait maintes fois confirmé qu'il était un bon empereur dont le nom perdurerait dans les âges, à travers le grincement des engrenages. Il esquissa un nouveau sourire quand elle lui affirma qu'elle n'aurait pas ouvert les cuisses, réagissant de façon presque moqueuse. Szaalion ne connaissait pas une seule de ses sujets qui lui aurait refusé la couche. Au-delà du séduisant jeune homme se découpait toujours le souverain impérial et rien que pour cela, nulle femme n'aurait sut lui refuser ses faveurs. Il ne rebondit toutefois pas à l'affirmation, préférant répondre à la suite.


- Ma protection ne vous est encore nullement accordée, miss Stuart. Vous avez simplement la possibilité de vous l'attirer, pour l'heure. Il tourna la tête pour la regarder. Ce qui est, en soit, bien plus que toutes les personnes qui sont passées devant moi ces derniers jours. Je reconnais votre talent théorique. L'aspect pratique de votre invention reste à démontrer et ce sera cela qui scellera votre sort, si j'ose dire.

Dès qu'ils eurent pénétré dans la cour sous l'oeil des Voltigeurs, l'ambiance sembla légèrement changer. Ce n'était plus vraiment l'Empereur qui regardait Sue préparer sa tenue et ses ailes en vue de la démonstration qu'il avait demandé, mais plutôt un homme qui regardait une femme se déplier grâcieusement devant lui. Un mâle devant une femelle aurait également été une expression appropriée puisque une envie purement instinctive lui étreignait toujours le bas-ventre, comme une sensation discrète qui savait se rappeler à sa conscience dès qu'il posait l'oeil sur le fuselage flatteur de l'ouvrière. Mais plus que tout cela, c'était un inventeur qui observerait avec attention les fruits du travail d'un autre, lui enviant l'espace d'un instant ses possibilités de s'enfermer à l'envie dans un atelier. Tout empereur qu'il était, Szaalion n'avait jamais le temps de replonger allégrement les mains dans les rouages, la graisse et les outils. Il était souverain à plein temps et avait troqué son tablier de cuir et ses lunettes de protection contre la belle livrée impériale et ne le regrettait que lorsqu'il faisait face à un mécanisme qu'il aurait aimé avoir monté lui-même.

C'est hautement attentif que l'empereur regarde Sue décoller, s'élever dans le ciel. Les Voltigeurs observent eux aussi en se donnant de discrets coups de coude et se glissant des mots qui semblent les amuser tandis qu'on voit la jolie mécano évoluer dans les cieux, les yeux braqués sur elle tandis qu'elle redescend un peu après un ensemble de cabrioles plutôt grossières mais correctement exécutées. L'Empereur observe d'un coup d'oeil les Voltigeurs, curieux de leurs réactions de professionnels. Les hommes semblent approuver sérieusement la marge de manoeuvre, la commentant positiviement. Un excellent point pour Sue, en vérité. Le blondin ramène son regard sur la jeune femme qui le fixe en lui disant qu'elle va lui démontrer les capacités de planeur de son invention, ce à quoi Szaalion répond par un simple hochement de tête, curieux. Même les soldats semblent retenir un instant leurs souffles, avant que les Ailes n'arrêtent de cracher leur énergie et que Sue ne restent en suspension au-dessus du sol pour y rester suspendue un moment.
Szaalion n'y croyait pas vraiment. Il attendait presque que le poids des Ailes ne rappelle violemment à Sue Stuart les lois de la gravité mais une sorte de petit miracle s'accomplit et l'Empereur ne peut empêcher son visage pourtant généralement impassible de dépeindre sincèrement l'agréable surprise qui le saisit devant l'exploit, alors même qu'un des Voltigeurs ne perdent de sa retenue pour féliciter Sue avant que la vue de son souverain ne le pousse à se calmer et à adopter une position plus digne. L'Empereur lui signifie d'un geste qu'il n'a pas à s'inquiéter et revient à la demoiselle, qui vient de se laisser entraîner par le poids de son engin alors qu'elle est au sol.


- Le planage fonctionne, oui...

Il reste pensif un moment, regardant les Ailes restées sur le sol pendant que Sue semble lécher ses plaies. La scène amuse l'Empereur -surtout lorsqu'elle vient à se centrer sur l'agréable buste de l'apprentie cascadeuse- et il n'en perd pas une miette, appréciant d'un sourire le décolleté un peu plus fripon et désirable encore de sa sujette. Bien qu'il fixe la bicolore, c'est finalement à l'un des Voltigeurs qu'il s'adresse après avoir détourné légèrement la mire de ses yeux.

- Faites prévenir le commandeur de la Platinum Guard que mademoiselle Stuart ici présente va passer un peu de temps au palais. Et faites envoyer Ophélia à l'atelier trois.
- A vos ordres, Excellence !

Et le jeune homme de s'élancer avant que Szaalion ne revienne à Sue, lui faisant signe de ramasser son prototype et de le suivre une nouvelle fois après avoir salué de la tête les Voltigeurs restants. Rien de très formel, juste un brin de politesse que les soldats sont obligés de lui rendre avec bien plus de déférence avant de regarder le curieux duo disparaître derrière les battants d'une porte différente de celle par laquelle ils sont entrés et qui est en fait, comme Sue ne tarde pas à le découvrir, une cage d'ascenseur des plus agréables, tapisée d'un rouge profond et ornée d'éléments forgés de la couleur de l'or. Szaalion actionne la manette qui indique quelques niveaux en dessous de celui où ils se trouvent actuellement, puis se tourne vers elle. La pièce mouvante qui les entoure est relativement étroite et les deux se retrouvent presque au contact, ce qui ne manque pas d'attiser encore l'envie de l'Empereur qui prend son temps pour détailler plus avant l'anatomie de la belle ouvrière dans un sourire léger qui ne trompe personne quant à l'avis qu'il se fait sur ce qu'il voit.

- Vous n'auriez donc pas ouvert les cuisses, miss Stuart ? C'est un véritable crève-coeur pour moi. Il vient lui caresser très évasivement la joue. Au moins, vous serez certaine que vos Ailes ont à présent tout mon intérêt sans que ce dernier soit motivé par les faveurs que je pourrais espérer de vous. Sa main finit presque négligemment par glisser sur le dessin de l'un de ses seins pour le suivre du bout du doigt, avant qu'il ne continue. Et je vais le prouver.

Alors qu'il aurait put tout à fait refermer la main sur le fruit de sa poitrine, l'ascenceur stoppe sa descente et ses portes s'ouvrent. L'Empereur se détourne de Sue comme si rien ne s'était passé tandis qu'il sort de la cage entourée par deux hommes de la Platinum Guard. L'endroit qu'ils viennent à arpenter est bien moins formel que les premiers couloirs. Ici, on sent la graisse de moteur à pleines narines et le bruit des machines et des outils est à peine étouffé par des murs métalliques plus sales et usés qu'on ne pourrait penser à l'un des étages du palais impérial. L'éclairage est chiche, l'endroit trop décalé par rapport à Szaalion qui y semble être comme une erreur. Mais Sue, quant à elle, est parfaitement adaptée au nouveau décor. Ca et là, des gardes sont postés, abandonnant leur réserve pour saluer Szaalion au fil de son passage. Comme si il connaissait chaque détour et chaque couloir aussi long que large où les ouvriers passent à côté d'eux, le souverain entraîne Sue.

- Vous n'êtes sûrement pas sans vous douter que la Forge Stellaire possède son propre complexe mécanique pour survenir à ses besoins. Si les étages supérieurs sont la tête du trône, vous arpentez à présent le coeur. Nous sommes au premier niveau de ce que les ouvriers nomment les Tripes de Fer. Ici sont présents les ateliers des ingénieurs impériaux ainsi que la plupart des arrivées de vapeur alimentant le palais. Encore en dessous se trouvent les hangars des machines de la défense ainsi que les manufactures impériales. Vous n'avez encore nullement le droit d'y descendre, dit-il en empruntant un nouveau corridor. Néanmoins, c'est un droit que vous pouvez acquérir.

Finalement, les voilà qui arrivent devant une grande porte de métal frappée d'un "3" gravé à même le battant. L'endroit semble un peu à l'écart du reste du complexe et seuls deux gardes se trouvent positionnés devant le petit couloir qui mène à l'ouverture, devant laquelle se tient une jeune fille blonde essoufflée qui effectue une très maladroite révérence avant d'ouvrir la porte sur un signe de tête de Szaalion. Elle s’exécute et laisse passer le couple, qui peut découvrir un endroit des plus inattendus... Ou presque. Les voilà dans un grand atelier, où les murs sont couverts de tuyaux et de vieux plans jaunis par le temps, mâchonnés par les rats. C'est haut de plafond -assez pour que la carcasse d'une barque volante en pende au bout de chaînes sans que cela ne paraisse en prendre tout l'espace- et large, un long et très complet établi couvrant une partie de l'endroit alors que le coin gauche est une forge éteinte et que se trouve à l'opposé un bureau bien rangé. Au milieu et dans le reste de l'espace, c'est un superbe bordel d'engrenages laissés là à l'abandon, de prototypes poussiéreux parfois sans queue ni tête. Un atelier vaporéen des plus complets en somme, orné d'une immense baie vitrée s'ouvrant sur le ciel qui s'obscurcit lentement.

- Ici, vous allez pouvoir perfectionner votre prototype, mademoiselle Stuart. Vous aurez à votre disposition et sur demande ce qu'il vous manquera en matériaux et autres outils, ainsi que la compagnie de cette jeune femme, Ophélia. C'est une des petites mains des Tripes de Fer, qui cherche un maître d'apprentissage. Si elle vous semble compétente, vous serez en droit de la prendre sous votre aile.

A ces mots, la petite blonde lance un regard plein d'espoir à Sue. Etre apprentie au sein même du palais est une chance inespérée, qu'elle a obtenu grâce au dur labeur de ses parents au sein des entrailles de la Forge Stellaire. Un honneur, comme le sait certainement Sue, et la reconnaissance de la valeur familiale.

- Bien que votre démonstration m'ait convaincu, c'est un projet militaire qui se doit d'être soumis à l'approbation du Commandeur des Voltigeurs, Titus de Méridias, avant d'être validé et utilisé. Mon vote en votre faveur s'exprime par ceci : je vous laisse un an pour peaufiner de façon définitive vos Ailes. Durant cette année, vous serez considérée comme Ouvrière Impériale et pourrez jouir de cet atelier à votre convenance. Venez.

Il entraîna alors Sue vers le fond de l'atelier pour lui faire découvrir en se postant devant la grande baie vitrée une mezzanine, accessible grâce à une petite échelle.

- Le logement est inclus, dit-il. Vous pourrez faire venir vos affaires ici depuis votre maison en ville. Tout le confort tient ici : eau courante, cuisine, salon. Et lit.

Szaalion ajouta le dernier élément dans un sourire amusé, sa main s'étant depuis aventurée sur les fesses de Sue qu'il avait légèrement caressées avant de finalement les pétrir d'une main ferme aux intentions les plus explicites. Une légère érection se faisait déjà jour entre ses cuisses, visible seulement si on s'attardait sur cette partie de sa personne. Le souverain conservait la parole et ses gestes, ses doigts capturant et palpant les rondeurs de la chute de rein de son ouvrière avec toujours autant de fermeté, ses regards s'étalant parfois sur le buste généreux de son vis-à-vis.

- Je n'aurais qu'une seule exigence, miss Stuart. Que vous appreniez à lire et à écrire durant cette même année. Et que vous réussissiez à convaincre le Commandeur, afin que vous puissiez devenir Ingénieur Impérial de guerre pour que je puisse jouir de votre... présence, acheva t'il dans une caresse légère de l'un de ses seins depuis son autre main. Avez vous quelque chose à dire ?

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Les contrées du Chaos / Re : Empereur et Ouvrière {Mon Empereur}
« le: dimanche 04 mai 2014, 22:54:06 »
L'empereur n'avait pas manqué de détailler les variations faciales qu'avaient empruntées les traits de Sue tandis qu'il avait parlé de sa voix claire et tranquille, mâtinée de cette assurance qu'avaient souvent les puissants. Par habitude, Szaalion guettait les visages et leurs réactions. Une partie de ses cours de diplomatie avait porté sur l'étude des interlocuteurs par leurs différentes actions et mimiques. Et l'Empereur s'était tant et tant entraîné qu'il ne cessait jamais de lire les visages qui se présentaient à lui, mettant simplement ses conclusions de côté lorsque la conversation n'avait rien de particulièrement notable. Sue était passé par un panel d'expression assez conséquent tandis que Szaalion s'était exprimé et le souverain aurait juré lire plusieurs fois du désir au fond de ces prunelles couleur écorce vive. Cela ne le dérangeait pas, bien au contraire : Stuart était tout à fait son genre de femme et son côté débraillé et simple ne l'en rendait que plus attirante à ses yeux. Les femmes qui n'appartenaient pas à la cour n'était pas tenue d'arborer de lourdes et contraignantes toilettes qui, si elles avaient un attrait sexuel notable, étaient devenues pour l'Empereur un peu rébarbatives.
Lui, au contraire de Sue, ne montra absolument rien. Aucun émoi notable, aucun sentiment particulier. Szaalion était toujours détaché, entretenant ce léger côté "citadelle imprenable" qui marquait ses apparitions en public. D'après ses soeurs, ça ne l'en rendait que plus attachant lorsqu'il daignait laisser un sourire passer ses lèvres. Il avait observé Sue tout en parlant donc et ne manqua pas de continuer quand la parole fut donnée à la mécanicienne. Sans se montrer pressé ou même blasé, Szaalion porta à l'ouvrière une oreille des plus attentives et rien en lui, de sa posture à ses mouvements, ne trahissait un quelconque intêret feint.
Oubliant l'envie qu'il avait de parcourir le corps de Sue du bout des doigts et de l'ensemble de son anatomie, l'Empereur tourna sa pleine concentration sur les propos de la mécanicienne.

Il regarda les ailes de métal se déployer devant lui, comme il entendit les origines de l'appareillage. D'un oeil expert, Szaalion embrassa le design de la création et trouva les lignes assez élaborées tout en faisant montre d'un aérodynamisme clair et net, chose qu'on ne pouvait qu'attendre sur un modèle destiné au vol. D'après Sue, c'était une idée qu'elle avait reprise et améliorée de façon à la rendre encore plus effective et fonctionnelle. De là à rendre ces ailes plus performantes que les Aile-de-vapeur, le souverain blond trouvait cela un peu présomptueux et haussa légèrement un sourcil dubitatif quand Stuart lui fit part de cette partie de son exposé. Il ne la reprit toutefois pas et la laissa continuer, appréciant mentalement qu'on puisse reprendre le thermodynamisme pour des créations plus simples alors que l'Empire se reposait depuis trop longtemps sur le seul Solsticium, qui avait comme défaut d'avoir être à miner. Cela entraînait des négociations avec les terrestres, des compromis dont Szaalion préférait généralement se passer.

Et la voilà qui s'étale sur le bureau de l'Empereur sans en demander la permission ! Albus avance d'un pas et s'apprête à la rabrouer, mais Szaalion lui fait un geste de main. La spontanéïté de Sue a quelque chose de rafraichissant après ces heures de courbettes et de bien-séance, sans compter qu'elle n'a rien fait qui relève du lèse-majesté. Quittant le confort du dossier de son fauteuil rembourré de cuir moelleux, le dos de l'Empereur se penche sur le parchemin et ses yeux lâchent le corps de Sue pour s'attarder sur les schémas qu'elle soumet à son attention. Szaalion découvre un coup de crayon technique certes perfectible mais cependant clair et net, poussé dans ses détails. Comme Stuart, le souverain est d'abord un inventeur, un ingénieur compétent et lettré qui comprend ce qu'on lui met sous les yeux et ce que la belle lui explique. Certaines des libations de Sue restent soumises à caution dans son esprit, sachant que certains alliages utilisés par les manufactures de l'Empire réagissent mal à l'utilisation de la Thermodynamique et que le Solsticium est là pour éviter que cela ne devienne gênant, voire catastrophique. Sue Stuart est une rêveuse utopique mais ses projets sont empreinte d'une réalité certaine qui séduit doucement l'empereur.

Ce dernier se saisit des plans pour les étudier plus en détail quand le juron fuse dans le bureau, indignant Albus qui réagit d'un "Mademoiselle !" plein de reproches. Contraint par l'étiquette, Szaalion ne peut laisser passer le rire qui l'agite doucement et qui se manifeste par un large sourire que Sue ne peut malheureusement pas voir. La voilà partie sous le bureau de son souverain à la recherche de sa clé la croupe en l'air, croupe que Szaalion ne se prive pas d'admirer en se penchant un peu au-dessus du bois noble du meuble travaillé sous lequel Sue farfouille. Voilà bien une vision qui le met en appétit, la chaleur du désir phallique se mettant à brûler tranquillement dans son bas-ventre.


- Hum .. Pardon .. Je .. Désolée. Enfin .. Vous êtes convaincu, Votre Excellence ? demande t'elle en se relevant, les joues rouges.
- Oh, j'ai apprécié ce que vous m'avez montré, oui.

Joueur, le souverain accepte de laisser courir son sourire pour que Sue puisse comprendre qu'il ne lui en veut pas, chose qui n'est pas le cas d'Albus qui piaffe de l'envie de recadrer Sue. Le secrétaire connait assez son empereur pour savoir qu'il verrait mal une intervention de sa part, aussi se tait-il à contre-coeur. Szaalion détaille Sue avec un regard prédateur qui doit ne tromper personne quant à ses intentions envers elle, bien qu'il revienne aux schémas. L'amusement était agréable, mais il est temps de revenir à des préoccupations plus terre-à-terre. Qu'il soit diverti ou excité, Szaalion reste l'Empereur avant toute chose et se doit donc de s'acquitter de ses devoirs.

- Vos plans manquent cruellement d'annotation manuscrites, mademoiselle Stuart. Votre façon de dessiner des schémas techniques mériterait d'être améliorée et certaines de vos estimations sont à revoir si vous destinez véritablement vos idées au génie militaire. Ses yeux revinrent aux siens. Ce point, toutefois, n'est pas imputable à vos seules capacités. Les usines impériales gardent jalousement certains secrets et cela peut compromettre, je l'admets, certaines innovations venues de l'extérieur. Vous comprendrez aisément que ce qui concerne l'effort de guerre n'est pas révélé au commun.

Sans cérémonie, Szaalion se détourna de Sue pour venir vers Albus, qui se pencha légèrement vers lui.

- Les Jours de Charbon de ce mois sont terminés, secrétaire. Occupez vous des derniers papiers, voulez vous ? Nous nous verrons pour la réunion de dix heures demain.
- Bien, Votre Excellence. Dois-je faire raccompagner miss Stuart ?
- Non, elle reste avec moi. Bonne soirée, Albus.
- Egalement, Votre Excellence.

Albus s'inclina et s'éloigna finalement sans plus prêter d'attention à Sue, pendant que Szaalion lui se levait de son fauteuil et s'écartait de son bureau en faisant signe à l'ouvrière de lui emboîter le pas. Derrière le secrétaire se refermèrent les portes de la belle office et l'Empereur se dirigea vers le fond de la pièce en direction d'une petite porte qui donnait, une fois ouverte, sur un long  et large couloir richement décoré qui circulait dans les parties de la Forge Stellaire que des gens du commun comme Sue ne pouvaient qu'imaginer. Et sûrement leurs rêves les plus fous étaient-ils un peu terne devant l'aménagement du magnifique château impérial, qui témoignait d'un raffinement élégant et fonctionnel parfaitement accordé à Szaalion... A moins que ce ne fut l'inverse. Le souverain marchait d'un pas sûr et sec, sachant pertinemment où il allait.

- Après qu'on vous aie vue emprunter ces couloirs avec moi, on dira sûrement que vous avez ouvert les cuisses pour me convaincre, miss Stuart. Si je me faufilerais tout à fait entre les vôtres, ce sont d'abord vos talents qui me séduisent. Ainsi, je vais vous donner l'occasion de m'en montrer toute l'étendue.

Ils croisèrent un groupe de domestiques qui s'inclinèrent bas au passage de Szaalion, qui bifurqua sur la droite pour filer dans un nouveau couloir, qu'on devinait plus usuel que le premier. Moins décoré, le corridor dans lequel Sue et l'Empereur évoluaient était plus fonctionnel qu'autre chose et donnait sur une porte qu'ouvrirent deux gardes impériaux après un salut militaire en bonne et dûe forme. L'ouvrière put alors découvrir une cour intérieure aussi vaste que son décorum était pauvre, au sol composé de gravillons blancs et au ciel crépusculaire de fin de journée pour seul toit. Sur les côtés, on apercevait quelques petits établis aux outils bien rangés mais également des Ailes-de-vapeur disposées sur des râteliers ordonnés, dont l'un comptait un petit attroupement de trois soldats qui se raidirent à l'arrivée de leur souverain. Deux d'entre eux étaient débraillés et le dernier finissait d'ouvrir son uniforme de cuir, le casque de sa tenue de vol reposant sur un banc tout à côté du trio. Ils saluèrent cérémonieusement avant que Szaalion ne les autorise au repos. Ceci fait, l'Empereur se tourna vers Sue.

- Ces hommes font partie des Voltigeurs assurant la défense du palais, mademoiselle Stuart. Ils seront donc parfaits pour tester le prototype que vous avez apporté.

L'empereur adressa à sa belle ouvrière un sourire amusé, avant de continuer.

- A moins que vous ne préfériez assurer la démonstration vous-même ? Cette cour me donnera un excellent point de jugé quant à vos Ailes. Ainsi, je saurai ce que je dois penser de vos talents. Et si c'est justifié, je leur donnerai suite.

Szaalion s'approcha d'elle, plongeant ses yeux dans les siens après avoir prit la liberté d'arrêter sa ligne de visée sur le vallon rebondi de ses seins qu'il devinait fermes. L'envie d'elle ne l'avait pas quitté et si Sue n'était pas bête, elle pourrait la lire dans les prunelles du beau souverain. Pourquoi ne l'avait t'il pas traînée dans une pièce solitaire pour la prendre ? L'Empereur n'en savait trop rien. Sûrement son esprit pragmatique dominait-il la puissance assurée de ses hormones, simplement.

- Ne me décevez pas, mademoiselle Stuart.

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