Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Alessandra Visconti

Pages: [1]
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Centre-ville de Seikusu / Re : Where no eagles fly [Alessandra Visconti]
« le: jeudi 22 février 2018, 15:52:35 »
J'ai tellement l'habitude de me faire respecter dans le milieu que son attitude ne me surprend pas vraiment. En plus de ça, j'étais plus grande et sans aucun doute plus forte qu'elle. Ce serait pas très malin de sa part de chercher à me taper sur le système pour que je la marave vite fait bien fait. Heureusement, elle l'a compris. Bien, très bien. J'aurais pu regretter d'abîmer son corps avant d'avoir pu en profiter, tant mieux si j'ai pas à faire parler mes poings pour qu'elle me comprenne. Enfin... j'ai espéré, en vain. Après tout, elle vient de se foutre de ma gueule là, nan ? De quoi elle parle avec "Nexus" ? J'ai beau ne pas paraître très subtile, ma position m'oblige tout de même à avoir des notions de géographie particulièrement importante pour pouvoir dominer le marché international. Et, franchement, j'ai jamais vu de "Nexus" sur une carte. Si elle avait pas évoqué le fait de quitter elle-même mon territoire, j'imagine même pas ce qu'elle se serait pris.

T'aurais pu me répondre qu'ils étaient dans ton cul que ç'aurait été pareil. Et bien sûr que tu vas foutre le camp de mon terrain. T'as crû que c'était une option, peut-être ?

Manquait plus que le flingue et la scène était parfaite. Dommage que j'sois pas une grande fan des armes, je préfère de loin mes bons vieux compagnons de toujours : Gauche, celui qui décroche des mâchoires, et Droit, réputé pour causer de malheureuses hémorragies internes. Et là, j'peux vous dire que cette petite bleue est littéralement à deux doigts de faire la connaissance de Gauche. Mais elle se montre pleine de ressources, en tout cas d'inventivité. Elle ose sérieusement me tripoter comme ça alors que j'suis en train de la menacer ? Là, j'hésite franchement sur le comportement. Soit je lui fais regretter son impudence avec un bon pétage de tympans et de gueule en bonne et due forme, soit je calme ses ardeurs en sortant un autre monstre pour l'étouffer avec. En tout cas, faut avouer que son inconscience (et aussi le fait que je ressente quand même ses doigts, même avec quelque chose pour les séparer de mon membre) me laisse pas de marbre. Mon entrejambe est pris d'un bref sursaut et cherche maintenant à s'exprimer. Oh bordel. Dans un jean aussi étroit, ça va pas être cool.

T'as presque autant de culot que moi. J'espère que t'as une gueule aussi grande que tu le laisses penser.

Je cède finalement à mes pulsions. D'une main hâtive, je déboutonne mon jean et abaisse un caleçon qui laisse présager ce que je cache. Je révèle ma queue à la bleue, la plaçant bien en évidence juste en face de sa tête pendant qu'elle s'éveille petit à petit. Mon autre main passe dans la chevelure de la petite dealeuse, sur laquelle je tire pour lui incliner la tête dans ma direction. De là, je la surplombe totalement et ne lui offre que ce jouet massif comme distraction. Je peux maintenant m'amuser et profiter d'elle, chose que je vais pas me priver de faire. Je pense d'ailleurs lui révéler quelques éléments sur ma personne, juste pour la faire flipper et m'en amuser avant que je la remplisse de foutre.

Si tu me déçois, j'vais pas être la seule à te trouer. Toute la pègre à mon service voudra ta peau si tout se passe pas comme je le veux, alors imagine même pas me faire un sale coup pour te barrer. Contente-toi d'être une bonne salope. Suce et abandonne l'idée de concurrencer mon marché.

Avant qu'elle puisse répondre, j'active un peu mon bassin et pousse mon gland contre ses lèvres, juste à l'entrée de sa bouche. Bordel. Plus je la regarde depuis ma position plus haute et dominante, plus j'ai envie de la fourrer salement. C'est dommage qu'elle soit une ennemie, j'en aurais fait une amante de qualité. Mais pour le moment, y'a rien qui m'empêchait de jouer avec. Et c'est surtout de sa faute, elle a proposé d'elle-même ses services, sûrement pour s'en sortir sans égratignures. Pour le moment, ça marche plutôt bien étant donné que j'ai plus envie qu'elle me suce jusqu'à la jouissance plutôt que de lui casser la gueule. D'ailleurs, je me sens si impatiente que je suis prête à tirer davantage sur ses cheveux pour lui ouvrir le bec, si jamais elle traîne trop à mon goût.

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Centre-ville de Seikusu / Business is business (Michael De Santa)
« le: mardi 20 février 2018, 15:45:19 »
Ca fait un bon bout de temps que je me suis pas impliquée personnellement dans une mission. Enfin… Techniquement, je traite avec les yakuzas tous les jours. Mais ça, je m’y suis habituée. Maintenant, ça semble fade à mes yeux. Autant dire que j’ai sauté sur l’occasion. Père m’a contacté il y a peu par l’intermédiaire de Scipione. J’aime pas vraiment l’attitude hautaine que mon petit frère se permet d’adopter en présence de notre leader, mais c’est pas grave. C’est le chouchou, je dois me retenir de le remettre à sa place sous peine de déclencher la colère de père. Bref. Ils m’expliquent tout deux ce que je devais faire pour les jours à venir. C’est simple : je dois enquêter sur un prétendu Michael De Santa, comme quoi c’est supposé m’intéresser. Je cherche la couille et me retiens de ne pas gueuler pendant la visioconférence. Je peux pourtant pas retenir tous mes commentaires, je me connais.

Père, Scipione… Est-ce que j’ai une gueule à jouer les Sherlock Holmes ? Pourquoi Monsieur-Random m’intéresserait ?

Mes hommes de main m’ont peut-être entendu râler, de l’autre côté de la porte. Rien à foutre. C’est pas comme si je parlais en italien en présence de ma famille. Ces armoires à glace incultes ont probablement l’air hagard, à l’heure qui l’est. Bref. Selon mes bien-aimés pairs, ça devrait m’intéresser, comme quoi je dois juster fouiller un peu. Dans un même temps, j’attrape un de mes très nombreux smartphones et effectue une recherche totalement bidon de notre homme. À recherche superficielle, infos superficielles. Blabla, homme marié, blabla enfants. Y’a absolument rien qui me fait tiquer pour le moment.

À qui je casse la gueule si jamais ça m’intéresse pas ?

Personne, évidemment. Ils m’assurent cependant que je devrais prendre du plaisir au cours de cette mission puisque j’avais liberté totale sur mes faits et gestes, pour peu que j’agissais pour le bien de la famille. La conférence se termine sur cette note riche en symbolisme.

Per la gloria della famiglia.

Je dois avouer que je suis quand même pas mal remontée. Pour qui ils m’ont pris ? Je croyais avoir le droit à quelque chose de riche en excitation, en action, en danger… Et non. Je fais entrer mes gardes dans la grande pièce sombre et demande à l’un de frapper l’autre. Juste parce que ça me fait marrer, ouais. Ils me doivent obéissance totale s’ils veulent conserver leur important salaire. Autant dire que, même pour ça, je me fais respecter. Ils se sont juste chamaillés un instant pour savoir lequel des deux allait frapper l’autre mais parvinrent à un compromis à base d’argent. Pendant ce temps, je réfléchis à la situation actuelle. Peu après, je contacte les meilleurs informateurs de la famille pour qu’ils enquêtent à ma place. Sérieux, j’vais certainement pas me faire chier à faire ça moi-même, si ?

Les jours passent. Au fond, j’ai presque totalement oublié cette histoire d’enquête. Si mes hommes n’étaient pas revenus pour m’en parler, je crois que j’aurais abandonné cette histoire au fond d’un tiroir. Un informateur parvient cependant à attirer mon attention. Au cours de son long résumé, j’entends le nom de Pegorino. Qu’est-ce que ces clampins font là-dedans ? Enfin, “clampins”... Père cherche occasionnellement à les devancer, rien que ça. Je commence à comprendre pourquoi il voulait que je m’intéresse à ce bonhomme. Je demande donc à l’informateur de répéter tout ce qu’il a dit depuis le début. Grosse erreur puisqu’il se met à raconter la vie de Michael. Putain mais ils ont tous deux de Q.I ? Tout recommencer à partir du moment où ça devient intéressant, si possible, histoire que je me farcisse pas trois heures de blabla. Le p’tit – qui est quand même plus vieux que moi aujourd’hui – a fait de la taule et aurait apparemment eu une enfance très difficile, ce qui fut un déclencheur pour certaines crises. Je souris quand j’apprends qu’il a défoncé un de ses camarades de lycée avec un casque de football américain. J’aime, il a du style. En dehors de ça, il semble que le bonhomme ait servi d’homme de main pour le compte de la mafia, jusqu’à ce qu’un certain échange tourne mal. Au final, le pauvre a été forcé de changer de vie après avoir voulu vendre l’un de ses associés au FBI. C’est presque tragique. Dommage, j’ai pas vraiment envie de pleurer. Mais de toute cette histoire, je tire quelques conclusions intéressantes : lui et sa famille commencent à manquer de fric, ses anciens liens avec les Pegorino peuvent être utiles à Père, et dans un registre plus personnel, le fameux “je referais bien le boule de sa fille”.

Je m’intéresse donc à sa famille pour trouver un moyen de remonter jusqu’à lui de la façon la plus discrète possible. Certes, il a changé d’identité. Mais on parle tout de même du FBI. Il ne faudrait pas qu’ils puissent faire trop aisément le lien entre Michael et moi si jamais ils venaient à le retrouver un jour. Je remarque suite à quelques recherches que ses deux gamins sont assez linéaires et feraient des cibles idéales. Le fils est typiquement du genre asocial et accro aux jeux. Ok, je m’intéresse pas tellement aux jeux vidéos, mais pour le peu que je m’y connais, je crois pas avoir déjà vu quelqu’un avec une telle collection de succès. Et ça le rendait fier. Quant à la fille, les réseaux sociaux parlent d’eux-mêmes. Toujours à se mettre en avant, à tirer profit de son physique pour la gloire, et surtout à la recherche du rôle qui propulserait sa carrière d’actrice. Franchement, le choix est vite fait. J’ai pas envie de me faire passer pour une de ces hikikomori dans le but de rencontrer un type accro aux jeux et aux fastfood, surtout pas quand j’ai le choix de pouvoir approcher une demoiselle dans la fleur de l’âge et qui n’avait certainement pas froid aux yeux.

Durant les prochains jours, je mets tout en place. Je paye des individus à droite et à gauche pour qu’ils créent de fausses informations ainsi qu’un faux passé sur une société faisant passer des castings, lesquels menaient menaient à un rôle principal dans une des productions du moment s’ils étaient concluants. Je m’étonne même de voir à quel point tout était possible dans l’ère du numérique. Il ne suffisait que de quelques lignes de code pour réécrire une partie de l’histoire. Et voilà comment Kobayashi Entertainment est née au début des années 2000, et dont le nom est tiré du célèbre réalisateur nippon Masaki Kobayashi. Pour les locaux, c’était tout aussi simple. J’utilise les fonds de la famille pour racheter un terrain, lequel est entièrement rénové et aménagé pour accueillir les “nouveaux locaux de la société”, les anciens ayant été rasés il y a peu pour causes environnementales. Bref, un tableau pas trop parfait et donc réaliste des aléas de la vie.

La prochaine étape consiste en la rédaction d’un mail professionnel à destination de Tracey De Santa, la fille de Michael. Encore une fois, je laisse quelqu’un s’en charger étant donné que mon mail à moi ressemblerait davantage à une lettre de menace. Je suis pas très habile avec les mots, il paraît. Bref. Tout le speech est mis en place. Le mail est relu par un linguiste de profession puis validé par ce dernier. Je le lis à mon tour. Ouais, ça me semble suffisamment pro’ pour ne pas éveiller les soupçons de la jeune demoiselle.

À destination de Mademoiselle De Santa, Tracey.
De la part de Kobayashi Entertainment©

Mes salutations les plus sincères, je suis Hideaki Camilla, directrice de casting de la prestigieuse Kobayashi Entertainment qui forme les jeunes talents du grand écran depuis deux lustres maintenant. Afin d’inaugurer l’ouverture de nos nouveaux locaux et d’étendre notre réputation, nous sommes actuellement à la recherche de jeunes talents pour notre tout nouveau film, Façade.
Celui-ci suit la vie d’une jeune étudiante en droit à qui tout semble sourire, qui est belle, intelligente et populaire. Cela n’est cependant dû qu’à la dévotion indéfectible que la jeune femme voue à ses parents, ces derniers contrôlant sa vie jusque dans le moindre détail. L’héroïne fait la connaissance d’un groupe d’étudiants qui, en plus de réussir, parviennent à se libérer de la réalité en faisant la fête. Elle intègre le groupuscule d’étudiants, ce qui finit par être appris de ses parents. Fous de rage, ils punissent successivement leur fille et réveillent son côté dépressif enfoui. Le film suit les choix de l’étudiante, ces derniers bouleversant à jamais sa vie. Pour des raisons de confidentialité, nous ne sommes pas en mesure de vous révéler plus que ce qui a été montré dans les deux bandes annonces que vous trouverez en pièce jointe, en plus de l’adresse de nos nouveaux locaux, et de l’heure et la date de votre passage si jamais vous acceptez de passer l’audition.

Sachez, mademoiselle, que les jeunes d’aujourd’hui sont les espoirs cinématographiques de demain. Telle est notre politique.

Jouissez de nos salutations les plus distinguées, dans l’espoir d’une coopération fructueuse.


Elle devait accepter. Je l’espère. Autrement, je devrais trouver une autre façon de l’approcher. Mais pour l’heure, je me prépare à endosser mon rôle de directrice de casting. Je soigne mon langage (bordel ce que ça me troue le cul, c’est fou), mon attitude et mon style vestimentaire. Pour cette période, c’est fini les écarteurs, les rangers, les jeans délavés et les bijoux d’argent. J’adopte un style plus sobre, plus japonais ; un petit chemisier blanc recouvert d’un veston noir, une jupe crayon de la même teinte obscure, des talons carrés avec lesquels j’ai beaucoup de mal à marcher au début… Bref ! L’ensemble de la travailleuse coincée, chouette. Et bien sûr, n’oublions par le plus important : mes cheveux. Même si j’ai insisté pour ne pas qu’on en touche à la couleur, l’on a réussi à me convaincre qu’il fallait que j’arbore une coupe plus conventionnelle, une simple queue de cheval. Merde. C’est laid. Enfin… c’est pas moi.

Le grand jour arrive finalement. Les faux locaux sont remplis d’employés tout aussi factices, l’activité y bat son plein. Pour rendre le subterfuge crédible, mes hommes se sont même chargés d’inviter d’autres jeunes à ce casting, lesquels étaient tous recalés. Après tout, y’en a qu’une seule qui nous intéressait. Est-ce qu’elle allait venir ? En tout cas, je l’attends impatiemment dans une grande pièce parfaitement illuminée, sur une chaise de patron posée derrière un bureau. Je croise les jambes parce qu’apparemment ça donne un genre, et surtout qu’il fallait pas garder les jambes écartées quand on portait une jupe. Mais bordel, mes boules. J’ai vraiment pas l’habitude d’être assise comme ça, moi. Pour le coup, même si j’ai envie de voir la jeune dans son plus simple appareil, je regrettais presque qu’elle le soit. Est-ce que je supporterai la pression exercée sur un membre dressé ?

Finalement, on frappe à ma porte. J’espère que c’est elle et l’invite à rentrer. Et n’oublie pas Alessandra, soigne ton langage, c’est important putain.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Vos papiers (Alessandra Visonti)
« le: lundi 19 février 2018, 14:22:30 »
Bordel de merde. Rappelez-moi pourquoi je laisse mes gars faire la basse besogne, comme refiler la marchandise par exemple ? Ah ouais. Peut-être parce que j'ai la flemme d'alpaguer tous les japonais en manque de came et que, de toute façon, je pourrais pas être plus productive que cinquante gaillards sur une journée ? Ouais, c'est un peu ça. Seulement, ce genre de délégation des tâches apporte très souvent son lot de problèmes, notamment quand un d'mes bleus se fait chourer la marchandise par un type un peu plus costaud que lui. Ouais, ils sont parfois aussi cons que ça. Je les avais prévenu, ils devraient se balader armés. Mais non ! "Gna gna gna les flics", "j'ai pas envie de me faire coffrer pour port d'arme blablabla". Que des princesses.

M'enfin. Aujourd'hui, j'ai pas vraiment le choix. On m'donne tous les renseignements qu'il faut et je vais casser la gueule de ce type qui se permet de voler ma came pour la revendre. Et je vais bien sûr faire en sorte qu'il se souvienne qu'on fait pas chier les Visconti, encore moins sur leur terrain. Mes gars ont passé les derniers jours à enquêter pour finalement trouver la planque du voleur inconscient et l'ont heureusement trouvée. Si ça n'avait pas été le cas, je crois que j'aurais cassé deux ou trois gueules en plus. Bref ! J'enfile ma veste en cuir favorite, celle qui est décorée d'un crâne et de texte dans le dos.

"Blood, flesh, bones,
I'll rip you to the core
"

Un style très glamour, comme vous l'aurez compris, que j'affectionne particulièrement. En général, ça fait son effet et ça dissuade les plus lâches de s'en prendre à moi. Les autres ? J'leur pète les dents. D'ailleurs, le premier pétage de dents de la journée est sur le point d'être effectué. J'me ramène dans la rue qui sert de repaire à l'autre abruti, en espérant qu'il soit là bien sûr, et bingo ! Grand, assez musclé, le teint légèrement halé. On dirait un japonais sous stéroïdes. Bref. Je m'avance en souriant, je me retiens sérieusement pour ne pas éclater de rire et me foutre de sa gueule puis l'interpelle en posant une main sur son épaule. Il se retourne, me dévisage et se rend immédiatement compte que j'suis pas une bleue. En tout cas, c'est ce que je déduis après qu'il me propose ma propre came.

T'es con, autiste, trisomique ou attardé ? Ou p't'être que ta mère t'a juste bercé trop près du mur.

Visiblement, ça lui plaît pas beaucoup. Preuve étant qu'il essaye directement de me frapper. Wow. Même pas de pitié pour les femmes ? Tant pis pour lui. Je suis pas mal entraînée et sa carrure l'aide pas vraiment niveau vitesse. J'ai juste à me baisser et dans la seconde qui suit, je lui attrape les couilles et les serre sans la moindre gêne.

C'que tu vends là c'est mon produit, pauv' con. J'espère que tu tiens pas à tes boules parce que... Oh. Trop tard. J'ai pressé trop fort chef.

Et c'est vraiment le cas. Je les ai écrasées avant même que ma phrase se termine. Le voilà en train de chouiner au sol. Putain, quelle plaie. Je rajoute un bon coup de rangers dans la gueule pour le faire taire. Il est pas K.O mais quand même pas mal sonné. Dernière étape : je m'accroupis pour être à son niveau, je pose une main sur son crâne et je lui lave le cerveau. Enfin, je lui fais seulement oublier à quoi ressemble ma voix, quelle trogne j'ai, et à quelle heure cet incident s'est produit. Quand il se réveillera, il se rappellera juste d'un individu mystère venu lui casser la gueule sous prétexte qu'il vendait son produit. Bref, un boulot vite fait bien fait. Enfin presque ! Il ne me manque plus que ma marchandise. Où est-ce qu'il l'a planquée, ce con ? Je me redresse et balaye la rue du regard. Personne pour le moment. J'devrais le fouiller ? À part dans les poubelles ou les bouches d'égout, je vois pas vraiment où est-ce qu'il a caché ma came. Je m'apprête donc à le désaper toujours sans gêne quand une voix m'interpelle. Hop hop hop. Qui a osé m'appeler par mon nom en plein public ? Enfin... la rue est déserte puisque malfamée, mais quand même. Je me retourne et aperçois une petite blonde en uniforme policier. Eh merde, sérieux ? Là c'est le moment où j'dois pas faire trop de vagues, pas tant que je choppe pas la certitude qu'elle est seule.

Ola ! Du calme ! lui dis-je en levant mes mains en l'air, pour prouver que j'suis pas armée. Je lui souris, de façon hypocrite certes, mais ça reste un sourire. Je crois que je cherchais une blague à faire sur votre taille, madame l'agente, mais j'ai pas trouvé. Désolé. Pas de présentation comique pour cette fois.

Bon, j'abuse. Elle doit faire quoi ? Allez, un mètre soixante peut-être. C'est pas une naine, elle est juste... petite. Et j'aime bien me foutre un peu de la gueule des gens plus petits que moi, en général ça les vexe. Bref ! Je dois vite trouver un prétexte pour expliquer la situation. Après tout, y'a un grand gaillard au sol et y'a que moi comme témoin ou suspect. En attendant, je respecte quand même la demande de l'agente. Carte d'identité, passeport, carte grise... je donne tout ce que j'ai à disposition. En vrai, ça se résume donc à une de mes nombreuses cartes de crédit. Ouais, j'avais que ça sur moi. Décidément, j'arrange pas mon cas.

Bref. J'ai trouvé ce type ici, j'sais pas ce qu'il foutait là mais il est en sale état. Sans me vanter, j'aurais pu lui faire ça. Mais c'est pas moi pour le coup. C'est pas votre travail de chercher des preuves, maintenant ?

C'est ça, va examiner le corps, essaye de le réveiller. Pendant ce temps, je t'assomme et j'me barre. Vas-y blondie, va voir le beau monsieur !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Where no eagles fly [Alessandra Visconti]
« le: samedi 17 février 2018, 15:45:24 »
La poule me donne son prénom. Parfait ! Fini les surnoms foireux, je peux enfin me montrer encore plus intime avec elle, sans même réellement la connaître. Il faut dire que, quelque soit le milieu, je suis plutôt connue pour ne prendre de gants avec personne. Je pense que la belle a déjà dû le remarquer, d'ailleurs. Mais contrairement à la plupart des gens avec qui j'ai l'habitude de parler, elle s'en offusque pas. J'aime ça, bordel. Même si les yakuzas sont un peu de la même trempe, faut dire que j'en croise beaucoup moins que des civils. Ça fait donc toujours plaisir de rencontrer quelqu'un qui passe plus de temps dans le feu de l'action plutôt qu'à s'excuser h24. Quel pays de dégénérés sociaux.

M'en parle pas. J'ai juste envie de les éclater les uns contre les autres. Mais j'te retourne le compliment, Alix. T'as l'air du genre à assumer ce que t'es, plutôt que de te cacher derrière le prétexte du cosplay comme tous les autres.

Et nouvelle gorgée pour la peine ! Bordel, je me lasse jamais de cette sensation de chaleur qui parcourt tout mon œsophage. Je souris à Alix tout en continuant à boire et ose me resservir une fois mon verre vide. Être bourrée ? J'en ai pas peur ! Au contraire, la petite bleue va me découvrir sous un jour différent mais pas déplaisant, si jamais je finis dans cet état. Je m'arrête pourtant un instant quand elle interpelle mon attention. Elle est sur le point de me révéler les raisons qui l'ont poussée à m'aborder. Parfait ! Je suis tout ouïe et disposée à l'écouter. Elle sort un paquet de cigarettes roulées que je suis du regard et me demande si je consomme. Je lui souris et tends la main pour lui faire comprendre que oui mais me fige un petit instant quand elle aborde le sujet de la vente. Ah ? Elle compte pas me l'offrir ? C'est pas ça le plus chiant, en fait. C'est surtout qu'elle prétend les vendre moins chères que celles d'en ville, c'est-à-dire celles de mes gars. Wow. J'aime son honnêteté mais j'sais pas si elle se rend compte de la bourde qu'elle vient de commettre. Dommage je puisse pas vraiment mettre les points sur les i ici-même. C'est un festival, donc y'a des gardes mais aussi trop de témoins. Je décide donc de jouer le jeu et sors un billet de ma poche, le premier qui me vient dans la main. Dix mille yens ? C'est sans doute plus que ce qu'elle attend mais je m'en fous pas mal, j'ai les moyens. De toute façon, je me chargerai de lui reprendre ça après lui avoir inculqué quelques leçons de vie.

Garde la monnaie, c'est pas important. Et considère ça comme un gage d'amitié. Après ça, je prends le paquet et sors un briquet de ma poche, histoire d'en consommer une. Après tout, si j'accepte sans attendre, c'est pour passer pour quelqu'un en manque. J'ai pas vraiment peur qu'on me voie comme une toxico', j'ai l'habitude que les gens me disent "t'as la tête de l'emploi". T'illumines ma journée, j'ai tout ce qu'il faut maintenant. Enfin presque. Ça me dérange pas d'afficher mes talents pour la baise en plein public mais tu vois, j'préférerais qu'on soit quand même dans notre petit coin privé.

Je termine rapidement mon deuxième verre quitte à chopper une petite migraine et me fourre une clope entre les lèvres. Je l'allume et range mon briquet avant de me lever et passer derrière Alix. Depuis cette position, je me courbe vers l'avant et passe ma tête à côté de la sienne pendant que je descends une main le long de sa hanche pour venir toucher son joli petit cul, même si y'avait encore un jean pour m'en séparer. Je souris et continue de jouer le jeu. 'Fallait que je l'attire quelque part où on serait seules. En plus, ça doit pas lui paraît bizarre étant donné que je lui ai fait ce genre d'avance un peu plus tôt. Je tourne la tête à droite puis à gauche, à la recherche d'un petit coin tranquille. Mes yeux s'arrêtent sur une espèce de loge à environ trente mètres de là. Le groupe à qui elle appartient vient tout juste de la quitter. Si on y va, on aura à peu près une heure et demie ou deux heures de paix. Sans prévenir, j'attrape la main d'Alix et l'aide à se lever pour ensuite l'emmener avec moi. Je suis plutôt impatiente et ça se voit. On se faufile sans mal entre les gens jusqu'à arriver au grand van servant de loge. Je regarde autour de moi et en ouvre la porte quand personne nous surveille. J'y rentre, toujours en tirant Alix avec moi, et referme aussitôt derrière elle.

J'vais m'occuper de ton cul, ma belle.

Mais avant, je dois quand même m'occuper de son cas. J'attrape la cigarette que j'ai dans le bec entre mon index et mon majeur, l'enserre fermement et l'écrase ensuite dans le cendrier le plus proche. Après ça, je m'approche d'Alix sans oublier de me redresser de tout mon long. Ouais, je profite de ma taille pour paraître plus intimidante. J'attrape ensuite une de ses mains que je serre et place la seconde sur son petit cul pour l'attirer contre moi d'une simple pression. Je baisse les yeux, colle mon front au sien et avance doucement jusqu'à ce qu'elle soit dos au mur.

Qui est ton fournisseur ? Je plonge mon regard dans le sien, serre ses fesses et sa main avec plus de force et m'assure de ne pas lui laisser la moindre échappatoire. Jt'aime bien mais t'es sur mon terrain, ma belle. J'peux pas te laisser continuer tes affaires sans donner l'exemple.

Je me recule alors et l'attire vers moi après avoir balayé la loge du regard et m'avance vers une chaise rembourrée que j'attire d'un simple geste du pied. Je force un peu pour que la petite Alix s'y assoie et l'empêche aussitôt de partir en plaçant ma main droite sur une de ses épaules et ma jambe entre les siennes, tout près de son corps. Je la regarde dans les yeux, l'air plus sévère qu'avant. Je reste prête à la recadrer avec les poings si jamais elle coopère pas.

C'est simple : une question à laquelle tu réponds pas vaut une mandale. T'as compris ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : Where no eagles fly [Alessandra Visconti]
« le: lundi 22 janvier 2018, 10:37:42 »
Pour une fois, je regrettais certainement pas d'être venue ici. Si les japonais paraissaient timides au milieu des autres, ils savaient cependant se lâcher quand il le fallait. Petit plus : ils étaient pas mal fans de metal, au point d'avoir leurs propres festivals qui attiraient aussi bien les gens d'ici que les étrangers, dont moi. Ouais, bon, ok. Je logeais ici depuis un moment maintenant, mais j'étais pas vraiment japonaise et ça se voyait. D'ailleurs, cette touche d'exotisme, aussi bien dans mes origines que dans mon style, ne manqua pas d'attirer les regards, aussi bien d'hommes que de femmes. Et franchement, si j'avais pas été relativement occupée au milieu d'une fosse, j'aurais sans doute jeter mon dévolu sur un élu unique pour cette soirée. Mais pour le moment : on s'écrase et on gueule !

Breakdown. La foule se calme puis reprend de plus belle. Je suis le mouvement, je rentre dans les autres et je bondis frénétiquement de gauche à droite tout en braillant les paroles de la chanson actuelle qui était une de mes favorites. Au milieu de cette masse, je n'attire plus vraiment l'attention et tant mieux. Au contraire, je me mêle plutôt bien à la foule et passe pour une metalhead déchaînée, au même titre que n'importe qui d'autre ici. Je défonce, je me fais défoncer, je porte, je me fais porter. Et évidemment, je me place au centre de tous les wall of death, pour l'amour du sport. Autant dire que tout cela, aussi robuste puis-je être, finit par m'épuiser. Naturellement, lorsque le concert de ce merveilleux groupe prit fin, je fus l'une des premières à m'attrouper vers le bar le plus proche. J'ai l'habitude de ce genre d'événements, si bien que je sais exactement quand me ruer sur l'alcool avant que tout ne le monde n'arrive. Enfin... je pensais savoir. Précoces, ces japonais ! Je me retrouve au milieu d'une grande foule ne cherchant qu'à se désaltérer. Je joue des coudes pour me frayer progressivement un chemin et n'hésite pas à me coller un peu trop à monsieur-jeune-homme-prude pour qu'il me laisse passer par timidité. Et c'est à ce moment qu'on m'interpelle. Hein ? Quoi ? Qui ? Où ? Je regarde à droite, à gauche, puis bêtement devant moi. Ah. C'est une jeune aux cheveux bleus, au style que je qualifierais vite fait de grunge. Bref, un peu comme moi. Je m'apprête à lui répondre avant de river mes yeux sur le remontant en question. Hey ! Ça tombe bien, j'avais envie de me torcher un peu. Juste un peu, hein. J'ai une certaine image à conserver auprès des malheureux yakuzas avec qui je dois m'entretenir demain. Ce serait con que je leur vomisse dessus, bien que je pourrais leur faire oublier l'incident aussitôt.

Carrément. Fais tourner, j'arrive ma poule.

L'appel de l'alcool, décidément plus fort que tout, m'encourage à redoubler d'efforts. Je passe le dernier mur de gêneurs et m'aventure jusqu'au bar en bonne compagnie. Même si je manque clairement pas d'argent, je dis rien quand la donzelle décide de m'offrir ce verre. Au contraire, je vois même ça comme une tentative non dissimulée de rapprochement. Après tout, elle m'a choisie au milieu de toute cette masse. Bon, ok. Peut-être que ma tignasse m'aide un peu à me débarquer, et alors ? J'ai le droit de me sentir sexy, moi aussi. Et d'ailleurs, je m'accoude sur le comptoir et me penche légèrement vers l'avant. En réponse, mon débardeur se décolle difficilement de ma peau légèrement en sueur et dévoile ouvertement mon décolleté. Subtilité ? Je connais pas. Je prends une première gorgée de vodka et souris à la petite bleue m'ayant invitée.

Alessandra. Et toi ? Je veux bien te surnommer tout au long de la soirée mais ça deviendra rapidement lourd, nan ?

Je ne cache pas mon accent, ça sert à rien. De toute façon, elle peut facilement remarquer que mon nom et mes traits ne sont pas japonais, loin de là. Peut-être même que ça va m'aider à la faire succomber. L'exotisme, je vous dis. Tout réside là-dedans lors de la première impression ! Bref. Deuxième gorgée. Je la descends sans trop de mal et souffle un bon coup. Cette chaleur et cette force dans ma gorge, c'est décidément trop bon. Je comprends vraiment pas pourquoi y'a des fragiles qui coupent leur vodka avec du coca. Quoi qu'il en soit, je fais connaissance avec la jeune et me dis qu'en plus d'avoir tapé dans le mille avec de l'alcool fort, elle est plutôt pas mal. Ou tout du moins, elle rentre dans mes critères de sélection et a un style que j'apprécie. J'entends la musique reprendre au loin, ce qui vide un peu les environs par la même occasion. À ce moment, je peux pas m'empêcher de me faire la réflexion comme quoi ce serait vachement sexy de l'entraîner au milieu de toute cette foule et de me presser contre elle sous couvert du moshpit. Mais franchement, vous voulez savoir ? J'ai pas besoin de ça si je veux l'attirer.

T'es pas venue me parler pour débattre sur la météo, j'suppose ? Si tu veux coucher, dis-le direct et je t'embarque. Y'a pas besoin de se prendre la tête, ici.

Grand sourire et troisième gorgée. J'ai pas un peu trop confiance en moi, là ? Jamais.

6
Le coin du chalant / Re : Des charmantes pestes ont besoin de compagnie
« le: dimanche 31 décembre 2017, 20:13:57 »
Je t'ai MP à ce sujet, on continue par là ! ;)

7
Le coin du chalant / Re : Des charmantes pestes ont besoin de compagnie
« le: dimanche 31 décembre 2017, 16:42:28 »
MàJ : je me tape aussi l'incruste. Venez me défier, les lavettes !

8
Prélude / Re : Bring it on! – Done [Valicidée !]
« le: dimanche 31 décembre 2017, 16:18:39 »
Cassidy > Re-merci ! (Toujours partout eheh)

Alice > Merci !
Et je ne vois pas de quoi tu parles...  ::)
Pour Iago, c'était une double référence et tu as justement trouvé l'une des deux. \o/
Et re-merci, évidemment !

9
Prélude / Re : Bring it on! – Done
« le: dimanche 31 décembre 2017, 00:52:29 »
Merci bien !

10
Prélude / Re : Bring it on! – Done
« le: samedi 30 décembre 2017, 21:30:02 »
Alix et Nox > Merci ! ^^

June > Nyeheh, faut croire qu'on aime le même genre de perso'. xD
Merci !

11
Prélude / Re : Bring it on! – Done
« le: samedi 30 décembre 2017, 20:54:41 »
Merci bien pour tous ces jolis mots, ça fait plaisir !  ;)

12
Prélude / Bring it on! – Done [Valicidée !]
« le: samedi 30 décembre 2017, 20:05:45 »
Coucou ! Encore un double-compte. ^^

Identité : Alessandra Visconti
Âge : 27 ans
Sexe : Futanari
Race : E.S.P.er
Sexualité : Fluide, accepte tout ce qui lui plaît physiquement.

Physique :
Je suis une bombe. Nan, sérieux. J’aime mon style, et les japonais l’aiment aussi. Déjà, j’ai les cheveux roses. Ouais, ça met le paquet dès le début. Tu m’étonnes qu’ils m’apprécient, j’ai la même tignasse que leurs perso’ de manga. Par contre, je me coiffe différemment. J’veux pas non plus ressembler à une écolière, qu’est-ce que tu crois ? C’est pour ça que j’ai choisi d’adopter un style plus rebelle et intimidant ; crâne rasé sur la gauche, longues mèches lisses que je laisse un peu en bataille sur le flanc droit et derrière. J’aime quand l’air me caresse que d’un seul côté, me demandez pas pourquoi. Et ça permet aussi de dévoiler mon oreille sur laquelle est accroché un fier écarteur. Ah ! Si t’es pas au courant, j’me maquille un peu… un peu, pas mal ouais. De rouge à lèvres par ici (mais pas de brillant, c’est immonde), de l’eye liner par là et aussi un peu de poudre pour me blanchir le teint. J’aime avoir ce petit aspect cadavérique, c’est stylé.

Si tu regardes plus bas, tu verras que je suis quand même assez bien gaulée. Par contre, j’avoue, c’est pas mes seins qui attirent le plus l’attention mais plutôt mes hanches ou mes fesses, en règle générale. Faut dire que j’aime mettre ces dernières en valeur avec un bon jean moulant. Heureusement que j’suis bien membrée qu’une fois stimulée, sinon je serais en train de crever dans mes jeans. En parlant de ça, tu me verras jamais porter de jupes. C’est trop “princesse” pour moi, je préfère plutôt adopté ce style grunge que d’autres appellent “garçon manqué”. Ouais bah, vous savez quoi ? Ces gens-là repartent en général avec quelque chose de cassé.

Sinon, je suis plutôt grande et élancée. Aux dernières nouvelles, je fais un mètre soixante dix-neuf, ce qui impressionne pas mal ces nains japonais, surtout pour une femme. Mon poids ? Beh, j’le connais pas. J’aime pas me peser, ça me rappelle à quel point mon derrière est gros, même si je l’aime bien. Et pourtant, je suis pas lourde ! Enfin, j’crois. Je fais pas particulièrement attention à mon alimentation mais je fais du sport, donc j’entretiens mon corps.

Caractère :
Bordel, j’en ai déjà marre de parler seule. Vous voulez pas me poser des questions, un peu ? Nan ? Tu préfères que je te fasse manger la tête ? Bien. Je préfère ça.

« Est-ce que tu peux être… moins méchante ? »
Genre, j’suis méchante ? Mais non. Si je te fous mon poing dans la gueule, c’est parce que je t’aime et que je veux pas que tu commettes d’erreurs. Enfin, du calme. Je t’aime mais pas trop non plus. Les gens que j’aime vraiment, c’est juste une tape dans le dos, j’aurais bien trop peur de les casser. Et ceux que j’aime pas ? Crois-moi, ils auraient préféré perdre une dent, comme toi.

« Tu as des centres d’intérêt ? »
Ouais, carrément ! Le mieux, c’est quand même l’argent. Tu peux réaliser tous tes rêves avec. En dehors de ça, j’adore la musique et plus particulièrement le metal. Ca défoule et c’est toujours sympa de s’écraser contre quelqu’un au beau milieu d’un Wall Of Death. Et pis c’est tout aussi drôle d’entendre les fillettes chouiner “ouin ouin, maman, c’est trop violent y’a que du bruit et des cris”. Sinon, j’aime bouger et j’extériorise ça en pratiquant plusieurs sports. Actuellement je fais de la boxe, de la natation et du kendo. Le dernier n’est pas aussi intensif, mais c’est rigolo de taper avec un truc en bois plutôt qu’avec ses poings, pour changer.

« Et des choses que tu détestes ? »
Les pleureuses. Oh bordel, mon pire cauchemar. T’es douillet ? Mon pauvre chou. Me bassine juste pas avec tes caprices de princesse, parce que c’est certainement pas moi qui vais les exaucer. En dehors de ça, je déteste l’indiscipline. J’ai été élevée comme ça, faut dire. Si j’ordonne, tu obéis. Si c’est pas le cas, attends-toi à avoir mal, très mal. Et si c’est toujours pas le cas, j’ai un merveilleux pouvoir qui me permet de te faire oublier que je t’ai frappé. Comme ça, j’arrive comme une fleur vers toi et te manipule pour que tu me sois redevable et que tu finisses par m’obéir. Bon, c’est clairement moins marrant que de te faire céder par les poings, mais parfois on en arrive aux extrêmes.

« Plutôt chat ou chien ? »
Toi, tu commences à manquer d’inspi’. C’est évident : vive les chiens, les gros chiens. Les chats sont l’incarnation de toute la mignonitude que je déteste sur cette planète. Quoi ? Tu penses que j’suis coincée dans une phase d’ado rebelle en quête d’identité ? Ca fait plus de huit ans que je suis comme ça, mon con. Je m’aime donc je suis. C’est pas ça ? Rien à faire, j’ai pas la patience de t’expliquer.

« Et si j’étais moins fragile, tu coucherais avec moi ? »
C’est pas une question de fragilité, tu vois. Faut juste que le courant passe. Commence par ne pas te plaindre de tout et de rien, agis de façon digne et on y va. Enfin, sois quand même un peu beau. C’est pas en faisant un mètre trente et deux cent kilos que tu vas m’attirer. Bref, on se comprend. Ah ! Et si tu veux vraiment savoir ce qui m’excite le plus : provoque-moi. Mais attention, faut que je sois dans la bonne humeur pour ça. Si je suis enjôleuse, tout ira bien. Si je lui suis pas, c’est pas ton arrière-train que je vais démonter, mais ta tronche, et pas avec ce que t’aimerais.

Moi, instable et impulsive ? Pas du tout.


Histoire :
Récit d’une nourrice
Maître Iago n’était jamais là quand il le fallait. Son fils (ou sa fille, je ne savais pas) avait beau pleurer, c’est moi qui devais m’en occuper. Il avait toujours quelque chose à faire, bien que je ne sache pas quoi. Ma paie, grasse, me permettait de vivre dans un certain confort. Voilà pourquoi je n’ai jamais craqué et ai continué à prendre soin de l’enfant. Celui-ci possédait d’ailleurs deux organes génitaux, un féminin et un masculin. Je ne savais jamais où donner de la tête ; fallait-il l’habiller en bleu ou en rose ? Je ne le sus réellement que lorsque l’enfant commença à grandir et à présenter majoritairement les traits d’une petite fille. Aucun prénom ne lui fut attribué avant qu’on sache à quel genre l’enfant voulait “appartenir”. Et à ce moment là, j’eus un deuxième enfant à la charge. Même si celui-ci était clairement un garçon, il se révéla bien vite insupportable. La rivalité entre le frère et la soeur eût tout juste le temps de naître que j’avais un troisième enfant sur les bras. Maître Iago, arrêtez ! Qui était la mère, d’ailleurs ? Je ne le savais pas, encore une fois. J’ai juste entendu dire que le maître était du genre à avoir de nombreuses femmes, et même qu’il abandonnait certaines d’entre elles à leur sort une fois l’enfant né. Dans ce cas, pourquoi en ramenait-il ici ? C’est une énième chose que je ne savais pas.

Récit de la première femme de Iago
C’est un homme mystérieux, et c’est ce qui m’a séduit chez lui. Je ne savais rien de lui, nous nous sommes simplement amusés un peu après avoir pris un verre, puis nous continuâmes à nous fréquenter jusqu’à ce que je tombe enceinte. Pendant ces neuf mois, il passait à peine. Je le soupçonnais d’aller voir ailleurs. J’ai finalement accouché d’un enfant hermaphrodite, et Iago est aussitôt revenu vers moi. Il a pris l’enfant dans ses bras, puis j’ai cru apercevoir ses yeux luire d’un éclat occulte, comme s’il sondait l’âme du bambin. Il afficha un grand sourire et me promit une grosse somme d’argent contre la garde permanente de l’enfant, de mon enfant. J’ai… j’ai accepté. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais envie de m’en débarrasser (narrateur : Iago a hypnotisé la femme pour qu’elle accepte).

Récit d’une autre femme
Il m’a mise enceinte. Monsieur est parti aussitôt qu’il a appris la nouvelle pour revenir comme une fleur, le jour de la naissance du gamin. Il l’a regardé de façon bizarre et semblait déçu. Je sais pas, peut-être qu’il voulait une fille. Après ça, il nous a simplement abandonnés sans même fournir la moindre aide. Si j’avais su qu’il était comme ça, j’aurais jamais cédé à ses avances…

Récit de Iago
Je suis un envoyé de Dieu. Et en tant que tel, je dois prospérer. J’ai le pouvoir ultime, celui-ci ne doit pas s’éteindre. J’ai créé un empire, une pègre aussi influente que menaçante, et je ne compte certainement pas mourir. Seulement, je suis entouré d’humains incapables qui ne servent que de main d’oeuvre. J’ai heureusement trouvé un moyen de palier à cela : mes propres enfants. Certains d’entre eux héritent de certaines capacités que j’ai utilisé par le passé. Ils sont le prolongement de mon existence, de mon oeuvre ! Il n’y a qu’une seule tâche sur le tableau : la plupart d’entre eux sont de simples humains sans pouvoirs. Ceux-là ne m’intéressent pas, je les abandonne à leur sort et me focalise sur ma mission. Je dois cependant faire vite, mon temps est compté, mon pouvoir me ronge. Il ne doit pas se perdre, surtout pas. Même si j’ai aujourd’hui deux enfants à potentiel, je n’ai toujours pas celui qu’il me faut. Je changerai d’apparence autant de fois qu’il le faudra et engrosserai tout autant de femmes pour atteindre mon objectif.
[3 ans plus tard]
Il est né ! Mon chef d’oeuvre est né ! J’ai enfin réussi à lui transmettre la capacité que je souhaitais, celle qui allait me permettre d’être conservé, de perdurer. Je peux enfin me focaliser sur l’éducation de mes enfants. L’aînée est encore suffisamment jeune pour que je puisse la rallier à ma cause, et je n’y manquerai pas.

Récit d’Alessandra
Mon père ? Je me rappelle juste que, pendant à peu près douze ans, il passait à peine me voir et me laissait à la charge d’une nounou. C’était la même chose pour mes petits frères et ma petite soeur, jusqu’à ce qu’il revienne avec un grand sourire et son petit dernier dans les bras. Je ne savais pas encore ce qu’il mijotait à l’époque, mais je m’en foutais pas. Je savais juste que j’allais enfin avoir une vraie famille, plutôt qu’une mère de substitut. Et étrangement, même si mon père a été absent pendant si longtemps, je me suis tout de suite bien entendue avec lui, comme s’il captivait entièrement mon attention. Faut dire qu’il est pas mal charismatique, même s’il vieillit. Ironiquement, il a même été un très bon père pendant les années qui suivirent, si bien que mes pairs et moi lui avions juré fidélité dans son étrange rêve de richesse et de pouvoir. Si ça me plaisait ? Bien sûr que oui. À quel moment est-ce que tu vas refuser le confort juste parce qu’untel que tu ne connais pas est dans le besoin ? Bref. On est devenu des durs, si on peut dire ça comme ça. Une fois qu’on passait le cap des quinze ans, on rejoignait la mafia de père pour y être traités comme de véritables souverains. Scipione, le petit dernier, a même eu l’honneur de la rejoindre à douze ans, parce qu’il était important ou je ne sais quoi. Et aujourd’hui, on gère chacun (ou presque) une branche de l’empire de père dans le monde. Perso’, j’ai été chargée de la branche asiatique. Apparemment, j’ai un caractère suffisamment explosif pour traiter avec les yakuzas et autres brigands d’Asie. Novello a été envoyé en Russie, Evalina aux États-Unis et Giacomo en Amérique du Sud. Quant à Scipione, il est resté en Europe avec père. Et aujourd’hui, nous étendons notre réseau à travers le monde, permettant à père d’avoir un certain contrôle sur les affaires mondiales tout en restant dans l’ombre. Moi ? Je m’amusais et je vivais dans le luxe, tout en réalisant les souhaits de mon géniteur. Qu’est-ce que je pouvais demander de plus ?


Autre :
Alessandra possède un pouvoir baptisé “The Eraser” qui est capable d’effacer les souvenirs d’une personne, tant que ceux-ci sont reliés à la détentrice de ce pouvoir. De plus, cela ne marche qu’avec les souvenirs vieux de deux semaines maximum. Au delà, il est totalement impossible de les effacer ou même de les altérer.


La famille :
Iago Visconti (48 ans), le père, possède “The Creator”. Il confère une puissance considérable en l’autorisant à manipuler la réalité aussi loin que son imagination le lui permette, contre son espérance de vie qui chute à chaque utilisation et cela de façon proportionnelle à la matière altérée. Par exemple, si la durée de vie demandée pour faire apparaître une balle est minime voire inexistante, générer d’énormes quantités de munitions militaires lui prendra potentiellement plusieurs mois voire années. Qui plus est, la descendance du détenteur de ce pouvoir semble hériter, dans quelques cas, d’une seule et unique capacité utilisée par le passé.

Novello Visconti (25 ans), deuxième enfant de Iago, maîtrise “The Ruler”. Ce pouvoir lui permet de donner des ordres à une ou plusieurs personnes et de se faire respecter dans la seconde qui suit. La limite se trouve dans le fait qu’il est impossible pour Novello de faire respecter des ordres assurant la mort du ou des sujets.

Evalina Visconti (22 ans), troisième enfant de Iago. Son pouvoir est “The Stalker”. Il lui permet de devenir totalement invisible et de ne produire aucun son durant une marche ou une course.

Giacomo Visconti (19 ans), quatrième enfant de Iago. Nommé “The Stranger”, son pouvoir lui permet de changer d’apparence, de sexe, de taille (dans la limite de l’humain), etc… à volonté.

Scipione Visconti (15 ans), cinquième et dernier enfant de Iago. Sa capacité, “The Keeper”, lui permet de transférer n’importe quel objet ou personne (consentante) dans une sorte de dimension extra-planaire. Il peut ensuite extraire tout ce qu’il a stocké. Dans cette dimension, le temps n’affecte pas la matière.

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