Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Aida / Elena Bottazzi

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Aida et Elena entendirent toquer à la porte et n'eurent pas beaucoup de peine à deviner sans même user de leurs capacités qui se trouvait de l'autre côté. Elena étant la plus proche, ce fut elle qui se rendit à la porte pour l'ouvrir, accueillant la Sirenna avec un sourire chaleureux.

Celle-ci prit la parole immédiatement pendant qu'Aida reposait son livre pour se concentrer aussi sur la conversation. Elle présenta quelques excuses rapides qui mirent les deux sœurs d'accords pour penser que la conversation commençait correctement. Elle s'excusa et expliqua son point de vue du mieux qu'elle put en essayant d'éviter de se perdre dans les détails ce qui excita quand même la curiosité des jumelles, mais elles choisirent de ne pas relever pour le moment.

Elle posa ensuite des conditions qui étaient aussi des demandes. Le maillot de bain les fit toutes les deux sourire d'un air franchement amusées. Ce ne serait pas avec ça qu'elles auraient ouvert le bal dans ce genre de négociations, mais à chacun sa méthode après tout. Assortis au maillot vint la demande de nouveaux habits. Les deux sœurs ne firent pas de commentaire en ayant remarqué que leur invitée portait toujours les mêmes habits depuis les premières fois où leurs hommes avaient pu ramener des images d'elle, ce qui les avait laissé deviner qu'elle n'avait que ce qu'elle portait sur le dos comme vêtements. Un tour dans un magasin de vêtement s'imposait aussi de leur point de vue.

La demande quand au fait de les considérer comme des grandes sœurs les surpris plus. Bien sûr, elles avaient évoqué cette possibilité, mais plus à titre d'exemple un peu provocateur sans songer vraiment qu'elle saute sur l'occasion. D'un autre côté, vu ce qu'elles faisaient déjà entre sœurs jumelles... Avoir une "petite sœur" pourrait être une expérience intéressante aussi. Et il ne fallut pas beaucoup plus pour que l'imagination pervertie des jumelles s'embrasent à cette idée de beaucoup d'idées diverses... Mais majoritairement perverses, il fallait bien l'avouer.

La dernière demande fut un véritable coup d'estoc dans l'argumentaire qui fit réviser de beaucoup leur avis respectif sur la jeune fille qui se trouvait dans l'encadrement de leur porte. Elle cherchait à toute force à obtenir l'amour et l'attention de quelqu'un, fusse ses anciennes ennemies. Elles comprenaient aisément pourquoi, il semblait qu'elles étaient les seules à avoir même tenté de lui tendre la main. Elles aussi auraient probablement saisit la main du pire des dictateur si celui-ci avait fait la promesse de les tirer de leur situation au moment où elle leur a semblé le plus invivable.

Elena étant la plus proche, elle s'agenouilla doucement devant la Sirenna pour se mettre au même niveau que celle-ci, lui souriant tendrement.

- Très bien sorellina, on va s'occuper de toi... Sourit-elle avant d'attirer la jeune femme dans ses bras pour lui faire un câlin.

Pendant ce temps, Aida s'était levée à son tour pour se rapprocher et se joindre aussi au calin.

- Ça va nous faire tout drôle d'avoir une sorellina comme toi, sourit-elle avec un clin d’œil espiègle.

- "Sorellina" veut dire "petite sœur" en italien si tu te pose la question ma chérie, lui expliqua Elena en voyant les prémices de l'incompréhension se peindre sur les traits de la jeune fille. Si tu ne comprends pas certains de nos mots, n'hésite pas à nous demander...

- ... On se fera un plaisir de te répondre sorellina. Termina Aida avant de se lever avec Elena et de prendre Nephael par la main pour l'approcher d'un placard.

Elles l'ouvrirent et en sortirent trois peignoirs en satin, un rouge, un rose tirant sur le violet et un noir. Tous trois étaient des peignoirs courts comme elles avaient l'habitude de porter toutes les deux. Elles les présentèrent à leur nouvelle petite soeur.

- Lequel tu préfères sorellina ? Demanda Elena en lui montrant les peignoirs. Ils seront probablement un peu grand pour toi, mais tu pourras les porter sans autre le temps que nous allions te chercher de nouveaux habits. Par contre il est conseillé de se laver avant d'en enfiler un. C'est plus agréable de le laisser te sécher, tu as l'impression d'avoir la peau toute douce après...

- Surtout si tu le portes sans rien en-dessous, précisa Aida. Nous trouvons que c'est plus agréable. Et puis bon, aussi ça permet un accès facilité si nous sentons une envie subite de jouer. Mais ne t'inquiète pas, nous avons bien compris que ce n'était pas pour tout de suite que nous allions jouer avec toi à ce genre de jeux. Fais les choses à ton rythme, c'est encore ce que tu as a faire de mieux... Ho, et aussi...

- Nous sommes très fière de toi, continua Elena en caressant la tête de Nephael. Nous savions que tu aurais la volonté de t'en sortir et tu mérites amplement qu'on t'aide.

- Qui sait ? Peut-être même qu'à la fin du mois nous pourrions envisager de te garder plus longtemps ? Suggéra Aida en souriant. En te faisant suivre des cours à domicile et passer quelques diplômes pour te permettre de te chercher un emploi plus honnête que de voler les criminels. À voir comment notre sorellina évoluera...

Les jumelles laissèrent ensuite Nephael choisir son peignoir et leur fausser compagnie pour l'enfiler ou suivre leur conseil et se doucher avant de l'enfiler. Elle lui donnèrent rendez-vous dans la cuisine pour le souper, mais sitôt la porte fermée elles ne purent s’empêcher de se taper dans la main l'une de l'autre.

Je sens qu'on va bien s'amuser !

J'en suis persuadée ! Elle est trognon quand elle rougit !

Tu penses qu'on arrivera à la convaincre de... Pensa Aida en faisant le geste de coucher quelqu'un.

En tout cas elle avait une petite envie de découvrir ce que ça faisait la dernière fois que tu es allée la voir avant de la surprendre avec son nounours. Qui sait ?

J'ai hâte de lui montrer tout ce qu'on sait faire !

2
Centre-ville de Seikusu / Re : Effort et réconfort [PV : Aida et Elena]
« le: mardi 19 janvier 2016, 16:26:54 »
Le monde n'est pas exactement plein de bonnes intention à l'égard de qui que ce soit. Les jumelles étaient les premières à pouvoir en témoigner. Elles avaient été plus ou moins préservées par rapport à nombre d'orphelines. Mais maintenant elles contrôlaient un empire criminel basé sur celui de leur prédécesseur. Leur "oncle", leur "bienfaiteur", tout autant que leur bourreau et leur violeur. Mais il était mort depuis plusieurs années et même si leur ancien démon se manifestait parfois dans leurs souvenirs, elle allaient résolument de l'avant, se concentrant sur le présent et le futur pour assurer leur avenir.

Cet avenir dans le milieu du crime organisé s'était vu compromettre dernièrement. Un trop grand nombre de leurs hommes avaient enchaîné les petites conneries en un temps quasi-record. Pour le moment, elles faisaient surtout tourner leur cabinet d'avocat pour faire sortir leurs hommes de mains des divers commissariats ou prisons où ils avaient atterrit pour des motifs aussi divers que variés, certains pouvaient même être qualifiés de graves. Qu'à cela ne tienne, les jumelles ne laissaient pas leur personnel en prison, déjà pour leur image auprès de leurs collaborateurs et clients, et aussi parce qu'un homme en prison peut être tenté de lâcher des infos en échange d'une remise de peine ou d'une immunité. Et cela, il n'en était pas question pour les jumelles.

Dernièrement, un représentant de l'appareil judiciaire avait demandé un entretiens. IL représentait une personne un peu particulière. Et à la plus mauvaise surprise des jumelles, un client qui en savait long sur elles et leur faculté. Elles pensaient avoir pu rester discrètes, mais s'étaient visiblement trompées. Elles avaient très sérieusement envisagé de retourner l'émissaire entre quatre planches à son employeur. Mais il avait fait une offre à propos de leurs récents revers de fortune. Un allègement global des peines mineures pour leurs hommes en échange d'un peu d'aide. Il avait d'ailleurs un grand nombre de papiers en ordre pour leur prouver sa bonne fois.

Un peu coincées par la situation actuelles, les jumelles avaient réfléchis plusieurs jours avant d'accepter sous un certain nombre de conditions. Elles refusaient de faire n'importe quoi, et surtout qu'on se serve de leur organisation à leur place. On leur avait garanti que l'accord serait respecté.

Dans les semaines qui suivirent, les jumelles n'eurent rien d'autre à faire que de laisser leur commendataire tenir ses promesses et elles récupérèrent l'essentiel de leurs effectifs.

Puis vint le courrier qu'elles abhorraient tant. Une sorte d'ordre de mission. Ou plutôt de mandat pour...

Les jumelles relurent chacune deux fois la lettre pour être bien sûres d'avoir tout compris. Mais la surprise peignait leurs traits.

Citer
Chers Bottazzi,

Comme convenu lors de notre accords, nous vous mandatons pour entraîner mentalement et physiquement l'une de nos officières. Son identité est Lauren Fujiwara, une étrangère récemment immigrée au japon pour rejoindre une unité spéciale au courant des ESP.e.r. Vous trouverez ci-joint une copie de son dossier militaire épuré de tous les détails que vous n'avez pas besoin de connaître. Nous vous envoyons pour que vous l'entrainiez à se renforcer mentalement surtout, physiquement dans une seconde partie. Vous aurez deux semaines à disposition et nous laissons les moyens à votre discrétion. Nous couvrirons les frais de repas de notre officière et vous offrons un forfait de faux-frais de 600'000 Yens contre preuves d'achat et justifications comptables. Nous vous faisons pleine et entière confiance pour cela.

Nous restons bien sûr à votre disposition pour tout complément d’informations et vous souhaitons par la présente une agréable journée.

Veuillez agréer, mesdames, l'expression de nos plus sincères salutations.


Elles prirent le temps de lire le dossier aussi en profondeur que possible car la date du début était fixée pour le lendemain. Ce qu'elles apprirent ne leur inspira pas grand-chose. La jeune femme avait des états de services tout à fait appréciables pour ce qu'elles en connaissaient, avec une mention très spéciale sur sa force hors du commun... Et son appétit sexuel tout aussi hors du commun. Ainsi que...

Les jumelles se regardèrent avant de regarder à nouveau le rapport médical.

Citer

... Le sujet a manifesté la capacité à changer de sexe. Les tests ont montré que l'ensemble de ses transformations étaient pleinement fonctionnelles...


La doctoresse a vraiment testé ça à ton avis ? Demanda Aida à Elena mentalement.

Vu le degré de perversion dans cette ville japonaise, plus rien ne me surprend. Répondit Elena par le même biais en haussant simplement les épaules.

Je me demande si la doctoresse a essayé elle-même ou...

Probablement...

Les deux demoiselles se posèrent surtout longtemps la question sur comment elles allaient faire cet entraînement. Ce fut bien plus tard au cours de la nuit qu'elles eurent une idée. Le lendemain, elles s'habillèrent et se tinrent prêtes à recevoir leur hôte. Le personnel avait été prévenu. Georgio n'était pas fan du tout de l'idée d'avoir une agente des forces de l'ordre à la maison. Ce d'autant plus qu'il dût déménager toutes les armes dont la possession était illégale dans la maison vers une autre planque. Ainsi que quelques produits dont la possession ne rentrait pas non plus dans le cadre de la légalité. Le plus dur fut encore de la convaincre d'aller s'installer dans le pavillon au fond du jardin. Parallèlement, Roberta pris le mandat de le remplacer en tant que majordome des jumelles. Elle était moins portée sur le protocole et savait bien moins tenir une maison, mais elle était plus efficace avec des petits calibres que Georgio et son amour inconditionnel des armes lourdes. Et surtout, elle était plus discrète car presque muette.

Enfin, l'agente fut annoncé au portail d'entrée de la grande villa. Les jumelles donnèrent la consigne au garde à l'entrée de lui ouvrir et on lui indiqua le garage où elle pourrait laisser sa voiture à côté de la Ferrari d'Elena, parquée à côté de la Ducati d'Aida. Puis Roberta vint la chercher pour la conduire à l'entrée. Ce qui était enregistré comme un manoir tenait plutôt de la villa à l'italienne.

Elle n'avait qu'un étage, et encore, elle était située dans un replis de terrain qui faisait qu'on y accédait par le premier étage, mais que le rez était à flanc de coteau au bord d'une large piscine de l'autre côté de la maison. L'endroit était grand, il disposait de quatre chambres, deux salles de bains, une grande cuisine, un grand salon, une grande cave divisée en deux ainsi qu'une salle plus polyvalente pouvant faire salle de projection, de réunion ou autre et donnant sur la piscine qui possédait son propre vestiaire/douche. La deuxième partie de la cave servait à des usages pas toujours très avouables, mais le reste du temps, c'était plus ou moins le donjon SM des jumelles.

L'invitée fut conduite au salon où les jumelles se prélassaient en lisant des livres et en écoutant de la musique.

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Aida était allongée sur la canapé, les jambes croisée et le livre dont elle tournait les pages reposait sur sa poitrine, sa tête bien calée sur un oreiller. Elle posa son livre ouvert sur ses seins en voyant entrer l'officière et se tourna vers Elena d'un air neutre. Elena était assise dans un fauteuil, son livre sur les genoux et elle mit un signet dedans avant de le déposer sur la table de chevet à côté d'elle quand elle vit entrer la policière.

« Je suis Lauren Fujiwara, commandant de l'unité spéciale de protection de Seikusu, je viens pour un entraînement spécial avec Aida et Elena Bottazzi, voici l'ordre de mission. » Dit alors la femme en se présentant à Elena sur le fauteuil et lui tendant un papier.

- Grazie, la remecia Elena en s'emparant du papier pour le lire en silence pendant qu'Aida fixait le jeune femme.

C'est un vrai colosse ! Je ne serais pas surprise d'apprendre qu'elle peut briser des cous à mains nues ! On dirait une nageuse Est-allemande élevée aux stéroïdes et à la testostérone. Déclara Aida par télépathie à sa jumelle.

Heureusement qu'elle ne peut pas t'entendre, elle serait sûrement vexée... Commenta Elena alors que dans la pièce le silence régnait.

La mafioso lut le papier dans un silence religieux avant de le rendre à leur invitée avec un léger sourire.

- Tout semble en ordre. Bienvenue à la casa Bottazzi mademoiselle Fujiwara, lui dit Elena. Asseyez-vous je vous prie, continua-t-elle en indiquant un fauteuil en face du sien et à côté du canapé où sa sœur était toujours allongée.

Elles attendirent que la jeune femme s'installe avant de reprendre.

- Mademoiselle Fujiwara, vous comprendrez que la requête qui nous est adressée sort de l'ordinaire...

- ...Malgré que notre situation ne puisse pas vraiment être considérée comme "ordinaire", reprit Aida à la suite avec une fluidité qui pouvait surprendre car elle finissait la phrase de sa jumelle. Vous savez sur nous des choses que nous préférons que la majorité du monde continue à ignorer...

- ... Et votre agence nous a garanti que ça continuerais à rester le cas. Vous vous engagez donc à bien respecter ce secret, c'est exact ? Demandèrent les jumelles.

Elles écoutèrent la réponse de leur interlocutrice.

- Bon, et pour la suite, je crains qu'il ne vous faille également accepter de tenir ce qui se passeras ici secret... Ajouta Elena.

Face à l'étonnement de leur interlocutrice, Elena soupira et répondit.

- Soyons francs, voulez-vous ? Nous n'avons jamais fais cela avant. Nous devons vous aider à vous renforcer et les quelques idées qui nous sont venues sortent complètement du cadre légal de ce que l'on a le droit de faire à un être humain. Reprit Elena.

- Séquestration, mauvais traitement physiques et mentaux, violence... Énuméra Aida. Le genre de chose qu'à part en étant des forces de police, on a pas trop le droit de faire. Mais nous nous sommes engagées à vous le faire subir pour vous permettre de vous renforcer. Mais pour cela, il faudra votre discrétion sur ce qui suivra... Exposa Aida.

Dès lors, toutes deux attendirent la réponse de l'officière.

3
Aida avait été assez violement repoussée en arrière et elle se sentait d'humeur à s'en vexer, ce qui fut tempéré par les pensées plutôt amusées d'Elena qui lui fit remarquer que mettre à la jeune demoiselle sous le nez qu'elle s'y prenait trop mal pour se donner son propre plaisir n'était pas la meilleur des idées, surtout vu ses dons.

Aida n'insista pas pour la soirée et retourna rejoindre Elena. Le cœur y était beaucoup moins, les jumelles jouèrent à peine avant de se coucher. Elles avaient à faire le lendemain dans le quartier de la toussaint.

L'ambiance au petit-déjeuner fut morose, poussant les jumelles à converser psychiquement plutôt qu'avec leurs voix, en prenant bien garde de le faire le plus discrètement possible. Elles regardèrent à peine la sirenna qui semblait d'humeur exécrable. Les sœurs continuèrent à ne rien dire quand elles se rendirent là où elles récupérèrent enfin leur argent. Elles ne firent aucun commentaire quand la jeune Nephael leur dit qu'elle était une fille de parole, se contentant de compter ce qu'il restait de l'argent. Puis elles retournèrent à la maison, Elena conduisant la voiture pendant qu'Aida suivait en moto.

Toutes deux parlaient en conduisant, sentant le malaise qui s'était installé après l'intervention d'Aida le soir d'avant. Et toutes deux étaient unanimes quand au fait que ça ne pouvait pas continuer ainsi. Si elles devaient passer le reste du mois avec cette demoiselle qui broierait du noir chez elles, ce ne serait tout simplement pas possible. L'ambiance serait trop mauvaise et cela au mieux les perturberaient.

Juste après être rentrés, et avant qu'aucune des jumelles ne puissent rien dire, Nephael disparut dans la chambre qui lui était prêtée. Aida et Elena se regardèrent et hochèrent la tête en prenant à leur tour la direction de la chambre de la petite donzellina. Elena Toqua, mais se fit envoyer paître à travers la porte. Que diable, elles n'allaient pas se laisser dicter leur conduite dans leur propre maison !

- Ci scusi jeune fille, s'excusa Aida en ouvrant la porte.

- Nous sommes venues pour nous excuser pour hier soir et trouver une solution pour restaurer la confiance... Expliqua Ensuite Elena.

- Nous aimerions savoir pourquoi vous semblez soudain nous en vouloir ? Termina Aida.

La jeune Nephael éclata alors en explications. Aida et Elena comprirent vite pourquoi elle était sens-dessus-dessous. Elle avait été une sorte de sujet de laboratoire. Une chose qui, de leur point de vue, n'était pas si incroyable que cela. Aida prit alors la liberté de s'asseoir sur un pouf dans la chambre.

- Il était une fois, deux petites filles. Elles avaient un papa et une maman qui les adoraient. Mais leur papa travaillait pour un vieux monsieur jaloux de la beauté de sa femme... Entamma Aida, son regard se perdant un peu dans le vide alors qu'elle entamait son histoire.

- Le vieux monsieur n'était pas n'importe qui. Sous ses airs d'homme pieux et sympathique, cet homme dirigeait un empire criminel et leur papa en faisait partie.

- Le vieux monsieur a essayé longtemps de détourner notre mère de notre père pour qu'elle s'intéresse à lui, mais elle était folle amoureuse de notre papa.

- Alors, dans un ultime essais, le vieux monsieur a fait tuer notre papa. Ça a tellement bien fonctionné que ça a tué notre maman aussi dans la foulée parce qu'elle n'était pas supposée être avec notre papa.

- On avait pas encore deux ans. On était sevrées, mais on gardait aucun souvenirs de nos parents. Par contre le vieux monsieur est devenu à moitié fou d'avoir tué notre maman alors qu'il la voulait pour lui. Il a décidé de se venger de notre papa qui l'avait privé de notre maman en se servant de nous.

- Il nous a recueillies, et élevées n'importe comment, expliqua Elena. Nous sommes restées toutes nues jusqu'à nos onze ans dans sa maison, il voulait qu'on s'habitue à ne rien porter. Il voulait qu'on s’habitue à son regard sur nos corps. Et il a mandaté une de ses anciennes prostituées favorites pour qu'elle nous prépare à devenir ses futurs putes personnelles.

- Et il s'est arrangé pour nous retirer toute innocence, histoire de nous salir un peu avant de consommer nos corps. Il a commencé à nous faire tuer des gens à huit ans.

- Dans des caves sordides et humides. Il nous a mis un pistolet entre les mains, il y avait toujours une personne attachée à une chaise, au début elles avaient un sac sur la tête, puis petit à petit il a vulu qu'on le face en voyant leurs visages. Il nous a forcé à presser la détente des dizaines de fois. Nous étions des meurtrières avant même de savoir lire...

- Puis on a été envoyées en "stage" à quatorze ans dans une de ses maisons de passes où il faisait venir des clandestines, des filles de l'Est, sans papier et où le personnel les forçait à se prostituer. On a vu la méthode des dizaines de fois. Les filles qui en sortaient étaient méconnaissable, usées et broyée en quelques années pour les plus endurantes, quelques mois pour les plus faibles. On a régulièrement dû nettoyer les chambres des suicidées, décrocher les corps pendus ou celles qui s'étaient tailladées les veines dans la baignoire. Et on a dû aider à briser les nouvelles aussi...

- Aida s'est rebiffée la première fois... J'ai eu la trouille de ma vie parce que l'homme en charge du cassage des filles l'a installée à la place de la fille qu'elle devait punir et j'ai bien cru qu'il allait la tuer à force de lui donner des coups de ceinture... Et j'ai aussi cru qu'il était sérieux quand il a dit qu'on allait la remplacer si on était pas capables de l'aider... Commenta Elena d'un ton malgré tout très calme.

- Alors on s'est tues et on a fait ce qu'on nous ordonnait... On est revenues tellement secouées qu'on ne disait plus rien. Celle que nous considérions comme notre maman adoptive et qui obéissait aux ordres du vieux monsieur nous a trouvé un exutoire en nous enseignant à nous toucher. Elle a fait en sorte que le sexe devienne notre unique moyens de relâcher la pression de tout ce que le vieux monsieur nous faisait subir. Elle nous a appris des centaines du choses sur le sexe et tout un tas de pratiques associées, mais on ne savit pas qu'en fait elle nous préparait pour la dernière étape.

- Le jour de nos dix-huit ans, le vieux monsieur entendait bien qu'on lui soit livrées sur un plateau, toutes soumises et prêtes à être déflorées par lui. On a rien vu venir avant qu'il soit trop tard... Notre "nourrice" nous a fait un coup en traître et on a été tellement excitées et frustrées qu'au final, il a eu ce qu'il voulait et on s'est senties sales pendant des semaines.

Elena haussa les épaules.

- Mais nous sommes toujours en vie. Le vieux monsieur est mort et c'est nous qui contrôlons son empire criminel maintenant... Alors je crois que nous pouvons affirmer savoir ce que tu ressens quand tu dis que tu as été exploitée, même si nous l'avons été d'une manière très différente.

- Le vieux monsieur n'a jamais su pour notre don. Notre nourrice s'en est doutée, mais elle a gardé le silence. Et elle a bien fait. Sinon, elle ne coulerait pas une paisible retraite très loin d'ici...

- Il n'y a pas de morale à cette histoire, chacun est la somme de ses expériences, bonnes ou mauvaises. Tu as été utilisée, c'est triste. Nous avons été considérées comme des putes alors que nous ne savions pas encore parler, quelqu'un avait décidé qu'il aurait nos culs sitôt que ce serait légal. Nous avons été enfermées, conditionnées, personne ne nous as aidé ou tendu la main. Nous avons croupis dans notre situation sans aucun espoir d'en sortir un jour.

- Nous regrettons beaucoup des choses que nous avons faites, mais ça ne ressuscitera pas les morts et les disparus. Au bout d'un moment, si tu ne te donnes aucune chance de te reconstruire, tu finiras par te laisser aller et mourir.

- Pour ce que cela vaux, tu es dans notre casa. Tu es invitée comme si tu faisais partie de la famille. De notre famille. Et on ne laisse pas un membre de sa famille se laisser glisser sur une pente qui ne peut pas la mener vers autre chose que sa destruction.

- Pour ce que cela vaux, si tu veux t'en sortir, nous sommes d'accords de te tendre la main. Nous avons eu des débuts tumultueux, mais ils nous ont appris à respecter ton pouvoir et tes convictions. Nous sommes prêtes à faire des efforts pour ne pas franchir la barrière de ton espace intime. De te laisser la liberté de jouir de cette chambre comme d'un espace qui t'appartiens et que tu peux redécorer ou personnaliser pour que tu t'y sentes bien. Nous sommes d'accords de t'écouter si tu veux parler. Nous sommes d'accords de discuter pour essayer de trouver des solutions.

- Nous sommes d'accords de t'aider sur tous les plans qui te sont un obstacle. Mais si nous pouvons te fournir les cordes, ce sera à toi de les franchir car nous ne pouvons le faire à ta place.

- Nous ne sommes pas inquiètes. Tu es une jeune fille pleine de ressources. Avec un peu de bonne volonté, nous n'avons aucun doute que tu pourras régler tes problèmes et repartir sur une base saine.

- En attendant, considère que tu es ici en vacances. Tu peux en profiter comme tu le souhaites. Nous serons ravies d'être tes grandes sœurs, tes cousines ou tes tantes si ça peut t'aider.

Les deux femmes se relevèrent ensuite.

- La balle est dans ton camp jeune fille...

- ... Et laisse-nous te dire que ce serait du gâchis de trouver ton nom dans la rubrique nécrologique un de ces quatre matins...

- ... Mais nous savons que ça n'arrivera pas...

- ... Car tu es celle qui nous a tenu tête, et rien que ça, ça n'est pas rien.

Les deux femmes lui sourirent plus doucement qu'elles ne l'avaient jamais fait.

- Nous allons dîner dans deux heures, tu as le temps de réfléchir tant que tu veux. Notre porte est ouverte de jour comme de nuit, vingt-quatre heure sur vingt-quatre...

- ... Même si nous réveiller au milieu de la nuit risque de nous voir un peu ronchonnes... Précisa Aida avec un sourire en coin.

Elena rouvrit la porte et toutes les deux prirent congé pour aller s'installer dans le salon. Elles avaient des choses à faire et pourraient s'y détendre ensuite.

Il leur fallut d'ailleurs pas une demi-heure pour troquer leurs habits de ville contre leurs peignoirs courts bien plus confortables. D'autant plus agréable sans sous-vêtements...

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Centre-ville de Seikusu / Re : La Sirena chez les Donna [Aida & Elena Botazzi]
« le: vendredi 11 septembre 2015, 00:16:39 »
« Euh, excusez moi... » Demanda la jeune demoiselle, rompant le silence entre les sœurs jumelles qui se tournèrent dans sa direction.

- Que voulez-vous ? Demanda Aida tandis qu'Elena reprenait une autre bouchée.

« J'aimerais qu'on discute un peu à propos de notre accord. » Demanda la jeune femme tandis qu'Elena sourit en écoutant les pensées de leur interlocutrice, ce qui fit glousser à son tour Aida.

Ainsi la jeune demoiselle avait envie de se mettre nue devant elles ? Ça semblait une idée intéressante. Mais la pousser dans ce sens semblait aussi un peu malvenu, sa tête ne voulant pas céder à cette riche inspiration. Elles hochèrent la tête sans pour autant cesser de sourire à leur invitée. Elles ne pouvaient empêcher la partie libertine et perverse de leurs esprits de se demander à quoi la jeune demoiselle pourrait bien ressembler sans ses habits.

« Tout d'abord, je vous remercie d'avoir su faire preuve de bon sens et préférer une issue pacifique à une guerre que vous auriez de tout façon perdue. Ensuite, je vais profiter du fait que nous soyons réunies pour vous donner ce que vous ai promis, à savoir l'endroit où vous trouverez la première moitié de l'argent. Mais avant, j'aimerais ajouter une ligne à notre accord : durant mon séjour, je risque d'avoir besoin de certaines choses, comme des vêtements, des médicaments ou des produits d'hygiène féminine. J'espère que vous serez d'accord pour utiliser une partie de l'argent promis pour subvenir à ces besoins. Je vous rassure, ça ne coûtera pas grand chose. Je dirais qu'entre ce que j'ai déjà dépensé et ce qu'il va encore me falloir, ça devrait vous revenir à... maximum 5000 dollars, soit un millième de l'argent. Je sais que je ne suis pas en état d'exiger quelque chose de vous, mais je voudrais juste faire en sorte que cette colocation se passe dans les meilleures conditions. »

Les deux sœurs hochèrent la tête. Mieux valait de toute façon récupérer autant que possible de l'investissement, alors un millième de plus ou de moins, elles n'étaient plus à ça près.

- Bien entendu, commenta Elena avec un chaud sourire. Nous comprenons tout à fait que vous souhaitiez préciser cela, mais pour une bonne cohabitation, laissez-nous aussi vous donner un petit conseil.

- "La mia casa è la tua casa" Signifie que vous n'avez pas à demander ce genre de choses, précisa Aida en reprenant le fil de la conversation. Si vous avez besoin de quelque chose, vous vous servez. Et si nous ne l'avons pas, vous nous demandez et vous l'aurez aussi vite que possible. Vous n'êtes pas ici en vacances.

- Vous êtes ici en tant que famiglia… "Membre de la famille" dans votre langue. Il serait incorrect et indécent pour nous de vous réclamer une participation financière à votre séjour ici.

- Tant que vous restez raisonnable, considérez que toutes vos demandes sont accordées d'avance. Un peu comme si vous étiez notre petite sœur, termina Aida avec un sourire aussi accueillant que celui de sa jumelle.

La jeune femme leur indiqua ensuite qu'elle les mènerait à la première moitié de la somme dès le lendemain.

Le reste du repas se passa en silence, quoique les jumelles en réalité échangèrent de très nombreuses réflexions sur leur curieuse invitée. Puis elle se leva enfin de table, salua et parti dans sa chambre, laissant les sœurs seules. Elles mirent la vaisselle au lave-vaisselle, le firent partirent et allèrent dans leur chambre où très vite, elles commencèrent à pratiquer le meilleur anti-stress qu'elles connaissaient : le sexe.

Elles avaient fait de longs préliminaires, Aida jouant cette fois à dominer Elena qui était attachée au lit bras et jambes écartés ainsi qu'un bandeau sur les yeux pendant que sa jumelle la frustrait délicieusement au moyen d'une plume et d'un petit vibro. Le soleil se couchait quand toutes les deux captèrent un diffus sentiment de plaisir frustré venant de la chambre de leur invitée. Toutes deux s'arrêtèrent un moment pour se concentrer sur ce qu'elles sentaient avant qu'Aida ne finisse par sourciller en même temps que sa sœur sous le bandeau.

Utiliser un ours en peluche de cette façon ? Ça semblait à la fois grotesque et inadapté. Même s'il faisait cette taille, ce serait un superbe gaspillage d'énergie pour peu de plaisir au final. De quoi expliquer le côté un peu frustré de leur invitée.

D'un commun accord, Aida abandonna Elena pour aller toquer à la porte de la Sirena, ne prenant même pas la peine de s'habiller. Il y eut un peu de barouf auditif dans la pièce mais quand la Bottazzi put enfin entrer, l'ours était simplement utilisé comme un gros oreiller, surtout pour camoufler la tache humide à l'entrejambe de la peluche tandis que sa nouvelle propriétaire se cachait pudiquement sous ses draps.

- Nous nous excusons, mais de même que vous envoyez valser nos hommes de manière inexplicable, nous avons aussi nos petites capacités, expliqua Aida en entrant, absolument pas honteuse de sa nudité pour deux sous et ne faisant rien pour la cacher. Et nous avons senti votre tentative de vous faire du bien depuis la chambre. Vous vous y prenez d'ailleurs avec un tel acharnement que nous avons pensé pendant un instant que vous étiez en trains d'essayer de nous le crier mentalement.

Elle laissa une petite pause avant de se rendre compte que sa sœur avait repris la parole dans l'autre pièce et dû l'interrompre mentalement pour reprendre avec un temps de retard.

- Ce qu'il faut viser, c'est votre clitoris, expliqua-t-elle en indiquant du doigt le corps recouvert de sa couverture de la jeune fille. Ici, cachés sous le capuchon de vos petites lèvres. C'est ça qui fait plaisir.

Elle écouta la réponse de la Sirenna et pencha la tête de côté. Visiblement elle n'avait que de très vagues notions du sexe. Mais comme lui expliquer tout par oral serait très long et ennuyeux, Aida lui indiqua plutôt la sortie de sa chambre.

- Je suis en train de jouer avec Elena. Si vous voulez, vous préférez que je vous montre ? Après tout, un exemple vaut mille mots non ? Vous pourrez même essayer si vous voulez, proposa-t-elle sur le même ton qu'elle aurait proposé de faire des courses.

5
Les deux sœurs écoutèrent attentivement la petite demoiselle, Elena comme Aida soulevant un sourcil surpris de concert en entendant la petite histoire de celle-ci. Ainsi donc elle vivant dans la rue ? Surprenant et en même temps pas tant que ça. Au japon comme aux états-unis, s'il y avait bien un système qui souffrait de lacune c'était celui de l'encadrement d'enfants à problèmes, ce que la demoiselle semblait clairement être. Elle-mêmes auraient dû être prise en charge par ce genre d'organisme à la mort de leurs parents, mais au final c'était leur assassin qui l'avait fait, pour les éduquer afin de pouvoir en profiter plus tard.

Elles n'avaiernt découvert le pot aux roses que vers leurs vingt ans, mais ça leur était au final complètement égal. Elles étaient en vie et le fait de passer par le lit du Don avait finalement poussé ce dernier à cesser de les considérer comme des objets. Elles vivaient bien à l'heure actuelle, aucune n'était tombée enceinte du vieillard presque impuissant et elles avaient pu mener la grande vie avant sa mort.

Certes, elles n'avaient aucun diplôme et n'avaient fréquentées aucune école, mais leur curiosité naturelle leur avait permit de se former sur le tas avec l'aide de Maria, la mère maquerelle et ex-maîtresse préférée de Don Corleone. Elle ne s'estimaient donc pas lésées et le reste, elles l'avaient appris sur le tas.

La jeune fille prétendait avoir voulu ne faire aucune victime et, d'après ce qu'elles comprenaient de l'histoire, c'était un des hommes de main de la famille de Yakuza avec lesquelles elles étaient en cheville qui avait merdé en premier. Pour le coup, Aida comme Elena grimacèrent amèrement en se souvenant très bien que la deuxième d'entre elles avait dû écarter les cuisses pour calmer le jeu avec le gros Yoshizurato, le "parrain" du clan qui avait réclamé réparation de la transaction manquée. Ce pour une chose qui n'était au final, pas du ressort de leur famiglia. Mais les affaires étaient les affaires, il n'y avait rien à regretter d'autre que l'incompétence du vieux nippon à satisfaire Elena et par extension, Aida. Il avait vidé ses bourses, exigé réparation de la somme engagée et laissé la mafiosi repartir comme si elle était une chienne, ce qui se payerait tôt ou tard, elles n'en doutaient pas un instant, surtout maintenant qu'elles se savaient dans leur bon droit.

La suite leur fit ouvrir de bien plus grands yeux quand la demoiselle leur avoua n'avoir qu'à peine touché à leur argent. Elle réagissaient exactement à la seconde près et exactement de la même manière. Aussitôt, Aida reprit la parole.

- Quelle somme demandez-vous pour la restitution de cet argent ?

- En yens japonais ou en dollars américains ? Termina Elena.

Elles écoutèrent la proposition que leur fit la jeune fille sans y croire. L’accueillir chez elles pendant un mois et lui acheter un énorme ours en peluche ? On nageait en plein délire là ! Elle aurait pu se payer une suite de luxe au palace de Seikusu pour pratiquement une année avec restauration à volonté et services offerts dans l'hôtel avec cette somme ! Et elle proposait de la rendre contre ça ?

- Quelles garanties nous offrez-vous que vous le ferez bien si nous nous y engageons ? Questionna Aida.

La Sirène dit qu'elle pourrait leur donner la moitié de la somme tout de suite et le reste à la fin, mais qu'en-dehors de ça, elles n'auraient aucune autre garanties, de même qu'elle fit signaler qu'elle-même n'avait aucune garantie que les sœurs n'allaient pas tenter de lui planter un couteau dans le dos pendant qu'elle dormirait.

- Et prendre le risque de tâcher nos draps ? S'étonna Elena avant que toutes les deux ne gloussent d'un rire amusé. Vous ne connaissez pas l'hospitalité Italienne jeune fille. La mia casa è la tua casa ! Dit-elle en se levant.

- Suivez-là, elle va vous montrer votre chambre, l'invita Aida avec un sourire en coin pendant qu'Elena s'éloignait du salon pour se rendre en direction du couloir menant aux chambres.

Il n'y avait pas d'étage au-dessus du rez chez les Bottazzi. La maison était à flanc de coteau et elle disposait d'un sous-sol qui n'en était pas vraiment un car il donnait sur une terrasse avec piscine. Quelques arbres survivant avec peu d'eau sur le terrain très sec apportaient un peu de fraîcheur à celle-ci et protégeaient une tonnelle qui pouvait servir à manger en extérieur. Au Rez se trouvait le salon ainsi que la salle à manger, la cuisine, cinq chambres et deux salles de bain. L'une des chambres était celle des soeurs, une deuxième avait été transformée en dressing/armurerie par les bons soins des hommes de main de la famiglia. Les règles de l'hospitalité étant claires pour les Bottazzi, Elena lui omntra chaque pièce avant de descdner pour visiter la cave qui était séparée en trois, une pour les denrées à conserver pour la cuisine, une pour le vin, et la dernière partie, Elena lui dit que la pièces pouvait avoir de multiples usages, mais qu'autant que faire se peut, elles la gardaient comme pièce de jeux pour elles et que si elle souhaitait la voir, il faudrait au minimum leur fournir une bonne raison.

Ce qu'hélas pour Elena, la Sirène s'empressa de faire, sa curiosité piquée à vif. Elena resta un moment sans bouger avant d'aller ouvrir la porte et d'allumer la lumière de la pièce sans fenêtres qui n'était rien de moins qu'un donjon BDSM très bien équipé. Trop bien équipé même. Car, entre la pratique du BDSM pour les sœurs et la torture pour faire parler une ordure récalcitrante, la frontière était très facile à dépasser en changeant un peu les outils. Elena ne prit pas la peine de le préciser, malgré qu'elle soit une tueuse comme elles, les sœurs n'avaient abordé le fait de torturer quelqu'un uniquement depuis l'année dernière et que du bout des lèvres car elles détestaient le bourreau de la famiglia qui le leur rendait bien puisqu'il avait préféré rester à Chicago. Mais lors de leur implantation au japon, il avait fallu très vite une pièce qui puisse servir aux interrogatoire et si leurs hommes louaient une ou deux maisons miteuses en ville, aucune ne convenait à ce genre d'activité avec leurs trop fins murs en papier et en bois. La salle avait donc été installée ici et les sœurs l'avaient détournée à la fois pour jouer et pouvoir, en cas de fouille, prétendre que ça leur servait uniquement à elles, comme de bonnes étrangères délurées.

Malgré tout, la vision ne sembla pas beaucoup effrayer la demoiselle, même si elle ne resta pas longtemps à l'entrée de la pièce. Elena termina en lui montrant la salle de conciergerie contenant la machine à laver le linge, l'armoire fermée à clé contenant les produits chimiques de la maison pour le nettoyage ainsi que les cabines pour se changer afin de pouvoir profiter de la piscine ainsi que se doucher et se changer en en sortant. Elena la raccompagna ensuite à sa chambre avant de préciser qu'elles mangeraient à dix-neuf heures si elle souhaitait les accompagner. Elle précisa enfin une dernière règle. Quand leurs hommes n'étaient pas là, le dressing code était libre.

En milieu d'après-midi, un homme au teint basané, véritable armoire à glace ambulante, passa livrer l'énorme ours en peluche l'air assez furieux de ce qu'on lui faisait faire. Il toqua à la porte de la sirène et le déposa en grognant deux pas après être entré pour ressortir avec une envie certain de claquer la porte, mais s'en abstint sous le regard amusé d'Aida au bout du couloir.

Les deux jeunes femmes laissèrent leur invitée s'occuper avec la télé dans sa chambre ou les livres qui s'y trouvaient et firent sonner une cloche pour annoncer le repas du soir. Elles furent un peu surprise de voir la demoiselle venir à la salle à manger et celle-ci marqua également un temps d'arrêt en remarquant que les jumelles ne portaient plus que de légers peignoirs en tissus-éponge qui, à défaut d'être transparents, auraient rendu malade de désir n'importe quel homme normalement constitué passant par là. Et la jeune sirène ne put que très bien noter à l'échancrure des peignoirs ainsi qu'au relèvement de ceux-ci au niveau de la taille que les sœurs étaient nues en-dessous.

Aida ajouta un couvert supplémentaire à la table et commença à servir les spaghettis à la sauce carbonara qu'elles avaient préparées elles-même, faisant également tourner un plat de salade verte croquante assaisonnée au vinaigre balsamique et à l'huile d'olive.

Le repas commença juste après que les sœurs aient jointes leurs mains pour prier en silence puis elles commencèrent à manger dans un silence presque religieux. Mais en les observants, La sirène put noter que parfois de fugaces sourires effleuraient leurs traits, comme si elles riaient a des plaisanteries qu'elles seules pouvaient entendre, ce qui était bien le cas.

Nephaël fit d’ailleurs tomber sa fourchette par accident et se pencha pour la ramasser tombant ainsi sans le vouloir sur le spectacle de la jambe dressée d'Aida sous la table dont le pied disparaissait dans la petite ouverture à l'avant sous la ceinture du peignoir à Elena. Elle comprit soudain un peu mieux pourquoi cette dernière semblait changer un peu plus fréquemment de position sur sa chaise depuis deux minutes...

6

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Aida déposa le verre de vin Toscan devant Elena alors que celle-ci n'avait même pas levé le nez de son livre. C'était en grande partie le quotidien des sœurs. Beaucoup de lecture, beaucoup de silence. Enfin, de silence... Si Aida n'avait pas allumé la chaîne stéréo pour écouter l'un de leurs chanteurs favoris, Andrea Bocelli, un ténor Italien aveugle. Mais comme elles partageaient absolument tout, y compris leurs goût musicaux, Elena se contentait de continuer à lire son livre. Toutes deux appréciaient énormément les comédies et le théâtre, une chose qu'elles avaient découvert assez tard, ces comédies de Molière. L'avare notamment les faisait beaucoup rire tant il caricaturait bien l'ancien comptable du temps où la famiglia était encore Corelone et non Bottazzi. Avant la mort de leur oncle qui n'avait été au final qu'un esclavagiste les ayant dressées à gagner son lit à leur majorité.

Mais elles ne pouvaient pas vraiment dire lui en vouloir. D'une certaine manière, il les avait préservées, même si à l'origine c'était pour se venger de leur père. Et puis, le vieil homme n'avait pas abusé de leur corps trop jeunes, comme il aurait pu le faire. Ho certes, sa parodie d’éducation avait laissé des traces, comme le fait que les jumelles passaient l'essentiel de leur temps dans leurs quartiers nues quand elle n'attendaient personne. Ou encore le fait qu'il se passait rarement une journée sans que l'une ne finisse par solliciter l'autre pour faire l'amour.

Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui elles avaient un problème à régler. Un échange qui devait à l'origine se dérouler sans accro avait vu la venue d'un acteur extérieur et les quelques hommes que les Bottazzi avaient emmenées avec elles depuis Chicago avaient fondu à vue d’œil ... Contre une seule gamine... Il leur avait fallu des mois pour négocier avec les Yakuzas locaux leur implantation petit à petit, usant de leur argent et de leurs facilités d'accès au marché de l'armement américain et international via Cosa Nostra pour montrer que leurs hommes n'étaient pas juste sérieux, ils étaient sérieux et bien armés. Mais cela n'avait pas empêché cette petite fille tatouée sortie de nulle part de balayer leurs effectifs. Rien n'y avait changé, ni les hommes ni le matériel envoyé contre elle. Alors quand elles avaient fini par perdre un tireur chevronné équipé d'un fusil anti-matériel Barett de 20mm à 245'000 dollars US sans les munitions, elles-mêmes hautement illégales et passibles de crimes de guerre si utilisées contre l'infanterie même sur des zones de conflit actif, elles avaient fini par réfléchir un peu. Certes, cette jeune fille leur avait volé pour rien de moins que cinq millions de dollars US en yens Japonais, mais les frais engagée dans la reprise du pactole avaient gentiment atteint le plafond de la somme volée en assurances-vies pour les hommes décédés et en matériel. Qui plus est, les clans Yakuzas locaux n'avaient pas hésité à les sommer de leur donner la statue même si elles n'avaient au final pas touché l'argent pour elle. Mais pour calmer tout le monde, elles avaient acceptées pour éviter de perdre leur implantation déjà fragile au Japon et qui avait coûté en investissement bien plus cher que ce qu'elles avaient perdu.

Au total, un manque à gagner de dix millions de dollars et leur réputation si durement acquise très lourdement ébranlée, ce n'était quand même pas rien non plus, en comptant le vol original et les sommes investies dans les tentatives de récupérer la mise. Il était maintenant temps de cesser la casse et de limiter les dégâts. Elles avaient perdue espoir de récupérer leur mise, mais elles devaient s'assurer que la petite ne vienne plus jamais perturber leurs buisness de cette manière, sinon c'était l'assurance de devoir rentrer à Chicago la queue entre les jambes, ce qui ne plairait pas à la famiglia et donnerait sans doute des envies aux autres clans pour s’agrandir sur leur territoire affaibli.

Giulio, l'un de leurs hommes de main, fini enfin par revenir avec dans son sillage la jeune fille en question. Quand celle-ci passa dans le champ de vision d'Aida, Elena mis son signet dans son livre et le reposa avant de tourner à son tour son regard vers la demoiselle. Toutes deux arborèrent d’aimables sourires commerciaux  tandis qu'Aida renvoyait d'un geste de la main leur homme. Celui-ci ferma la porte de la maison en sortant et on put entendre la voiture quelques instants après qui partait.

Le salon et la salle à manger étaient une grande pièce commune, la maison ouvrant par de larges baies vitrées sur l'extérieur, donnant une vue sur la mer et laissant copieusement entrer le soleil contre les murs crépis à la chaux blanche. Le mobilier était fait de hêtre, tapissé de coussins blanc arborant des motifs floraux pour la plupart. Sur la table de la salle à manger se trouvaient les témoins de la bonne fois des Bottazzis : leurs armes. Deux Beretta 9mm, trop loin pour qu'elles puissent s'en servir puisqu'elles étaient respectivement dans un fauteuil du salon pour Aida et vautrée dans le canapé pour Elena. Malgré le chaud été Nippon, la climatisation de la maison gardait une température intérieure qui permettait aux Bottazzis de rester en costume pour Elena et en blouson et pantalon de cuir pour Aida. Par contre, un détail que la jeune fille put relever immédiatement, toutes deux étaient pieds nus, ce qui tranchait beaucoup avec leur tenues pas très décontractées.

- Bonjour, je suis Aida Bottazzi, se présenta la première.

- Et je suis Elena Bottazzi, merci de bien vouloir nous rencontrer, se présenta la seconde en reprenant la parole à l'exact moment où sa sœur la cédait, comme si la phrase ne s'était jamais arrêtée.

- Prenez place je vous prie, reprit à nouveau Aida dans la droite ligne de sa sœur.

Les deux sœurs attendirent la réaction de leur invitée puis reprirent.

- Bien, nous savons tous pourquoi nous sommes ici, si je ne m'abuse ?

La jeune demoiselle leur adressa un regard soupçonneux et marmonna quelque chose à propos de mettre fin aux hostilités entre elles.

- C'est exact, approuva Aida en reprenant à nouveau la parole à Elena, ce qui semblait commencer à perturber la jeune demoiselle que les bouts de phrases sautent d'une sœur à l'autre sans crier gare ni aucun signe avertisseur.

- Les coûts d'intervention contre votre personne ont largement dépassé toutes nos prévisions les plus pessimistes, ce à notre plus grande surprise.

- Ce sans compter l'argent que vous nous avez déjà pris. Mais nous ne sommes pas idiotes. Nous ne récupérerons pas notre mise.

- Dès lors il convient de passer ceci sur les pertes et profits, mais nous ne pouvons pas laisser la situation en l'état. Ni vous, ni nous.

- Ce sont autant des questions d'honneur que de fiabilité commerciale. Si on ne peut plus se fier à nous, nos marchés s'effondreront et nous n'aurons plus qu'à plier boutique.

- Ce qui ne nous arrange pas et qui vous ramènerait à la case de départ puisque de nouvelles personnes sur ce territoire induit que vous aurez tout à recommencer.

- Nous avons donc un intérêt commun. Nous, que vous cessiez vos attaques.

- Et vous, que nous cessions les nôtres. Partant de ce postulat, nous pensons qu'il est possible d'arriver à un accord.

- Qu'en dites-vous ? Termina Aida en prenant son verre de vin tout en tendant l'autre à sa soeur sans la regarder, qui le prit d'ailleurs comme si elle savait qu'il était là sans le voir.

Toutes deux regardaient la jeune fille et attendaient son avis.

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Prélude / Re : Aida & Elena Botazzi, the Godmothers
« le: lundi 03 août 2015, 01:26:25 »
CHAPITRE 4
DE FILLES À FEMMES

L'année des quinze ans des jumelles fut marqué par la soudaine attaque cardiaque de Vito Corleone qui dut quitter la maison quelques temps pour l'hôpital. Afin d'éviter les questions gênantes, Maria reçu pour tâche de cacher les enfant de Bottazzi dans l'une de ses maisons de passes. Hors de la maison de leur "oncle", les demoiselles rencontrèrent pour la première fois d'autres femmes que Maria. Parlant couramment l'anglais, l'espagnol et l’italien, les deux jeunes filles devinrent soudain plus curieuses. Elles avaient depuis longtemps découvert tout ce qu'il y avait à savoir sur la maison de Don Corleone et cela avait plus ou moins enterré leur curiosité au-delà du savoir qu'elles pouvaient compulser dans les livres ou sur leur ordinateur. Mais surtout, pour leur âge, elle avaient une connaissance du sexe qui était à la fois très poussée et très lacunaire suivant les domaines.

Conformément aux instructions de Vito depuis l'hôpital, les demoiselles devinrent voyeuses et s’instruisirent alors en regardant d'autres prostituées opérer, que ce soit via des caméras de surveillance ou à travers de glaces sans tain de certaines chambres spéciales qui nécessitaient plus d'attention pour éviter que les clients ne se laissent aller avec les filles. Mais une chose heurta très vite leurs connaissances. Le fait que les hommes usaient de leur sexe pour le glisser dans les parties intimes des autres filles. Elles-même n'avaient jamais eu droit qu'à leurs doigts et s'y étaient toujours tenues. Même s'il leur était arrivé de stimuler de bien d'autres manières leurs zones érotiques, cette partie les intrigua. Les témoignages qu'elles récoltèrent à ce sujet furent très divers et elles ne surent vite plus que croire à ce sujet. Certaines prétendaient ne rien sentir, d'autre au contraire prétendaient souffrir le martyr à chaque pénétration, et il y avait encore toutes les variantes entre les deux depuis l’extrêmement plaisant jusqu'au très désagréable.

Maria se trouva confrontée à un soucis qu'elle savait devoir venir un jour ou l'autre. Elle avait déjà enseigné une grande partie de son savoir aux jeune filles et si elle pouvait toujours prolonger le sujet du BDSM en abordant avec elles la question du masochisme et du sadisme, le fait était que ne rien connaître de la pénétration lui semblait plus problématique et prioritaire.

En bon catholique, Vito refusa tout net d'en parler, surtout depuis son lit d'hôpital, argumentant qu'ils les voulait vierge pour lui. Maria se demanda quoi faire jusqu'au moment où Don, agacé, l'appela en lui disant qu'aucune de ses maîtresses ne pouvait venir le voir à l'hôpital et souhaitait l'une de ses filles de luxe pour satisfaire une envie pressante. Maria eut alors la petite idée, plutôt que de lui envoyer une de ses filles de luxe, de venir avec une petite nouvelle encore vierge. Elle n'avait pas beaucoup d'expérience côté sexe et si elle avait déjà masturbé ou prodigué des fellations, elle n'avait jamais été pénétrée et maria cherchait une bonne occasion de lui faire perdre sa virginité. Comme il fallait s'y attendre, ce fut loin d'être concluant et Vito s'agaça de ce manquement à ses consignes. Mais Maria en profita plutôt pour illustrer son propos. Si les jumelles Bottazzi arrivaient encore vierges dans son lit, il ne serait pas plus satisfait qu'il ne l'avait été avec cette jeunette inexpérimentée.

Malgré sa rancune, Vito ne put qu'admettre que l'idée de revivre une telle déception avec les filles sur lesquelles il fantasmait ouvertement depuis maintenant plusieurs années ne l'enchantait guère. Avec son retour et celui d'Aida et Elena à la maison, il donna son feu vert pour qu'elle soient entrainées à accueillir un organe masculin en elles. Mais ne voulant pas rompre son vœu de ne les prendre qu'à leur majorité et refusant qu'un autre de ses hommes soit chargé de les déflorer à sa place, ce qui en outre passerait pour un aveux de faiblesse, Ce fut maria qui reçut la charge de faire éclore leurs fleurs à l'aide de son gode-ceinture.

Maria était une maquerelle avec beaucoup d'expérience, mais même s'il lui était couramment arrivé plus jeune de devoir accepter de faire des choses avec d'autres filles, elle y répugnait de plus en plus les années passants. Surtout avec ces demoiselles qui avaient petit à petit pris une place toujours plus profonde dans son cœur. Elle préféra donc en discuter longuement et elles profitèrent d'une absence de leur oncle pour que ce soit non pas leur mentor qui leur prenne leur virginité mais qu'elles se la prennent mutuellement chacune leur tour.

Ainsi, au cœur de l'été 2005 de leur quinzième année de vie, Aida la première, sanglée du gode-ceinture de silicone de Maria, s'enfonça délicatement dans l'intimité d'Elena après l'avoir longuement préparée à cela. Elena gémit longuement, sentant le jouet, pourtant peu imposant, dilater les parois de son vagin et se fraya doucement un chemin en elle. La jeune fille était couchée sur son lit, sa tête sur les genoux de Maria qui lui caressait les cheveux d'une main tout en retenant les poignets ligotés d'Elena de l'autre. Pendant qu'elle perdait une nouvelle partie de son innocence, Elena écoutait à la fois Maria lui murmurer des encouragements et semblait aussi écouter autre chose avec un petit sourire en coin pendant que sa sœur, souriant doucement, elle aussi frémissait et gémissait alors qu'elle s'enfonçait toujours plus loin dans l'antre humide et chaud de sa jumelle. Finalement, Aida rencontra la résistance annoncée qui fit se crisper Elena et qui la fit elle-même grimacer sous l’œil scrutateur de Maria.

Elle-même se posait énormément de question sur le lien qu'elle soupçonnait entre les jumelles. Elle n'avait pas parlé de ce détail à Vito, tout simplement dans un premier temps parce qu'il e lui semblait pas important et maintenant parce qu'il l'intriguait. C'était son petit secret, son atout caché dans sa manche qu'elle gardait pour le cas où cela pourrait lui servir.

Quand Aida perça l'hymen d'Elena, elle les vit frisonner à l'unisson, toutes deux affichant des grimaces d’inconfort. Puis Aida se rendit jusqu’au moment où la base de son jouet toucha l'intimité de sa jumelle et fit une pause comme Maria le lui avait conseillé. Elle les observa encore, curieuse de voir s'il y aurait le moindre signe extérieur de l'une à l'autre qu'Aida pouvait recommencer à se mouvoir en Elena.

Comme elle le soupçonnait, il n'y en eut pas le moindre et Aida reprit doucement ses mouvements de vas-et viens dans l'intimité de sa sœur, l'amenant finalement à l'orgasme au bout d'une douzaine de minutes de pénétration qui laissa les jumelles complètement éreintées. Le sexe par pénétration étant beaucoup plus intense et exigeant physiquement que tout ce à quoi elles étaient habituées, Maria comprit qu'il faudrait les mettre au sport si elles voulaient pouvoir tenir la cadence pour faire l'amour avec un homme qui a un minimum d'endurance.

Le lendemain, Elena prit à son tour la virginité d'Aida. Dès lors, Maria ajouta petit à petit tout un éventail de nouveaux jouets à l'arsenal des jumelles. Elle les poussa également à faire du fitness grâce à quelques appareils que leur oncle leur acheta bien volontiers.

Quelques semaines plus tard, Vito retenta l'expérience de leur faire exécuter un homme dont le visage n'était pas masqué. Cette fois, avec Elena la visée, Il patienta de longues minutes, mais s'agaça de constater qu'à nouveau le coup de semblait pas vouloir partir. Au moment où, énervé, il se dégagea du mur contre lequel il s’était appuyé pour les gronder, il se mit en tête qu'il devrait peut-être menacer de tirer sur l'autre sœur pour que la première fasse ce qu'on lui dit.

Au moment où cette pensée traversa son esprit, Elena pressa la détente tandis qu'Aida tournait vers Don Corleone un regard paniqué. Elles avaient réagi presque comme si elles avaient deviné ses pensées, se fit-il la réflexion. Il resta songeur quelques instant avant de chasser cette idée stupide de sa tête. Elles avaient obéis, c'était le principal. Comme une routine bien rodée, il leur acheta leurs donuts sur le chemin du retour et les ramena à la maison dans leurs peignoirs qui commençaient à devenir sévèrement trop petits.

À leur seize ans, arrivèrent de nouveaux peignoirs ainsi que tout une gamme de sous-vêtements sexy achetés par Maria sur demande du parrain. Les deux jeunes filles avaient été relativement épargnée par l'année céoulée sur le nombre de leurs exécutions, mais leur seizième année s'ouvrit sur une petit guerre de gang entre les Corleone et des mexicains venus tout droit du Nouveau-Mexique pour tenter de dealer de la dope sur leur territoire. Vito Corleone devint extrêmement sollicité et les deux jeunes filles eurent pendant près de deux mois presque deux exécutions par semaines. Pour compenser le rythme soudain très important des abatages, Vito consenti à remettre le sac sur la tête des victimes des jumelles qui devenaient petit à petit les exécutrices attitrées du mafieux. Celles-ci se révélèrent tout à fait capable de tenir un arme et de s'en servir correctement. Du moins, sur un homme attaché et à peu près immobile. Même s'il était assez évident qu'elles n'aimaient pas ce qu'elles faisaient, elles semblaient s'y être habituées, recommençant à compenser leur mal-être par une période de sexe intensive.

Maria continua à leur enseigner ce qu'elle connaissait sur le sexe, passant également sur le sadomasochisme, mais les jumelles se révélèrent bien moins attirées par ces concepts, surtout car il sous-entendait se faire mal entre elles étant donné qu'elles n'avaient pas vraiment d'autres partenaires. Aussi la maquerelle n'insista pas.

Pendant l'année de leurs dix-sept ans, Corleone se prépara avec avidité à la date du 12 mai 2008, jour qui verrait enfin sa patience récompensée. Les deux sœurs avaient alors chacune près d'une vingtaine de meurtres de sang froid à leur actif, presser la détente ne semblait plus leur faire grand-chose à part, du point de vue du vieil homme, réveiller leur libido. Pendant cette années, Maria reprit un à un tous les concepts qu'elle avait abordées avec elles depuis leurs floraisons. Tout y passa pendant que, petit à petit, la maquerelle prépara ses protégées à l'idée que bientôt, elle devraient partager la couche de leur oncle.

Ho, le processus ne fut pas sans douleurs. Dès les premières fois, la pilule fut dure à avaler et les jeunes demoiselles refusèrent catégoriquement l'idée d'inclure leur oncle à leurs jeux. Il était vieux et gras, comment penser se faire plaisir avec lui ? Qui plus est, elles ne l'aimaient pas beaucoup avec tout ce qu'il leur avait fait faire dans cette cave sombre.

Le travail de Maria fut très laborieux pour faire comprendre aux demoiselles que si elles étaient bien nourries, si elles avaient un toit au-dessus de la tête, si elles savaient lire, écrire et compter, c'était grâce à leur oncle qui n'avait aucune obligation de leur offrir tout cela à la base, ce qui leur sembla étrange étant donné les notions de droit qu'elles avaient glanées ici et là. Au final, la vieille Brésilienne réussit à leur vendre la chose comme un mauvais moment à passer de temps à autre pour avoir la paix le reste du temps et en profiter pour réclamer des cadeaux à leur oncle.

Aida et Elena pesèrent le pour et le contre. Vito connaissait déjà tout d'elles. Il n'y avait rien qu'elles aient jamais essayé de lui cacher. Il les avait déjà regardées faire l'amour ensembles des dizaines de fois sans que ça les dérange particulièrement. Et puis au final, si elle pouvaient en tirer des avantages, le marché ne semblait pas si mauvais pour une chose qu'elles pratiquaient presque quotidiennement.

Une fois les jumelles ayant acceptées, bon an mal an, elle aborda avec les filles Bottazzi une chose essentiel avec leur oncle : la simulation. Au crépuscule de sa vie, Vito Corleone était un homme difficile à combler, mais dont, leur révéla la maquerelle, il ne fallait certainement pas attendre qu'il les comble elles. Quand Don Corleone sortait son chibre, c'était pour prendre son pied à lui, et à lui seul. Le reste n'était qu’accessoires, y compris la satisfaction de sa ou ses  partenaires.

Aida et Elena en furent passablement vexées. Elles qui n'avaient jamais cherché à simuler une seule fois de leurs vie dans leurs jeux à deux, voici que la seule personne ayant le droit de les y rejoindre n'allant probablement faire aucun effort pour leur procurer le moindre orgasme. Cependant elles comprirent les arguments de leur mentors. Elle ne faisaient pas ça pour le plaisir. Il n'en avait jamais été question pour elles. Elles le feraient pour avoir la paix, leurs repas, leur toit sur la tête et pouvoir continuer à vivre simplement sans se soucier de demain.

Sans grand enthousiasme, les jumelles tentèrent de se mettre à simuler leur orgasmes, ce à quoi elles furent au mieux, lamentables selon Maria. N'ayant jamais tenté de simuler la moindre émotion, les jumelles se révélèrent handicapées de ce côté-ci et au bout de quelques mois d'essais infructueux, se frustrèrent de ne faire pratiquement aucun progrès. Mais Maria savait très bien où les choses pêchaient : elles n'avaient pas du tout envie d'apprendre ça. C'était purement et simplement de la mauvaise volonté. Qu'à cela ne tienne, la vieille Brésilienne décida de change son fusil d'épaule.

Elle fit asseoir Elena en face d'Aida et les saucissonna toutes les deux à distance respectable l'une de l'autre de sorte à ce qu'elles ne puissent se toucher. Les jumelles regardèrent la configuration d'un air sceptique, l'ex-prostituée n'ayant plus fait un seul geste intime envers elles depuis le jour où elle les avait masturbées jusqu'à orgasme pour leur treizième anniversaire, mais c'était mal connaître Maria Lucia que de croire qu'elle était incapable de mettre la main à la pâte quand le besoin s'en faisait sentir. Armée d'un petit lapin vibrant rose elle vint doucement titiller les orifices du bas d'Aida. Celle-ci réagit très facilement à ce contact et commença très vite à soupirer et à gémir. Et sous le regard satisfait de Maria, sa sœur commença à suivre avec un léger temps de retard alors que celle-ci ne subissait aucun autre stimuli que la vision et les sons de sa jumelle.

La Maquerelle sourit, confirmant ce dont elle était presque sûre depuis leur découverte de la pénétration à l'âge de quinze ans : Ce qu'une des sœurs subissait, l'autre pouvait le ressentir aussi dans une certaine mesure. Et pour le prouver, elle continua à Stimuler Aida jusqu'à ce qu'elle jouisse et insista encore un peu, ce qui poussa Elena à la jouissance à son tour, à peine deux minutes plus tard. À défaut de leur apprendre à simuler correctement, elle leur conseille de profiter que Don Corleone aurait son attention concentrée sur l'une d'elles pour que l'autre use de cette capacité afin de donner à s soeur le plaisir que le vieux mafieux ne pourrait pas leur donner.

Forte de leur petit tour de passe-passe, les jumelles subirent ensuite un tas de conseils assommants sur comment satisfaire un homme et se retrouvèrent avec des exercices débiles de fellation et de masturbation de godes à faire en guise de devoirs.

Puis sonna au réveil le matin tant attendu par Corleone et tant appréhendé par les jumelles Bottazzi.

Le 12 juin 2008, les jumelles se réveillèrent sur leurs dix-huit ans, déjà très belles même si pas encore entièrement formées, de vrais futurs mannequins à trop forte poitrine ou porno stars, à choix. Un peu empruntées, elles choisirent de porter leurs peignoirs ce jour-là. Vito les retrouva à la cuisine, attablé devant son petit déjeuné, l'air frais comme un gardon et heureux comme un gamin un jour de noël. Il ne cacha pas sa surprise de les voir venir en peignoir à table, mais les trois occupants de la maison ne pouvaient que faire le même constat : l'ambiance avait définitivement changée. Corleone qui avait évité tout geste un peu entreprenant à l'égard des jeunes femmes essayait de s'ouvrir à elles tandis que celles-ci semblaient prêtes à se fermer à lui à tout moment alors que hier encore, il les regardait gémir en remuant leurs hanches autour d'un double-gode payé avec son propre argent.

La journée fut des plus étranges et si Vito Corleone essaya d'être le plus joyeux possible contrairement à d'habitude, les jumelles elles, semblèrent éviter tout ce qui pouvait un tant soit peu faire penser au sexe alors qu'en temps normal elle auraient probablement déjà entamé un ou deux jeux sexuels depuis qu'elles avaient émergées du sommeil.

Devant cette ambiance funèbre, Vito perdit patience peu après le repas de midi et appela Maria pour qu'elle vienne régler les choses. La maquerelle se doutait bien que quelque chose dans le genre risquait d'arriver. Aussi préparée que soit une fille, de sa propre expérience rares étaient celles capables d'accepter leur premier client sans un énorme malaise. Qu'à cela ne tienne, elle n'avait ni envie ni besoin d'aller très loin pour provoquer ce que Corleone attendait tant. Elle vint à la maison et fit asseoir Elena à côté de Vito avant de s'écarter avec Aida. Sitôt hors de vue, l'ex-prostituée plaqua la jeune fille contre le mur et glissa sa main munie d'un petit vibro sous son peignoirs. De l'autre main, elle bâillonna sa protégée pour pouvoir écouter. Moins d'une minutes plus tard, des gémissement étouffés provenaient du salon où elle avait laissée Elena.

Celle-ci avait commencé par ouvrir de grands yeux avant de s'agiter sur le canapé comme si elle cherchait un position confortable. Don Corleone avit tourné son regard vers elle et trouvé ses yeux dilatés par le plaisir naissant. L'homme était vieux mais il connaissait ce regard, il l'associais à celui d'une femme prête à faire l'amour. Affichant un gros sourire suffisant qui souleva ses bajoues tombantes, Vito approcha ses mains d'Elena qui était trop obnubilée par ses sensations à l’entrejambe pour lui prêter attention. Il ouvrit doucement le peignoir et glissa sa grosse main à l'intérieur pour toucher pour la première fois l'une des filles de son ancien lieutenant qui lui avait ravi la femme de sa vie. Une fois les choses engagées, Elena se laissa finalement faire, sentant la chaleur monter doucement dans son ventre quand le vieux mafieux commença à la caresser intimement. Le temps qu'Aida revienne, Elena avait finalement retiré son peignoir et se laissait doigter sans opposer de résistance, à quatre pattes sur les genoux de son "oncle" pendant que celui-ci lui palpait un sein de l'autre main.

Finalement, l'une comme l'autre acceptèrent d'ouvrir leurs cuisses à Don Vito et celui-ci obtint ce qu'il voulait, sombrant dans le sommeil avec un sourire heureux dès le début de la soirée, laissant les jumelles rejoindre leur propre lit et se terminer entre elles car, comme annoncé, le capo de la famiglia Corleone n'avait amené aucune assez proche du septième ciel pour qu'elles ne jouissent une seule fois sous les coups de reins du vieil homme.

CHAPITRE 5
LES MARRAINES

Après cette nuit, Vito devint un peu plus entreprenant et se mit à demander assez souvent des gâteries, mais en règle générale, il ne repassa plus sur le ventre des demoiselles, se contenant surtout de jouir de leurs mains et de leurs bouches. Le parrain décida finalement de commencer à la habiller et fit venir le tailleur attitré de ses maitresses pour vêtir les demoiselles.

Si les jumelles accueillirent avec bonheur les vêtement, elles restèrent fâchées avec les sous-vêtements qu'elle considéraient surtout comme une sorte de parure érotique qui n'avait rien à voir avec les habits servant à cacher ce qu'on ne souhaitait dévoiler de son corps. Leur définition fit tant rire leur oncle que celui-ci recommanda plutôt à son tailleur d'inclure des épaisseurs supplémentaires dans les vêtements aux endroits où se trouvaient normalement les sous-vêtements afin que ses filles puissent les porter sans ceux-ci.

Dès lors, Don Corleone laissa libre cours aux jeune filles de sortir et découvrir le monde autour d'elles. Mais, un peu craintives, elle ne risquèrent jamais que de rapides saut à l'extérieur essentiellement pour aller au super-marché. Elles étaient sévèrement escortées, ayant chacune deux gardes pour s'assurer que personne ne vienne ennuyer les nièces de Don Vito Corleone. Paralèlement à cela, Vito en profita pour les faire continuer à être ses exécutrices et bientôt, il ne prit même plus la peine de les accompagner lorsqu'elles sortaient pour régler son compte à l'un ou l'autre pauvre type attaché à une chaise. Il savait pouvoir leur faire confiance et était satisfait d'elles. Elles-même ne trouvaient pas leur positions désagréables en somme. Elles commencèrent même à s'intéresser à l'activité de la famiglia avec le temps et Don Vito se fit au final un plaisir de lui expliquer.

Avec l'obtention de sa vengeance, le fait que les filles se sont lieutenant s'intéressent à travailler pour lui plus activement le combla d'aise et bientôt il les assigna en grande partie à sa comptabilité, les chargeant de traquer les anomalies et leur donnant autorité sur ses hommes pour les envoyer réclamer des dettes ou des explications.

Quand elles fêtèrent finalement leurs vingt-et-un ans en plein cœur de l'année 2011, elle faisaient désormais partie intégrante du fonctionnement de la famiglia. Exécutrices personnelles du capo, responsables de son service de recouvrement en même temps que ses maîtresses exclusives, jamais l'adage "braconner les biches du roi est passible de la peine de mort" ne fut si juste. Elle s'émancipèrent doucement, leurs premières envies de liberté toquant gentiment à la porte de leur esprits. Avec la bénédiction de Vito Corleone, elles voyagèrent pendant une années à travers le monde, le découvrant avec des yeux émerveillés et des portefeuilles bien pleins. Elles n'ignoraient pas du tout d'où sortait cet argent, mais si il fut bien une chose qui ne les empêcha jamais de dormir, c'était bien l'idée de travailler pour un trafiquant d'armes, de drogue et d'êtres humains. Elles avaient les deux pieds dedans depuis leur enfance et avaient travaillé à faire fructifier ce buisness dès le moment où elles avaient appris à tenir un flingue dans cette cave sombre.

Mlaheureusement, leur voyage dût être écourté alors qu'elles traversaient l'Asie en direction de la côte Est du Pacifique. La nouvelle était tombée telle un couperet : Don Vito Corleone, Capo de la famiglia Corleone de Chicago avait finalement décédé d'une attaque cérébrale foudroyante à l'age avancé de soixante-dix-neuf ans. Les jumelles se retrouvèrent au milieu du maelström de la succession de leur oncle. Personne ne les écouta jusque au moment où Aida, aussi excédée que sa sœur, tira en l'air pour demander la parole.

Elles exposèrent qu'elles étaient les mieux placées pour reprendre l'affaire étant donné leur lien avec le précédent capo et leurs connaissances de la globalité du buisness à travers ses livres de comptes.

La reprise fut longue et douloureuse et elles perdirent nombres d'hommes qui refusèrent de suivre des femmes, à plus forte raison, les anciennes "vide-couilles" du précédent boss. Loin de se démonter, les jumelles firent ce que leur oncle leur avait appris et un certain nombre d'exécutions remit de l'ordre dans les rangs tout en procédant à des coupes dans les effectifs. Ile leur fallut plus de deux ans pour redresser l'affaire, mais elles perdirent un certain nombre des contact de leur oncle dans l'affaire et durent reconstituer une bonne partie de son réseau de distribution.

Aujourd'hui âgées de vingt-cinq ans, elle continuent de travailler à la reconstruction et à l'expansion de leur empire criminel. Don Corleone est mort, Viva Donna Aida et Donna Elena Bottazzi ! Leurs plus récentes tractations les ont poussées à s'approcher du Japon pour tenter d'établir de nouvelles relations commerciales pour faire transiter armes et marchandises à travers les ports du Soleil Levant avec l'aide des clans Yakuzas locaux. Après tout, elles disposent de nombreux arguments commerciaux, et leurs corps peuvent très bien en faire partie si après elles y trouvent leur compte financièrement parlant.


  • Les jumelles Bottazzi sont télépathes et empathes depuis leur plus tendre enfance. Elles ont développé un lien psychique si fort qu'elle peuvent partager des sensations, des images et des impressions à travers leur lien. Elles sont également capable d'espionner les pensées de surface d'un personne qu'elle peuvent voir, mais n'ont jamais prolongé l’expérience en essayant de fouiller dans la mémoire de leur victime, la trouvant déroutante.

  • En tant que membre des famiglia de la mafia italo-américaine, elles sont soumises au code d'honneur de Cosa Nostra, ce qui ne semble pas trop les déranger. Elles suivent les règles de leur organisation et évitent autant que possible les disputes de toutes sortes, dirigeant surtout à distance pour le moment.

  • En tant que combattantes, prisent séparément, leur niveau est tout juste bon pour être notifié. Elles n'ont pas peur de frapper ou de prendre des coups, mais en blesser une revient presque à tout les coups à donne l'impression à l'autre d'être blessée aussi, ce qui devient vite handicapant. Par contre, prise ensembles, vous avez déjà essayé de faire face à une personne qui peut entendre par quatre oreilles, voir par deux paires d'yeux et sentir par deux nez ? Difficile à prendre par surprise et elles se couvrent mutuellement mieux que les membres d'une escouades des specforces, sans avoir besoin de l'attirail radio qui va avec normalement.

  • Elles savent toutes deux se servir d'armes de poing, mais n'ont jamais manié plus gros qu'un fusil de chasse. cependant cela reste une mesure extrême de défense pour elles et elles n'ont pas du tout l'intention d'attaquer qui que ce soit dans un pays où elle parlent à peine la langue et la comprennent surtout en fouillant dans la tête de leurs interlocuteurs.

  • Toutes deux passablement riches, elles n'hésitent pas à se faire plaisir, mais ne versent pas non plus dans le trop ostentatoire.


8
Prélude / Aida & Elena Botazzi, the Godmothers [Valideys]
« le: lundi 03 août 2015, 01:00:14 »

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♠ NOM : Bottazzi

♠ PRÉNOMS : Aida & Elena

♠ RACE: Humaines ESPer

♠ SEXE : Féminins

♠ ÂGE : 25 ans chacune

♠ ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuelles



Les jumelles Bottazzi sont deux grandes et plantureuses blondes aux longs cheveux presque blancs hérités de leur mère. Des visages souriants et facilement aguicheurs, avec de petit nez fins, des lèvres minces, des visages fins également aux mentons un peu pointus ainsi que de beaux yeux couleur noisettes qu'elles tiennent de leur père. Les deux damoiselles aiment à se promener en costumes masculins qui mettent aisément en valeur leurs poitrines généreuses, leurs fesses bien rondes et délicieusement galbées. Quand elles décident de s'habiller de manière plus féminines, les gens sont souvent en pâmoison devant leurs interminables jambes lisses et fuselées, leur chute de reins fines et délicates et d'aucuns n'auront qu'envie de goûter à leur peau pâle malgré leur origine de la célèbre île Italienne. Cependant, leurs corps, moins que fin, sont plus athlétiques qu'il n'y paraît, les deux damoiselles ayant des habitudes plutôt sportives héritées de leur enfance et qu'elles continuent à pratiquer maintenant adultes.

Pour se différencier, Elena porte plus souvent des costumes trois-pièce, des tailleurs féminins avec pantalon. Elle aime le style que lui donnent les rayures de ses pardessus en soie fine et adore porter le cravate. Petit côté canaille à son apparente austérité, elle porte souvent une chaîne accrochée à la ceinture de son pantalon à laquelle elle suspend ses clés et un petit crucifix en argent au centre duquel se trouve une rose d'or et de rubis.

Pour sa part, Aida est plutôt amatrices de blousons de cuir, porte facilement des gants destinés à éviter que le volant de sa voiture ou les poignées de sa moto ne lui échappent quand elle devient un peu sèche sur sa conduite et, si elle n'est pas contre les jupes courtes, préférera des pantalons de cuir, matière qu'elle adore sentir sur sa peau.

Toutes deux accordent énormément d'importances à leurs chaussures. Elles doivent avant tout être confortables, c'est pour cette raison qu'elle sont toujours faites sur mesure afin d'éviter d’abimer leurs pieds, qu'elles ont fort beau et qu'elles entretiennent au nom d'un léger fétichisme de ceux-ci. Mais à cause de leur occupation, où il n'est pas rare qu'elles soient amenées à devoir bouger vite, elles se rabattent plutôt sur des Rangers légères avec un léger talon ou, parfois pour Aida, des bottes de moto, ce qui est souvent considéré comme une faute de goût par leurs interlocuteurs qui ont le loisir de remarquer ce détail. Même si chez elles, les deux jeunes femmes préfèrent de loin déambuler pieds nus.

Toutes deux ont l'habitude de porter des lunettes, même si la très légère myopie qu'elles avaient étant enfant est depuis longtemps corrigée. À nouveau, Elena se distingue d'Aida par son goût pour les verres fumés là où sa sœur est plus portée sur des verres classiques, mais toutes deux s’accordent à dire que ça leur donne un petit air coquin.


Décrire leur psychologie est impossible chacune de son côté et ce à cause de leurs pouvoirs. Car Elena et Aida son télépathes depuis leur plus tendre enfance. Être dans la même pièce qu'elles, c'est se heurter à de longs silences pendant lesquels elles communiquent en réalité mentalement. Une personne très douée en déchiffrage du langage corporel pourra réaliser que quelque chose cloche, mais comme les jumelles ne remuent pas leurs lèvres ou ne change pas spécialement de rythme de respiration et ne prennent même souvent pas le peine de se regarder quand elles communiquent mentalement, cette personne en sera réduite aux suppositions.

Les deux sœurs n'ont, de leur vie, jamais été en désaccords. Quand il est impossible de cacher la moindre pensée qui vous traverse l'esprit à la personne que vous considérez comme la moitié de vous-même, vous obtenez simplement une sorte d'entité unique qui se considère comme ayant deux corps toujours connectés à une sorte d’intelligence commune. Leurs lien est si fort qu'elles sont habituée à pouvoir voir l'une par les yeux de l'autre ou même sentir ce que l'autre ressent, ce qui est très grisant quand vient le moment de rejoindre la couette pour l'une de leur activité préférées. Car oui, les jumelles, sont loin d'être coincées niveau sexe. Elles sont même plutôt décrites comme "débridées". L'inceste est pour elles un concept idiot, de même que l'homosexualité ou la bisexualité. Leur crédo est simple : Du moment que c'est agréable, pourquoi s'en priver ?

Les croire insouciantes serait pourtant une erreur grave qu'elles exploiteraient immédiatement. Aida et Elena sont réfléchies, curieuses, joueuses, ouvertes d'esprit, entreprenantes et ont le sens des affaires. Mais leur activité suppose aussi une forte volonté, une poigne d'acier dans un gant de velours et parfois une grande froideur. Quand vient l'heure de diriger, les sœurs sont souvent intraitables sur leurs exigences et n'ont que peu de pitié pour celles et ceux qui tombent dans leurs filets. L'argent et les sentiments n'ont que peu à faire ensemble selon elles, sans parler du sexe qui est un sujet complètement détaché du reste. Elles peuvent très bien envisager de coucher avec une personne qu'elles savent en train de les manipuler ou qu'elles s'apprêtent à gruger. Cependant, elles ne sont pas injustes pour autant, même si abuser du système constitue une bonne partie de leur fonds de commerce. Elles ont fondé leur réputation sur leur fiabilité et le souci donné à respecter leur parole ainsi que sur quelques exemples de ce qui peut arriver à ceux qui les sous-estiment.


CHAPITRE 1
Il ÉTAIT UNE FOIS...

Il était une fois, en Sicile... Hélas non. Il était une fois, à Chicago, le 12 mai 1990 pour être plus exact, un homme du nom de Guiseppe Bottazzi. Approchant gentiment la quarantaine, cet homme au physique agréable et au visage aimable approcha du comptoir d’accueil de la clinique privée Sainte-Marie des grands Lacs. Tout sourire avec la standardiste, il obtint aisément le numéro de la chambre où se trouvait sa femme et ses deux filles toutes nouvellement nées. Guiseppe s'y rendit, un énorme bouquet de roses blanches et une boîte de chocolats sous le bras. Il y fut accueillit par le tendre sourire de sa douce épouse, Carlina Bottazzi, une jeune femme aux longs cheveux blonds et aux yeux gris dont le visage était encore orné des cernes du dur accouchement qu'elle avait enduré au cours de la nuit pour mettre au monde les jolis bébés qu'elle tenait contre elle, emmaillotés dans de moelleuses couvertures roses. Deux jolies petites filles, toute mignonnes même si un peu petites car nées deux semaines avant terme. L'homme éprouva un vif bonheur à cette vision, bonheur qui fut instantanément assombris quand un autre homme se leva de la chaise au côté du lit de son épouse.

Don Vito Corleone, bel homme dans la fleur de l'âge aux bajoues légèrement pendantes et aux traits affaissés lui sourit à son tour, étirant sa moustache d'un sourire qui se voulait chaleureux et agréable. Mais qui au fond, n'était qu'une façade. Car sous ses pommettes grisonnantes, il était de notoriété publique que l'homme était jaloux. Comme il était de coutume dans la famiglia, le parrain de Bottazzi avait été invité au mariage de celui qui était un de ses plus fidèles lieutenants. Sauf que ce jour qui se voulait sans nuage avait été entaché d'un énorme soucis car le parrain eut immédiatement le coup de foudre pour la mariée. Hélas, les choses étaient faites, et Carlina, de dix ans la cadette de son mari, qu'il ne connaissait que depuis quelques heures, convolait le soir même en justes noces avec l'un de ses meilleurs hommes de main. Veuf depuis de nombreuses années, son épouse ayant été emportée dans une malheureuse attaque qui à l'origine visait Don Corleone, celui-ci avait multiplié les maîtresses, mais n'avait jamais eu l'idée d'à nouveau épouser qui que ce soit.

Mais ce qu'il ressenti pour Carlina, plus que de l'amour, était surtout une attirance physique sauvage, presque bestiale et l'idée qu'elle écarte les cuisses pour son lieutenant et non lui le rongea de sombres pensées dès le premier soir. Dès lors, alors qu'il avait toujours eu de bonnes relations avec Guiseppe, Don Corleone commença doucement à changer. Cela ne se fit pas en un jour, mais pris des années. D'abords réaffecté à des travaux plus "ingrats" mais plus sûrs d'après le parrain, "pour le préserver lui et sa nouvelle épouse", Guiseppe fut avec le temps de moins en moins estimé et perdit peu à peu de son influence dans la famiglia, surtout à cause de quelques lamentables échecs que le parrain ne se privait pas de lui reprocher en publique comme en privé.

Mais qu'importe cela, pensait-il. Il avait un travail qui le mettait lui et son épouse à l'abri du besoin et quand cette dernière lui annonça qu'elle était enceinte, il en oublia sa triste situation pour nager dans le bonheur. La nouvelle n'eut pas l'effet escompté sur son employeur hélas qui le submergea de travail. Voulant malgré tout bien faire, Guiseppe accepta et fut de plus en plus souvent éloigné du nid familial. Nid que le coucou qu'était Don Corleone, s'empressa d'investir sous le motif de vouloir prendre soins de la famille de ses hommes. Il multiplia les visites de courtoisie, restant souvent dîner ou invitant madame Bottazzi à l'accompagner dans les restaurants les plus chics de la ville. Hélas, la trop naïve épouse de Guiseppe n'y vit que ce que le parrain prétendait que c'était, à savoir des actes désintéressé de la part d'un employeur attentionné envers ses hommes. Son mari par contre, comprit petit à petit le manège. Preuve s'il en fallait, le travail de dernière minutes que Don lui avait confié hier soir à peine deux minutes après qu'il soit arrivé avec sa femme en train d'accoucher à la clinique. Il n'avait pas eu d'autre choix que de laisser sa femme accoucher seule.

Ou du moins, le croyait-il.

- Guiseppe, quel bonheur ! Tu as enfin pu terminer ton travail ?

- Oui, mio amore, répondit le nouveau père en venant déposer un baiser sur le front de son épouse.

La jeune femme lui sourit tendrement avant de lui tendre les couffins contenant ses enfants.

- Regarde mon chéri. Ne sont-elle pas magnifiques ? Lui demanda-t-elle d'une voix attendrie. Quel dommage que tu n'aie pas pu être là pour les voir venir au monde... Termina-t-elle avec une expression un brin moins joyeuse.

- Oui, quel dommage en effet... Commenta Guiseppe sans oser relever un regard accusateur sur Don Corleone.

- Heureusement, Monsieur Corleone est venu pour me tenir la main. Tu as vraiment de la chance d'avoir un employeur aussi attentionné.

Carlina ne remarqua pas son mari blêmir de rage, Don Vito, lui, le vit aisément et comprit que cela commençait à sentir vraiment mauvais.

Malgré tout les efforts déployés par le parrain pour essayer de séduire la femme de son lieutenant, celle-ci s'obstinait à ne voir que celui-ci. Et comble du désespoir, il y avait désormais deux moutards dans l'équation le séparant de celle qu'il désirait plus que tout voir dans son lit. Malgré qu'il les ai vu venri au monde, il conçu une énorme rancune contre ces deux bébés tout juste nés. Mais Don Corleone était un homme patient à défaut d'être réfléchit quand ses pulsions sexuelles s'en mêlaient. Afin d'éviter la confrontation avec un homme qu'il avait lui-même poussé à devenir dangereux au fil du temps, Don Vito fit semblant de faire le dos rond, et livra une performance d'acteur exemplaire pour faire croire à son lieutenant que le fait d'avoir vu les filles de Guiseppe naître l'avait transformé. Il jura ses grands Dieux qu'il n'approcherait plus sa femme et s'excusa en privé de sa jalousie déplacée. Sa situation s'améliorant à nouveau et son employeur redevenant soudain l'homme agréable qu'il avait été avant son mariage, Guiseppe se laissa tenter de le croire et coula un ans et demi de bonheur avec sa petite famille.

Et un soir pluvieux de novembre 1991, les freins de la Lamborghini que Guiseppe conduisait tous les jours depuis trois ans, trouvèrent plus amusant de le laisser s'écraser au fond d'un ravin. Attristé comme il se doit, Don Corleone appela la maison familiale pour annoncer le triste incident à la veuve. Et eu la plus mauvaise surprise de sa vie en tombant sur la bonne qui lui apprit que madame Bottazzi avait finalement changé d'avis et avait suivi son mari dans ce voyage d'affaire dans le Montana.

"Dévasté", voici le mot qui qualifia le mieux Vito Corleone qui n'était guère étranger à ce tragique incident. Si seulement il avait rencontré cette femme avant son mariage ! Si seulement il n'y avait pas eu ce Don Juan de Guiseppe pour tourner autour de cette femme ! Si seulement ce maudit ne lui avait jamais fait d'enfants !

Don Corleone était furieux ! Pire que cela, il était comme fou ! Son sang appelait à la vengeance contre cette injustice flagrante dont il était clairement la victime ! Guiseppe avait emporté son épouse dans la mort ? Il enverrait ses enfants les rejoindre ! Saisissant son téléphone, le capo tempêta et beugla ses ordres. Qu'on lui ramène les jumelles Bottazzi séances tenante ! Et encore, c'était déjà bien trop long !

Les bébés furent amenés, mais même les hommes les plus au fait de la bisbille entre Bottazzi et Corleone au sujet de son épouse n'osaient croire que celui-ci veuille s'en prendre à des enfants à peine capable de babiller de vagues parodies de mots. Et en un sens, ils eurent à la fois raison et tort. Les deux petites filles furent bien descendues dans la cave spéciale de la maison que Vito utilisait pour les quelques rares fois où il désirait lui-même "prendre les choses en main" quand il s'agissait de ses ennemis. Mais le temps avait déjà commencé son oeuvre et ses première humeurs calmées, Don Corleone, en homme malgré tout relativement pieux malgré son type d'activité profesionnelle, ne fut pas capable de dégainer son Beretta pour loger une balle dans les deux petits corps qui s'agitaient sur une couverture au sol, silencieuse pendant qu'elles agitaient l'une ou l'autre peluche.

À la place, il eut une autre idée. Ces enfants étaient l'héritage honnis de l'homme qui jusqu'au bout l'avait nargué avec la seule chose dont il avait eu envie si longtemps sans jamais pouvoir y goûter. Cette descendance était encore chaste et pure. Quel meilleur moyen pour lui de faire se retourner Guiseppe dans sa tombe que de les souiller de manière irrémédiable ? Avec un air solennel, Vito Corleone annonça à ses hommes qu'il adoptait ces enfants et qu'elles seraient désormais ses filles. Dire que la nouvelle secoua la famiglia fut donner le surnom de "pétard mouillé" à la bombe d'Hiroshima.

Mais pourtant c'est bien ce qu'il fit. Une fois tous les papiers expédiés et les deux enfants installées en sa demeure, Corleone eut tout le loisir de planifier sa vengeance. Il confia les demoiselles à une prostituée qu'il sorti de l'une de ses maisons de passe clandestines pour travailleuses sans papiers. Sa seule tâche fut de nourrir et langer les enfants pendant leurs premiers mois, le temps qu'elle leur apprenne à être propres. Ses tâches devenant ensuite juste de venir leur faire à manger et les nourrir trois fois par jour et de les laver de temps à autre.

CHAPITRE 2
À L'OMBRE DE DON VITO CORLEONE

Le premier signe qui troubla ses hommes sans forcément les pousser à réagir fut de ne jamais voir le moindre vêtement sur le dos des petites filles, et qu'elles déambulaient toujours toutes nues dans la maison. Mais bon, elle étaient jeunes et Vito Corleone était un homme très pris qui n'avait pas forcément le temps de courir partout pour tenter d'enfiler de force des vêtements à des enfants dont, c'était bien connu, le fait de les enlever constituait une sorte de sport national à cet âge-là.

Mais quand Aida et Elena commencèrent à parler et à comprendre vaguement ce qu'on leur disait, Corleone fit entre une autre personne dans son entourage pour s'en occuper. Elle s'appelait Maria Lucia et depuis bientôt dix ans, était à la fois sa maîtresse favorite et aussi la gérante de plusieurs de ses affaires de prostitution. C'était une belle femme typée Brésilienne avec de longs cheveux noirs bouclés, des lèvres pulpeuses et un corps qui avait malgré tout eu recours à quelques chirurgiens pour afficher les formes qui plaisaient le plus à son employeur. Ses instructions lui firent ouvrir des yeux immense tant par leur simplicité que par leur cruauté.

- Ma bonne Maria, vois-tu ces jolies petites filles qui jouent dans mon salon ? Ta mission est d'en faire pour moi les reines des salopes soumises à mon désir pour que je puisse en profiter pleinement dès leur majorité quand ta beauté aura fanée et tes forces diminuées. À ce prix, je te céderais une coquette somme quand le temps sera venu pour moi de me séparer de toi et cette maison de vacances que tu aimes tant à Miami.

- Mais elles sont trop jeunes Don ! Rétorqua cette dernière en regardant les enfants jouer. Quand bien même souhaiterais-je leur apprendre à se caresser qu'elles ne ressentiraient rien !

- Qu'à cela ne tienne, tu pourras toujours faire leur éducation en attendant. Par contre, soit prévenu d'avance que si une seule d'entre elle vient un jour à m'appeler "papa", vous finirez toutes les trois dans le lac Michigan avec suffisamment de béton aux pieds pour couleur un porte-avion, suis-je clair ?

- Ou... Oui Don... Acquiesça Maria en se demandant encore comment elle allait pouvoir faire cela.

En manque d'inspiration, elle se décida par commencer en leur donnant des connaissances scolaires basiques. Pour éviter de froisser leur "père", elle évita de les faire sortir plus loin que la terrasse déjà fort grande de la maison. Surtout, elle réalisa que son employeur prenait un malin plaisir à leur refuser tout accès à une garde-robe quelconque, vantant les mérites de la propreté plutôt que celle du port des vêtements et les encourageant à se laver plusieurs fois par jour. L'idée de se promener avec des enfant n'ayant pas cinq ans flambant nue ne la réjouissant pas, Maria s'en tint à apporter l'école aux filles, puisqu'elle ne pouvait apporter les filles à l'école.

En cela, Maria avait l'avantage de travailler déjà avec un nombre considérable de jeune femmes plus ou moins illettrées venant de pays pauvres ou défavorisés pour travailler dans les bordels clandestins ou non de la famiglia, aussi, donner des notions de base en anglais ne posa guère de soucis à la Brésilienne dans les premières années des jeunes filles. Celui qu'elle apprirent à appeler "oncle Vito", ou "tonton Vito" quand il était de bonne humeur, ne leur parla jamais qu'en Italien, afin de pouvoir les commander plus tard dans la langue qu'il lui conviendrais d'user avec ses futurs esclaves sexuels. Maria avait aussi l’énorme avantage, aux yeux de Don Corleone, de savoir faire taire ses sentiments quand arrivait le temps pour une fille de rembourser son passage clandestin aux états-unis et elle fit preuve de la même efficacité avec les demoiselles. Ce fut elle qui suggéra que, pour les pousser à plus de proximité entre elles, il serait bon de les faire dormir dans le même lit, sans leur donner l’opportunité de faire chambre à part. Vito Acheta donc un grand lit double qui devint le lit communautaire des demoiselles alors qu'elles grandissaient.

Préférant user de tendresse que de sévérité, Maria se fit douce avec les jeunes filles, les couvrant de fréquents câlins, les poussant également à s'en faire entre elles aussi souvent qu'elles le souhaitaient. Ne comprenant pas pourquoi les adultes portaient des habits et pas elles, la question fut finalement balayée par l'argument imparable de : "c'est une chose pour les grands". N'étant pas maltraitées, ou en tout cas n'ayant pas l'impression de l'être, Aida et Elena devinrent des naturistes par obligation à défaut d'envie.

Maria leur prodigua des cours pour leur apprendre à lire et à écrire car elle savait pertinemment que, même si elles étaient destinées aux sexe, les filles cultivées s'en sortaient bien mieux et s'ennuyaient beaucoup moins quand elles savaient faire plein de choses. Et puis, même si les hommes n'appréciaient pas toujours les filles intelligentes, celles qui n'avaient pas les clés pour comprendre qu'elle dérangeaient leur protecteur ne faisaient jamais long feu. Elle leur enseigna à lire et à écrire aussi bien l'anglais que l'espagnol qui était sa langue natale. Elle nota que les filles étaient extrêmement silencieuses quand elles travaillaient ou que personne ne leur posait de questions, mais dans ces premières années, elle se félicita juste d'avoir des élèves si appliquées. C'est à force de les faire lire qu'elle remarqua un léger problème de vue qui fut corrigé à l'aide du docteur de Vito qui leur fit faire des lunettes.

Mais les demoiselles poussèrent, et si elles ne quittèrent pas tout de suite l'enfance, déjà avant leur adolescence, quelques hommes de mains de la famille commencèrent à manifester leur gène de voir les demoiselles toujours aussi nues quand ils venaient voir Don Corleone chez lui. Beaucoup étaient eu-mêmes pères de famille et cela les dérangeait. Beaucoup étant de bon catholiques, leurs arguments finirent par faire plier un peu le parrain, qui consenti à les munir de peignoirs qu'elle pourraient porter quand il recevrait du monde à la maison.

Aida et Elena progressaient également très vite dans les maigres études que Maria était capable de leur fournir. Si elle doutait qu'elles soient au même niveau que des enfants scolarisé du même âge qu'elles, il ne lui fit cependant aucun doute qu'elle apprenaient très facilement en autodidacte. Elle se prit à leur confier des livres et des exercices plus avancés pour nourrir leur soif de savoir qui progressa sans cesse. Jusqu'au jours où, pour leur onze ans, elle parvint à convaincre Don de leur acheter un ordinateur, un de ceux qu'elle pourrait relier à des programmes éducatifs en ligne tout en bridant à l'aide du contrôle parental l'accès au reste du net. Elles passèrent dès lors tant et plus de temps à compulser les données qui leurs étaient donnée que pour la première fois, Vito Corleone dût se fâcher pour qu'elle éteignent leur fichue machine et aillent se coucher.

Peu avant leur anniversaire de treize ans arriva un jour que Maria avait commencé à craindre. Pour la première fois, les deux demoiselles rougirent leurs draps dans leur sommeil. Leur expliquer ensuite le principe de la contraception et de la pilule fut plus aisé que la tenancière de maisons closes ne l'avait pensée, mais elle savait aussi qu'il était temps de passer à des choses plus sérieuses, ce qui l'attrista un peu. Elle s'était quand même attachée à ces petite blondes silencieuses et devoir ainsi griller les étapes de l'amour pour passer directement au sexe la mit profondément mal à l'aise. Mais plus haut que son malaise se trouvait la peur de son employeur si elle ne satisfaisait pas ses exigences.

Elle commença doucement malgré tout. Elena et Aida étaient habituée à se faire des câlins et des bisous sur la joue pour un peu tout rien et elles dormaient
déjà ensemble en se serrant l'une contre l'autre la nuit. Ce tabou n'étant déjà pas présent, elle leur demanda ensuite si elles avaient commencé à remarquer que certaines parties de leurs corps étaient plus agréables à être touchées que d'autres. Elle introduisit ainsi tranquillement au fil des jours la découverte de leurs zones érogènes avant d'aborder le sujet qu'elles puissent se caresser pour se faire du bien. À nouveau, elle réalisa que les demoiselles partaient littéralement au quart de tour quand elle faisaient des choses en même temps, mais elle en déduisit juste qu'elles étaient particulièrement sensibles.

CHAPITRE 3
DU SEXE ET DU SANG

Cependant, un éléments vint profondément perturber les jeunes filles dans leur apprentissage ô combien particulier. Le soir même précédent leur treizième anniversaire, "oncle" Vito leur fit enfiler leurs peignoirs pour les faire monter dans sa voiture en pleine nuit. Mais pas du côté terrasse, du côté route cette fois. Un saut dans l'inconnu pour Aida et Elena qui ne connaissaient que le terrain de la propriété isolée de tout. Le trajet ne fut pas long, et la nuit ainsi que les vitres teintées ne leur permirent pas de distinguer grand-chose. Don Corleone les amena à la maison où elles avaient failli perdre la vie plus de onze ans auparavant. Descendre à la cave ne fut pas compliqué, mais elles ne purent que regarder avec des grands yeux la personne avec un sac en lin sanglant sur la tête et attaché à la chaise qui s'y trouvait. Leur silence satisfit Vito qui s'enquit auprès de ses hommes de main si leur "invité" avait livré les informations qu'il souhaitait. Ceux-ci répondirent que oui, mais s'inquiétèrent de la présence des tous juste adolescentes. Don Corleone balaya la remarque d'un geste négligeant de la main et se lança ensuite sur une longue explication de ce qu'était la loyauté et des valeurs qu'il y attachait dans sa famiglia. Le discours s'adressait à la fois à ses hommes de main, mais surtout aux jeune filles auquel il posa de nombreuses questions pour s'assurer qu'elles comprenaient bien de quoi il parlait. Plutôt dociles, les demoiselles acquiescèrent et répondirent à ses question du mieux qu'elle le purent, ce qui amusa le vieux maffieux car elle se montrèrent alors plus précise en bien des points que nombre des hommes de main qu'il employait.

Vito Corleone attendait depuis déjà plus de onze ans sa vengeance, mais même s'il savait être patient, il il arrivait aussi parfois d'avoir envie d'accélérer un peu les choses. Il avait déjà saisi quelques gémissement et bruits encourageants provenant du salon quand Maria leur faisait ses petits cours. Mais plus Vito y avait réfléchit, plus en faire de simples salopes lui semblait trop doux. Certes, il n'attendait le jour de leurs dix-huits ans qu'avec plus d'impatience, mais en attendant, elles luis semblaient encore trop pures et trop chastes à son goût. Guiseppe n'avait clairement pas de quoi l'encenser depuis le paradis, mais il n'avait pas vraiment de quoi le faire se retourner dans sa tombe et il en avait assez d'attendre. Il voulait que la "souillure" commence le plus tôt possible. Et quoi de mieux qu'un petit meurtre pour bien commencer l'adolescence des filles de Bottazzi ? Avant de les couvrir de sperme, il les voulait couvertes de sang.

À son monologue sur la loyauté suivit sa définition de la traitrise. Une chose abjecte, innommable et abominable. Une chose que toute personne saine d'esprit se devait de pourchasser et de détruire. Il revint vers les jeunes filles et ressorti ce même pistolet Beretta qui l'avait suivit toutes ces années. Il se positionna ensuite à genoux derrière les deux jeunes filles qui se tenaient blotties l'une contre l'autre et les fit prendre dans leurs petites mains la lourde arme en acier à crosse de bois. Comme il s'y attendait, leurs bras frêles tremblèrent sous le poids de l'arme et il dût faire en sorte que les jumelles se mettent à quatre mains pour le tenir.

Elles avaient appris le concept des armes, elles savaient que ce qu'elles avaient en main en était une. Mais le concept de tuer quelqu'un ne restait au final pour les jeunes demoiselles qu'une notion très présente dans les livres sur l'histoire de l'humanité, guère plus. Don Corleone ne les laissait pas regarder la télévision chez lui et lui-même ne l'allumait souvent que pour regarder le téléjournal. Elle connaissaient aussi le concept de films, mais n'avaient jamais rien vu de plus long que des extraits de cinq minutes de films à but éducatifs sur leur ordinateur. Rien ne pouvait les avoir préparées à avoir un pistolet chargé en main. Rien ne pouvait leur permettre de clairement comprendre ce qu'il se passait, le rôle qu'elles prenaient malgré elles dans cette sinistres mascarade.

Vito reprit ses explications, leur montra comment lever le crans de sureté et viser. Aida était la mieux placée pour pouvoir ajuster les organes de visée avec son œil directeur, en occurrence le droit. Vito la guida pour qu'elle aligne au mieux le cran de mire et le guidon avec son œil, aidée par Elena, tout en lui enseignant à garder le doigt le long de la gâchette plutôt que sur celle-ci tant qu'elle n'était pas sûre de son tir. Aucune des deux ne comprenaient pline la situation, les hommes autours d'elles refusaient d'y croire et l'homme à la tête dans le sac était tout simplement évanoui. Aussi obéirent-elles, dociles comme elles l'avaient toujours été, leur "oncle" étant un homme qu'elles avaient appris à ne jamais contrarier. Puis il fit mettre à Aida le doigts sur la gâchette et s'assura qu'Elena pose également le sien sur celui de sa jumelle. Quand tout fut bon, il relâcha les filles et leur dit d'enfoncer la détente.

Le coup partit, les filles crièrent de terreur quand le Beretta rua dans leurs petites mains comme un animal en furie et elle le laissèrent tomber après que celui-ci soit revenu si fort en arrière qu'Aida avait manqué de se le prendre dans la figure. Terrifiées par l'objet, elles mirent plusieurs longues secondes à remarquer la nouvelle tache rouge et dégoulinante sur le mur derrière leur cible. Elles avaient mal aux oreilles, aux mains et aux bras, étaient terrifiées et tremblantes.  Mais malgré leur cri de départ, elles étaient toujours aussi silencieuses et cela plut à Don Corleone. Il le félicita chaudement avant de les ramener à sa voiture et leur acheta même des donuts sur le chemin du retour, sans pour autant les laisser sortir de la voiture aux vitres teintées.

Mais même rentrées dans le cocon douillet de la maison de leur "oncle", elle ne purent trouver le sommeil qu'une fois épuisées, tremblants longtemps l'une dans les bras de l'autre. Et toujours, cet éternel silence qui semblait être leur lot quotidien quand elles n'avaient pas d'autre individu avec lequel communiquer.

Quand Maria les trouva le lendemain, elle découvrit deux malheureuses petites choses, tremblantes, fatiguées, et les pieds sales, cachées sous leurs draps comme des fillettes de cinq ans craignant qu'un monstre de ne jaillisse de sous leur lit pour les dévorer. Elle les interrogea doucement et n'eut aucun mal à avoir leur version de ce qu'il s'était passé le soir d'avant. Mais cette fois, plus que d'autres, elle remarqua que les filles, loins d'être confuses ou incohérentes, finissaient les mots et les phrases de l'autre, comme si leurs cerveaux se séparaient les tâches et que l'un compensait ce que celui de l'autre était incapable de formuler. Ce détail la frappa beaucoup sans qu'elle puisse mettre le doigt sur pourquoi. Ce n'était pas rare que l'une dise une phrase et que l'autre reprenne sur ce que venait de dire sa sœur pour ajouter l'une ou l'autre précision ou interrogation. Mais lors de cette occasion, ce détail la frappa.

Cependant elle avait surtout deux filles terrifiées à gérer, en état de stress psychologique et de détresse. N'étant pas psychologue, Maria chercha surtout à leur changer les idées. Elle leur demanda de lui rappeler ce dont elle avaient parlées quelques jours auparavant au sujet d'une partie bien précise de leurs anatomies : leurs clitoris. Elena et Aida eurent beaucoup de peine à remuer leurs mémoires, mais finirent par redonner à peu près correctement le contenu de leurs discussions. Hochant la tête, Maria les fit ensuite s’assoir chacune sur l'un de ses genoux, leurs faisant écarter les jambes et leur expliqua qu'il existait un niveau de plaisir au-dessus des caresses. On l'appelait "l'orgasme" et Maria leur expliqua qu'elles allaient devoir se détendre et que pour cette fois, plutôt que de leur expliquer et ensuite les laisser faire, elle allait leur montrer.

La Brésilienne les toucha ensuite intimement et pris bien garde de stimuler beaucoup leur petits boutons de plaisir. Très stressées, inquiètes et effrayée, les jumelles n'en finirent pas moins par ressentir intensément le plaisir qui remontait par vague de leurs organes génitaux. Elles ne se détendirent pas vraiment, il fut plus vrai qu'elles se crispèrent beaucoup, mais quand Finalement Elena poussa un petit cri de jouissance, dans la seconde suivant sa jumelle faisait de même et toutes deux arrosèrent de leur jus intime les genoux de la maîtresse de leur oncle.

Elle devaient de souvenir toute leur vie de cette journée d'anniversaire. En moins de douze heures, elles avaient expérimenté le meurtre et l'orgasme. Un cocktail que beaucoup de psychologues auraient sans doute décrié.

Dès lors, le train de vie des jumelles changea. Si elles demeuraient livrées à elles-même durant de longues périodes avec leur ordinateur et les livres de leur "oncle" pour principale compagnie, elles n'en attendirent que plus fébrilement l'heure à laquelle Maria passait les voir. Elle ne se souciait plus du tout de leur enseigner quoi que ce soit sur le monde extérieur, leur facilité en autodidactique les servant généreusement de ce côté-ci. Dès lors, ses visites furent entièrement tournés autours de l'éducation au plaisir sexuel des deux demoiselles. Elena et Aida apprirent d'abords à se mener à l'orgasme avec leurs caresses, puis avec leurs doigts. Quelques semaines plus tard, Maria commençait à leur enseigner à embrasser, puis à comment user de leurs bouches sur leurs zones érogènes pour les préliminaires avant de s’amener à l'orgasme.

Elle trouva en les jumelles des élèves très appliquées, et même très impliquées. Comme si après leur premier traumatisme, elle faisaient une sorte de boulimie sexuelle. Don Corleone commença d'ailleurs à sortir de plus en plus souvent de la maison car l'entrain que mettaient ses "filles" à faire leurs "devoirs" devint vraiment très dur à gérer pour lui à cause du bruit que cela entraînait.

Moins d'un mois plus tard, les deux filles étaient de retour dans la cave. Avec un autre homme attaché avec un sac sur la tête. Cette fois, ce fut au tour d'Elena de viser. Les filles n'étaient pas plus rassurées que la dernière fois. À nouveau, leur "oncle" s’agenouilla à leur côté et leur fit tenir l'arme à quatre mains. Elena ajusta les organes de visée à son œil et tout comme Aida avant elle, pressa la gâchette. L'arme trembla moins, tant elles étaient arc-boutées sur elle, mais Elena manqua la tête de sa cible qui se réveilla et s'agita en gargouillant sur la chaise car la balle avait traversé son cou. Il ne put pas crier mais il terrorisa quand même les jeunes filles en s'agitant désespérément sur la chaise pendant de longues minutes avant de retomber inerte, ayant inondé le reste de ses vêtements de sang. Toutes deux se sentaient extrêmement mal après cela et en rentrant, délaissèrent les donuts de leur oncle pour s'enfermer dans leur chambre et se jeter l'une sur l'autre pour oublier ce qu'elles venaient de vivre. Le sexe devenait pour elles un exutoire, un moyens de se débarrasser de la tension et de faire retomber leur stress.

Comme palliatif, cela fonctionna plutôt bien et elles noyèrent leurs soucis sous une avalanche d'orgasmes. Un petit mois plus tard, Maria les introduisait progressivement à l'usage de jouets sexuels. Du canard en plastique au petit lapin vibrant, il leur fallut moins de six mois pour faire le tour de toutes les solutions pour grimper aux rideaux sans pourtant avoir recours à la pénétration.

Puis un nouveau cadavre vint s'ajouter à leur palmarès, mais cette fois elle réussirent à ne pas paniquer ni crier. Leur "oncle" Vito les félicita d'autant plus, même si ce fut encore à Maria de ramasser les miettes plus tard. Elle laissa traîner un peu la situation en l'état, laissant grandir les jumelles avec leur pléthore de jouets pour se satisfaire, mais s'assurant que tant qu'elle n'avait pas reçu le feu vert de leur oncle, elle ne glissaient rien d'autre que les doigts dans leurs orifices anaux et vaginaux.

Vers cette même époque, Vito, à force d'entendre les jumelles de Guiseppe se faire plaisir presque à longueur de journée, parfois même de les croiser en train de se caresser, voir de se masturber mollement pendant qu'elles étudiaient sans se gêner qu'il les regarde, redevint très actif sexuellement. Il enchaînait les visites de ses maîtresses et se mit à formuler des nouvelles consignes pour Maria.

Après un quatrième meurtre presque sans heurt dans la cave, la maquerelle Brésilienne commença à enseigner à Aida et Elena les règles élémentaires du bondage pour leurs quatorze ans, abordant longuement avec elles les questions de sécurité inhérentes à la pratique du BDSM. Plus que des nœuds complexes, l'art Japonais d'user des cordes pour ficeler quelqu'un de manière élégante apporta une nouvelle dimension aux jeux des deux jeune filles qui jusque-là se livraient plutôt à une course à la jouissance effrénée. Sous la houlette vigilante de Maria, les adolescentes découvrirent progressivement le plaisir qu'il pouvait y avoir à se trouver sans défense, à la merci de quelqu'un en qui on a confiance. Plus qu'une recherche de l'orgasme, les jeune filles commencèrent à jouer plus longuement, faisait durer leurs préliminaires d'autant plus longtemps qu'elles semblaient plongées dans leur monde quand Maria les regardait faire.

À ces occasions elle nota à nouveau d'autres détails. Comment parfois, Aida pouvait, sans regarder l'expression de sa sœur, se rendre compte qu'elle souffrait ou que quelque-chose avait été fait faux dans son ficelage et le lui rendait inconfortable. Comment subitement, alors qu'Elena touchait et caressait Aida attachée au lit, celle-ci jouit soudainement alors que sa sœur venait d'atteindre l'orgasme et qu'elle même ne se touchait pas. Comment les jeunes filles trouvaient toujours chez l'autre, instinctivement et sans échanger le moindre regard ou le moindre geste corporel, un détail qui n'allait pas ou un point douloureux.

Plus que jamais, la maquerelle eut le sentiment que les jumelles devaient avoir une sorte de lien ou de connexion qui leur permettait d'échanger des informations un peu comme deux ordinateurs en wireless. Et plus elle en était témoins, plus elle sentait que ça allait à un niveau qui dépassait les intuitions normales d'un être humain.

À force de tout le temps pratiquer l'une sur l'autre, Maria ne put que constater que les jumelles étaient devenues de très bonnes "switch", aussi bien dominantes que dominées. De même, l'année de leur quatorze ans vit une croissance spectaculaire de leurs corps et elles entreprirent de s'arrondir de touts bords, développant des formes de plus en plus alléchantes pour Don Corléone qui prit parfois le temps d'assister à leurs séances avec sa gérante de maisons de passes.

Ces spectacles langoureux et profondément érotiques éveillaient chez le vieil homme sa libido comme un volcan éteint qui décide soudain de rappeler au monde qu'il est toujours dangereux. Presque invariablement, il s'empressait de sonner l'une ou l'autre de ses maîtresses pour qu'elle accourt avant la fin du spectacle et qu'elle puisse satisfaire ses pulsions de vieux célibataire. Mais il s'en tint à sa décision, celle d'attendre qu'elles soient majeures pour les prendre définitivement comme siennes.

Lui-même plaça la barre un peu plus haut au cours de leur quatorzième année en les ramenant une nouvelle fois dans la cave. Cette fois également, un homme attaché à la chaise, mais plus de sac sur la tête. Cette fois il était non plus question d'abattre un vulgaire épouvantail. Cette fois elles avaient un homme en face d'elles. Une créature vivante, respirant péniblement et gémissant dans son inconscience troublée. Et cette fois, plus "d'oncle" Vito pour leur tenir l'arme. Juste celle-ci dans leurs petites mains et l'ordre de faire feu. L'arme leur sembla étonnamment moins lourde et moins grosse, mais elle parvinrent à la manier et à la braquer, Aida prenant l'initiative de viser. Mais alors que tout était en place, les minutes s’égrainaient et rien ne se passait. Aida comme Elena ne parvenaient à se forcer à presser la gâchette comme elles l'avaient pourtant fait quatre fois auparavant. Et quand elles finirent par demander d'un ton piteux s'il était possible de mettre un sac sur la tête du condamné, leur oncle se mit en colère et les gifla toutes les deux avant de s'occuper lui-même de régler son sort à la personne, leur ordonnant de sa grosse voix rauque de fumeur invétéré de bien regarder. Elle n'osèrent pas désobéir et virent cette fois ce que faisait exactement une balle quand elle traversait le sac sur la tête des gens. Toutes deux devinrent très pâles et Aida vomit tandis qu'Elena avait toutes les peines du monde à retenir ses haut-le-cœur.

Ramenées à la maison, leur oncle les punit en enfermant Aida dans la chambre d'amis à l'autre bout de la maison, faisant de même avec sa jumelle dans leur chambre. Maria n'eut pas le droit de les voir pendant une semaine où seul leur "oncle" leur apporta leurs repas. Quand enfin il les libéra, il fut surpris que, malgré leur lien quasi-fusionnel, aucune n'ai fait de malheur, cogné contre la porte ou hurlée pour briser le silence ambiant pendant la durée de leur captivité. Elle se tombèrent néanmoins dans les bras l'une de l'autre et passèrent le reste de la journée à rattraper le temps perdu en faisant longuement l'amour, à tel point que quand Maria vint les voir au soir elles étaient déjà lessivées. Elle décida de les laisser seules pour cette fois.

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